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[RP]Fracas des armes à saumur...

Precio
Elle est douée pour passer au travers et dans l'immédiat, elle ne combat pas. Non elle, c'est dans la dentelle qu'elle fait. Certes elle est ancienne lieutenant de l'Ost de Retz mais c'est dans le médical qu'elle s'y entend le plus et bien évidemment la diplomatie. Les combats elle a toujours laissé ça à son époux, c'est lui le mestre en la matière. Complémentarité de deux âmes qui même éloignées l'une de l'autre n'ont de cesse d'être ensemble.
Les champs de bataille quand l'aube pointe, elle connait la brune bretonne. Habituée à les fouiller, à la recherche d'une quelconque âme vivante, qu'elle soit amie ou ennemie elle n'y prête guère attention sa vocation est de soigner les plaies pas de juger ou décider de la vie de l'un ou de l'autre. Son destrier à l'habitude, il avance lentement au milieu des corps éparpillés sur le sol. L'oeil avisé de la maitre-herboriste a tôt fait de s'arrêter sur une silhouette féminine au sol. Elle ne lui est pas inconnue, elle jurerait l'avoir déjà vu au sein de la tente de soins du campement. Mettant pied à terre, Precio se penche au dessus du corps inerte mais encore en vie et c'est avec précaution qu'elle ôte le harnois de la femme inconsciente qui respire difficilement mais qui respire encore. La vicomtesse est plutot du genre menue mais elle n'hésite pas à réunir ses forces et déposer la femme blessée en travers de la selle de son destrier et d'un geste souple et ample la rejoint avant de quitter les lieux. Il est encore très tôt et à cette heure ci, sous la brume de l'aube qui pointe, c'est en toute discrétion qu'elle rejoint les souterrains de la ville afin de mettre la blessée à l'abri et lui apporter les soins nécessaires. Il sera toujours temps plus tard de mettre un nom sur cette silhouette qui ne lui est pas inconnue. Si elle l'a vu au campement, certainement qu'elle est connue au sein des Trente. Et un moment plus tard, c'est avec maintes précaution que la blessée est déposée sur une couche et que Precio peut commencer à évaluer l'ampleur des dégats de ses blessures.

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Clotaire.
[Mais où suis jeeee]

Une paupière. Puis l'autre. Les deux en même temps. Tiens, si nous enlevions nos menottes qui nos gachent la vue ? On reprend, mais sans les mains. Une paupière, puis l'autre. Les deux.

AAAAAAAAAAAAAaaaaaaaaaaaaAAAAAAAAAAAAAAH !

Mais ! maiiiis ?! C'est quoi ce truc ? C'est quoi ? 6-PO ? R2D2 ? Le robot du magicien d'Oz ? Nono ? Bender ?! Impossible, z'existent pas encooooore.... alors qu'est-ce que c'est ce truc tout brillant, qui fait un bruit d'enfer, qui ressemble à rien à part un truc ultra terrifiant ? C'est tout en fer.

Et ça parle.

Putain, y'a vraiment rien de plus angoissant au monde que ce qui s'adresse à lui à ce moment précis. Rien. Imaginez. Vous faites genre... allez à 4 ans... un genou, voire une cuisse. Et en face de vous, y'a un frison, qui doit bien toiser mini le mètre 75 au garot, surmonté d'un énorme truc en fer. Qui vous regarde, un peu comme le Géant Vert mais en plus impressionnant et en moins vert.


Je veux pas mourir moi ! je suis trop petit !

Si c'est pas un peu la meilleure excuse du monde ! de l'univers, que dis-je !

D'autant que le gamin ne sait absolument pas ce que peut signifier mourir. A quatre ans, la mort, c'est méga abstrait comme concept.

N'empêche, Clo n'a que quelques années et quelle que soit la peur qu'il ressent face à ce monstre de fer parlant, à ce cheval à la crinière foisonnante... Il sent poindre, au milieu du fracas des armes dont il ne mesure pas la portée... quelque chose comme de la curiosité.


Pourquoi je t'entends à peine quand tu parles ? et pourquoi t'as un casque comme ça ? et pourquoi tu cries ? et pourquoi je t'entends pas ? et dis tu connais ma maman ? tu me ramènes ?

