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[RP]Fracas des armes à saumur...

Sakurahime
[Quelque part, dans les méandres de l'inconscience... douce et bienheureuse?]

Poupée de cire, non plutôt poupée de son...
Nul souffle ne semblait agiter sa poitrine, nul battement de coeur ne semblait faire trembloter l'artère qui passait sous la tempe, nul tressaillement de la paupière ne témoigner d'une quelconque vie dans le sein de l'Auvergnate qui gisait à même le sol dans les bras d'une de ses soeurs.

Même secouée elle ne répondait pas... pourquoi faire après tout?
Elle était bien là où elle était.
Il faisait noir et elle semblait autorisée à dormir tout son saoûl.

Ici, aucune odeur de campement ne chatouillait ses narines, aucune odeur de sang de lui soulevait le coeur, aucune vue de mort ne la faisait chavirer vers la folie.

Mais il ne se passait rien.
Strictement rien.
Condamnée à s'ennuyer pour l'éternité, à ne rien faire, en solitaire, juste à attendre que la Grande Faucheuse l'emporte!
Barbant...
Finalement, le fracas mortel qui avait précédé, tel une tempête, le calme qui régnait maintenant en elle, était peut-être préférable.
Il était signe qu'elle était plus vivante que jamais et qu'elle était utile à une cause plus grande qu'elle.
Ici... bouffe pour asticot, rien de plus... n'avait-elle donc pas plus d'ambition que cela?

Et puis.... il y avait ses familles.... ses soeurs, et surtout, sa famille qui attendait son retour, en se rongeant les sangs, au pays.
Rien que d'y penser, elle avait chaud au coeur, tout comme sur une de ses joues, où une délicate chaleur se diffusait largement, accompagnée de petits picotements... comme une giffle!

Giffle qui la ramena sur terre, les fesses dans la boue, mais consciente.
Hagarde mais plus ou moins en état.
Vaporeuse et brumeuse mais là.

Un petit sourire à Krys qu'elle reconnu comme si elle s'éveillait - comme si elle avait l'habitude de voir sa soeur penchée au-dessus d'elle quand elle ouvrait l'oeil... - d'un étrange songe pas désagréable...

"Salut Krys..."

Avant que la douleur de son épaule ne la percute de plein fouet et lui vrille tout le corps.
Pour ne pas crier, elle se mordit les lèvres au sang, ce qui n'empêcha pas la douleur d'humidifier son oeil valide à en tirer une larme.

Ca y était... la Lieut' était d'humeur massacrante... au sens figuré de l'expression bien entendu...


"J'vais m'le faire c't'enfoiré Krys.... après un bain.... je pue...", cracha-t-elle entre ses dents faiblement.

Après aussi être ressortie de l'état de semi-inconscience dans lequel elle venait doucement de replonger.
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Bannière en cours de réfaction
Walan
Il avançait donc, boitant à moitié avec le morceau de lance cassée en guise de béquille, insensible aux bruits autour de lui lorsqu'il fut à nouveau jeté à terre en un choc tout aussi rude que le premier. A nouveau il chercha à se relever pour reprendre sa charge -enfin ... boitillante la charge- mais on cherchait à le retenir et à l'empêcher d'avancer davantage.
De base, Walan n'était pas du genre à apprécier qu'on lui mette des bâtons dans les roues, mais dans l'état de colère froide où il était ce n'était absolument pas tolérable. Tournant un regard gris acier, où seul sur son visage était visible cet état de colère, sur la cause de ce délai, il tomba sur une rousse censée être son alliée.

Nouvelle tentative de se dégager, sans un mot, mais sa jambe le trahit à nouveau pour le jeter au sol, occasion que ne manqua pas de saisir "l'aggresseuse" pour tâcher de l'immobiliser en s'asseyant sur lui ... ce qui ne fit qu'accroitre la froideur de Sans Repos, bien décidé à déloger de là l'intruse. Une secousse un peu brusque sur le côté et ce serait fait, il pourrait reprendre sa route, si toutefois elle avait la sagesse de le laisser tranquille. Si tel n'était pas le cas ... et bien ... ainsi que déjà dit, ce n'est pas un détail de ce genre qui l'arrêterait. On ne se mettait pas en travers de la route le menant à la vengeance, point.

Sauf que, quelque part au milieu de l'étendue glacée, avant même qu'il ne mette à exécution sa ruade de dégagement, quelques mots prononcés par la rousse se frayèrent un chemin jusqu'à la conscience : "Marie n'est pas morte". Le reste, il l'ignora, si tant est qu'il l'entendit seulement tant il était loin derrière son armure de glace. Pas morte, était-ce possible ? Il avait vu le corps inanimé, ensanglanté, inerte. Il était sûr que ce n'était pas que l'inconscience, il l'avait senti. Mais s'il s'était trompé, si elle vivait effectivement, alors c'était auprès d'elle qu'il se devait d'être, et avant la vengeance venait la protection.

