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[Rp Fermé] Je n'aime pas les fruits pas frais.

Titca
[Hrp : Si vous souhaitez participer à ce Rp, merci d'envoyer un Mp afin d'en faire la demande... Pour l'instant sont autorisées à participer : Eloin et Titca.]


Bourganeuf, petite ville forestière à quelques nœuds de Limoge la Capitale endroit ou la Vipère avait depuis quelques jours décidée de rendre visites à plusieurs amis et profiter de la chaleur des tavernes, la chaleur les rires et les jeux aussi divers que variés aussi drôle que désolants. Tout ce passait bien, tout était parfait dans cette vie qui passe et qui coule telle le courant de la rivières.

Enfin pour l'instant notre serpent était loin de Limoge donc à Bourganeuf et cherchait sur le dos de son étalon la rues des Maires endroit avouons-le assez bien cachée pour une inconnue ! La-bas vivait la Mère Eloin, femme droite et forte complétement différente de notre jeune amie, mais à l'amitié tenace et aux mains experte et fragile de femme. La Divine aimait surtout son petit regard complice et sa générosité, puis ces bras étaient-ceux de la mère qu'elle avait perdue bien trop tôt dans sa vie.

Rue des Maires, église c'est la que Serko attendra sagement le retour de la maitresse solidement attaché aux poteau de bois. Relevant ses jupons pour travers le jardin presbytéral, la Soye ce félicita d'avoir un jour par curiosités demandée à Eloin ou elle vivait ! Grimace de douleur et main qui ce pose sur son ventre plat dans un ronchonnement et quelques insultes en Breton absolument pas digne d'une religieuse de son rang.

Devant-elle ce dressait une merveilleuse petite maison de pierre et de bois, un balcon fleurie et une entrée qui donnait l'impression de travers le cloitre de Noirlac. Ah Noirlac un pincement au coeur toucha la Vipère qui secoua la tête tristement. D'un geste souple elle gravie la marche et regarda la porte avec un sourire de douleur tout de même.

Saleté de fruits, un jour ceux-ci la tuerons ! La douleur malgré les tisanes et le repos ne la quittait plus depuis... Hier ! Mais c'était énorme quand ont souffrait et comme le seul autre médecin qu'elle connaissait était introuvable, la Tit n'avait point le courage de partir à la recherche du Gardon pour lui demander de secours.

''Toc toc toc'' trois coup sur la porte et elle recula afin de s'annoncer.


Ma mère... C'est Tit...

Le soleil ce couchait déjà sur le village, espérons que la femme ne dorme pas...
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Eloin
Et voilà ! S'exclama la moniale en s'essuyant les mains sur le tablier qu'elle avait noué à sa taille, protégeant ainsi la robe qu'elle portait ce jour, et qui n'était ni plus ni moins que sa tenue habituelle, lorsqu'elle ne sortait point de chez elle.

Elle promena un regard sur la pièce qu'elle venait d'agencer, satisfaite de son ouvrage. Lorsqu'elle avait emménagé au presbytère, peu avant l'hiver, elle avait pensé que la configuration des pièces luy conviendrait. Mais, plusieurs moys après, il luy fallut se rendre à l'évidence : elle ne pouvait guère faire monter à l'étage tous ses visiteurs, une petite salle était donc nécessaire au niveau donnant sur la rue.

C'est donc à cela qu'elle s'était attelée ces jours derniers, sacrifiant une partie de l'entrepôt qui n'était, de toutes manières, jamais plein, pour y aménager une pièce digne de recevoir tant un membre de la noblesse locale, que le plus miteux des mendiants ! Les étagères et autres caisses de l'entrepôt disparaissaient derrière de grands draps de couleur bleu sombre, cloutés aux poutres du plafond, dont le bas frôlait le sol pavé de briques de terre. Une table, deux chaises, un coffre (contenant de quoi servir à boire et ses ustensiles de médecine) composaient le seul mobilier de cette pièce, mais c'était bien assez pour recevoir ceux qui ne se sentaient point la force de monter jusqu'à la "salle de la paroisse", un étage plus haut.
Salle qui d'ailleurs n'avait point encore servi, le peu de paroissiens se rendant à la messe étant soit jà baptisés, soit peu décidés à le devenir.

Par chance, une petite fenestre se trouvait non loin de la porte d'entrée, diffusant ainsi suffisamment de lumière durant le jour pour éclairer la pièce, luy évitant ainsi la dépense de cierges dont elle réservait l'usage pour l'église, et les veillées durant lesquelles elle lisait ou étudiait.
Elle s'apprêtait à regagner l'étage, afin de se préparer un léger repas avant de rejoindre sa couche, lorsque trois coups retentirent à sa porte, suivis d'une voix qu'elle reconnut entre mille, et qu'elle fut surprise d'ouïr derrière son huis.

Eloin alla ouvrir la porte, et adressa un sourire à celle qui se tenait devant sa demeure, heureuse de revoir cette femme au caractère bien trempé, autrement que pour affaires religieuses.


