Scath_la_grande
[Après Belette se fait taper en Savoie, Belette voyage dans les limbes, Belette se fait taper en Bourgogne, Belette rend visite encore à sa vieille copine la mort. Voici un nouvel épisode
Belette se fait taper en Ba.
« Dites ? Zavez pas fini dme taper sur la tronche par hasard ?! Y en a marre !! »]
[Lusargne du 6 au 7 mai 1459 réminiscences de la reine rouge/passage de la Bourgogne]
Des éclairs de métal et de sang, des assonances de cris, terrifiés, étouffés.
Une armée chimérique de trois personnes un quart, vient de rencontrer celle des « Loups de Bourgogne » faite de vieux briscard aguerris qui traînent leurs peaux trouées par les combats... et de novices qui nont pas encore goûté au sang voilà chose accomplie maintenant
La Belette sest battue comme toute Lionne quelle est, la rage exaltée par les cris et les larmes dun enfant, SON enfant.
Il y a parfois des choses qui prennent aux tripes, elle ne le savait pas maintenant si
De ce quelle se souvient
Le corps tiède de Ciguë qui tombe en pleurs douloureux, la rousse ne le sait pas encore mais une lame laissera à jamais la marque de son passage en Bourgogne sur le corps fragile de sa fille. Large estafilade qui lui court le dos, le long de sa colonne.
La musteile se fait happer par la piétaille et chute lourdement de sa monture.
Plusieurs coups sont portés à la « reine rouge » celle qui se glorifie et se couronne du sang de ses adversaires.
Le premier, à la gorge, arrache la chaîne fine support de sa croix réformée et forme un chemin zébré en parallèle avec la cicatrice offerte à Annecy.
Le deuxième, un puissant coup de taille creuse une brèche profonde dans sa chair devenue béante à son flan gauche, l'exsangue en flot chaud.
Le troisième, avant quon la piétine, cest la garde dune épée qui vient sécraser en grand fracas sur son crâne, lui coupant toute connexion entre son esprit et son corps.
La fine silhouette chancelle, sécroule
Yeux jetés au céleste, crépuscule de vie qui vacille dans les prunelles aveuglées de nuit.
Est-ce la fin ?
Sourire morgue qui pointe à la lippe de la belette avant de rejoindre les limbes, s'affalant sur la carcasse inerte et encore tiède de Ciguë.
« Je sais que vous avez la beauté destructive
Et le sourire vainqueur jusqu'au dernier soupir.
Je sais que vos mâchoires distillent l'agonie.
Moi je vous dis : "bravo" et "vive la mort !" »*
[Lusargne du 6 août 1459, trois mois après l'épisode bourguignon. Quelques heures avant laube. Bis repetita placent** ou pas]
Musteile, léchine en côtelette amère, se fait discrète au départ.
Pas descorte, enfin plus rappelons que le noble polonais sest fait la malle sans donner ni gages, ni nouvelles et le Baladin sest enfermé dans un monastère- et quelle a fuit hum nan, on dira partir en faussant compagnie-le château du balbuzard/Blanc-Combaz.
Corps fait dombres et de silences invisibles, la rousse séclipse dune Bourgogne qui létouffe.
Chemin de traverse, cache-cache avec larmée, Scath passe enfin la frontière, sa fille pressée contre son sein, la vieille mule puante, neurasthénique et bourrée de tiques collée aux basques.
Belette na même pas le temps détirer son sourire de conquérante quelle essuie une attaque nimbée dobscurité et déclat lunaire.
Les visages se dessinent, incertains, flous mais les voix des deux briscards se gravent avec une infinie précision dans la mémoire de la mustélidé.
Vengeance, il y aura un jour.
Légère résistance, dune mère qui protège son enfant.
Naaaaaaaaaaan pas mes tonnelets de Bourgogne !
Hum qui protège ses enfants, on dira.
Résistance, bien vite amadouée par un coup sec porté derrière la nuque, et qui la glisse à son insu dans les bras de Morphée.
À croire que cen devient une habitude de latter la rousse dès quelle nest pas daccord avec ses assaillants, ce qui arrive relativement souvent.
Aube boudinée de rose qui éclot avec lenteur dans le ciel de Moulins, alors que les rideaux de chair peinent à se soulever, les iris fauves reviennent du néant pour en capter lessence colorée qui séchappe de lébauche dun jour qui sentame.
Réveil difficile, ersatz de gueule de bois, le corps souple de la Belette sétire péniblement, les poches sont légères, la calebasse lourde de migraine.
Pourtant, on lui a laissé sa mini-rousse, qui tremble contre elle et la vieille mule qui schlingue, respirant comme un chien asthmatique en fin de vie.
Cest la guigne !
