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[RP-IG] "Oo Au Verre Gna oO" - Taverne Municipale

Venitia
Depuis quelques jours une rousse avait élu résidence dans la capitale du Bourbonnais Auvergne. Non pas qu'elle voulait réellement revenir en sa terre natale, elle c'était habituée aux Bretons et au chouchen, mais elle savait que son nouveau compagnon de route tenait à rester au BA et elle se demandait d'ailleurs où il avait encore posé son séant.
Point de ralliement Clermont et malgré les journées qui passaient elle n'avait encore eut aucune nouvelle. Peut être avait il changeait de projet sans même avoir pris soin de prévenir la rousse ça ne l'aurait point étonné.
Flânant dans la capitale, miroitant avec envie les robes que les tisserands avaient posés sur leur étalage elle se demandait quand est ce que sa maigre bourse lui permettrait de pouvoir enfin vivre décemment.
A sa droite une taverne lui faisait les yeux doux et c'est sans demander son reste qu'elle s'y engouffre.
Jetant un coup d'oeil de gauche à droite, elle s'arrête sur un dos qui lui rappelle étrangement quelqu'un, même si dans ses souvenirs ce quelqu'un était beaucoup moins vêtu
.

Tavernier ? ou tavernière..

Désormais dans l'esprit de la rousse plus aucun doute possible Ed avait enfin montrer le bout de son nez, elle cherche alors du coins de l'oeil Elowan qu'elle n'a point vu depuis longtemps. Le petit bonhomme lui manquait malgré qu'elle prenait un malin plaisir à crier haut et fort qu'elle ne supportait pas le garnement.
Elle s'avance nonchalamment vers la table ou se trouvait Ed et en toussotant prend son air le plus sérieux
.

Bien le bonjour messire et bienvenu, que puis je pour vous servir ?

La rouquine garda son air le plus sérieux attendant un léger sourire aux lèvres la réaction du Ed.
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Edwald
La rousse venitia fit son entrée sans perte et fracas, pour une fois. Ed fut tout de même surpris en l'entendant répondre en lieu et place de la tavernière, il en profita pour sortir une petite boutade bien grassouillette..

Oh véni. Tu bosses ici ? c'combien pour monter à l'étage ?

Sourire mesquin, il poussa du pied la chaise en face de lui de manière à la présenter devant le fort gracieux postérieur de la rouquine.

Allez assieds toi ! je me demandais s'il y avait un tavernier ou une tavernière ici, mais si ce n'est pas le cas j'irai me servir tout seul. Cela fait combien de temps que tu es arrivée ?

Attendant qu'elle vienne à s'asseoir il admirait sa chevelure de feu, la plantureuse venitia lui faisait un effet bien particulier qui dépassait le désir charnel. Il se retrouvait un peu en elle, dans son caractère et ses attitudes. Ed n'avait pas oublié non plus qu'elle était venue le sortir des mains de la prévôté il y a plusieurs mois, elle fut d'ailleurs la seule et unique personne à se soucier de lui et de son fils.

Tu as fais bonne route ?
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Edwald
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Venitia
La rouquine ôta tout sourire de son visage lorsque Ed pris soin de lui envoyer une petite réflexion bien salasse. Elle haussa les épaules et leva les yeux aux ciels avant d'asseoir son illustre séant sur la chaise qui lui fut tiré avec toute la délicatesse qu'un homme bien élevé sait mettre. Elle soupira puis lorgna au côté de Ed avant de se raviser pour fixer celui ci.

Oui !!! Tu iras te servir tout seul mais au passage tu me serviras. Tu me dois bien cela, ça fait des journées que je t'attends dans cette capitale aussi vide que le petit patelin que nous avons traversé pour venir ici. Enfin, tu l'as voulu, tu l'as eut, fin du combat.

Pour la route, par Averroes, tout était calme, il semblerait que plus personne n'ose venir dans ces terres si peu accueillante. Dire que l'on aurait pu rentrer en Bretagne .... Qu'elle idée tu as eut, Ed, quelle idée.

Tiens au fait, il est où le garnement, j'étais habitué à le voir bondir sur moi en gueulant Veni, Veni. Non pas que cela me manque hein, bien au contraire je m'en passe, mais je suis curieuse tu sais bien
.

