[RP] Aux Thermes Mainois

Squalow connaissait ce bâtiment délabré prés de l'hospital, et bien qu'il y passa très souvent en promenant Hortense, sa mule, il n'y avait jamais à proprement dit porté attention..

Il s'agissait d’anciens thermes datant du temps de l'occupation romaine, réaménagés par la suite en moulin à aube, aux besoins des habitants de la contrée. Il était à présent à l'abandon depuis belle lurette.

Voilà déjà quelques jours, que Dame Esquimote lui parlais de ses projets, de réhabiliter le bâtiment et de rouvrir les bains, ainsi que divers types de soins et de détente.

Arrivant donc sur les lieux avec sa fidèle mulâtre, Squalow jaugeât l'ampleur des travaux à effectuer et confia à Hortense en riant...

Et ben, y a de l'ouvrage ma belle! T'auras plus d' force le soir d'aller brouter les belles fleurs de la Comtesse...

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=760862

Et essuyant une larme de rire...

On s'en est ben tiré l'autr'coup, mais va pas falloir renouveler l'affaire!

Laissant l'animal se repaître à sa guise, il se rapprocha de la bâtisse et voyant Dame Esquimote, il la hèle gentiment...

C'est pas la place des belles Dames ce tas d'gravats, z'aller déchirer vos bas d'jupons!

Esqui l’ayant aperçue il continua d'un...

Bien le bonjour, Aristote nous gratifie d’une belle journée, non ?

Voyant Esqui nettoyer les vitres avec ses jupons , Squalow s’écrie pour toute réponse :


Grand dieu, pour sûr qu’on va en faire quelqu' chose d’vot’bicoque, mais faut pas abimer votr’beau linge com’çà sur ses carreaux!
Pi j’vous trouv’tout’ pâlott' ce jourd’hui , es ce que çà va com’vous voulez ?

Sortant de sa musette une bouteille de vin, il la lui tend non s’en en être bu auparavent une bonne rasade …


Rincez vous donc l’gosier avec çà, çà va vous donner des couleurs , puis après rentrons voir de quoi il en retourne.


Récupérant sa bouteille, il la remet dans sa musette et tend son bras à Esqui afin qu’elle s’y appuie


Allez prenez donc mon bras, et pas d'flon-flons! Et pis faites ben attention ou vous mettez vos pieds !
Faudra qu’on débarrasse un peu avant d’entreprendre quoiqu’ce soit.

Joignant le geste à la parole, il entraine Esqui à l’intérieur du bâtiment.

Il se dégageait des lieux quelque chose de majestueux, serein, et malgré l’état de décrépitude de l’endroit, une sensation de force en exhalait, cette même sensation que l’on ressent, que dans quelques rares endroits.

Squalow se laissa un instant emporter par l’ambiance particulière…

Pour sûr qu’on f’ra quelqu’chose, pour sûr… Dit-il à voix basse

Curieuse mais pas téméraire pour un écu, c’est avec soulagement qu’elle entendit Squalow lui offrir son bras.

Oui, grand dieu, tout ces éboulis…. Il va falloir demander de l’aide pour dégager tout ce fatras.. Allons donc découvrir l’intérieur….

C’est donc rassurée de sa présence et accrochée fermement à son bras, qu’Esquimote pénétra dans cette bâtisse.


By esquimote at 2009-08-08

Un frisson la parcouru de tout son être lorsqu’ elle ouvrit les yeux s’éveillant complètement à ce qui s’offrait à elle… les rayons du soleil filtraient à travers les fenêtres, et une douce lumière baignait l’immense salle.
L’alignement de colonnes, et les innombrables voûtes conféraient à cet endroit un air de Cathédrale.

Tout en cet endroit inspirait la quiétude mais le désolement aussi.....

L’odeur de renfermé et la poussière accumulée depuis des lustres…. s’infiltra dans ses narines.
Elle se sentit gagnée par une maussaderie sans fond devant le travail titanesque qui les attendait et souffrit, de loin en loin, d’éternuements désagréables.

Squalow avait-il perçu son désarroi ?

Toujours-est-il que ces paroles chuchotées lui redonnèrent du baume au cœur.
Elle remercia sa bonne étoile qui lui avait encore une fois permis de croiser la route d’un ami.
Et attendit que Squalow sorte de sa béatitude, pour poursuivre leur exploration.

En cherchant sa douce Esquimote, Chapuce a déjà parcouru trois fois la ville de Montmirail de long en large sans la trouver.

Pris d’une angoisse sourde, Chapuce se dirige vers l’hôpital, pourvu que rien ne lui soit arrivé,
et se met à éclater de rire en chemin …

Bon sang mais c’est bien sur … les thermes, quel idiot de ne pas y avoir pensé
Depuis le temps qu’Esquimote lui parle des ses projets, elle ne peut être que là

Chapuce dégringole le chemin qui mène à l’ancien moulin et trouve Esquimote en train d’arpenter les lieux en bien aimable compagnie :
Esquimote a déjà commencé à recruter de la main d’œuvre, on ira vite en besogne

Chapuce pense fièrement qu’il a déjà été nommé pousseur de brouette de première classe …

Encore plongé dans sa rêverie contemplatrice, quelque peu empreinte d'effluves vineux, Squalow sursaute au son d'une voix féminine...

Il se retourne tout comme Dame Esquimotte et entr’aperçoit à contre jour de l'entrée... Sinderela lui semble t'il...

Dame Esqui lui souhaite la bienvenue et lui y va d'un...

Le bonjour Madame, vous...

Il n'as pas le temps de terminer sa phrase, qu'il sent Esqui lui lâcher le bras et partir à fond de train vers une deuxième silhouette, celle -ci plus charpentée et sans en douter masculine...

Reprenant ses esprits, le besoin d'une gorgée de vin se fit ressentir, et tout en étanchant sa soif légendaire, il se dit en hochant la tête:

Parbleu! si c'est pas ce bon Chapuce çà, j' bois p'us une goutte de c'te bon' vinasse!

Regrettant presque ce qu'il venait de dire, il s'approcha prudemment des nouveaux venus, essayant de mieux distinguer en particulier qui était l'homme, dans les bras duquel son amie Esquimote s'était jetée avec tant de passion...

Je pris soin de saluer mes deux compères quand Esqui courut en direction d'une personne au loin et se jetant à son coup passionnément. Ils avaient l'air très proche, c'est un fait.

Commençant à regarder autour de moi, les deux amoureux se rapprochèrent. Esqui présenta son homme, que je salua tout aussi poliment.

Enchantée messire Chapuce.

Il paraissait paniqué à l'idée de ne pas savoir s'y prendre en construction, ce que me fit rire et rétorqua :

Bah vous savez moi à part passer mon temps à rêvasser devant les étals de vêtements, je ne sais pas faire grand chose, peut-être vous autres, Esqui et Squal, sauriez nous dire quoi faire ?

Squalow salua donc Sinderela qu'il avait croisé quelquefois en ville, et se dirigeât vers Chapuce, dont Esqui lui avait maintes et maintes fois parlé.

Il était heureux que les deux damoiseaux se retrouvassent enfin, il savait que la chose n'avait pas été toute simple, il leur souhaita en silence de couler enfin des jours heureux.
Ses pensées s'envolèrent un bref instant vers la douce Linae...

Lui serrant la main chaleureusement, il lui dit en le fixant du regard:

T' as une pognée d'patte bien franche l'ami! J'aim' çà!

Puis s'adressant à l'ensemble:

Terminons c'tte visite et retrouvons nous dans une taverne bien fréquentée, j'ai grandement besoin de... penser à tout cela!

