Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP/IG] Moutles étendards à quelques lieues de la Trémouille

Perceval21


Juste avant La Trémouille - Nuit du 23 au 24

Enfin on leur avait annoncé des combats, enfin ils pourraient confronté ces ordures du Ponant.
La prise de Bourbon s'était fait sans combat, la défense de l'Auvergne avait été plutôt morne

Stationné au Limousin les ordures avaient fuit de telle sorte qu'aucun combat n'avait eu lieux.
Mais le blond et ses amis du Cercle avait intégré l'armée d'Alexandre un autre ami du cercle. Petit sourire en voyant l'étendard Auvergnat flotté sur la bannière de l'armée.


Cette fois lui et ses amis auraient droit au combat, ils passaient à l'offensive. Un coup d'oeil au loin lui fit apercevoir plusieurs armées de la COBA, l'a où il aurait été quelques mois plus tot. Des armées qui avaient été sous ses ordres mais c'est du passé. Ordre de marche qui passe d'une armée à l'autre et bientôt tous les hommes qui se mettent en marche vers un ennemi commun.


La marche est longue mais bientôt on aperçoit les étendards ennemi stationné sur la route. Même cri qui résonne dans chacune des armées amies : Chargez!

Voit les nobles et leur chevaux filé, lui à pied ce qui le force à pressé le pas pour ne pas arrivé alors qu'il ne resterait plus aucun romains, oups poitevin...

À peine arrivé sur les lieux que déjà le combat fait rage et semble à l'avantage des royalistes. Une femme qui passe devant lui, quelques secondes pour examiner et reconnaître l'adversaire contre qui il s'élance. Elle l'aperçoit elle aussi et le combat s'engage, reconnaît du berrichons dans son adversaire et ne fait que doubler d'ardeur si bien que bientôt il porte un coup qui entaille la jambe de la brune devant lui.

Vient porter le coup final mais un homme arrive sur son flanc l'obligeant à se déporter pour parer le coup puissant qui atterrit sur son bouclier, l’ébranlant légèrement.
L'assaut ne semble être qu'une diversion pour permettre aux armées ponantaise de se replier. Voit son attaquant fuir à toute vitesse avec les autres troupes sûrement vers La Trémouille, perdant du même coup la femme qu'il avait attaqué.


Citation:
24-09-2011 04:04 : Alekine vous a porté un coup d'épée. Vous avez été secoué, mais vous n'êtes pas blessé.
24-09-2011 04:04 : Vous avez frappé _isabelle_. Vous l'avez légèrement blessé.



Nuit du 24 au 25- Porte de La Trémouille

Après la victoire royaliste et la retraite ponantaise de la veille le jour n'est pas au repos. On compte les morts et les blessé, on les renvoie vers Limoges pour s'élancer le plus vite possible à l'assaut des fugitifs. C'est que ça commence à être une habitude chez le ponant de toujours fuir.

À nouveau la marche est sonné et tous les royalistes partent à l'assaut de la ville qu'ils aperçoivent à l'aube. Une seule armée fait flotter son étendard poitevin, les autres que ses compagnons avaient combattu la veille on dut être dispersé ou tout simplement détruite. Le combat s’annonçait d'ores et déjà plus facile. Mais le blond ne comptait pas se faire avoir comme la veille pour sûr.

Surtout que acculé au mur de la ville cette armée ne pourrait pas allez bien loin. Encore la charge qui fut ordonné par chaque chef d'armée alors que l’impressionnante quantité d'homme* fonça vers les remparts.

La veille son épée avait goûté au sang berrichons, un sang un peu trop connu vu tous les conflits entre Bourbonnais-Auvergne et Berry. Cette nuit il comptait bien lui faire boire du sang poitevin.

Et l'occasion se présenta assez tôt alors qu'il aperçut un homme portant les couleurs poitevine qu'il interpella d'un cri pour engager le combat. Duel de courte durée qui après le saut de l'arme de son adversaire s'acheva par la sienne s'enfonçant dans son ventre jusqu'à mi-lame faisant jaillir le sang chaud sur ses mains et éteignant la vie peu à peu dans les yeux de son ennemi.

À peine l'épée retiré qu'il aperçoit son compagnon Serph arrivé sur le côté pour porter un coup à sa victime. Quelques regards autour de lui pour voir qu'il ne reste plus rien de l'armée de ce pauvre bougre et qu'une autre victoire se profile pour les combattant de Sa Majesté.


Laisse tomber Serph après le coup que je lui ai donné s'il n'est pas mort il est pour sûr dans un sale état. Allons plutôt voir si on peut aider à rapatrier des blessés ou monter le camp si jamais on fait le siège de cette ville...

Citation:
25-09-2011 04:07 : Vous avez frappé Aldelor. Ce coup l'a probablement tué.
25-09-2011 04:07 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "La Trérmouilloise" dirigée par Tornade.



*Est-ce que il y a une échelle de grandeur qui a été donné pour le nombre d'hommes fictif par joueur réel?
Ronea
[Jour1 Premier combat à La Trémouille dans Memento Morice]

Depuis la veille une idée lui trottait dans la tête, trouver les yeux du Très-Haut. Une femme avait eu la bonne idée de lui dire « faut pas montrer du doigt... » « … parce qu'on peut mettre le doigt dans l'œil du Très-Haut.. » Le Très-haut avaient des yeux partout et en trouver une paire pour els donner à son papa c'était quand même la meilleure idée qu'elle est eu depuis longtemps. Après les avoir cherché partout en taverne elle avait décidé de se faire une sorte d'épuisette. Un sac en jute mis au bout d'un bâton et le tour était joué, un peu rudimentaire. Elle arpentait le campement avec son piège à yeux. Mais comment voir ses yeux qui sont partout? Elle avait cherchait dans tous les recoins mais rien, rien de visible. C'était un casse tête pour la petit.
Elle abandonna sa chasse aux yeux quand elle entendit la voix de son père. L'armée devait bouger et elle devait lui montrer le chemin.
C'était pas l'heure de rester dans la charrette. Goran, Lileia et Aelia n'avait pas sa chance, ils devaient rester avec maman dans la charrette. Mais pas elle! Elle était les yeux de son papa maintenant et prenait ce rôle à cœur. Elle devait lui décrire, lui dire ce qu'il y avait en face. Les descriptions n'étaient pas faciles. Elle aimait être avec son père, si proche de lui elle pouvait sentir chacun de ses mouvements. Elle avait tellement besoin de Gobon et d'Isa, et aurait tout fait pour qu'ils soient fière d'elle.
Tout devant, elle se sentait importante. Le petit minois avait un grand sourire, les yeux de la gamine pétillaient. Son dos collé au ventre de Gobon, elle sentait sa respiration. Mais ce n'était pas l'heure de se laisser bercer.
Peu de temps et déjà ils étaient entouré d'homme et de femme en arme, les épées se levèrent, et il y eu le galop. Collée à son père elle eut cette impression qu'ils entraient dans une tempête. Tout autour d'elle était cris et choc de lame.
Les épées s'entre croisent, les épées claquent, les épées percent.
Quelques secondes pour faire passer sa peur et une fronde qui commence à tourner pour lancer les cailloux qu'elle avait accumulés depuis quelques jours.
Les ploc-ploc sur les armures l'amusait et elle n'avait plus peur. Il n'y avait plus qu'un jeu de je touche-je touche pas. Et des cris de joie.

Je l'ai eu!


Citation:
24-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Winnisette. Ce coup l'a probablement tué.