Elle tourne la tête vers le comptoir pour n'apercevoir que le vide. Elle se retourna et posa innocemment son pied sur le genou de Ed, avant de le faire descendre le long de sa jambe pour venir frôler son pieds, puis un sourire mutin au visage elle lui fit un clin d'oeil avant d'éclater de rire.

Oh passage, c'est gratuit.

Dit elle en montrant des yeux l'étage....
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Edwald
Il est certain que pour être servi ils allaient devoir le faire eux même, mais cela ne dérangeait en rien l'homme qui avait déjà eu l'occasion de tenir une taverne au cours de sa vie. Écoutant la rousse il eu un léger doute sur le fait d'avoir oublié son fils à Aurillac, meuh non ! il l'avait juste laissé à l'auberge pour qu'il continue d'apprendre à faire la différence entre un lit et des latrines.

Ah le petit est à l'auberge pour le moment je ne nous ai pas trouvé d'endroit où vivre. Ce sera peut être difficile à trouver, Clermont reste une capitale même si elle semble un peu.. humm.. comment diraiiii je. Déserte.

Sentant le pied de veni venir lui titiller le bas de la jambe il ne put s'empêcher de sourire un peu niaisement, elle savait comment le désarçonner la bougresse.

C'est plutôt tentant, une taverne vide pour nous tous seul.

Coup d'oeil à gauche, coup d'oeil à droite, quelques idées salaces passent à travers sa caboche..

Humm mais avant tout, à boire !

Ed se leva et alla chercher deux choppes de bière qu'il posa sur leur table commune, avant de s'asseoir sur la chaise située juste à coté de la rouquine.

A la tienne ! dit il en lui tendant la choppe, tandis que sa seconde main arpentait dangereusement la cuisse de la rouquine avec un regard qui voulait en dire long..

On sera bien ici, crois moi. De toute façon si on avait voulu partir en Bretagne avec la guerre on ne serait jamais passé. Vu comme ils sont sectaires.
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Edwald
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Sofio
Clermont, capitale , comme toutes les capitales, le temps avait cessé, les volets des maisons fermés, tout semblait figé, des habitants que parfois on pouvait croiser sur les étals du marché, mais qui ne semblait pas avoir envie de faire le moindre brin de causette, juste des rares visiteurs étrangers, voyageurs, qui ne pouvaient pas passer inaperçus, puisque tout se savait, le couple atypique il avait été repéré par le service des douanes, elle avait même surpris un douanier zélé faire leurs portraits,l'homme en question portait sur lui un léger accrochage une histoire d'armée sur Aurillac, puis il avait déposé un dossier de candidature pour entrer a la COBA, peut être que finalement , il n'y avait rien de tel pour remettre dans le droit chemin une personne égarée que de lui faire gouter aux joies multiples de l'armée.

Venir les saluer ne mangeait pas de pains comme on dit, montrer que l'Auvergne peut aussi être accueillante malgré les primas de l'hiver qui commençaient a s'installer partout, puis c'était l'occasion rêvée pour avoir une discussion concernant cette demande d'engagement, une recrue potentielle en ces temps incertains n'avait jamais fait de mal a la COBA, elle poussa la porte de la taverne , repensant au sourire commercial, un espèce de rictus qui se voulait amical et avenant, le conseil attendra bien un peu ce jour...puis peut être que son époux la rejoindrait, les occasions simples de seulement boire un coup en toute quiétude se faisait rare.


Bonjour a vous
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Edwald
Alors qu'il portait la choppe à ses lèvres pour profiter du frais breuvage, il fut surpris par l'arrivée de la duchesse en personne. Visiblement seule, du moins pour ce qui est de l'intérieur de la taverne, l'extérieur devait surement être gardé en de pareils temps.

Ed se leva délaissant de sa main la cuisse de la rouquine Venitia et salua la duchesse d'un mouvement de tête..


Duchesse,c'est un plaisir de vous croiser enfin.


Ah cette duchesse était l'objet de nombreux fantasmes dans la caboche du Ed, les meilleurs comme les pires. Bizarrement il l'avait toujours imaginé comme une "guerrière", à combattre semi nue féroce et diablesse. Était ce une image ? il ne le saurait sans doute jamais. Mais ce n'était pour l'heure pas la question, et encore moins la priorité. Il profita un instant de ce moment "solennel" puis invita Sofio à s'asseoir avec eux.

