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[Rp ouvert] Belette visite le Ba...Aïeuuu ! Même pas mal !

Scath_la_grande
[Après Belette se fait taper en Savoie, Belette voyage dans les limbes, Belette se fait taper en Bourgogne, Belette rend visite encore à sa vieille copine la mort. Voici un nouvel épisode…
Belette se fait taper en Ba.

« Dites ? Z’avez pas fini d’me taper sur la tronche par hasard ?! Y en a marre !! »]



[Lusargne du 6 au 7 mai 1459… réminiscences de la reine rouge/passage de la Bourgogne]



Des éclairs de métal et de sang, des assonances de cris, terrifiés, étouffés.
Une armée chimérique de trois personnes un quart, vient de rencontrer celle des « Loups de Bourgogne » faite de vieux briscard aguerris qui traînent leurs peaux trouées par les combats... et de novices qui n’ont pas encore goûté au sang… voilà chose accomplie maintenant…
La Belette s’est battue comme toute Lionne qu’elle est, la rage exaltée par les cris et les larmes d’un enfant, SON enfant.
Il y a parfois des choses qui prennent aux tripes, elle ne le savait pas… maintenant si…

De ce qu’elle se souvient…
Le corps tiède de Ciguë qui tombe en pleurs douloureux, la rousse ne le sait pas encore mais une lame laissera à jamais la marque de son passage en Bourgogne sur le corps fragile de sa fille. Large estafilade qui lui court le dos, le long de sa colonne.
La musteile se fait happer par la piétaille et chute lourdement de sa monture.

Plusieurs coups sont portés à la « reine rouge » celle qui se glorifie et se couronne du sang de ses adversaires.
Le premier, à la gorge, arrache la chaîne fine support de sa croix réformée et forme un chemin zébré en parallèle avec la cicatrice offerte à Annecy.
Le deuxième, un puissant coup de taille creuse une brèche profonde dans sa chair devenue béante à son flan gauche, l'exsangue en flot chaud.
Le troisième, avant qu’on la piétine, c’est la garde d’une épée qui vient s’écraser en grand fracas sur son crâne, lui coupant toute connexion entre son esprit et son corps.
La fine silhouette chancelle, s’écroule…
Yeux jetés au céleste, crépuscule de vie qui vacille dans les prunelles aveuglées de nuit.
Est-ce la fin ?
Sourire morgue qui pointe à la lippe de la belette avant de rejoindre les limbes, s'affalant sur la carcasse inerte et encore tiède de Ciguë.



« Je sais que vous avez la beauté destructive
Et le sourire vainqueur jusqu'au dernier soupir.
Je sais que vos mâchoires distillent l'agonie.
Moi je vous dis : "bravo" et "vive la mort !" »*



[Lusargne du 6 août 1459, trois mois après l'épisode bourguignon. Quelques heures avant l’aube. Bis repetita placent**… ou pas]



Musteile, l’échine en côtelette amère, se fait discrète au départ.
Pas d’escorte, enfin plus –rappelons que le noble polonais s’est fait la malle sans donner ni gages, ni nouvelles et le Baladin s’est enfermé dans un monastère- et qu’elle a fuit –hum nan, on dira partir en faussant compagnie-le château du balbuzard/Blanc-Combaz.

Corps fait d’ombres et de silences invisibles, la rousse s’éclipse d’une Bourgogne qui l’étouffe.
Chemin de traverse, cache-cache avec l’armée, Scath passe enfin la frontière, sa fille pressée contre son sein, la vieille mule puante, neurasthénique et bourrée de tiques collée aux basques.
Belette n’a même pas le temps d’étirer son sourire de conquérante qu’elle essuie une attaque nimbée d’obscurité et d’éclat lunaire.
Les visages se dessinent, incertains, flous mais les voix des deux briscards se gravent avec une infinie précision dans la mémoire de la mustélidé.
Vengeance, il y aura un jour.

Légère résistance, d’une mère qui protège son enfant.


Naaaaaaaaaaan pas mes tonnelets de Bourgogne !

Hum… qui protège ses enfants, on dira.
Résistance, bien vite amadouée par un coup sec porté derrière la nuque, et qui la glisse à son insu dans les bras de Morphée.
À croire que c’en devient une habitude de latter la rousse dès qu’elle n’est pas d’accord avec ses assaillants, ce qui arrive relativement souvent.



Aube boudinée de rose qui éclot avec lenteur dans le ciel de Moulins, alors que les rideaux de chair peinent à se soulever, les iris fauves reviennent du néant pour en capter l’essence colorée qui s’échappe de l’ébauche d’un jour qui s’entame.
Réveil difficile, ersatz de gueule de bois, le corps souple de la Belette s’étire péniblement, les poches sont légères, la calebasse lourde de migraine.
Pourtant, on lui a laissé sa mini-rousse, qui tremble contre elle et la vieille mule qui schlingue, respirant comme un chien asthmatique en fin de vie.
C’est la guigne !




