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Nikkita VS Boubonnais Auvergne [Lylla/Terwagne]

Pascale.
C est son tour.
La jeune femme s avance à la barre des témoins, prête à répondre au questionnement de chacun.
Alberic
Chère procureur, vous avez la parole.
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Lylla
Léger sourire envers le Juge, avant de devoir détourner son regard vers le témoin.

Le bonjour Dame Pascale, je ne vous demanderai pour l'instant que de nous faire part de votre avis sur cette affaire tout en étant le plus claire possible sur la chronologie des événements, vu le nombre de dates citées.

La voix du procureur était calme et posée, incitant le témoin à prendre son temps afin de répondre précisément et en toute confiance.
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Pascale.
Les dates...Cela semble pourtant assez simple..
Petit rassemblement de souvenirs dans son esprit avant de commencer :


Monsieur le Juge, Dame Procureur, bonjour.

Voici comment les faits se sont présentés à moi :
Le 10 Février, une ordonnance décrétant la loi martiale est déclarée par le Duc.
Cette ordonnance est ciblée et s'applique a des personnes bien précises, nommées explicitement.
Dame Nikkita en fait partie.

Cette dame est ,à ce moment là, en cours de procès, dans l'attente d'un verdict,verdict prononçant la relaxe le 12 février.

Dame Nikkita a reçu courrier officiel de la part du prévost, lui signifiant l injonction de quitter le duché en date du 10 février, sous couvert de la loi martiale,lui laissant pour cela 3 jours.

A compter du 13 février, dame Nikkita avait tout loisir de sortir hors de nos frontières.

Hors le 23 février,force est de constater que celle-ci est toujours présente en nos murs.

10 jours..A l'évidence, dame Nikkita n avait aucunement l 'intention de respecter la loi martiale prononcée à son encontre , ni l 'injonction du prévost.

Elle a donc été assignée à résidence, pour un nouveau procès,celui pour lequel nous sommes présents ici.
Lylla
Le témoin énonça avec précision le déroulement des faits sans porter de jugement et cela plut à la blonde qui enchaina.

Merci pour votre clarté Dame. Vous pourrez peut être nous dire avec la même netteté quel texte ou quelle coutume vous à fait tenir ces propos :




Et en quoi cela à influencer votre réquisitoire s'il vous plait.

Les prunelles firent un détour vers le juge, se demandant comment réagirait la cour si elle allait s'assoir... Éternuement du greffier qui ramena la blonde sur terre et qui ramena ses pensées de ses errances au témoignage du témoin, un sourire malicieux se posant un court instant sur ses lèvres.
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Pascale.
Nouvelle question , ou elle répond sans hésitation:

Mon réquisitoire mentionne ce fait pour une seule et unique raison.
Faire savoir au juge que la dame en quittant son lieu de résidence ne pouvait évoquer le fait d'y perdre un investissement quelconque.
Etant installée depuis le 2 février à Polignac,sans avoir à entretenir ni terres cultures, dame Nikkita ne pouvait avoir d'excuses pour prolonger son séjour de 10 jours de plus.

Ce n est pas dû à un texte ou un coutume, mais simplement une question de bon sens.
Lylla
Hochement de tête satisfait du Procureur Je vous remercie Dame Pascale.

Avant de retourner à son bureau, les noisettes reviennent vers le Juge Je n'ai plus de questions Votre Honneur.

Le coin des lèvres se relèvent légèrement lui donnant un air taquin avant que la blonde ne se pose sur son siège.
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Alberic
Merci à vous madame le procureur. Il semblerait que la fin de cette audience approche à grands pas. C'est la raison pour laquelle, nous laissons quelques minutes aux différents intervenants pour s'exprimer une dernière fois. Par la suite, nous écouterons le procureur nous exposer son réquisitoire.
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Dariush
L'avocat écoute les témoins, prend quelques notes. On ne l'invite pas à prendre la parole !! Bien il pourrait la prendre certainement plutard.
Relève la tête en direction du juge puis du procureur sur certains propos tenus.
commence à s'agacer, la loi martiale avait bon dos dans cette affaire. Ouvre son livre sur le droit royal et annote quelques faits à évoqués.
Puis le juge lance un appel à prendre la parole une dernière fois. Dariush se lève....


