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[RP] Le silence des agneaux

Armoria
Citation:


Traîne-patte,

Je pense, puisque mes gens sont connus dans la région, que par le messager qui te baillera la présente, tu sais à qui tu as affaire.

Je fais ce jour appel à tes talents de faussaire : ne dit-on pas que tu es le meilleur ?

Tu utiliseras comme base de travail la lettre ci-jointe ; tu mettras la date du 17 d'Octobre, et je te fais confiance pour imiter le sceau. Ne trouve-t-on pas, parfois, des faux portant scels ducaux, comtaux, voire royaux ?

Sers-moi bien, et tu recevras belle et lourde bourse ; trahis-moi, et tu appelleras de tes vœux une mort qui te semblera bien longue à venir, entre les mains de mes malementeurs.

Voici le texte que je veux sur le faux :

"Le 17 octobre 1459,
De Blanche de Walsh-Serrant à Aimbaud de Josselinière,
Salut.

Jeune sot,

Que faut-il faire ou dire pour qu'enfin ces lettres stupides et infantiles cessent de me parvenir ? Brisons là. J'ai reçu suffisamment de remontrances pour avoir failli dans la mission qui m'avait été confiée. J'ai perdu assez de temps avec cette histoire. Et puisque votre chère princesse vous a, hélas, délivré, il est grand temps pour moi de montrer que mon échec ne fut que de votre fait, que, en ce qui me concerne, j'ai tout tenté pour mener à bien ce qui m'avait été ordonné.

Heureusement que notre liaison a été amusante, c'est toujours cela de pris, n'est-ce pas. Maintenant, hâtez-vous de retourner à votre vie, et laissez-moi en paix.

Blanche de Walsh-Serrant "


[Edit pour souci de cohérence]
_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Clemence.de.lepine
Citation:
Octobre, Aix-la-Chapelle,
De Clémence de l'Epine,
A Blanche de Walsh-Serrant.


Chère Blanche,

Je ne reçois pas de tes nouvelles. Notre fuite de Donges, où je t'ai quittée pour rejoindre la France, me semble si lointaine que j'en ai presque oublié les détails. Je suis rentrée à Nemours il y a peu, tout juste trois semaines, tant de temps pour rejoindre mes terres : car le mal en chemin m'a prise - toux douloureuse et mauvaise fièvre - et j'ai pu alors goûter à l'hospitalité de tes couvents bretons. Tout a bien été. L'Anjou m'a fait peur, un moment, mais tout a bien été et je suis rentrée saine et sauve, finalement. Je déteste la guerre et les troubles qu'elle engendre.

Je me souviens de quand nous étions toutes deux en France et que nous allions ensemble aux diverses fêtes organisées dans le Royaume. Sans toi, tout est différent. Je suis allée aux festivités de la St Michel que le Duc du Lavardin organisait en son domaine. J'y ai rencontré Aimbaud. Je sais qu'à notre départ de Donges, tu t'étais mise à sa recherche. J'ai appris, en Bourgogne, qu'il avait eu quelques "soucis" et c'est apparemment bien contre son gré qu'il a disparu de ta vue. Il n'y était pour rien, Blanche, mais j'espère que tu le savais déjà. Il a ri, du fait que je n'ai pas de nouvelles de toi, demandant si nous étions fâchées. Nous ne le sommes pas, n'est-ce pas ? Pourquoi le serions-nous ? Il m'a fait peur, un peu, je ne veux pas te perdre, ni ton amitié, mais ton silence m'inquiète et me poursuit. J'ai détesté le voir rire de nous mais plus que tout je déteste ce silence.

Je suis pour l'heure à Aix-la-Chapelle. Tu te souviens de sa cathédrale ? Ma filleule, Catalina de Volpilhat, s'y marie. Une autre qui choisit l'Empire. J'aurais aimé que tu sois là. Tu me manques, et Béatrice me manque, et tout cela sera tellement étrange quand des bancs de cette cathédrale je verrai Catalina se placer là où se plaça, bien plus tôt, Béatrice. Je déteste les voir se marier les unes après les autres, et pourtant, Dieu sait combien je porte Catalina en mon coeur.

Ecris-moi, Blanche. Ecris-moi à Nemours. Ou viens, rejoins-moi. Où es-tu ? En Bretagne ? Pars, alors, qu'est-ce qui t'y retiens ? Ailleurs ? Folle, il ne faut être ailleurs qu'avec moi.

Je déteste ma solitude.

Ecris-moi.

Ton amie, à jamais,

Clémence

_________________
Armoria
Traîne-patte a écrit:
Votre Altesse,

Tout a été fait selon vos ordres. Du reste, ce fut un plaisir de travailler pour vous, tant j'ai apprécié la rondeur de la bourse que j'ai reçue pour cela. Vous trouverez la lettre jointe à la présente.