L'écartant sans vraiment de ménagement, il saisit à nouveau la lance brisée pour se relever. Son regard observa la direction de Saumur, avant de se fixer sur celui d'Ewaele, tandis que Sans Repos prenait la parole d'un ton glacial et sans équivoque :

Si c'est un mensonge, si c'est une ruse pour m'empêcher de faire justice, je m'en souviendrai.
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Mariealice
[Champ d'une bataille pour l'instant finie.]

Ca criait, ça s’agitait, ça geignait… Mais enfin on ne pouvait donc plus être tranquille, même une fois presque morte ? Faillait-il mourir tout à fait pour ne pas faire qu’aspirer au calme mais y parvenir tout à fait ?

Et de nouveau de s’élever, histoire de voir si en fait elle ne préférait pas y rester, là-haut. Petit regard derrière quand même, se faire une idée de la situation. On ne la pleurait pas mais on s’inquiétait fortement et… Et… Mais qu’est-ce qu’il croyait faire le brun là, à foncer tout seul et tout droit vers les armées ennemies ! Pas vrai ça, elle le laissait quelques minutes et hop, c’était du grand n’importe quoi, la fête à la maison, allons-y gaiment. Non mais pourquoi ne pas porter une cible au-dessus de la tête, genre grande flèche clignotante avec en prime un tapez ici pour achever la scène ? Et la rousse qui lui sautait dessus. DESSUS ?!!! Hein ?! Ah oui mais non là hein. Ca n’allait pas le faire du tout. C’était son brun, la rousse elle avait son barbu alors chacun sur le dos du sien et les vaches seraient bien gardées.

Bon donc en clair, pas le choix, si elle voulait remettre un peu d’ordre dans tout cela, il lui faudrait redescendre, mais d’abord trouver le grand chef. Enfin s’il y en avait un parce que bon, pas pour dénigrer, mais au vu de la situation, elle se permettait d’en douter. Et puis cette fois, pas question qu’il envoie son avant-garde féminine. Sinon il risquait de se la manger dans les gencives. Une fois, pas deux.

Elle se trouvait donc à nouveau…. Euh… Ben elle ne savait pas trop où mais elle y était donc on va dire qu’elle se trouvait donc à nouveau là. A tapoter d’un pied vaporeux un sol, plafond, nuage, ciel bleu… Raaaaah ! Elle tapotait. Et à attendre.

Ahem… Mais vous ne devriez pas être en bas vous ?

On prend la même et on recommence. En partie. Demi-tour pour voir qui l’interpellait ainsi, déjà rassurée la voix, vu qu’elle n’avait rien de féminine. Vous pouvez m’objecter qu’une voix se contrefait, que certains hommes ont une voix aigüe et des femmes une voix grave. Certes mais de toute façon, s’il s’agissait d’une femme, z’avez qu’à remonter au paragraphe concerné pour savoir ce qui lui arriverait. A la femme. Mais non, c’était un homme. D’un certain âge. Pas jeune mais pas encore complétement desséché non plus. Entre deux quoi.

Bonjour. Marie Alice Jagellon. Moi aussi je suis raaaaaavie de vous rencontrer.


Bon ça, il y avait des chances qu’il pense tout à fait différemment rapidement.

Je sais qui vous êtes. Ce que je ne sais pas c’est ce que vous faites encore là.

L’homme se mit à griffonner quelques mots sur un parchemin qui flottait devant lui. Haussements d’épaules, il en fallait plus à la brune en ce jour pour s’étonner.

Et moi je ne sais pas qui vous êtes. Mais visiblement cela ne vous choque pas. Par contre je peux vous dire pourquoi je suis là. Si vous me dites votre nom.

L’homme poussa un soupir résigné, sans doute pas la première cliente du genre, même qu’il marmonna un pourquoi c’est toujours pour moi les clients difficiles avant de lui répondre à haute voix.

Jean. Et donc ?

Et donc vous avez l’air de savoir que je suis déjà montée. Sauf que moi je voulais pouvoir parler à un responsable et qu’à la place j’ai eu droit à un trio de jeunes femmes. Bon, je dois quand même vous dire que moi les quatuors ce n’est pas vraiment ma tasse de tisane, encore moins s’il n’y a que des femmes.

Regard insondable du dénommé Jean, attendant sans doute une chute qui n’était pas encore venue.

Bien donc, je peux en voir un responsable ? J’ai des choses à lui dire.

Non.

Là, assorti d’un sourire en coin, très léger.

Et pourquoi donc ?

Nouveau sourire, celui-là plus large accompagné d’un coucou de la main et vlam retour à l’envoyeur. Il était dit qu’elle n’aurait pas gain de cause en ce jour. Résignée et surtout percluse de douleurs, elle réintégra donc son corps, avec un long soupir qui dût se faire entendre du côté des vivants tout à fait comme un gémissement. Fallait bien s’y faire, elle était bel et bien de retour, moyennant quelques soins néanmoins. Ahem.
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Ewaele
[Humpf…]

Non mais il se prenait pour qui le lyonnais là ? Elle s’était d’un coup renfermée. Elle aussi pouvait tirer une gueule de trois pieds de long, être froide et austère… Comme si elle aurait pu s’amuser sur la vie ou la mort de celle qui était comme une sœur ! Comme si… Puis zut à la fin, si elle avait su, elle l’aurait laissé aller se faire trouer par l’ennemi, mais elle avait pensé à Marie et… Bref passons.

