Garzimlebo
Hommes et femmes en armes, fracas des armures, boucliers et lances. Les Guyennois se battant encore pour l'honneur de la Guyenne s'avancent avec le duc. La garde ducale le sert de près, sous l'oeil attentif de son capitaine. Guyennois de tous bords, nobles, bourgeois, paysans, soldats, tous ont maintenu leur engagement pour cette cause qu'ils jugent juste. Et aujourd'hui il est temps de se faire connaître.
Bras droit en écharpe, toujours, depuis le siège de Bordeaux en février 56, le duc de Blanquefort marché résolument dans les rues bordelaises. Nul parmi les habitants n'a à craindre de cette compagnie en armes, pourtant les regards se font interrogateurs puis craintifs au sein de la population. Ils connaissent pourtant la plupart de ceux qui marchent avec lui. Ils le connaissent, lui. Il a entendu dire qu'on lui prêtait de sombres manoeuvres par le passé, baste. Il lui tarde de confronter les menteurs, ou pire les mauvaises mémoires. Ici, maintenant, la justice est en marche.
Puis le silence, brusquement. La troupe s'est arrêtée sur un signe du duc. Il ne les commande pas, la plupart ne lui doivent en rien obéissance et il n'a rien exigé de ceux qui pouvaient tendre à se trouver dans ce cas. On l'a chargé de porter leur déclaration à la connaissance du public et du Conseil Ducal, il s'exécute.
Il s'avance, seul, sur le parvis du Palais de l'Ombrière. Sa garde trépigne, gagnant insidieusement quelques pas pour ne point se trouver trop loin de lui. Déroulant le parchemin, celui qui fut sénéchal, maire, conseiller, protecteur de Guyenne et par trois fois régnant de Guyenne, fait résonner sa voix grave sur les pavés à l'adresse des curieux que la peur n'a pas retenus et des occupants du castel.
Bras droit en écharpe, toujours, depuis le siège de Bordeaux en février 56, le duc de Blanquefort marché résolument dans les rues bordelaises. Nul parmi les habitants n'a à craindre de cette compagnie en armes, pourtant les regards se font interrogateurs puis craintifs au sein de la population. Ils connaissent pourtant la plupart de ceux qui marchent avec lui. Ils le connaissent, lui. Il a entendu dire qu'on lui prêtait de sombres manoeuvres par le passé, baste. Il lui tarde de confronter les menteurs, ou pire les mauvaises mémoires. Ici, maintenant, la justice est en marche.
Puis le silence, brusquement. La troupe s'est arrêtée sur un signe du duc. Il ne les commande pas, la plupart ne lui doivent en rien obéissance et il n'a rien exigé de ceux qui pouvaient tendre à se trouver dans ce cas. On l'a chargé de porter leur déclaration à la connaissance du public et du Conseil Ducal, il s'exécute.
Il s'avance, seul, sur le parvis du Palais de l'Ombrière. Sa garde trépigne, gagnant insidieusement quelques pas pour ne point se trouver trop loin de lui. Déroulant le parchemin, celui qui fut sénéchal, maire, conseiller, protecteur de Guyenne et par trois fois régnant de Guyenne, fait résonner sa voix grave sur les pavés à l'adresse des curieux que la peur n'a pas retenus et des occupants du castel.
Citation:
Au bon peuple de Guyenne, salutations et paix !
Depuis le 23 juillet, une armée de Guyenne est partie secourir le Berry. Pourquoi ? Parce que le Ponant, alliance de provinces de lOuest avec laquelle la Guyenne est liée depuis le 25 janvier 1458, a choisi dintervenir. Suite à ce conflit et depuis lélection de la Reine de France, Nébisa de Malemort, le royaume de France est entré en guerre contre les provinces du Ponant et par là même, contre nous.
Notre engagement dans cette guerre est non seulement le résultat du respect de notre parole donnée, en tant que Guyennois, mais également une réponse commune et assumée contre la tyrannie.
A Saintes les troupes Guyennoises, aux côtés des osts bretons et poitevins ont porté haut les couleurs de la Guyenne, prouvant que notre duché regorgeait dhonneur et de vaillance.
Vaillance du général de larmée Veneratio vel Nex et de tous les Guyennois partis honorer les traités engageant leur duché.
Honneur et vaillance de vos combattants, Guyennois ! Pour la plupart anciens membres de lOst, tous sujet déterminés et hommes protecteurs de notre beau duché, pour certain depuis sa libération des troupes angloises.
Et quont-ils trouvé à leur retour ?
Une armée sciemment postée pour les empêcher de retourner en leur patrie en héros, tels quils étaient partis.
Une paix de façade obtenue au prix du renoncement de ce pourquoi nous nous étions battus, de lanéantissement de lhonneur de la Guyenne et de ses engagements diplomatiques.
Que devons-nous faire aujourdhui ? Que nous conseillez-vous, compatriotes guyennois? De faire comme si de rien n'était et d'accepter qu'on appelle traîtres des hommes et des femmes qui se sont battus, hier comme aujourd'hui pour la Guyenne?
