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[RP] Saintes qui-touche ou Saintes pas-touche?

Letiti
RP suite aux échauffourées qui se sont déroulées à Saintes dans la nuit du 16 au 17. Je commence par un petit résumé de la veille, je crois avoir pris les autorisation de chacun. Sinon venez me taper dessus.
Ouvert à tous les protagonistes bien entendu


[La veille, A blanquefort]

Le maje avait suivi dame Millie depuis Saumur tel un fantôme. Depuis son altercation avec sa femme, il n'était plus que l'ombre de lui-même. Il n'était arrivé à Saintes que pour se trouver encore plus embringué dans la guerre. La mesnie Blanquefort s’était regroupée en vue de l'attaque. Le maje avait ainsi eut l'occasion de suivre les débats. Débats qui avaient tôt fait de l'inquiéter.

On est foutu rechigna-t-il après avoir appris le rapport de force.

Fort heureusement un noble sire le rassura bien vite:


Betoval a écrit:
Allons messire, je plaisantais, nous sommes bien sur beaucoup plus nombreux.
Marrant ce truc sur la tête, est-ce une arme?


Soupir de soulagement du petit bonhomme:

Ah bonnn.
Mais juste par curiosité... la lance de dame Millie, vous nous avez mis à l'arrière garde c'est bien ca?


Hausse un sourcil en suivant le regard. Plisse finalement les yeux, persuadé qu'il en veut à son chapeau majique. Calyce est la seule à être restée aussi insistante sur ce sujet. Il gardera un oeil sur celui la:

Connaitriez pas une certaine Caprice vous par hasard?

Sur ces entrefaites, un homme d'arme vint apporter des précisions:

hull19 a écrit:
je comte 23, sans Aeden et la Bazadaise. donc 25?

ils ont combiens a coté? ^^


Le petit maje était novice en la matière, il ne pouvait pas deviner que c'était le chef d'armée qu'il suivait les yeux fermé pardi. il ne songeait qu'à son épouse bien loin.


Betoval a écrit:
Caprice est finie.

Pourquoi je dis ça moi


Heu, en fait non je ne connais personne de ce nom là.

détourner en premier lieu la conversation sur un truc secondaire.

Millie, et bien je me vois mal lui donner des ordres, c'est une femme de... enfin d'a...
Elle doit trainer dans le coin.
... D'initiative, je suis sur qu'elle vous conduira avec sagesse c'est ptet pas crédible ça si il l'a connait depuis longtemps et courage ça ça passera mieux c'est sur.

Regarde le couvre chef.

Je pense d'ailleurs qu'elle va porter la bannière si Hull est d'accord on se ralliera à son panache.
A quoi ca peut bien servir?


Euh oui 25 c'est ça. Les autres sont près de 80 hein

tourne la tête vers hull et fait des clins d’œils et des grimace pour désigner discrètement le type au galure.


Même le duc s'y met. Comment ne pas être rassuré?

Garzimlebo a écrit:
Ecoute les conversations depuis un petit moment en souriant. Ceux-là au moins, peu importe dans quel état ils seraient demain, ils continueraient de bavarder comme si de rien n'était.

Ah mais on va les latter ! à 105 en défense contre 80 en attaque mobile, ils vont déguster les royalos !
Le duc a pris le parti d'appuyer la mise en scène de Betoval... Après tout, on dormait mieux la veille du combat en songeant à ses forces qu'à ses faiblesses.

Dîtes moi, maître Maje... Vous n'auriez pas quelques boules de feu ou autres sorts amusants pour accueillir ces gens de Paris, demain ?


C'est à qui promettra la plus belle cote ce soir:

Theodore_Du_Lourdou a écrit:
Cent cinq ? On a pas eu en plus de ça une centaine d'artésiens débarqués par bateau l'autre soir ?

Tant qu'a faire, autant pousser l'exagération à son paroxysme.


Le petit bonhomme au chapeau fatigué pâlit en entendant les cotes mises en jeu. Sauf qu'il ne s'agit pas de combat de coq ou de course de cochon la....

Ca fais.. plus de 3 contre 1 ca... moi j'ai que deux mains.. et on m'a foutu un fichu bouclier dans une! Comment voulez vous donc tuer trois types avec une main?!

Y a pas que Caprice qui est finie... Titi aussi...


Le visage du maje se fit suppliant:

Faut absolument me promettre une chose:
Si jamais je tombe, envoyez mon chapeau à mon dragon Trognon.
Se sera bien mieux qu'un testament à la réflexion.


Bon faut se reprendre en main... on est pas encore mort que diable. Bon pas loin, mais pas encore, et puis t'as blessé Namay.. Bon juste égratigné, mais quand même! Le petit bonhomme se motive comme il peut. Finalement il trouve une aide appréciable dans le contenu d'une des bouteilles que Millie lui a donné et qu'il n'a pas encore finie.