Puis continuant...

Dame Esquimote, nous devrons demain à l'aube, arriver avec l'outillage nécéssaire, et surtout une bell' toise de courage!

S'adressant à Chapuce:

Pour notr'part, nous passerons chercher l' chevronnage destiné à monter l'échafaudage... Nous récupérerons en même temps la chariott' dont j'ai fais renforcer l'chassis...
Faudra t'accoutumer à la fourberie d'ma bourrique' l'ami, tu auras jusqu'au couchant pour ramm'ner l'ensemble des boiseries!

Il se retourne enfin vers Sinde:

Serait dommage d'user comm'ça vos bell'robes Madame, quelques nippes ben sobres suffirons à vos tâches.
Dame Esquimote aura besoin de vous pour l'épauler, n'est-il pas ? Finit Squalow s'adressant à Esqui

A présent nous vous suivons bell'dame, ce brav'Chapuce se chargera de vous donner l'bras!

Sur le chemin menant aux thermes, deux hommes, une carriole et une mule…

Alleeez, alleez ! ..Tu vas la gagner ta pitance ! Alleez !

Squalow pestait et jurait tant et plus, poussant la carriole sur un petit raidillon, Chapuce était là lui aussi pesant de tout son poids afin d’aider la bête.

Le dénivelé franchi ils s’arrêtèrent un instant, essoufflés, et chacun estima en silence, le chemin restant et les prochaines difficultés à franchir.

On a fait l’plus dur mon brav’Chapuce, dit il en arrangeant quelque peu le chargement, sitôt rendus sur l’chantier, on décharge la mulâtre de tout çà, et pis on casse la croûte !

Puis considérant gravement le chargement du chariot, il continu d’un…

On a là de quoi commencer à monter l’échafaudage, et assez d’outils pour monter un bastion !

Tendant son outre de vin à Chapuce :

Allez, boivons un dernier p’tit coup et r’partons, avant qu’les femmes ne s’inquiètent et cancanent à nos frais !

Esquimote arpentait de long en large l’intérieur de la bâtisse en attendant ses amis Squalow et Chapuce.

Un hennissement d’Hortense l’avertit de leur arrivée. Elle ressorti prestement alors que ces derniers, faisaient déjà une pause casse croûte…

Et bien dites-donc, vous n’avez pas perdu de temps…. L’a l’air bien bonne cette cochonnaille.
J’ai mit quelques bouteilles de bon vin à rafraîchir. Je m’en vais vous les cherchez.

Descendant jusqu’au ruisseau, Esquimote récupéra les deux bouteilles qu’elle avait plongées dans l’eau à l’aide de cordelettes.

Satisfaite elle revint près de ces amis chargée de ses deux bouteilles.

Tout en dégustant la cochonaille, Esquimote entendit une voix bien connue...

Coucou Lee, viens-vite boire un p'tit coup avec nous.... Avec cette chaleur il faut prend garde à ne pas se déshydrater.....

Ca me fait très plaisir de te voir avant ton départ..... Quand tu reviendras, le chantier aura sûrement avancé.

Alors qu'en penses-tu... ? impressionnant non ?

Mais comme tu le vois, je suis bien entourée, heureusement pour moi.....

J'espère que l'on trinquera en taverne avant ton départ.

Le premier voyage de matériel c'était passé à merveille, il était temps pour tout le monde de se restaurer un peu...

Un éventail fourni de charcutailles, pain, fromages et autres fruits, garnissait une petite table dressée pour l'occasion par Esqui.

Il s'installa et commençà à se restaurer quand il entendit la voix de Leena derriére lui et Esqui de l'accueuillir...

Leena s'avança et répondit favorablement à l'invitation de partager le casse croute avec eux...

Fait plaisir d'vous voir séant Dame Leena, c'est gentil d'venir nous saluer!


Puis coupant une belle tranche de saucisson, il la lui tendit accompagné d'une tranche de pain...

Goutez donc voir cett'bonn' cochonaille, si c'est y pas bon çà?... le p'tit Christo en culotte de velours! Si, si...

Enfin te voilà ma chère Linae. Il ne manquait plus toi….

Rooooooooo mais avec tout ce que tu as amené, nos hommes ne sont pas prêts de se mettre à la tâche.

Viens laissons les, je t’emmène visiter.


Abandonnant Chapuce et Squalow à leurs ripailles, Esquimote prit la main de Linae et l’entraîna dans la bâtisse.

Prend garde où tu mets les pieds, on a vite fait de se tordre les chevilles dans tout ces gravats…

Nous voici sur le lieu où fleurira dans moult semaines un blanc vaisseau de pierre dédié à la détente.

En proie à cette sorte de transe qui saisit l’amateur d’art en face d’une œuvre forte dont il perçoit intuitivement les résonances profondes, Esquimote allait de découverte en découverte, inédites au regard de tout ce qu’elle avait pu entendre ou lire sur le sujet.

Après avoir parcouru l’essentiel des pièces, elles arrivèrent dans une petite salle. 2 tréteaux placés près d’une fenêtre soutenaient une planche sur laquelle un plan de la bâtisse était étalé à côtés d’autres roulés. Plumes, encrier et chandelier achevaient de l’encombrer.

Et voilà l’antre de ton doux ami Linae.
Tu sauras où le retrouver maintenant.

Bon il est temps d’aller les retrouver, en espérant qu’ils n’auront pas tout bu.

Joignant le geste à la parole, elles repartirent rejoindre leurs compagnons.

La matinée était bien entamée, tout comme la collation que s’octroyaient les jeunes gens
Tout cela avait plus des airs d’un banquet que d’un simple casse croute.
Il ne manquait que quelques musiciens et aussi L….

Bonjour la Compagnie !!! C'est moi...

Linae arrivait par le chemin du bourg, chargée de lourd paniers. Le son de son rire frais, firent oublier en un instant à Squalow, combien elle lui avait manqué…
Il leva prestement les yeux, échangeant avec elle un regard plein de promesses

Linae posa ses paniers sur la table, puis eût un bref échange de paroles avec les deux bâtisseurs. Squalow la regarda s’éloigner avec Esqui, le laissant pantois et penaud.

Les deux amies s’enfonçaient dans les locaux des thermes, parlant et riant de plaisir

Ben en voila deux que ça plaisir d’entendre jacquet ter, lança t il à Chapuce.

On va fêter çà non ? Joignant le geste à la parole Squalow servit deux généreux verres de vin, et vidant le sien d’un trait il reprit la parole à l’intention de son ami

En ce qui nous concerne, on va commencer à monter l’échafaudage dans la plus grande des salles, avec les boiseries qu’on a déjà.

'Faudrait qu’on arrive sous la charpente afin de la renforcer, y aura surement quelques chevrons à changer, les poutres ont l’air saines et le toit en état, si ce n’est quelques ardoises à remplacer !

Les yeux fixés sur l’édifice, essayant de visualiser le travail à accomplir, il continua :

On remontera les gravats en tas, en séparant les pierres du vieux mortier, 'faudra faire çà au milieu de la pièce pour pas nous gêner dans la suite des travaux…


et continuant sa palabre

Quand tu serras rentré de ta retraite de chez les buveurs de houblons, on ira chercher le reste de l’échafaudage.
Les femmes, elles…

Linae et Esqui s’assirent aux cotés des deux hommes, non sans avant les avoir aguichés de quelques quolibets.
Squalow s’entendit dire de Linae :

Je sais même où est ta cachette ^^

A cela à Squalow de sursauter et de répondre en souriant :

Quelle cachette ? Sert nous donc un verre de ton bon vin qu’on y goutte…

Linae se sentait tellement bien en compagnie de ses amis, elle était comblée ! Sa complicité avec Esquimote ne cessait de grandir et elle en était des plus heureuse ! L'amitié avec Chapuce grandissait... Son bonheur évoluait de jour en jour à leurs côtés. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas ressenti ce bien-être !