Je vous en prie installez vous, si vous souhaitez partager notre table bien sur.
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Edwald
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Venitia
Assise tranquille du moins c'était le cas avant l'arrivée imprévu d'un autre rousse. Décidément le sans nom avait peuplé la terre du BA de tous les roux qu'il avait en stock. La rouquine attrape sa choppe pour en boire une lampée puis la reposa lourdement sur la table faisant giclé le contenu. La main de Ed la délaisse alors et ce dernier se lève pour accueillir la duchesse comme il se doit. Ah parce qu'elle est duchesse la rouquine et bin en voilà une histoire, dans ses souvenirs elle n'avait rien d'une duchesse, tout le monde change.
Doucement Venitia se lève à son tour et hoche légèrement la tête pour accueillir la nouvelle venue
.

Les Bretons ne sont pas sectaires Ed, ils sont bretons. Me trouve tu sectaires m'enfin.

Venitia reposa son séant sur sa chaise sans même attendre la réponse de la duchesse et lui tendit avec empressement sa choppe.

Tenez si vous avez soif, vous inquiétez pas je n'ai pas de maladie contagieuse connu.

Un rictus se dresse sur le visage de la rouquine puis cette dernière se relève pour tapoter sur l'épaule de la duchesse.

Bonjour, Sofio, quel plaisir de te revoir, ici, je vois que tu as fait une belle ascension.

Léger clin d'oeil en direction de la rousse avant de reprendre sa place initiale.
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Sofio
Petit sourire de circonstance au couple, elle prend un siège et la chope, Veni, voila des lustres que plus croisé, fut un temps elles avaient causé, refaire le monde avec un entrain utopique c'est du passé, le monde tourne et il est heureux ainsi, certaines valeurs méritent encore qu'on se batte pour elles, notamment ici en Auvergne, car certaines personnes les protègent, alors ici ou ailleurs.... qu'importe.

Avant de partir elle a griffonné un mot a son époux, il saura ou la trouver si l'envie lui prenait, pour l'instant elle profite tout simplement du moment présent, échange des banalités avec....une Bretonne et..puis un auvergnat d'après les rapports, mais quelles banalités ? elle se contente d'un sourire en finissant la chope, hésite un instant entre le gros rot sonore pour leur montrer qu'elle ne que villageoise ou la pose noble et coincée, puis finalement ...

Ravie Veni de te revoir, toujours aussi....rousse?

Se dit qu'au fond c'est très con, ce qu'elle vient de sortir, mais rien ne lui vient a l'esprit, ils vont tout de même pas parler de politique conflictuelle et de la position du Ponant, quoi que de toute façon, tout tourne autour de la situation, de nos jours, les tavernes sont vides, les visages sont fermés, les gens sont tristes a en mourir, entre ceux qui se prennent au sérieux et pensent tout savoir, et ceux qui ne savent rien et veulent tout savoir sans payer, le monde tourne....


Alors Ed ? vous voulez vous engager dans l'armée il parait?

Bon, on en vient, faut bien commencer par quelque chose,puis la garnison de Clermont il y a Gals en soldat, surement la future Duchesse, cela lui fait penser que les femmes en Auvergne prennent une part importante a la vie.

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Edwald
Elle en avait du charisme la Sofio, bien plus que la plupart des nobles qu'il avait pu rencontré jusqu'alors. La fonction semble pour certain liée à avoir un balai dans le derrière, pour d'autres non. Il se souvint ainsi du temps où il était seigneur d'une terre et où il avait eu plaisir à gérer ce petit monde. Expérience trop courte à son goût, et trop longue à la fois. A de multiples reprises il s'était pourri avec des chiards en taverne parce qu'il avait eu le malheur de mettre sa noblesse en avant. Ce temps était loin maintenant, il fallait tout reconstruire et tout redécouvrir.

Oui j'aimerai m'engager dans l'armée, mais j'avoue, sans la connaître réellement. J'ai des souvenirs d'un Ost brillant, je ne sais si c'est toujours d'actualité. Ceci dit ce n'est pas gagné, et je dois dire que le temps perdu en pleine guerre a devoir trouvé quelqu'un pour me fournir une "lettre de recommandation", me sidère un peu.

Il porta sa choppe à ses lèvres, puis reprit..