*Thiéfaine : Alligator 427
** traduction du latin : les choses répétées plaisent !

_________________

"Ce n'est pas de ma faute si je suis SI parfaite ! C'est Deos qui m'a faite ainsi !"
Scath_la_grande
[Moulins, ville de vents ?]


Pieds légers et nus qui foulent le tapis d’herbes fraiches, presque insolentes. Dans un coin épargné par les chaleurs et bien ombragé, la Belette accompagnée de son mini-trucmuche roux s’isolent du reste du monde.
Soudain, dans un froufroutement carmin, l’étoffe de la houppelande s’assagit alors que la posture assise vient de plier les guibolles de la rousse.
Le geste est leste en étalant le contenu de sa besace entre les brindilles vertes.
Une tablette et tout un petit attirail pour écrire, ainsi qu’une pomme et du vin.


La pomme pour toi et le vin pour moi, la naine.

L’éclat d’un sourire vient éclore brièvement aux babines de la musteile alors qu’elle lance doucement le fruit vers Ciguë.

Aujourd’hui j’écris à Papy. T’sais l’vieux grincheux… j’t’en ai d’jà parlé. Alors, fiche moi la paix et va faire tes trucs de p’tites filles.

La main l’invite d’un mouvement à s’éloigner avant de déboucher l’outre à picrate qu’elle a obtenu à bon prix en renâclant ses dernières clincailles.
Grimace.
Le vin est mauvais, aigrelet, ça lui rappelle désagréablement l’époque sans l’sous.
La tablette est calée entre ses jambes en tailleur, parchemin, encre carmine qui colore le bec effilé de sa plume.
Les mots sont grattés de son écriture appliquée.



Citation:
Au vieux,
Accessoirement régnant de Guyenne,


Monsieur mon père, je vous salue et félicite de cette promotion qui a rendue malade les papistes, surtout Cloclo qui est en fièvre excommunicatrice et va finir par hérétiquiser tout le monde, même l’église de Rome.
Sinon ? Avez-vous toujours bonne santé ? Je le souhaite, j’ai déjà eu une petite frayeur lorsque vous vous êtes porté candidat à la royauté. C’est un coup à trouver la mort à toute bionze et de vous faire assassiner avant de poser votre séant sur le trône ça. Il vous reste encore tant à faire (et tant de fondements romains à botter).

Après notre épisode malheureux avec une armée bourguignonne, une erreur, ils m’avaient prise pour une dissidente réformée. Moi et la naine avions repris la route pour la Guyenne. A peine passées la frontière et un pied en Auvergne que deux agrincheurs viennent à me délester de mes biens. Vous pouvez rassurer d’ores et déjà Matalena, sa vieille mule est sauve (increvable bête !) mais me voilà désargentée, alors je vais devoir rester un peu à Moulins.
Je vais tâcher de refaire mes réserves au plus tôt et éventuellement me trouver une escorte potable pour rallier Montauban dans les plus brefs délais.

Paraît que vous êtes un Von Frayer ? Ou est-ce encore un de ces potins sans fondement comme celui que vous avez utilisé des bassesses pour parvenir au trône ducal. Les gens racontent vraiment n’importe quoi !

J’attends de vos nouvelles et rapportez moi un peu de ce qu’il se passe en Guyenne, ça me fera plaisir. J’attache avec le scel de cire de cette missive la médaille de Saint Jean. J’en suis certaine à présent, c’est la votre, elle porte la poisse à votre progéniture, elle ne peut donc que vous appartenir.

Faites attention à vous.
*Je vous embrasse*rature*

Teigneusement,
Votre Belette.

P.S. J’ai reçu quelques coups sur le cabochard, ça altère un peu mes idées.



Pour ponctuer bravement cette missive, une longue rasade alcoolisée trépasse dans son gosier.
Avant d’abandonner le parchemin au pied de l’arbre, remettant à plus tard son envoi et courir après le mini-trucmuche roux.


Et si je t’apprenais une chanson ?
Tu connais celle de profundis morpionibus ?


La petite tête flamboyante de s’arrêter, et d’ouvrir ses bras à la manière hiératique d’un prêtre qui fait messe en psalmodiant d’une voix cérémonieuse et tout à fait sérieuse les derniers vers récités.

Libere nos de morpionibus omnibus
Qui condamnant couillones,
Qui devorant et per omnia
Testiculos, testiculorum! Amen!*


Ah ben me
rde, elle la connait déjà !



