[RP] Aux Thermes Mainois

Faflo

Faflo avait croisé Esqui en taverne. Elle avait parlé d'un chantier qui n'avançait pas très vite s'était rendue vois ces Thermes.

Le travail ne semblait pas manquer.

Bonjour Esqui

A ton service, tu m'expliques à quoi je peux t'être utile.

Faflo remonta ses manches en attendant les ordres d'Esqui

--Alpaide

Alpaïde n’avait pas ouvert la bouche depuis pas mal de temps, laissant les gens entrer et sortir, venir proposer leur aide. Elle y allait de bon cœur mais avait suivi les directives de dame Esquimote pour ne pas abîmer ses découvertes. Car elle était sûre de ça, elle trouverait elle aussi.

Une seule idée en tête et elle se savait suffisamment tenace pour y arriver. Elle voulait découvrir « sa » fresque a elle, rien que pour le plaisir plus tard de venir aux thermes et de la regarder et de se dire qu’elle avait participé à cette belle aventure.

Mais quand un homme au curieux accent vint proposer son aide et trouva en quelques grattements à peine un peu plus loin dans le couloir une autre fresque, elle balança tout autour d’elle furieuse.

Oh mais c’est pas juste là ! Moi je trime depuis ce matin là-dessus et rien et vous, vous venez là, avec votre drôle d’accent de je sais pas où et hop là, vous trouvez. Non mais c’est pas juste !

Elle regarda furieuse Luidji l’italien dont elle ne savait rien, elle avait seulement entendu son nom un peu plus tôt et ne s’aperçut même pas qu’elle pouvait choquer l’autre femme à peine arrivée.

Oh mais c’est pas la peine de me regarder comme ça hein ? Elle mit ses mains sur ses hanches, comme à chaque fois qu’elle voulait tenir tête. Elle se savait sale, la poussière collait à son visage mélangée à la sueur du long labeur de la journée. Moi je vous dis… c’est pas juste !!!! Oh et puis regardez moi cet état ! Elle se frotta jupe et jupon sans prendre la peine de les maintenir baissés, ses jambes musclées, elle n’en avait pas honte et se mit à les frotter, insistant sur les genoux.

Elle sentit alors qu’elle devait se calmer et s’assit un instant, se demandant bien ce qu’elle allait faire maintenant ; on lui avait enlevé son plaisir.

Alpaïde pour vous servir.

Esquimote

Discutant avec Luidji, Esquimote vit arriver Faflo. Contournant les gravats épars sur le sol, et s’essuyant tant bien que mal ses mains humides et couvertes de restes de charpies, elle allait à la rencontre de Faflo qui prête à l’aider avait déjà relevé ses manches….

Oh quelle bonne surprise, hé bien toi au moins tu ne perds pas de temps.

Hé bien nous sommes en plein grattage de mur comme tu peux le voir, une fresque a déjà été mise à jour et Luidji en a trouvé une deuxième….

Alors tu as le choix entre débarrasser le sol de tous les gravats… ou gratter les murs.

C’est à ce moment que des vitupérations se firent entendre….

--Alpaide a écrit:

Oh mais c’est pas juste là ! Moi je trime depuis ce matin là-dessus et rien et vous, vous venez là, avec votre drôle d’accent de je sais pas où et hop là, vous trouvez. Non mais c’est pas juste !
]

Hé bien qu’arrive t-il à Alpaïde… En aurait-elle après Luidji…

Esqui observait cette dernière, toute échevelée qui de rage faisait apparaître à la vue de Luidji abasourdi ses jambes, ma fois bien musclées…..

Abandonnant Faflo, Esquimote vint s’assoir près d’Alpaïde qui tentait de se calmer, ronchonnant sur son sort, n’ayant eu la chance de découvrir quoique ce soit.

S’étant munie de deux gobelet de vin de pêche, elle en tendit un à Alpaïde… Tenez ma bonne Alpaïde.. C’est pas Dieu possible de se mettre dans un tel état…..Regardez ce pauvre Luidji, entre son drôle d’accent, qui soit dit en passant sonne joliment aux oreilles, et la vue de vos cuisses fuselées, il en est tout tourneboulé……

Les rayons de soleils commençaient à baisser, et à travers les ouvertures venaient illuminer une partie du mur.

C’est entre le deuxième et troisième étage de l’échafaudage qu’un éclat de couleur attira l’œil d’Esquimote….

By esquimote at 2009-11-16

Intriguée par une couleur bleue, elle décida de grimper prudemment. S’approchant elle constata que des débris faisait apparaître un joli bleu de fond marin… Esquissant un sourire elle s’empressa d’appeler Alpaïde….

Alpaïdeeeeeeee arrête de bougonner et retrousse tes jupons, viens vite me rejoindre…

Au moins aurait-elle la satisfaction de mettre un jour un probable autre chef d’œuvre.

Ce chantier allait leur réserver bien d’agréables surprises….

Faflo

Faflo suivit les conseils d'Esqui. Elle allait se mettre à gratter elle aussi le mur mais quand elle vit Alpaide déçue de ne rien découvrir, elle commençà à récolter les gravats et lui laissa le plaisir de gratter avec Esqui.

Ne voyant aucun panier à sa portée, elle se mis à genoux et commença à rassembler les débris dans sa jupe.
Elle cherchait du regard l'endroit où les déposer. Sa jupe bien alourdie par les morceaux de cailloux, elle alla grossir le tas situé un peu plus loin.

Elle reprit sa besogne, en pensant qu'Esqui ne devait pas se rendre vraiment compte de l'ampleur de la tâche qu'elle s'était fixée.

Irella

Arrivée sur le chantier des thermes, Irella aperçut Esquimote sur l'échafaudage. Une femme qu'elle ne connaissait pas, le nez en l'air, l'écoutait l'interpeller.

Citation:

Alpaïdeeeeeeee arrête de bougonner et retrousse tes jupons, viens vite me rejoindre…

Bonjour Dame, je suis Irella. Vous aidez aux travaux à en croire la poussière qui en témoigne.

Elle salua Esquimote en joignant le geste à la parole...Bonjour Esquimote!

En regardant plus bas, elle vit Faflo les jupes retroussées et bien poussiéreuses elles aussi! Bonjour Faflo! Le coeur à l'ouvrage?

Il restait encore fort à faire. Irella fouilla dans sa besace et en sortit des gants qu'elle enfila.

Alors Esquimote, où est-ce que je serais la plus utile?

Son regard fut attiré par la fresque, qui, la dernière fois qu'elle était venue, n'avait pas été découverte dans sa totalité. Comme hypnotisée, elle s'approcha...
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Vous pouvez voir le mauvais critique à ce qu'il commence par parler du poète et non du poème.

--Alpaide

Alpaïde prit tout le même le godet de vin, après tout ça donnait soif tout ce chantier… Du vin de pêche ? mais c’est bon ça… Elle regarde Luidji et met ses mains sur ses cuisses, ben il a peut-être un accent qui sonne mais va pas me chanter quoique ce soit en voyant mes formes non ? Il en sûrement déjà vu de bien plus près et il en verra d’autres.

Le fait de tournebouler l’italien ne lui déplaisait pas autrement et elle allait demander s’il était encore célibataire quand Esquimote tout d’un coup se leva comme attirée par un diamant.

Alpaïde intriguée mais qui n’en dégageait pas moins son regard de Luidji, se tenait debout maintenant remontant son bustier sachant les effets que cela pouvait faire en général à la gente masculine quand elle se fit appeler.

Bougonner ? Est-ce que je bougonne moi messire ? La voilà se dandinant nonchalamment se demandant ce qu’on allait encore lui faire faire aujourd’hui. C’est qu’il se fait tard hein ? Peut-être que le bel italien pourrait me raccompagner ? Elle relève encore bien haut ses jupons, on le lui a demandé et la voilà aussi alerte sur le chantier que quand elle doit grimper sur le comptoir de l’auberge pour dénicher une bonne bouteille comme d’un fait exprès tout là haut et que bien sûr, il est urgent de descendre… Elle voit alors devant elle, sur l’échafaudage qu’elle vient de gravir la petite parcelle bleue qu’Esquimote à découvert.

Oh mais nom de …. Euh Esquimote c’est une fresque ça ? une autre ? La voilà toute énervée qui se met à gratter, se maudissant d’avoir oublier ses outils en bas..

Et y’a pas quelqu’un qui peut monter des outils là ? y’en a qui travaillent.

Alpaïde pour vous servir.

Esquimote

Esquimote regardait du coin de l’œil Alpaide qui faisait du gringue à Luidji, remontant son bustier ou son jupon, allant même jusqu’à demander de la raccompagner… Hummm sacrée Alpaïde…!!!

Mais la curiosité féminine étant la plus forte, elle était venue quand même retrouver Esquimote sur l’échafaudage dans l’espoir de pouvoir trouver sa fresque à elle…. !

Oui ma bonne Alpaïde.. au vu de ces magnifiques couleurs, je pense que c’est une autre fresque.

Et ni une ni deux, voilà Alpaïde qui se met frénétiquement à gratter avec ses mains, se maudissant d’avoir oublié ses outils…

Ouhhhhhhh prenez donc garde à vos mains…. Tenez prenez ma truelle. Mais en douceur Alpaïde, en douceur… Je vais de ce pas rejoindre Irella.

Mais avant de descendre, Esquimote chuchota à l’oreille d’Alpaïde…. Heu au fait, je sais que notre cher Luidji est fort charmant, mais voyez-vous il vient tout juste de s’unir à Christinella. Donc gardez vos avantages pour d’autres hommes et n’allez pas lui tournebouler la tête en lui dévoilant vos formes..

Retenant un fou rire devant l’air surpris d’Alpaïde, Esquimote l’invita à reprendre son travail et descendit l’échafaudage afin de rejoindre son amie.

Irella était fascinée devant la fresque découverte quand Esquimote l’a rejoignit.

Alors ma belle quand penses-tu ?
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By esquimote at 2009-11-26

Esquimote

Irella, en avait perdu la voix.

Les yeux écarquillés ne pouvant se détacher de la fresque.

Esquimote gardait un oeil sur Alpaïde, qui s'acharnait à gratter prestement afin de découvrir à son tour un chef d'œuvre enfoui depuis des lustres.
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By esquimote at 2009-11-26

Merlin

Passant voir si les travaux avaient bien avancés, Chapuce ne put dire que "Ohhh que c'est beau"
il admira tout ça et fila discrètement.

Nothepeps

Nothepeps arriva fourbu avec ses vaches afin d'aider à déblayer les gravats.
Après avoir fait le tour du village trois fois pour trouver cette merveille, il se mit discrétement au travail et commenca à enlever les gravats.

Esquimote

Toujours au grattage des murs, Esquimote vit arriver Nothepeps accompagné de sont troupeau de vaches.

Grand merci Nothepeps. Ces tas de gravats commencaient vraiment à encombrer. Voilà une bien grande idée que tu as eu.[/color]

[color=indigo]L'eau est gelée, et mes membres aussi... Je pense que durant quelques temps, les travaux vont en rester là... J'attendrai que le temps soit plus clément.

D'ici là, j'aurais peut être trouvé à recruter maçons et charpentier.
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By esquimote at 2009-11-26

Fraxie

Courte et rapide première escale….
Les roulottes avaient arrêtés leurs grandes roues quelques heures auparavant à la lisière d’un bois proche de Montmirail….juste le temps de faire prendre un peu de repos aux voyageurs comme à leurs chevaux qui avaient vaillamment du déjouer les ornières boueuses et ils repartiraient avant la nuit….

Chacun sur le camp vaquait à ses occupations, somnolentes ou affamées…
Chapuce lui était en la roulotte de l’herboristerie en train de vérifier que son alambic n’avait pas trop souffert des soubresauts chaotiques auquel il avait été soumis….
Fraxie se glissa à ses cotés, ouvrit l’une des malles, en sortit quelques fioles et les glissa dans sa besace
Je vais faire un petit tour en ville lui dit elle en lui volant un baiser qui s’attarda un peu, voir si je ne pourrais trouver quelques douceurs au marché…elle marqua une légère pause avant de poursuivre….et voir si par hasard je ne pourrais croiser Esqui….
Chapuce lui sourit et la laissa filer avec la promesse de la retrouver sans doute ici ou là plus tard.

Au hasard des rues et des ruelles elle se trouva bientôt face au vaste chantier des thermes dont elle avait tant entendu parlé…il y régnait une joyeuse agitation au milieu des gravats, des échafaudages et Fraxie découvrit tout d’abord dans un petit «Ooooohhh » aussi surpris qu’émerveillé les fresques qui s’éveillaient , se révélaient, et puis dans un « Hééééééé ESQUI !!!! » aussi ravi que sonore, et c’est peu dire, les jupons dansants de son amie.

Quand elle fut auprès d’elle Fraxie l'embrassa chaleureusement et lui offrit les quelques fioles d’huiles de massages prisent un peu plus tôt lui conseillant vivement de ne pas attendre l’ouverture de ses Thermes pour user et abuser de celle au romarin pour les éventuelles courbatures de sa petite troupe laborieuse….

Cela faisait si longtemps qu’elles ne s’étaient vues ou même écrit…..Fraxie s’en excusa…
Le temps avait filé, engloutit dans le travail dés son entrée au conseil…une certaine lassitude aussi était venu s’emparer d’elle….Mortagne mourait à petit feu…alors ce long voyage avec quelques amis, dont Grenade et elle parlaient depuis si longtemps, était enfin lancé sur les routes……
Elle avait démissionné, sa sulfureuse princesse avait abandonné sa «Croqueuse de pHommes » et elle son terrain au Quartier du Lys….ils partaient à l’aventure sans trajet bien précis mais sûrement pour longtemps…
Elle lui parla aussi avec sincérité de cette si ancienne et complice amitié chapucienne qui avait depuis quelques temps pris une couleur bien plus douce et tendre…de son regret de ne pas s’attarder plus à Montmirail, de l’aider au chantier….

Et le temps passa, passa tant et si bien en compagnie de l’exquise Esqui dont Fraxie aimait tant ce feu sacré qui la faisait rayonner de vitalité, fourmiller d’idées, qu’elle due, à regret, la quitter……

Promesse de s’écrire, de se revoir un jour, au hasard du temps et des chemins…..

Les roulottes repartaient …déjà…..

Faflo

Faflo en visite éclair à Montmirail était venue voir l'avancement des travaux.
Tout était gelé et couvert de neige, difficile de se rendre compte de l'avancement des travaux.

Il faudra que je revienne au printemps pensa-t-elle.

Dryk2

Esqui avait parler a dryk d'un chantier pour construire des thermes...
Elle lui avait dit qu'ils auraient besoin de gens pour construire alors il chercha partout ou etait ce chantier heuresement quelqun lui avait montré le chemin...
Une fois arrivé sur le chantier il ne vit personne il regarda bien et dit
Y'a t-il quelqun?

Comme personne ne repondit a ses dits il alla enlever les pierres qui genait le passage

Si y'a quelqun qu'il se manifeste.

Dryk2

Dryk2 avait attedu mais personne ne lui avait répondut alors il repartit tranquilement vers sa maison

Bon ba si quelqun cest cacher qu'il me le dise car je part.

Puisque personne ne lui répondit encoreune fois.
Il repartit

Aux Thermes Mainois

Esquimote

RP ouvert à tous.
Avant de pouvoir profiter de ce lieu de détente, il va falloir retrousser les manches afin de rénover la bâtisse. Vous êtes tous les bienvenus….
Après l’effort….. le réconfort.

Il sera utile, à l'intérieur des thermes lorsqu'ils seront prêts, de préciser le lieu de votre présence entre parenthèse afin de faciliter la compréhension.

Esquimote avait aperçu ce bâtiment abandonné proche de l’hôpital.

By esquimote at 2009-08-05

Cette bâtisse abandonnée serait idéale pour proposer à tous les habitants du Maine un moment de détente après une dure journée de labeur, avec ses deux piscines, ses bassins d’eau froide et chaude, sa salle de sudation….et ses massages. … Ces derniers en plus d’apporter un bien être, pourront également aider au rétablissement des membres cassés.

A première vue, la noria semblait ne pas avoir subi les désagréments du temps. Elle permettrait d’acheminer l’eau.

By esquimote, shot with Canon PowerShot SD400 at 2009-08-05

La façade, malgré un aspect quelque peu délabré, semblait encore solide.
Les fondations n’étaient pas en trop mauvais état du moins en apparence.
Il semblait qu’une réfection avait même été entreprise, comme l’indiquait un tas de pierres entreposé.

By esquimote, shot with PENTAX K110D at 2009-06-17

Mais n’étant pas experte en bâtiment, il lui faudrait trouver un maitre d’œuvre pour l’épauler dans ces travaux.

Esquimote sortit une plume et un parchemin, laissant vagabonder son imagination, et cherchant à établir un plan et une liste des travaux à effectuer.