Respectueusement, et dans l'attente d'à nouveau vous servir,
Traîne-patte, le faussaire des grands.


Un sbire a écrit:
Votre altaice,
Le fossère et mor, come deumander.


Armoria, sur un mot accompagnant le faux de Blanche, dûment cacheté, a écrit:
Aimbaud,

Lorsque je suis entrée dans votre chambre, ce matin, pour voir comment vous vous portez, je vous ai trouvé endormi. Je me contente donc de vous déposer ce bref message, ainsi qu'une lettre que vous avez reçue.

Je file à Dijon, au Palais. Si vous avez besoin de quoi que ce soit, faites demande à Loreleï ; vous savez que je lui ai baillé pour mission de veiller sur vous comme je le ferais moi-même.

AdM

_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Aimbaud
Citation:

    Père,

    J'ai appris ce matin de soldats de Bouillon, votre infortune lors de la prise de Bourges. J'enrage et je suis désolé ! Est-il vrai que lors de l'assaut, vous auriez été molesté dans la jambe, au point qu'il n'y eut d'autre recours que celui d'amputer ? Êtes-vous à ce point blessé, mon père, ou m'aura-t'on conté une de fable de champ de bataille ?

    Croyez bien que l'inquiétude me ronge. Et je m'en veux par dessus tout de n'avoir été présent au sein de votre armée, à l'heure où l'on vous a porté le coup ! Quand je pense à la force de mon bras, que j'ai abandonné à de la fainéantise et à de vaines peccadilles dans un duché lointain, loin de mes devoirs... lors qu'il vous aurait été utile en rempart, quand vous frôliez la mort...!

    Je rougis de remords.

    Je vous fais une promesse. Lisez moi avec attention. Je vous promets de ne plus jamais omettre mes devoirs envers vous, et la Bourgogne. Mon égoïsme et mon inconscience se sont dissipés. Je vais servir mon duché dans cette guerre qui vous a nuit, et vous venger de toutes mes forces.
    Eusais de Blanc-Combaz m'a proposé de le joindre pour la campagne de Guyenne, je ne manquerai pas à l'appel. Priez pour moi, mon père. Et guérissez prestement. Soyez nourri d'espoirs pour le succès de votre fils. Je reviendrai tôt, et vous serez bien fier.

    Avec tout l'amour et le respect que je vous porte,

      Aimbaud


    Ménessaire, Bourgogne, le 18 octobre.



Citation:

    Votre Altesse,

    Comme vous l'avez pu voir, je vais mieux. J'ai pu ce jour monter à cheval sans sentir de fatigue. Bien que vous m'ayez mis en garde de quitter votre demeure, il le faut, pour des raisons nouvelles. Je suis coupable de me prélasser au chaud et en sûreté, quand d'autres sont à des batailles. Il faut me racheter de l'abandon que j'ai eu pour mon duché... J'entends, s'il vous plait, reprendre ma place dans les rangs du Duc de Bouillon d'ici trois jours.
    Je ne suis pas sans savoir les inquiétudes et les projets que vous avez pour moi. Accordez-moi seulement de prêter mes services durant quatre ou cinq mois de campagne militaire et, au retour, j'accèderai à vos exigences... Sans rechigner.

    J'ai déjà fait venir par vos gens mon armement de Corbigny, car le temps presse.

      Aimbaud de Josselinière


    Ménessaire, Bourgogne, le 18 octobre.



Citation:


    Mon amour... L'or n'a jamais attisé mon envie, pas plus que les titres ou la notoriété. Tu étais tout ce que je voulais détenir. J'étais ivre en ta présence, l'air était bon à respirer, je n'avais même plus faim tant tu me comblais. Tu me chauffais le sang... Je vivais plus fort.
    Je me sentais roi, en toi, couronné des tranchées que tu hersais dans mes cheveux.
    J'aimais ta peau, et ces minces gouttelettes à ton odeur qui rafraîchissaient ma fièvre.
    J'aimais ta chaleur...

    Ravarvinn, ma c'harantez.* Mon très, très bel amour... Adieu.
    Je ne vivrai pas long sans toi...




Brouillon de lettre oublié au sol, froissé en boule.

*Que je meure, mon amour.
_________________
Blanche_
Citation:
Très chère Clémence,

Je suis occupée, porte toi bien, tous mes voeux.

Gwenn



Citation:
A Lyse de Donges, ma très chère amie,
de sa dame depuis Crossac,
Demat.