Permettez moi alors de prendre la parole.

De dit mot quelque minute. Rien. Prend cela pour un signe d'approbation

Beaucoup de choses ici m'interpelle.
La loi martiale a bon dos ici pour justifier une décision, celle d'exclure ma cliente du duché, que la loi n'a pu prouver.
Rendez vous compte, on parle ici que de suspicions et non de faits avérés pour accuser ma cliente.
On l'envoie devant les tribunaux une première fois pour la relaxer ensuite. Pendant qu'elle est au tribunal une loi martiale est imposée aux personnes extérieures au duché et supposée appartenir à une liste de criminel.

Mais dois-je le rappeler à cette cour ? Aucune preuve matérielle n'a été mis en avant pour étayer ses accusations. Nous ne pouvons admettre qu'un paroissien se voit exclu d'un duché sur simple accusation mensongère, calomnieuse. Car sans preuves il ne peut s'agir que de cela.

Suis-je le seul également à me déplacer ? Je ne le pense pas. Une relaxe le 12 et ma cliente doit être sortie du duché le 13 ?!!!! Matériellement impossible. Et je tiens à souligner également que ma cliente en lisant la loi martiale a prit peur. Et bien oui. Non seulement elle ne peut pas matériellement quitter le duché en temps et en heure mais en plus on la menace de mort car il ne s'agit que de ça.


Reprend ses notes et lit



Alors le juge et le procureur s'étonne qu'elle soit toujours au sein du duché !!!! Mais ma cliente a naturellement éviter de prendre les chemins. Elle s'est cachée dans sa maison et y est restée.

Car contrairement à ce que dit Madame le procureur Pascale avoir une maison montre déjà l'appartenance à un duché.




Madame le procureur Pascale pense-t-elle vraiment que perdre sa résidence est anodin et qu'il ne s'agit pas là d'une perte d'un investissement ? !!!!
Permettez moi de ne pas être d'accord.

Alors elle de nouveau accusée et pour quelque chose qu'elle ne pouvait pas respecter non pas de son fait mais du fait du duché. On l'assigne alors dans un second procès. Soit.... Mais je dis acharnement. Acharnement qui se termine par un bannissement associé à une peine de prison. Et bien ils auraient pu tuer directement ma cliente ne trouvez vous pas ?

Acharnement d'autant plus que ma cliente se voit accuser de trouble à l'ordre public sans preuves :




Où sont les preuves qui viennent étayer l'acte d'accusation ? Rien ... Il n'y a rien car ma cliente n'est jamais allé contre cette loi. Ne pas avoir respecté l'injonction de la loi martiale ? Mais je viens de la dire. Pas possible et pas fondée également.

Puis prenant un ton plus grave

Le droit royal ne prévoit-il pas qu'il ne saurait y avoir de désignés coupables a priori.
Ne prévoit-il pas également que chaque sujet du royaume de France a le droit de circuler librement dans les frontières de la province où il réside.

A ce que je sache rien n'a été fait pour empêcher ma cliente de s'installer au sien du duché au tout début.
A ce que je sache aucune preuve n'est venu dans tous les témoignages prouver un seul méfait de la part de ma cliente.

On a accusé ma cliente sur des craintes et non sur des faits.

Le non respect de la loi martiale ? Mais elle ne pouvait pas la respecter car le duché ne l'a pas mis dans les conditions pour pouvoir le faire.

Regarde le juge et le procureur.

Je demande la relaxe tout simplement. Ma cliente oubliera le harcèlement que l'on a fait preuve à son encontre.
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Ysaoth
Il attendit que l'avocat de la requérante ait fini puis il se leva a son tour, puisque c'était à ce moment la que les parties présentent pouvaient s'exprimer une dernière fois.