Retirage des majuscules qui font mal aux yeux.
Trajan le 09/08

Lysapiper

Lysa passa près de l'hospice.
Elle n'était jamais allée car elle en avait peur.
Elle avait pris son courage à deux mains.
Elle veut visiter tout le Maine !
Point barre !

Elle vit Esquimote entrain de griffoner.

Coucou Esquimote, ca fait longtemps!
Tu fais quoi ?

Esquimote

Plongée dans ses pensées Esquimote sursauta au son d'une voix.

Oh quelle bonne surprise Lysa, serait-tu en ballade loin de Mayenne ? Comment-vas-tu ?

Telle que tu me vois, je tente d’établir un plan afin de rénover cette bâtisse pour offrir au Mainois des thermes qui je l’espère leur apportera quelques instants de détente…

Mais les idées se bousculent dans ma tête, et je m’efforce de les ordonner.

Enfin trêve de bavardage, j’espère bien te voir en taverne devant une bonne chopine…..

Squalow

Squalow connaissait ce bâtiment délabré prés de l'hospital, et bien qu'il y passa très souvent en promenant Hortense, sa mule, il n'y avait jamais à proprement dit porté attention..

Il s'agissait d’anciens thermes datant du temps de l'occupation romaine, réaménagés par la suite en moulin à aube, aux besoins des habitants de la contrée. Il était à présent à l'abandon depuis belle lurette.

Voilà déjà quelques jours, que Dame Esquimote lui parlais de ses projets, de réhabiliter le bâtiment et de rouvrir les bains, ainsi que divers types de soins et de détente.

Arrivant donc sur les lieux avec sa fidèle mulâtre, Squalow jaugeât l'ampleur des travaux à effectuer et confia à Hortense en riant...

Et ben, y a de l'ouvrage ma belle! T'auras plus d' force le soir d'aller brouter les belles fleurs de la Comtesse...

http://forum.lesroyaumes.com/viewtopic.php?t=760862

Et essuyant une larme de rire...

On s'en est ben tiré l'autr'coup, mais va pas falloir renouveler l'affaire!

Laissant l'animal se repaître à sa guise, il se rapprocha de la bâtisse et voyant Dame Esquimote, il la hèle gentiment...

C'est pas la place des belles Dames ce tas d'gravats, z'aller déchirer vos bas d'jupons!

Esqui l’ayant aperçue il continua d'un...

Bien le bonjour, Aristote nous gratifie d’une belle journée, non ?

Esquimote

Esqui rit aux éclats en entendant Squalow lui parler de ces jupons

Squalow a écrit:

C'est pas la place des belles Dames ce tas d'gravats, z'aller déchirer vos bas d'jupons!

Elle salua Lysa et retroussant quelque peu son jupon, le rejoignit.

Vous avez bien raison, la journée est magnifique Squalow.

Alors que pensez-vous de cette bâtisse ? Pensez-vous que nous pourrons en faire quelque chose ?

J’aimerai bien voir l’intérieur, mais je n’ose y pénétrer toute seule.

Quant à regarder par la fenêtre. pfffffffff et bien il va falloir un bon coup d’huile de coude pour nettoyer tout ça.

Saisissant la seule chose qu’elle avait sur elle.... son jupon, Esqui frotta tant est si bien la vitre, que l’on pouvait découvrir l’intérieur de l’édifice.

By esquimote at 2009-08-06

Regardez, venez-voir …..

Squalow

Voyant Esqui nettoyer les vitres avec ses jupons , Squalow s’écrie pour toute réponse :

Grand dieu, pour sûr qu’on va en faire quelqu' chose d’vot’bicoque, mais faut pas abimer votr’beau linge com’çà sur ses carreaux!
Pi j’vous trouv’tout’ pâlott' ce jourd’hui , es ce que çà va com’vous voulez ?

Sortant de sa musette une bouteille de vin, il la lui tend non s’en en être bu auparavent une bonne rasade …

Rincez vous donc l’gosier avec çà, çà va vous donner des couleurs , puis après rentrons voir de quoi il en retourne.

Récupérant sa bouteille, il la remet dans sa musette et tend son bras à Esqui afin qu’elle s’y appuie

Allez prenez donc mon bras, et pas d'flon-flons! Et pis faites ben attention ou vous mettez vos pieds !
Faudra qu’on débarrasse un peu avant d’entreprendre quoiqu’ce soit.

Joignant le geste à la parole, il entraine Esqui à l’intérieur du bâtiment.

Il se dégageait des lieux quelque chose de majestueux, serein, et malgré l’état de décrépitude de l’endroit, une sensation de force en exhalait, cette même sensation que l’on ressent, que dans quelques rares endroits.

Squalow se laissa un instant emporter par l’ambiance particulière…

Pour sûr qu’on f’ra quelqu’chose, pour sûr… Dit-il à voix basse

Lysapiper

Lysa fut heurese de voir Esquimote.

Oh tu sais je voyage entre la Chateau et Mayenne donc un petit tour par ci, un petit tour par là.

Puis soudain, Lysa entendit un homme héler.
Elle se retourna et sourit.
Elle salua Esquimote qui alla le rejoindre.
De son coté, Lysa retourna vers son chemin habituel.

Esquimote

Curieuse mais pas téméraire pour un écu, c’est avec soulagement qu’elle entendit Squalow lui offrir son bras.

Squalow a écrit:

Allez prenez donc mon bras, et pas d'flon-flons! Et pis faites ben attention ou vous mettez vos pieds !
Faudra qu’on débarrasse un peu avant d’entreprendre quoiqu’ce soit.

Oui, grand dieu, tout ces éboulis…. Il va falloir demander de l’aide pour dégager tout ce fatras.. Allons donc découvrir l’intérieur….

C’est donc rassurée de sa présence et accrochée fermement à son bras, qu’Esquimote pénétra dans cette bâtisse.

By esquimote at 2009-08-08

Un frisson la parcouru de tout son être lorsqu’ elle ouvrit les yeux s’éveillant complètement à ce qui s’offrait à elle… les rayons du soleil filtraient à travers les fenêtres, et une douce lumière baignait l’immense salle.
L’alignement de colonnes, et les innombrables voûtes conféraient à cet endroit un air de Cathédrale.

Tout en cet endroit inspirait la quiétude mais le désolement aussi.....

L’odeur de renfermé et la poussière accumulée depuis des lustres…. s’infiltra dans ses narines.
Elle se sentit gagnée par une maussaderie sans fond devant le travail titanesque qui les attendait et souffrit, de loin en loin, d’éternuements désagréables.

Squalow avait-il perçu son désarroi ?

Squalow a écrit:

Pour sûr qu’on f’ra quelqu’chose, pour sûr… Dit-il à voix basse

Toujours-est-il que ces paroles chuchotées lui redonnèrent du baume au cœur.
Elle remercia sa bonne étoile qui lui avait encore une fois permis de croiser la route d’un ami.
Et attendit que Squalow sorte de sa béatitude, pour poursuivre leur exploration.

pnj

Montmirail, belle ville ou j'avais atterri un jour comme ça par hasard. J'y avais chopée la fringomanie, vilain virus attrapé sur le marché devant quelques beaux étals de tisserands !!!

Cet après-midi il faisait chaud, et le soleil tapait légèrement sur les vitres et se reflétaient un peu partout. Grimpant en haut d'une colline, j'aperçoit une vieille bâtisse, qui malgré son état de délabrement, gardait un certain charme. Je décide donc de m'y rendre afin de la voir et plus près et si possibilités il y a de la visiter.

Marchant jusque cette ruine, je me rends compte au fur et à mesure que je m'approche qu'elle est loin d'en être une.

J'entre et distingue au loin deux personnes que j'interpelle :

Hey, bonjour vous !

Merlin

En cherchant sa douce Esquimote, Chapuce a déjà parcouru trois fois la ville de Montmirail de long en large sans la trouver.

Pris d’une angoisse sourde, Chapuce se dirige vers l’hôpital, pourvu que rien ne lui soit arrivé,
et se met à éclater de rire en chemin …

Bon sang mais c’est bien sur … les thermes, quel idiot de ne pas y avoir pensé
Depuis le temps qu’Esquimote lui parle des ses projets, elle ne peut être que là

Chapuce dégringole le chemin qui mène à l’ancien moulin et trouve Esquimote en train d’arpenter les lieux en bien aimable compagnie :
Esquimote a déjà commencé à recruter de la main d’œuvre, on ira vite en besogne

Chapuce pense fièrement qu’il a déjà été nommé pousseur de brouette de première classe …

Esquimote

Dans le silence qui régnait céans, une voix la fit sursauter

Sinderela a écrit:

Hey, bonjour vous !

C'est avec plaisir qu'elle vit arriver Sinderela. Elle lui fit signe de les rejoindre.
Viens vite découvrir avec nous ce lieu.... magique

Tournant sur elle-même pour contempler l'édifice, son regard fût attiré par une ombre lointaine qui s'approchait.

Son sang ne fit qu'un tour. Mais c'est Chapuce que j'aperçoit là-bas. Ne bougez pas d'ici mes amis, je reviens.

Evitant les pierres éparses, elle courut jusqu'à Chapuce. Lui sauta au cou et le couvrit de baisers.

Ah mon doux ami, je me désespérait de vous voir. Venez-vite que je vous présente le Chef de ce superbe chantier.

Ne lui laissant pas le temps de réagir, elle l'attrapa par la main et l'entraîna rejoindre le petit groupe qui attendait.

Squalow, Sinderela je vous présente Chapuce.

Squalow

Encore plongé dans sa rêverie contemplatrice, quelque peu empreinte d'effluves vineux, Squalow sursaute au son d'une voix féminine...

Il se retourne tout comme Dame Esquimotte et entr’aperçoit à contre jour de l'entrée... Sinderela lui semble t'il...

Dame Esqui lui souhaite la bienvenue et lui y va d'un...

Le bonjour Madame, vous...

Il n'as pas le temps de terminer sa phrase, qu'il sent Esqui lui lâcher le bras et partir à fond de train vers une deuxième silhouette, celle -ci plus charpentée et sans en douter masculine...

Reprenant ses esprits, le besoin d'une gorgée de vin se fit ressentir, et tout en étanchant sa soif légendaire, il se dit en hochant la tête:

Parbleu! si c'est pas ce bon Chapuce çà, j' bois p'us une goutte de c'te bon' vinasse!

Regrettant presque ce qu'il venait de dire, il s'approcha prudemment des nouveaux venus, essayant de mieux distinguer en particulier qui était l'homme, dans les bras duquel son amie Esquimote s'était jetée avec tant de passion...

Merlin

Chapuce vit Esquimote arriver en courant vers lui et n’eut que le temps d’ouvrir ses bras pour l’accueillir et lui faire une bise comme il se doit.

Esquimote a écrit:

Ah mon doux ami, je me désespérais de vous voir. Venez-vite que je vous présente le Chef de ce superbe chantier.

Ne lui laissant pas le temps de réagir, elle l'attrapa par la main et l'entraîna rejoindre le petit groupe qui attendait.

Squalow, Sinderela je vous présente Chapuce.

Enchanté, ravi de faire votre connaissance, Esquimote m’a déjà parlé de vous et j'avais hate de vous voir
par contre je n’y connais rien en construction, mais je peux apprendre et aider.
Je sais déjà pousser des brouettes c’est un bon début …

pnj

Je pris soin de saluer mes deux compères quand Esqui courut en direction d'une personne au loin et se jetant à son coup passionnément. Ils avaient l'air très proche, c'est un fait.

Commençant à regarder autour de moi, les deux amoureux se rapprochèrent. Esqui présenta son homme, que je salua tout aussi poliment.

Enchantée messire Chapuce.

Il paraissait paniqué à l'idée de ne pas savoir s'y prendre en construction, ce que me fit rire et rétorqua :

Bah vous savez moi à part passer mon temps à rêvasser devant les étals de vêtements, je ne sais pas faire grand chose, peut-être vous autres, Esqui et Squal, sauriez nous dire quoi faire ?

Esquimote

Les présentations faites, Esquimote écoutait Chapuce parler de brouettes.

Pour sûr mon ami que nous en aurons grandement besoin pour commencer à déblayer tous les gravats.

T’inquiète Sinderela, point n’est besoin d’avoir des connaissances en bâtiment comme notre ami Squalow. Et ta présence icelieu me fait énormément plaisir.

J’ai pour ma part plein d’idées pour ce bâtiment, mais aucune connaissance pratique. Je me fis donc à Squalow et suit ces conseils avisés afin d’ordonner tout ce chantier.
Grâce lui soit rendue d’avoir croisé ma route.

Et comme tu peux le voir, ce n’est pas l’boulot qui manque ici…. Et toutes les bonnes volontés sont les bienvenues.

En tout cas je vous remercie tous de m’épauler dans ce projet. Cela me fait chaud au cœur d’être aussi bien entourée.

Bon que faisons nous maintenant…. Continuions-nous la visite ? qu’en pensez-vous Squalow ?

Squalow

Squalow salua donc Sinderela qu'il avait croisé quelquefois en ville, et se dirigeât vers Chapuce, dont Esqui lui avait maintes et maintes fois parlé.

Il était heureux que les deux damoiseaux se retrouvassent enfin, il savait que la chose n'avait pas été toute simple, il leur souhaita en silence de couler enfin des jours heureux.
Ses pensées s'envolèrent un bref instant vers la douce Linae...

Lui serrant la main chaleureusement, il lui dit en le fixant du regard:

T' as une pognée d'patte bien franche l'ami! J'aim' çà!

Puis s'adressant à l'ensemble:

Terminons c'tte visite et retrouvons nous dans une taverne bien fréquentée, j'ai grandement besoin de... penser à tout cela!

Puis continuant...

Dame Esquimote, nous devrons demain à l'aube, arriver avec l'outillage nécéssaire, et surtout une bell' toise de courage!

S'adressant à Chapuce:

Pour notr'part, nous passerons chercher l' chevronnage destiné à monter l'échafaudage... Nous récupérerons en même temps la chariott' dont j'ai fais renforcer l'chassis...
Faudra t'accoutumer à la fourberie d'ma bourrique' l'ami, tu auras jusqu'au couchant pour ramm'ner l'ensemble des boiseries!

Il se retourne enfin vers Sinde:

Serait dommage d'user comm'ça vos bell'robes Madame, quelques nippes ben sobres suffirons à vos tâches.
Dame Esquimote aura besoin de vous pour l'épauler, n'est-il pas ? Finit Squalow s'adressant à Esqui

A présent nous vous suivons bell'dame, ce brav'Chapuce se chargera de vous donner l'bras!

Esquimote

Ecoutant d’une oreille, Esquimote laissa vagabonder son imagination.

Elle imaginait déjà, à l’endroit où le plafond était effondré, une piscine à ciel ouvert, puis une autre couverte celle-là pour les mauvais jours…

Elle revint à la réalité aux propos de Squalow

Squalow a écrit:

A présent nous vous suivons bell'dame, ce brav'Chapuce se chargera de vous donner l'bras!

Prenant le bras de chapuce, ils partirent à la découverte…

Les amas de pierre, firent place à une surface plane en bois. Le vieux plancher craquait.

Esquimote trébucha, deux planches rebiquaient, sans doute depuis longtemps. Plus loin d’autres s’arénaient. Il allait falloir les consolider avant qu’un accident n’arrive.

Ils suivirent un long couloir, puis un autre…

Au fil de la progression dans une semie-obscurité, Esquimote s'étonna de sa hardiesse, alors qu'en temps normal elle aurait déjà mille fois rebroussé chemin et refusé d'avancer. Mais l’excitation de la découverte la force et l’aspire en avant.
Tour à tour, angoisses et plaisir de la découverte se succèdent.

Une torche de branche résineuse abandonnée là leur fût d’un grand secours.

By esquimote at 2009-08-11

Devant leur pieds, ils découvrirent un escalier qui avalait et semblait s’enfoncer dans le ventre de la terre.

Etait-ce bien prudent….. Mais la curiosité étant plus forte...

By esquimote at 2009-08-11

Esquimote descendit la première, lentement , la torche allumée à la main.

Certains degrés branlaient. Il faudrait probablement les refaire.

Si elle n’y avait pris garde en traversant cet endroit obscur, elle eût donné de la tète dans d‘épaisses toiles d’araignée.

Soudain, rompant sous les chevrons leurs grappes immobiles, des ratepennades se mirent à voleter dans un clapotement éperdu.

AAAAHHHHHHH quelle horreur…..

Esquimote accroupie au bas des marches, se protégea les cheveux de ses sales bestioles.

Puis se remettant de ses émotions, elle héla ses amis Alors, vous autres, vous arrivez….

Le petit groupe d’explorateur se trouva dans un immense couloir de pierre.

By esquimote at 2009-08-11

Tout au bout de ce couloir, une grande porte de fer s’élevait.
Cette dernière roula sur ses gonds dans un bruit semblable à celui du tonnerre.
Un four gigantesque remplissait la salle. Probablement la chaufferie des anciens thermes.