Milie?
C'est la tavernière la cheffe?
Vous rigolez non?!
J'ai pourtant pas eut l'impression qu'elle était philosophe.. pourtant on se reconnait entre gens Sage.
Z'etes sur de vous?


Mais une idée (saugrenue?) lui vint:

La bannière c'est grand?
C'est grave si on la perd?
Ca doit bien voler avec un peu de vent non...
Vous avez de petits récipients en terre cuite?
Aux cuisines surement... pour la conservation...


Justement le duc arrivait plein d'entrain avec un officier surement. Il rassura immédiatement le petit Maje qui ajouta dans un soupir de soulagement:

Ahh oui.. 105 contre 80 c'est une bien meilleur cote!
Encore plus?!
Parfait!
Me voila bien soulagé vous pouvez pas savoir.


Le visage s'éclaira tandis qu'il était déjà dans ses idées. Discuter de sorts et d'inventions étaient beaucoup moins inquiétant que de guerre, bien que la probabilité de mourir fut finalement au moins aussi élevée...

Voila qui tombe à pic.
Je me dis que c'est le moment où jamais de tester ma nouvelle recette de feu grégeois
Les dernières étaient pas au point et ont bien raté, donc ca devrait aller cette fois!


D'un air docte, le doigt en l'air il conclut!

Car plus ca rate, et plus ca a de chance que ca marche.
Et je peux vous assurer que ca a très bien raté jusqu'à présent!


Résultat, certains autour en profite pour rire sous cape. nous ne nommerons donc pas Davor d'Estissac ni Hull19. Cela ne nous regarde pas!

Tout se présentait finalement pas si mal pour la bataille à venir:


Betoval a écrit:
Oui oui Les meilleurs chefs de guerres sont des philosophes, c'est bien connu, regardez Aristote, il a conquis le monde. Il a mis un peu de temps c'est certains. Mais au final, regardez ce monde de pai... tout ça autour de nous. Tiens c'est quoi ces tambours et ces trompettes au loin?



In vino veritas disait le grand... tousse tousse voyez comme elle est sage derrière son aspect un peu rude obtenu de nombreuses campagnes.

Mais bon, en fait le grand chef c'est Messire le mestre de camp Hull ici présent, le grand type en armure. Voyez que nous somme en sécurité, il sourit en entendant l'ennemi s'approcher.


Des quoi?

On a les vases de nuit de l’État major. Je crois que ça nous manquera pas hein? il lance un regard interrogateur de pur principe a ses voisins.

Ça vous convient?
Prenez ma toile de tente si vous voulez aussi. L'initiative, c'est la noblesse du soldat. Pas mal cette phrase faut que je la note

Mais la bannière on va en avoir utilité bientôt.
Les défaitistes fallait les occuper. se dit il sans avoir conscience des conséquences probablement désastreuse de l'histoire


La soirée s'acheva ainsi sur une grande phrase qui aurait du être intégralement reprise par tout ceux autour du petit bonhomme, du moins à son avis:

hull19 a écrit:
Sourit.

"Le grand mec en armure, oui, c'est moi

L'Général des troupes Guiena selon l'Ponant. Bref, tu crèves pas si j'crève pas avant "


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Millie64
Petit retour en arrière

Saumur, 20 jours plus tôt

Les tavernes, encore les tavernes, quand est -ce qu'on bouge?
Les soldats mobilisés depuis........ on ne compte même plus, commencent à s'ennuyer.
Pas de sorties si ce n'est pour les rondes journalières avec l'armée.
Les remparts commencent à être connus par coeur par les hommes.
Toujours les mêmes chemins pris, les bottes creusent des sillons autour de la ville, à la longue ça se transformera en fossé, puis en douves suivant le temps de la mobilisation.
On compte les pierres tombées des murs. Ils ont des travaux à faire? On sert d'inspecteurs de maçonnerie sans doute.
Puis, miracle, ça y est on part au combat dans la nuit. Escarmouches et retour dans la ville.
Le nœud entre Chinon et Saumur est de retour en Anjou.
Millie, elle, est ramenée sur une civière, elle a été laissée pour morte sur le champ de bataille.
Elle n’est pas la seule, ils sont nombreux à être tombés.
Mais leur sacrifice n’est rien, ils sont là pour défendre leurs terres face à la folie meurtrière d’une reyne.
Retour en taverne, mais là, sans même la coupure des rondes.


15 jours, à rester là sans rien faire sinon attendre.

Les amis lui donnent des nouvelles des pierres.
Ses folles adorées, elles se reconnaitront, l’aident à se remettre avec leur humour
Le chéri de l’une d’elles, féru de plantes, lui prépare des herbes cicatrisantes pour sa plaie.
Le tavernier silencieux de l’auberge en peau et sans porte, est souvent présent et parfois dépassé par leurs discussions folles à toutes les quatre.
Les bouteilles et les fûts se vident, les rires fusent, les soucis de la guerre proche s’évanouissent dans les vapeurs d’alcool.