Ma sœur ! Je suys agréablement surprise de vostre visite ! Venez, entrez !

Et elle s'effaça pour laisser le passage à celle qui était un membre important de la Nonciature, et pour laquelle elle gardait une grande estime, maugré les quelques querelles qui les avaient opposées par le passé.
L'abbesse referma la porte une foys sa visiteuse entrée, puys luy désigna la table de la main.


Prenez place, et contez-moy donc ce qui vous amène chez moy ! Vous souhaitez boire quelque chose ?
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Héraldique
Titca
Et la porte s'ouvrit, la Divine aurait pu lui sauter au cou d'être présente ce jour-là chez elle. Délicatement, elle entra dans la maison et entra dans la cuisine pour s'y installer et regarder Eloin la rejoindre peu de temps après proposant à boire et de lui compter son récit. Dans un maigre sourire, elle accepta de ce faire offrir une tisane bien chaude et quelques herbes rapporter de Limoge qu'elle déposa sur la table de bois charmante en soit.

Mélisse et menthe poivrée... Énième grimace pendant que la Divine reposa sa main sur son bas ventre dans un soupir de lassitude. Vous me voyez navrée ma mère de ne point vous rendre une visite de courtoisie. Vue l'heure la mère devait s'en rendre compte, il est rare qu'on visite une amie à une heure si tardive. Après une cueillette fortement remplie... Je craint avoir abusée des fruits et malheureusement ceux-ci ont l'air de vouloir ce venger de ma gourmandise.

Elle rit, après tout que faire de plus... Rendre visite à une amie pas croisée depuis des mois et lui réclamer son aide pour un mal de ventre tenace c'était... risible. D'un geste léger, elle déposa sa besace au sol et ses joues prirent une douce couleur rouge et pêche.

Je ne voulais vraiment pas vous déranger encore moins vous donner l'impression d'abuser de votre douceur. Mais... la douleur insupportable et continue à couper toutes politesses bien malgré moi.

Ce justifiée et rougir, voila ou la Vipère de France en était et avouez le c'était risible pour celle qui affrontait les plus grands et hurlait sur les plus rouge des cardinaux. Mais que voulez-vous parfois une hirondelle pouvait faire peur à la plus vipère des vipères.

Aideriez-vous ?
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Eloin
Et la moniale de disparaître derrière la tenture, après s'estre excusée auprès de sa visiteuse. Les marches de bois de l'escalier craquèrent sous son passage, signe que la bâtisse était debout depuys jà bien longtemps, et des pas se firent entendre depuys l'étage.

Eloin saisit une cruche et la plongea dans la marmite accrochée dans la cheminée, emplissant ainsi le récipient d'une eau chaude à souhait pour une tisane. L'abbesse avait, depuys ses jeunes années, gardé l'habitude de prendre une tisane avant son coucher, d'où le petit feu allumé dans l'âtre quelques heures auparavant, qui avait également pour avantage de réchauffer la grande salle dans laquelle elle étudiait souvent plusieurs heures avant de se coucher, et qui restait froide mesme lors des plus grandes chaleurs de l'été.

Revenue près de Titca, elle posa la cruche sur la table, ouvrit le coffre et en tira deux gobelets de cuivre, et en tendit un à la dame de Soye, avant de s'asseoir face à elle. Un bref hochement de teste accueillit l'aveu de la jeune femme, tandis qu'elle emplissait son verre, après avoir jeté en son fond quelques-unes des herbes présentées par la de Divonne.


Vray que vous avez une petite mine, ma sœur. De quels fruits avez-vous abusé ?

Savoir avec le plus de précision possible ce qu'avait consommé un patient souffrant d'indigestion restait le meilleur moyen d'établir un diagnostic, et donc, de préparer les soins nécessaires.
La moniale nota sans commenter la main qui vint soutenir le bas-ventre douloureux, mince indication qui pouvait cependant s'avérer utile. Elle avait suffisamment étudié les illustrations du corps humain pour savoir qu'à cet endroit ne se trouvaient guère que la fin de l'abdomen, la vessie, et, chez une femme, l'ensemble de ce qui composait la "matrice", au seing de laquelle se développaient les enfançons.

L'indigestion, voire l'intoxication étaient plausibles, mais il luy fallait garder comme éventualité que le cycle menstruel de la Divine soit à l'origine de ces maux de ventre. D'ailleurs, autant en avoir le cœur net de suite !


Pardon mais... Se peut-il que ce soit vos menstrues qui se signalent par ces douleurs ?

Où comment prendre des pincettes, car certaines femmes étaient plus que sensibles sur le sujet, et la moindre supposition pouvait provoquer une ire monumentale !

Quant aux humeurs provoqués par cette douleur, ne vous en excusez point, ma sœur. Je suys suffisamment désagréable lorsque la migraine me prend pour oser le reprocher à quelqu'un d'autre !

Elle profita de ce que sa patiente luy fournissait ses réponses pour prendre une gorgée de tisane, après avoir retiré les plantes : une foys infusées, elles n'avaient plus aucun goût.
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Héraldique
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