Ma toute douce, j'espère que tu te portes bien. As-tu trouvé les herbes, cette mission spéciale dont le médecin t'a chargée ? J'espère vite en ton retour, car je me sens très malheureuse, j'ai une sorte de boule au coeur qui n'en veut pas partir, un gros fardeau, et la délivrance m'échappe.
Ah, parfois je soupire et je pleure, et la douleur part un instant, mais peu s'en faut pour qu'elle revienne : une ombre, un hennissement d'alezan, un claquement de bottes sur le pavé de l'escalier... J'ai toute la mémoire qui me joue des vilains tours.
L'autre fois, il faut que je te raconte, j'ai trouvé même ! (et c'est presque drôle) que le bruit des souliers de Griet ressemblait un peu à celui d'Aimbaud lorsqu'il descendait me chercher des petites choses, en frugale nocturne. Tu savais bien, n'est-ce pas, qu'il m'était si attaché qu'il m'autorisait tout ? Eh bien voila la preuve que mon esprit a retrouvée par hasard : Griet avait le pas d'Aimbaud cette nuit-là et je me suis réveillée d'un coup, j'ai ouvert la porte en souriant comme à Pâques quand nous avions des crêpes au miel pour souper et que j'avais douze ans. J'ai failli la frapper, la pauvre, mais il faut me comprendre j'étais si triste... Enfin bon, là est l'affaire, j'ai confondu le pas de mon amant à celui de ma gouvernante.

Tu me demandes et je t'en assures, oui je vais bien. Tout le monde dit que non mais le monde a tort, je te supplie de croire que je vais bien. Les réminiscences partiront... Elles finissent toutes par partir.

Très affectueusement,

Blanche



Citation:
A Della d'Amahir-Euphor,
de son amie de toujours,
Salut.

Della, ma bourguignonne, comment vas-tu ?
C'est la souffrance de la vie qui me fait venir à toi, et tu peux m'en vouloir comme tu l'entends, car j'ai bien eu tort de ne pas t'avertir avant de ma situation.
Oh, mon amie, si tu savais seulement ce qu'il m'en coûte... C'est bien parce que j'ai toute confiance en toi, et jusqu'à la fin, que je t'en avertis. Tu es la seule, à bien des niveaux, pour cet ultime secret aussi, et je crois bien que je n'en aurais jamais de plus grand.

Je suis tombée malade, et Aimbaud de Josselinière est responsable de cette maladie honteuse. Ne le blâme pas, j'en suis bien plus responsable que lui.
Mais compte-tenu de la situation actuelle de Crossac, j'ai grand besoin d'une amie sur qui compter. Assure-moi, je t'en prie, de la continuité d ta bienveillance.

B.



Citation:
Béatritz...
Que n'es-tu plus là p*texte effacé*


Texte écrit sur la buée d'un miroir de Crossac.

Citation:
1er octobre.

Aimbaud,
*tâche*
Reviens moi.


Lettre déchirée à Crossac le 1er octobre.

Citation:
2nd jour du mois d'octobre,

Aimbaud,
Cette éternité d'attente m'est insupportable. J'affronte les enfers terrestres pour vous, s'il le faut je consens à tout, mais pour l'amour de Dieu, cessez ce silence qui me tor *tâche*


Lettre déchirée à Crossac le 2 octobre.

Citation:
*écriture mal lisible, rapidement griffonée*

Lyse,
de ta dame et amie,
Salut.

Retrouve Crossac prestement.

G.



Citation:
2nd jour du mois d'octobre,
A mon très cher ami,
un bonjour empli de tendresse.

Comment te portes-tu Aimbaud ? Es-tu en forme, en pleine guerre, en chevalerie décorée, pourfends-tu beaucoup d'hommes, épouses-tu beaucoup de ma


Lettre déchirée à Crossac le 2 octobre.

Citation:
AIMB


Lettre chiffonnée, abandonnée sous le lit seigneurial de Crossac le 2 octobre.

Citation:
De Lyse de Donges, dame de compagnie de la dame de Donges,
au médecin de Donges,
Salut.

Présence urgente ordonnée à Crossac.

Dicté par la dame de Crossac le 2 octobre.



Citation:
A monsieur de Josselinière,
par la parole de la baronne de Donges, Blanche de Walsh-Serrant, qui fût votre amante,
le bonjour vous va.

Monsieur de Josselinière, vassal Alterac, tu me manques énormément. J'ai bien essayé de vivre sans toi, mais j'ai des difficultés *écriture trouble*
et je me trouve face à une nouvelle échappatoire.
Oh mon Aimbaud, Monsieur de Josselinière, ne m'en veux pas, c'est simplement trop difficile. On ne peux pas retenir d'une femme qu'elle capitule, si on la prive de son âme n'est-il pas ? Alors voila, en terme de guerre pour que tu les comprennes, je rends les armes, je m'abandonne, c'est une armistice avec la vie. Je suis *rature*
Je suis fatiguée de me battre pour guetter de l'air à mes poumons. Toi parti, c'est tout mon esprit qui est embrumé, et j'inspire dans le ventre une atmosphère si mal et si mauvaise, que je manque parfois de mourir asphyxiée par mes propres larmes... J'ai un froid qui coule sur les joues et ça me brûle en gagnant l'intérieur...