*Thiéfaine : Alligator 427
** traduction du latin : les choses répétées plaisent !
_________________
"Ce n'est pas de ma faute si je suis SI parfaite ! C'est Deos qui m'a faite ainsi !"
Belette se fait taper en Ba.
« Dites ? Zavez pas fini dme taper sur la tronche par hasard ?! Y en a marre !! »]
[Lusargne du 6 au 7 mai 1459 réminiscences de la reine rouge/passage de la Bourgogne]
Des éclairs de métal et de sang, des assonances de cris, terrifiés, étouffés.
Une armée chimérique de trois personnes un quart, vient de rencontrer celle des « Loups de Bourgogne » faite de vieux briscard aguerris qui traînent leurs peaux trouées par les combats... et de novices qui nont pas encore goûté au sang voilà chose accomplie maintenant
La Belette sest battue comme toute Lionne quelle est, la rage exaltée par les cris et les larmes dun enfant, SON enfant.
Il y a parfois des choses qui prennent aux tripes, elle ne le savait pas maintenant si
De ce quelle se souvient
Le corps tiède de Ciguë qui tombe en pleurs douloureux, la rousse ne le sait pas encore mais une lame laissera à jamais la marque de son passage en Bourgogne sur le corps fragile de sa fille. Large estafilade qui lui court le dos, le long de sa colonne.
La musteile se fait happer par la piétaille et chute lourdement de sa monture.
Plusieurs coups sont portés à la « reine rouge » celle qui se glorifie et se couronne du sang de ses adversaires.
Le premier, à la gorge, arrache la chaîne fine support de sa croix réformée et forme un chemin zébré en parallèle avec la cicatrice offerte à Annecy.
Le deuxième, un puissant coup de taille creuse une brèche profonde dans sa chair devenue béante à son flan gauche, l'exsangue en flot chaud.
Le troisième, avant quon la piétine, cest la garde dune épée qui vient sécraser en grand fracas sur son crâne, lui coupant toute connexion entre son esprit et son corps.
La fine silhouette chancelle, sécroule
Yeux jetés au céleste, crépuscule de vie qui vacille dans les prunelles aveuglées de nuit.
Est-ce la fin ?
Sourire morgue qui pointe à la lippe de la belette avant de rejoindre les limbes, s'affalant sur la carcasse inerte et encore tiède de Ciguë.
« Je sais que vous avez la beauté destructive
Et le sourire vainqueur jusqu'au dernier soupir.
Je sais que vos mâchoires distillent l'agonie.
Moi je vous dis : "bravo" et "vive la mort !" »*
[Lusargne du 6 août 1459, trois mois après l'épisode bourguignon. Quelques heures avant laube. Bis repetita placent** ou pas]
Musteile, léchine en côtelette amère, se fait discrète au départ.
Pas descorte, enfin plus rappelons que le noble polonais sest fait la malle sans donner ni gages, ni nouvelles et le Baladin sest enfermé dans un monastère- et quelle a fuit hum nan, on dira partir en faussant compagnie-le château du balbuzard/Blanc-Combaz.
Corps fait dombres et de silences invisibles, la rousse séclipse dune Bourgogne qui létouffe.
Chemin de traverse, cache-cache avec larmée, Scath passe enfin la frontière, sa fille pressée contre son sein, la vieille mule puante, neurasthénique et bourrée de tiques collée aux basques.
Belette na même pas le temps détirer son sourire de conquérante quelle essuie une attaque nimbée dobscurité et déclat lunaire.
Les visages se dessinent, incertains, flous mais les voix des deux briscards se gravent avec une infinie précision dans la mémoire de la mustélidé.
Vengeance, il y aura un jour.
Légère résistance, dune mère qui protège son enfant.
Naaaaaaaaaaan pas mes tonnelets de Bourgogne !
Hum qui protège ses enfants, on dira.
Résistance, bien vite amadouée par un coup sec porté derrière la nuque, et qui la glisse à son insu dans les bras de Morphée.
À croire que cen devient une habitude de latter la rousse dès quelle nest pas daccord avec ses assaillants, ce qui arrive relativement souvent.
Aube boudinée de rose qui éclot avec lenteur dans le ciel de Moulins, alors que les rideaux de chair peinent à se soulever, les iris fauves reviennent du néant pour en capter lessence colorée qui séchappe de lébauche dun jour qui sentame.
Réveil difficile, ersatz de gueule de bois, le corps souple de la Belette sétire péniblement, les poches sont légères, la calebasse lourde de migraine.
Pourtant, on lui a laissé sa mini-rousse, qui tremble contre elle et la vieille mule qui schlingue, respirant comme un chien asthmatique en fin de vie.
Cest la guigne !
*Thiéfaine : Alligator 427
** traduction du latin : les choses répétées plaisent !
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"Ce n'est pas de ma faute si je suis SI parfaite ! C'est Deos qui m'a faite ainsi !"