11 jours, que c'est long

Son ami, étudiant médicastre vient la rejoindre.
Il vient de Poitiers, son humour et sa présence lui remontent le moral.
Il a lâché ses affaires en cours pour la soutenir. Merci à toi, tu te reconnaitra.



10 jours à tenir encore.

Son amie Choco est rappelée, pour rejoindre Hull et son armée "Venetario vel Nex!".
La chance, elle peut bouger


7 jours

Vient le tour de son homme de partir retrouver leurs amis.
Les évènements en Guyenne se précipitent, il faut aller sur Saintes protéger la frontière de l’armée Guyenno-Gasconne qui se mobilise à Blaye.
Elle reste là sans pouvoir bouger et maudissant le sort qui la cloue dans cette ville.


2 jours

Une garde malade vient la rejoindre en la personne de son amie Mimi, qui elle a été blessée dans le Berry.
Les préparatifs pour la délivrance, pardon mes amies mais notre duché à besoin de nous, sont en cours.


La veille du départ.

Un pigeon vient lui porter une lettre.
Le Maje Letiti lui demande si il peut se joindre a elles pour le voyage direction Saintes.
Les deux noms qu’il lui fourni sont suffisant pour la Bazadaise qui l’accepte dans sa lance.
Le tavernier recommandé par son amie, est du voyage aussi.
Plus on est de fous plus ont rit.


Départ lancé, au revoir à ceux qui restent.

Il est grand temps d’aller grossir les rangs de Vénératio.
La jeune femme est si pressée de partir qu’elle en oublie sa garde malade sur Saumur.
Pas le temps de faire demi tour faut avancer vite.
Elle nous rejoindra plus tard, lui écrit elle dans une missive.
Elle force l’allure surveillant de temps à autres les deux hommes qui la suivent.
Ils ne lâchent pas, c’est un bon point pour eux.
Halte à Niort, puis à La Rochelle pour deux nuits dans un bon lit, s’agirait pas non plus d’arriver fatigués.


Arrivée au but

Enfin les rempart de Saintes sont là.
On entre dans la ville et on rejoint les autres.
Le Maje reste à ses côtés, le tavernier va faire ses affaires.
Elle rejoint ses amis qu’elle n’a pas vu depuis si longtemps.
Surtout son homme qui lui a temps manqué.
Les retrouvailles « sérieuse » seront pour plus tard.
Pour le moment il y a du travail sur la planche.



Saintes, jour des préparatifs au combat

Les discussions logistiques vont bon train dans les rangs de la mesnie Hyrglas-Blanquefort.
Il faut monter les lances, engager du monde, voir qui est arrivé de Guyenne.
Faire entrer tout ce petit monde dans l’armée, ainsi que les nombreux volontaires Saintais qui se présentent.
Se tenir prêt pour l’assaut annoncé.
Les rires malgré tout, sont eux aussi de la partie.
Faut faire le travail mais pas s’empêcher d’avoir de l’humour, tout passe mieux ensuite.
Les chiffres de nos rangs grossissent au fur et à mesure des boutades.
Le Maje est à nos côtés, et sa tête renfrognée fait plaisir à voir.
Il se demande si c’est du lard ou du cochon.
Il tient à l’œil Betoval qui a remarqué le chapeau étrange du personnage.
Prendra, prendra pas ?
Les gosiers s’assèchent avec les paroles, il est temps d’aller en taverne.
Les retrouvailles se font avec grande joie.
On boit pas, les fûts de la taverne sont vides, pas grave, pour ceux qui aiment, la brunette sort son élixir de prédilection.
Une création étonnante qui en surprend plus d’un : la crapaud-gnôle.
Un sujet de moquerie de la part de ses amis qui n’en boivent pas, et surtout de son homme, qui trouve que c’est plus du décapant qu’autre chose. (À ce sujet, la jolie table en bois recouverte de cuir de la forteresse de Blanquefort en a gardé un beau souvenir.
Une belle grosse tache verte sur le beau cuir marron qui ne veut pas partir. Pardon blondin et Isa pour les dégats, c’est pas d’ma faute.)
Mais un grand plaisir partagé pour ceux qui en raffolent, il suffit juste de passer le premier instant quand on voit la bestiole qui flotte et une fois qu’on y a goûté on s’en passe plus.
La soirée se passe rapidement dans la bonne humeur, il est temps de se quitter pour prendre un peu de repos avant l’arrivée des armées ennemies.

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Manger est un besoin de l'estomac ; boire est un besoin de l'âme.
(Claude TILLIER)
C'est pourquoi je bois plus que je ne mange.......car il parait qu'il faut tout faire pour sauver son âme!!!!!!!!!!!!!!!
Isambre
La capuche s’agita au rythme d’une petite brise. Le matin s’épanouissait depuis l’est en une couronne sanglante et le regard ambre guettait. Un frisson parcourut la silhouette sombre et se répercuta jusqu’aux éperons qui piquèrent l’animal.