Tout mène à mon coeur, et c'est là que tu es. En m'y laissant bercer je t'y retrouver*tâche*


Lettre abandonnée sur la table de nuit par Lyse, la nuit du 2 octobre.
_________________
Aimbaud
[*]

Citation:

    À Cassian de Blanc-Combaz,
    Mon ami,

    Salut.

    Comme tu le sais peut-être, j'ai pris les armes aux côtés de ton père afin d'aller pourfendre du Guyennois. Nous serons à Montauban dans trois jours et le pain est déjà dur comme caillou. Ta présence dans l'armée n'aurait pas été de refus, car notre avancée est pénible et je n'ai ici que des ennemis.

    Enguerrand, la pine d'Ittre, qui sera bientôt ton beau-frère, aiguise toujours mon envie de lui faire voler la tête d'un coup de lame. Il s'en faut de peu que nous ne nous étranglions à chaque fois qu'il s'amuse à paraître devant moi. Et dire que le Duc ton père me force à le respecter... Cela m'écoeure.
    Mais il y a pire.
    Le poitevin Volkmar est aussi de la fête. À croire que cette armée réunit tous mes adversaires de duel, et de ceux que j'exècre le plus... Ce misérable mange-mèrde a la prétention de s'estimer notre supérieur, pour la raison qu'il détient la clef des provisions. Aussi, comme il est vrai qu'il me déteste, il ne manque pas de me passer à tabac dès que le Duc n'a pas l'oeil sur la situation...
    Et personne ne lève le petit doigt... Car dans les rangs, il n'y a que des vendus de l'Énécé, qui n'ont d'attrait que pour leur solde, et qui clignent bêtement des yeux lorsqu'ils entendent le mot "honneur". Je suis fourbu de cette équipée, les hommes et le vin y sont mauvais, j'ai de la bile noire...
    Il me semble qu'arrivé aux portes de Montauban, mon courage sera mort.

    Aussi, je peux bien te le dire à toi qui me connais... Tu sais le feu que j'éprouvais pour Blanche de Walsh Serrant, et tu m'avais bien mis en garde contre les bretonnes. Eh bien tu avais raison. Les femmes barbares sont des traînées, moins que des putains, tout juste bonnes à coucher dans la paille et à jeter aux flammes. Tiens-t'en à distance, mon ami.

    J'espère revenir de ce champ de bataille où l'on me mène, et plaisanter à nouveau avec toi. Je joins cette lettre aux rapports de l'armée pour la Bourgogne, j'espère qu'elle te parviendra vite.

      Aimbaud de Josselinière


    Sarlat, Périgord, le 24 octobre.


Citation:

    Gwenn.
    Ma mestrez...* La pensée de toi m'enfièvre les sangs. Tu m'es douleur... J'ai tant besoin de ton embrassement. C'est intenable, cela fait mal...! Tu me fais honte à chaque heure du jour, à me venir soudainement à l'esprit... à me confondre de peine, et d'envie, quand je dois être à des choses raisonnables. Que je te veux, BON DIEU !
    C'est dit !
    C'est torture de n'être plus en droit de te toucher ! Je veux crier ma douleur ! Je veux puiser ma vie en toi ! J'AIME, je veux !
    JE VEUX !...
    Mon amour, Gwenn... Ma Blanche...



Morceau de parchemin abandonné à la levée du campement, à Sarlat.

*Ma maîtresse...
_________________
Blanche_
Citation:
Au maréchal Vautreux,
le 5ème jour d'octobre,
Salut.

Vous recevrez réponse de la dame de Donges lorsqu'elle sera remise d'une fièvre qui la cloue au lit.

En attendant, veuillez adresser vos créances et doléances à l'intendant de Crossac.

Lyse, au nom de la Baronne de Donges.



Citation:
L'amour ne fait pas de mal au prochain ; l'amour est l'accomplissement...


Extrait du missel de Blanche, phrase rayée deux fois le 6 octobre.

Citation:
Aimbaud,

Cela me fait de la peine de vous le dire, mais vous m'y forcez par votre silence : j'ai décidé de rendre visite à Astaroth da Lua, l'homme dont je vous avais parlé, avec lequel j'avais longtemps discuté aux joutes de Castille.
La destinée a voulu que l'on se retrouve après tant d'absence ; j'ai hâte de m'y rendre, et vous préviens donc, du départ de votre engeance vers Gondomar. Vous m'excuserez d'emporter votre sang avec moi, mais jusqu'à maintenant vous ne lui avez guère témoigné d'affection.

Et tant qu'elle et moi sommes soudées...

Vous me manquez, vous n'êtes toujours qu'un idiot.