Pas de s'il te plait, d'habitude Camille obéit au doigt et à l'oeil aux desideratas des enfants Mauléon-Penthièvre-Chandos et autres. Clo a mine de rien mine de crayon l'habitude de se faire plus ou moins obéir. Pas consciemment, bien sur. Et la plupart du temps, ça n'a même rien à voir avec sa parenté, mais plutot à sa bouille d'ange surmontée d'un charisme de ouf malade. Oui, bon, ok, parce que c'est un enfant. Personne ne refuse rien à un enfant dans ce royaume.

D'une voix complètement tremblotante qui contredit tout ce qui précède :


Je veux Maman...
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Fils de la Duchesse angevine préférée des Français et du Comte poitevin préféré des Angevins.
Demi (de bière) de Phelippe.
Quatre ans et pas toutes ses dents.
Guillaume_de_jeneffe
Et ne voila-t-il pas qu'en plus, le mioche se piquait de rhétorique. Enfantine, certes, mais tout de même. Assénant au Flamand une lance de questions que ce dernier esquiva de la plus naturelle des manières : en faisant celui qui n'avait rien entendu. D'autant que, on le reconnaîtra sans peine, les champs de Saumur n'étaient pas l'endroit idoine pour jouer au fameux passe-temps du « Et pourquoi? ». D'autant que si Guillaume chérissait l'action reproductrice et y déployait, selon ce qu'on lui affirmait – mais étaient-ce là sources fiables ? –, un talent certain, il maniait avec une dextérité bien moindre la compétence « Les gosses ». Seule exception, mais de taille, sa propre fille, du moins lors des quelques mois passés en sa compagnie avant sa... disparition. Car depuis son retour, tous deux partageaient une valse-hésitation à base de « je t'aime moi non plus » particulièrement pénible pour leurs nerfs.

Tout cela pour dire que, n'eut été la situation, le chevalier se serait bien rapidement défaussé de toute responsabilité. On claque de la langue, et hop, parti le Frison. Mais cette fois, c'était hors de question. Le Mauléon-Penthièvre – et s'il avait su cette identité, le Royaliste aurait-il eu le même comportement ? Qui le peut dire ? – était en danger au milieu d'un affrontement parmi les plus violents de cette guerre et de son côté le Jeneffe était conscient que l'avantage se faisait de plus en plus clairement français. Autant de bonnes raisons pour agir, finalement.

Ni une, ni deux, il se penche de sa selle, agrippe de son gantelet de fer le revers de la chainse de l'enfant et hisse ce dernier sur l'encolure du destrier. And now, Ladies and Gentlemen, it's time to talk*, comme diraient les Godons.


« Et c'est qui ta maman ? Et elle est où ta maman ? Et t'es sûr que t'as eu raison d'venir ici ? »

Les phrases avaient été éructées plus qu'articulées. Mais plus encore pour couvrir le fracas de la bataille, c'était parce qu'au même moment une épée venait de s'abattre droit sur son épaule et de le fortement secouer. « Tuedieu, et pourquoi pas attaquer un dimanche ? ». Sa riposte ne se fit pas attendre. Il lâche son chargement du jour, en équilibre instable sur le frison, fait sauter l'épée hors de son fourreau et l'envoie de pointe vers le heaume adverse pendant que du plat de la senestre il vient plaquer le garnement sur sa monture. Je l'avais dit qu'il n'était pas un modèle de nounou.

* "Et maintenant, mesdames et messieurs, vient l'heure de parler".

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Calixte
[Plusieurs jours avant l'anjou]


Calixte après s'être remis de ses blessures sur Saint-Aignan, se proposa afin de cheminer en Touraine et rendre compte des forces en présence. Il traversa donc les chemins tourangeaux en prenant bien soin de ne pas se faire prendre. Chaque jours passant, il faisait ses rapports depuis les auberges dans lesquels il restait.
Jusqu'au jour ou, cette rencontre, troublante, agréable laissant un gout amer dans son implication. Il avait rencontré sa tante, ennemi d'une guerre qui divisait la France. Il aimait sa présence, elle l'une des seules femmes qui comptait vraiment dans sa vie depuis plus longtemps qu'aucune autre.
Cette rencontre l'avait troublé, mais il avait du se montrer évasif quant à sa présence sur le sol ennemi. Dieu avait souvent cette fâcheuse tendance à s'amuser des situations lui sembla t'il. Il avait ce pendant dit qu'il acquitterai de son engagement durant cette guerre avant de quitter l'Ost Berrichon et une parole donnée se devait d'être tenue. Il prit donc la route vers l'Anjou discrètement dans la nuit.