Squalow a écrit :

Cette réponse la fit sourire... elle servit une tournée à tous de son bon vin

Santééé ! A nous les amis ! Que notre Amitié nous donne Force et Courage pour embellir ces thermes !

Irella avait proposé son aide un soir en taverne et Dame Esquimote l'avait encouragée à passer sur le chantier. Son aide étant la bienvenue, c'est avec plaisir qu'elle se rendait sur les lieux des travaux, en cette belle journée.

En s'approchant des thermes, elle entendit le braiment d'une mule, lui confirmant que le lieux était en activité.

Ne serait-ce point l'Hortence de sire Squalow que j'entends là?

Poursuivant son chemin, elle entendit un chant fredonné.

Humm, on chante donc ici! Voilà qui va me plaire!,

Un tonitruant "SQUALOWWWWWWWW au boulottttttttttt!" interrompit la ritournelle.

Elle aperçut Esquimote poussant maladroitement une brouette. Elle fit un petit signe de la main quand celle-ci la vit.

Bonjour Esquimote! J'ai pu trouver un peu de temps ce jourd'hui pour vous venir en aide. Je te trouve en plein ouvrage!

Linae, voyant partir son amie armée de la brouette, se leva et alla l'aider à remplir la brouette... la ritournelle d'Esquimote la faisait sourire, elle essaya de retenir les paroles afin de reprendre le refrain... la poussière volait à son gré, faisant éternuer Lina, lui vieillissant sa chevelure noire... Quand elle entendit hurler Esqui :

"SQUALOWWWWWWWW au boulottttttttttt !"

Houla ! Le temps serait-il à l'orage !! se dit-elle, puis elle éclata de rire

Irella les avaient rejointes, pour leur plus grand plaisir... Linae alla la saluer :

Bonjour Irella ! C'est gentil de nous rendre visite !

En entendant parler de meunier, cela lui rappela une autre ritournelle, qu'elle fredonna dans sa tête, sans faire attention à ce que disait Esqui :

N'entendant que la fin de la conversation, elle se réjouit de l'invitation :
Quelle bonne idée ! Viens donc !

Chapuce et Squalow festoyaient en mangeant allégrement, allant d'anecdote en verres de vins, à tel point qu'ils en avaient oublié le pourquoi ils étaient là...

Entendant au fond de sa conscience, un formidable "Squalooooow au boulooooooooot" il ne s'en démonta pas pour autant...

Bon on y va Chapuce? De toute façon il n'y aura plus de vin bientôt... Puis j'ai des petites voix dans ma caboche qui me soufflent qu'il faut y aller.

Squalow regarde Chapuce et continue...

T'en entend pas toi des fois des petites voix?

Délaissant les tas de pierre à l’arrivée de Squalow, elle l’écouta attentivement.

Hé bien trois bons doigts de profondeur… moi je veux bien, mais de mes petits doigts où des tiens ? ça fait quand même une sacré différence…. Regarde donc.

Etouffant un fou rire, elle prit la main de Squalow et y colla la sienne.
La différence de taille était impressionnante. La paume de Squalow couvrait sa frêle main jusqu'aux premières phalanges.

Mais l’annonce de son départ, fit retomber d'un coup sa joie et elle ne put lui masquer sa déception.

Absent une semaine !!! mince alors, tu ne seras donc pas des nôtres Samedi soir, pffff quel dommage...

Ne peux tu retarder de quelques jours ?

Oh après tout, tu va me dire que je me mêle de ce qui ne me regarde pas, et tu aura bien raison. Si tes affaires marchent comme tu veux, c’est le principal et je suis contente pour toi.

Allez t’inquiète, on va gratter les joints comme tu veux. 3 doigts….. enfin peut être 4 des miens…. pensa t-elle intérieurement.

Et j’obligerai toutes personnes grimpant sur l’échafaudage à s’attacher avec une corde pour plus de sécurité…

Part tranquille, mais promet moi de nous revenir vite.

Linae était repartie à ses occupations... glaner des pierres, des morceaux de bois...

PFFFIIOUU ! J'ai grand soif ! Avec toute cette poussière qui vole !

Elle s'échappa de la bâtisse pour retourner à ses paniers... en sortit une bouteille d'eau, qu'elle but au gouleau... Elle s'assit quelques instants

Allé un ptit moment de répit, après j'y retourne !

Fred qui sortait de taverne assez sobre(pour une fois)alla vers les thermes en constructions.

Il tourna en rond pendant longtemp avant de trouver, le chantier avait l'air désert.

Il arriva avec son maillet, et son burin, il y avait la une echafaudage qui faisait bien 30 pieds.



Eh!Oh! Il y a quelqu'un ?

Le son de sa voix se répercuta le long de l'echafeau, et s'éteignit dans le ciel bleu.Il commenca a regarder l'avancement des travaux.

Après un passage dans une taverne de la citée , le jeune gueux se rendait comme il l'avait dit sur les lieux de construction des Thermes !
Dame Esquimote lui avait dis qu'il pourrait y travailler quelque temps , cela lui permetterais de manger quelque morceau d'pain au moins tous les deux jours .
Il demanda son chemin a un garde . Il ne connaissait pas encore bien la citée , étant donné qu'il était recement arrivé dans la région . Et puis qui sait , lors de cette construction il pourrait peut être trouver un seigneur qui ait besoin de serviteur . Alors il pourrait reprendre ses anciennes activité qu'il affectionnait tant ! S'occuper des bestiaux , des chevaux des seigneur . Faire la recolte des cerealle et du raisin l'moment venu .

Après plusieurs minute de marche en suivant les indication que lui avait donné le garde , Mick le puant arriva enfin a destination . Il remarqua dès lors que nombre de personne était déjà a pied d'oeuvre . Chacun savait ce qu'il devait faire . Le jeune garçon était un peu perdu avec tous ce monde . Il se mit donc en chasse de personnage connu . Je veux bien parler de Dame Esquimote qui lui avait proposé ce travail .

Ces recherches ne furent pas fructueuses , puisque sur le plancher des vaches il n'avait apperçu personne . C'est alors qu'il se souvint que Dame Esquimote lui avait parler d'echaffaudage . Il leva alors les yeux avant d'apercevoir cette femme dans les airs , apparement solidement accroché a une corde .


Eh m'dame Squimote . C'est l'puant ! J'suis v'nu comme v'm'avez d'mandé .

Quoi que j'dois faire

Tout en surveillant la progression de Fred, Esquimote s'entendit appelée.

Hey Mick, je suis bien aise de vous voir céans également. Prenez donc un maillet, un burin et une corde et rejoignez nous.

Fred et Mick arrivés sur la plateforme, Esquimote les remercia vivement de leur aide.

Alors ils nous faut, selon les conseils de Squalow, le chef de chantier, gratter les joints mais pas plus de 3 doigts....tendant 3 de ses petits doigts elle reprit en riant. Enfin 3 de ces doigts à lui donc faites au mieux.....

Surtout prenez garde de basculer, attachez vous solidement avec une corde. Je m'en voudrait qu'il ne vous arrive un malheur. Ensuite pas d'inquiétude Mick nous irons ripailler comme il se doit.

Squalow rentré la veille d'une livraison de bois, se leva fort de bonne heure et prit la direction des Thermes...