C’est vrai que c’est un sujet sur lequel en un tel instant je m’amuserais ! Lui rétorqua-t-elle d’un ton mordant. Puis d’une voix plus grave, tout peine audible mais assez de lui, afin qu’il comprenne qu’il aurait mieux fait de se la fermer. Vous n’êtes pas la seule personne à tenir à elle !!! Ca s’était dit, maintenant plus de temps à perdre, il fallait rejoindre les autres au plus vite, elle avait déjà assez bavassé avec lui. Pour le coup elle n’avait qu’une envie c’était de se défouler, et si cela tombait sur lui et bien il l’aurait bien cherché après tout. Il ne fallait quand même pas venir la chatouiller de trop près…

Elle récupéra son cheval et mit pied à l’étrier pour poser son fondement sur son dos. Elle tourna doucement autour du brun, et finit par lui tendre une main afin de le faire grimper derrière elle. Puis se dirigea sans un mot auprès du destrier de Walan, attrapa sa longe et le fit suivre à leurs côtés. Autant éviter à cette pauvre bête un poids supplémentaire au vu du boitillement qui était le sien, elle espérait qu’avec des cataplasmes les palefreniers du campement réussiraient à le soigner, mais rien n’était moins sûr.

Elle fut crispée pendant tout le retour, le sentant dans son dos, elle lui en voulait énormément de sa remarque, de son attitude… D’être lui sans doute, mais dans un tel moment elle aurait aimé qu’il ait autant la tête sur les épaules que d’habitude… Droite comme un i, elle n’arrivait pas à lâcher du lest. Sauf en se rapprochant de son amie. Combien de temps avait duré cette mascarade, mais sans doute de trop pour la femme qui, blessée, attendait qu’on la prenne en charge. De cela aussi elle lui en tiendrait rigueur même si elle s’en sortait… Il n’avait pensé qu’à lui, égoïstement… Lui et rien que lui !


[Marie…]

Heureusement qu’elle l’avait laissée entre de bonnes mains, Sindanarie et Enguerrand avaient fait au mieux pour qu’elle soit transportable jusqu’au campement. Elle passa sa jambe gauche pardessus les épaules et les oreilles de son cheval et sauta au sol afin d’aller vérifier avec les autres la conduite à tenir. Elle ne se souciait déjà plus de l’énergumène qui lui avait fait perdre son temps, leur temps ! Un regard à sa senestre afin de lui faire comprendre de quelle humeur elle était et qu’il ne fallait pas venir la gratouiller de trop près pour le moment. Elle ne savait pas si elle avait fait le bon choix en voulant sauver la peau du Meyrieu, et si le barbu lui en tiendrait rigueur, car ces minutes pouvaient être fatale pour sa sœur, mais l’heure n’était plus aux reproches mais plutôt au rapatriement de Marie-Alice. Tout en faisant demi-tour pour remonter en selle, elle ne put s’empêcher d’arrêter son regard sur le sang jonchant le sol, elle ferma les yeux et frissonna. Elle réagit quand elle entendit Enguerrand donner le signal du départ.

Et c’est un convoi exceptionnelle qui prenait la route du campement des Licorneux afin de sauver celle qui aurait pu être canonisée… ‘Sainte Marie’. Bien que pour l’heure les jeux n’étaient pas encore faits… Si seulement ils avaient pensé à créer plutôt la Mariemobile blindée nous en serions pas là !

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Enguerrand_de_lazare
[Le champ de bataille – Première nuit de combat]

Le hurlement avait jailli de ses entrailles. Cri quasi bestial déchargeant le trop plein de rage et de souffrance à la vision du corps inanimé de sa sœur.

La chevauchée en direction du champ de bataille n’avait été faite que d’une brume écarlate, de la couleur même de ce sang s’échappant des cadavres et des agonisants, essence de vie prompte à nourrir cette terre bientôt rendue fertile par la hargne et la folie des hommes.

Une silhouette se détachait de ce charnier fumant encore de la violence des combats tout récents. Une cape azur à la licorne brodée. Une sœur. Comme semblant monter la garde auprès de celle qui, il le savait, était la cible de leur folle recherche. Elle s’était redressée à leur arrivée, et il l’avait sentie un instant prête à leur sauter dessus et à combattre, malgré la fatigue, malgré, se peut, les blessures reçues lors de la bataille.

Sans plus attendre, le chevalier avait mis pieds à terre, jetant au sol ses gantelets, se défaisant de son armet, abandonnés devant les sabots de son destrier. Quelques pas, se rapprocher afin de ne plus avoir de doute permis…Et alors qu’enfin il la reconnaissait, le hurlement l’avait submergé. Cette force, profondément enfouie en lui avait jailli brutalement, reste enterré de ses démons anciens qui, en de pareilles situations, lui faisait se rappeler cette puissance qu’il avait capturée au plus profond de son âme.