Le cavalier s’avança, dominant de la hauteur l’ensemble d’un spectacle terrifiant. Les armées s’étaient depuis longtemps mises en branle et les clameurs de la bataille se répercutaient aux quatre horizons. Ses compagnons étaient en bas. Impuissante, l’ombre observait la mort et ses tentacules sanguinolents.

Trop tard, elle était arrivée trop tard.

L’hongre gémit sous elle. L’animal était à bout de force et le corps fourbu de la cavalière accusait cette nuit de chevauchée. Le poing fermé sur sa mauvaise jambe, la Duchesse de Blanquefort pétrissait de toute sa rage ce membre infirme.

Un crissement lugubre accueillit l’atterrissage des deux bottes. Le rythme bousculé de la démarche d’Isambre s’étouffait sur le sol humide. Le fer nu perça l’herbe rageusement et la voix passablement rauque de la duchesse laissa échapper un
« fait chier » retentissant.

C’est alors que la Duchesse vit apparaître une blondeur aux intentions résolument hostiles. La pauvre femme en voulait à son or.

Luzech sourit et sa main gantée se saisit immédiatement de l’arme plantée au sol. Quelques instants plus tard, le bras droit retint pourtant le geste fatal que lui intimait sa rage folle. Elle laissa déguerpir la rien-du-tout.

D’un geste brusque, Blanquefort se détourna du spectacle de la bataille et se remit en selle. Dans une petite demie heure elle serait là-bas à ramasser les blés fauchés de cette moisson humaine.

Le cavalier trembla une ultime fois à la perspective de ce charnier de corps aimés et s’élança en direction de son cauchemar.

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Letiti
[La sanglante bataille]

Le Maje avait travaillé toute la nuit. De toute façon il ne dormait quasiment plus hanté par ses fantômes. La bouteille crapaud l'avait aidé à tenir. Dame Millie lui avait ainsi généreusement offert un semblant d'oublie à sa souffrance.

Le duc l'avait fait venir, il avait besoin de ses talents pour vaincre face à des ennemis largement supérieur en nombre. Alors le maje s'était mis à la tache. Il vissa son chapeau sur sa tête, prit un air résolu et entreprit de mettre son plan à exécution.


Ils allaient voir en face, ce que peut faire un Maje!
Le feu grégeois! Rien de moins!
La préparation était dangereuse et réclamait attention et dextérité. Mais d'abord donner ses instructions pour la seconde partie du plan:


Millie!
Le duc Garzim m'a proposé des toiles de tentes.
Il me faudra trois morceaux d'environ une brassée d'envergure.
Également 6 baguettes de bois souple de la même taille, et de la cordelette.


Pendant ce temps il mélangea les ingrédients, dans des proportions tenues secrètes: salpêtre, naphte, soufre et bitume. Il suait à grosse goutte. Trois bocaux en terre cuite furent rempli avec une mèche dépassant. Aucun accident n'était à déplorer fort heureusement.

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Fanch.
Montauban, une semaine plus tôt

Rien ne bougeait à Montauban, les élections de Bordeaux allaient commencées, Julien Coulon était parti pour se présenter, juste la veille.
Fanch demanda l'avis de ses supérieurs, il partait donc le jour même pour Bordeaux pour appuyer Julien dans sa candidature.


Bordeaux, après 4 jours de marche

Fanch arriva à Bordeaux, son premier geste, voter pour Julien.
Ensuite il fit un tour dans sa propriété pour voir si tout était en ordre, les deux enfants de son frère allaient bien, ses serviteurs s'occupaient bien d'eux.

Il avait vu le Duc, il devait partir pour Saintes pour rejoindre l'armée du Maîstre de Camp Hull.

Les événements se précipitaient, il venait de prêter allégeance et se mettre au service de la Mesnie Blanquefort.
Il avait promit à la Duchesse de veiller sur son époux, il ne faillirait donc pas à sa tâche.

Ils partirent donc vers Saintes, le chemin se fit sans encombre, ils rejoignirent donc l'armée.


Saintes, le 16 Septembre 1459

Ils se préparaient tous au combat, les informations disaient que plusieurs armées se dirigeaient vers Saintes.

Fanch vérifia son équipement, une fois paré, il resta aux côté du Duc, il ne le lâcherai pas d'une semelle.Il devait être son ombre et prendre les coups à sa place.


Saintes, la nuit du 16 au 17 Septembre 1459

Fanch, toujours aux côtés du Duc, était excité, l'ivresse de la bataille, tant de souvenirs remontant à la surface de sa mémoire, il était heureux, il allait découper des gens et en plus, il avait le droit.

Soudain, à l'horizon, il vit trois oriflammes, trois armées ennemis, ils étaient plus nombreux qu'eux, heureusement, ils pouvaient compter sur le courage et la bravoure des Poitevins venus défendre leurs terre.

Même armés de fourches, bâtons et armes de fortunes, ils se battraient pour défendre les leurs.

