Alors il prit son poste sur les murs encourageant ses hommes, leur donnant des ordres....
Et il renarda au delà des murs...Il étaient bien plus nombreux et ce n'était rien de le dire à croire que le fantôme de lévan voulait se venger de plusieurs années de domination Bretonne...
Des vagues d'hommes montaient à l'assaut des murs....
Cela ferraillait sec, toutes les spécialités étaient engagés de l'hastier à l'arstilleur...Et le colosse avait déjà compris que cette fois-ci cela n'allait pas bien se passer du tout....
Il ne restait qu'eux et malgré le niveau de ses troupes, contre un ennemi bien supérieur en nombre, on ne pouvait rien.....
Un homme passa le rempart et sur git devant lui...
Le colosse l'éspée bâstarde en main lui donna un coup de talon à la rotule droite qui était découverte, certainement pour monter à l'échelle...
c'était une erreur...
Le coup fit hurler l'adversaire armé qui sécroula...
Maël passa alors en technique de demi-éspée et lestoqua avec violence dans la visière du casque...
Retirant son espée baignée de sang, il envoya un formidable direct du gauche gantelé à la tête d'un soldat ennemi qui apparaissait en haut d'une échelle....
Celui-ci s'écrasa quelques dix mètre plus bas...
Il se battait encore et toujours, les trente tenaient....
Au milieu des combats, il avisa l'un des chevaliers et lui dit:
-"C'est foutu...Ordre de tenir au maximum et repli ensuite...Si je tombe à toi le commandement"
Il venait de parler à Chika, l'une de ses officiers d'état-major...
Il la laissa retourner au combat et continua le sien sur la courtine désormais transformée en lac de sang....
L'ennemi était en train de réussir son assaut...
Les trente ne n'étaient plus assez nombreux....
Il eut une pensée pour Linon, sa fille Anne
Et il se jeta dans la foule ennemie...
Choc contre l'adversaire, harnois contre harnois lame contre lame...
Le colosse tira son épingle du jeu...
Un temps seulement...
Alors qu'il achevait un adversaire, il ressentit un coup sourd à lépaule droite....
Choc assommant de la douleur, bruit dans les oreilles, cela tournait, ne pas céder au vertige, ne pas être hors de combat....
Il luttait mais il lâcha son éspée et son élan le porta au corps à corps sur un autre ennemi...
Ils chutèrent ensemble....
Réflexes purs, réflexes issus d'une vie de combat...Des couleurs passèrent devant ses yeux...Sa main gauche chercha sa dague Panzerstecher qu'il dégaina et lenfonça au maximum sous l'aisselle de son ennemi seulement protégée d'un gousset de maille...
Il crut apercevoir la lueur de surprise dans les yeux de son adversaire avant que la vie ne le quitte mais il ne s'y attarda pas...
A même le sol , il souleva sa visière et hurla:
-"Retraite!"
Il se releva alors lentement rabaissant sa visière, d'abord un genou puis....
Rien...
Il venait de recevoir un coup sur le crâne....
Les soldats bretons présents hurlèrent de rage et un bref moment repoussèrent l'ennemi pour emporter le corps du colosse...
Et peu à peu les Bretons firent retraite avec professionnalisme....
_________________
Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...