Le silence revenu, il était resté planté debout devant le corps inanimé, une profonde apathie prenant possession de son esprit fatigué.
Ses pensées s’enchevêtraient en un ballet morbide. Une fois de plus les dieux de la Guerre avaient récolté leur moisson d’âmes. Souvenir de tant et tant de champs de bataille. Monceaux de cadavres, râles des agonisants, visions d’une profonde navrure reçue en les terres tourangelles, aux pieds des murs de Vendôme, des années plus tôt.

Il s’agissait cette fois ci de sa sœur, celle avec qui il avait tout partagé. Il n’avait pas été là pour la protéger, lui porter secours, assistance.

Sensations de regret, de rage et de confusion mêlées, embrumant son âme alors qu’autour de lui tout semblait s’accélérer. Sindanarie leur avait parlé, vaine tentative pour rassurer le trio de cavaliers, Ewa s’était approchée d’eux avant de subitement remonter en selle, poursuivant un autre cavalier fonçant à bride abattue en direction du campement ennemi. Walan ? Se pouvait il que ce soit le Sans Repos qui, pris d’une folie ou d’une fureur subite, chargeait ainsi les armées du Ponant ?
Alors le chevalier reprit pied avec les événements. Les dernières paroles de leur sœur résonnaient encore en son esprit :


On doit la ramener au camp. Flaiche saura faire ce qu'il faut.

Flaiche. Oui, bien sur. Il était la personne la plus à même de prodiguer tous les soins nécessaires à Marie Alice. Le licorneux, alors, posa son regard sur Sindanarie, tout en défaisant sa propre cape symbole de l’appartenance à leur Ordre.

Il nous faut de solides lances, sœur, nous en ferons l’armature d’un attelage de fortune. Nous les relierons entre elles à l’aide de ma cape, qui pourra soutenir le corps de…le corps de Marie…

Un signe de tête en direction des débris du carnage.

Tu trouveras, j’en suis persuadé, tout ce qu’il nous faut alentour. Je vais pour ma part essayer de la soulager du poids de cet acier qui l’emprisonne…

…tel un cercueil…

Et le chevalier de se mettre à la tâche. Ses doigts rendus poisseux par le sang du combat rendaient chacun de ses gestes hasardeux et peu précis, accentué encore par la fatigue et la douleur. Lentement, cependant, les sangles furent desserrées, les pièces de métal jouant peu à peu, le licorneux retirant celles qui pouvaient l’être sans crainte d’aggraver les navrures de la jeune femme.

Leur sinistre et délicate opération enfin achevée, ils allaient pouvoir rebrousser chemin et retourner au campement de l’Ordre.

Les deux cavaliers étaient revenus. Enguerrand avait adressé un rapide et silencieux regard interrogateur à l’attention d’Ewaele. Mais l’heure n’était pas pour l’instant aux questionnements et discussions.

Dernières vérifications. Marie avait été solidement sanglée sur la couche qu’ils venaient de fabriquer. Chacun des cavaliers en prit une extrémité et, une fois l’ordre de partir donné par ses soins, le convoi s’était ébranlé avec prudence, le visage grave et l’attention toute portée sur les obstacles étalés devant eux.

En silence, le chevalier égrenait une quelconque prière au Dieu qui voudrait bien l’entendre. Peu importait qui allait écouter ses suppliques, mais le volontaire avait intérêt à bien faire son job, sans quoi il se promettait d’aller sous peu lui rendre visite et lui expliquer sa vision des choses.

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Coldtracker
Une autre journée de combat...

La troisième....

Posément, il met son armure aidé par un escuyer...

Un mauvais pressentiment le tenaille et puis il balaie la pensée d 'une chiquenaude mentale et attrape son baudrier d'éspée bâtarde pour le ceindre...

Dehors, le fracas des combats se fait entendre, la ville est prise d'assaut...

Il faut y aller, il a déjà donné les ordres...

Il ouvre la porte de la tour où il a ses quartiers et s'enfonce dans la marée de ses soldats à la défense....
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
Takanomi
Un coup reçu au niveau de l'épaule droite, un coup d'épée donné sur le côté et qui passe à travers quelque chose de mou, d'humide, un hurlement, un corps qui s'effondre aux pieds du blond qui le piétine pour passer au delà, sans état d'âme. Un regard vers le ciel où le fracas des armes se perd et vers où s'élèvent les poings et les lames avant de s'abattre.

Dans ce qui reste de la mêlée après deux ou trois coups distribués çà et là, un messager vient voir Takanomi une dépêche en main qu'il lui tend.


La parcourant en diagonale, Takanomi s'exclama:
Quoi?! un ordre de se replier?! On en a presque fini de les trucider!
Il doit y avoir une bonne raison, chef Takanomi.

Il se dirigea vers l'arrière et, appelant ses coursiers, il leur demanda d'aller trouver les différents sous-chefs de sa section pour leur ordonner de reculer.
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Guillaume_de_jeneffe
S'il est quelqu'un pour souffler de l'inspiration au narrateur, je suis plus que preneur. Car pendant deux jours, le Flamand avait eu beau ferrailler avec tout ce qui lui tombait sous la pointe de l'épée, jamais il n'était parvenu à bousculer, blesser ou renverser ne serait-ce qu'un valet égaré dans une bataille qui le dépassait. Rien, en somme, comme aurait pu l'écrire Louis croix V bâton.