Le combat commença, les soldats des deux camps se battaient les uns contre les autres, le Duc avait disparu dans le combat, Fanch s’énerva et poussa un hurlement semblable à celui d'une bête sauvage, il entra en transe, il devait retrouver le Duc, il le voyait, ce dernier se battait contre nombres d'ennemis, Fanch chargea comme un taureau, bouclier et épée en avant.
Un soldat tenta de lui barrer la route Fanch le percuta de plein fouet, l'homme resta à terre, Fanch continua sa route vers le Duc sans se soucier de sa victime.

Il avait rejoint le Duc, celui-ci n'était pas blessé, et en pus il se battait bien pour un manchot.

Il stoppa sa charge et se mit dos au Duc pour pouvoir protéger ses arrières.

Il cria par dessus le vacarme de la bataille.

Je suis la votre Grâce, je protège votre dos.

Et la une donzelle, enfin il supposait vu le renflement de sa poitrine mais bon, elle était couvert de sang et de boue, se présenta devant lui pour essayer d'abattre le Duc.

Elle essaya de lui assener un coup d'épée et hop dans le bouclier, un autre, encore le bouclier.
La donzelle se battait pas mal, mais Fanch n'était pas là pour l'entrainée pour pour l'évaluer.
En deux trois passes d'armes, il avait vu une faille dans sa défense.
Une feinte sur la gauche avec l'épée, elle tenta de se protéger de son bouclier, Fanch stoppa net son attaque et son adversaire se retrouva donc avec le flanc gauche exposé, un bon coup de pied dans les côtes, il entendit la jeune femme crier, et oui c'était une femme, en tout cas, elle en avait la voix.

Elle voulait encore se battre la garce, courageuse, mais il n'avait pas le temps.
Il lui assena donc un violent coup d'épée qu'elle essaya de parer avec la sienne, pauvre femme, sous le coup, l'épée de la femme se brisa et Fanch enchainé avec un autre coup, côté droit ce coup-ci, l'épée toucha son adversaire et celle-ci était sérieusement blessée, elle s'écroula.

Fanch n'eut même pas un regard pour elle, il sentait encore le Duc bouger derrière lui et se battre, personne devant Fanch, il se tourna donc pour aider le Duc, celui-ci venait de mettre en fuite un ennemi.

Ils étaient en fuite, cette nuit, la victoire était leur.

Fanch, couvert de boue et de sang, souriait sous son casque, et se remémora la soirée, il avait eu du sang, ça faisait longtemps, quel bonheur.


Puis il s'adressa au Duc, votre Grâce, voulez-vous retourner au campement maintenant que l'ennemi est en fuite?


Il attendit les ordres et les souhaits du Duc, toujours en souriant, quel bonheur une guerre.
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Betoval
Pourquoi Très Haut lui ai je proposé ma toile de tente se dit Betoval en se gelant les miches sous le vent Saintois.
Sans doute pour l'occuper.


Veneratio sur la droite, Theodobert à Gauche.
La ligne de bataille en place.
Les paysans Saintois devant pour encaisser la première charge, une bonne tactique pour amortir le choc face a une armée plus nombreuses, mais une tactique qui laissait un gout amer sachant combien ces irréguliers mal équipés allaient s'en prendre plein la poire.

Hmm la guerre est pas affaire de sentiment



Les étendards qui approchent, il en manque un, ses informations étaient mauvaises, mais pour une fois que du bon, la masse en face est moins importante que prévue, ils ne passeront pas quoi qu'il arrive.


Reste à leur faire entrer ça dans leur tête
Heuu, c'est la section de Millie qui a récupérer la bannière ou Galure l'a fait cramer?

Je vous fait confiance, on vous soutient
de la voix et du geste de préférence.


Combat rage sang etc...

Bon ben ils ont pas percés jusqu’à moi, mourrais un autre jour ,pas grave au moins je serais propre pour la messe.



Il s'avance sur la zone vide maintenant d'ennemis.


Aie Millie ça va?
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Millie64
Un peu plus tôt dans la nuit, après être sortis de taverne, le Maje lui avait demandé du matériel pour monter une de ses inventions.

Citation:
Millie!
Le duc Garzim m'a proposé des toiles de tentes.
Il me faudra trois morceaux d'environ une brassée d'envergure.
Également 6 baguettes de bois souple de la même taille, et de la cordelette.