Elle criait sa joie à son père quand elle entendit leur noms. xxcolor=darkred]Gorboooo !!! Ronea !! Descends de la haut ! [/color]

Maman venait couper court à son jeu, elle grimaça voulant s'accrocher à son père mais déjà elle volait. Lysithee l'avait attrapé au vol et balancé dans les bras de sa mère.
La fête était finie. Isa la ramenait vers la charrette. Même pas le temps de protester.

[ deuxième jours ]
Isa avait protesté elle devait rester à l'abri avec son frère et ses sœurs mais la gamine avait réussit à rejoindre son père. Têtue comme une mule. Gobon n'avait pas eu le cœur de la laisser derrière et de nouveau elle était serrait contre son père et cette fois c'est au grand galop qu'ils avançaient. Le vent soufflait sur son visage, elle se cramponnait à la selle. Elle avait cette sensation que le monde était à elle, que rien ne pourrait plus jamais lui arriver. Mais ce fut sans compter la lame qui arriva directement sur son père, le faisant tomber. Elle s'était mise à l'abri sur l'encolure de l'étalon, ne faisant qu'un avec la monture. Elle mis du temps à arrêter le cheval, elle avait tiré de toutes ses forces. Mais le cheval avait continué plus loin, hors du champs de bataille. A l'aube elle était seule. Les cris de douleur se faisaient entendre au loin. Elle ne savait plus ce qu'elle devait faire. Paniquée elle se mis à hurler.

GOBON! ISAAAAAAAAAAAA! Maman... papa.....
L'étendard était restait avec elle.
Je suis Rone, j'ai 6 ans et je suis..... chef d'une armée fantôme.

_________________
Zakarine
[La Trémouille, veille de la bataille de la nuit du 23 au 24 septembre....


L'armée de Patate était à la Trémouille depuis plusieurs jours.. Repli stratégique pour récupérer les soldats blessés qui finissaient leur convalescence à Saumur et puis entrainements intensifs en vue des prochains jours...

Zakarine était heureuse de revoir enfin son amoureux. Mordreed était enfin là! La rouquine était la femme la plus heureuse du monde, il lui avait tant manqué, son blond, qu'elle en avait fait des cauchemars pratiquement toutes les nuits...

Les retrouvailles des deux amants avaient été plus que torrides... Ils en oubliaient tout, même la guerre... la vie était redevenue presque normale.. peut-être un peu trop...

La veille de la bataille, tous s'étaient retrouvés en taverne. La Trégorroise était heureuse de se voir entourée des personnes les plus importantes de sa vie.. Son amie Gin, son fils Robin et son compagnon Mordreed..
Tout se passait bien, mais la rivalité jusque là insoupçonnée entre les deux hommes se déclara..
Robin n'acceptait pas de partager sa mère avec un inconnu.. l'amour que Zak portait à Mord ne lui était pourtant pas inconnue! La rousse lui avait parlé si souvent de lui...

La soirée qui aurait due être une détente pour les soldats qu'ils étaient finit en un véritable pugilat, au grand dam de Zakarine.. Les vannes suivaient les insultes entre les deux hommes.
La rouquine n'en pouvait plus, elle ne supportait pas de voir les deux amours de sa vie se déchirer de la sorte... Elle se mit à crier et à pleurer. Zakarine était inconsolable, elle la femme forte! Sentant le malaise s'installer, son fils partit rejoindre le camps tout penaud. Les trois autres étaient restés cois.. sans oser prononcer la moindre parole..

Enfin, ils décidèrent de détendre l'atmosphère en voulant boire un coup, mais Ô sacrilège! Les tonneaux étaient vides! La rouquine partit en éclaireur voir si la taverne municipale n'était pas dépourvue de bière, Imagine et Mordreed devant la suivre de très près..
Elle patienta... Ils tardaient à venir... Alors qu'elle savait pertinemment de pas être prudent la veille d'un combat, elle but plusieurs chopines attendant leur arrivée imminente..
Son taux d’alcoolémie était déjà bien élevé à leur apparition dans l'auberge. Mordreed était honteux d'avoir gâché la soirée ,malgré lui, Gin avait tout fait pour le consoler. Il s'en voulait affreusement d'avoir été la cause des pleurs de son amour...

L'amie d'enfance de la rouquine attrapa à part son amie et lui expliqua ce qui s'était passé après son départ de la taverne. Zakarine savait très bien que ce n'était pas la faute de Mordreed: il n'avait fait que répliquer, se défendre oralement. Les deux hommes étaient pourvus de fortes personnalités, la dispute ne pouvait qu'être que violente...

Chacun paya sa tournée et ensuite ils rentrèrent à leur tour au campement.. Gin partit se reposer dans sa tente, les deux amoureux rejoignirent la leur..
Personne ne trouva le sommeil.. le couple parlait, parlait, il s'aimait.. la nuit fut très courte. Le soleil se levait à peine quand l'alerte fut donnée!

Tous les soldats criaient, couraient dans tous les sens.. Épuisée, les cernes sous les yeux, la chef de lance donna les ordres aux soldats qu'elle avait sous sa responsabilité.
Les ennemis se trouvaient aux portes de la ville.
Le régiment breton, suivi des autres armées du Ponant, firent face aux Royalistes. Dans très peu de temps, la bataille ferait rage!
Épées en main, ils avancèrent dans leur direction. Les yeux étaient plein de haine. Chacun voulait la victoire de son camps.
Le massacre commença.... Chaque soldat des deux camps se battait avec force. Personne ne voyait plus l'être humain homme ou femme qui lui faisait face!

Zakarine régla vite fait son compte à un homme. Le temps de se retourner, elle dut se défendre contre une femme qui lui fit une très légère blessure mais réussit, néanmoins à la faire fuir.. Elle chercha des yeux ses amis: on allait attaquer Gin! Elle ne la savait pas très forte. Elle se précipita vers elle pour lui porter secours quand une dame l'attaqua.. Zak était à bout de force... malgré la hargne avec laquelle elle frappait son adversaire, elle tomba à terre, inanimée... La Royaliste avait eu raison de celle qui avait pourfendu la future Reyne de son épée, quelques semaines plus tôt. Quelle victoire! L'héroïne bretonne s'était écroulée... Elle ferma les yeux, elle ne sentait plus rien... une flaque rouge de sang entourait la rousse.



[Lendemain de bataille, le 24, la Trémouille...]



Elle ne se souvenait plus rien quand elle se réveilla le lendemain, dans un dispensaire à la Trémouille. On lui avait dit qu'elle avait été très grièvement blessée, qu'elle avait frôlé la mort de très près. Zakarine pouvait à peine bouger dans son lit..
Elle s'enquit de la santé de ses proches, on lui répondit que Robin avait été blessé aussi, mais que c'était moins grave, qu'il s'en remettrait très vite..

Ses pensées s'envolèrent vers les soldats de son armée.. Mord, Gin et les autres, qu'était-il advenu d'eux?! Elle ne le sut que bien plus tard, lorsqu'un message parvint jusqu'à elle..

Il était de son compagnon, il la rassurait sur son état et celui de Gin.. Ils n'avaient pas été blessés.

Merci, Aristote! Merci de les avoir épargnés!!!

Mais la suite du message l'angoissa. Il voulait à tout prix prendre le risque de venir, seul, à son chevet. Il était décidé, plus rien d'autre qu'elle n'avait d’importance pour lui désormais...


[Lendemain de bataille, le 25, toujours à la Trémouille...]