Tant est si bien qu'au terme de la longue trêve dominicale - que les esprits un tant soit peu empreints d'objectivité qualifieront de période de relâche stratégique -, c'est un chevalier déterminé qui avait repris la direction de l'Anjou. Déterminé à dégager le chemin d'Angers - le souvenir du chevalier Blackney tombé devant la porte de la capitale le hantait-il encore? -, déterminé à protéger ses frères d'armes, déterminé à dégager l'étreinte félonne sur les terres féales, aussi et surtout. Il avait fait vérifier et vérifié lui-même son harnois, ordonné que l'on brique ses plattes et que l'on aiguise son épée, veillé à la bonne forme de sa monture et de celle de sa fille et enfin avait donné ses ordres à ses valets, si les choses tournaient mal.

Puis ce fut la marche, lente et précautionneuse, en direction des rangs ennemis. Le temps de ressasser les dernières pensées avant que les étriers ne labourent les flancs de son frison. Et enfin la découverte des étendards bretons, angevins et autres. La vue de la plaine, également, dégagée, comme le voulaient les usages. Il ne semblait s'y trouver aucun chausse-trappes ni longue tranchée dissiumlée sous des feuillages. Si leurs adversaires avaient eu cette idée, nulle doute que les troupes royales offriraient un visage encore plus sanglant que celui d'un suicide collectif de lemmings.

Et enfin, l'attaque. Bassinet abaissé, lance fermement tenue, rênes enserrées dans la poigne de métal. Gestes mille fois répétés et comme gravés dans son esprit. Le chevalier incline une dernière fois le chef vers celles qui le suivent depuis maintenant de longs mois. Sa fille, Bérénice, l'amie de celle-ci, Léceline de Carpadant, et l'innénarabe
Estampes, dont il espérait que la furie face aux félons ferait de la mythologique Méduse une grand-mère gâteuse et gâteaux.

Le champ se réduit devant ses yeux. Les étendards se distinguent de plus en plus facilement, face à lui. Bientôt il pourra juger de la facture des harnois et des houssures. Il abaisse la lance. Elle vient se reposer sur l'arrêt de cuirasse. Devant lui, une barbute. Ce sera sa cible. La respiration est retenue, au moment de l'impact. La lance explose. Mais la barbute reste à cheval. Blessée, certainement. Mais sera-ce tout?

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Joffrey
[Nuit du 27 au 28 septembre]

Cela faisait maintenant des semaines , des nuit que la duchesse parcourait le pourtour de la ville. Et cela sans relâche, à tel point qu'elle se demandait si l'ennemi était bien là où on lui disait.
Les rondes se ressemblaient , se suivaient sans surprise.

Cette pensée fut vite balayée par deux nuits de combat, puis par la trêve dominicale et le retour des armées royales.

Si les deux premières nuits , Jo avait réussi à s'en sortir, cette fois ce ne fut pas le cas.

Ainsi donc lorsque l'attaque eut lieu , elle se lança au galop dans la bataille.

Sa barbute bien positionnée , l'écu bien ancré , et l'épée à la main , elle fonça avant de ralentir .

Le champs était couvert d'hommes , de soldats ferraillant.

Au loin , elle aperçut un homme ,lance à la main. Sans réfléchir , elle s'élança dans sa direction , comme dans un tournoi de joutes.
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Lulue
[Campement des Blanches, Chinon]

Plongée dans un mutisme qui la caractérisant de plus en plus, une Brune Chevalier finissait de préparer ses affaires. Vérification minutieuse de l’état de ce bouclier ayant déjà servi un nombre incalculable de fois. Comment pouvait-il être encore entier ? Les Dragons avaient-ils un secret pour les forger ? Fin sourire qui se dessina sur son minois. Il avait eu du nez ce jour-là, de lui offrir un tel présent. Elle ne lui serait jamais assez reconnaissante. Vint le nettoyage de son épée, pas qu’elle en avait besoin mais cela faisait partir du rituel, comme pour mieux fusionner avec elle. Sans oublier la vérification du tranchant, bien entendu. Les ordres avaient été donnés, bientôt du sang coulerait…

Lucie se pencha ensuite sur un détail administratif mais ô combien important, même si cela faisait souvent grimacer. Son testament. Dernière vérification, juste au cas où…
Après tout, qui pouvait prédire si elle allait revenir de cet assaut, et surtout dans quel état. Alors à défaut de pouvoir dire au revoir une dernière fois à ces filles, elle leur devait au moins ça… un avenir un peu moins sombre. Lorsque ses pupilles se posèrent sur le prénom de son neveu, ses sourcils se froncèrent. Quelques jours plus tôt, il était ici même à Chinon. Cela avait bien étonné la Brune et se demandait toujours pourquoi un Berrichon s’était donné la peine de venir en Touraine, compte-tenu du conflit. Détail qui la taraudait tellement, que sans vraiment sans rendre compte, elle prit plume et parchemin…


Citation:
Cher Neveu,

Malgré les temps troubles et nos camps opposés, je me permets de prendre la plume afin de m’enquérir de tes nouvelles. Après tout, quel genre de tante serais-je dans le cas contraire ? Les liens du sang ont toujours été importants dans la famille.

