Pattricia
C'était la toute première fois que la vindicative mettait les bottes à Chinon, mais elle savait y avoir des amis, quelques ennemis sans doute, mais elle en faisait peu de cas, les laissant dans leur insignifiance et leurs petites manigances. Cette ville était une ville selon son cur, elle avait une rivière, la Vienne, donc du poisson, des criques et surement des saules. C'est en descendant du plateau où se trouve le village que la jeune femme embrasse d'un coup dil le paysage qui s'offre à ses yeux.
La rivière, somptueuse dans le miroitement de l'aube qui se lève, se pare de roses moirés et d'orangés incertains et les prunelles vertes de la môme au loup, lui grattouillant le haut du crane justement, se perdent dans ce scintillement de mille feux. Loin, très loin des magouilles politiques de son Comté, prête à faire un câlin à certains et à en saluer respectueusement d'autres, la jeune femme sourit à sa nouvelle vie et à tout ce que cela impliquait de liberté et de fraternité.
Elle avait juste hâte, désolée d'avoir raté les c.... d'un certain bovin, elle espérait ne pas rester à végéter, mais plutôt ressortir son épée du fourreau comme quelques jours auparavant. Elle pensait à lui aussi, laissant errer un sourire rêveur en espérant qu'il en ferait de même, sous un autre paysage, chacun pensant à l'autre et murmurant son nom au vent...
Dans le feu du soleil levant, Patt et son loup descendent la pente qui les mènera sur les rives de la Vienne. Cherchant de leurs yeux éblouis une crique, comme qui dirait une crique aux saules, histoire de se sentir comme à la maison.
Tu crois que les gens d'ici viennent au bord de cette magnifique rivière ? Que certains y pêchent et d'autres s'y baignent ? Je l'espère pour eux, car passer à côté d'un tel endroit, ça serait vraiment dommage. Les enfants vont adorer !
Les deux silhouettes continuent leur chemin, l'une furetant à la recherche de gibier et l'autre espérant qu'un tel endroit ne resterait pas désert...
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La rivière, somptueuse dans le miroitement de l'aube qui se lève, se pare de roses moirés et d'orangés incertains et les prunelles vertes de la môme au loup, lui grattouillant le haut du crane justement, se perdent dans ce scintillement de mille feux. Loin, très loin des magouilles politiques de son Comté, prête à faire un câlin à certains et à en saluer respectueusement d'autres, la jeune femme sourit à sa nouvelle vie et à tout ce que cela impliquait de liberté et de fraternité.
Elle avait juste hâte, désolée d'avoir raté les c.... d'un certain bovin, elle espérait ne pas rester à végéter, mais plutôt ressortir son épée du fourreau comme quelques jours auparavant. Elle pensait à lui aussi, laissant errer un sourire rêveur en espérant qu'il en ferait de même, sous un autre paysage, chacun pensant à l'autre et murmurant son nom au vent...
Dans le feu du soleil levant, Patt et son loup descendent la pente qui les mènera sur les rives de la Vienne. Cherchant de leurs yeux éblouis une crique, comme qui dirait une crique aux saules, histoire de se sentir comme à la maison.
Tu crois que les gens d'ici viennent au bord de cette magnifique rivière ? Que certains y pêchent et d'autres s'y baignent ? Je l'espère pour eux, car passer à côté d'un tel endroit, ça serait vraiment dommage. Les enfants vont adorer !
Les deux silhouettes continuent leur chemin, l'une furetant à la recherche de gibier et l'autre espérant qu'un tel endroit ne resterait pas désert...
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