Cest pourquoi, aujourdhui, nous, fiers Guyennois et compagnons des armées stationnée aux portes de la capitale, exigeons du Régnant de Guyenne et de son conseil :
Le Conseil Ducal et son Régnant ont jusqu'à minuit, en ce mardi vingt-sept septembre de l'an mille quatre cents cinquante-neuf, pour accéder à ces demandes au travers d'une déclaration officielle et publique engageant le Régnant et son Conseil.
Oubliant les querelles, chacun pourra alors continuer sa tâche dans lhonneur et lamour de son Duché.
Pour la Guyenne!
Betoval de Montbahus
Pétition publique :
Cyrina Rondot
Gouverneur de Montauban
à
Sa Grâce Garzim de Blanquefort
Votre Grâce,
c'est avec fierté que j'appose mon nom au bas de cette pétition. Soyez assuré dans votre combat pour l'honneur de la Guyenne du soutient total et inconditionnel de la ville de Montauban.
Fait à Montauban le XXVII° jour du mois de Septembre 1459.
Kyrriane
Albi95
Xanthi Premier
yanou_do_ urden
Le Doko
Jihelge, dit jh
Darek035
-
-
Depuis le 23 juillet, une armée de Guyenne est partie secourir le Berry. Pourquoi ? Parce que le Ponant, alliance de provinces de lOuest avec laquelle la Guyenne est liée depuis le 25 janvier 1458, a choisi dintervenir. Suite à ce conflit et depuis lélection de la Reine de France, Nébisa de Malemort, le royaume de France est entré en guerre contre les provinces du Ponant et par là même, contre nous.
Notre engagement dans cette guerre est non seulement le résultat du respect de notre parole donnée, en tant que Guyennois, mais également une réponse commune et assumée contre la tyrannie.
A Saintes les troupes Guyennoises, aux côtés des osts bretons et poitevins ont porté haut les couleurs de la Guyenne, prouvant que notre duché regorgeait dhonneur et de vaillance.
Vaillance du général de larmée Veneratio vel Nex et de tous les Guyennois partis honorer les traités engageant leur duché.
Honneur et vaillance de vos combattants, Guyennois ! Pour la plupart anciens membres de lOst, tous sujet déterminés et hommes protecteurs de notre beau duché, pour certain depuis sa libération des troupes angloises.
Et quont-ils trouvé à leur retour ?
Une armée sciemment postée pour les empêcher de retourner en leur patrie en héros, tels quils étaient partis.
Une paix de façade obtenue au prix du renoncement de ce pourquoi nous nous étions battus, de lanéantissement de lhonneur de la Guyenne et de ses engagements diplomatiques.
Que devons-nous faire aujourdhui ? Que nous conseillez-vous, compatriotes guyennois? De faire comme si de rien n'était et d'accepter qu'on appelle traîtres des hommes et des femmes qui se sont battus, hier comme aujourd'hui pour la Guyenne?
Cest pourquoi, aujourdhui, nous, fiers Guyennois et compagnons des armées stationnée aux portes de la capitale, exigeons du Régnant de Guyenne et de son conseil :
- Quils suivent la voie de la sagesse et proclame lamnistie générale pour tous les faits ayant eu lieu ces deux derniers mois.
- Quils accueillent toutes les troupes guyennoises parties se battre pour leur duché avec les honneurs qui leurs sont dues plutôt que de les déclarer personna non grata.
- Quils montrent leur attachement à lhonneur de la Guyenne, en fournissant les armées du Ponant en hommes, en vivres et en armes afin que nous puissions repartir défendre nos alliés.
Le Conseil Ducal et son Régnant ont jusqu'à minuit, en ce mardi vingt-sept septembre de l'an mille quatre cents cinquante-neuf, pour accéder à ces demandes au travers d'une déclaration officielle et publique engageant le Régnant et son Conseil.
Oubliant les querelles, chacun pourra alors continuer sa tâche dans lhonneur et lamour de son Duché.
Pour la Guyenne!
Betoval de Montbahus
Pétition publique :
Cyrina Rondot
Gouverneur de Montauban
à
Sa Grâce Garzim de Blanquefort
Votre Grâce,
c'est avec fierté que j'appose mon nom au bas de cette pétition. Soyez assuré dans votre combat pour l'honneur de la Guyenne du soutient total et inconditionnel de la ville de Montauban.
Fait à Montauban le XXVII° jour du mois de Septembre 1459.
Kyrriane
Albi95
Xanthi Premier
yanou_do_ urden
Le Doko
Jihelge, dit jh
Darek035
-
-
Tenant le parchemin à bout de bras, tourné vers le castel et la foule, le duc ajoute :
L'accueil glacial réservé à nos personnes en notre duché par le Conseil Ducal en place ne nous ayant pas permis de faire signer tous ceux qui l'auraient voulu, nous invitons chacun et chacune à venir apposer leur marque au bas de ce document. Toute Guyennoise et tout Guyennois s'estimant en communion avec nos revendications pourra également venir le signaler de la même façon.
Que les pressions judiciaires exercées par le Conseil et son Régnant ne soient pas un frein à la véritable justice, Frères de Guyenne !
Edit : pardooooon m'dame la censeuse... snif...
Pas d'soucis. Allez, maintenant...place au jeu.
{Lilou}
_________________