Lors de notre rencontre à Chinon, tu es resté évasif, mais que faisais-tu en Touraine ?


Mpfff, bonjour la subtilité !Ni une, ni deux la feuille fut froissée et mise dans la poche des braies. Après tout, elle aurait plusieurs lieues pour penser à la meilleure formulation, bien que son truc à elle était les lignes droites, plutôt que les ronds de jambe. De toute façon, pour l’heure il était temps de rejoindre les rangs afin d’honorer son serment…

[Combat du 21 septembre… ou une bataille dans la bataille ]

Lance menée par une cadette. Armée mené par un Blondinet. Non pas que cela soit gênant, juste que souvent, les chefs de lance ou d’armées sont souvent les premiers à s’en prendre plein la poire. Lèvre inférieure mordue pour se remettre les idées en place. Même avec ses Sœurs d’armes, avec ses connaissances, il fallait laisser certains principes, certains sentiments, de côté. Ils sont avant tout des guerriers, qu’importe l’âge, les affinités, ils sont là pour défendre le Royaume de France, pour faire ce pour quoi ils se sont engagés.

Saumur…
Les choses sérieuses allaient commencer. Très vite, les premiers coups d'épée atteignant leur cible ou percutant un obstacle se firent entendre. Dans quelques heures, Ponantais et Royalistes compteraient ses pertes, les larmes couleraient, l’amertume en gagneraient certains. Et c’était donc là qu’un drôle de tour allait se jouer pour Lucie, dès la première offensive des Ordres Royaux de Chevalerie.

Et c’était donc ici que son regard d’ébène allait se planter par le plus grand des hasards dans ses yeux gris. Hasard, destinée… pouvait-elle vraiment employer ces mots ? Pas vraiment puisqu’il avait décidé de rejoindre l’Anjou et de s’engager dans l’armée, tout en sachant qu’elle était juste en face. Oui, il était tout à fait conscient qu’il y avait une forte probabilité pour qu’ils tombent en face en face sur le champ de bataille… alors quoi ? Que cherchait-il ? Que tentait-il de lui faire comprendre ?

Le sang de la Blanche s’était glacé, le geste du membre portant la lame tranchante figée dans les airs un instant avant de revenir le long du corps. A croire que durant un instant, le Chevalier avait oublié le maitre mot d’une guerre.
Tuer ou se faire tuer…

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Guillaume_de_jeneffe
[Bataille du 28 septembre]

Car, tout le monde vous le dira, la guerre, c'est comme la joute, sauf que c'est pire. On vire la pointe émoussée et on la remplace par une lame effilée. On garde l'épée et la miséricorde à portée de main. Et on prend plus d'élan, bien plus d'élan. En somme, il ne faut guère avoir beaucoup plus que la capacité intellectuelle d'une moule crevée pour réussir à suivre, dans une bataille, en 1459. Tout ça pour finir le poitrail en mode oeufs brouillés... Et dire qu'il y en a pour être nostalgique de cette époque...

Quant à nous, nous en sommes toujous à nos deux jouteurs. Qui, après avoir rajouté leur contribution au gigantesque tapis de mikado que commence à devenir le champ de bataille, se font désormais face, la lame à la main. Et le chevalier de relancer sa cavale vers son adversaire du jour. Les coups pleuvent, de taille et d'estoc. Ils cherchent la faiblesse, ils sondent les défauts du métal, ils s'échinent à fatiguer... l'Angevine. Car Guillaume le sait, il a reconnu le blason du fief de
feu Liquidsnake, ancien frère d'armes. Et la barbute ne laisse guère de doutes quant au sexe de son opposant. Soit. Il ne navre guère les femmes, d'habitude. Sauf lorsque celles-ci sont animées d'attentions peu aristotéliciennes... moui disons plutôt hostiles vu que dans certains cas, l'absence de moralité aristotéliciennes était plus qu'appréciable... à son égard.

C'est le chef qui est le plus souvent visé, pour désorienter plus que pour tuer. Du plat de l'épée. Avec un peu de réussite, elle lâcherait son épée, et il pourrait la faire prisonnière. Il n'aurait pas à aller jusque là où il ne reculait jamais face à un brigand, un routier ou un tire-laine. C'était une noble, une duchesse à ce qui lui semblait. Et dans ce cas, un certain nombre de règles s'imposaient. En premier lieu desquelles la courtoisie et le respect de l'adversaire. Mais, hélas pour elle, l'Angevine ne semblait pas encline à perdre ses esprits...

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Joffrey
[Nuit du 27 au 28 septembre]

Lorsqu'on se croit en lice plutôt que dans une plaine de combat, il ne peut arriver que ce qu'il arriva.