Et bien que d'émotion. Cette visite m’a épuisée.

Repartons et allons nous désalterer en taverne, nous y
partagerons nos impressions.

En ressortant de la bâtisse, le soleil commençait à se coucher.
Le petit groupe prit la route de Montmirail.

Squalow

Sur le chemin menant aux thermes, deux hommes, une carriole et une mule…

Alleeez, alleez ! ..Tu vas la gagner ta pitance ! Alleez !

Squalow pestait et jurait tant et plus, poussant la carriole sur un petit raidillon, Chapuce était là lui aussi pesant de tout son poids afin d’aider la bête.

Le dénivelé franchi ils s’arrêtèrent un instant, essoufflés, et chacun estima en silence, le chemin restant et les prochaines difficultés à franchir.

On a fait l’plus dur mon brav’Chapuce, dit il en arrangeant quelque peu le chargement, sitôt rendus sur l’chantier, on décharge la mulâtre de tout çà, et pis on casse la croûte !

Puis considérant gravement le chargement du chariot, il continu d’un…

On a là de quoi commencer à monter l’échafaudage, et assez d’outils pour monter un bastion !

Tendant son outre de vin à Chapuce :

Allez, boivons un dernier p’tit coup et r’partons, avant qu’les femmes ne s’inquiètent et cancanent à nos frais !

Merlin

allez l'bestiau, c'est plus très loin, encore un peu et tu aura du picotin
surtout que là, ta charrette vient d'être vidée, c'est l'heure de la pause

Après avoir laissé la mule avec son picotin, Chapuce et son ami Squalow se mirent à se grignoter pour retrouver des forces, en espérant que les femmes pensent à renouveler leur stock de boisson ... surtout que l'eau avec le saucisson, ça le fait pas.

Enfin le chantier était bien avancé, et la brouette Chapucienne était opérationnelle.
Pousseur de brouette de première classe, ça s'arrosera en taverne, ça.

Esquimote

Esquimote arpentait de long en large l’intérieur de la bâtisse en attendant ses amis Squalow et Chapuce.

Un hennissement d’Hortense l’avertit de leur arrivée. Elle ressorti prestement alors que ces derniers, faisaient déjà une pause casse croûte…

Et bien dites-donc, vous n’avez pas perdu de temps…. L’a l’air bien bonne cette cochonnaille.
J’ai mit quelques bouteilles de bon vin à rafraîchir. Je m’en vais vous les cherchez.

Descendant jusqu’au ruisseau, Esquimote récupéra les deux bouteilles qu’elle avait plongées dans l’eau à l’aide de cordelettes.

Satisfaite elle revint près de ces amis chargée de ses deux bouteilles.

Leeana

Leeana arriva enfin aux thermes.

Il y a quelqu'un ?

Elle arrive et trouve Esqui, Chapuce et Squalow en train de se restaurer.
Elle leur fait la bise et rigole " eh bien ça bosse dur "

Comme promis, je suis passée......eh bien c'est drôlement grand et il y a du boulot. Je suis sure que ça va être un endroit génial.
Elle leur sourit

Esquimote

Tout en dégustant la cochonaille, Esquimote entendit une voix bien connue...

Coucou Lee, viens-vite boire un p'tit coup avec nous.... Avec cette chaleur il faut prend garde à ne pas se déshydrater.....

Ca me fait très plaisir de te voir avant ton départ..... Quand tu reviendras, le chantier aura sûrement avancé.

Alors qu'en penses-tu... ? impressionnant non ?

Mais comme tu le vois, je suis bien entourée, heureusement pour moi.....

J'espère que l'on trinquera en taverne avant ton départ.

Leeana

Leeana s'installa avec eux

merci esqui, c'est pas de refus.

Leeana bu doucement son verre.

oui effectivement c'est impressionnant. Je repasserai voir l'avancée des travaux à mon prochain passage à MM

Squalow

Le premier voyage de matériel c'était passé à merveille, il était temps pour tout le monde de se restaurer un peu...

Un éventail fourni de charcutailles, pain, fromages et autres fruits, garnissait une petite table dressée pour l'occasion par Esqui.

Il s'installa et commençà à se restaurer quand il entendit la voix de Leena derriére lui et Esqui de l'accueuillir...

Citation:

Coucou Lee, viens-vite boire un p'tit coup avec nous.... Avec cette chaleur...

Leena s'avança et répondit favorablement à l'invitation de partager le casse croute avec eux...

Fait plaisir d'vous voir séant Dame Leena, c'est gentil d'venir nous saluer!

Puis coupant une belle tranche de saucisson, il la lui tendit accompagné d'une tranche de pain...

Goutez donc voir cett'bonn' cochonaille, si c'est y pas bon çà?... le p'tit Christo en culotte de velours! Si, si...

Linae

Lina arriva enfin aux thermes... elle s'était perdue à quelques lieux de là...

Hé Bé ! Me voilà enfin arrivée à bon port !

Elle entendait la voix de Squalow :

Citation:

Goutez donc voir cett'bonn' cochonaille, si c'est y pas bon çà?... le p'tit Christo en culotte de velours! Si, si...

Elle continua à s'avancer d'un bon pas, en pensant :

* Ben dis donc, ils ne s'ennuient pas tous ceux là !!*

Elle se présenta au groupe en souriant :

Bonjour la Compagnie !!! C'est moi que v'là enfin ! J'vois que vous ne vous ennuyez pas !! Dur dur, le travail aux thermes !

Lina éclata de rire en les regardant...

Je vois que vous ne m'avez pas attendu !! Je vous ai apporter quelques victuailles et ...... et .... et .... de quoi rafraichir un régiment !

Lina déposa ses deux paniers à côté d'elle, s'assit et commença à sortir les trésors de ses paniers....

Esquimote

Enfin te voilà ma chère Linae. Il ne manquait plus toi….

Linae a écrit:

Je vois que vous ne m'avez pas attendu !! Je vous ai apporter quelques victuailles et ...... et .... et .... de quoi rafraichir un régiment !

[i]Lina déposa ses deux paniers à côté d'elle, s'assit et commença à sortir les trésors de ses paniers....

Rooooooooo mais avec tout ce que tu as amené, nos hommes ne sont pas prêts de se mettre à la tâche.

Viens laissons les, je t’emmène visiter.

Abandonnant Chapuce et Squalow à leurs ripailles, Esquimote prit la main de Linae et l’entraîna dans la bâtisse.

Prend garde où tu mets les pieds, on a vite fait de se tordre les chevilles dans tout ces gravats…

Nous voici sur le lieu où fleurira dans moult semaines un blanc vaisseau de pierre dédié à la détente.

En proie à cette sorte de transe qui saisit l’amateur d’art en face d’une œuvre forte dont il perçoit intuitivement les résonances profondes, Esquimote allait de découverte en découverte, inédites au regard de tout ce qu’elle avait pu entendre ou lire sur le sujet.

Après avoir parcouru l’essentiel des pièces, elles arrivèrent dans une petite salle. 2 tréteaux placés près d’une fenêtre soutenaient une planche sur laquelle un plan de la bâtisse était étalé à côtés d’autres roulés. Plumes, encrier et chandelier achevaient de l’encombrer.

Et voilà l’antre de ton doux ami Linae.
Tu sauras où le retrouver maintenant.

Bon il est temps d’aller les retrouver, en espérant qu’ils n’auront pas tout bu.

Joignant le geste à la parole, elles repartirent rejoindre leurs compagnons.

Linae

Linae sortit une grosse miche de pain encore tiède, divers légumes et fruits, deux bouteilles de vins... mais il en restait encore dans les paniers, quand ce qu'elle entendit la fit sourire :

Citation:

Rooooooooo mais avec tout ce que tu as amené, nos hommes ne sont pas prêts de se mettre à la tâche.

Hooo ! Mais tout n'est pas pour leur déjeûner ! Un peu pour le goûter ! Et le reste, pour festoyer la journée de travail !

Citation:

Viens laissons les, je t’emmène visiter.

Avec un très grand plaisir! Esqui ! Ma curiosité en sera enfin assouvie !

Linae se laissa emmener par son amie Esqui à la découverte de cette majestueuse bâtisse, où poussières, gravats... règnaient en maîtres. Mais, tout ceci n'enlevait rien au charme qu'ils essayaient de cacher.
Les pierres des murs semblaient vivre et dégageaient une douce fraîcheur apaisante !

[quote]Prend garde où tu mets les pieds, on a vite fait de se tordre les chevilles dans tout ces gravats…
Nous voici sur le lieu où fleurira dans moult semaines un blanc vaisseau de pierre dédié à la détente.[/quote]

C'est magnifique !!!! Certes, il y a du travail ! Mais le résultat n'en sera que des plus beaux !

La visite émerveilla Linae, qui allait de surprise en surprise, jusqu'à la cachette de Squalow...

Citation:

Et voilà l’antre de ton doux ami Linae.
Tu sauras où le retrouver maintenant.

En effet, il est bien installé ! Je viendrai le surveiller de temps en temps !

Elle fit un clin d'oeil à Esqui, puis elles rejoingnèrent leurs compagnons... toujours en train de déguster ripailles et boissons... En arrivant à leur hauteur, Linae éclata de rire :

Hé bé ! Ce n'est pas comme cela que les travaux vont vite avancer ! Messieurs ! J'espère au moins que vous nous en avez gardé un peu ! J'ai faim ! Ma longue route pour venir ici m'a creusé l'estomac !

Lina s'assit à côté de Squalow, attrapant au passage de quoi se sustenter ... elle lui chuchota :

Je sais même où est ta cachette ^^

Squalow

La matinée était bien entamée, tout comme la collation que s’octroyaient les jeunes gens
Tout cela avait plus des airs d’un banquet que d’un simple casse croute.
Il ne manquait que quelques musiciens et aussi L….

Bonjour la Compagnie !!! C'est moi...

Linae arrivait par le chemin du bourg, chargée de lourd paniers. Le son de son rire frais, firent oublier en un instant à Squalow, combien elle lui avait manqué…
Il leva prestement les yeux, échangeant avec elle un regard plein de promesses

Linae posa ses paniers sur la table, puis eût un bref échange de paroles avec les deux bâtisseurs. Squalow la regarda s’éloigner avec Esqui, le laissant pantois et penaud.

Les deux amies s’enfonçaient dans les locaux des thermes, parlant et riant de plaisir

Ben en voila deux que ça plaisir d’entendre jacquet ter, lança t il à Chapuce.

On va fêter çà non ? Joignant le geste à la parole Squalow servit deux généreux verres de vin, et vidant le sien d’un trait il reprit la parole à l’intention de son ami

En ce qui nous concerne, on va commencer à monter l’échafaudage dans la plus grande des salles, avec les boiseries qu’on a déjà.

'Faudrait qu’on arrive sous la charpente afin de la renforcer, y aura surement quelques chevrons à changer, les poutres ont l’air saines et le toit en état, si ce n’est quelques ardoises à remplacer !

Les yeux fixés sur l’édifice, essayant de visualiser le travail à accomplir, il continua :

On remontera les gravats en tas, en séparant les pierres du vieux mortier, 'faudra faire çà au milieu de la pièce pour pas nous gêner dans la suite des travaux…

et continuant sa palabre

Quand tu serras rentré de ta retraite de chez les buveurs de houblons, on ira chercher le reste de l’échafaudage.
Les femmes, elles…

Linae et Esqui s’assirent aux cotés des deux hommes, non sans avant les avoir aguichés de quelques quolibets.
Squalow s’entendit dire de Linae :

Je sais même où est ta cachette ^^

A cela à Squalow de sursauter et de répondre en souriant :

Quelle cachette ? Sert nous donc un verre de ton bon vin qu’on y goutte…

Esquimote

Ayant retrouvé Chapuce et Squalow bien attablé, Esquimote tendit son verre.

D’un regard complice à Linae elle s’esclaffa de rire aux paroles de Squalow.

Squalow a écrit:

Quelle cachette ? Sert nous donc un verre de ton bon vin qu’on y goutte…

Trempant ses lèvres dans le breuvage, elle se dit qu’il était vraiment regrettable de déguster un vin aussi délicieux s dans une vulgaire chope, alors qu’un hanap aurait rendu hommage à ce nectar.

Mais en si bonne compagnie, tout lui était ravissement.

Linae

Linae se sentait tellement bien en compagnie de ses amis, elle était comblée ! Sa complicité avec Esquimote ne cessait de grandir et elle en était des plus heureuse ! L'amitié avec Chapuce grandissait... Son bonheur évoluait de jour en jour à leurs côtés. Il y avait bien longtemps qu'elle n'avait pas ressenti ce bien-être !

Squalow a écrit :

Citation:

Quelle cachette ? Sert nous donc un verre de ton bon vin qu’on y goutte…

Cette réponse la fit sourire... elle servit une tournée à tous de son bon vin

Santééé ! A nous les amis ! Que notre Amitié nous donne Force et Courage pour embellir ces thermes !

Esquimote

Bon si on s’bougeait un peu…. Dans peu de temps nous allons ressembler à des barriques et les thermes resteront des ruines….

Tu disais quoi Squalow, faire des tas … et bien allons-y.

Joignant le geste à la parole, elle se lève prestement, et empoigne les bras de la brouette. Cahotant sur le sol escarpé, Esquimote pousse, souffle. La brouette dévie sur chaque pierre manquant se renverser à chaque pas.

Saperlipopette je n’arriverai même pas jusqu’à l’entrée à ce rythme là.

C’est à ce moment qu’Hortense choisit de faire résonner un long braiement.

Et dit donc toi, tu te fous de moi ? Va donc voir ton maître qu’il se bouge un peu.
Non mais si les mules s’emmêlent où va –ton….

Mule, mule, ces mots lui rappelèrent une ritournelle. Et c’est en fredonnant qu’elle entre dans la bâtisse

By esquimote at 2009-08-28

Fredonnant pour se donner du cœur à l’ouvrage, Esquimote trie inlassablement les pierres éparses dans la brouette, les morceaux de bois s’ammoncellent sur un énorme tas.

Mortier, mortier c’est quoi donc son mortier à trier.

SQUALOWWWWWWWW au boulottttttttttt

Irella

Irella avait proposé son aide un soir en taverne et Dame Esquimote l'avait encouragée à passer sur le chantier. Son aide étant la bienvenue, c'est avec plaisir qu'elle se rendait sur les lieux des travaux, en cette belle journée.

En s'approchant des thermes, elle entendit le braiment d'une mule, lui confirmant que le lieux était en activité.

Ne serait-ce point l'Hortence de sire Squalow que j'entends là?

Poursuivant son chemin, elle entendit un chant fredonné.

Humm, on chante donc ici! Voilà qui va me plaire!,

Un tonitruant "SQUALOWWWWWWWW au boulottttttttttt!" interrompit la ritournelle.

Elle aperçut Esquimote poussant maladroitement une brouette. Elle fit un petit signe de la main quand celle-ci la vit.

Bonjour Esquimote! J'ai pu trouver un peu de temps ce jourd'hui pour vous venir en aide. Je te trouve en plein ouvrage!

Esquimote

Poussant maladroitement la brouette remplie de pierre, et tentant autant que faire se peut d’éviter les ornières et moult trous afin que le chargement ne verse pas n’importe où, Esqumote arrive près d’Irella.

Retournant la brouette, le chargement de pierres disparates vint s’accumuler sur le tas déjà présent.

Puis attrapant le bas de son jupon, qui fait déjà grise mine, s’essuie afin de se débarrasser un peu de cette poussière qui lui colle à la peau.

Voilà je peux au moins te biser, sans te transformer en meunier, avec toute cette poussière. Ta présence icelieu me fait bien plaisir Irella.

Mais regarde-moi donc ces deux fainéants. C’est-y pas dieu possible, qu’ils vont laisser de pauvres frêles femmes que nous sommes débarrasser tout ces gravats…

Et bien je n’en puis plus. Que dirais-tu d’un petit repas chez moi ce soir avec Linae ?

Linae

Linae, voyant partir son amie armée de la brouette, se leva et alla l'aider à remplir la brouette... la ritournelle d'Esquimote la faisait sourire, elle essaya de retenir les paroles afin de reprendre le refrain... la poussière volait à son gré, faisant éternuer Lina, lui vieillissant sa chevelure noire... Quand elle entendit hurler Esqui :

"SQUALOWWWWWWWW au boulottttttttttt !"

Houla ! Le temps serait-il à l'orage !! se dit-elle, puis elle éclata de rire

Irella les avaient rejointes, pour leur plus grand plaisir... Linae alla la saluer :

Bonjour Irella ! C'est gentil de nous rendre visite !

En entendant parler de meunier, cela lui rappela une autre ritournelle, qu'elle fredonna dans sa tête, sans faire attention à ce que disait Esqui :

Citation:

Meunier, tu dors !
Ton moulin, ton moulin va trop vite ;
Meunier, tu dors !
Ton moulin, ton moulin va trop fort.