Il avait eu le temps durant son voyage, de penser aux quelques détails qu'il restait à régler sur le chantier, en particulier celui de la chaux qui allait servir à rejointer les pierres composant les murs de la battisse.

Si ses calculs étaient bons, ils allaient pouvoir commencer à enduire les parois, vu que le grattage des joints devait à présent être bien avancé.

Les moines du monastère le plus proche de Montmirail, avaient accepté moyennant qu'il leur écoule quelques fût de bière, de fournir la chaux nécessaire à parachever les travaux...

Ils étaient les seuls à avoir des four assez puissants pour la fabriquer, puisque il fallait cuire le calcaire à prés de 900 degrés Celsius, pour l'obtenir la chaux vive, qui après trempage dans de grand bassin d'eau, était dite "chaux éteinte" ou chaux aérienne... Nous parlons donc de la chaux qui servait à maçonner les bâtiment à cette époque

Il arriva enfin aux abords du chantier et vit avec plaisir Hortense arriver vers lui au galop...

Helaaaa ma belle! Serais tu contente de me voir séant?

Il flatta sa mulâtre en lui palpant la panse..

Je vois que Esqui, t'as généreusement nourrie Il rit disant çà sachant que Esqui adorait l'animal

Hortense n'avait que faire de ses belles paroles, elle plongea sa tête dans la besace de Squalow, ayant flairé les pommes que son maître avait chipé chemin faisant, en pensant avec plaisirs régaler la brave bête..

Eh ben faut pas te gêner! Et qui te dis que c'était pour toi ces belles reinettes?

Il pouffa et continua...

Allez croque ma vaillante, tu m'as quand même manqué sal'té d' bourrique

Laissant l'animal, il descendit vers les thermes et appela dame Esquimote...

Esquiiiiii! me voilà... t'as encore pas fini avec ses joints?

A ce rythme, on est pas prés de s'y baigner dans tes pataugeoires!

Il attendit la réponse en souriant, pensant qu'elle ne serait pas longue à répondre à ses boutades..

Irella, après être passée brièvement dans son potager pour y arroser ses jeunes plants, prit le chemin des thermes. Esquimote y serait sûrement.

Elle prit la rue du commerce où les échoppes étaient encore fermées en cette heure matinale et sortit des remparts.

Elle passa le petit pont qui enjambait la rivière. Elle s'y arrêta quelques instants savourant le calme et le doux clapotis de l’eau.

Sans attendre longtemps, elle reconnut le sifflement aigu et métallique d’un martin pêcheur. « chri ti tit… chri ti tit… »Elle prit soin de ne point bouger pour ne point l’effrayer… L’oiseau, dans son bel habit bleu, guettait sa proie dans un vol stationnaire au dessus de l’eau. Après avoir repéré le poisson de son choix, Irella le vit plonger, saisir le poisson, tant convoité, dans son bec puissant et remonter à la surface d’où il s’envola. Il alla se percher pour engloutir sa proie.


Enchantée d’assister à cette pêche fructueuse, elle reprit son chemin.
Elle ne tarda pas à arriver aux thermes où elle rencontra Hortence, occupée à grignoter quelques pommes.

Bonjour la belle ! Elle flatta la croupe de l’animal et se laissa guider par les éclats de voix qui provenaient du chantier. Elle reconnut celle d’Esquimote et de Squalow.
En s’approchant encore, elle put voir deux hommes sur l’échafaudage qu’elle ne connaissait pas.

Bien le bonjour mes amis!

Elle embrassa Esquimote, salua Squalow et s’enquit du travail prévu pour cette belle journée.

Fred qui continuait a travailler quand il entendit Dame Esquimote appeler pour casser la croute.

Il posa ses outils et tenta de descendre.
A deux metres du sol, il voulut sauter pour montrer son agiliter, mais il s'écrasa plus qu'il ne se posa au sol.

Il se releva prestement esperant que personne ne l'eut vu, il epousta ses affaires.

Me voila,bonjour Dame, bonjour chef!

Restaurez vous, jeunes gens, l'assiette est accueillante ...
mais pas de jaja, interdiction de Squalow ... On se rattrapera plus tard en taverne



Squalow prétend que le vin et la goutte sont nécessaire pour faire les plans et dessiner les structures, mais interdite quand on tape qu'on malaxe ou que l'on cimente ...

Faut dire qu'on a beaucoup dessiné et discuté autour des plans ces derniers temps, heureusement pour mon foie et celui d'Esqui que l'on soit passés à la réalisation ....



Chapuce se taille une belle tranche de pain qu'il habille de la charcuterie de Dame Esquimote.

.

Irella enfila les gans et suivit son amie vers les lieux. L’endroit était impressionnant. L’échafaudage occupait une bonne surface de la façade. Quinze pieds au dessus du sol, Esquimote lui montra le pan de mur à piquer. Celui-ci offrait non loin une ouverture. Irella, au pied de l’échafaudage, jeta un cou d’œil sur le chemin à parcourir pour y arriver. C’est avec prudence qu’elle monta jusqu’à l’endroit à nettoyer. Arrivée en haut, elle se retourna pour observer les lieux.

Houla ! C’est peut être maintenant qu’il faut s’accrocher.

Elle repéra l’endroit où elle pouvait attacher solidement la corde. Elle fit le nœud que Chapuce lui avait montré. Un de ces nœuds dont le secret est de ne point se défaire.
L’échafaudage n’était pas large, mais astucieusement installé. Les outils reposaient dans des corbeilles suspendues qui n’entravaient pas les déplacements.

A quelques pieds de là, plus haut encore, une énorme poutre s’élançait sur le mur opposé. Au départ de la charpente, des dizaines de nids d’hirondelles, désertés en ce début d’automne, formaient une petite ribambelle.
Un peu plus bas, les arches arrondies, s’arc-boutaint pour empêcher les murs de bomber.

Esqimote ! La vue d’icelieu est superbe ! Je reviendrai souvent!

Elle s’approcha de la fenêtre, et se laissa emporter pas ce qu’elle vit. Au loin et jusqu’au plus loin que l’on puisse voir, la forêt se déployait comme une mer de verdure. A l’orée, un porcher emmenait ses bêtes pour le panage, les cochons y mangeraient les glands et les faines.

Irella aurait pu rester plus que de raison à observer. Mais elle n’était pas venue pour cela. Elle n’avait pas toute la journée devant elle. Anorion venait la chercher pour faire ensemble la patrouille à l'heure des vêpres.

Elle s’empara de la broche et du maillet et commença le travail de nettoyage.

Trois doigts… Trois doigts…

Dis-moi Esquimote ! Trois doigts, cela vaut combien de pouce ça ?

Brandissant un pouce devant elle, Irella partit d’un fou rire entraînant celui d’Esquimote qui visiblement n’attendait que cela. Leurs rires s’envolèrent sous la voûte, remplissant les lieux.

Cela faisait maintenant 2 jours que Chapuce était reparti pour Périgueux.

Irella était toujours présente pour l’aider perchée sur l’échaffaudage cette dernière fredonnait et cela réchauffait le cœur d’Esquimote.

Elle s’arrêta de gratter un instant pour examiner cette étrange tristesse qui l’avait envahie.

Cette séparation elle l’avait provoquée mais lui laissait néanmoins un goût amer.

A l'extérieur Le ciel s’emplissait de nuages sombres. la pluie tombait, les perles de pluie se brisaient au sol.

L’intérieur de la bâtisse se plongeait peu à peu dans la pénombre.

Elle regarda Irella qui grattait le mur et sourit.