Ce qui devait arriver arriva! Une nouvelle bataille eut lieu cette nuit-là.. Le nombre de victimes des deux camps était impressionnant!

Le lendemain matin, dans le dispensaire où la Bretonne était soignée, une voix familière parvint à ses oreilles ! C'était celle de son amie Imagine qui se plaignait d'être là alors qu'elle n'avait rien. Elle n'avait pas eu la joie de remplacer Zakarine en tant que chef très longtemps! pffff
Malgré la douleur, Zakarine ne put s'empêcher de rire... Ralala... pensa-t-elle Elle ne changera jamais!

On lui annonça ensuite une très mauvaise nouvelle, lorsqu'on déposa le corps meurtri de son compagnon à ses côtés... il était plein d'ecchymoses. Les infirmières recousirent ses plaies béantes avant de les panser..
Zakarine ne pouvait rien faire pour lui, elle-même étant immobilisée et gravement blessée. Ils étaient enfin réunis. Ils se soigneraient ensemble, bâtiraient leur vie ensemble, plus rien ne les séparerait désormais....

_________________
Elija
[Premier et dernier jour de combat à la Trémouille pour Elija]

Le lieutenant Elija était devant les murailles de la Trémouille. A ces cotés il pouvais voir aussi bien des militaires, des nobles, des marchands mais aussi un grand nombre de simple paysans. Tous était la pour défendre tous ce qu'il aimai le plus il voulais tous rester libre !

Au loin tous voyais la grande armée qui avançai sur eux mais Elija n'avais pas peur, il savais qu'il était en infériorité numérique mais personne ne ce rendrais. Elija entendit le commandant donner l'ordre d’avancer et il chargea sans hésité :

Poitevin devant, jamais ne ce rend !!!

Elija ce batta avec fureur, il tranchai, feintai, ce défendrai. Il entendai des armure résonner des épée éclater mais rien ne pouvais le détourner de sont devoir. Il savais qu'il ne gagnerai pas mais il ce battrai jusqu'au bout. A quelque mètre de lui il vit un soldat bien mieux vêtu que les autres il supposa que c'etait un des gradés de l'armée adverse et il chargea.
Elija etait fatigué mais il ne voulais pas abandonné il tournai autour du soldat, il essaya de l'atteindre mais le soldat ce defendai bien. Elija lui hurla dessus :

Je suis Elija ! Ma lame sera la dernière que tu verra !
Jazon
[ Nuit du 23 au 24 de septembre - Combats sur La Trémouille. ]


Ils avaient chargé !
Sept armées alliées qui mettaient pied en terre poitevine.

Le Marigny ne pensait plus. Il n'entendait que le souffle régulier de sa monture se caler en cadence sur le bruit sourd des sabots tapant régulièrement le sol et les crys des nobles se donnant du courage ainsi qu'à ceux les entourant.
En face, les armées défensives, celles qu'il fallait vaincre à tout prix pour avoir une chance d'avoir l'avantage.

Ce fut bientôt la mélée. Indescriptible, violente, inhumaine !
Les coups pleuvaient de tout côté.
Jazon ayant encore l'avantage d'être à cheval avançait se frayant un chemin dans cette cohue humaine quand un coup dans le dos le déséquilibra. Il se retrouva à bas de sa monture.

Citation:
24-09-2011 04:04 : Bette_noir vous a frappé Ce coup ne vous a pas blessé.


Ce fut à terre qu'il continua contre un homme qui arrivait sur lui en hurlant : Je suis Elija ! Ma lame sera la dernière que tu verra !
Quelques touches de leurs épées. L'homme se défendait bien et tournait autour de Jazon. Celui-çi rompit cette danse étrange en avançant droit sur l'homme.
Il lui porta un coup de taille au côté et l'homme qui semblait exténué s'effondra comme un fétu de paille, sans difficulté.

Citation:
24-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Elija. Ce coup l'a probablement tué.


De tous côtés, des cris, le choc des lames qui s'entrecroisaient. Les ennemis étaient nombreux, Jazon n'en voyait pas la fin.
Un regard sur sa droite pour voir Amaëlle se battre comme une lionne.

Mais il fallut battre retraite, repoussés par les armées défendant La Trémouille.

_________________

A la mémoire d'Elra, de Thémis, d'Elégie et de mon fils Gandelin
Amaelle
[La Trémouille, nuit du 23 au 24 Spetembre]

La bataille faisait rage. La blonde avait fini par descendre de cheval, laissant Undomiel se mettre à l'abri avec Jackdaniells. Toujours aucune trace de son cavalier, un noeud se logea dans le ventre d'Amaëlle, mais elle n'y prêtait pas attention. Ne jamais perdre son objectif de vue, ne jamais se déconcentrer, ils se l'étaient juré, elle devait tenir parole.

De surcroît, Ama était chef d'armée, cette position ne lui laissait pas le loisir de faire passer ses inquiétudes personnelles avant les intérêts de ses hommes. Mais elle était humaine...
Humaine, mais soldat, elle se ressaisit de manière définitive et reprit le combat avec hargne. Plus vite les armées ennemies anéanties, plus vite elle pourrait s'occuper de ce qu'elle venait de placer dans un coin de son esprit, lui serrant le coeur.

Le bruit des lames redoubla d'intensité, par moments, les émeraudes se posaient sur ce qui les entouraient.

Ses hommes se battaient vaillamment, sans crainte ni peur. Puis, ordre fût donné de battre en retraite, les armées ennemies remontèrent sur les remparts de la Trémouille, les soldats ramassèrent leurs blessés, leurs morts, les débris d'armes pour les reforger.

Amaëlle débuta son inspection des lieux, elle tenta de trouver celui qui lui avait fait défaut toute la nuit durant.

Le soleil pointait enfin à l'horizon, rouge... Tout comme la terre souillé du sang des blessés.

Un Terre Neuve passa près d'elle, couvert de sang. Ama pensa immédiatement à Berny, mais l'animal etait déjà reparti... Des murmures, des soldats évacués, tout se faisait rapidement, il était temps de se mettre à couvert, certains soldats seraient transportés à Limoges tandis que d'autres fileraient sur Angoulême.

Elle ne l'avait pas retrouvé, il n'était pas là... Mais où? Contemplant le champs de bataille jonché des restes de la bataille, la blonde laissait enfin la femme reprendre le dessus sur le soldat...

Son instinct lui soufflait que quelque chose était arrivé, mais elle chassait cette pensée.

Alors pourquoi n'est-il pas accouru comme chaque après-combat? Pourquoi ne l'as-tu pas dans tes bras? lui soufflait une petite voix.

Les yeux dans le vague, Amaëlle contemplait.
Le vent soulevait les restes d'oriflammes déchirés, les morts avaient été entassés, les armes encore en état ramassées, les blessés évacués.
Son armée avait deja entamé la marche pour placer un nouveau campement à 10 lieues de là. Elle aurait donné n'importe quoi pour savoir qui avait été blessé cette nuit là...
Hans
[C'est l'heure du goûter!
Arrivée à La Trémouille après la bataille]



Laissant sa charmante épouse mener le groupe disparate, formé à Bourges avec les éclopés du coin et étoffé depuis, le germain conduit sa petite charrette pleine de provisions de son bras valide. Sa main droite retrouve doucement des sensations, mais la rééducation est loin d'être terminée, et le vieux guerrier est encore obligé de jouer les gauchers.

Arrivé aux abords de la ville, le baron de Ligueil se redresse, prend une profonde inspiration, emplissant ses poumons d'un air encore vicié par les terribles combats des jours précédents, et laisse son regard métallique parcourir l'horizon dégagé.