Manifestement Maistre Dariush n'a absolument pas écouté cette audience ni lu le procès de prime instance.

J'ai personnellement laissé le soin a Dame Nikkita suite a son premier procès qu'il lui soit accordé le temps de quitter sans encombre le territoire, en lui donnant un délais raisonnable, au vu de sa situation géographique par rapport a nos frontière, pour qu'elle rejoigne un duché voisin.

Ensuite, Dame Nikkita n'a manifesté son "appartenance" a notre Duché, uniquement et exclusivement du temps de ces quelques jours... Depuis, je peux vous garantir qu'elle est très étonnamment redevenue la vagabond qu'elle a toujours été, et dont elle s'est venté être depuis des années devant cette cour.

Enfin, dans des cas de danger potentiel ou de présomption d'atteinte a l'intégrité d'un duché, le duc en exercice, et seulement lui, a le droit de prendre des mesure contraignante, mais raisonnable, pour sauvegarder cette intégrité. D'après des sources Royales, Dame Nikkita semblait appartenir a une organisation criminelle, et la loi martiale ne parle que de présomption. De plus, Dame Nikkita a eu un comportement qui n'a absolument pas joué en sa faveur, avec, a peine arrivé sur notre territoire, un acte de brigandage a son actif. Pourquoi a t elle était acquitté? Pour vice de forme, mais la n'est pas le problème, puis ce n'est pas le fond de cette affaire, et que ce vice de forme, j'ai demandé moi même a ce qu'il soit porté en appel pour que la Cour d'appel du Royaume de France puisse rejuger au fond ce procès de prime instance vicié par les erreurs technique d'une seule personne, le procureur en exercice sur le mandat précédant a celui que j'ai effectué avec Dame Pascale.

Dame Nikkita vous fait un foin parce que, sur un laps de temps particulièrement court, qui coïncidait précisément avec cette loi martiale, elle a loué une maison dans le duché du BA... reste, Messire le Juge, qu'il va falloir définir a quel moment une personne peut se revendiquer de l'appartenance a un duché? A Partir du moment ou il y a résidence? Ou passé un certain délais? Dois je vous rappeler qu'une personne n'a pas le droit, sur tout le royaume, de jouir de certains droit civil sur les premières semaines de son implantation sur un territoire? Est ce une coïncidence la aussi? Je ne crois pas. On ne peut évidemment pas appartenir a tel ou tel duché en claquant des doigts, juste quand ça nous arrange pour repartir aussi sec dès que la tempête est passée...c'est trop facile.

Car Maistre Dariush oublie de mentionner que toute cette affaire est fondée sur un faisceau d'indice analysant le comportement de sa cliente qui n'en fait pas une personne honnête ni digne de confiance.

Ajoutez à ça tout ce que j'ai pu dire avant, et vous aurez tout ce qui à motivé ma décision, que je ne regrette pas.

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Nikkita
Bref coup d’œil de la vagabonde en direction de Maître Dariush, hochant imperceptiblement la tête, un léger sourire se dessinant au coin de ses lèvres en écoutant l’intervention du juge de première instance. Tournant légèrement son visage vers Aldyr, son sourire se fit plus franc tandis qu’elle se redressait pour prendre la parole à son tour, dardant dans un premier temps son regard sur Ysaoth.

Manifestement, l’souci dans l’écoute et la lecture serait une maladie contagieuse ?

Nikkita secoua légèrement la tête avant de poursuivre :

Sieur Ysaoth, vous dites que z’avez personnellement veillé à m’laisser l’temps d’quitter l’territoire dans des délais raisonnables, et en garantissant ma sécurité ?