Lettre brûlée à Ménessaire le 16 octobre.
_________________
Armoria
Citation:


Aimbaud,

Jeune homme, vous voici face au pire des périls. Non point celui qui a menacé votre vie, naguère, et dont Dieu m'a permis de vous sortir... Mais bien pire. C'est votre âme qui est menacée cette fois - autant dire que la vie n'est rien si l'on perd cette étincelle sacrée.

Les gens auprès de qui vous faites route, Eusaias lui-même, que Dieu me pardonne, je comptais au rang de mes amis sans l'ombre d'un doute... Doux Christos, que j'ai du mal à écrire cela !

Ces gens, disais-je, vont détourner de vous le regard de Dieu, car c'est aux côtés de Ses ennemis qu'ils comptent combattre !

Pour l'amour de votre père, qui aime Dieu et le royaume, quittez cette troupe qui s'apprête à lutter contre l'un et l'autre ! Avant qu'il ne soit trop tard, avant que vous ne portiez le tout premier coup contre ce que votre sang a de plus cher, avant d'y perdre l'honneur de votre famille, ainsi que votre âme éternelle, Aimbaud, faites demi-tour !

Si vous tenez à pourfendre, et ne voulez point encore revenir en Bourgogne, notre armée est à la trémouille, ou à ses alentours, selon les jours... Là est votre place, là résident votre salut et votre honneur.

Aimbaud, je prie pour que cette lettre vous soit remise à temps ; mon messager a ordre de crever sous lui toutes les montures nécessaires, quitte à en crever lui-même, tant qu'il se trouve remplaçant. Je prie de toute la force de mon âme, pour que la vôtre soit préservée... Mandez-moi réponse sitôt que vous aurez lu ces mots, que je soit rassurée.

Armoria de Mortain,
Votre tutrice ô combien sévère, mais qui tient à vous.

_________________

Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Cassian_darlezac
Vicomté de Digoine...
Un levé tardif.
Une lettre.
Une réponse...


Citation:
A Aimbaud de Josselinière,
Au téméraire Seigneur de Guerre,
Digne fils de son père etc... etc…

C’est cela, salut.

Qu’il doit être bon de pouvoir s’apitoyer en sachant que dans quelques temps on récoltera tous les honneurs,
Qu’il doit être doux de se plaindre d’être trop mal entouré quand d’autres ont vu leur cœur les contraindre à rester à l’arrière, avec les pleutres, les pouilleux, les ploucs, et les jouvencelles.

Mais peut être suis-je injuste ?
Cette Bourgogne moribonde me rend las, mon ami, tant elle me met face à ma propre morosité. Voilà des mois que j’y reste à rien faire, espérant voir réapparaitre la silhouette de ma sœur. Mieux vaudrait que je me prépare à y croiser son fantôme, je dois être complètement fol. C’est ça, je suis surement fol. Je n’ai jamais autant pensé et jamais pensé qu’il puisse être si agréable de penser. Je ne suis pourtant pas ce qu’on appellerait un homme d‘esprit. Et pourtant je pense, tudieu mon ami, je pense, je ne fais que ça !

Sur ce, je retourne à mes occupations. Avoir de tes nouvelles me ravi et savoir que tu vas bien aura égayer ma journée.

Porte toi bien,

Cassian de Blanc Combaz,
Gardien de tombeaux.

PS : J’ai entendu dire en taverne que la pêche était extrêmement rentable ses derniers temps, aussi pensais-je remplacer tous les champs de vignes Digoinais par des lacs. Cependant ma sœur et nos gens y sont plutôt hostiles. Les travaux seront long et couteux mais le visionnaire que je suis sait que ça en vaudra la peine. Pourrais-tu en toucher deux mots à mon père pour qu’à son retour il me soutienne ?

_________________
Della
Citation:
Blanche, ma Colombe,

Ô ma Douce, comme il m'a été doux de recevoir enfin de tes nouvelles !
Je sais, moi non plus, je n'ai pas envoyé de courrier vers toi. Pardon !

Je suis si heureuse que même ce que tu m'apprends ne peut ternir ma joie.
Ta lettre, je l'ai lue au moins cent fois, j'ai caressé le papier, cette lettre de toi...

Tu me manques, ma chère Âme, j'ai tellement de choses que je voudrais te dire, qu'il nous faudrait des nuits entières pour tout achever !
Te souviens-tu, ma Colombe, lorsque nos mains s'effleuraient ?

Penses-tu que les caresses d'un homme soient aussi douces que celles que nous leur donnons ?
J'en doute.

Que vas-tu faire de cet enfant ?
Pourquoi l'as-tu laissé venir, celui-là ?
Le laisseras-tu aux bons soins des nonnes ?