Poitevin devant, jamais ne se rend!
C'est plutôt chouette comme devise... Mais alors pourquoi est-ce qu'ils filochent en montrant leurs derrières?


Léger haussement d'épaules et petit sourire en coin. Encore des paroles en l'air, comme ces bretons qui pour la plupart ne disent pas non à une bonne grosse souillure de temps en temps.
Hans dirige ensuite son moyen de locomotion brinquebalant jusqu'à la forêt de tentes et d’oriflammes qui a poussé en contrebas du chemin. Il a encore du boulot, et une armée à rejoindre.

Au coeur du campement allié, il stoppe sa carriole et écarte l'épaisse bâche qui en protège le contenu.


Ad Honores! V'là la bouffe!

Bon, ce n'est pas Byzance, mais ça permettra de se sustenter quelques jours. Et le chef de guerre handicapé ramène également quelques bras supplémentaires pour regarnir les rangs.
Khristof17
[La Trémouille, nuit du 23 au 24 Septembre]

Il était aux côtés de sa belle, en première ligne du front, à la tête des armées auvergnates. Tous deux chevauchaient côte à côte, épée et bouclier à la main.
Il ne l'avait pas quitté des yeux, s'assurant de rester au plus près d'elle. Les combats faisaient rage, on entendait partout dans la campagne le fer se croiser.
Les ennemis étaient nombreux, trop peut-être?
Vaillamment, tous les hommes se battaient, plusieurs d'entre eux tombèrent, des brèches s'ouvraient, permettant à l'ennemi de les contourner.
Le soleil se couchait alors que le vert des prairies laissaient la place au rouge du sang et à la poussière.
Le Mestre de Camp de la COBA usa de toute sa hargne pour repousser l'ennemi au maximum

Citation:
24-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Winnisette. Vous l'avez grièvement blessé.


Dans la mélée, il ne le vit pas arriver derrière lui. Il ne sentit qu'un violent coup de bouclier lui frapper le bras, le déséquilibrant et le faisant chuter de sa monture.
Le pauvre Jackdaniels ne comprit pas tout et continua sa route, suivant inlassablement Undomiel.
Ama ne sembla pas voir non plus ce qu'il venait de se passer, se livrant à ce moment précis à un duel.
Voilà, qu'il était esseulé au milieu d'autres combattants ennemis. Deux d'entre foncèrent vers lui. Parade, riposte, esctocade, un ennemi à terre, un de moins.

Citation:
24-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Lisou0509. Ce coup l'a probablement tué.

Insuffisant, le deuxième en profita pour lui asséner un coup d'épée sur la poitrine.
Genoux à terre, Khris flancha, regarda son torse ensanglanté avant de recevoir un ultime coup de pommeau derrière la tête.

Citation:
24-09-2011 04:04 : Schmats vous a porté un coup d'épée. Vous êtes mort au combat.

La dernière vision qu'il eut fut celle de sa belle remporter son duel, au loin, le cherchant du regard tout autour d'elle. Il aurait voulu crier, l'appeler, lui faire ne serait-ce qu'un signe, mais un voile se dressa devant ses yeux. Il s'écroula en avant de tout son poids pour ne se réveiller qu'au petit matin, ... ailleurs...

[Le lendemain, dans un petit hôpital de campagne]

Il se réveilla difficilement, allongé sur ce qui semblait être un lit de fortune, sous une tente.
Le soleil filtrait à travers la toile, Faisant comprendre à Khris que le jour s'était levé.
Autour de lui, il aperçut un tas d'autres lits, de vieilles biques s'occupant de ceux qui les occupaient.
Il voulut se lever, mais un mal derrière la tête l'en empêcha, tout comme il avait du mal à bouger le bras gauche.
Il ne put que lever la tête légèrement pour constater un bandage ensanglanté sur son torse, près du coeur.
Tentant de reprendre ses esprits, il se remémora les évènements de la veille et la nuit qui avait suivie.
Paniqué à l'idée de ne pas savoir où elle était, il se fit apporter une plume et un parchemin afin de lui faire parvenir des nouvelles.

_________________
Ronea
[ Perdue dans la campagne ]

Elle avait beau regarder du haut du cheval il semblait n’y avoir personne. Les cris n'y avaient rien changé, personne ne semblait être vivant dans ce coin.
Le cheval avait décidé de brouter, Rone ne savait plus quoi faire. Ses bras avaient bien trop de mal pour remonter la tête de l'animal et surtout pour aller où?
Des champs, des arbres, de la verdure mais pas grand chose d'autre, elle désespère. Sa frimousse vient rejoindre l'encolure de l'animal, un peu de chaleur, de vie, se rassurer même si le canasson donne l'impression de même pas se rendre compte qu'une petite plume est posé sur son dos. Les larmes ne demandent qu'à sortir. Elle agrippe le crin de toutes ses forces.
Ne pas pleurer, même si il en faudrait très peu. Elle commence à murmurer une comptine.
Jamais on n'a vu, vu, vu
jamais on n'verra, ra, ra
la queue d'une souris, ris, ris
dans l'oreille d'un chat, chat, chat
d'une petite voix si frêle que même le cheval ne devait pas entendre. Elle renifle de temps en temps.
Pourquoi rien n'est jamais que fête et douceur? Pourquoi à chaque fois elle se met dans de pareilles situations? Le bateau... L'attaque sur les chemins...Les bois à la recherche de son papa et maintenant ça, ce désert le vide, tout était beau il y a encore si peu de temps. Elle les avait retrouvé, elle avait eu leurs bras, leurs sourires et puis d'un coup plus rien.
Allait-elle avoir encore un Actarius, un ange gardien pour l'aider?
Puis elle avait envie de faire pipi, et elle allait devoir descendre du cheval. Il ne fallait pas qu'elle le perde lui aussi. Elle avait hésité à faire pipi dessus mais elle allait sentir trop mauvais et si le cheval se mettait à se cabrer. Elle n’aurait pas aimé qu'on lui fasse pipi sur le dos en plus.
Elle regarda en bas, s'était bien haut. Jamais elle ne pourrait remonter.

L'étalon lui continuait sa marche tranquille de brin d'herbe en brin d'herbe mais d'un coup il accéléra le pas. Elle avait de plus en plus envie de faire pipi, ça secouait la dessus. Mais l'animal n'est pas si bête. Il se dirigeait tout droit vers une des charrettes de ravitaillement qui avait perdu une roue et le canasson croqua dans un épie de maïs.
Une petite étincelle brilla dans ses yeux. Elle attendit encore un peu et une fois l'animal collé à la charrette elle pu accrocher la bride autour du bois et sauta dans les sacs. Elle partit en courant se soulager. C'était moins une pour faire pipi dans sa culotte comme un bébé, mais elle n'était plus un bébé.
Une fois soulagée tout allait bien mieux. Elle avait de quoi manger pour des jours. Elle alla bien attacher son compagnon glouton et fit comme lui. Elle fouilla et trouva un trésor, un pot de miel !
Hourra, joie, bonheur, elle l’ouvrit et y plongea les doigts. Un peu de douceur dans ce monde de brute cela allait lui faire du bien. Ce soir ça serait pain miel.

_________________
Perceval21


Au porte de La Trémouille- Nuit du 27 au 28


Quelques jours que les armées ponantaises avait été vaincu par les royalistes.
Quelques jours aussi que les royalistes avaient mis à profit pour monter leur camp devant la Trémouille qui rassemblait ses derniers défenseurs.
Dernier Poitevin encore capable de se battre qui venait se masser sur les remparts face à eux.