Heureusement que son amie était là.

Les Thermes n’avançaient qu’à pas d’escargot. Elle se retrouvaient toutes les deux à gratter inlassablement.

La main tétanisée et blessée Esqui redescendit de l’échaffaudage prudemment.

Elle défit le nœud de la corde qui la maintenait en sécurité et avisant un tas de pierre décida de s’y poser un instant.

Sur son visage se lisait la mélancolie .

Son regard se perd, son cœur s’oublie dans ses pensées ravagées de doutes.
Elle s’en voulait un peu, mais elle avait besoin d'un nouveau souffle, d'un nouvel air, besoin de se sentir libre....

Irella entendit son nom suivi de la demande d'aide.

J'arrive! Laisse-moi le temps de descendre!

Elle entreprit de descendre prudemment des hauteurs de l'échafaudage. Elle prit moult précautions, posant les pieds sur des rondins dont elle s'était assurée de leur stabilité.
Juste le temps de descendre... mais pas trop vite...
A quelques pieds du sol, elle retrouva un peu d'aisance et pu accélérer sa descente.

Le pied à terre, elle s’approcha d’Esquimote qui semblait toute à la fois émerveillée et pleine d’un enthousiasme faisant plaisir à voir.

Qu’y a-t-il , Esquimote ?

En s’avançant, Irella découvrit enfin la raison de son émerveillement.

Hooo ! Comme c’est beau !
Quel bel ouvrage ! Crois-tu que nous pourrons préserver cette fresque?

Impatiente de finir de découvrir la fresque, Esqui se remit à gratouiller délicatement avec une petite truelle, et nettoyait avec une éponge humide.

J’ai consulté un ancien parchemin que mon père m’a légué et qui traite des pigments.

Je n’y connais pas grand-chose, mais Il est fort probable que les pigments utilisés proviennent de terres rouges, vertes et jaunes, et le blanc est très certainement de la chaux.


Nettoyant délicatement, elle découvrit certains détails du modelé, reconnu la précision du trait, la fermeté des contours, l'accent individuel et varié des physionomies, la couleur rousse des cheveux de la belle.

C'est une des merveilleuses couleurs des feuilles d'automne, ce rouge orangé flamboyant qui colore et réchauffe un instant la nature
le rouge est la couleur de la vie, de l'intensité, de la passion.

J'aime aussi la peau diaphane et les tâches de rousseur des roux.

Hummmmm je n’arrive pas à savoir, à ton avis, cette belle dame, est-ce une nymphe, une ondine, une sirène…..

Les légendes disent que Les Nymphes ont beaucoup de points communs avec les Ondines ; comme elles, elles ressemblent à des jeunes filles humaines, à ceci près qu'elles sont d'une beauté parfaite, quasiment hallucinante, et qu'elles chantent divinement bien.

Lorsqu'une Nymphe se marie avec un Humain, elle acquiert alors l'âme qui lui manquait auparavant et peut perdre sa sublime douceur. Malheur à l'homme qui trompe sa femme Nymphe : celle-ci est extrêmement jalouse !

Les Ondines sont des jeunes filles d'une grande beauté qui vivent
non seulement dans les rivières, mais aussi dans les étangs, les lacs et les cascades. Elles attirent les hommes qui sont instantanément séduits par leur charme sensuel. Mieux que d'autres, elles savent leur procurer de l'amour et du plaisir.

Contrairement aux Sirènes, les Ondines n'ont ni queue de poisson ni peau écailleuse, mais elles sont presque en tous points semblables aux humaines.

Tout en discutant, esquimote avait gratté une bonne partie de la fresque et cette dernière se dévoilait maintenant dans toute sa splendeur.


By esquimote at 2009-10-17

Magnifiqueeeeeeee. Tu sais Irella, je pense que nous en trouverons d’autres et peut être même des mosaïques. Ohhhhh comme cela est excitant.

Mais il va falloir penser à faire un feu ici, je suis complètement frigorifiée, mais le cœur tellement heureux……….

S’apprêtant à quitter le chantier, Esquimote s’approcha de la fresque. Bonsoir Belle Dame et pauvre jouvenceau, je reviendrai vite..

Humm voilà que je perds la tête moi, parler à un mur…. Je suis complètement tourneboulée.

Sursautant Esquimote offrir un grand sourire à Alpaide.

Quel plaisir de vous voir icelieu.

Celà fait bien longtemps que je ne vous avait croisée. Et l'hôpital quelle nouvelle....

Quant à ma découverte, oui c'est magnifique.. et je pense qu'il y en aura d'autres à découvrir. Etant d'anciens thermes, je pense que nous devrions mettre à jour moults fresques ou mosaïques.

Et si l'envie vous prend, vous êtes la bienvenue pour gratouiller ce mur. En attendant que l'hôpital soir réouvert...

Esquimote tout en parlant, vit avec bonheur Alpaide s’afférer sur le mur, jusqu’à ce que des pans entiers dégringolent. Ecarquillant les yeux de stupeur, elle s’empressa d’arrêter le bras de cette dernière.

Ohhh laaaaaa ma bonne Alpaide.
Un peu de douceur…si nous ne voulons pas voir tomber le mur en lambeaux.

Ces peintures, bien qu’à priori magnifiquement conservées, n’en sont pas moins très fragiles.

Je vous voit tout aussi impatiente que moi à découvrir toutes ces merveilles. Mais gardez votre énergie et grattons délicatement de concert. Je pense que ce soir, nous verrons en entier notre belle ondine et ce pauvre baigneur, tombé sous le charme de la douce mélodie de la harpe….

Longtemps ? Il faut faire preuve de patience... Un travail de longue haleine nous attend, il faut y aller doucement afin de respecter ces chefs d'oeuvre.

Et bien pour répondre à votre question, je pense en effet que nous découvrions d’autres merveilles.

Cet établissement étant d’anciens thermes, pour sûr que les murs doivent être décorés d’autres fresques et de mosaïques même.

Je comprend fort bien Alpaide.

N’ayez aucune inquiétude et venez quand bon vous semble. Vous serez toujours la bienvenue.

Quand à l’hôpital, oui ce serait vraiment une bonne chose pour le Comté qu’il puisse réouvrir.

Je ne manquerai pas de venir vous prêter main forte dès que les travaux reprendront, soyez en assurée. Et transmettez également mon soutien à Max et à Lillaka.

Reprenant avec Alpaide leur besogne, mais plus délicatement cette fois, à la fin de la journée, la fresque était pratiquement mise à nu.


By esquimote at 2009-10-21

Admirez cette merveille Alpaide. Grâce à votre aide, la voila pratiquement remise en valeur.

Imaginez-donc tout ce nous allons pouvoir encore découvrir… je pense que je ne vais pas en dormir de la nuit.

Bonjour Coquine, cela me fait plaisir de te voir.

Je n'ai guère eu de temps à la cathédrale pour te parler, désirant parler à l'évêque.

Ce dernier m'ayant invité à le suivre, je n'ai malheureusement pas eu le loisir de faire connaissance avec ton fiancé.

Mais nous aurons bien d'autres occasions....

Alors comment trouves-tu ce chantier.... Il y a encore beaucoup à faire avec que de songer à venir s'y délasser.... Mais vois-tu j'ai hâte de découvrir d'autres merveilles comme celle-là !

Si le coeur t'en dit, n'hésite-pas, il y a tout le matériel sur la table là-bas.

Ah Chouba, je suis bien aise de te voir icelieu.