*Extrait « De profundis morpionibus »

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"Ce n'est pas de ma faute si je suis SI parfaite ! C'est Deos qui m'a faite ainsi !"
Ysabeau_desbois
[Jamais là où il faut...]

Une brune qui musardait, la tête levée en train de s'étonner sur le jour-nuit-jour des branches des arbres qui tranchent sur le ciel éclatant.
Ben quoi, on fait c'qu'on peut avec c'qu'on a... Et pis c'est pas pire que d'rêvasser en imaginant un chevalier qui vous emporterait sur son ch'val blanc, parce que ça n'existe pas et qu'les hommes, vaut mieux les éviter, foi d'Ysa!

Donc elle s'passait l'temps comme elle pouvait, le coeur nauséeux d'avoir sifflé tout un tonneau dans une taverne inconnue, histoire de remplir sa solitude. Ses chausses neuves jetées par les lacets en travers de l'épaule, faut pas les user tant qu 'c'est pas nécessaire, elle profite de la douceur de l'herbe, tout en maudissant au minimum pour la millionnème fois la guerre et les marauds qui l'empêchent de poursuivre son chemin.

Soudain, une mélodie toute de douceur attire ses oreilles. Enfin, plus vraissemblablement un criaillement insupportable de gamine essayant d'parler comme un soudard. L'latin, c'est pour faire intelligent, mais vu les paroles, y a comme un doute.
Eh oui, l'Ysa est amnésique, l'trou noir, l'rien et l'néant dans sa tête, mais y a des fois, comme là, elle sait qu'elle sait, sans savoir d'où elle le sait! Mais non, c'pas compliqué, faut suivre!
Bref, attirée par le bruit détestable qui trouble sa profonde et intense méditation, la brune se dirige à l'ombre des arbres un peu plus loin, où elle aperçoit deux rousses, l'une assise et la gamine debout, bras et jambes écartés en train de lancer comme une malédiction dans le ciel serein, forçant sa voix comme d'autres leur amabilité...

La bonne journée!

Faites attention, à déclamer ainsi, z'allez vous prendre les foudres du Tout-Puissant, c't'une chanson à l'réveiller ça!!
Enfin, surtout la façon dont c'est dit!

Elle s'en fout qu'ça la r'garde pas, elle voudrait pas qu'le ciel s'en mêle et lui gâche une journée d'beau!
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Aube
Une blonde qui revenait peu à peu à la vie. Après une longue maladie, entrecoupée de quelques trop brèves périodes de rémission, elle sentait enfin ses forces lui revenir, telles de longues vagues roulantes qui déferlent sur la plage par temps de grand vent.

Quand même encore un peu fatiguée de sa soirée de la veille en taverne - elle avait bel et bien perdu l'habitude de boire, s'était écroulée sur son lit, ne se rendant même pas compte de la présence attentive de son cher Arthur - elle avait décidé de profiter de son temps libre pour se cueillir quelques fruits bien juteux.

Haut perchée en équilibre sur la grande échelle que son bien-aimé lui avait fabriquée, Aube avait aperçu parmi le feuillage une prune qui lui semblait particulièrement appétissante. Diable de diable, elle n'en avait jamais vu une si grosse! Il fallait vraiment qu'elle l'ait celle-là. La blonde de Moulins se haussa sur la pointe des pieds, tendit: le cou, le bras, la main, les doigts et la langue... C'est ce moment que choisit une enfant pour pousser la chansonnette non loin de là. Enfin, chansonnette, façon de parler...

L'effet fut immédiat. Aube poussa un petit cri de surprise, son pied droit glissa. Son pied gauche, en bon compère, suivit le mouvement. Ses dents se fermèrent sur sa langue. Aïeuuuuh!!! Heureusement, ses mains étaient plus promptes à l'action. Elles s'accrochèrent à une branche, évitant à leur propriétaire une fameuse et mémorable chute de plusieurs mètres de haut. Voilà donc notre amie en bien mauvaise posture tout en haut du prunier, d'autant qu'à en juger sa position paresseuse, étendue sur l'herbe, l'échelle en avait profité pour prendre un peu de repos ... De toute la force de ses poumons pas encore tout à fait rétablis, Aube cria, en espérant que sa voix passe au-dessus de la magnifique chanson qu'elle entendait au loin.


Au secours, j'suis coincée!!!
Aidez-moi, j'peux pas descendre!!!




"Au coin du bois j'ai trouvé ce matin,
Une autre vie qui me tendait les mains."
Scath_la_grande
[Pas toujours là comme il faut]


On peut même plus boire une lichette de vinasse en paix dans le coin, ni même s’adonner au chant liturgique à la gloire de Saint Morpionibus. C’est quoi c’bled à la fin, non mais faut pas pousser Belette dans les orties, non plus. Et des deux, il n’est pas avéré que ce soit la plante la plus urticante.