[Combat du 21 septembre… ou une bataille dans la bataille ]


Calixte était pensif d'avoir croisé sa tante dans les armées présentes sur Loches. Il se demanda un instant s'il allait pouvoir et surtout comment ferait il, s'il se retrouvait devant elle? Cette question il devait l'effacer rapidement de sa tête et après avoir fait les démarches nécessaire intégra une armée dans la matinée.
Lorsque les combat commencèrent, le jeune homme s'élança en direction de l'ennemi, criant pour se donner du courage. Cette course fut stoppée lorsque son regard croisa celui de la brune. Le temps resta un instant en suspens. Calixte avait son arme levée mais, il ne l’abattrai surement pas sur sa tante, elle qui était tout à ses yeux, comment aurait il pu sentir sa lame lui traverser le corps?
Cette pensé lui traversa l'esprit rapidement, avec un frisson d’angoisse qui se transforma bien vite en douleur.
Il avait eu brusquement la sensation que son bras explosait sous le choc, l'épée tomba au sol tout comme son propriétaire. Alors qu'un douleur vive lui traversa la cuisse à présent, une lame venait de lui traverser la cuisse. Le jeune homme cria de douleur. Le tête lui tournait et il perdit conscience.
--Gueulemer
Gueulemer était un hercule déclassé. Il avait six pieds de haut, des pectoraux de marbre, des biceps d'airain, une respiration de caverne, le torse d'un colosse, un crane d'oiseau. On croyait voir l'Hercule Farnèse vêtu d'une tunique et d'un sarrau, tout deux en lambeaux. Gueulemer, bâti de cette façon sculpturale, aurait pu dompter les monstres; il avait trouvé plus court d'en être un. Front bas, tempes larges, moins de quarante ans et la patte d'oie, le poil rude et court, la joue en brosse, une barbe sanglière; on voit d'ici l'homme. Ses muscles sollicitaient le travail, sa stupidité n'en voulait pas. C’était ne grosse force paresseuse. Il était routier par nonchalance. Il avait probablement un peu touché au travail, ayant été portefaix à Avignon en 1440. Après ce stage, il était passé bandit, ou mercenaire, cela dépendait du moment. [*]

Une telle masse n'avait qu'une nécessité, ou plutôt deux qui n'en formaient qu'une: le boire, et le manger. Son pain, son vin, voilà les seules pensées qui parvenaient à traverser le crane épais de ce colosse de Rhodes. Mais, bien que ces deux nécessités eussent été peu nombreuses, elles étaient rendues, de par la taille du nécessiteux, toujours pressantes. Là ou un ouvrier dépensait trois écus de pain, Gueulemer en dépensait le double. Encore avait-il faim. Ceci finit par entrer dans sa nature même; il avait faim, c'était comme cela, point besoin d'y penser. Le crime même ne suffisait pas à nourrir ce colosse; fatalement, il était tombé du crime individuel au crime de masse, du crime proscrit par la société à celui qu'elle encourageait. Gueulemer bandit avait faim; Gueulemer soldat était rassasié.

Cet énorme estomac avait eu le bonheur d’être fait en proportion de son propriétaire; aussi, ouvrier médiocre par paresse, assassin passable par surcharge du métier, Gueulemer faisait un excellent soldat. Une telle carrure excellait au maniement de l'estoc; il portait le pavois comme d'autre la targe, l'habit de fer comme d'autres le sarrau de toile. Cette brute, auparavant rejetée par la société, avait été adopté par elle, et exécutait ses basses oeuvre. Il exécutait toujours la même tache; le tas de corps dans son ombre obscure ne cessait de croître; simplement, la société l'avait adopté dans cette formidable machine que l'armée, digne d'admiration; légaliser le viol, encourager le pyromane, exalter la torture, changer le meurtre individuel en meurtre de masse, par souci de rendement; en somme, autoriser, inciter, ordonner les pires crimes, les pires sévices. Voilà ce qu'est l'armée.Ce qu'il faisait auparavant au nom de l'or, il l'exécutait désormais au nom d'un quelconque duc, ou Reyne. Gueulemer, d'ailleurs, se moquait bien si la main qui le nourrissait fût revêtue des lys d'or ou bien d'hermine. En somme, cette brute avait remis entre les mains de son employeur son intelligence; la société n'a que faire de tueurs intelligents; qu'ils tuent toujours, elle se chargera de trouver de nobles causes pour justifier les pires crimes!