Le blond commençait à tourner en rond dans ce campement qui à ce rythme prenait des allures de siège. Il avait bien hâte d'en finir avec ces poitevins de malheurs.


Le matin même d'autres compagnons du cercle était arrivé pour rejoindre l'armée des lions avec de bonnes vivres qui leur permettrait sûrement de prolonger le siège.

Petit soupir, le Percy il aimerait bien encore de l'action et se retire donc dans sa tente en grommelant pour écrire à sa fiancée ce sera déjà ça de fait. Mais à peine assis voilà déjà qu'on donne l'ordre d'attaquer la ville.
Voit déjà Alexandre qui rameute les troupes, une autre armée battant pavillon Auvergnat qui semble s'animer aussi.

S'arme le plus vite possible, car même si les assiégés sont peu nombreux ils promettaient de se battre avec hargne. Rejoins à toutes vitesses ses frères d'armes prêt pour l'assaut jetant tout de même un coup d'oeil circulaire, des échelles, mais pas de canons, dommage il aurait bien fait sauter les murs de la ville.


Puis l'assaut est sonné, le pas est rapide mais pas trop pour laisser le temps au monteur d'échelle de faire leur oeuvres, surtout que les défenseurs s'applique à faire chuter aussi vite que possible leur outil de siège. Mais le nombre commença à les submerger et les premiers assaillant purent grimper sur les murailles. Il espérait que pour le prochain siège ils auraient droit à plus d'engin, enfin le blond monta quand même le long de l'échelle se faisant allègrement bombarder de détritus qu'il para du mieux qu'il put de son bouclier.


À peine rendu en haut que déjà une femme se mit en quête de le tuer ou du moins de le chasser. Les coups pleuvaient mais manquait cruellement de technique si bien qu'ils étaient facile à parer. Profite de la fatigue du bras de son adversaire pour passer à son tour à l'assaut. Quelques coups lui suffisent pour une ouverture. Plonge sa lame profondément dans une jambe. Et vu le sang qui en ressort au retrait de la lame il a sûrement touché une artère ou une veine importante.

La poitevine chute lourdement sur un genoux, et l'Auvergnat lui ne perd pas de temps pour porter le coup final. Le métal vient vite déchirer la chair de sa poitrine pour s'y enfoncer, ressort la lame pour l'y replonger à deux autres reprises avant de la laisser chuter sur le sol pour passer à un autre défenseur.


Citation:

28-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Jehannette. Ce coup l'a probablement tué.
28-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Jehannette. Ce coup l'a probablement tué.
28-09-2011 04:04 : Vous avez frappé Jehannette. Vous l'avez grièvement blessé.
28-09-2011 04:04 : Vous avez engagé le combat contre les défenseurs de La Trémouille.


Mais les assaillants avaient déjà eu le dessus sur les pauvres défenseurs.
Déjà on descendait dans la ville pour en prendre le contrôle, le blond suivit ses autres comparses et arriver à la hauteur de la mairie il pu voir Alexandre qui en prenait possession au nom de la Reyne.
Petit sourire victorieux, c'est que les auberges de la ville serait sûrement plus confortable que sa tente!
Theophile
Il était là, mais pas pour combattre. Plutôt pour mettre fin à un conflit. Et à peine arrivé, après la joie des retrouvailles d'une famille trop longtemps dispersée, il était reparti. Pour en sauver une autre, ou du moins en partie.
Depuis longtemps il avait renoncé à comprendre les motivations de certains à emmener des femmes enceintes ou des enfants sur les champs de bataille. Il devait être le seul à ne pas cautionner ces actes, alors mieux valait la fermer. Mais aujourd'hui, une gamine de 6 ans se retrouvait à la tête d'une armée par dieu sait quel hasard ou disfonctionnement - là encore mieux valait ne pas se hasarder à faire des commentaires que certains ne seraient pas en mesure d'entendre...

Ils étaient partis à deux, d'assez bonne heure la veille au soir, et ils avaient rejoint le lieu de rendez-vous sans trop de souci, les passants se faisant assez rare dans le coin. La gamine n'était heureusement pas toute seule et la nourriture ne manquait pas.

L'urgence était à présent d'embarquer tout ça sur les charettes et de refiler au plus tôt vers la destination qu'on leur avait assignée.

Theo prit quand même le temps de s'approcher de la gamine. Elle avait pas l'air terrorisée, c'était déjà ça. La veille il avait eu le temps de voir sa mère juste avant le départ et elle lui avait confié une veste en fourrure de lapin et un maillot de laine qu'elle lui avait prié de remettre à sa fille, ainsi qu'un petit fanion brodé aux couleurs de memento, reprenant le prénom de la petite et les trois étoiles surmontées d'une barre (^^), signe de son grade de commandant. Espérant ne pas effrayer la gamine, il choisit de l'aborder comme un de ses subordonnés.

Mes respects, commandant. J'vous ammène un cadeau fait maison par une jeune dame très inquiète.

Il lui tendit le colis, emballé par la mère et se hissa à ses côtés sur les sacs de maïs. Un pigeon vint se poser non loin, message lié à sa patte. Il le libéra, observant d'un oeil le manège de la gamine qui découvrait son cadeau... et serra les dents...


Citation:


Theo,

A mon tour d'être inquiète, Elouen n'est pas rentré de la nuit ...
Je ... j'espère qu'il ne t'a pas suivi ..

Au cas ou tu aurai des nouvelles fait le moi savoir.
Je sais qu'hier soir il boudait que tu partes sans lui dire ..

Bref, je vais faire le tour du marché et de la ville encore une fois.

Je t'embrasse .. prends soin de toi.

Kah

Le matelot avait pris la poudre d'escampette et il ne s'était rendu compte de rien. Il allait falloir le retrouver, rassurer sa mère et veiller au grain. Deux gamins en armée ... si ça c'était pas de la déveine ...

_________________
Armoria
Loin de la Trémouille, puis devant la Trémouille, puis dans la Trémouille :

Résumé des épisodes précédents :

Ruminer parce qu'on est duchesse et qu'on n'a pas le droit de partir à la guerre : fait.
Râler, pester et tempêter parce qu'on est devenu capitaine, et que le conseil n'est pas foutu de trouver des estafettes : fait.
Décider que l'estafette, on va la faire soi-même : fait.
Jouer à "il court il court le furet" avec son armée parce qu'elle a gagné plus tôt que prévu, et que du coup, elle est aussi plus loin que prévu : fait.
Arriver en chantant à pleins poumons l'hymne bourguignon : fait.
Livrer la nourriture aux troupes : fait.
Rallier l'armée parce que bon, après tout, hein, on est capitaine, et qu'un capitaine, c'est pas fait pour rester dans un bureau et pis même que s'il y en a qui râlent, ils iront se faire cuire du bœuf bourguignon chez les Helvètes : fait.
S'apprêter au combat pour s'emparer de la Trémouille : fait.
Entrer dans la Trémouille sans avoir combattu, sans même entendre le bruit du combat mené sur l'autre flanc des remparts : fait.

Participer à une guerre contre le Ponant, ça n'a pas de prix.

Pour tout le reste, il y a... euh...