La lance à la pointe effilée transperça l'écu. Sous le choc , la duduche vacilla mais ne tomba point.
Par contre , l'écu vola dans les airs et d'une entaille à l'avant bras perla un peu de sang.

Une prière au Très-haut fut murmurée et l'épée gicla. De parade en battement , elle put quelques fois attaquer .

Elle espérait pouvoir prendre le dessus mais la technique de son adversaire était malheureusement supérieure à la sienne.

Dans ses yeux , on pouvait voir que jamais , Jo ne se laisserait prendre vivante. Il s'agissait bel et bien d'un duel avec un seul gagnant.

Les lames s'entrechoquaient , se croisaient , s’emmêlaient, mais aucun de ses coups ne portaient.

La fatigue se faisit sentir et la vigilance s’amoindrissait. Jo chercha désespérément son deuxième souffle , celui qui lui rendrait vigueur et lui permettrait peut être de porter un coup fatal.
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Bess.scte.merveille
Quelques jours plus tôt, retour en arrière.
Et pendant ce temps ? le calme plat


Enfin si l'on peut dire ça bien évidemment. Je doute que les marie et julien pensent pareil. Pour Bess, à l'instar de son ex GM et actuel GEF, elle avait eut beau crier à tout va, charger (à tout va aussi) les jours passaient et se ressemblaient.

Avec toute la mauvaise foi qui la caractérise (lui dite pas elle dira que c'est pas vrai) elle avait bien entendu accusé le grand frère devant elle, et le mari derrière elle d'avoir voulu la protéger. Ce qui n'est peut être pas faux me direz-vous. Enfin bref tout ça pour dire qu'à courir le jour aprés les rapports, et courir la nuit pour les attaques, elle était certes fatiguée, mais en attendant elle n'avait pas tapé.

Cette nuit là en particulier

Ben ça n'avait pas changé des autres, réunions pour peaufiner l'angle d'attaque avec les chefs d'armée, réunion avec l'état major, vérifier que la nourriture prévue a bien été reçue. Ensuite elle s'était préparée comme les autres fois, aidée d'un loup qui ne voulait pas démordre que lui il était le mieux placé pour l'aider à mettre son armure plutôt que le je cite : gringalet qu'elle s'était trouvé comme escuyer. Elle s'était donc résignée à demander à celui-ci (le gringalet) de préparer Cardinal, ce qui n'était déjà pas une mince affaire.

Enfin voilà donc une nouvelle fois la Bess juchée sur son Cardinal, qui gueule à tout va (aprés qui on sait pas) s'acharnant à tenter de toucher quelque chose enfin surtout quelqu'un, qui parlerait breton ça serait encore mieux pour elle. Mais bon voilà y a des jours ça veut pas, y a des guerres ça veut pas, et là visiblement ça voulait toujours pas. Ca lui rappelait étrangement la dernière ou elle avait menée son armée du début à la fin du conflit sans même une égratignure.

Elle n'avait vu que les siens frapper, les siens tomber, jusqu'à ce que ce soit Ethan qui s'effondre quasi devant elle. Son "grand frère", qu'elle côtoyait depuis la dernière guerre d'ailleurs, elle vit également Thea, tomber un peu plus loin, et pendant ce temps elle n'était pas foutu de pourfendre ne serait-ce qu'un péquenot de breton de mes deux.

La nuit allait être longue ... vraiment trés longue.

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Saltarius
[ nuit du 27 au 28 septembre, devant Saumur, côté angevin ]

-Foutrebleu d'orgies de Saint Balèze et d'enracinés de Sa Face de Ratier, que foutait-il dans cette galère le Saint Plet ?

Pas même un mandat de sa sainte, Bécassine était aux abonnés absents depuis des lunes.

Saltarius, dit sieur de Saint Bitu, avait tout simplement réagi comme un stupide Simplet de Mec attaqué dans son orgueil.

- Alors le Saint ? T'as pas peur que les flacons s'attaquent à ta bedaine ?

Montait la garde consciencieusement devant la cantine, pourtant... Et, c'est comme ça...supportait pas les ordres des militaires. l'avait bien entendu :
- Branle bas de combat, Y zarrivent !!!

l'avait pas bougé le vieux grigou.
Yavaient 'core des jeunots en train de pinter et voulait pas qu'ils vident les réserves d'Anjou qu'on lui avait demandé de garder.

L'avait juste fichu les gamins à la porte avec de grands coups de pieds dans l'cul

- Dehors, allez défendre vos mères et vos soeurs....Moi, j'en ai pas !

Non mais..

du temps de ses 'folles avoines" comme dit l'poète, pitêtre bien qu'il aurait grimpé l'échelle... Mais là, pas question !!!
Devait finir son recueil d'invocations aux saints... Autrement plus utile par les temps qui courent.
Il les essayait sur chaque cadavre qui passait à sa portée. L'était sûr que ça marchait et permettait à ceux qui voulaient de rester chez Aristote à taper la carte avec Sainte Bécassine ou bien cela les faisait revenir beaucoup plus tôt s'ils avaient envie de s'battre.