Ton moulin, ton moulin va trop vite, )
Ton moulin, ton moulin va trop fort. )
Ton moulin, ton moulin va trop vite, )
Ton moulin, ton moulin va trop fort. )

Meunier, viens-tu ?
Le travail, le travail se décide ;
Meunier, viens-tu ?
Le travail, le travail est perdu.

Ton moulin, ton moulin va trop vite, )
Ton moulin, ton moulin va trop fort. )
Ton moulin, ton moulin va trop vite, )
Ton moulin, ton moulin va trop fort. )

N'entendant que la fin de la conversation, elle se réjouit de l'invitation :
Quelle bonne idée ! Viens donc !

Irella

Me voilà bien flattée par cette invitation! Pour sûr que je viendrai!

Squalow

Chapuce et Squalow festoyaient en mangeant allégrement, allant d'anecdote en verres de vins, à tel point qu'ils en avaient oublié le pourquoi ils étaient là...

Entendant au fond de sa conscience, un formidable "Squalooooow au boulooooooooot" il ne s'en démonta pas pour autant...

Bon on y va Chapuce? De toute façon il n'y aura plus de vin bientôt... Puis j'ai des petites voix dans ma caboche qui me soufflent qu'il faut y aller.

Squalow regarde Chapuce et continue...

T'en entend pas toi des fois des petites voix?

Squalow

Squalow se levant enfin de table, prit la direction de la salle principale.
Il vit que les femmes avait déjà bien avancé à débarrasser les gravats... Il croisa Irella, qu'il salua avec grand plaisir et se dirigeât vers la table ou était posé les quelques plans qu'il avait esquissé.

L'échafaudage allait pouvoir être monté...

L'ambiance était joviale sur le chantier , Esqui, Linae et Irella entonnaient chacune à leur tour quelques chants populaires pour se donner du coeur à l'ouvrage.

Considérant son stock de bois, il rassembla les chevrons par tailles égales, Squalow confectionna les pans latéraux de l'échafaudage.

Ces mêmes pans étaient en fait de larges échelles, ou on allait pouvoir poser à plats, de larges plateaux de bois, en les appuyant sur les barreaux...
Il suffirait par la suite de croiser d'autres chevrons en diagonale, pour retenir la structure et la maintenir rigide et fiable...

Cette tâche lui prit pratiquement toute la matinée, et, à l'heure ou le soleil est le plus haut, le grand échafaudage se dressait tout autour de la pièce principale...

Assez content de son travail, il alla voir Dame Esquimote et lui dit:

Voilà, on va pouvoir gratter les joints entre les pierres sur toute la surface des murs intérieurs.
Il faudra le faire à raison de trois bons doigts de profondeur... Il la regarda avec insistance, essayant de voir si elle comprenait le travail à effectuer.
Vous allez me promettre d'être prudentes quand vous monterez là haut, tomber de cette hauteur serait dramatique, aussi restez bien vigilantes...

Il continua par:

Je vais devoir partir pour une petite semaine.Il me faut aller prospecter de nouveaux marchés extérieurs, nous faisons du bon boulot avec le maire je pense, notre marché semble se rééquilibrer.

Voyant Esquimote quelque peu déçue il lui laissât, le temps de répondre...

Esquimote

Délaissant les tas de pierre à l’arrivée de Squalow, elle l’écouta attentivement.

Squalow a écrit:

Il faudra le faire à raison de trois bons doigts de profondeur...

Hé bien trois bons doigts de profondeur… moi je veux bien, mais de mes petits doigts où des tiens ? ça fait quand même une sacré différence…. Regarde donc.

Etouffant un fou rire, elle prit la main de Squalow et y colla la sienne.
La différence de taille était impressionnante. La paume de Squalow couvrait sa frêle main jusqu'aux premières phalanges.

Mais l’annonce de son départ, fit retomber d'un coup sa joie et elle ne put lui masquer sa déception.

Absent une semaine !!! mince alors, tu ne seras donc pas des nôtres Samedi soir, pffff quel dommage...

Ne peux tu retarder de quelques jours ?

Oh après tout, tu va me dire que je me mêle de ce qui ne me regarde pas, et tu aura bien raison. Si tes affaires marchent comme tu veux, c’est le principal et je suis contente pour toi.

Allez t’inquiète, on va gratter les joints comme tu veux. 3 doigts….. enfin peut être 4 des miens…. pensa t-elle intérieurement.

Et j’obligerai toutes personnes grimpant sur l’échafaudage à s’attacher avec une corde pour plus de sécurité…

Part tranquille, mais promet moi de nous revenir vite.

Merlin

Remontant ses manches, Chapuce se mit au travail, commençant à déblayer tous les gravats qui encombraient encore le chantier, puis retailla les pierres mal équarries

`

En arrivant dedans la ville,
j'entends les compagnons chanter.
"Bien le bonjour, tailleurs de pierre!
Et vous le maître de chantier;

N'auriez-vous pas ouvrage à faire,
pour un compagnons étranger?"
"Mais si, mais si, répond le maître,
pourvu qu'il sache travailler ...

Prends donc ta pierre sur la place,
et ton marteau: va la tailler!"
Il prend sa pierre et il la place,
la fait pareille à du papier.

Linae

Linae était repartie à ses occupations... glaner des pierres, des morceaux de bois...

PFFFIIOUU ! J'ai grand soif ! Avec toute cette poussière qui vole !

Elle s'échappa de la bâtisse pour retourner à ses paniers... en sortit une bouteille d'eau, qu'elle but au gouleau... Elle s'assit quelques instants

Allé un ptit moment de répit, après j'y retourne !

Esquimote

Ayant troqué sa jupe contre des braies usagées et ses chausses contre des bottes, Esquimote enfila des gants de cuir afin de protéger ses mains.

Elle dénicha dans les affaires de Squalow un maillet et un burin. Voilà qui devrait faire l’affaire pour gratter les joints.

Une solide corde nouée autour de sa taille, elle testa la stabilité de l’échafaudage haut à vue d’œil de 33 pieds.

Refoulant une certaine appréhension elle agrippa fermement les barreaux de l’échelle, et se hisse prûdemment jusqu’au dernier plateau.

Du haut de l'échafaudage, elle apercevait Linae qui ramassait des pierres que Chapuce retaillait. Mazette que c’est haut !!!

Trouvant un anneau, elle y accrocha la corde, afin de d’éviter, en cas de déséquilibre, toute chute.

Plaçant le burin entre les pierres, elle tapota avec le maillet, le joint s’effritait sans difficulté. Cela ne devrait pas être trop difficile.

Elle s’efforça de creuser les joints entre les pierres correctement, trois doigts pensait-elle… en évitant de les déchausser.

De temps à autre, elle faisait signe à Chapuce ou Linae de lui faire passer une gourde d’eau.

Un froissement d’ailes la fit sursauter manquant lui faire perdre l’équilibre. Heureusement, la corde était bien fixée.

Chapucin !!!!! déposant burin et ciseau, elle offrit son poing au faucon. Elle trouva le petit faucon bien changé. Cela faisait quelques semaines qu’elle ne l’avait pas vu. Héhé petit curieux…..viendrais-tu m’aider à gratter ces joints avec ton bec ???

Elle passa la journée perchée ne resdescendant que de temps à autre afin de se désaltérer.
Ce n’est qu’à Vêpres, qu’harrassée, couverte de poussières et les bras endoloris qu’elle décida d’arrêter.

Rejoignant Chapuce et Linae, tout trois quittèrent le chantier pour un repos bien mérité.

Fred27

Fred qui sortait de taverne assez sobre(pour une fois)alla vers les thermes en constructions.

Il tourna en rond pendant longtemp avant de trouver, le chantier avait l'air désert.

Il arriva avec son maillet, et son burin, il y avait la une echafaudage qui faisait bien 30 pieds.

Eh!Oh! Il y a quelqu'un ?

Le son de sa voix se répercuta le long de l'echafeau, et s'éteignit dans le ciel bleu.Il commenca a regarder l'avancement des travaux.

Esquimote

Esquimote revenue de bon matin, était concentrée sur son burin et vérifiai constamment la taille de 3 doigts....quand une voix la fit sursauter.

Se penchant prudemment, elle vit Messire Fred, équipé de tout le matériel nécessaire.

Enfin quelqu'un qui tient ses promesses.

Ouh ouh Je suis là... Rejoignez-moi, mais prenez donc une corde afin de vous attacher une fois en haut.... un accident est si vite arrivé.

Mick

Après un passage dans une taverne de la citée , le jeune gueux se rendait comme il l'avait dit sur les lieux de construction des Thermes !
Dame Esquimote lui avait dis qu'il pourrait y travailler quelque temps , cela lui permetterais de manger quelque morceau d'pain au moins tous les deux jours .
Il demanda son chemin a un garde . Il ne connaissait pas encore bien la citée , étant donné qu'il était recement arrivé dans la région . Et puis qui sait , lors de cette construction il pourrait peut être trouver un seigneur qui ait besoin de serviteur . Alors il pourrait reprendre ses anciennes activité qu'il affectionnait tant ! S'occuper des bestiaux , des chevaux des seigneur . Faire la recolte des cerealle et du raisin l'moment venu .

Après plusieurs minute de marche en suivant les indication que lui avait donné le garde , Mick le puant arriva enfin a destination . Il remarqua dès lors que nombre de personne était déjà a pied d'oeuvre . Chacun savait ce qu'il devait faire . Le jeune garçon était un peu perdu avec tous ce monde . Il se mit donc en chasse de personnage connu . Je veux bien parler de Dame Esquimote qui lui avait proposé ce travail .

Ces recherches ne furent pas fructueuses , puisque sur le plancher des vaches il n'avait apperçu personne . C'est alors qu'il se souvint que Dame Esquimote lui avait parler d'echaffaudage . Il leva alors les yeux avant d'apercevoir cette femme dans les airs , apparement solidement accroché a une corde .

Eh m'dame Squimote . C'est l'puant ! J'suis v'nu comme v'm'avez d'mandé .

Quoi que j'dois faire

Fred27

Fred leva la tete et vit Dame Esquimote en train de travailler.

Je monte.

il prit une corde et monta, l'ascension fut rapide arriver la-haut il dit.

Bonjour, je vient pour aider pourriez vous m'indiquer le travaille a faire ?

il jeta un regard alentour.

Esquimote

Tout en surveillant la progression de Fred, Esquimote s'entendit appelée.

Hey Mick, je suis bien aise de vous voir céans également. Prenez donc un maillet, un burin et une corde et rejoignez nous.

Fred et Mick arrivés sur la plateforme, Esquimote les remercia vivement de leur aide.

Alors ils nous faut, selon les conseils de Squalow, le chef de chantier, gratter les joints mais pas plus de 3 doigts....tendant 3 de ses petits doigts elle reprit en riant. Enfin 3 de ces doigts à lui donc faites au mieux.....

Surtout prenez garde de basculer, attachez vous solidement avec une corde. Je m'en voudrait qu'il ne vous arrive un malheur. Ensuite pas d'inquiétude Mick nous irons ripailler comme il se doit.

Fred27

Fred s'attacha solidement a sa corde, Il prit ses outils, s'approcha des joints, vérifia trois doights et se lanca.

Après quelque minutes de travail il regarda son travail:

regardez, sa n'a pas l'air trop mal.

Il se rapprocha et continua a gratter doucement et en s'appliquant.

Squalow

Squalow rentré la veille d'une livraison de bois, se leva fort de bonne heure et prit la direction des Thermes...

Il avait eu le temps durant son voyage, de penser aux quelques détails qu'il restait à régler sur le chantier, en particulier celui de la chaux qui allait servir à rejointer les pierres composant les murs de la battisse.

Si ses calculs étaient bons, ils allaient pouvoir commencer à enduire les parois, vu que le grattage des joints devait à présent être bien avancé.

Les moines du monastère le plus proche de Montmirail, avaient accepté moyennant qu'il leur écoule quelques fût de bière, de fournir la chaux nécessaire à parachever les travaux...

Ils étaient les seuls à avoir des four assez puissants pour la fabriquer, puisque il fallait cuire le calcaire à prés de 900 degrés Celsius, pour l'obtenir la chaux vive, qui après trempage dans de grand bassin d'eau, était dite "chaux éteinte" ou chaux aérienne... Nous parlons donc de la chaux qui servait à maçonner les bâtiment à cette époque

Il arriva enfin aux abords du chantier et vit avec plaisir Hortense arriver vers lui au galop...

Helaaaa ma belle! Serais tu contente de me voir séant?

Il flatta sa mulâtre en lui palpant la panse..

Je vois que Esqui, t'as généreusement nourrie Il rit disant çà sachant que Esqui adorait l'animal

Hortense n'avait que faire de ses belles paroles, elle plongea sa tête dans la besace de Squalow, ayant flairé les pommes que son maître avait chipé chemin faisant, en pensant avec plaisirs régaler la brave bête..

Eh ben faut pas te gêner! Et qui te dis que c'était pour toi ces belles reinettes?

Il pouffa et continua...

Allez croque ma vaillante, tu m'as quand même manqué sal'té d' bourrique

Laissant l'animal, il descendit vers les thermes et appela dame Esquimote...

Esquiiiiii! me voilà... t'as encore pas fini avec ses joints?

A ce rythme, on est pas prés de s'y baigner dans tes pataugeoires!

Il attendit la réponse en souriant, pensant qu'elle ne serait pas longue à répondre à ses boutades..

Esquimote

Du haut de son échaffaudage, Esquimote s'appliquait à gratter ces foutus joints avec l'aide de Mick et de Fred.

Fred27 a écrit:

regardez, sa n'a pas l'air trop mal.

Tout cela m'a l'air parfait Fred. Nous demanderons l'avis de Squalow quand il sera de retour.

Pas d'inquiétude, Mick, nous allons bientôt faire une p'tite pause.

La voix tonitruante du maitre de chantier la fit sursauter.

Squalow a écrit:

Esquiiiiii! me voilà... t'as encore pas fini avec ses joints?

A ce rythme, on est pas prés de s'y baigner dans tes pataugeoires!

Ah enfin te voilà de retour. J'en suis ravie et soulagée. Comment ça ma pataugeoire, non mais...

Attend ne bouge pas je descend te faire la bise quand même.

Décrochant la corde, elle entreprit, barre après barre, de descendre très prudemment. Une fois au sol elle courut faire la bise à son ami Squalow.

Comme tu voit j'ai trouvé de l'aide, le grattage devrait avancer plus vite. Surtout si l'on prévoit quelques cochonailles et de la vinasse pour Mick...

Irella

Irella, après être passée brièvement dans son potager pour y arroser ses jeunes plants, prit le chemin des thermes. Esquimote y serait sûrement.

Elle prit la rue du commerce où les échoppes étaient encore fermées en cette heure matinale et sortit des remparts.

Elle passa le petit pont qui enjambait la rivière. Elle s'y arrêta quelques instants savourant le calme et le doux clapotis de l’eau.

Sans attendre longtemps, elle reconnut le sifflement aigu et métallique d’un martin pêcheur. « chri ti tit… chri ti tit… »Elle prit soin de ne point bouger pour ne point l’effrayer… L’oiseau, dans son bel habit bleu, guettait sa proie dans un vol stationnaire au dessus de l’eau. Après avoir repéré le poisson de son choix, Irella le vit plonger, saisir le poisson, tant convoité, dans son bec puissant et remonter à la surface d’où il s’envola. Il alla se percher pour engloutir sa proie.

Enchantée d’assister à cette pêche fructueuse, elle reprit son chemin.
Elle ne tarda pas à arriver aux thermes où elle rencontra Hortence, occupée à grignoter quelques pommes.

Bonjour la belle ! Elle flatta la croupe de l’animal et se laissa guider par les éclats de voix qui provenaient du chantier. Elle reconnut celle d’Esquimote et de Squalow.
En s’approchant encore, elle put voir deux hommes sur l’échafaudage qu’elle ne connaissait pas.

Bien le bonjour mes amis!

Elle embrassa Esquimote, salua Squalow et s’enquit du travail prévu pour cette belle journée.

Esquimote

Esquimote attendait l’avis de Squalow.

Bien que le travail n’avançait guère vite, elle était fière de l’ouvrage déjà effectué.

Elle fit la bise à son amie Irella qui arrivait et lui chuchota, nous voilà déjà deux des 4 Mousquetaires….l’équipe de choc sera bientôt au complet.color]

[color=indigo]Comme tu vois Mick et Fred sont venus nous aider.

D’ailleurs j’ai promit à Mick quelques bonnes cochonnailles et de quoi se régaler le gosier, nous allons faire une petite pause.

Squalow aurait-tu une ou deux bouteilles de côté pour accompagner les tranchoirs que je vais préparer ?

Coupant de large morceau de pain, elle y déposa de généreuses tranches de viande.

Dans une assiette elle déposa du saucisson et du pâté.