Cette brute avait eu ouïe dire que la Reyne et le Ponant payaient bon prix tout homme enclin à porter la mort et la dévastation sur les terres d'en face. Attiré par le sang comme ces papillons de nuit par la lanterne à laquelle ils finissent fatalement par se brûler les ailes, il avait longuement arpenté les chemins du Royaume jusqu'à la ville de Saumur, cuirasse de fer, estoc d'acier et bouclier d'airain sur le dos. Un tel exploit donne la mesure de la puissance de ce titan, jeté hors de l'Olympe par on ne sait quel Dieu courroucé. Arrivé là un sergent recruteur, de Dieu sait quel camp, vint l'entretenir et, contre une bourse bien emplie et la promesse d'un solide repas quotidien, s'assura les services de ce colosse déchu. Celui-ci ne tarda point; s'arnachant de pieds en cape, placé dans un bataillon de routiers, il chargea comme les autres et fit grande moisson de tète; ce titan usait d'armes à sa mesure; peu coutumier de la science complexe de l'épée, il usait d'une lourde masse d'arme qu'il saisissait à deux mains, en assénant de redoutables coups de derrière l'immense pavois. La miséricorde, arme du faible et du lâche, car arme destinée à achever l'homme à terre, avait bien entendu trouvée sa place à la ceinture de ce Gueulemer. Ainsi était cet homme; ainsi étaient ses armes. Nous verrons quel bon usage il en fit dans la bataille.




[*]Passage remanié des Misérables, tome deux, troisième chapitre du septième livre. Encore merci Mr Hugo, et désolé pour le plagiat!

Ce personnage est de pur RP, donc toutes les interactions avec lui sont possibles, excepté la mort. Capturable, blessable, torturable à volonté. M'en parler tout de même avant par MP

JD Gueulemer
--Vieilleducoin
la petite vieille arriva trés tôt ce matin sur les quais du port de Saumur

la rumeur avait enflée toute la soirée de la veille , et s'était propagé comme une trainée de poudre dans tout l'Anjou

des navires de guerre et de transport avait été aperçu sur la Loire , arborant les couleurs Irlandaise , traversant il y a peu la capitale Angevine et il se dirigeait vers le port de Saumur ou voir même plus loin

la petite vieille , elle avait jamais vu de navire de guerre et encore moins des beaux irlandais

cela lui rappellerais sa douce jeunesse et il fallait pas qu'elle rate leurs arrivées si ils venaient bien les voir à Saumur

prête à tout elle se posa sur une bite d'amarrage et attendit leurs arrivées .............
Krystel_martin
[Le 23 septembre... C'est juste une petite coupure, hein ?]

Elle avait fini par l'avoir, son baptême du feu. Face à elle, une Artésienne, vu l'accent et le langage fougueux. Mais si la langue était rude, les coups portés l'étaient tout autant. Et Krystel avait beau être rapide à esquiver et à frapper dans le vide, elle commençait à s'épuiser. Peut-être même était-ce ses innombrables bonds de tous les côtés qui l'épuisaient.

Puis, le coup de taille de l'adversaire surgit comme un éclair, visant la main qui tenait Totoche, la dague fétiche de la Blanche. La jeune fille n'eut le temps que de faire un bon en arrière, trébucher sur un caillou et chuter lourdement au sol. Délaissant sa proie, l'Artésienne s'éloigna, laissant la Flamande au milieu d'un champ de bataille. Krystel tenta de se relever, mais fut prise d'étourdissement. Alors qu'elle faisait une troisième tentative pour se relever, quatre mains l'attrapèrent, la soulevèrent et la posèrent de force sur une planche de bois. Des infirmiers l'embarquaient pour la soigner.


Mais... Ben quoi ? Qu'est-ce que... mais que faites-vous ? Mais vous allez me lâcher, par Aristote !

Elle leva le poing gauche menaçant, et vit le sang qui goutait. Elle avait réussi à sauver sa main, mais n'avait pu empêcher la lame de son adversaire de bosseler le fer du gantelet, qui avait entaillé le plat de la main.

Bof, une égratignure ! Allez hop ! j'y retourne !

Elle se redressa sur la planche, puis s'écroula.

Deux minutes... Gnnn... Non mais lâchez-moi, hein !

Les infirmiers l'avaient maintenant posé dans la tente médicale et l'attachaient solidement pour l'empêcher de se lever. Moins gravement blessée que d'autres, elle vit le balai des chirurgiens autour des mourants, entendit des hurlements, des supplications et aussi, des râles. Elle en avait la nausée. Allait-on, oui ou non, la détacher pour aller venger ses compagnons ?!