Elle lui avait trouvé ce qu’il voulait et l’avait laissé faire pendant qu’elle donnait ses ordres.
Si elle avait su…………………

On y était, l’heure de la bataille avait sonné.
Millie avait rassemblé sa section et pris son second, le Maje Titi, à ses côtés.
Mauvaise idée que celle là.
Les ennemis étaient là, devant eux.
Trois armées de Royalistes.
Dans l’obscurité elle avait trouvé une place de choix pour ses hommes et elle, bien placés pour tomber à bras raccourcis sur les premier arrivants.
Personne de son groupe ne faisait le moindre bruit.
Ils étaient à l’affût des premiers pas annonçant le combat.
Enfin ça bougeait.
Les premières silhouettes se profilèrent sur le sol à peine éclairé par la lune.
Elle leva son épée pour signaler l’engagement quand…………….une lueur aveuglante surgit juste à sa droite. Tournant un instant la tête elle vit que les trois premiers de sa section étaient en pleine lumière, éclairés comme en plein jour.
Pas le temps de poser une seule question, la morsure du métal froid lui déchira le ventre.
Encore une fois, même douleur même sensation de vide.
Se sentant tomber elle eu le temps de voir deux de ses hommes se faire faucher comme elle.
Elle n’en sut pas plus, ses yeux se fermèrent et elle se laissa aller vers l’inconscience qui délivre de la douleur.

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Manger est un besoin de l'estomac ; boire est un besoin de l'âme.
(Claude TILLIER)
C'est pourquoi je bois plus que je ne mange.......car il parait qu'il faut tout faire pour sauver son âme!!!!!!!!!!!!!!!
Letiti
Millie avait pourvu au reste.
Il eut cette fois rapidement fait de couper, assembler, nouer les différents éléments pour fabriquer trois grands cerf volants.
Avant de se lancer dans tout ca il avait bien noté la direction du vent. Ils l'avaient dans le dos.

Très content de lui même il prononça les paroles de l'incantation car aucune majie ne peut fonctionner sans incantation:


Tu dois par-dessus toute chose porter tes soins et ton attention sur le feu liquide qui se lance au moyen des tubes ; et si l’on ose te le demander comme on l’a fait souvent à nous-mêmes, tu dois repousser et rejeter cette prière en répondant que ce feu a été montré et révélé par un Ange.
Vole, brule et fait ton œuvre. Car je commande et tu obéis, ma volonté est ordre.


A l'aide d'une cordelette il fixa le premier pot de terre cuite à un cerf volant. Il était temps. La bataille démarrait déjà. Il alluma la mèche qui brulerait lentement, puis mit le tout dans le vent.
Quand le cerf volant fut au dessus des troupes ennemis, le maje donna un coup sec vers le bas à la corde qui retenait l'engin.
Le cerf volant perdit sa portance, et le tout tomba avec rudesse au sol. Le pot de terre éclata, le feu pris, rapidement nourri des débris du cerf volant.


Ifrit! Que ton ame brule ces suppôts!


Le feu pris de l'ampleur, les ennemis affolé perdaient leur organisation dans la zone atteinte. La panique survint même quand ils se rendirent compte que l'eau n'avait aucun effet sur le feu majique, le feu grégeois!



Mais le maje n'y preta guère attention, occupé à renouveler le manège avec le même succès pour d'autres troupes. La même phrase retenti et la même panique s’ensuivit:

Ifrit! Que ton ame brule ces suppôts!

Manque de chance? Lien rompus avec la majie? Déconcentration? Le maje soutiendra que c'est parce qu'il avait perdu une partie de son âme que l'accident arriva. Une bourrasque puis un calme un peu trop long survint dans les courants d'airs alors que le dernier cerf volant décollait à peine.
Il retomba juste devant le maje et mis le feu instantanément.
Le grégeois ne fait pas de différence.
Titi s'en prit une partie sur son bras dont la manche brula, brula et brula malgré ses efforts. De douleur il l'agita en tous sens avant de se rouler par terre. Arrachant sa chemise, il finit par en venir à bout.
Le feu éclairait leur section comme en plein jour. Alors qu'il se tenait son bras gauche entièrement brûlé, le maje fit marcher ses méninges à plein régime, soutenu par l'adrénaline. Ils étaient désormais les appâts autour desquels les royalistes convergeaient. Quitte à mourir autant que les alliés s'en servent pour vaincre. Le maje n'avait plus peur de la faucheuse, il désirait la mort. Ses souffrances étaient trop importante depuis que sa femme l'avait rejeté.

Il fit tonner un cor avant de mettre le feu à leur bannière. Les autres devraient comprendre et agir en conséquence. Il avait un sourire aux lèvres, désormais certain de leur victoire, quand il reçut un coup violent sur la nuque.


Adieu mon adorée...

Et il sombra dans l'inconscience.

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Theodore_du_lourdou
Pourquoi on est encore derrière ? J'aime pas être derrière.

Dit-il à son épouse.
Ils étaient à l'arrière, prêt à charger si l'ennemi perçait trop loin dans les lignes Ponantaises. De là où ils se situaient, sur une position légèrement sur-élevée, ils pouvaient voir la presque totalité du champ de bataille.
En face arrivaient les royalistes, tant haïs et méprisés. Ils étaient nombreux mais il en aurait fallu plus pour faire peur aux ponantais qui ne demandaient qu'à en découdre.
Les deux armées étaient en place et assez rapidement ce fut l'affrontement. Le choc des premières lignes majoritairement constitués de paysans était impressionnant. Puis très vite ce fut une mêlée dans laquelle il était difficile de distinguer Ponantais et Royalistes, ci ce n'est par les différents étendards qui flottaient périodiquement sur le champ de bataille au gré des hommes tués qui les faisaient tomber à terre et de ceux qui les ramassaient avant de tomber à leur tour.
Alors qu'il ne s'en faisait pas pour sa douce qui était à côté de lui une inquiétude lui traversa l'esprit et il se dit à lui même tout en observant autour de lui. Il est passé où Betoval ? Froncement de sourcille, Théo cherche du regard son futur suzerain.