Un panier rempli de pommes et de poires fraîchement cueillis dans son verger, achevait de compléter ce petit en cas.

Chapuce, Mick, Fred une p’tite faim ? Irella, Squalow servez-vous.

Après nous être restaurées, nous pourrions commencer à gratter sur l’autre mur si tu veux bien Irella.

Mick, Fred et peut être Squalow finiront le mur déjà commencé, pendant que Chapuce retaille les pierres. Il excèle en la matière. Je ne lui connaissait pas ce talent.

Fred27

Fred qui continuait a travailler quand il entendit Dame Esquimote appeler pour casser la croute.

Il posa ses outils et tenta de descendre.
A deux metres du sol, il voulut sauter pour montrer son agiliter, mais il s'écrasa plus qu'il ne se posa au sol.

Il se releva prestement esperant que personne ne l'eut vu, il epousta ses affaires.

Me voila,bonjour Dame, bonjour chef!

Mick

Peu après avoir interpellé , du bas de l'echaffaudage , Dame S'quimote , le jeune Mick fut invité par cette même Dame a venir en haut de cette structure instable pour gratter les joints .
Bien qu'il preferait être bien fixer au plancher des vaches , le puant peut rassuré grimpa pour rejoindre S'quimote et Fred .

Alors ils nous faut, selon les conseils de Squalow, le chef de chantier, gratter les joints mais pas plus de 3 doigts

Il écouta attentivement Dame S'quimote pour connaitre sa tâche .

Bah hum d'accord , on va faire d' not mieux

Après quelques heures de travaille , Dame Squimote proposa une pause , avec de la viande au menu . Ce festin que proposait Dame S'quimote était très impressionant , ce n'était pas habitude pour Mick de manger des morceau d'bidoche comme ceux ci . D'ailleurs de manger des morceaux de viande tout court .
Après être descendu prudement , il rejoingnit l'assemblé pour prendre part au dejeuner

Bin sa Dame S'quimote , c'est c'qui s'appelle faire ripaille . Un vrai festin d'seigneur qu'vous nous proposez là v'savez !

Le sourire plein la figure , l'jeune mick observait les convives pour apprendre les têtes des personne qu'il ne connaissait pas encore

Merlin

Restaurez vous, jeunes gens, l'assiette est accueillante ...
mais pas de jaja, interdiction de Squalow ... On se rattrapera plus tard en taverne

Squalow prétend que le vin et la goutte sont nécessaire pour faire les plans et dessiner les structures, mais interdite quand on tape qu'on malaxe ou que l'on cimente ...

Faut dire qu'on a beaucoup dessiné et discuté autour des plans ces derniers temps, heureusement pour mon foie et celui d'Esqui que l'on soit passés à la réalisation ....

Chapuce se taille une belle tranche de pain qu'il habille de la charcuterie de Dame Esquimote.

.

Esquimote

S'étant bien rassassiés Fred et Mick devaient repartir.

Esquimote les remercia chaleureusement.

N'hésitez-pas à revenir surtout.
Fred prenez bien garde sur la route pour aller à Vendôme, les brigands rodent, et donnez de vous nouvelles.

Bon Irella si nous nous attaquions à l'autre façade ? Tiens prends donc ces gants, et surtout pense à t'attacher avec une corde. Je m'en voudrais terriblement qu'il t'arrive quoi que soit.

Remontant à l'échaffaudage, Esquimote reprit le grattage des joints. 3 doigts, 3 doigts......

Irella

Irella enfila les gans et suivit son amie vers les lieux. L’endroit était impressionnant. L’échafaudage occupait une bonne surface de la façade. Quinze pieds au dessus du sol, Esquimote lui montra le pan de mur à piquer. Celui-ci offrait non loin une ouverture. Irella, au pied de l’échafaudage, jeta un cou d’œil sur le chemin à parcourir pour y arriver. C’est avec prudence qu’elle monta jusqu’à l’endroit à nettoyer. Arrivée en haut, elle se retourna pour observer les lieux.

Houla ! C’est peut être maintenant qu’il faut s’accrocher.

Elle repéra l’endroit où elle pouvait attacher solidement la corde. Elle fit le nœud que Chapuce lui avait montré. Un de ces nœuds dont le secret est de ne point se défaire.
L’échafaudage n’était pas large, mais astucieusement installé. Les outils reposaient dans des corbeilles suspendues qui n’entravaient pas les déplacements.

A quelques pieds de là, plus haut encore, une énorme poutre s’élançait sur le mur opposé. Au départ de la charpente, des dizaines de nids d’hirondelles, désertés en ce début d’automne, formaient une petite ribambelle.
Un peu plus bas, les arches arrondies, s’arc-boutaint pour empêcher les murs de bomber.

Esqimote ! La vue d’icelieu est superbe ! Je reviendrai souvent!

Elle s’approcha de la fenêtre, et se laissa emporter pas ce qu’elle vit. Au loin et jusqu’au plus loin que l’on puisse voir, la forêt se déployait comme une mer de verdure. A l’orée, un porcher emmenait ses bêtes pour le panage, les cochons y mangeraient les glands et les faines.

Irella aurait pu rester plus que de raison à observer. Mais elle n’était pas venue pour cela. Elle n’avait pas toute la journée devant elle. Anorion venait la chercher pour faire ensemble la patrouille à l'heure des vêpres.

Elle s’empara de la broche et du maillet et commença le travail de nettoyage.

Trois doigts… Trois doigts…

Dis-moi Esquimote ! Trois doigts, cela vaut combien de pouce ça ?

Brandissant un pouce devant elle, Irella partit d’un fou rire entraînant celui d’Esquimote qui visiblement n’attendait que cela. Leurs rires s’envolèrent sous la voûte, remplissant les lieux.

Esquimote

Irella a écrit:

Esqimote ! La vue d’icelieu est superbe ! Je reviendrai souvent!

Se rapprochant d’Irella qui observait par l’ouverture, elle admira le paysage.
De là ,on dominait le paysage alentours.

Dans la lueur pâle du petit matin, le vallon qui s'étend au loin devant elle sommeille encore sous sa couette de brume. Seuls les sommets des arbres et quelques toits de maisons emmergent de cet édredon vaporeux.
Elle apercevait un petit cabanon en pierres sèches qui devait servir de remise à outils au propriétaire du champ. Une vigne courait sur la façade, un cognassier pousse tout prés ployant sous le poids des fruits mûrs qui parfume l'air.
Tout est doux, les courbes du paysage, le lit de brume ouatée qui le recouvre, la lumière rose de l'aube au dessus des monts bleutés à l'horizon, l'odeur sucrée des coings, la caresse tiède de l'air, le silence de la campagne qui se réveille doucement ponctué par le chant des oiseaux , de temps en temps au loin le son des clarines d'un troupeau...
Lorsque soudain , le voilà qui se montre...

Comme un petit diamant orangé perché sur la montagne d'en face qui prend tout de suite son envol
Le soleil apparaît allumant d'un seul coup toutes les lumières du monde.

Tout devient plus net, les contours se dessinent , les ombres s'allongent et soulignent les arbres..

Le soleil est plus haut maintenant et accroche ses rayons partout où il peut, sur les feuilles jaunissantes des érables champêtres, sur les baies rutilantes du cynorhodon, sur les folles graminées, sur les toiles de dentelles que les chenilles ont tendues entre les branches des cades , des millepertuis et autres arbrisseaux...

Irella a écrit:

Dis-moi Esquimote ! Trois doigts, cela vaut combien de pouce ça ?

Des pouces, des doigts ….. c’que j’en sait moi….

Puis se tournant vers Irella elle vit cette dernière brandir son pouce face à elle.

Elle colla son pouce au sien et explosa de rire.

Rien à voir avec les battoirs de Squalow….

On fait s’qu’on peut. Il nous dira bien c’qui n’va pas….. Allez grattons gaiement…

Esquimote

Cela faisait maintenant 2 jours que Chapuce était reparti pour Périgueux.

Irella était toujours présente pour l’aider perchée sur l’échaffaudage cette dernière fredonnait et cela réchauffait le cœur d’Esquimote.

Elle s’arrêta de gratter un instant pour examiner cette étrange tristesse qui l’avait envahie.

Cette séparation elle l’avait provoquée mais lui laissait néanmoins un goût amer.

A l'extérieur Le ciel s’emplissait de nuages sombres. la pluie tombait, les perles de pluie se brisaient au sol.

L’intérieur de la bâtisse se plongeait peu à peu dans la pénombre.

Elle regarda Irella qui grattait le mur et sourit.

Heureusement que son amie était là.

Les Thermes n’avançaient qu’à pas d’escargot. Elle se retrouvaient toutes les deux à gratter inlassablement.

La main tétanisée et blessée Esqui redescendit de l’échaffaudage prudemment.

Elle défit le nœud de la corde qui la maintenait en sécurité et avisant un tas de pierre décida de s’y poser un instant.

Sur son visage se lisait la mélancolie .

Son regard se perd, son cœur s’oublie dans ses pensées ravagées de doutes.
Elle s’en voulait un peu, mais elle avait besoin d'un nouveau souffle, d'un nouvel air, besoin de se sentir libre....

Esquimote

Au dehors la pluie avait cessée. Des fragments de chaux écaillés vinrent s’écraser avec fracas sur le sol résonnant dans la bâtisse.

Esquimote plongée dans ses pensées sursauta et chercha d’où venait ce vacarme subit.

Elle jeta un coup d'œil sur le mur d’où s’était détaché un pan de vieux mortier. Et eu l’impression d’être observée

Qu’est-ce donc ces couleurs….

Un rayon de soleil vint illuminer le mur et des couleurs chatoyantes et attirèrent son regard. S’approchant le visage d'une jouvencelle peinte sur le mur lui apparut…

à l’aide des gants Elle fit tomber le vieux mortier qui s’effrita pour laisser place à ce qui semblait être une peinture murale. Intriguée elle passa la journée à frotter le mur.

Le décapage fit apparaitre sous la chaux l’existence d’une peinture que l’on appelait fresque…

Elle consiste à peindre avec des pigments de couleur mélangés à de l'eau sur un enduit de chaux grasse et de sable quand cet enduit est encore frais. Lors du séchage de l'enduit, il se produit, par réaction chimique de l'air avec la chaux, une carbonatation de la surface qui durcit les mortiers et fixe de ce fait les pigments. Plus le séchage est lent, plus grande est la calcification et meilleure est la fresque. Le séchage dépend de l'épaisseur de l'enduit et de la nature de son support qui absorbe plus ou moins vite l'eau du mortier. Le peintre doit prévoir le temps de séchage de l'enduit et réaliser son travail avant que ce dernier ne soit tout à fait sec, d'où la difficulté de peindre "a fresco" qui oblige à une maîtrise totale du sujet à peindre, aucun repentir n'étant possible après le début de la prise de l'enduit.

Le fragment qui se dévoilait sous ses yeux, promettait d’être magnifique.

By esquimote at 2009-10-09

La richesse des couleurs émerveilla Esqui...

IRELLAAAAAAAAAAAA descends vittttttteee j'ai besoin d'aide en bas !!!

Irella

Irella entendit son nom suivi de la demande d'aide.

J'arrive! Laisse-moi le temps de descendre!

Elle entreprit de descendre prudemment des hauteurs de l'échafaudage. Elle prit moult précautions, posant les pieds sur des rondins dont elle s'était assurée de leur stabilité.
Juste le temps de descendre... mais pas trop vite...
A quelques pieds du sol, elle retrouva un peu d'aisance et pu accélérer sa descente.

Le pied à terre, elle s’approcha d’Esquimote qui semblait toute à la fois émerveillée et pleine d’un enthousiasme faisant plaisir à voir.

Qu’y a-t-il , Esquimote ?

En s’avançant, Irella découvrit enfin la raison de son émerveillement.

Hooo ! Comme c’est beau !
Quel bel ouvrage ! Crois-tu que nous pourrons préserver cette fresque?

Esquimote

Esquimote était figée d’émerveillement devant ce visage de nymphe qui venait de lui apparaitre quand Irella s’approcha d’elle.

Préserver cette fresque, oui je l’espère bien en tout cas. Il y aura par la suite un travail de longue haleine mais se sera à n’en pas douter une succession de moments exaltants.

E y regardant de plus près une étonnante palette de couleurs apparaîssait : du bleu, du rouge, de l’ocre, de l’or parfois.

Sous la crasse et malgré les ravages du temps le visage apparaissait dans un état de fraîcheur et de conservation, comme si elle avait été peinte hier.

Sais-tu Irella, que dans la mythologie, les ancêtres des êtres qui sont hôtes des rivières, des fontaines et autres points d'eau sont les Naïdes et, dans la mer, les Néréides.

A l'image des Fées protectrices de nombreuses formes de végétation, d'autres êtres féeriques hantent les ruisseaux, les rivières et les fontaines.

Avec leurs noms variés, ils sont issus des anciennes nymphes aquatiques de la mythologie gréco-romaine : les mieux connues sont les Ondines.

Elle se mit en besogne. Ce n'était pas petite affaire. Cette peinture était large à sa base d’environ vingt-six à vingt-sept pieds), et elle couvrait une bonne partie du mur. C'était ce vaste champ qu'il fallait lessiver, nettoyer peu à peu, avec des soins et des précautions infinies, sous peine d'attaquer l'épiderme des couleurs.

La fin de la journée approchait, Esquimote, éreintée mais radieuse admirait la fresque en partie découverte.

By esquimote at 2009-10-14

Plongée dans un état de grâce après le plaisir de la découverte Esquimote murmura ses pensées à voix haute :

Qui estes vous Dame à la lyre ???? Nymphe marine, sirènes, Ondine , une Vénus née des eaux d’un lac étrange, une Charmeuse Voluptueuse jouant de la harpe pour les rêveurs ??

Mais qui que vous soyez je suis ravie d'avoir fait votre connaissance.

Et à qui donc appartient cette main à vos pieds belle dame ?

Oh j’ai hâte de le savoir…

Esquimote

Impatiente de finir de découvrir la fresque, Esqui se remit à gratouiller délicatement avec une petite truelle, et nettoyait avec une éponge humide.

J’ai consulté un ancien parchemin que mon père m’a légué et qui traite des pigments.

Je n’y connais pas grand-chose, mais Il est fort probable que les pigments utilisés proviennent de terres rouges, vertes et jaunes, et le blanc est très certainement de la chaux.

Nettoyant délicatement, elle découvrit certains détails du modelé, reconnu la précision du trait, la fermeté des contours, l'accent individuel et varié des physionomies, la couleur rousse des cheveux de la belle.

C'est une des merveilleuses couleurs des feuilles d'automne, ce rouge orangé flamboyant qui colore et réchauffe un instant la nature
le rouge est la couleur de la vie, de l'intensité, de la passion.

J'aime aussi la peau diaphane et les tâches de rousseur des roux.

Hummmmm je n’arrive pas à savoir, à ton avis, cette belle dame, est-ce une nymphe, une ondine, une sirène…..

Les légendes disent que Les Nymphes ont beaucoup de points communs avec les Ondines ; comme elles, elles ressemblent à des jeunes filles humaines, à ceci près qu'elles sont d'une beauté parfaite, quasiment hallucinante, et qu'elles chantent divinement bien.

Lorsqu'une Nymphe se marie avec un Humain, elle acquiert alors l'âme qui lui manquait auparavant et peut perdre sa sublime douceur. Malheur à l'homme qui trompe sa femme Nymphe : celle-ci est extrêmement jalouse !

Les Ondines sont des jeunes filles d'une grande beauté qui vivent
non seulement dans les rivières, mais aussi dans les étangs, les lacs et les cascades. Elles attirent les hommes qui sont instantanément séduits par leur charme sensuel. Mieux que d'autres, elles savent leur procurer de l'amour et du plaisir.

Contrairement aux Sirènes, les Ondines n'ont ni queue de poisson ni peau écailleuse, mais elles sont presque en tous points semblables aux humaines.

Tout en discutant, esquimote avait gratté une bonne partie de la fresque et cette dernière se dévoilait maintenant dans toute sa splendeur.

By esquimote at 2009-10-17

Magnifiqueeeeeeee. Tu sais Irella, je pense que nous en trouverons d’autres et peut être même des mosaïques. Ohhhhh comme cela est excitant.

Mais il va falloir penser à faire un feu ici, je suis complètement frigorifiée, mais le cœur tellement heureux……….

S’apprêtant à quitter le chantier, Esquimote s’approcha de la fresque. Bonsoir Belle Dame et pauvre jouvenceau, je reviendrai vite..

Humm voilà que je perds la tête moi, parler à un mur…. Je suis complètement tourneboulée.

--Alpaide

Elle avait reporté sa visite aux thermes, le patron de l’auberge municipale de Montmirail l’ayant fait trimer pour tout récurer de la cave au grenier et vu qu’elle n’avait que lui pour lui offrir un toit, elle avait bien dû se plier, avec maintes remarques, vociférations et tout ce qu’elle savait faire mais le travail avait été rondement mené avec la petite qui l’aidait habituellement.