Regarde un peu tout le travail qu'il y a à faire. Avec ce froid, nous ne pouvons pas faire les grands travaux, mais vois-tu cette fresque, je pense que nous pourrons utiliser la saison hivernale pour en mettre d'autres à jour.

Les bonnes volontés sont les bienvenues comme tu peux t'en douter.

J'avoue qu'il y aurait grand besoin de rassembler tous les fatras du mur qui sont tombés, et de les regrouper à l'extérieur.

Ce n'est pas un travail très valorisant je te l'accorde, mais bien nécessaire si nous voulons avancer.

Hé bien si tu es fort, pourrais-tu entasser tous ces gravats de pierre à l'extérieur.

Cela nous permettrait de pouvoir déplacer l'échaffaudage et de gratter un peu plus loin.

Qui sait les merveilles que nous allons découvrir...

Mais pour l'heure je vais terminer de dégager complètement cette fresque. Il ne reste plus grand chose à faire.

Esquimote déroula le plan tendu par Luidji.

Ohhhhhhhhhh mais c'est magnifique. C'est exactement ce genre de plan dont je t'avais effectivement parlé.

Mais nous en reparlerons quand les travaux seront finis.

Alors dis-moi que pense-tu de cette fresque ?

Il me reste juste quelques endroits à gratter et ce sera fini....

Reprenant une petite truelle et un linge humide, Esquimote dégagea la fresque du reste de mortier.


By esquimote at 2009-11-07 (oeuvre de John William Waterhouse (Siren))


Voilà une bonne chose de faite.

Faflo avait croisé Esqui en taverne. Elle avait parlé d'un chantier qui n'avançait pas très vite s'était rendue vois ces Thermes.

Le travail ne semblait pas manquer.

Bonjour Esqui

A ton service, tu m'expliques à quoi je peux t'être utile.

Faflo remonta ses manches en attendant les ordres d'Esqui

Discutant avec Luidji, Esquimote vit arriver Faflo. Contournant les gravats épars sur le sol, et s’essuyant tant bien que mal ses mains humides et couvertes de restes de charpies, elle allait à la rencontre de Faflo qui prête à l’aider avait déjà relevé ses manches….

Oh quelle bonne surprise, hé bien toi au moins tu ne perds pas de temps.

Hé bien nous sommes en plein grattage de mur comme tu peux le voir, une fresque a déjà été mise à jour et Luidji en a trouvé une deuxième….

Alors tu as le choix entre débarrasser le sol de tous les gravats… ou gratter les murs.

C’est à ce moment que des vitupérations se firent entendre….

Hé bien qu’arrive t-il à Alpaïde… En aurait-elle après Luidji…

Esqui observait cette dernière, toute échevelée qui de rage faisait apparaître à la vue de Luidji abasourdi ses jambes, ma fois bien musclées…..

Abandonnant Faflo, Esquimote vint s’assoir près d’Alpaïde qui tentait de se calmer, ronchonnant sur son sort, n’ayant eu la chance de découvrir quoique ce soit.

S’étant munie de deux gobelet de vin de pêche, elle en tendit un à Alpaïde… Tenez ma bonne Alpaïde.. C’est pas Dieu possible de se mettre dans un tel état…..Regardez ce pauvre Luidji, entre son drôle d’accent, qui soit dit en passant sonne joliment aux oreilles, et la vue de vos cuisses fuselées, il en est tout tourneboulé……

Les rayons de soleils commençaient à baisser, et à travers les ouvertures venaient illuminer une partie du mur.

C’est entre le deuxième et troisième étage de l’échafaudage qu’un éclat de couleur attira l’œil d’Esquimote….


By esquimote at 2009-11-16

Intriguée par une couleur bleue, elle décida de grimper prudemment. S’approchant elle constata que des débris faisait apparaître un joli bleu de fond marin… Esquissant un sourire elle s’empressa d’appeler Alpaïde….

Alpaïdeeeeeeee arrête de bougonner et retrousse tes jupons, viens vite me rejoindre…

Au moins aurait-elle la satisfaction de mettre un jour un probable autre chef d’œuvre.

Ce chantier allait leur réserver bien d’agréables surprises….

Arrivée sur le chantier des thermes, Irella aperçut Esquimote sur l'échafaudage. Une femme qu'elle ne connaissait pas, le nez en l'air, l'écoutait l'interpeller.


Bonjour Dame, je suis Irella. Vous aidez aux travaux à en croire la poussière qui en témoigne.

Elle salua Esquimote en joignant le geste à la parole...Bonjour Esquimote!

En regardant plus bas, elle vit Faflo les jupes retroussées et bien poussiéreuses elles aussi! Bonjour Faflo! Le coeur à l'ouvrage?

Il restait encore fort à faire. Irella fouilla dans sa besace et en sortit des gants qu'elle enfila.

Alors Esquimote, où est-ce que je serais la plus utile?

Son regard fut attiré par la fresque, qui, la dernière fois qu'elle était venue, n'avait pas été découverte dans sa totalité. Comme hypnotisée, elle s'approcha...
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Vous pouvez voir le mauvais critique à ce qu'il commence par parler du poète et non du poème.

Esquimote regardait du coin de l’œil Alpaide qui faisait du gringue à Luidji, remontant son bustier ou son jupon, allant même jusqu’à demander de la raccompagner… Hummm sacrée Alpaïde…!!!

Mais la curiosité féminine étant la plus forte, elle était venue quand même retrouver Esquimote sur l’échafaudage dans l’espoir de pouvoir trouver sa fresque à elle…. !

Oui ma bonne Alpaïde.. au vu de ces magnifiques couleurs, je pense que c’est une autre fresque.

Et ni une ni deux, voilà Alpaïde qui se met frénétiquement à gratter avec ses mains, se maudissant d’avoir oublié ses outils…

Ouhhhhhhh prenez donc garde à vos mains…. Tenez prenez ma truelle. Mais en douceur Alpaïde, en douceur… Je vais de ce pas rejoindre Irella.

Mais avant de descendre, Esquimote chuchota à l’oreille d’Alpaïde…. Heu au fait, je sais que notre cher Luidji est fort charmant, mais voyez-vous il vient tout juste de s’unir à Christinella. Donc gardez vos avantages pour d’autres hommes et n’allez pas lui tournebouler la tête en lui dévoilant vos formes..

Retenant un fou rire devant l’air surpris d’Alpaïde, Esquimote l’invita à reprendre son travail et descendit l’échafaudage afin de rejoindre son amie.

Irella était fascinée devant la fresque découverte quand Esquimote l’a rejoignit.

Alors ma belle quand penses-tu ?
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By esquimote at 2009-11-26

Passant voir si les travaux avaient bien avancés, Chapuce ne put dire que "Ohhh que c'est beau"
il admira tout ça et fila discrètement.

Toujours au grattage des murs, Esquimote vit arriver Nothepeps accompagné de sont troupeau de vaches.

Grand merci Nothepeps. Ces tas de gravats commencaient vraiment à encombrer. Voilà une bien grande idée que tu as eu.[/color]

[color=indigo]L'eau est gelée, et mes membres aussi... Je pense que durant quelques temps, les travaux vont en rester là... J'attendrai que le temps soit plus clément.

D'ici là, j'aurais peut être trouvé à recruter maçons et charpentier.
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By esquimote at 2009-11-26

Faflo en visite éclair à Montmirail était venue voir l'avancement des travaux.
Tout était gelé et couvert de neige, difficile de se rendre compte de l'avancement des travaux.

Il faudra que je revienne au printemps pensa-t-elle.

Dryk2 avait attedu mais personne ne lui avait répondut alors il repartit tranquilement vers sa maison


Bon ba si quelqun cest cacher qu'il me le dise car je part.