Les billes fauves se tournent, amorphes, reluquant froidement la noiraude insolente.
Tout être qui vient l’emmerdelifier lorsqu’elle picole est coupable d’irrévérence, forcément.
« Nan mais qu’est-ce qu’elle veut celle-là » et dans un mouvement indolent de la main, se rassasie l’gésier d’une large goulée d’un vin frauduleux du goût.
Grimace sous l’acidité du picrate, ‘core une saloperie à déboucher la tuyauterie interne, ça.
La réponse fomente lentement dans son esprit, elle macère… la musteile aurait pu se contenter de salutations polies mais c’est mal la connaître.
Un élégant et gracile « ranafout » se prépare à sortir des deux pulpeuses, coupé net dans son élan par un cri. Elle veut descendre qu’elle dit la voix.
Soupir agacé.

Démarche ondulante qui la mène sous l’arbre fruitier, la rousse plie son cou, plisse des yeux, les iris fouillant le vert avec nonchalance.
Là ! Des pieds qui gigotent.
De l’outre toujours conservée à la main, elle s’en sert une bonne rincée avant de se retourner vers la noiraude fraichement débarquée.


Z’avez de drôles de fruits ici. ‘çui là, je le boufferai pas !

Le museau teinté d’impassibilité lève légèrement le regard comme pour accompagner sa pensée vers le fruit gigoteur et brailleur.

J’crois qu’elle veut descendre. Puis conseille à la pomme de contrefaçon. Ben décoincez-vous et lâchez tout !!!!

Il faut être fou ou désespéré pour demander de l’aide à la mustélidé ! C’est s’octroyer à coup sûr un ticket aller-simple pour un voyage au pays de la faucheuse.

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"Ce n'est pas de ma faute si je suis SI parfaite ! C'est Deos qui m'a faite ainsi !"
Ysabeau_desbois
[Ben puisqu'on y est...]

A peine ouvert la bouche que la brune se prend un regard du style glacial au milieu d'un vent chaud.
Et immédiatement, elle se dit qu'il va falloir qu'elle s'entraine dans les flaques d'eau pour avoir le même en pire, parce qu'elle en a déjà un qui déchire pas mal quand elle est en forme.

Bref, elle allait passer son chemin quand la rousse se lève, attirée par un cri déchirant. C'bizarre, les yeux avaient tendance à snober les autres, et là elle irait aider son prochain? Va falloir reprendre des cours dans la lecture des attitudes, Ysa, tu t'es faite gruger!
Un peu curieuse, trop sans doute, parce qu'elle, elle aurait fait la sourde, et aurait changé d'chemin, elle est bouche bée quand la rousse lui assène ses vérités.


Citation:
Z’avez de drôles de fruits ici. ‘çui là, je le boufferai pas !


Ben c'est pas à moi hein! Ca s'saurait!

Un petit sourire en coin, finalement sa journée au soleil semble sauvée, ne dit-on pas qu'il va faire beau quand les dindes ou les cigognes, c'comme on veut, bref, quand les volatiles sont perchées?
Bon l'malheur, c'est qu'la fille n'est pas si méchante qu'elle souhaiterait s'en donner l'air. En plus, il faut toujours aider ce qui a jupon, enfin, c'est sa devise, la lutte est réservée à l'idiotie masculine.
En soupirant, elle se penche pour ramasser l'échelle, grimaçant devant la répartie rouquinesque.

Citation:
Ben décoincez-vous et lâchez tout !!!!


Ah non, si elle lache et qu'elle s'fasse mal, on viendra dire qu'c'est not'faute, et pis, on s'fra chasser du coin! Elle braille bien, c'est qu'elle a une bonne vue et qu'elle nous r'connaitra..
Comment ça, y a pas d'rapport? Faites un effort!

Un sourire un peu forcé en direction des jupons mouvants, c'est fou c'qu'on peut mettre sous une jupe d'ailleurs, et c'est fou d'ailleurs d'mettre une jupe pour cueillir des fruits*!! J'vous ai r'mis l'échelle! Un peu à gauche....., nannnn, à droite maintenant! Plus bas......, plus haut...
Allez quoi, on va pas y passer la journée!

Le hic, c'est qu'elle ne connait ni sa droite ni sa gauche, mais avec un air sérieux et affairé, toutes les conneries du monde passent pour croyance véritable.


* Désolée Lj Aube, dans mon élan je me suis laissée à mettre une jupe à la demoiselle! Si ça ne convient pas, j'éditerai.
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