Maintenant que la saison était avancée, c’était plus calme, elle pouvait venir faire la curieuse d’abord et éventuellement voir si elle pouvait donner un coup de main vu que l’hôpital était toujours en travaux. Elle avait dit qu’elle viendrait discrètement mais elle n’était pas connue pour ce trait de caractère et quand elle vit la jeune femme gratouillant le mur qui laissait apparaître une partie de fresque magnifique, elle ne put s’empêcher de s’écrier :

Ouah mais c’est superbe ça !!! C’est vieux non ? C’est vous qui l’avez découverte ? C’est grand à votre avis ?

Les mains sur les hanches, elle attendant la réponse à ses questions, en ayant oublier de dire seulement bonjour à tout le monde.

Alpaïde pour vous servir.

Esquimote

Sursautant Esquimote offrir un grand sourire à Alpaide.

Quel plaisir de vous voir icelieu.

Celà fait bien longtemps que je ne vous avait croisée. Et l'hôpital quelle nouvelle....

Quant à ma découverte, oui c'est magnifique.. et je pense qu'il y en aura d'autres à découvrir. Etant d'anciens thermes, je pense que nous devrions mettre à jour moults fresques ou mosaïques.

Et si l'envie vous prend, vous êtes la bienvenue pour gratouiller ce mur. En attendant que l'hôpital soir réouvert...

--Alpaide

Alpaïde s’aperçut du grand sourire d’Esquimote et un moment fut surprise de la proposition.

Oh bonjour dame Esquimote, excusez moi de n’avoir pas commencé par là, mais j’ai été époustouflée par votre découverte. Y’en a d’autres vous pensez ? Où là à côté ? Elle avait attrapé un instrument dont elle ignorait le nom et se mit à frotter à grands mouvements de bras, comme elle en avait l’habitude pour les sols à l’auberge.

Ca met longtemps à se trouver ? Car je veux bien vous aider mais j’ai un autre travail moi. Et puis l’hopital, va bien s’ouvrir un jour, on en a besoin. Elle y allait de bon cœur, laissant tomber des pans entiers de matériaux divers, chaux en badigeon, terre et sable et même à certains endroits là où il y avait eu des fissures, on pouvait voir de la paille engloutie dans l’enduit et elle s’apprêtait à tout enlever pour voir si il n’y avait pas là aussi quelques jolis dessins.

Fresque qu’elle a dit, faut que je m’en souvienne.

Alpaïde pour vous servir.

Esquimote

Esquimote tout en parlant, vit avec bonheur Alpaide s’afférer sur le mur, jusqu’à ce que des pans entiers dégringolent. Ecarquillant les yeux de stupeur, elle s’empressa d’arrêter le bras de cette dernière.

Ohhh laaaaaa ma bonne Alpaide.
Un peu de douceur…si nous ne voulons pas voir tomber le mur en lambeaux.

Ces peintures, bien qu’à priori magnifiquement conservées, n’en sont pas moins très fragiles.

Je vous voit tout aussi impatiente que moi à découvrir toutes ces merveilles. Mais gardez votre énergie et grattons délicatement de concert. Je pense que ce soir, nous verrons en entier notre belle ondine et ce pauvre baigneur, tombé sous le charme de la douce mélodie de la harpe….

--Alpaide a écrit:

Ca met longtemps à se trouver ?

Longtemps ? Il faut faire preuve de patience... Un travail de longue haleine nous attend, il faut y aller doucement afin de respecter ces chefs d'oeuvre.

Et bien pour répondre à votre question, je pense en effet que nous découvrions d’autres merveilles.

Cet établissement étant d’anciens thermes, pour sûr que les murs doivent être décorés d’autres fresques et de mosaïques même.

--Alpaide a écrit:

Car je veux bien vous aider mais j’ai un autre travail moi. Et puis l’hopital, va bien s’ouvrir un jour, on en a besoin.

Je comprend fort bien Alpaide.

N’ayez aucune inquiétude et venez quand bon vous semble. Vous serez toujours la bienvenue.

Quand à l’hôpital, oui ce serait vraiment une bonne chose pour le Comté qu’il puisse réouvrir.

Je ne manquerai pas de venir vous prêter main forte dès que les travaux reprendront, soyez en assurée. Et transmettez également mon soutien à Max et à Lillaka.

Reprenant avec Alpaide leur besogne, mais plus délicatement cette fois, à la fin de la journée, la fresque était pratiquement mise à nu.

By esquimote at 2009-10-21

Admirez cette merveille Alpaide. Grâce à votre aide, la voila pratiquement remise en valeur.

Imaginez-donc tout ce nous allons pouvoir encore découvrir… je pense que je ne vais pas en dormir de la nuit.

Coquine25

Coquine se promena quand tout a coup,elle apercu les thermes mainois
que son amie Esquimote lui avait tant parlé.

Elle alla saluer son amie et la félicita d'avoir réussi son projet.

Comment vas tu Esquimote?
Je vois que tes thermes fonctionne très bien et attire du monde?

Esquimote

Bonjour Coquine, cela me fait plaisir de te voir.

Je n'ai guère eu de temps à la cathédrale pour te parler, désirant parler à l'évêque.

Ce dernier m'ayant invité à le suivre, je n'ai malheureusement pas eu le loisir de faire connaissance avec ton fiancé.

Mais nous aurons bien d'autres occasions....

Alors comment trouves-tu ce chantier.... Il y a encore beaucoup à faire avec que de songer à venir s'y délasser.... Mais vois-tu j'ai hâte de découvrir d'autres merveilles comme celle-là !

Si le coeur t'en dit, n'hésite-pas, il y a tout le matériel sur la table là-bas.

Agerad_

Chouba avait eu vent que Esquimote avait besoin d'aide pour retaper une vieille bâtisse. Il allait pouvoir l'aider, même si il n'était pas fort, il voulait lui faire plaisir. Il sortit de la maison d'Elfe et partit pour la bâtisse. Il avait toujours mal au jambes mais marche à bon pas. Arrivé devant la bâtisse, il chercha Esqui des yeux.

Esqui, je suis la?

Comme promis.

Il voulait vraiment lui faire plaisir et faire cette bâtisse le mieux possible.

Esquimote

Ah Chouba, je suis bien aise de te voir icelieu.

Regarde un peu tout le travail qu'il y a à faire. Avec ce froid, nous ne pouvons pas faire les grands travaux, mais vois-tu cette fresque, je pense que nous pourrons utiliser la saison hivernale pour en mettre d'autres à jour.

Les bonnes volontés sont les bienvenues comme tu peux t'en douter.

J'avoue qu'il y aurait grand besoin de rassembler tous les fatras du mur qui sont tombés, et de les regrouper à l'extérieur.

Ce n'est pas un travail très valorisant je te l'accorde, mais bien nécessaire si nous voulons avancer.

Agerad_

Chouba lui sourit doucement. Il allait certes l'aider et peut être que les autres femmes le materait vu qu'il n'est pas habillé. Ce qui le fait sourire encore plus. Il se rappela de son ancien temps ou il avait rien à faire d'aider les gens mais qu'il les volait, peut être qu'il redeviendrait cette homme mais qu'il aiderait les autres aussi. Il avait une épée et un bouclier avec un casque noir, il s'habillerait cette fois ci en rouge.

Je veux bien t'aider, en plus ce que toute personne me matera vu que je n'ai pas de vêtements surement.

Que dois je faire au juste? Vu que je suis fort.

Esquimote

Hé bien si tu es fort, pourrais-tu entasser tous ces gravats de pierre à l'extérieur.

Cela nous permettrait de pouvoir déplacer l'échaffaudage et de gratter un peu plus loin.

Qui sait les merveilles que nous allons découvrir...

Mais pour l'heure je vais terminer de dégager complètement cette fresque. Il ne reste plus grand chose à faire.

Luidji

Bonjour esqui , après ta maison je vienne voir ta découverte de ces thermes , un jour tu as dit fais moi le plan.
Il se trouve que je étudies en ce moment architecture romaine , un lien sur lequel nous travaillons ..
J'aurai aimé te donner image mais je suis âne , j'arrive pas .

Baci

[Lien camouflé sous un mot. Merci d'essayer d'y penser, plus sympathique ainsi. Bon jeu. BF]

Esquimote

Esquimote déroula le plan tendu par Luidji.

Ohhhhhhhhhh mais c'est magnifique. C'est exactement ce genre de plan dont je t'avais effectivement parlé.

Mais nous en reparlerons quand les travaux seront finis.

Alors dis-moi que pense-tu de cette fresque ?

Il me reste juste quelques endroits à gratter et ce sera fini....

Reprenant une petite truelle et un linge humide, Esquimote dégagea la fresque du reste de mortier.

By esquimote at 2009-11-07 (oeuvre de John William Waterhouse (Siren))

Voilà une bonne chose de faite.

Luidji

trés joli une autre oeuvre que j'adore

Faflo

--Alpaide

Alpaïde pour vous servir.

Esquimote

--Alpaide a écrit:

Faflo

Irella

Arrivée sur le chantier des thermes, Irella aperçut Esquimote sur l'échafaudage. Une femme qu'elle ne connaissait pas, le nez en l'air, l'écoutait l'interpeller.

Citation:

Alpaïdeeeeeeee arrête de bougonner et retrousse tes jupons, viens vite me rejoindre…

Vous pouvez voir le mauvais critique à ce qu'il commence par parler du poète et non du poème.

--Alpaide

Alpaïde pour vous servir.

Esquimote

By esquimote at 2009-11-26

Esquimote

By esquimote at 2009-11-26

Merlin

Passant voir si les travaux avaient bien avancés, Chapuce ne put dire que "Ohhh que c'est beau"
il admira tout ça et fila discrètement.

Nothepeps

Esquimote

By esquimote at 2009-11-26

Fraxie

Faflo

Dryk2

Dryk entendentdes crit il coura su la place et passa avant
devant les thermes et se stoppas 2 seconde et dit.

Ci seulement en ce temp npus pouvions nous detendre...

Puis il repartir en courant ur la place

Decanisy

bon ben moi n'y connaissant rien je vais commencer par enlever les gravats... aprés tout ces belles friches ne sont rien si on ne les mais point en valeurs...

et il se mit a déblayer les gravats restant

Esquimote

Après quelques menus travaux, elle arriva sur le chantier.

La rivière n'était plus gelée... Quelques plantes émergeaient à travers les gravats.
L'échafaudage installé par Squalow avait tenu bon et la dernière fresque n'attendait que d'être dévoilée.

Apercevant Decanisy, elle l'apostropha... Ohhh la vous voilà déjà à la tâche..! à la bonheur.. Une fois tout ces gravats débarrassés, nous y verrons plus clair.
Entassez les donc dehors, je viendrai demain avec une charrette pour les évacuer.
Sur ce... je doit me rendre à l'église prestement pour le baptême de Sire Ophion.

Revenez-vous au village avec moi ?
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By esquimote at 2009-11-26

Decanisy

dame Esquimote j'ai point fini pis j'aime bien finir ce que je commence !!

sur cette bonne parole continua ce qu'il put pour ce jour mais prit par la distribution de soupe n'eut pas put revenir ...

avant aujourd'hui

fidéle a lui même chantonnat

me revoila au therme et j'enleve du gravat vat vat....

pour sur que tout cela un jour ça servira ra ra

en même temps travailler seul n'ai point trop jovial...

Jade...

[Quelque part sur le chantier]

Les pensées de Jade s'envolaient vers Craon, là où elle avait laissé son amie Esquimote, qui lui avait parlé des thermes qu'elle remettait en état, aussi elle avait décidé d'aller y faire un tour.

Le chantier était un peu à l'abandon mais quelques irréductibles y passaient de temps à autre. Un léger vent soulevait la poussière omniprésente et le soleil réchauffait doucement les vieilles pierres. Tout en marchant au milieu des gravats qui jonchaient le sol çà et là, elle pensait aux paroles de son amie, et à celui qui l'avait conduite jusqu'en Maine et qui avait si ardemment participé à la réalisation de tout ceci. Elle se demandait si les thermes ouvriraient un jour, elle le souhaitait pour son amie.

Elle s'arrêta un instant et s'assit sur une pierre chaude, tournant son visage vers le soleil, elle ferma les yeux. Le visage de l'être aimé vint se graver derrière ses paupières closes, elle sourit. Elle resta là à réchauffer son corps au soleil.

Après une longue pose elle décida de rentrer pour envoyer un pigeon à Esquimote, se leva jetant un dernier regard vers les fresques découvertes et quitta le chantier en se promettant d'y revenir.

Xanthipremier

[devant ce qui n'est pas encore]

Xanthi est quelque peu troublée. On lui a dit qu'elle trouverait les thermes juste après l'hôpital. L'hôpital, elle s'y serait bien rendue si on ne lui avait parlait d'une épidémie de variole. Mahault le lui avait interdit et c'est pour cette même raison qu'elle les avait soignés, Messire Valmont et elle même, à l'auberge des voyageurs du Mans.

Mais point de thermes, ni mêmes quelques étuves, ici lieu.

Quelle déception ! à part un chantier où tout semble à l'abandon, à refaire ou à continuer.
Elle fait des aller-retour devant le bâtiment en grands travaux, n'osant s'aventurer à entrer. Sa blessure est trop fraiche et son équilibre encore précaire.
Elle sera quitte pour se tremper dans le baquet de l'auberge, l'eau de la rivière encore trop fraiche à son goût.

Tristesse, que ce pays me rend triste !

Et c'est d'un pas lent qu'elle s'en retourne, écoutant ça et là sans s'arrêter, les petits bruits de la gargote.
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La Loy de l'Eglise Aristotélicienne ne régit ni la Guyenne, ni le Royaume.

Decanisy

allez pour esquimotte un petit brin de toilette autherme !! ce sera toujours ça d'prit... le travail c'est la santé oui mais bon...

un jour surement pensa t-il j'espère que j'aurais l'entré gratuite.. et rit tout seul ...

Esquimote

La journée s’annonçait radieuse. Une ballade équestre afin de trouver un logis fût donc la bienvenue.

Trottinant de concert, Len et Esqui passèrent à travers bois, puis aux abords des cultures maraîchères, potagères et les champs céréaliers. Le jaune des champs de blé mur aux épis dorés annonçaient une bonne moisson. Les épis ondulaient joliment et faisaient comme des vagues argentées sur les collines.

Quelques carrés de champs dont les blés encore verts magnifiaient les taches rouges des fleurs joyeuses des coquelicots comme l'enfance du monde, d’autres de lin se couvraient de bleu.

Alonzo et Eol galopaient côte à côte. Donnant du talon, elle partit au galop prenant la direction du chantier des thermes. Len ne connaissait pas encore ce lieu. Eol et Alonzo s’arrêtèrent aux portes de la bâtisse.

Elle avait quitté ces lieux alors que la rivière n’était que glace.

Aujourd’hui les doux rayons du soleil faisaient miroiter l’eau. Les canards s’ébrouaient gaiement. Le petit bras de la rivière qui alimenterait les thermes était couvert de nénuphars qui filtreraient l’eau.

Pénétrant dans la bâtisse, la fraîcheur les accueillit. L’échafaudage installé par squalow était toujours debout. Il ne restait que la dernière fresque à mettre à jour. Les gravats avaient été évacués. Le bassin de la piscine n’attendait plus que d’être mit en eau.

La discussion avec le Sire Motdepasse de Mayenne lui revint en mémoire et elle attendait de ses nouvelles.

Elle aperçut Decanisy qui parlait de brin de toilette… Bonne idée, mais il va falloir encore patienter un petit peu.

La chaufferie n’attendait plus que les stères de bois. L’ouverture était en bonne voie !!!

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By esquimote at 2009-11-26

Elendillefin

Len goûtait ces tendres moments. Une certaine insouciance l'envahissait et il se laissait guider par Esquimote à travers les bois et les champs dorés.
L'odeur du blé ên train de dorer au soleil était entêtante et l'air résonnait du bourdonnement des nombreux insectes qui bûtinaient gaiement.

Esquimote prit tout à coup le galop. Len en train de rêvasser fut surpris et faillit tomber en arrière lorsque Alonzo décida brusquement de la suivre.

Hééééééééé!

Len se mit à rire alors que le vent de la course faisait tourbillonner ses cheveux roux.

Il fut surpris de découvrir l'ampleur de la bâtisse qu'Esqui avait érigée depuis de longs mois. Et les travaux semblaient loin d'être achevés.

Il pénétra main dans la main avec elle, appréciant la fraicheur du lieu.

Esquimote

Faisant le tour du chantier, elle prit quelques notes afin de lister les taches à prévoir. Il restait encore beaucoup à faire.