Puisque personne ne lui répondit encoreune fois.
Il repartit

bon ben moi n'y connaissant rien je vais commencer par enlever les gravats... aprés tout ces belles friches ne sont rien si on ne les mais point en valeurs...

et il se mit a déblayer les gravats restant

dame Esquimote j'ai point fini pis j'aime bien finir ce que je commence !!

sur cette bonne parole continua ce qu'il put pour ce jour mais prit par la distribution de soupe n'eut pas put revenir ...

avant aujourd'hui

fidéle a lui même chantonnat


me revoila au therme et j'enleve du gravat vat vat....

pour sur que tout cela un jour ça servira ra ra



en même temps travailler seul n'ai point trop jovial...

[devant ce qui n'est pas encore]

Xanthi est quelque peu troublée. On lui a dit qu'elle trouverait les thermes juste après l'hôpital. L'hôpital, elle s'y serait bien rendue si on ne lui avait parlait d'une épidémie de variole. Mahault le lui avait interdit et c'est pour cette même raison qu'elle les avait soignés, Messire Valmont et elle même, à l'auberge des voyageurs du Mans.

Mais point de thermes, ni mêmes quelques étuves, ici lieu.

Quelle déception ! à part un chantier où tout semble à l'abandon, à refaire ou à continuer.
Elle fait des aller-retour devant le bâtiment en grands travaux, n'osant s'aventurer à entrer. Sa blessure est trop fraiche et son équilibre encore précaire.
Elle sera quitte pour se tremper dans le baquet de l'auberge, l'eau de la rivière encore trop fraiche à son goût.

Tristesse, que ce pays me rend triste !

Et c'est d'un pas lent qu'elle s'en retourne, écoutant ça et là sans s'arrêter, les petits bruits de la gargote.
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La Loy de l'Eglise Aristotélicienne ne régit ni la Guyenne, ni le Royaume.

La journée s’annonçait radieuse. Une ballade équestre afin de trouver un logis fût donc la bienvenue.

Trottinant de concert, Len et Esqui passèrent à travers bois, puis aux abords des cultures maraîchères, potagères et les champs céréaliers. Le jaune des champs de blé mur aux épis dorés annonçaient une bonne moisson. Les épis ondulaient joliment et faisaient comme des vagues argentées sur les collines.

Quelques carrés de champs dont les blés encore verts magnifiaient les taches rouges des fleurs joyeuses des coquelicots comme l'enfance du monde, d’autres de lin se couvraient de bleu.

Alonzo et Eol galopaient côte à côte. Donnant du talon, elle partit au galop prenant la direction du chantier des thermes. Len ne connaissait pas encore ce lieu. Eol et Alonzo s’arrêtèrent aux portes de la bâtisse.

Elle avait quitté ces lieux alors que la rivière n’était que glace.

Aujourd’hui les doux rayons du soleil faisaient miroiter l’eau. Les canards s’ébrouaient gaiement. Le petit bras de la rivière qui alimenterait les thermes était couvert de nénuphars qui filtreraient l’eau.

Pénétrant dans la bâtisse, la fraîcheur les accueillit. L’échafaudage installé par squalow était toujours debout. Il ne restait que la dernière fresque à mettre à jour. Les gravats avaient été évacués. Le bassin de la piscine n’attendait plus que d’être mit en eau.

La discussion avec le Sire Motdepasse de Mayenne lui revint en mémoire et elle attendait de ses nouvelles.

Elle aperçut Decanisy qui parlait de brin de toilette… Bonne idée, mais il va falloir encore patienter un petit peu.

La chaufferie n’attendait plus que les stères de bois. L’ouverture était en bonne voie !!!

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By esquimote at 2009-11-26

Faisant le tour du chantier, elle prit quelques notes afin de lister les taches à prévoir. Il restait encore beaucoup à faire.

Le muletier Agiluf, lui avait fait parvenir par missive une nouvelle qui ne pouvait que l'encourager. Il avait fait la connaissance d'un groupe de compagnons et s'était proposé des les accompagner jusqu'au chantier.

Dans l'attente de leur venue, elle repartit avec Len vers Laval.
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By esquimote at 2009-11-26

[Sur la place de Laval]

Le chemin était long jusqu’aux thermes, n’ayant rien à emmener, elle décida de s’y rendre avec Eol.

Ce dernier piaffait dans le champ. Une fois sellé il se vit gratifié d’une caresse et d’une belle pomme. Allez mon brave Eol, allons rejoindre ce brave Sire Jc afin de le guider jusqu’au chantier.

Le ciel n’était pas des plus bleus, mais le temps était doux.
Arrivée sur la place de Laval, elle aperçut Jc, qui fort heureusement avait abandonné l’idée de se vêtir de sa robe noire. Il avait endossé une tenue adéquate pour faire l’état du chantier, à savoir des bottes solides et un tablier.

Arrivé à sa hauteur, tenant les rennes d’une main elle le salua de l’autre.

Le bonjour Jc… comment allez-vous bien ce jourd’hui ? Prêt à vous rendre sur le chantier ?

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By esquimote at 2009-11-26

[Sur la place de Laval]

Dame Senteur ! Quel plaisir de vous voir !

Jcmail se précipita vers la dame qui venait à sa rencontre

Ma santé ? Ma foi, je me porte on ne peut mieux. Mais c'est de la votre qu'il vaut mieux s'inquiéter, que serait Laval sans votre présence qui embaume l'air de cette ville ?

Il désigna sa monture, fidèle canasson qui le suivait depuis de nombreuses années

Mon cheval est prêt, nous pouvons nous mettre en route
Il est moins fringant que le votre, il vous faudra surement le brider afin de ne point nous distancer

La route n'était pas très longue jusqu'au chantier selon les renseignements qu'on lui avait donné
Mais il n'avait aucune intention de forcer l'allure, désireux de profiter le plus longtemps de cette randonnée auprès de la délicieuse dame Esquimote
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Officier de l'Ordre du Mérite du Lion de Hollande
Docteur Honoris Causa de l'université de Hollande

Diplômé de l'université du Maine en :
Docteur es Langues, Etat, Armée, Médecine, Maitre Bâtisseur

Breton d'Avranches en exil

Jc était plongé dans ses pensées. Observant et prenant des notes.

Avant que vous n’échafaudiez vos plans, j’aimerai vous montrer une partie du bâtiment que je souhaite allouer pour la fabrication des savons.
Ma ferme n’étant pas suffisamment grande, je réserve l’atelier pour la fabrication des huiles aromatiques.


Oh Dame à ce sujet, j’ai entreposé nombre de barriques d’huile d’olive et de laurier près de l’endroit que je devine à vos paroles.
Dame, Sire Jc si vous voulez bien me suivre je vais vous guider.


Ils parcoururent des galeries qui prenaient la lumière du jour au travers d'étroites ouvertures évasées vers l'intérieur. Ici et là on apercevait quelques traces de frottements d'essieux de charrettes sur les murs.

En effet, la bâtisse était aussi étendue sous terre qu'au-dessus de la surface du sol. Nombre de galeries et de salles avaient été creusées à même le tuffeau, cette roche si particulière à la vallée du Maine et de l'Anjou.

Deux galeries distinctes s’offrent. L'une menait à l'ouest, vers la chaufferie.

L'autre va vers l'est et donnait accès à une galerie consolidée par des voûtes .et creusée de nombreuses niches. C’est dans cette dernière qu’Agiluf les conduisit.

De nombreuses barriques y étaient empilées dans les niches..