Humpf.
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Jazon
[ La Trémouille, le 24 de septembre - Après les combats, sur le champ de bataille. ]

Ils avaient cherché une bonne partie de la matinée parmi les morts qu'on finirait par bruler pour éviter les épidémies.
Mais aussi parmi les blessés qu'on rapatriait comme on pouvait sur des litières de fortune tirées par des chevaux ou dans des charrettes réquisitionnées dans les fermes environnantes.

Jazon avait combattu non loin de son chef d'armée. Quand les armées alliées s'étaient repliées, il avait vu la jeune femme rester à la traine, hésitant devant chaque corps sans vie ou gémissant encore.
Il savait qui elle cherchait.

S'approchant, celle qui portait le grade de Sénéchal avait levé la tête dans sa direction. Il avait pu lire à cet instant dans son regard, la peur, l'angoisse. Angoisse de ne pas retrouver vivant celui qu'elle chérissait plus que tout.
Passant derrière elle, il posa une main sur son épaule et lui dit :
On va le trouver, Ama ! Garde espoir....

L'instant d'après, elle le suivit, le regard plus assuré. Eternelle optimiste comme aimait l'appeler Spm, elle accéléra le pas et tout deux se mirent à la recherche du jeune officier de la COBA.

Parfois une carriole brinquebalante approchait d'eux et Jazon s'enquérissait auprès des hommes s'ils n'avaient pas ramassé le corps d'un soldat dont il donnait la description. Mais les réponses restaient négatives.
Exténués, ils finirent par rentrer au campement.
C'est encore aux hommes valides que Jazon demanda s'ils avaient des nouvelles du mestre de camp Khristof. Pas plus de chance de ce coté là !

Jazon, désolé, dut quitter Ama sur l'incertitude du devenir de son compagnon.
Rapidement, il rejoignit sa tente pour pouvoir s'étendre enfin et fermer les yeux.




[Nuit du 24 au 25 de septembre]


Un peu plutôt dans la soirée, un soldat entra dans la tente du Marigny.

Messire Jazon......

Huuummmmm......

L'homme réitéra son appel.
Messire Jazon !

Le Marigny ouvrit les yeux et vit le visage de l'homme.


Préparez vous ! C'est encore pour ce soir ! On y retourne et on va la prendre cette fichue ville !


J'arriveeee


Jazon se redressa sur sa paillasse alors que l'homme se retirait.
Une fois de plus, il dut s'équiper puis il sortit et se mit en recherche d'une monture.

Les combats furent encore violents cette nuit là.
Mais les alliés ne reculèrent pas et repoussèrent à leur tour les défenseurs jusqu'à mettre pied dans la ville.
Jazon s'en sortit indemne une fois de plus mais il n'avait pas ménagé sa peine, portant plusieurs coups dont l'un fut très certainement fatal à un assaillant.

Les armées alliées royalistes et vassales mettaient enfin un pied au Poitou, ce qui ne pouvaient que remotiver les troupes.

Encore une bien belle victoire mais à quel prix !



[Dans la journée du 25 septembre à la Trémouille ]

C'est une bonne partie de la journée que Jazon resta dans les bras de Morphée. Mais son repos fut perturbé par des rêves ou, devrais je dire, des cauchemars.
C'est en transpiration qu'il se réveilla en se relevant d'un coup sur sa paillasse et il porta la main à son côté.
Le rêve avait été si réel qu'il avait cru prendre le coup d'épée du chevalier noir qui hantait de temps en temps ses nuits lorsqu'il guerroyait.
Réminiscence de la légende des Sentinelles qui semblait continuer à hanter les membres encore vivants de cette compagnie de mercenaires aujourd'hui quasiment disparue.

Retirant sa chemise trempée, il sortit de sa tente et se lava en s'aspergeant le torse d'eau fraiche pris dans un tonneau.
Cette toilette sommaire réveilla complètement Jazon, éloignant les derniers souvenirs du cauchemar.

Après être retourné enfiler une chemise propre, le Marigny pensa à remplir son estomac.
Puis il revint à sa tente et ressortit la correspondance en cours.
Entre autres, il devait répondre à Gypsie et il relut soigneusement sa missive.

Que de soucis elle rencontrait là-bas en BA.
Il aurait aimé être près d'elle pour les partager avec elle, lui alléger son fardeau.
Il prit un vélin et une plume et se mit à écrire.
Pas facile dans un campement militaire au lendemain de combats que de revenir aux pensées d'une vie quotidienne dans une capitale du BA.
Deux mondes différents ! Un fossé !
Et pourtant, Gypsie attendait de lui des réponses, de l'aide, celle d'un époux responsable de sa famille.

Les bruits familiers de la vie d'un bivouac militaire s'estompèrent pour laisser la place au crissement de la plume sur le parchemin.

Citation:
Ma douce, mon aimée,

En te lisant, je comprends combien je suis loin de ce que tu vis au quotidien.
J'aimerais tant que ta vie soit douce et paisible et c'est loin d'être le cas.

Je peux cependant te rassurer en ce qui me concerne.
Entre les marches forcées et les combats, la fatigue est présente et éprouvante. Mais jusqu'alors, les divinités ont du avoir un oeil bienveillant sur moi car je suis en bonne santé et me sors indemne des combats. Mon compagnon Lba est toujours à mes côtés et ne donne pas sa part au chien !
Ce n'est pas le cas de tous les autres.
Fabien a été rapatrié sur Angoulême. Je ne connais pas son état exact mais il aurait été sérieusement blessé. De même pour le compagnon d'Amaëlle.
On tente de se soutenir les uns les autres car ce n'est pas facile de continuer à se battre quand on sait qu'un proche est gravement blessé ou mourant.
Prie pour eux ma Gypsie, priez pour nous tous !

Pourtant, malgré tout, le moral est plutôt bon. Ceux qui tombent ne le font pas pour rien !
Nous sommes entrés au Poitou et nous avons pris la Trémouille après deux nuits d'assauts sur la ville.

Pour en revenir à toi, à vous tous à Clermont, je suis content qu'on en sache plus sur ces deux enfants.
Malheureusement pour eux, ils sont orphelins et je sais ce que c'est.....
J'ai eu aussi une missive de Jehan et Lucie à ce propos. Ne leur en veut pas ! Ils souhaitent les garder.
Je ne peux pas prendre de décision définitive, d'autant que notre statut va changer.

Tu sais que je suis entièrement d'accord avec toi en ce qui concerne ce qui touche à notre noblesse et celle du BA.
Tout le monde n'est pas à mettre dans le même sac mais malheureusement, les "grandes gueules" et râleurs en tout genre, ceux qui "mènent la danse"......
Je vais éviter d'être désagréable et de toute manière, nous en avons déjà parlé et sommes tous les deux d'accord.
Peut être que nous aurions du monter le ton et crier plus fort qu'eux mais face au mépris, aux injures et à la mesquinerie de certains.... C'est peine perdue !
Ils ne pensent qu'à eux. Il leur manque cet esprit chevaleresque et de service aux autres qui pour moi "est" la Noblesse.
Depuis que je suis parti à la guerre, j'ai côtoyé des Nobles d'horizons divers et je fus surpris qu'il existe "autre chose" que l'état d'esprit que nous connaissons au BA.
Des hommes et des femmes qui, même loin de leur duché, se préoccupent de la sécurité et de l'économie de leur province, du ravitaillement des marchés, des armées et tout cela, main dans la main. Ils travaillent "ensemble" pour leur duché et ses habitants, ils ont cette notion de service que j'aime par dessus tout.
Je suis resté éloigné du château pendant plusieurs mois parce que l'ambiance en chambre des nobles était détestable, irrespirable. Cela ne me manquera pas, crois moi !
Le Bourbonnais-Auvergne est un grand duché. Il pourrait être un exemple, un phare sur lequel les regards de nos voisins pourraient se tourner, leur montrant la voie.
Il l'est, non pas grâce à sa noblesse -et pourtant certains trop peu entendus sont dignes de l'être- mais grâce à son peuple qui travaille dans l'ombre, son armée qui se bat pour lui. Quand je pense qu'on vient menacer les soldats de procès si ils ne suivent pas les ordres. Alors qu'ils sont depuis des semaines à se battre sans rechigner pour leur duché et leur Reyne.
Autant se retirer et retourner à la roture. Il n'y a pas de honte à avoir ma douce. Aucune !
Malgré tout, nous faisons parti d'une grande famille, les Marigny ! Et ce nom a bien plus de valeur pour moi que tous les titres de noblesse !
J'ai... nous avons la noblesse de coeur en nous ainsi que dans nos pensées et nos actes. Je la possédais avant d'en avoir les titres. Elle restera en moi après que tu les ais rendu.