Le muletier Agiluf, lui avait fait parvenir par missive une nouvelle qui ne pouvait que l'encourager. Il avait fait la connaissance d'un groupe de compagnons et s'était proposé des les accompagner jusqu'au chantier.

Dans l'attente de leur venue, elle repartit avec Len vers Laval.
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By esquimote at 2009-11-26

Jcmail

[Surla place de Laval]

Compas, règle, cordeau, tout était bien là
Jcmail se préparait à une première visite du chantier des thermes
Il avait bien essayé de s'y rendre seul, mais la campagne environnate avait eu raison de ses bonnes intentions
Un sous bois ombragé
Un lièvre qui détale
Un ruisseau qui cascade
Autant de manifestations de la nature qui l'avaient détourné de son chemin

Aujourd'hui il se rendrait sur le chantier, guidé par Dame Senteur, ambassadrice des effluves florales, digne représentante de l'Eden sur terre

Il leva la tête, scruta le ciel, cherchant la position dus oleil derrière les quelques nuages qui encombraient le ciel Mainois

La Dame ne saurait tarder, il attendit...

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Officier de l'Ordre du Mérite du Lion de Hollande
Docteur Honoris Causa de l'université de Hollande

Diplômé de l'université du Maine en :
Docteur es Langues, Etat, Armée, Médecine, Maitre Bâtisseur

Breton d'Avranches en exil

Esquimote

[Sur la place de Laval]

Le chemin était long jusqu’aux thermes, n’ayant rien à emmener, elle décida de s’y rendre avec Eol.

Ce dernier piaffait dans le champ. Une fois sellé il se vit gratifié d’une caresse et d’une belle pomme. Allez mon brave Eol, allons rejoindre ce brave Sire Jc afin de le guider jusqu’au chantier.

Le ciel n’était pas des plus bleus, mais le temps était doux.
Arrivée sur la place de Laval, elle aperçut Jc, qui fort heureusement avait abandonné l’idée de se vêtir de sa robe noire. Il avait endossé une tenue adéquate pour faire l’état du chantier, à savoir des bottes solides et un tablier.

Arrivé à sa hauteur, tenant les rennes d’une main elle le salua de l’autre.

Le bonjour Jc… comment allez-vous bien ce jourd’hui ? Prêt à vous rendre sur le chantier ?

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By esquimote at 2009-11-26

--Agiluf

[i]Voilà des semaines qu’il arpentait les routes des royaumes avec sa mule basine. Pour un muletier, rien d’anormal me direz-vous.

Il était depuis peu revenu dans les terres Mainoises afin de ramener les trésors qu’il avait pu récolter pour les besoins de Dame Esquimote.
Ne pouvant lui ramener des fleurs trop fragiles, il avait fait l’acquisition d’essence de fleurs.

Afin de préserver les flacons des chaos de la route, il avait attelé la basine à une carriole. De Brignoles à Nimes, en passant par Arles, Toulon, Aix il avait déniché des essences de Néroli, de mimosas, d’œillets…..

Puis de Montpelliers, Toulouse, des essences de violettes, des bonbonnes d’huiles d’olive et de laurier. Il ramenait même plusieurs bonbonnes d’esprit de vin qui servirait à la Dame de fabriquer elle-même ses extraits.

Sur son parcours, il avait fait la connaissance de Guillaume, Maitre tailleur de pierre. Agiluf lui avait conté l’histoire des thermes Mainois en restauration. N’ayant pas de chantier en prévision, Maitre Guillaume lui proposa de rassembler des compagnons et de le rejoindre sur ce chantier Mainois.

Arrivé avec sa mule basine à Montmirail, il apprit que la Dame Esquimote avait déménagé pour Laval.

Qu’à cela ne tienne, il n’était plus à quelques lieux de plus. Il envoya donc de Montmirail une missive afin de la prévenir qu’il était de retour et l’attendrait sur le chantier.

C’est donc en cette belle matinée qu’il arriva sur le chantier. Un groupe de voyageurs était déjà sur place. C’est en s’approchant qu’Agiluf reconnu Maitre Guillaume qu’il s’empressa de rejoindre.

Heyyyyy bien l’bonjour Maitre Guillaume. Vous êtes déjà icelieu ?
Tout’ce monde est-il avec vous ?
Le bonjour mon brave Agiluf. Hé oui, depuis que vous m’avez conté l’histoire de ce chantier, j’ai rassemblé plusieurs compagnons et nous sommes arrivés prestement afin de nous mettre à l’œuvre.
Mais dites-moi où se trouve donc la Dame dont vous m’avez parlé ?

A la bonheur Maitre Guillaume.. Ca m'fait ben plaisir pour la p'tite Dame. La Dame.. ah oui.. Elle a déménagé à Laval.. Mais je lui ai fait parvenir une missive et elle ne devrait pas tarder à arriver.
Parcourant des yeux les alentours, il fut surpris d’y voir plusieurs poivrières. Ohhh mais vous vous êtes déjà bien installé ma foi.. Euhhh vous n’auriez pas un p’tit coup de pichtegorne, juste de quoi me rincer l’gosier ?
Mais bien sûr mon brave Agiluf, suivez-moi nous allons remédier à votre dessèchement…

Jcmail

[Sur la place de Laval]

Dame Senteur ! Quel plaisir de vous voir !

Jcmail se précipita vers la dame qui venait à sa rencontre

Ma santé ? Ma foi, je me porte on ne peut mieux. Mais c'est de la votre qu'il vaut mieux s'inquiéter, que serait Laval sans votre présence qui embaume l'air de cette ville ?

Il désigna sa monture, fidèle canasson qui le suivait depuis de nombreuses années

Mon cheval est prêt, nous pouvons nous mettre en route
Il est moins fringant que le votre, il vous faudra surement le brider afin de ne point nous distancer

La route n'était pas très longue jusqu'au chantier selon les renseignements qu'on lui avait donné
Mais il n'avait aucune intention de forcer l'allure, désireux de profiter le plus longtemps de cette randonnée auprès de la délicieuse dame Esquimote
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Officier de l'Ordre du Mérite du Lion de Hollande
Docteur Honoris Causa de l'université de Hollande

Diplômé de l'université du Maine en :
Docteur es Langues, Etat, Armée, Médecine, Maitre Bâtisseur

Breton d'Avranches en exil

Esquimote

Agiluf, homme plein de ressource et de contacts, l’avait prévenue par missive, qu’il avait croisé un groupe de compagnons, et qu’ils l’attendaient sur le chantier des thermes.

Elle avait fait la route avec Jc, homme de grande expérience, mais dont le sens de l’orientation devait laisser à désirer. Il n’avait pas jusqu’à présent trouvé le bon chemin. C’est donc en chevauchant qu’ils traversèrent la campagne Mainoise.

Une lieue séparait Laval des Thermes.

Arrivés près de l’ hôpital, le chantier leur apparut. Une animation inhabituelle y régnait. Des poivrières avaient été installées près de la rivière. Des ouvriers s’affairaient un peu partout.

Souriant à Jc, hé bien il me semble que le chantier revit.. Hâtons-nous d'aller à leur rencontre.

Talonnant Eol, la monture partie au galop en direction du chantier.

Sur l’esplanade, face à la bâtisse, elle laissa Eol brouter tranquillement, Jc faisant de même avec son cheval, ils s’approchèrent des ouvriers.

S’arrêtant à quelques pas, elle chercha du regard un visage connu.

C’est Agiluf, le muletier, qui l’a reconnue en premier et vint l’accueillir, avec à ses côté un inconnu.

Agiluf, quelle plaisir de vous revoir. Puis-je vous présenter Sire Jcmail, futur Lavallois et homme de grande expérience.

L’ bonjour Dame Esquimote, Messire. Voici Maitre Guillaume, qui avec ses compagnons vont vous remettre en état vot’batisse.

Elle regardait émerveillée les compagnons tous affairés sur le chantier.

Le Sieur Guillaume s’inclinant devant elle ainsi que Jc, se présenta comme étant tailleur de pierre et responsable des compagnons présents.

Dame Esquimote, Messire Jcmail,j’ai grande plaisance à faire votre connaissance.
Dame, Agiluf nous a tellement parlé de votre chantier quelque peu en panne de main d’œuvre, que mes compagnons et moi-même sommes accourus jusqu’à vous. Et c’est un grand plaisir que de vous offrir notre savoir faire.

Comme vous pouvez le découvrir, nos compagnons sont nombreux. Et bien que nous n’ayons pas de maitre de chantier, nous ferons de notre mieux.
Il faut savoir qu’au sein de notre confrérie de bâtisseurs, l’ouverture d’un nouveau chantier se propage rapidement. Et depuis 2 jours que nous sommes arrivés, des maçons, charpentiers et verriers sont arrivés d’un peu partout.

Invitant de son bras Esquimote et Jc, Mais venez-donc à l’intérieur vous rendre compte par vous-même.
Nous n’avons pas touché à votre fresque qui est sur le point d’être mise à jour.

Nous nous sommes occupés de vos bassins pour le moment.
J’ai moi-même trouvé une ancienne carrière non loin d’ici. Nous l’avons remise en exploitation et nous pouvons ainsi ravitailler le chantier. De fait vos bassins ont été remit en parfait état.
Notre maitre verrier a mit au point un pigment que nous mélangerons à la chaux afin de donner une belle couleur marine à vos bassins.

Amusé de son air ébahit, il reprit… et pour le logement ne vous inquiétez pas, nous avons monté là-bas suffisamment de poivrières. Par contre si vous pouviez prévoir de quoi nous sustenter, ce ne sera pas de refus.

Pour que vous soyez informée Dame, nous travaillerons la journée, avec une pause d’une heure pour le repas de midi, ainsi qu’une petite pause l’après-midi pour se désaltérer, pause que nous renouvelons en période de chaleur comme ces jours derniers.

Nous ne travaillerons pas sur le chantier le dimanche.

Elle en était restée sans voix durant la visite. Une fois revenus à l’extérieur, se tournant vers Jc
Alors mon cher Jc, qu’en pensez-vous ?

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By esquimote at 2009-11-26

Esquimote

Jc était plongé dans ses pensées. Observant et prenant des notes.

Avant que vous n’échafaudiez vos plans, j’aimerai vous montrer une partie du bâtiment que je souhaite allouer pour la fabrication des savons.
Ma ferme n’étant pas suffisamment grande, je réserve l’atelier pour la fabrication des huiles aromatiques.

Oh Dame à ce sujet, j’ai entreposé nombre de barriques d’huile d’olive et de laurier près de l’endroit que je devine à vos paroles.
Dame, Sire Jc si vous voulez bien me suivre je vais vous guider.

Ils parcoururent des galeries qui prenaient la lumière du jour au travers d'étroites ouvertures évasées vers l'intérieur. Ici et là on apercevait quelques traces de frottements d'essieux de charrettes sur les murs.

En effet, la bâtisse était aussi étendue sous terre qu'au-dessus de la surface du sol. Nombre de galeries et de salles avaient été creusées à même le tuffeau, cette roche si particulière à la vallée du Maine et de l'Anjou.

Deux galeries distinctes s’offrent. L'une menait à l'ouest, vers la chaufferie.

L'autre va vers l'est et donnait accès à une galerie consolidée par des voûtes .et creusée de nombreuses niches. C’est dans cette dernière qu’Agiluf les conduisit.

De nombreuses barriques y étaient empilées dans les niches..

Voilà Dame, vous pourrez sous peu commencer à fabriquer votre pate. J’ai quelques relations, et un ami muletier m’a remonté ces barriques de provence.

Agiluf je ne sais comment vous remercier. Je n’aurais jamais espérer me procurer aussi rapidement les ingrédients. D’autant que les savons une fois fabriqués nécessitent un minimum de 9 mois de séchage. Le temps de finir le chantier, n’est-ce pas Jc ?

Et cette galerie sera idéale pour entreposer et sécher les savons.

Poursuivant la visite, ils empruntèrent le couloir à droite juste après les barriques d’huile d’olive, Ils pénétrèrent dans une grande salle, illuminée par le soleil à travers plusieurs fenêtres.

Au centre de cette salle se trouvait un énorme chaudron en pierre.

Voilà où je désirais vous emmener Jc. Cette salle sera réservée pour la fabrication de la pâte. Vous avez maintenant fait pratiquement le tour du chantier.

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By esquimote at 2009-11-26

Jcmail

Règle, compas, équerre, jcmail s'affairait à prendre le plus de mserues possibles, noircissant parchemins sur parchemins

Il avait été étonné en arrivant sur ce qu'il pensait être un chantier à l'abandon

Nombre compagnons étaient à l'oeuvre, déblayant, taillant, nettoyant

Dame Senteur semblait savoir ce qu'elle voulait
Et Maitre Agiluf avait pris le chantier à bras le corps, menant de main de maitre et avec enthousiasme les compagnons qu'il avait recruté

Jcmail se dit qu'il allait falloir freiner ses ardeurs, prendre le temps de définir un projet final
Ce projet ne se ferait pas sans la mise en commun de leurs idées respectives
Jcmail avait suivi des études théoriques, côtoyé des artistes et artisans
Maitre Agiluf était la main sans lequel un esprit n'existe pas
Et Dame Senteur était le goût et le raffinement qui serait la pointe finale du projet

Pas le temps de s'attarder que l'on passait dans d'autres pièces, d'autres coursives
Ils parcouraient maintenant des galeries souterraines pour déboucher dans une immense galerie voutée, emplie de futs

Neuf mois, dites vous ?

Jcmail avait relevé la tête à cette affirmation, puis scruté l'anatomie de Dame Senteur
Point encore de rondeurs

Il se replongea dans ses mesures, aprchemins, extrapolant ici une colonne, un chapiteau, par là, un revêtement en mosaïque comme il en avait vu dans d'autres établissements

Ils continuaient ainsi cette visite et débouchèrent dans une grande salle lumineuse où trônait un énorme chaudron de pierre

Il releva les yeux de ses esquisses, les feuilleta
Il fallait mettre tout cela au claire

Maitre Agiluf, il faut que nous nous concertions
Offrons donc une journée de repos à vos compagnons
Et dites leur que la taverne municipale de Laval leur est ouverte

Il rédigea un court message et le remit à Maitre Agiluf

Quils remettent ceci au tavernier, on les servira
Je passerai régler la note à mon retour
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Officier de l'Ordre du Mérite du Lion de Hollande
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Breton d'Avranches en exil

--Agiluf

Ohh tout doux mon beau Messire. Moi Agiluf, ne suit que muletier de mon état et non point homme de travaux.

Je passe ma vie sur les routes avec ma Basine. Il est vrai que maintenant ce sera essentiellement pour fournir à Dame Esquimote toutes les matières premières dont elle aura besoin.

Mais pour boire un bon p'tit coup, je me fait un plaisir d'emmener nos compagnons à Laval. A quelle taverne dites-vous ? ahhh oui la municipale et demain les ouvriers sont de repos, j'm'en vas donc les compagner et remettrait à la tavernière votre petit mot mon bon Messire.

S'inclinant devant Jc, le muletier s'empressa de rassembler les compagnons ouvriers. Heuuu là vous autres, venez prestement tous à Laval, où le Messire Jc nous offre généreusement des chopines !!!

Jcmail

Sire AGiluf, vous êtes tout aussi utile ici que n'importe quel maître ou compagnon
Votre état de muletier vous rend aussi indispensable que tout autre
Que serait un Maitre Tailleur sans pierre à tailler ?
Et puis vous connaissez ces compagnons que vous avez accompagné, ce qui n'est point mon cas
C'est de cela que je voudrais vous entretenir, j'aimerai en savoir un peu plus sur eux
Maitre Guillaume par exemple, qui a pris ce chantier à bras le corps, quel type d'homme est-il ?

jcmail entraina le muletier un peu à l'écart pour poursuivre cette conversation

Ah et j'aurais également besoin de vos services si cela ne vous dérange point et si vos conditions sont convenables
Ma compagne et moi allons construire notre demeure sur les rives du lac de Laval, et nous aurons des matériaux à y acheminer
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Breton d'Avranches en exil

--Agiluf

Ah pour sûr mon bon Sire qu'sans ma basine, j’ch’rais pa grand-chose en c’monde..

Ben pour être franc, j’le connait qu’depuis peu le Maitre Guillaume.

J’lai rencontré dans une taverne sur la route. Il cherchait un chantier.

Dès que je lui ai parlé du projet de notre Dame ; il s’estdépéché d’trouver tout plein d’compagnons.. J’sais pa grand-chose sur lui. Ma fois j’pense qu’ c’est un bon gars….

Le lac de Laval ? tout près d’la ferme de Dame Esquimote et d’son compagnon ? Oh pour sûr j’vous aiderai…

D’ailleurs ça fait bien longtemps que j’n’ai vu Dame Esquimote. J’sais qu’elle est partie défendre la capitale.. J’espère qu’tout va bien là-bas…

Vous avez des nouvelles vous ?

--Agiluf

Voilà des semaines que les menaces sur le Maine avaient fait partir Dame Esquimote au Mans.