Enfin, on s'occupa d'elle. Trois pansements ratés plus tard, elle ressortit de là, libre comme l'air et l'ordre de rester au campement le lendemain. Elle avait eu de la chance. Elle se promit néanmoins de se venger, et de venger tous ses petits camarades dès qu'elle le pourrait. Elle ignorait qu'elle n'aurait pas à attendre longtemps avant de tenir sa promesse.




Sur le rapport de combat, on a écrit:
23-09-2011 04:04 : Jaidelachance vous a porté un coup d'épée. Vous avez été légèrement blessé.

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Clotaire.
[Aaaaaaaaaaaaaaaaaah]

Aaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaaah

Le reste du cri meurt dans la gorge serrée du garçonnet qui pour la première fois de sa jeune vie panique réellement. Mais là, faut dire qu'il a des raisons de le faire.

Emporté dans les airs tel un vulgaire sac de linge sale, alors que c'est même pas la lingère qu'il a en face, il se retrouve dans une position dite "du sac de patates" sur un cheval qui fait la taille d'une montagne et demie, à vue de nez.
Certes, il y a eu de la promotion dans le choix du sac, mais ça n'en devient pas plus confortable, et surtout moins terrifiant.

D'autant que l'homme au casque de fer, appelons-le Bender, se mettait à faire des bruits bizarres, sans même parler de la charge de fer qui s'abat sur eux. Le bambin ne sait même pas ce qu'il se passe, mais ça bouge, ça fait encore du bruit, toujours du bruit, on dirait le bruit des hommes d'armes quand ils s’entraînent dans la cour et que Maman elle dit qu'il faut s'éloigner parce qu'on risque d'attraper la mort à courir dans les pattes des gens qui font du bruit d'épée. Voilà, c'est du bruit d'épée.

Mais pourquoi ? On est pas chez Maman. On est pas dans la cour. Alors que vient foutre ce bruit dans ses oreilles affolées ?

Le pauvre gamin va finir par s'évanouir. Il n'a de plus rien compris à la question de Bender, qui manifestement ne sait pas s'adresser à des enfants. En effet, vers quatre ans, faut leur parler en articulant, et surement pas avec du fer plein la trogne et une épée qui s'abat, dans un hissage forcé et alors que la guerre fait rage. Sinon on les perd, normal.

Clo n'a donc rien calé, mais alors rien du tout à ce qu'a gueulé le Grand Ecuyer (qui de près n'est pas siiii grand comparé à son cheval, à son épée, et à la frousse du mini Mauléon-Penthièvre) mais parce qu'il est bien élevé (c'est ljd Kilia qui insiste pour qu'on le précise de façon régulière si ce n'est récurrente) (je dis ça pour qu'on voie que je suis un joueur obéissant) il entreprend quand même de répondre.


Je t'ent....

C'est que ça a de la poigne un Grand Ecuyer quand ça plaque un môme d'une main sur le dos. Le souffle s'en trouve coupé, irrémédiablement, et impossible de finir une phrase, aussi poli soit-on. A peine si on arrive à renifler pour masquer les larmes et la goutte qui monte au nez parce qu'on a quatre ans et qu'on est mort de peur.

Et une fois la trachée libérée, les petits poumons regonflés, on crie tout ce qu'on peut.


Mamaaaaaaaaaaaaaaaaan ! Je veux retrouver Mamaaaaaaaan ! Et Papaaaaaaaaaaaaaaa !

Pour sur, ça va l'aider, Bender, à identifier les heureux géniteurs de cette petite masse gigoteuse et hurlante qui ne voit plus rien, et qui en plus, se paie le luxe d'éternuer, rapport aux poils du frison qui lui chatouillent la narine depuis quelques trente secondes, au moins.

On dit que l'éternuement est une sorte d'orgasme, pour Clotaire, ce fut comme un éclair de génie. Peut-être parce qu'il est trop jeune pour différencier les deux, allez savoir.


Ma maman, c'est Calva ! euh Kilia ! C'est elle ma maman ! je veux ma maman !

Pour sur, ça va aider Bender. Mais le bambin ? c'est pas gagné.
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Fils de la Duchesse angevine préférée des Français et du Comte poitevin préféré des Angevins.
Demi (de bière) de Phelippe.
Quatre ans et pas toutes ses dents.
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