Quel pouvoir surnaturel possédez-vous pour qu’au 12 j’sois encore dans l’attente de vot’verdict, mais qu’au 13 j’doive avoir quitté les lieux, toutes affaires emballées ?
Quel pouvoir royal vous habite, si ‘pensez garantir ma sécurité une fois mon groupe dissolu, face à des armées dont vot’duc proclame en place publique qu’elles s’paieront ma tête, et celles d’ceux qui pourraient m’accompagner ?
Quel mystérieux don d’divination transparaît dans vos propos, quand vous… garantissez… que j’suis redevenue une vagabonde depuis c’bannissement, alors que j’possède une habitation à Montpellier et qu’il m’est même arrivé d’pratiquer la boulange ?
Et, pardonnez-moi si la mémoire m’fait défaut, mais au cours de c’t’audience, z’avez réussi respectivement à affirmer que j’résidais dans une auberge, avant d’déclarer que j’louais une maison. Mais p’t’être bien étais-je dans une grotte ou une tanière, m’souviens pas d’vous y avoir invité à partager une tisane et faire l’tour des lieux.

N’vois rien qui étaie vos affirmations hasardeuses. Vous dites m’protéger dans un premier verdict, mais n’dites pas comment. Vous parlez d’faisceau d’présomptions, mais n’apportez aucune preuve. Vous soutenez que j’suis une résidente non résidente, mais p’t’être résidente après l’deux, ou l’trois, ou p’t’être bien un peu avant ou après, suivant la direction du vent. J’serais presque désolée d’vous dire qu’cela fait beaucoup d’approximations pour un jugement rendu en âme… et conscience.

C’qui importe, c’est qu’au 2 février, l’ensemble d’mes affaires était déposé à Polignac sur l’invitation tout à fait officielle d’sieur Althiof, et qu’j’étais enregistrée au cadastre d’la ville. C'qui importe, c'est que j'y ai travaillé dans les mines quotidiennement, n'ai commis aucun délit, et m'suis pliée à toutes vos demandes. C’qui importe également, c’est qu’j’ai pu voter pour les élections comtales, et m’suis pas privée d’le faire. En l’occurrence, personne n’est venu m’chipoter sur mes droits civils.

Sieur Ysaoth, si les dangers liés aux chemins vous semblent si faciles, j’vous invite très cordialement à une p’tite promenade d’quelques semaines en ma compagnie, avec tous vos biens dans vot’besace. Z’aurez ainsi tout l’temps d’réfléchir sur l’sens d’la perte d’investissement, et la meilleure façon d’claquer les doigts.

Un léger froncement de nez, tandis que son regard se faisait plus malicieux :

Ou bien les dents…

Hochant doucement la tête, la vagabonde se rassit, accrochant du bord des yeux le regard d’Aldyr.

Terwagne_mericourt
Dubitative? Oui...
Perplexe? Aussi...
Excédée? Un peu...
Démotivée? Pas du tout, non!

Voila en peu de questions-réponses de quoi vous faire un semblant d'ébauche de l'état d'esprit de Terwagne quand elle entra dans la salle d'audience, ne comprenant décidément pas pourquoi le jeune Juge avait quitté la pièce en attendant que tous s'expriment une dernière fois si ils le souhaitaient... Avait-il attrapé lui aussi un virus fulgurant? S'était-il rappelé d'un rendez-vous plus urgent que de rendre la justice? Elle n'en avait aucune idée mais ne manquerait pas de lui demander des explications quand il reviendrait.

En attendant, l'urgence était de combler les trous, une fois de plus. Et c'est ce qu'elle fit.


Mesdames, Messires, je ne vais pas vous faire attendre plus longtemps après le réquisitoire du Procureur Adjoint Lylla.

Je découvrirai l'entièreté des minutes de cette audience par la suite, puisque de toute façon chacun avait été entendu et chacun avait ajouté ce qu'il avait a ajouté.

Dame Lylla, nous vous écoutons.

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Ferme les yeux et écoute les bruits de son coeur... Merci pour la lumière, Dame Bettym.
Lylla
Dernier commentaires de part et d'autres, avant que la Présidente en personne ne viennent clore les débats et ne lui donne l'occasion de s'exprimer enfin. Il fallu à la jeune femme faire une rapide synthèse des notes prises tout au long de cette audience avant de se lever et de prendre la parole.