Es-tu malade ?
Moi, je l'ai été.
Ce fut affreux, des mois entiers je n'ai pu tenir aucune nourriture, je dépérissais, même le vin refusait de rester dans mes entrailles.
C'est que vois-tu, moi aussi, je suis grosse.
Mon époux est heureux. Cet héritier a tardé à s'attacher dans mon sein. Moi, je subis maintenant, attendant la délivrance. Aimes-tu l'enfant que tu portes ? Moi, je n'en sais rien. J'ai peur.

Pourquoi prends-tu la défense du Josselinière ? C'est de lui que vient cet enfant, c'est des hommes qu'ils viennent tous ! Tu devrais le lui envoyer une fois né, le rejeton. Retour à l'envoyeur !
Que se passe-t-il donc à Crossac pour que tu sembles ainsi craintive ? Es-tu en danger ? As-tu besoin d'un lieu où te réfugier ? Dis-moi. Comment puis-je t'aider ?
Ma Mie, ne reste plus sans m'écrire, j'en mourrais de chagrin.

Je t'embrasse.
Tendresse.

Della.





[Modo Aldraien
Retrait de l'image dont la taille dépasse celle autorisée par les Règles d'Or. Merci de les relire et bon jeu.]

_________________
Blanche_
Citation:
Della, très chère parmi les chères,
Comme te lire me soulage !

Il n'est même plus question de ma lettre précédente, car à ta réponse seule notre amitié compte. Vois-tu, j'ai eu un peu peur, une fois mon pli envoyé, que tu ne m'aimes plus et ne me réponde. J'ai failli faire rappeler pour qu'on ne t'envoie rien, j'aurais eu tellement honte si tu étais restée muette...
Mais te voila, inébranlable, sans doute très fatiguée par ta grossesse et pourtant si vite à mon écoute... J'ai honte aussi, mais c'est d'avoir douté de notre affection.

Comment te portes-tu ? Es-tu si affectée que tes mots semblent le dire et m'effraient ? Je n'avais pas songé que tu puisses être grosse, comme si ma vision de toi plate et fine ne pouvait être troublée : maintenant je t'imagines peinant comme je l'ai fait à ma précédente grossesse, et alors j'ai peur qu'elle ne se finisse comme la mienne.
Il faut que tu voies un médecin régulièrement. Je te le dis mais il n'en est pas besoin, n'est ce pas ? Tu auras déjà tout fait pour protéger ton héritier !
C'est un fils, c'est obligé : Dieu l'a créé pour vous deux. Oh comme Keridil doit être heureux ! Je vous embrasse tous les deux.

Pour ma part c'est autre chose : j'avais un enfant dans mon sein mais rien qui n'en attestait : il aura grossi sans prévenir. Je crois bien qu'il a peur de s'affirmer, aussi je n'entends ni ne sens rien de lui. J'aime parfois penser qu'il a tout pris de moi, et rien de son père, et que c'est pour cela qu'il me laisse tranquille la plupart du temps.
A vrai-dire je suis même en grande forme ; j'ai été malade un peu, mais d'Aimbaud à l'évidence, car les symptomes sont apparus quand il m'a abandonnée.
Alors lui envoyer l'enfant, quand c'est à moi qu'il ressemble le plus ? Je ne vais pas lui céder une partie de moi : je l'en garde bien. Cet enfant, cette fille -car elle ne peut être qu'une, je suis sûre de cela- m'appartiens pour toujours et à lui, jamais. Dieu m'en sera témoin que je la protégerai de son abandon.

Et puis, tout cela sera bien plus facile lorsque je serai unie. Car je me fiance, Della, c'est chose presque faite ! Je pars chez Astaroth da Lua, l'ami très bon dont je t'ai déjà parlé. Il est homme de parole, et la tournure de la lettre qu'il m'a envoyée en invitation ne laisse aucun doute. Il m'invite chez lui en but ultime que de me demander ma main, sans savoir que je suis disposer à lui offrir sans qu'il y mette le prix.
J'apporte avec moi, honte infâme, deux gamins dont un encore en chair. Mais l'homme m'aime assez, je crois bien, pour clore les yeux sur ces deux bâtardises. Le fait est, en plus de cela, que la toute proche naissance de cette dernière pièce attestera de ma fertilité. N'y a-t'il pas preuve plus convainquante ?

Je te tiendrai au courant de la tournure que prendront les évènements : mais prépare-toi à venir en son marquisat de Galice, puisque suite aux derniers édits de Bretagne je ne puis plus me marier en ces terres, et à en être témoin. Tu parlais de douceur des mains, et tu avais raison : par elle-seule bercée je pourrai accorder mon âme à un autre.

Je me dis parfois qu'il aurait été plus simple que nous soyons l'une homme, et l'autre femme, car jamais couple ne se serait si bien compris.

Amour.

