Citation:Messer Christophe le Colomb,
Quelle joie de pouvoir vous lire encore une fois! A croire que mes mots ont eu l'effet inverse que ce qu'ils exprimaient.
Sachez d'abord que je ne débattrai pas avec vous du conflit qui a toucher la Guyenne ses dernières semaines. Dans ma première lettre, il n'a nullement été question d'aborder ce débat et ça ne le sera pas non plus dans celle-là. D'ailleurs, si vous relisez attentivement celle-ci, vous pourrez vous en rendre compte. Du moins, j'espère pour vous que vous en êtes capable...
J'ai mes propres idées et convictions sur les évènements passés, sachez le, et je n'ai nullement envie ni besoin que vous m'apportiez vos "éclaircissements". Vous annoncez parler au nom du peuple opprimé de la Guyenne? Et bien ce peuple est à plaindre alors, vraiment. Car selon vos dires, on pourrais penser que ce bon peuple, sensé être fière et courageux, à plus l'air d'un gamin boiteux pleurnichard. Et j'insiste, c'est selon vos dires!
Vous me proposez d'utiliser un bûcher pour venir à bout de vous? Croyez moi, je n'aurais nullement besoin de cet extrême si j'en avais l'envie. Et attention, le "si j'en avais l'envie" ne signifie pas que je n'ai pas envie de voir votre carcasse au fond d'un fossé. Bien au contraire! Simplement, je ne serai pas assez idiot pour m'attirer des ennuis à vous porter la mort. Soyez rassuré que mes sentiments envers vous restent cordialement létales.
Vous dites uvrer pour la justice? C'est louable, certes. A condition que cette justice soit bien informée et impartiale...
Mais me voilà à me lancer dans votre jeu de débat sans queue ni tête! Vraiment, je dois avouer que vous êtes fort dans l'art de provoquer stupidement, car l'envie de vous renvoyer valser, à coups d'argument bien plus sensés que les vôtres, je dois l'avouer, est forte. Mais bon, j'ai dis que je ne me lancerai pas dans le débat, alors basta! Comme diraient les habitant de la grande botte.
Et je vous prierai de ne plus me faire dire ce que je n'ai pas dit. Je vous ai certes insulté, ou plutôt, j'ai énuméré un certain nombre de vérité à votre sujet, mais jamais je n'ai émis d'avis sur les évènements passés dans ma précédente réponse.
Ah? Tiens, une preuve de plus pour moi que vous pratiquez bien mieux la désinformation que quiconque...
Non, vraiment, c'est trop simple. Opposez moi donc un peu plus de cohérence, que diantre! Un véritable défi, voyons! Parce que, sérieusement, là, c'est la débandade.
Par exemple - vous me pardonnerez mon élan, mais la tentation de vous montrez de quoi je veux vous informer est trop forte.
Par exemple, disais-je, il y a ceci! Et je paraphrase!
"Miséricorde pourquoi ?Hein ça aurait un acte juste pour sauvez les montalbanais qui sont contre le coup d'état !Donc oui un acte de bonté envers notre peuple oppresser et victime d'un acte ignoble ... "
C'est bien, vous avez saisi le sens de ce mot. Mais replaçons le contexte. Vous aviez énumérer une liste de qualificatifs péjoratifs. Dans la logique, cette liste était destinée à montrer comment EST la personne jugée, et non pas comment elle DEVRAIT être. Or, là, vous avez incorporé le mot "miséricorde", qui, soit dit en passant, n'est pas un qualificatif! Le dit qualificatif aurait été "miséricordieux". Mais passons!
Vous aviez, disais-je, incorporer le mot miséricorde dans la liste des qualificatifs péjoratifs, alors que la miséricorde est une qualité. Alors, je veux bien croire que vous ne vouliez pas dire que messire Garzim est miséricordieux, mais qu'il aurait dû l'être. Mais le simple fait de commettre une telle erreur montre vos capacités de raisonnement ... limités, pour ne pas être insultant.
Je terminerai là dessus, car je n'ai pas assez de temps pour continuer ce petit "duel". Vous affirmé que les mots peuvent faire mal, parfois plus que les coups. Je suis parfaitement d'accord avec vous, les mots pouvant parfois détruire un homme bien mieux que le combat. Sachez seulement que votre emportement, dans votre dernière lettre, montre que j'ai réussi mon coup, en vous blessant assez pour que vous ayez besoin de justifier vos dires par un argumentaire qui n'avait aucun rapport avec le mien, qui ne pouvais même pas contrer ce que je vous disais. C'est en cela que je vous demande un peu plus de tonus. Essayez donc de me prouver le contraire de ce que j'affirmais, au lieu de vous emporter ainsi! Là, tous ce que vous faites, c'est me montrer que j'ai raison en vous traitant d'idiot. Aller, un petit effort. Je suis sûr que vous pouvez faire mieux, parce que faire moins ,là, ça relèverait l'impensable. Quoi que, avec vous, rien n'est moins sûr...
En vous souhaitant une longue et douloureuse convalescence,
Nairelav