Madame le Juge,
Dames et Messires,

Nous sommes tous réunis ce jour afin d'apporter lumière sur un jugement rendu en prime instance et ce à la demande de l'accusée. Pour cela je vais donc reprendre la base, à savoir l'acte d'accusation, et nous tenterons de savoir si au fil des auditions les motifs de l'appel se sont vérifiés.
Nous rappellerons donc que l'accusée fut mise en accusation pour Trouble à l'ordre public pour non-respect des conditions de la loi martiale décrétée le 10 février 1459.

Venons en maintenant au raison de cet appel. Dame Nikkita estime que les faits suivant étayent sa demande :
Expulsion d’un citoyen présent dans le duché, sous couvert d’une loi martiale promulguée postérieurement à son établissement dans le duché.




Nous sommes bien ici dans le cas d'un trouble à l'ordre public, car la déclaration de l'état de siège stipule bien que la présence de Dame Nikkita, entre autre, sur les terres de la Province constitue une menace pour la sécurité du territoire. Il est bien un comportement malséant que de ne point respecter une injonction ducale du Duché où vous avez délibérément choisi de résider.

Si Dame Nikkita s'insurge que son nom fut jeté en pâture sur la voie publique il était de son ressort de porter plainte pour ce cela. Ceci n'a donc rien à faire ici et ne sera donc pas retenu par nous.

Si Dame Nikkita n'accepte pas que lui fut demander de quitter le logement nouvellement acquis dans les jours qui ont suivi son arrivée en BA et suite à la demande qui lui a été faite de quitter le territoire. Appuyant ses dires, sur le courrier du Prévôt l'assignant à résidence. Nous lui rappellerons simplement le sens de cette assignation : ordonner à une personne de rester sur le lieu où elle se trouve, limitant strictement sa liberté de circulation.

A aucun moment il ne vous a été demandé d'emménager dans cette ville Dame.
Si vous ne vouliez pas que le procureur lance dans des considérations certes désobligeantes je l'avoue, concernant votre niveau de compréhension, il ne fallait point chercher à jouer sur les mots comme vous l'avez fait avec une mauvaise foi évidente. Il ne faut point donner le bâton pour se faire battre Dame !
Ce fait ne sera donc pas retenu.

Je me permettrais une parenthèse concernant les allégations de Dame Nikkita en comparant son affaire à l'affaire instruite contre le Sieur Aldyr. Et je me permet de vous rappeler Dame que nous ne somme ici que pour établir si VOTRE procès concernant un AUTRE chef d'inculpation reste conforme aux normes de la justice. Le reste est un autre débat bien différent.

Venons en maintenant au motif suivant : Allégation discriminatoire du procureur sur le statut de la requérante en vue de motiver son expulsion.
Suite au témoignage du procureur de prime instance, il est a noté que la mention du statut de vagabonde de Dame Nikkita, ne visait nullement à motiver la peine, et bien ce que fut sans doute maladroitement exprimé, stipuler uniquement que la Dame n'ayant ni champ, ni échoppe ne subirait aucune perte de revenu au regard de la peine réclamée.
Il ni a donc ici aucune discrimination mais plutôt une maladresse dans l'explication de ce fait.

Motif suivant : Témoignage partiel, partial et contradictoire du témoin de l’accusation.
Fut reçu en prime instance le témoignage du sieur Sunburn71, alors prévôt du BA.
Témoignage que Dame Nikkita ne juge point recevable, oubliant au passage que justement les membres de la prévôté, de la maréchaussée et de la douane sont des officiers assermentés et que leur devoir est justement d'apporter témoignage sur leur travail. Que seul le juge et le procureur ne peuvent être juge et parti.
Encore une fois, ce fait ne sera donc pas retenu.