Blanche

_________________
Aimbaud
Citation:

    Votre Altesse,

    Vous dites... Eusaias, hérétique !... Pis, menteur ! Il m'a embrigadé, dupé, niais que je suis, prétendant que nous nous en allions écraser les rebelles guyennois...! Mais quelle folie, mais quelle folie !
    Une fois de plus, Altesse, vous me sauvez d'un mauvais pas.
    Dès que je m'éloigne de votre bienveillante obligeance, il appert que je tombe dans les pires embuches. Ces leçons m'ont suffit... Je viens vous trouver aux frontières du Poitou. Attendez-moi sous quatre jours, je chevaucherai à bonne allure.

    Votre serviteur,

      Aimbaud de Josselinière


    Périgueux, le 25 octobre.




Citation:

    À Yolanda Isabel de Josselinière
    De son frère préféré,

    Mon salut et mes baisers sur vos mains. Vous m'excuserez d'être si vite parti, ma convalescence achevée. C'est qu'il y a moult viles créatures à occire en ce Royaume — point dangereuses, n'ayez crainte — juste bêtes et rebelles, aisées à décapiter, à pourfendre et à étriper. Je reviendrai tôt vous couvrir de présents et vous distraire d'historiettes. Vous me manquez.

    *Dessin d'un cavalier furieux découpant un dragon en fines rondelles.*

    De grâce, visitez pour moi Cassian de Blanc-Combaz si vous en avez l'occasion, je m'inquiète de la bonne santé de son esprit... Avez-vous des nouvelles de votre amie Blanche ? Soyez toujours douce. Ne faites pas d'inconsidérées dépenses vestimentaires.

      Aimbaud


    Périgueux, le 25 octobre.



Citation:

    Va t’en, toi, esprit du vice, qui veux me perdre dans la luxure.
    Je ne détournerai point ma route. [...] Car le péché est la néga-
    tion de la perfection divine. L’abandon total aux mille plaisirs
    s’accompagne du détournement de l’amour de Dieu, alors que
    le goût simple et mesuré de la création divine ne peut se faire
    que dans l’amour de son créateur.
    Alors va t'en !

      Vita de Chistos, Ch.V.



Extrait copié et plié dans une poche intérieure.
_________________
Della
Citation:
Ma Mie,

Comme tu as raison, comme tout serait simple si homme et femme nous étions !
Il m'est arrivé de faire un rêve. Un jour de soleil, toi et moi allions par une sente ombragée, main dans la main, riant de tout, du vent, des oiseaux, du ruisseau, insouciantes et tout simplement pleines de joie.
Cela arrivera, j'en suis convaincue. Nous vivrons à nouveau proches l'une de l'autre, parce que je le veux !

Je serai à ton mariage, sois-en certaine et je serai ce témoin qui te verra t'unir à cet Astaroth. Puisse-t-il être malin assez que pour te faire sourire, sinon, il lui en cuira ! Foi de moi !
D'ailleurs, il devra m'aimer moi aussi, pas comme toi, bien entendu, mais il est hors de question que ton époux ne m'aime pas !

Si tu mets au monde une fille, il faut qu'elle soit aussi belle que toi ! Et que surtout, elle n'ait rien des Josselinière parce que franchement, ils ne sont pas beaux ! Comment as-tu pu trouver du charme à Aimbaud ? Sais-tu que la première fois que je l'ai rencontré, il m'a demandé d'écrire à son père qu'il avait un bouton sur la lèvre ? Lui-même ne savait pas encore écrire ! C'est à mourir de rire. Personnellement, je l'ai toujours trouvé imbu de lui-même, prétentieux et peu fiable. En Bourgogne, il n'a pas hésité à abandonner une fonction que Eusaias lui avait confiée, sans jamais donner signe de vie. Non, vraiment, il ne faut pas que ta fille lui ressemble.

Si j'ai moi-même un garçon, peut-être pourrons-nous, à travers nos enfants, vivre ce que nous-mêmes n'avons jamais pu...
Je transmettrai ton baiser à Kéridil dans mon prochain courrier. Il est dans une armée quelque part, en guerre.

J'ai hâte de te revoir, hâte de t'embrasser, de respirer ta peau.
Marie-toi vite, que ce jour arrive vite !

Je t'embrasse.
Tendresse.

Della.

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Armoria
Citation:


Aimbaud,

Mon messager est parti vers vous sitôt que j'ai eu vent de ces bien vilaine rumeurs. Plaise au Ciel que ce ne soit que cela - des rumeurs - mais vous cuidez que je ne saurais me présenter de nouveau devant votre père, ce vieil ami que je chéris tant, si je n'avais pris cette précaution pour son fils.

Je ne suis présentement plus auprès de notre armée - hélas. Il a fallu que je retourne en Bourgogne, et c'est bien la première fois de ma vie que je traînais la jambe sur le chemin du retour... J'aurais préféré, et de loin, rester avec nos soldats.