-


Saint Pack Soldat
augmente en lui la force
fais lui bomber le torse
et tôt rev'nir au combat


Celle-là, c'était apparemment la plus efficace.
Faut dire que l'autre :



0 Bécassine,
toi la plus coquine
des saintes du Paradis
réveille vite mon vit


il se la réservait, on ne sait jamais, il y avait beaucoup de jeunes éplorées à consoler pour le moment.

Et justement, une jolie blonde, passant par là, le regarda avec colère, pendant qu'il marmonait son oraison personnelle.

- Dis donc, le costaud... qu'est-ce t'attends ? Les angevins, les angevines meurent, ya des trous à boucher
- M'en fous, chuis boucher, mais chuis trop vieux
- Que nenni, aurais-tu peur ?
- Moi... tu ne sais pas d'quoi tu parles, gamine
- Moi j'vois un pilier de taverne qui s'débine et qu'a point de sève dans les bourses


Et là, allez savoir pourquoi, l'oraison fit son effet.
Le Saint ne supporta plus son attentisme.
Ses reins s'endurcirent ...Le reste aussi !
Ota l'eau fraîche qu'il avait mise dans son casque pour garder son rosé frais, vida le flacon tant qu'à faire, ne savait pas le vieux guerrier s'il verrait le jour. Il vola l'épée d'un mort qu'on faisait entrer dans la cantine, ajusta son casque et son pourpoint de buffle...Pas l'temps de repasser chez lui, la donzelle aurait cru qu'il fuyait.

- T'inquiète la belle, Saltarius de Saint Bitu monte en ligne.

Il rejoignit un groupe de soldats à pieds qui sortait par la porte est.
Pas dans le rang, faut pas exagérer.
Mais bomba le torse et marmonant pour lui même l'oraison du soldat.

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Coldtracker
Alors il prit son poste sur les murs encourageant ses hommes, leur donnant des ordres....

Et il renarda au delà des murs...Il étaient bien plus nombreux et ce n'était rien de le dire à croire que le fantôme de lévan voulait se venger de plusieurs années de domination Bretonne...

Des vagues d'hommes montaient à l'assaut des murs....

Cela ferraillait sec, toutes les spécialités étaient engagés de l'hastier à l'arstilleur...Et le colosse avait déjà compris que cette fois-ci cela n'allait pas bien se passer du tout....
Il ne restait qu'eux et malgré le niveau de ses troupes, contre un ennemi bien supérieur en nombre, on ne pouvait rien.....

Un homme passa le rempart et sur git devant lui...
Le colosse l'éspée bâstarde en main lui donna un coup de talon à la rotule droite qui était découverte, certainement pour monter à l'échelle...
c'était une erreur...

Le coup fit hurler l'adversaire armé qui s’écroula...
Maël passa alors en technique de demi-éspée et l’estoqua avec violence dans la visière du casque...
Retirant son espée baignée de sang, il envoya un formidable direct du gauche gantelé à la tête d'un soldat ennemi qui apparaissait en haut d'une échelle....

Celui-ci s'écrasa quelques dix mètre plus bas...

Il se battait encore et toujours, les trente tenaient....

Au milieu des combats, il avisa l'un des chevaliers et lui dit:
-"C'est foutu...Ordre de tenir au maximum et repli ensuite...Si je tombe à toi le commandement"

Il venait de parler à Chika, l'une de ses officiers d'état-major...

Il la laissa retourner au combat et continua le sien sur la courtine désormais transformée en lac de sang....

L'ennemi était en train de réussir son assaut...

Les trente ne n'étaient plus assez nombreux....

Il eut une pensée pour Linon, sa fille Anne

Et il se jeta dans la foule ennemie...

Choc contre l'adversaire, harnois contre harnois lame contre lame...
Le colosse tira son épingle du jeu...

Un temps seulement...
Alors qu'il achevait un adversaire, il ressentit un coup sourd à l’épaule droite....

Choc assommant de la douleur, bruit dans les oreilles, cela tournait, ne pas céder au vertige, ne pas être hors de combat....
Il luttait mais il lâcha son éspée et son élan le porta au corps à corps sur un autre ennemi...
Ils chutèrent ensemble....

Réflexes purs, réflexes issus d'une vie de combat...Des couleurs passèrent devant ses yeux...Sa main gauche chercha sa dague Panzerstecher qu'il dégaina et l’enfonça au maximum sous l'aisselle de son ennemi seulement protégée d'un gousset de maille...

Il crut apercevoir la lueur de surprise dans les yeux de son adversaire avant que la vie ne le quitte mais il ne s'y attarda pas...

A même le sol , il souleva sa visière et hurla:
-"Retraite!"

Il se releva alors lentement rabaissant sa visière, d'abord un genou puis....

Rien...

Il venait de recevoir un coup sur le crâne....

Les soldats bretons présents hurlèrent de rage et un bref moment repoussèrent l'ennemi pour emporter le corps du colosse...

Et peu à peu les Bretons firent retraite avec professionnalisme....
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Une guerre à mener?De Morrigan-Montfort à vostre service...
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