De plus il ne m'a pas semblé voir un quelconque bureau de recrutement à Clermont. La garnison semble morte ici, hors mis j'en suis sur quelques bonnes âmes enrôlées par dévouement. Ce n'est pas de très bonne augure, hum, et puis entre nous. C'est chiant de devoir tout recommencer dès qu'on déménage, j'ai de la force, des armes, la possibilité de savoir former et conduire une armée, l'expérience de plusieurs conflits, et pourtant il me faudrait redevenir soldat... moui. Tout ceci mérite réflexion.

Un vrai moulin à paroles le Ed, il faut dire qu'il était ravi d'être si bien accompagné. Deux rouquines et lui au milieu, si ça n'est pas le paradis ça commence à y ressembler un peu.


Peut être devrai je me tourner vers une autre voix? Qu'en penses tu?
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Edwald
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Sofio
Soldat.....

Autrefois elle avait connue la COBA, grande et fière, autrefois le nom de la garnison des Terribles résonnait de par le Nord au Sud, en était partie a son apogée pour vivre une vie de bohème, alternant eaux vives et noires, juste pour le plaisir d'être libre et sans entraves, rencontrant parfois des diseurs de bonne aventure qui s'avérait être plus renards que prédicateurs et le temps avait fait son œuvre, les yeux pétillants elle avait cru penser changer les choses , la seule chose désormais qui lui tenait a cœur était son mariage des projets et des voyages, elle se ressaisit avant de sombrer dans l'amer et le coté dramatique.

Une lettre de recommandation ? moi je veux bien te la fournir, si j'étais certaine que l'armée te convienne, une vie sans bouger? d'ordre auxquels tu n'auras aucun mot a dire? se battre parfois, attendre souvent?l'armée n'est plus la même, bientôt ce sera des demandes de congés payés et des primes de risque que les soldats revendiqueront,désormais, ils veulent du respect et des manières, il est bien fini le temps de dévouement et de la souffrance, ce sacré bon vieux temps, ou les unités brillaient au son du fer.


Pas convaincue du tout que ce genre de vie soit faite pour lui, inutile alors de lui causer des rations alimentaires sans saveurs, ni des latrines a récurer, persuadée que cela il devait connaître, une autre voie, l'aiguiller? avec un petit sourire elle continua.

Fermier? maïsiculteur? faire des enfants? repeupler l'Auvergne ?
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Edwald
Décidément le maïs ça vous gagne, comment la duchesse rousse avait elle pu deviner que Ed prévoyait d'acheter un champs de maïs ? Surement parce que c'était l'activité favorite des étudiants, ne serait ce que pour arriver à se nourrir. Et ouais les études ça rend goinfre. Les nouvelles sur l'armée furent surprenantes, lui qui se rappelait de la forte COBA et du clan des sentinelles qui n'avaient pas d'égal, hors mis peut être les "lucioles" de tourraine. Bref le temps des troupes pleines de biscotos, de courage, récoltant gloires et souvenirs impérissables à chaque conflit. C'est cela qu'il recherchait, mais tout ceci n'était visiblement plus qu'utopie. Et qui de mieux pour m'en avertir que la duchesse elle même se dit il.

J'avoue que je surpris par tout cela. J'imaginais autre chose, je voyais pour le Bourbonnais Auvergne une armée forte et solide, avec à la tête de chaque garnison des têtes à gros bras. Dévoué corps et âme. Ce que tu me dis m'interpelles et, bien que je sois encore tout jeune. C'po vrai, il vieillit le Ed ! Je n'ai plus de temps à perdre à tenter de renouveler ou changer quelque chose, quand elle est trop encrée dans l'immobilisme. Je vais me tourner vers quelque chose de plus épanouissant alors.. mon truc c'est les armes et la navigation.

Ed plissa le nez et soupira un peu, déçu surement.. coup d'oeil passé à Veni lorsqu'il parla de navigation. Elle aussi adorait ça.


Le maïs figure toi que j'y pensais. Je suis comme tous les étudiants, affamé, et c'est dur d'économiser en ces conditions. Fermier, euh non, faire des enfants, euh non plus, un seul me suffit. Repeupler le duché je dirai que c'est un peu le but de mon arrivée ici, à Clermont. Je pense qu'il y a matière à s'investir ici.

Mais dis moi et toi ? J'ai vu que c'était Galsouinte qui était tête de liste aux prochaines ducales. Tu prévois un voyage ou du repos ? tu vas peut être faire femme au foyer héhé.