Enfin, vous voici hors de danger, et quant à Eusaias, j'attends, soit de fermes preuves de ce qui fut avancé, soit sa réponse - je lui ai écrit, à lui aussi. Attendre... Loin d'être mon tout premier talent. Mais voici que je m'attarder sur ce courrier. Sans doute qu'inconsciemment, je souhaite vous parler de tout et de rien, un peu légèrement, afin que d'éloigner vos soucis de votre jeune esprit.

J'ai tort de le faire, du reste : pour ce que j'en sais, vous me voyez peut-être comme une mégère que vous devez supporter par devoir filial... Si c'est le cas, de grâce, ne vous décriez point, ce serait après tout assez naturel.

Que Dieu vous garde sur la route, et qu'Il vous aide à porter bien haut les couleurs de votre honorable famille sur le champ de combat.

AdM

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Vous pouvez utiliser mes lettres RP.Héraldique
Blanche_
Citation:
Au maréchal Vautreux,
le 27ème jour du mois d'octobre,

Veuillez cesser expressément d'adresser vos lettres à Donges, sans quoi seront prises décisions concernant votre irrespect.



Citation:
Ma très chère Della,
Bonjour à vous deux.

Tu ne m'as pas dit à quel instant de ta grossesse tu te trouvais : sais-tu si tu es proche de la délivrance ? Pour ma part, je crois bien que je ne suis pas encore assez grosse et que j'arriverai au moment opportun en Gondomar. Je ne sais pas trop comment vivre cet instant vis-à-vis de celui qui sera mon époux, mais quoi qu'il en soit je refuse de lui être d'un quelconque poids ou inquiétude. C'est tout de même déjà bien assez aimable qu'il m'autorise à enfanter sur ses terres, et même je crois bien, à garder ma fille.

Tu sais je ne t'ai pas encore parlé d'Astaroth, mais il est tellement différent d'Aimbaud qu'il faut que je le fasse : il est grand, brun presque noir, avec une peau abîmée par le soleil et les âges. C'est un homme fait, admiré dans son duché, et avec aussi des appuis autant par des hommes de lois et d'armes que d'Eglise. Il est très lié à la célèbre famille des Borgia (tu sais qu'Elena Ruth, la disparue Reine de Castille avait prévu de me marier à son cousin, un vidame muet un peu collant) et je vais en rencontrer ledit Carolum, qui est paraît-il, l'un de ses bons amis. Oh, Astaroth n'a rien d'un prince charmant tel que les mignonnes se l'imaginent : il porte la barbe et a perdu la vue d'un coté. Mais il a un quelque chose que je ne saurais expliquer... Comme si le soleil s'était glissé derrière son oeil restant. Il me fait rire... C'est étonnant de rire en de telles occasions. J'aimerais t'en envoyer un portrait, mais ma chérie, il me paraît impossible que l'on l'achève avant que l'on ne parte en Gondomar. D'ailleurs, il faut que l'on se décide toutes deux. Quelle date, quel trajet, mais toutes deux toujours, n'est-ce pas ?
Donc, je disais : il est bien fait, n'a pas de grave affliction. Il avait une femme qu'il a renié, et qui lui a fait quatre enfants. C'est horrible n'est-ce pas ? Elle les faisait deux par deux. Pauvrette ! J'aurais préféré mourir que d'avoir les deux seins mordus en même temps, engeance noble ou pas.
De ses enfants je n'ai aucune nouvelle ; je crois qu'ils sont morts. C'est presque mieux, non ?

Oh, ce serait si drôle d'accoucher au même instant ! (quoique drôle me parait inapproprié. Ce serait plus "étonnant", à la réflexion).

Si tu le peux, donne-moi des nouvelles d'Aimbaud. Est-il mort seulement ? J'ai très peur que oui.

Blanche



Citation:
A Yolanda Isabelle de Josselinière,
Dame de Molière,
Bonjour !

Oh ma puce, ma chérie, mon Saint-Ange ! Tu me pardonnes de t'avoir laissée sans nouvelle n'est-ce pas ? Tu m'as beaucoup manqué, et j'ai eu l'été un peu occupé (des sales histoires de noblesse déchue, c'était affligeant et tu n'aurais pas aimé).
Il faut que je te parle de Charlemagne ! C'est le fils de Béatrice et vous partagez plein de points communs : il est fils de noble, et tout dodu (toi tu ne l'es pas, mais enfin cela prouve qu'il aime les bonnes choses) et il a l'air d'être bien comme il faut.

En parlant d'Aimbaud : as-tu des nouvelles de lui ? Est-il en bonne santé ? Heureux ? Choyé ? Apprécié ? Marié ? Fiancé ? Malade ? Amnésique ? J'aimerais savoir, tu comprends, car son état retombe sur toi et toi je t'aime et je veux ton bonheur.

Très amicalement,

G.


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