Voilà Dame, vous pourrez sous peu commencer à fabriquer votre pate. J’ai quelques relations, et un ami muletier m’a remonté ces barriques de provence.


Agiluf je ne sais comment vous remercier. Je n’aurais jamais espérer me procurer aussi rapidement les ingrédients. D’autant que les savons une fois fabriqués nécessitent un minimum de 9 mois de séchage. Le temps de finir le chantier, n’est-ce pas Jc ?

Et cette galerie sera idéale pour entreposer et sécher les savons.

Poursuivant la visite, ils empruntèrent le couloir à droite juste après les barriques d’huile d’olive, Ils pénétrèrent dans une grande salle, illuminée par le soleil à travers plusieurs fenêtres.

Au centre de cette salle se trouvait un énorme chaudron en pierre.


Voilà où je désirais vous emmener Jc. Cette salle sera réservée pour la fabrication de la pâte. Vous avez maintenant fait pratiquement le tour du chantier.

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By esquimote at 2009-11-26

Ohh tout doux mon beau Messire. Moi Agiluf, ne suit que muletier de mon état et non point homme de travaux.

Je passe ma vie sur les routes avec ma Basine. Il est vrai que maintenant ce sera essentiellement pour fournir à Dame Esquimote toutes les matières premières dont elle aura besoin.

Mais pour boire un bon p'tit coup, je me fait un plaisir d'emmener nos compagnons à Laval. A quelle taverne dites-vous ? ahhh oui la municipale et demain les ouvriers sont de repos, j'm'en vas donc les compagner et remettrait à la tavernière votre petit mot mon bon Messire.

S'inclinant devant Jc, le muletier s'empressa de rassembler les compagnons ouvriers. Heuuu là vous autres, venez prestement tous à Laval, où le Messire Jc nous offre généreusement des chopines !!!

Malgré les chutes de neige, elle avait décidé ce jour de se rendre avec Eole au chantier des Thermes.

Les arbres avaient depuis longtemps perdu leur feuillage chamarré. L’herbe, sèche et rase, était entrée en période de dormance et semblait ne plus jamais devoir repousser.

Une bonne chute de neige bien blanche, comme il s’en produisait souvent et en abondance à cette époque de l’année, avait tôt fait de transformer le paysage.

Un homme âgé aux cheveux gris fer, vêtu d’un long pardessus s’avança vers elle…

Ohhhh M’dame Esquimote… Le chantier a été arrêté à cause du gel et d’la neige. Maitre Guillaume et les compagnons sont allés faire un tour à Laval.


Fort bien mon brave, je m’inquiétais pour eux, mais me voilà rassurée. Je m’en repars donc.

Je vous souhaite le bonsoir Sieur.

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By esquimote at 2009-11-26

Oh j'comprends bien mon ami, mais la saison des fleurs ne fait que commencer. Mais j'ai grand plaisir à vous voir ici.

Alors qu'Agiluf discutait avec len, un surprenant équipage apparut à l’entrée du chantier.


De ce convoi insolite d’une vingtaine de gaillards, accompagnés de chameaux et mules, retentissait un chant au sonorité étrange…

R’garde donc c’qui arrive !!! et ..et.. ces quoi ces bestioles hautes sur pattes ?


C’est que cet étrange convoi ne manquait pas de créer l’animation et de susciter la curiosité. Surtout de Jacqouille venu faire un tour sur le chantier avec Ellendilefin.

La caravane de marchands, car oui c’était bien des marchands s'avance doucement, les bêtes sont lourdement chargées de sacs renflés d'épices, de soieries ou de thé.

Un homme lève la main afin d’arrêter le convoi. De loin il scrute l’assemblée.



Cet homme, c’est Azeem est un ancien guerrier Maure. Il maîtrise donc le sabre qui ne quittes que rarement sa ceinture, l'arc, l'équitation, le combat au corps à corps ainsi que la poudre noire.

Azeem Egytptien est devenu marchand. Il a la peau noire. Il est plutôt grand et fin mais musclé. Il a les yeux foncés dans lesquels brille une profonde lueur d'intelligence. Il est vêtu de foulards et d'un pantalon large pour se mouvoir plus facilement lors des combats.

Azeem est habile et curieux de savoir. C'est un homme intelligent et cultivé, et donc plein de ressources. Bien qu'Azeem soit de couleur noir et crois en la religion musulman, il ne se sent pas très différent de ce peuple du royaume de France qu’il viens de traverser.

Pour lui se sont tous des humains, et ils font le mal ou le bien, comme partout ailleurs. Il ne peut accepter que l'injustice règne sur un pays, même si ce n'est pas le sien. Azeem est un homme sage et juste. Il lui arrive parfois de s'énerver lorsque l'on s'en prend à ceux qu'il aime, mais même là il aura de la peine à attaquer sans réfléchir.

Il avait fait la connaissance du muletier Agiluf à Alexandrie…

Depuis les dernières croisades, Les échanges commerciaux entre le monde islamique et l'Occident s’étaient développés

Il avait donc décidé en cette année de prendre la mer à bord d’une galéasse de marchands Gênois afin de déouvrir le Royaume de France et de retrouver son ami Agiluf.

Il avait accosté à Montpellier et parcourait les routes du royaumes depuis déjà quelques semaines.

Parcourant du regard l’assemblée éhahie qui s’était regroupée, arrêtant leur travail, un sourire s’afficha sur son visage et il prit la parole

Je perçois dans vos yeux une part d'anxiété, j'espère que vous n'avez rien contre les voyageurs ?


Morte couilleeeeeeeeeee. Prenez l’pont levisssssssss, attraper l’échelle !!!!

Messire Agiluffffffffffffffffff on nous attaqueeeeeeeeeeeeeeee !

Alerté par les hurlements de Jacqouille, Agiluf arriva prestement.

Hé bien que se passe-t-il jacqouille ?

Aahh ! Messire ! Un Sarrasinnnn

Un Sarrasin avec de drôles de mules à grandes pattes !!!!

La main en visière, clignant plusieurs des yeux pour se persuader qu’il ne rêvait pas… C’était… non impossible… et pourtant…

Azeemmmmmmmm ????

Salam Aleykoum mon ami ! Quelle joie de te revoir enfin !

Alors qu’il était à la joie de retrouver son ami Agiluf, la jouvencelle le statufia à ses paroles.

Mais pas le temps d’en savoir plus que l’étrange demoiselle prenait congé en filant.

La mine perplexe, les deux hommes reprirent leur discussion.

Mon ami, as-tu prit soin de ramener cet étrange parchemin que nous avions tenté de déchiffrer ?
Si fait mon ami, je l’ai sur moi.

Je doit te narrer que j’ai en parcourant les souterrains des thermes, trouvé un étrange parchemin signé de la main d’un chevalier nommé Bertrand Du guesclin qui mentionne le nom d’un chevalier blanc…

Les yeux écarquillés d’Azeeem et le grand sourire qui s’afficha indiqua à Agiluf qu’il avait bonne mémoire concernant l’étrange parchemin.

Rendons-nous prestement à Laval. Ta caravane y sera bien accueillie. Nous devons parler de ces parchemins à quelqu’un. . Et la seule personne que je connaisse vraiment est.. La Dame Esquimote.
Il me semble qu’un trésor ait été enfoui dans le château de Laval.

Et la guerre étant déclarée, il n'est pas bon de rester ici au milieu de nulle part.

Une tasse de café a la cardamone circule, nous devons tous boire dans la même en signe d'amitié.

Boit-donc mon ami et nous nous mettrons en route. Je mettrais mes sabres au service de cette Dame et de son village.