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Edwald
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Sofio
Un Bourbonnais fort et tendre a la fois, unie dans la diversité, elle aussi se l'imaginait autrement, certains jours de grisaille, le monde était pourri et fini, d'autres jours il en restait encore des choses et des jours qui en valait la peine.

Les armes la navigation sur le fleuve? je te conseille alors Moulins son éminence Ivrel a un bateau, elle pourra peut être te le prêter, c'est un foncet mais je suis certaine qu'en te débrouillant bien tu pourrais l'équiper de canons et en faire un fameux 4 mats fier comme un oiseau.

Songes qui s'égarent s'imaginant déjà le port de Moulins pris a l'abordage par un foncet hissant le pavillon noir, peut être devrait t'elle lui causer des dangers de Moulins, notamment la bière frelatée, et ses habitants parfois habités par la bête sans nom, fin.... c'était le père Rick qui répétait cela sans cesse.


Galsouinte heu..Gals oui elle va mener la liste BAR, je dois dire que la politique m'a déçue, les magouilles, les copinages, je connaissais mais voir tout ca de plus prés m'a dégouté encore plus, et faire des pâtisseries , attendant que mon époux entre ,pas trop mon truc ni pondre 4 jumeaux par an, je vais m'investir pleinement a Belrupt continuer à enseigner la navigation et les armées, la diversité de l'université est une richesse, pouvoir réunir brigands et nantis assis cote a cote pour le savoir me satisfait pleinement.


Regard sur Veni restée bien silencieuse, coup d'œil critique sur sa coiffure et son roux bien évidemment un roux pas a son gout, tout comme celui de Gals d'ailleurs..

Et toi Veni, tu vas aussi cultiver et faire des mouflets?
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Venitia
Boire sa chopine et restée silencieuse dans son coin, fait rarissime que l'âge poussé la rouquine à faire de plus en plus souvent. Elle avait appris la patience lorsque cela lui était nécessaire et laisser Ed discutailler avec la duduche c'était nécessaire. En effet, cela lui éviter de long discours pincés dont elle avait horreur.
Boire goulument mais boire tout de même, lorgner de droite à gauche et écouter de temps à autre. Un regard vers l'extérieur, il faisait encore une bien belle journée elle serait bien allé faire un tour avant que les mauvais jours ne l'empêche de vagabonder à son gré.
Léger hochement de tête vers Ed, lorsque celui ci se met à parler de navigation, retourner sur un navire prendre les commande elle en rêve depuis qu'elle a gouté au joie de la navigation et de la capitainerie... Elle a depuis toujours voulu naviguer et l'idée ne lui était jamais sortie de la tête.
La Bretagne, Frimae, les ports, que de souvenir qu'ils étaient loin
...

Et toi Veni, tu vas aussi cultiver et faire des mouflets?

Jeter un coup d'oeil sur la duduche et éclater d'un rire vif. Rigoler de plus belle en manquant de renverser sa choppe.

Moi ???? Cultiver ??? avoir des mouflets ??
Par Averroes que l'Unique m'épargne tout ceci, la vie de sédentaire ne me sied guère je la tolère tout au plus par obligation, il faut bien manger, cela s'arrête là. Quand au mouflet, j'en ai bien assez avec Elowan a qui il manque une mère et qui visiblement semble aussi intrigué que son père par les rousses
.

Regarder la duduche en souriant et de rajouter.

Les rousses flamboyantes ...

Mais qui sait ce que l'Unique me réserve à ce sujet, je ne suis guère maitresse de la nature, l'Unique fera bien de mon corps ce que bon lui semble.
Par Averroes voilà une bien étrange conversation que j'entretiens avec toi
.

La rousse bondit de sa chaise et se dirige vers la sortie de la taverne, prenant appuie du coude contre le rebord de la porte et regardant vers l'extérieur le soleil éblouissant.

Ce mois de septembre finissant nous réserve bien des surprises, le BA n'est-il pas comme ce temps? Plein de surprise, passant d'une chaleur décadente à une froideur intense.

Se retourner vers Ed et lui faire son plus beau sourire d'ange, faire voleter ses magnifiques boucles rousses dans la brise légère.

Naviguer Ed, voilà ce qu'il nous faut, naviguer... L'air du grand large, le calme et la volupté, les paysages inconnues.... et surtout la liberté d'aller où on veut quand on veut....
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Edwald
Aaaaah le grand large...