Tu sais que malgré la distance, je suis avec toi dans tout ce que tu entreprendras.
Le seul regret comme il y a quelques années quand j'ai rendu les terres de Sainct Maurice (que Barbu, duc de Roanne, avait eu l'honneur de me confier) à son fils qui me jugeait sans me connaitre, ce sera de quitter tous ces gens, paysans, serfs et habitants de Ravel, de Domérat et de Viverols. Ils avaient su nous faire confiance et nous l'ont prouvé en travaillant dur pour nous, pour eux. Ca n'a pas toujours été facile, en particulier à Viverols que je continuerais particulièrement de chérir.

Et pour en revenir, aux enfants, je suis conscient que la perte volontaire de ces fiefs vont restreindre notre train de vie. Ces terres rapportaient et nous apportaient des subsides conséquents. Nous allons devoir y réfléchir. Je n'ai que ça à faire quand je prends du repos. Il m'est parfois difficile de m'endormir avec tout ce que je vois après les combats. Ce sera un bon palliatif que d'y penser.
Je te propose si le notaire est d'accord de garder dans un premier temps les enfants.
Ils sont encore petits et ne devraient pas nous ruiner. Tu sais combien leur statut d'orphelins me préoccupe et me concerne. Et puis, je n'imagine même pas pouvoir entendre les cris de Lucie. (C'est de l'humour ma douce ! Quoi que...)

Sache que je suis avec toi dans tout ce que tu entreprendras.
Dès qu'il me sera possible, je reviendrais au plus vite près de toi.
Si tu décides de restituer tes titres avant mon retour, dis à nos gens combien j'ai été honoré d'être leur suzerain et d'avoir pris soin avec eux de ces terres que tu chéris tant.
J'imagine combien tout cela est difficile pour toi. C'est une grave décision que tu prends et je sais que cela te coûte énormément.
Je ne peux qu'être très fier de la femme et de l'épouse que tu es.
Mon amour est immense pour toi, bien plus que tu ne peux l'imaginer.

Même sans titres, je continuerais à t'aimer, te chérir bien plus encore si cela était possible, ainsi que de servir encore et encore la terre, le duché qui m'a accueilli.

Porte toi bien mon aimée.
Que cette lettre t'apporte un peu de réconfort et toutes mes pensées les plus tendres.

La Trémouille, au soir du vingt cinquième jour du neuvième mois de l'an de grasce mil quatre cent cinquante neuf.

Ton capitaine au long cours
Jazon




Le courrier fut relu soigneusement.
Jazon y déposa son sceau, peut être l'ultime geste qu'il faisait avant de rendre ses titres de vicomte et seigneur.

Puis il sortit et se mit en quête d'une estafette qui partait sur Limoges. Il lui confia le courrier lui demandant de le remettre à un certain Mathurin.
C'était son estafette diplomatique qui attendait patiemment à Limoges en sécurité des nouvelles de son maitre.
Ensuite, il rallierait Clermont et la vicomtesse de Ravel pour lui remettre le pli.

Jazon regarda le coursier partir, perdu dans ses pensées.
Il souhaita à ce moment que Gypsie soit sûre de la décision qu'elle prenait. Mais quoi qu'elle décide, il serait toujours à ses côtés.

_________________

A la mémoire d'Elra, de Thémis, d'Elégie et de mon fils Gandelin
*atalante
20 septembre, Bourges:

Enfin, le départ de cette ville ou il n'y a pas grand chose à faire sauf compter les rames, ça doit être une spécialité du duché.
On rentre chez nous avec Sunburn, accompagné d'un Hospitalier, les routes ne sont pas trop sure, on annonce quelques brigands qui profitent de la guerre et du manque de patrouille qui en découle pour agir.
Ensuite, je vais voir pour rejoindre le front ouest.


23 septembre, Montluçon:

La lance de ravitaillement est réunie, les chariots sont en cours de chargement, je vais faire visiter les vergers au sieur Mug qui m'accompagne depuis Bourges que nous avons prise au début du mois.
Pas de boules de neige dans les arbres, mais de belles pommes, j'en ramasse quelques unes pour le voyage, en emmener aux gars du duché, des pommes du pays, ils seront content, en attendant d'y retourner, c'est un peu un coin de chez nous qui viens à eux.
Quand seront nous là bas? à leurs cotés, revoir ma Tinounou, savoir si elle à vu notre bon suzerain. On raconte que ça chauffe dur, que nous sommes grandement attendu.


24 septembre, départ du Bourbonnais-Auvergne:

Ça y est, la lance est complète, les chariots on été changé contre des chevaux de bât pour aller plus vite suivant les directives de l'état major. Le convoi s'ébranle, à marche forcée, on ne s’arrête que pour manger et se reposer la nuit.
Plusieurs étapes, on traverse le Limousin, arrivée à Limoges.
Dire qu'il y a deux mois, je passais ici avec le pèlerinage, Thoros prenait Rochechouart, et du coup, le voyage calme et reposant que je faisait avec Kad c'est transformé en vas vite pourfendre du Berrichon qui a pris Bourbon.
Je vais voir au château ducal, je prend des informations afin de savoir ou en sont les armées aux couleurs de la reine, savoir ou les trouver.
Suite aux mouvements des troupes, au lieu d'aller à l'ouest, on monte au nord, La Trémouille est assiégée.


27 septembre, la Trémouille:

Nous arrivons à La Trémouille, les combats ont du être rude, mais la ville est tombé, peu de paysans trainent en ville, le marché est vide, retrouver Theraph et Amaelle dans ce capharnaüm, ça va pas être facile.
La mairie, oui, ils doivent surement se réunir par là bas ou alors des gens sauront bien ou est le campement.
Une fois de plus, j'arrive quand c'est fini, mais bon, ce n'est qu'une bataille cette fois-ci que j'ai ratée, trouver le campement, distribuer les marchandises, monter la tente, ha, et puis prendre un bains, doit bien y avoir une rivière, un étang ou quelque chose du genre pour cela, voir le lavoir, c'est que ça fait plus d'une semaine que je suis sur les routes à manger de la poussière.

_________________
Amaelle
[ La Trémouille, le 24 de septembre - Après les combats, sur le champ de bataille. ]

Elle avait tout fouillé, tout retourné... Son coeur s'était accéléré à plusieurs reprises lorsqu'une chevelure brune apparaissait sur un brancard ou pire encore, sur une pile de cadavres. Mais rien n'y faisait, Khris demeurait introuvable.