Putain je le voit pas.

Faut avouer que ça aurait été con que l'un des rare noble du Royaume prêt à donner une seigneurie à un Réformé passe de vie à trépas durant cette bataille. Bon, la prochaine fois je le suis dans le combat. Se dit-il. Et puis en tant que futur vassal ça devait surement être son devoir d'aller protéger son futur suzerain, enfin il n'en savait rien mais il pensait que ça se passait comme ça. Il espérait donc que le Vicomte ne lui en tienne pas Rigueur. Et puis quelle idée aussi de le laisser derrière...
Son esprit qui vagabondait jusque là fut subitement recentré sur la bataille lorsqu'une chose des plus étrange se passa. Des espèce de choses volantes tombaient sur les rangs ennemis et s'écrasaient au sol en une multitude de petit brasiers qui éclairait toute une partie du champ de bataille. Sans quitter tout ça des yeux il dit à sa compagne.


C'est beau.

Alors qu'il observait ça de ses yeux grands ouverts il lui semblait qu'il y ait une couille dans le système. En effet, le feu ne s'abattait plus sur l’ennemi mais semblait avoir pris dans leur camps, près du "Maje" et de la lance de Millie. Mais c'est quoi ce bordel ? Il ne comprenant pas vraiment ce qui se passait? Était-ce prévu ? C'était un plan ? Si oui ça avait l'air très con. Mais ça ne semblait pas avoir bouleversé le cour de la bataille. D'ailleurs la situation tournait clairement à leur avantage, a tel point que les troupes resté en réserve ne furent même pas sollicité. Long soupir de Théo. La castagne c'était encore raté pour cette fois ci.
Cette fois ci tout était joué, l’ennemi s'était replié alors qu'il n'avait plus la possibilité de vaincre mais il était encore loin d'être en déroute. Cependant cela restait une belle victoire. Alors invitant sa douce à le suivre Théo descendit sur le champ de bataille, pour compter les blessés, retrouver son futur suzerain et récupérer ce qu'il y a à récupérer sur les morts.
Puis presque par hasard.


Betoval ? Il étaient entier. Et tout près de lui, dans un fort mauvais état Millie et le Maje.

Tudieu ! Ils sont encore en vie ? S'inquiéta Théo.
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Marie_du_lourdou
Citation:
Pourquoi on est encore derrière ? J'aime pas être derrière.


Et voilà, la bataille avait commencé et comme promis à son Theo quelques heures plus tôt, elle était resté près de lui. Sauf que pour changer, comme d'habitude quoi, on les avait mis à l'arrière garde, histoire de surveiller les arrières. Et pour changer son Theo rouspètait. Marie éclata de rire quand elle l'entendit se plaindre.

Mon coeur !! Il faut des premiers et des derniers !! Nous sommes les derniers !!

Puis son Theo s'inquiètat de Betoval. Marie chercha du regard si elle le voyait mais non pas de Betoval en vue. Soudain, le ciel s'éclaira par endroit. Des boules de feu lancées sur les ennemis. Son Theo lui dit.

Citation:
C'est beau.


C'est magnifique tu veux dire !!

Marie sourit à son Theo. Puis, est ce que le vent avait tourné ou un mauvais sort, toujours est-il qu'une boule de feu revint vers eux et tomba là ou se trouvait les leurs. Cela aurait été risible si ça ne les avait pas concerné.

Heuuuuuuuuuu... Y a surement un soucis là je crois !!

La situation tourna malgré tout à leur avantage et son Theo l'entraina à sa suite pour aller rejoindre les autres. Ils retrouvèrent Betoval sain et sauf mais tout le monde n'avait pas eu cette chance. Millie et le sieur Maje avaient été grièvement blessés ainsi que d'autres alliés. Marie se précipita pour voir la gravité des blessures.

Voui !! Il sont encore en vie mais c'est grave malgré tout !!
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Fidèle à mon Theo.
Letiti
[Après les batailles]

Le maje ouvrit les yeux dans un lit. Encore dans les brumes de l'inconscience il se demanda s'il était enfin libéré des tourments terrestres. Un mouvement et une douleur sourde dans le bras lui démontrèrent rapidement le contraire. Une grosse larme glissa le long de sa joue et une plainte franchie ses lèvres dans un râle:

...Linon...

