Thufthuf
[Salon, encore et toujours]
Fidèle à sa réputation, le Savié Audisio. Distrait jusqu'au dernier poil, et encore au-delà. A se demander comment il faisait pour ne pas tuer ses patients. Heureusement, il se souvient encore d'où sont ses meubles, ce qui lui évite de s'asseoir dans le vide et d'atterrir sur la carpette.
Imitant le Baron, il s'assied en face d'eux - surtout d'elle - et s'apprête à répondre quand la Baronne se lève et prend le bambin dans ses bras avant de s'éloigner, non sans lui rendre sa canne et le taquiner. Evidemment qu'elle est propre, sa canne! Usée, peut-être, mais propre.
Geste mignon du jeune garçon à la demande, ou plutôt l'ordre, de sa mère. Que c'est beau, tout de même, l'amour maternel: même les nobles en sont dotées. Regardez donc Jehane Audisio Von Gobseck aller coucher son fils. Dommage que le sofa lui masque la vue, parce que notre ThufThuf aurait bien vérifié si le côté pile valait l'autre. Et aussi si le noble postérieur lui en rappelait un autre. N'oublions pas qu'à l'heure actuelle, il nourrit des soupçons de plus en plus forts sur la véritable identité de sa patronne.
Annette, mettez donc notre fils au lit.
Ah. Au final, la noblesse reste la noblesse. L'amour réduit au strict minimum: câlin, bisou, merci au revoir. "Mon fils c'est le plus beau, le plus malin, le meilleur de tous, mais me demandez pas de m'en occuper. Suuuurtout pas! C'est le boulot des petites gens ça. Le mien c'est de plaire. A lui, à elle, à tous (ou pas). Et de dépenser. L'argent de mon époux, essentiellement."
Mais on pardonne tout, ou presque, quand la dame, en plus d'une gorge à damner un diacre, vous offre pareil sourire et vous assène tel regard. Savoir ce qu'il se cache derrière est compliqué, impossible. Autant lui donner en retour un regard franc, style "il se pourrait que je réponde oui à beaucoup de choses"
Le Marquisat, oui. Eh bien j'en entends beaucoup parler, depuis longtemps. En bien, en mal, à tord et à travers. Vous-même Baron, en êtes un fervent détracteur, mais je n'ai jamais bien compris ce que vous proposiez pour la suite. Quid de l'avenir de la Provence sans le Marquisat? Par exemple... La Cour d'Appel, vu que c'est votre domaine?
Petit blanc avant de reprendre, sans laisser le temps de répondre.
Entendons-nous bien. Le Marquisat, dans sa forme actuelle, ne me plaît pas. Trop lourd, trop sujet à controverse. Mais j'abhorre également l'attitude des derniers Conseils Comtaux. Je suis donc prêt à apporter mon aide pour une modification des structures provençales, parce que j'aime cette terre. Mais, honnêtement... le Marquisat est, pour moi, un élément indispensable de la pérennité des institutions et de l'indépendance de la Provence face aux deux puissances qui nous entourent. Et je parle bien de la Provence, pas du Comté.
Sourire franc au Baron, en attente d'une réaction.
Fidèle à sa réputation, le Savié Audisio. Distrait jusqu'au dernier poil, et encore au-delà. A se demander comment il faisait pour ne pas tuer ses patients. Heureusement, il se souvient encore d'où sont ses meubles, ce qui lui évite de s'asseoir dans le vide et d'atterrir sur la carpette.
Imitant le Baron, il s'assied en face d'eux - surtout d'elle - et s'apprête à répondre quand la Baronne se lève et prend le bambin dans ses bras avant de s'éloigner, non sans lui rendre sa canne et le taquiner. Evidemment qu'elle est propre, sa canne! Usée, peut-être, mais propre.
Geste mignon du jeune garçon à la demande, ou plutôt l'ordre, de sa mère. Que c'est beau, tout de même, l'amour maternel: même les nobles en sont dotées. Regardez donc Jehane Audisio Von Gobseck aller coucher son fils. Dommage que le sofa lui masque la vue, parce que notre ThufThuf aurait bien vérifié si le côté pile valait l'autre. Et aussi si le noble postérieur lui en rappelait un autre. N'oublions pas qu'à l'heure actuelle, il nourrit des soupçons de plus en plus forts sur la véritable identité de sa patronne.
Annette, mettez donc notre fils au lit.
Ah. Au final, la noblesse reste la noblesse. L'amour réduit au strict minimum: câlin, bisou, merci au revoir. "Mon fils c'est le plus beau, le plus malin, le meilleur de tous, mais me demandez pas de m'en occuper. Suuuurtout pas! C'est le boulot des petites gens ça. Le mien c'est de plaire. A lui, à elle, à tous (ou pas). Et de dépenser. L'argent de mon époux, essentiellement."
Mais on pardonne tout, ou presque, quand la dame, en plus d'une gorge à damner un diacre, vous offre pareil sourire et vous assène tel regard. Savoir ce qu'il se cache derrière est compliqué, impossible. Autant lui donner en retour un regard franc, style "il se pourrait que je réponde oui à beaucoup de choses"
Le Marquisat, oui. Eh bien j'en entends beaucoup parler, depuis longtemps. En bien, en mal, à tord et à travers. Vous-même Baron, en êtes un fervent détracteur, mais je n'ai jamais bien compris ce que vous proposiez pour la suite. Quid de l'avenir de la Provence sans le Marquisat? Par exemple... La Cour d'Appel, vu que c'est votre domaine?
Petit blanc avant de reprendre, sans laisser le temps de répondre.
Entendons-nous bien. Le Marquisat, dans sa forme actuelle, ne me plaît pas. Trop lourd, trop sujet à controverse. Mais j'abhorre également l'attitude des derniers Conseils Comtaux. Je suis donc prêt à apporter mon aide pour une modification des structures provençales, parce que j'aime cette terre. Mais, honnêtement... le Marquisat est, pour moi, un élément indispensable de la pérennité des institutions et de l'indépendance de la Provence face aux deux puissances qui nous entourent. Et je parle bien de la Provence, pas du Comté.
Sourire franc au Baron, en attente d'une réaction.