Jackadaniels et Undomiel était restés non loin de là, arrachant les rares touffes d'herbes ayant survécu aux combats, dans une innocence déroutante. Comme si le combat des hommes leur semblait à des lieues de leur vie paisible.
Et pourtant, Ama avait pu voir la nuit précédente la déroute de la monture sombre sans son cavalier...

La déroute qu'elle ressentait à présent, les yeux sur une enième pile de corps, puis levant la tête, elle croisa le regarde de Jazon, un instant, laissant son âme à nu... Celle qui savait si bien cacher ses émotions avait laissé percer un instant la profonde tristesse et le désespoir qui emplissait son coeur en cet instant.

Elle en était là dans ses pensées lorsqu'une main se posa sur son épaule. Jazon l'avait rejointe.

On va le trouver, Ama ! Garde espoir....

Quelques mots, simples, mais venant d'une personne chère. Elle pensa alors à Khris. Ce désarroi ne ressemblait pas à la blonde, n'avait-elle pas confiance en les capacités de son homme? Et au fond d'elle, elle sentit qu'il était encore vivant. Oui, il était en vie quelque part, elle en était sûre. Comment avait-elle pu laisser s'échapper si facilement la flamme de l'espoir qui animait son corps, son âme entière? Cette flamme qui consumait déjà son père, ce feu qui ne s'éteint jamais et qui vous guide dans une existence? Elle fixa Jazon un instant, et une esquisse de sourire se dessina sur son visage.
Ils allaient le retrouver.

Ils reprirent les recherches ensemble, inlassablement, mais ne trouvèrent nulle trace du Mestre de camp.
Exténués, c'est résignés qu'ils rentrèrent au campement. Dans son esprit, la blonde se dit que Khris devait sûrement être quelque part entre de bonnes mains, et qu'elle aurait des nouvelles très bientôt... Cela lui permettait de tenir, d'aller de l'avant.

Mais quand elle se retrouva seule, devant sa tente, laissant Jazon et les autres vaquer à leurs occupation, c'est sans même prendre le temps d'avaler un morceau qu'elle s'allongea sur sa couche et sombra dans un sommeil agité, l'épuisement ayant eu raison d'elle.


[10 Lieues de la Trémouille, soir du 24 Septembre]

Lorsqu'Amaëlle ouvrit les yeux, la journée touchait à sa fin, le soleil baissait à l'horizon, il était l'heure de préparer les troupes. Elle enfila son uniforme qu'un soldat avait prit soin de passer à l'eau et faire sécher au coin du feu avant de le remettre près de sa tente. Certaines tâches de sang persistaient, mais dans l'ensemble, sa tenue était plutôt propre. Ses boucles blondes en cascade sur son dos pour le moment, elle sortit à l'air libre.

Près du feu de camp, quelques soldats discutaient, mais l'ambiance était plutôt pesante, beaucoup étaient tombés cette nuit là, des frères d'armes, des amis, de la famille...

La blonde alla s'installer avec eux, elle tenta d'avaler quelque chose, le champ de bataille le ventre vide, ce serait de la folie.
Mâchant sans faim, avalant sans conviction, mais elle savait ce qu'elle avait à faire. Elle se battrait corps et âme, ou que soit Khris, elle le vengerait, et elle prendrait la Trémouille aux cotés de ses frères d'armes.
Elle aiguisa son épée, noua ses cheveux d'un lien de cuir, réajusta son uniforme et prit soin de sa monture. Elle alla voir Jackdaniels, et prit soin de lui également puis lui murmura quelques mots, lui caressant le licol.


Là mon doux.

Elle posa sa tête sur celle de la bête.

Pour cette nuit, tu surveilleras le campement. J'espère que ton maître reviendra bientôt, il me manque à moi aussi tu sais...

Déposant un baiser sur le front de l'étalon, la blonde se dirigea vers Undomiel, et l'entraina à sa suite vers le départ...

[Nuit du 24 au 25 Septembre - La Trémouille]

Une nouvelle nuit de combat allait faire rage. Le souvenir cuisant des hommes tombés à Terre restait présent à leur esprit. C'est alors qu'Ama le remarqua... Sa mère... Elle n'était plus dans les rangs... Un hocquet de stupeur la prit, mais elle le cacha rapidement.

Elle devait n'être que blessée. Elle repensa à SPM, l'éternelle optimiste... Oui, sa mère allait bien, une femme sentait ses choses là...
Mais...

Elle chassa ses pensées.

Ce soir, elle était chef d'armée. Elle n'était pas Amaelle, la blondinette au coeur léger qui aimait taquiner ses frangins, ou manger des tartes aux pommes.
Ce soir, elle était le sénéchal Amaëlle, chef des bûcherons assoiffés, et devait se comporter comme tel.
Compartimenter, le secret de leur couple à elle et Khris... Khris...

La tête droite, bien en place sur sa monture aux cotés de ses frères d'armes, elle relaya l'ordre:

CHARGEEEEEEEEEEEZZZZZZZZZZZZZZ!!!!

S'en suivit un combat qui ne cessa qu'aux lueurs de l'aube lorsque les armées royalistes s'établirent à la Trémouille.


[b][Au matin du 25 Spetembre- LA TREMOUILLE][b]

Rituel habituel, Amaëlle fût ravie de constater que peu étaient tombés cette nuit là, mais celle qui manquait dans ses rangs comptait à ses yeux.

Une fois la place nettoyée elle se dirigea d'un pas rapide vers le campement, la fatigue commençant à la submerger. Laissant son cheval aux palefreniers, elle se dirigea vers sa tente.

C'est alors qu'elle l'aperçut.

Il avait été déposé sur sa couche en son absence. Depuis combien de temps? Elle n'aurait su le dire.

Sans perdre une minute de plus, elle se hâta d'attraper ce morceau de parchemin ensanglanté. Il n'était pas scellé, elle l'ouvrit, le coeur battant.

Elle reconnut immédiatement l'écriture de Khris, bien que très brouillonne. Son coeur se souleva de soulagement.


Citation:
Mon amour,
J'ai une fois de plus failli. Je n'ai pas été capable de te protéger. Je t'ai vu te battre comme jamais. Je me souviens t'avoir vu galoper vers les remparts de La Trémouille après avoir terrassé un ennemi.
Je suis tombé, je suis meurtri.
D'où je t'écris, je ne puis le dire, ça ressemble à un hôpital de campagne. J'ai le bras gauche complètement endolori, j'ai l'impression que quelqu'un me tape constamment derrière la tête. Et...je crois que j'ai eu beaucoup de chance, je vais m'en tirer avec une belle cicatrice sur le torse.
Je prie Aristote pour qu'il ne te soit rien arrivé, j'ai bon espoir, on ne m'a pas signalé ta présence parmi les blessés rapatriés.
Je veux que tu sois rassurée, je souffre, mais je vais m'en tirer, j'espère que je serai bien soigné.

Soit forte ma chérie! Continue le combat, prend soin de nos hommes, dirige les comme tu as toujours su le faire jusqu'à présent.
Je t'aime. Je t'aime plus que tout. Ton image est ancrée en moi, c'est toi qui me donne toute cette force de ne pas sombrer définitivement.
Je vais vite revenir, te prendre dans mes bras et embrasser tout ton corps avec tout l'amour que je te porte.
Tu me manques.
Je t'aime, je t'aime, je t'aime.....


Rassurée, serrant le parchemin entre ses doigts, elle se mit en quête d'une plume et d'un parchemin.
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)