L_Homme, incarné par Istanga
Le RP est ouvert à tous, en respectant les lieux où les personnages se trouvent. Au tribunal, les procès sont publics, mais le public se tait. Par contre, dans les couloirs du palais et sur la place, ça papote
L'homme avait traversé la place à grands pas, ignorant les attroupements, fréquents en ces moments de doute, pour se rendre dans l'enceinte de la Maison de Roanne, qui abritait le Palais de Justice.
Il tenait fermement la poignée d'un grand sac de cuir et portait un étrange chapeau rond.
En cette époque où tout était mouvant, les royaumes, les lois, les monnaies, les reines, lui avait pris le parti d'écouter les échos des prétoires, où abondance de procès étaient en cours.
Il s'était donné pour mission de rapporter au public les délibérations, en toute objectivité.
Et puis, objectif, il l'était. N'avait aucune raison de ne pas l'être, plus exactement.
Il poussa au hasard l'une des salles, où se déroulait le procès d'une certaine Musartine. L'homme, qui ne la connaissait pas, fut un instant amusé de ce nom qui devait donner lieu à nombreux sobriquets puis porta son attention sur le déroulement du procès.
Assis sur un banc, au troisième rang, il pouvait à la fois entendre clairement ce qui se disait et entrevoir sur le public les effets des mots prononcés. Il sortit son écritoire de voyage et commença d'écrire.
Acte d'accusation
En ce jour du 10 septembre 1459,
Nous, Oiselier, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, intentons, au Nom du Duc et de son peuple, une action devant la Cour de Justice du Lyonnais Dauphiné placée sous l'autorité du Juge Alan de T à l'encontre de dame Musartine.
Avant de commencer, le ministère public souhaite attirer votre attention sur le fait que, notre juge, dans sa grande bonté, vous garantit le droit de rester libre durant toute la durée de votre procès. Cependant, nous vous signifions que vous êtes actuellement sous l'emprise de la Justice et que vous ne pouvez quitter le Duché pendant toute la procédure judiciaire dont vous faites l'objet.
Vous avez en outre la possibilité de vous rendre au barreau des avocats afin de demander à un avocat de vous défendre à cette adresse.
L'homme le vit tendre à l'accusée un morceau de papier.
Nous rappelons que la partie plaignante, l'accusé et la procure peut soumettre a l'approbation du juge une demande de déroulement du procès en place publique.
Le procure n'en fait pas la demande.
Vous êtes accusée d'avoir divulguée des informations confidentielles, le 2 septembre 1459, en place publique de Valence
En voici la preuve !!
IV.1.b.ii : Des informations confidentielles
Tout Lyonnais-Dauphinois offrant à une personne non autorisée ou à une autre puissance des informations confidentielles sera considéré comme traître au Lyonnais-Dauphiné
Toute personne surprise en recherche ou en détention d'informations auxquelles elle n'est pas censée avoir accès sera passible de poursuite pour trahison.
Considérant qu'en vertu de ce texte, vous vous êtes rendue coupable de Trahison, nous vous demandons d'en rendre compte devant la Cour.
La parole est à la défense.
Le Procureur n'avait pas paru à l'homme très animé ; il lui donnait l'impression de réciter un texte sans y attacher d'importance.
Il s'attacha alors à l'accusée dont les expressions dénotaient l'énergie et la vivacité, un peu de naïveté aussi lui semblait-il. Il eut un sourire amusé en la voyant se signer à plusieurs reprises, ce qui confirmait sa pensée.
Elle s'approche alors de la barre. L'homme reprend aussitôt sa plume.
Votre Honneur,
Je me vois ici sur le banc des accusés, et comme tout le monde ici présent, je regarde les pièces jointes au dossier.
J'avoue être interloquée. Qu'est-ce donc que cette preuve ? D'où tenez vous un tel dessin ? Quelqu'un parmis vous aurait-il eu en sa possession l'une de ses abominations du Sans Nom que l'on nomme pierre de Palanthir ?
Bref passons.
analysons cette preuve.
"Istanga lui sert un petit déjeuner qui pourrait être appétissant ... si ce n'est le jus de pomme. Mais Muse n'en a curre ce jour-ci. Elle trouverait même la boisson agréable et douce. Oui douce, un peu de douceur par les temps qui courent, ça ne fait pas de mal ..."
Donc là, il semblerait que je sois chez mon amie Istanga, elle-même siégeante au conseil ducal. Il semblerait que par la suite, c'est bien à elle que je m'adresse.
Donc il est évoqué là ... le soutient que je pourrais donner à Ista. Ainsi bien entendu le langage loin d'être châtier de celui qui représente le Lyonnais-Dauphiné. Et par la suite, j'ai évoqué le sacre de la Reyne ... ainsi que encore et toujours ce langage coloré du Duc.
Donc, je m'adresse à un membre du conseil ducal, d'un sujet qui semblerait politique.
Maintenant la loi citée :
"IV.1.b.ii : Des informations confidentielles
Tout Lyonnais-Dauphinois offrant à une personne non autorisée ou à une autre puissance des informations confidentielles sera considéré comme traître au Lyonnais-Dauphiné
Toute personne surprise en recherche ou en détention d'informations auxquelles elle n'est pas censée avoir accès sera passible de poursuite pour trahison. "
Istanga étant membre du conseil ducal, aucun sujet traité tant qu'il concernait notre travail commun, ne peut tomber sous le coup de cette loi. Je ne pense pas qu'elle soit considérée comme une "puissance", et toujours d'après votre preuve, je n'étais pas surprise en recherche ou en détention d'informations auxquelles je n'étais pas censée avoir accès.
Aussi ... je suis toujours perplexe. Quels sont donc les faits qui me sont reprochés ?
Mais surtout, et je reviens sur cet élément qui me semble des plus importants ... quelle est donc l'origine de cette preuve des plus hasardeuse ?
La jeune femme était retournée s'asseoir et l'on sentait une légère agitation dans le public, sans que l'homme puisse comprendre ce qui se passait. Il vit le Procureur se lever à nouveau, pour son réquisitoire, et il reprit donc ses notes.
Réquisitoire de l'accusation
Bon pour commencer, je vais vous expliquer comment ont été receuillis les preuves.
La rumeure de votre trahison est venue aux Oreilles du Duc.
Ce qui a entrainer une enquête de la part de la prévoté.
Il s'est avéré que le 'On' dit venait de chez votre amie, son personnel s'est permis de répèté vos dire.
Les informations ont été corroborés par plusieurs de ses employés.
Il est ironique de constaté que la trahison soit révellée par trahison.
Mais revennons en a vos propos, je ne puis vous blamer de vos sentiments envers le Duc, mais il est regrettable que ceux ci aient étés connus de tous.
Le fait que vous fassiez part de tractations secrêtes releve de la trahison.
Aussi en ce jour, Nous, Oiselier, Procureur du Lyonnais-Dauphiné, vous demandons Alan Ana le Juge, au Nom du Duc et de son peuple,
De ne point laisser un conseiller bafouer ses responsabilités et par conséquent demandons une amende symbolique de 1 écus, de 3 jours de travail au service du Duché et pour finir biensur des excuses Publiques a sa Graçe a l�encontre de Dame Musartine.
Que justice soit rendue!