Soupire, long soupire. Et oui toutes ces journées passées à étudier des matières qui ici en Bourbonnais Auvergne allaient ne lui servir à rien. Car la messe est déjà dite, l'armée semble nettement moins attirante, et le port de Moulins on l'a déjà rembarré en lui disant que de toute manière il n aurait pas de navire car pas assez de place. Alors à quoi bon ?

Véni. Tu as raison.

Ed se leva et grimpa sur la table...

Pardonne moi Sofio mais..

D'un geste théâtrale il jeta sa choppe dans un coin de la taverne et s'exclama...

Moi Edwald ! Je ne compte point mourir sans avoir traverser les mers et visiter les contrées les plus lointaines ! Que serais je ma vie si je devais la terminer agonisant d'un rhume au bord d'une cheminée en regrettant le passé.


Ed descendit de la table, et s'agenouilla devant Sofio..


Oh duchesse. merci de ton accueil. Même si hélàs je n'aurai jamais l'occasion de chevaucher ton séant.. euh ! de chevaucher avec toi, je te remercie pour cette petite visite. Il est temps de me retirer à présent.

Un baise main déposé sur la mimine de la duchesse surement surprise, il se releva..

Allez viens Venipouet ! Préparons les chevaux, nos bagages ! à nous l'aventure ! à nous la mer ! volons pillons naviguons et vivons de se.. et d'eau fraiche !!


Il ramassa sa besace, salua prestement Sofio une dernière fois avec un petit clin d'oeil complice pour cette grande dame qu'il appréciait autant.


Sache que je serai toujours un allié, quel que soit ton camps.

Puis il s'avança vers véni et donc à proximité de la porte.

Alors ma rouquine, prête pour l'aventure ? Ah Ah !

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Edwald
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Morphey
Les journées étaient trop courtes pour l'Impétueux Seigneur de Castelpers.
L'impénitent rêveur ne cessait de courser le temps qui s'ingéniait à lui échappait et semblait avoir sans cesse une bonne longueur d'avance sur lui.
Aussi le jour était-il bien entamé lorsqu'il put enfin trouver un moment pour retrouver sa duchesse de femme à la taverne clermontoise où elle lui avait donné rendez-vous pour lui présenter, avait-elle dit, l'une des figures emblématiques du Bourbonnais Auvergne, l'un de ceux, avait-elle ajouté, qui ne se présentait que rarement au château.
Il n'avait pas eu le loisir de s'intriguer plus avant le jour durant, mais, tandis qu'il approchait de la taverne, il se demandait qui donc pouvait bien être ce mystérieux personnage.
Le mandat de Sofio touchait à sa fin. Elle l'avait mené avec cœur, agissant sans passion mais avec l'intransigeance que méritait ce grand duché, refusant de céder au paraitre pour rappeler ce qu'est la dignité des engagements et les devoirs qu'il incombait à certains de ceux qui prétendaient aux titres et à la gloire tout en se déchargeant des obligations émanant de leurs charges pour n'en retenir que les fastes, le luxe et la volupté du sentir bon.
Elle avait toujours fait sa fierté que ce soit au travers de leur longue amitié qui avait lentement cheminé vers la passion qui enflammait maintenant leurs rapports, que depuis ce jour d'avril où elle avait accepté de partager son nom.

Un oeil à travers la fenêtre lui permit d'apercevoir une scène des plus incongrues.
Un homme, genou à terre, semblait prêter allégeance à la duchesse du Bourbonnais Auvergne tandis qu'une rouquine tétait une chopine comme s'il se fut agi d'un remède censé devoir lui sauver la vie.

Il poussa la porte de la taverne, déjà l'homme s'était relevé.

- Diantre ! Que voilà un lieu original pour une allégeance !

Il tapa sur l'épaule de l'agenouillé puis l'abandonna pour enlacer Sofio et glisser un tendre baiser sur ses lèvres, oubliant l'étiquette qui eut voulu qu'il lui baisa la main de prime lieu.
Sans lâcher sa main de senestre, il tendit la dextre pour saisir celle de la siffleuse de bière, main sur laquelle il s'inclina.

- Damoiselle, ravi de faire votre connaissance. Morphey de Valmonte, duc consort, même par mauvais temps...

Puis, sans plus de façon, il interpela le tavernier pour lui commander une tournée et prit place près de Soso, sans lâcher sa main dont il avait enlacé les doigts.

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Dict l'Impétueux
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