Nous en arrivons désormais aux dates. La seule chose qui est sûre et certaine, c'est qu'un verdict fut rendu le 12, que vous auriez pu porter l'affaire devant la Cour d'Appel si vous estimiez que vos droits n'étaient pas respecté, par le délai qui vous été laissé pour quitté le Duché. Au lieu de cela et malgré les différents courriers, au lieu de demander garantie sur votre sortie sans embuche, le 23 vous étiez toujours présente et ne manifestiez aucune volonté de partance. Bien au contraire.

Et pour finir : Peine de prison cumulée à un bannissement, appliqués pour un procès lancé pour Trouble à l’Ordre Public.
C'est ce point soulevé par Maître Dariush qui retiendra le plus mon attention. Comme il le dit fort bien, il est enseigné à tout juge qu'il est contrevenant appliqué une peine de prison conjointement à un bannissement.
Dans le cas qui nous occupe, le verdict rendu fait état d'une peine de 3 jours de prison et un bannissement de 2 mois du duché du Bourbonnais Auvergne. Ce qui me paraît incompatible.

Vous réclamez des preuves Dame, et elles sont là bien présentes au travers des différents témoignages que nous avons pu entendre, venant de vous toutefois ce ne sont que vaines tentatives d'esquives, affirmations hasardeuses et à ce qu'il me semble un important souci de compréhension.
Ce qui importe Dame, c'est que vous n'avez en rien respecté les décisions du Duché où vous avez élu domicile.

Votre Honneur, au vu des textes de lois qui régissent nos vies, des diverses auditions faites devant cette cour et compte tenu des éléments cités au cours de ce réquisitoire, en tenant compte toutefois du fait que la présence de Dame Nikkita était mal venue dans la province d'accusation, et que cela lui fut maintes fois signifié, je requière que soit confirmé le bannissement, qui pourra être porté à 3 mois maximum mais que soit restitué à Dame Nikkita les indemnités compensatrice au trois jours de prison qu'elle a du effectué.


Son réquisitoire énoncé, Lylla n'avait plus qu'une envie, avaler un grand verre d'eau. C'était bien la première fois qu'elle parlait durant si longtemps !
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Terwagne_mericourt
Je vous remercie, Dame Procureur.

Cette audience est donc levée et sera à nouveau ouverte lorsque le verdict reviendra de la salle des délibérations entre Juge.

J'invite chacun à sortir se défouler en attendant.


Elle prit alors l'entièreté des minutes de l'audience, adressa un merci de la tête au Greffier, et se dirigea vers la sortie, tout en murmurant quelques mots, tout sourire, à la jeune Procureur.
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Ferme les yeux et écoute les bruits de son coeur... Merci pour la lumière, Dame Bettym.
Terwagne_mericourt
En ce quatorze décembre de l'An de Grâce 1459 se tint l’ultime audience dans l’affaire opposant la dicte Nikkita, au Duché du Bourbonnais-Auvergne, Royaume de France. Les juges s’avancèrent, avant de prendre place en recul du haut pupitre. Tous attendaient avec impatience l'énoncé du verdict, le juge ad hoc Terwagne Méricourt se leva...

"Au nom de Sa Majesté la Reyne de France,

Vu les principes Royaux du Droit,

Vu la coutume du Royaume de France, dite « Charte du Juge »,

Qu'il soit attendu que la dénommée Nikkita est venue quérir recours au jugement rendu en première instance par l'institution juridique du Duché du Bourbonnais-Auvergne, ici-même, en la Cour d'Appel du Royaume de France.

Attendu du fait que la dicte Nikkita a, de prime effet, été reconnue coupable de Trouble à l'Ordre Public en date du 7 mars de l'an de grâce 1459, pour n'avoir pas respecté les injonctions ducales formulées à travers la loi martiale.

Attendu que la sanction notifiait une peine de 3 jours de prison et un bannissement de 2 mois du duché du Bourbonnais Auvergne

Attendu les témoignages du Procureur Général du Roy et substituts, de la partie demanderesse, de la partie défenderesse, et tiers,

En vertu du codex des lois royales et des droits locaux en vigueur :









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Ferme les yeux et écoute les bruits de son coeur... Merci pour la lumière, Dame Bettym.
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