Il ferma les yeux avant d'inspirer un bon coup. Il ravala ses tourments émotionnels avant de se pencher vers ses douleurs physiques.
Son bras gauche et une partie de son flanc étaient entourés de bandages. Ca le brulait, le démangeait. Il retomba la tête sur l'oreiller. Il se rappelait

La chute après une douleur fulgurante dans la nuque. Un coup par derrière surement. Ils n’avaient pas pris la peine de l'achever. Des voix... incertaines... floues. On l'avait mené pour le soigner. Impossible de se rappeler la ou les bonnes âmes qui s'étaient occupées de lui.
Serrant les dents il se leva puis déambula au milieu des lits de l'infirmerie. Il allait très certainement se faire vertement tancer mais le Maje avait l'habitude de faire ce qui lui passait par la tête.
Il y avait de nombreux blessés. Certains gémissants, certains inconscient, d'autres qui ne souffriraient plus. Il serra les dents quand il vit des brulure ici et la, une vague de culpabilité l'assaillant.

Alors forcément il chercha à faire amende honorable. Il fouilla les lieux. Enfin il dénicha ce qu'il cherchait.
Il mit de l'eau à bouillir, sorti son nécessaire de son baluchon et réduisit en poudre des feuilles de coquelicots:


Papaver Rhœas
Le sang des plaines
apporte calme et apaisement
que les esprits te redonne vie au printemps


La poudre ainsi obtenue fut mise à infuser. Pendant ce temps il entreprit d’égrainer la luzerne, encore avec son incantation propre. La majie devait fonctionner!


Medicago Sativa
libère de ta prison de gousse,
les graines de la vie
violette à la belle saison
les dieux t'ont aimée et donné la santé


De son unique bras valide il passa d'un blessé à un autre. Offrant l'infusion pour aider à s'endormir et les graines pour augmenter la vitesse de récupération. A chacun il se força à sourire et à psalmodier une incantation majique. Pourvu que l'esprit soit convaincu, il aidera le corps. Sa culpabilité s'en allait progressivement avec le calme retrouvé de certains.

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Millie64
La douleur est là, lancinante.
Goût amer dans la bouche.
Les yeux s’entre-ouvrent légèrement.
Elle n’est pas morte, il n’a pas voulu d’elle là haut encore une fois, c’était pas son heure.
Tant mieux, elle avait encore tant de choses à faire, revoir son barbichu entre autre.
À peine le temps des retrouvailles, que déjà elle se retrouve à nouveau clouée dans un lit.
Soif ! La soif se fait sentir, les lèvres sont sèches, elle passe la langue dessus pour tenter de les humecter.
Quelqu’un arrive, lui soulève doucement la tête et lui verse lentement à boire.
Le liquide est bon, tiède, ça lui fait du bien.
Ouvrant un peu plus les yeux, elle regarde son sauveur.
Aïe ! Elle aurait pas dû.
Letiti, son second est là qui l’aide.
Elle grimace légèrement, puis lui fait tout de même un petit sourire de remerciement.
Le breuvage avalé, la souffrance se calme peu à peu.
Là les souvenirs de la bataille reviennent.
Il ne faut pas, pas pour le moment.
Elle referme les yeux et se laisse aller dans un sommeil profond et réparateur aidé par l’infusion du Maje.
En fin de compte il ne met pas que le feu………..

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Manger est un besoin de l'estomac ; boire est un besoin de l'âme.
(Claude TILLIER)
C'est pourquoi je bois plus que je ne mange.......car il parait qu'il faut tout faire pour sauver son âme!!!!!!!!!!!!!!!
Letiti


[Après la bataille]

Maintenant que le maje avait le droit de circuler et de vaquer à ses occupations, il devait trouver de quoi s'occuper. Il s'était surpris à réellement apprécier la mesnie Hyrglas-Blanquefort et souhaitait continuer à les soutenir malgré son impossibilité de reprendre les armes.
En plus s'occuper l'esprit et les mains lui permettait d'être moins obnubilé par le manque. S'il avait espéré que la douleur de l'absence s'amenuiserait avec le temps, c'était foutu. On pouvait même dire que la situation s’aggravait chaque jour un peu plus. Il ne pouvait s'imaginer les choses les plus affreuses, que Linon puisse être soulagée qu'il ne soit plus la, qu'elle se rapproche encore plus du breton. Trop rarement il se disait qu'elle l'aimait toujours. Non décidément il devait s'occuper avant de devenir fou de chagrin.

Il se pointa donc d'un air décidé devant Millie:


Allez debout feignasse!
On va pas s'tourner les pouces pendant qu'nos soldats continuent de veiller.
La majie permet de tout faire, et on va faire ca!

Il lui colla sous le nez, un de ses croquis, avant de le lui détailler:



On va bruler les miches des ennemis.
Y a .. un prototype dans l'armée bretonne qui est à Angers.
On va le refaire, et on va l'améliorer!

Un jeteur de feu!

Bon on a besoin, de bois, de bielles, d'un forgeron, de fer, charnières, et tout un bric à brac.
J'pourrais jamais tout prendre seul!
Au boulot!
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