Les compagnons à la demande du Sire Jcmail attendaient ses instructions et en avait profité pour retailler des pierres, nettoyer le chantier des gravats.

De son côté Maitre Guillaume avait fait une découverte sensationnelle. Dans un recoin, il avait en effet découvert un vieux coffre rempli de vieux parchemins, de cartes et de plans datant de l’époque Romaine.

Un des parchemins lui apprit que Vindunum était le nom latin d'origine celtique de la ville du Mans, capitale de la tribus des Aulerques Cénomans et plus tard de tous les Aulerques.

Une des cartes détaillait les ruisseaux traversant le plateau de la ville du Mans et l’acheminement de l’eau aux thermes de Vindinum.

Il découvrit notamment qu’un réseau de canalisations avaient été utilisé pour acheminer l'eau. Deux aqueducs étaient utilisés pour le bon fonctionnement des thermes. Le premier est l'aqueduc dit de Fontenelles

De son doigt il suivit le tracé sur la carte

Il rassembla une petite équipe afin d’aller retrouver trace de ces canalisations qui avaient du être ensevelies dans la campagne environnante.

Esquimote

Malgré les chutes de neige, elle avait décidé ce jour de se rendre avec Eole au chantier des Thermes.

Les arbres avaient depuis longtemps perdu leur feuillage chamarré. L’herbe, sèche et rase, était entrée en période de dormance et semblait ne plus jamais devoir repousser.

Une bonne chute de neige bien blanche, comme il s’en produisait souvent et en abondance à cette époque de l’année, avait tôt fait de transformer le paysage.

Un homme âgé aux cheveux gris fer, vêtu d’un long pardessus s’avança vers elle…

Ohhhh M’dame Esquimote… Le chantier a été arrêté à cause du gel et d’la neige. Maitre Guillaume et les compagnons sont allés faire un tour à Laval.

Fort bien mon brave, je m’inquiétais pour eux, mais me voilà rassurée. Je m’en repars donc.

Je vous souhaite le bonsoir Sieur.

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By esquimote at 2009-11-26

Hermosa

Dame Hermosa passait par là, explorant son nouveau village. Les projets de thermes, elle trouvait ça intéressant. Elle se rapprocha donc du groupe .
Bonjour à tous. Vous avez une excellente idée de construire des Thermes. Je crois que ce serait une bonne idée de voir dans quel état est le sous-sol. Pour le chauffage et l'eau chaude. Il n'y a rien de mieux que le chauffage par plancher, comme faisait les Romains. Nous avons la chance d'avoir beaucoup de bois et de l'eau, voyons si c'est réalisable!

--Agiluf

Il prenait la route avec les compagnons bâtisseurs afin d'aller ripailler au banquet de fin d'année.

Heyyyy Guillaume as-tu chargé le sanglier grillé et les cochons ?

Pour sûr l'ami... Tout est dans la charette, y aura plus qu'à les r'mettre un peu au feu.

Parfait, alors allons-y !!!

Les charettes pleines de gibiers s'apprêtaient à se mettre en route. Agiluf avisa une Dame qui avait l'air intéressée par le chantier.

Le bonsoir à vous Dame.. Vous me voyez désolé mais les thermes sont encore loin d'être ouvert...Mais venez donc avec nous ripailler à la grande salle des banquets.

--Agiluf

Compagnons !!!!

A la demande de Maistre Guillaume, vous êtes conviés à la réunion pour mettre en oeuvre le projet de remonter la conduite de l'aqueduc d'Isaac..

L'hiver s'éloigne et nous permettra de reprendre le travail. La rivière dégèle, un groupe sera affecté à la remise en état de la noria.

Un autre remontera la conduite d'eau pour la remettre en état...

Après avoir harangué les compagnons batisseur, il partit rendre compte au maitre Guillaume.

--Agiluf

Les ouvriers s'étant rassemblés, Maitre Guillaume prit la parole

Le bonjour à vous chers amis

Certain d’entre vous sont partis remontés les conduites d’eaux qui pourraient alimenter les thermes. Ils sont de retour et vont nous donner compte rendu de leur inspection.

Enguerrand parole à toi mon ami

Merci Maistre Guillaume.

Hé bien nous avions en effet mis à jour une conduite en terre cuite sise derrière le bâtiment.
.................................

Dès le dégel, nous avons creusé autour de la conduit et suivit son tracé. Nous avons mit à jour le haut d’un aqueduc.

D’après les anciens plans, nous sommes en présence de la conduite d’eau faisant partit de l’aqueduc de la Motte.

Une autre conduite, celle d’Isaac arrive également sur l’autre versant des thermes.
Voici un tracé de toutes les conduites d’eau sur le comté

..........................

que nous avons tenté de faire au plus précis.

Plusieurs conduites d’eaux pourraient alimenter les thermes.

La conduite de la Motte une fois mise à jour est à rénover en quelques endroits. Les tuyaux en terre cuite ont subi les dommages du temps.

Nous allons partir en équipe afin de creuser, défricher sur quelques 3 lieues.

Armées de pelle, hachette, faux... les équipes partirent chacune de leur côté.

--Agiluf

Une lieu à pieds, ça use, ça use.. 2, lieues à pieds, ça use ça use… 3, 4,

On va loin encore ? r’marque j’ai qu’ma bêche à porter ;

Plusieur jeunes hommes eux étaient chargés de lourds sacs, trente sacs de céréales, épeautre, froment, orge, engrain, sous forme de graines ou déjà moulues en une poudre brune, dix sacs de pois et de vesces.

Avec ça on mourra pas d’faim. Et nos p’tites dames nous concocterons bonne ripaille.

--Agiluf

Depuis le milieu du XIIe siècle l'influence du monde oriental à travers les échanges commerciaux et les croisades ont permis l’essor des connaissances.

C’est au retour d’une de ces croisades que Nadim, Maître savonnier Syrien de la ville d’Alep découvrit le Royaume de France avec quelques compagnons Selim et Melek et leurs épouses Saliha, Elif, Emine.

Ayant parcouru le sud, leur voyage les avait amené jusqu’au Comté du Maine.

Ils avaient offert leurs services à Dame Esquimote de Laval afin de l’aider à fabriquer du savon.

Pour élaborer ce précieux savon les maîtres savonniers d’Alep utilisent l’huile d’olive et de la soude végétale. Mais ils ont un secret de fabrication qu’ils se transmettent de père en fils depuis des millénaires. Ils ajoutent dans leur composition un merveilleux ingrédient naturel supplémentaire : l’huile de baies de laurier un puissant antiseptique à l’effet désinfectant.

Dès sont arrivée durant le mois d’Aout dernier, il avait fabriqué déjà un bon nombre de savons qui séchaient dans les sous-sols des thermes.

Ayant reçu une cargaison d’huiles et de salicornes à disposition, grâce au muletier Agiluf, une nouvelle fabrication pouvait commencer.

En premier lieu, préparer la soude végétale provenant des cendres obtenues par la combustion de la salicorne, cette plante annuelle qui croit sur des sols riches en sel marin.

Ensuite dans l’énorme chaudron, le mélange des huiles et de la soude est chauffé. La saponification se produit après les trente minutes de cuisson : une mousse blanche se forme alors à la surface.

Surveillant régulièrement, Nadim mélange la préparation à l’aide d’une grande pelle.

vient le relargage qui vise à éliminer l'excès de glycérine qui s'est formé pendant la saponification. Cela se fait en ajoutant de l'eau salée qui va provoquer au bout de quelques heures, la division du produit en 2 couches: la partie inférieure, mélangée à l'eau va être retirée par un système de tubes.

La cuisson: la pâte à savon qui est restée dan la cuve est portée à ébullition pendant plusieurs heures avec de la soude caustique pour obtenir la saponification totale de la matière grasse. On laisse ensuite encore reposer cette pâte pendant 12 heures et on retire à nouveau par les tubes, l'eau qui est dans la partie inférieure de la cuve.

C'est enfin la phase du lavage: car il convient d'éliminer la soude contenue dans le savon. On fait donc à nouveau bouillir la pâte pendant 4 heures avec de l'eau pour 2 ou 3 lavages successifs. A chaque fois, l'eau de la couche sous-jacente est soutirée par les tubulures de la cuve.

Une fois la préparation terminée, un système de bouchon laisse la préparation se déverser dans une rigole creusée jusqu’à la pièce d’à coté. Le savon se répand ainsi un sol bien lisse en pierre creusé à cet effet afin de laisser la pâte se solidifier.

La mixture prend alors la belle couleur verte que l’on retrouvera ensuite dans le cœur du savon d’Alep.

Selim, Melek tenez-vous prêt, je vais déverser la pâte !!

Agiluf mon ami, sait-tu si la récolte des roses as commencé ? nos épouses sont allées à Laval chez Dame Esquimote. Elles ont une grande habitude de ces cueillettes délicates, et il est grand temps de récolter.

Elendillefin

Voilà bien longtemps que Len n'était plus venu aux thermes. Mais avec Esquimote qui était chez les moines, il avait bien du temps libre et décida de pousser Alonzo jusque là.

Un groupe d'hommes était occupé à ce qui lui semblait une bien étrange opération. Heureusement qu'Esquimote lui avait parlé de ce qui se passait là bas, sinon, il aurait pu croire à quelque maléfice.

Il s'approcha d'Agiluf

Bien le bonjour Agiluf! Il faudra patienter quelque peu avant de recevoir l'essence de rose. Dame Esquimote est en retraite spirituelle, à mon grand dam ...
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RITM - Respect - Intégrité - Tolérance - Maine

--Agiluf

Oh j'comprends bien mon ami, mais la saison des fleurs ne fait que commencer. Mais j'ai grand plaisir à vous voir ici.

Alors qu'Agiluf discutait avec len, un surprenant équipage apparut à l’entrée du chantier.

De ce convoi insolite d’une vingtaine de gaillards, accompagnés de chameaux et mules, retentissait un chant au sonorité étrange…

R’garde donc c’qui arrive !!! et ..et.. ces quoi ces bestioles hautes sur pattes ?

C’est que cet étrange convoi ne manquait pas de créer l’animation et de susciter la curiosité. Surtout de Jacqouille venu faire un tour sur le chantier avec Ellendilefin.

La caravane de marchands, car oui c’était bien des marchands s'avance doucement, les bêtes sont lourdement chargées de sacs renflés d'épices, de soieries ou de thé.

Un homme lève la main afin d’arrêter le convoi. De loin il scrute l’assemblée.

Cet homme, c’est Azeem est un ancien guerrier Maure. Il maîtrise donc le sabre qui ne quittes que rarement sa ceinture, l'arc, l'équitation, le combat au corps à corps ainsi que la poudre noire.

Azeem Egytptien est devenu marchand. Il a la peau noire. Il est plutôt grand et fin mais musclé. Il a les yeux foncés dans lesquels brille une profonde lueur d'intelligence. Il est vêtu de foulards et d'un pantalon large pour se mouvoir plus facilement lors des combats.

Azeem est habile et curieux de savoir. C'est un homme intelligent et cultivé, et donc plein de ressources. Bien qu'Azeem soit de couleur noir et crois en la religion musulman, il ne se sent pas très différent de ce peuple du royaume de France qu’il viens de traverser.

Pour lui se sont tous des humains, et ils font le mal ou le bien, comme partout ailleurs. Il ne peut accepter que l'injustice règne sur un pays, même si ce n'est pas le sien. Azeem est un homme sage et juste. Il lui arrive parfois de s'énerver lorsque l'on s'en prend à ceux qu'il aime, mais même là il aura de la peine à attaquer sans réfléchir.

Il avait fait la connaissance du muletier Agiluf à Alexandrie…

Depuis les dernières croisades, Les échanges commerciaux entre le monde islamique et l'Occident s’étaient développés

Il avait donc décidé en cette année de prendre la mer à bord d’une galéasse de marchands Gênois afin de déouvrir le Royaume de France et de retrouver son ami Agiluf.

Il avait accosté à Montpellier et parcourait les routes du royaumes depuis déjà quelques semaines.

Parcourant du regard l’assemblée éhahie qui s’était regroupée, arrêtant leur travail, un sourire s’afficha sur son visage et il prit la parole

Je perçois dans vos yeux une part d'anxiété, j'espère que vous n'avez rien contre les voyageurs ?

Morte couilleeeeeeeeeee. Prenez l’pont levisssssssss, attraper l’échelle !!!!

Messire Agiluffffffffffffffffff on nous attaqueeeeeeeeeeeeeeee !

Alerté par les hurlements de Jacqouille, Agiluf arriva prestement.

Hé bien que se passe-t-il jacqouille ?

Aahh ! Messire ! Un Sarrasinnnn

Un Sarrasin avec de drôles de mules à grandes pattes !!!!

La main en visière, clignant plusieurs des yeux pour se persuader qu’il ne rêvait pas… C’était… non impossible… et pourtant…

Azeemmmmmmmm ????

Salam Aleykoum mon ami ! Quelle joie de te revoir enfin !

Errance.

La Caravane avait repris la route, direction le soleil couchant, foulant chemins et champs, lentement, au rythme des chameaux, des crissements de carrioles.
La Touraine déjà en souvenir...le Maine a traverser... direction la promesse d’un princier mariage….

Et faire, de ci, de là, de courtes escales, vendant au hasard de quelques curieux, à qui un peu d’épices, à qui un kopesh* ouvragé sans pour autant dresser les étals.

Ahmes se faisait rare, préoccupé par quelques affaires de son rang….
La sulfureuse se faisait boudeuse depuis que Belt’, gueuse flattée, pucelle troublée avait, sous l’insistance et l'envoûtant regard du prince, accepté de devenir sa seconde épouse…
Quand elle en serait digne…
Et prête….
Theophanie l’était elle….
Elle serait donc sa première….

Pas facile pour la crasseuse gamine, embarrassée plus qu’autre chose par ses nouvelles formes de donzelle, de se sentir à la hauteur d’un tel honneur.
Attentive aux exigences d’Ahmes, aux conseils de Theo guidés par le savoir de l’eunuque, elle avait déjà pris goût…à se laver, à fleurer bon, à maintenir sa rebelle tignasse en une lourde natte huilée… et à en trouver plaisir … un début….

Et c’est pourquoi, quand au hasard d’une taverne, buvant quelques choppes à l’abri du regard courroucé du Sayid** quand elle s’abandonnait de trop à cet enivrant exercice, elle entendit parler de la construction de Thermes…. La curiosité, organe très sensible chez la gueuse, la poussa à aller voir ce qui en était.

Mais si, en y arrivant, ses yeux s’ouvrirent ronds comme des billes, modèle boulard de verte agate, ce n’est point à cause du vaste et pourtant magistral chantier…..

Y’avait là ces satanés et immenses bestioles auxquelles elle vouait toujours un si craintif respect, leur odeur aussi, et des hommes, une troupe entière, aux faciès, vêtements devenus familiers depuis qu’elle avait rejoint la caravane de l’égyptien

Elle eut beau scruter bêtes et hommes…mais nan…pas d’têtes connues là-dedans….
Alors l’idée qu’ils furent de leur convoi s’évapora aussi vite que venue…CQFD….

Elle avait compris, sans oser déranger plus Ahmes dans ses affaires, qu’il attendait une livraison de gros chats…comment il les appelait déjà…..ah vi….Serrwaal….qui viendraient rejoindre cette étrange ménagerie qui parfois de ses cris inquiétait tant ses nuits.

Persuadée de pouvoir apporter bonne nouvelle au prince, elle s’avança vers le sombre Maure…
Et, comme toujours négligente sur les élémentaires règles de politesse, alors qu’un autre déjà le saluait…
Se planter entre les deux hommes, intervenir, léger sourire aux lèvres sur regard luisant….

Sâlam…..
‘xcusez
Mais
Dés fois
Ce s’rait pas vous que
légére inspiration
Sayid Ahmés Khoun Ipou, né de la lune et protégé par Anubis
Attend??
Dites ???

*Sabre courbe
** prince
_________________
Beltaine dicte "Errance"....
Une main ouverte et un poing fermé
L'une pour connaître l'autre pour cogner

--Jacquouille

Jacqouille bien que rassuré par Agiluf, regardait en coin quand même ces drôles de marchands. Il demanda à un des ouvriers d’aller quérir prestement Dame Esquimote à Laval et que ce dernier prévienne Jacquette du même coup. Fallait quand même qu’elle voit cette drôle de caravane, y as pas à dire c’était pas courant.

Et voilà t-y pas qu’une donzelle vint s’interposer entre Agiluf et son ami. Non mais des fois, ça devenait une manie ces donzelles qui voulaient imposer leur avis et leur façon de faire.. Mortecouille encore une nobliote qui veux s’faire remarquer. Et encore une rousse en plus !!! tsssss sûr que ce sont des créatures du sans nom…

Mais bon, on lui avait bien fait comprendre qu’il fallait pas tenir tête à certaines donzelles de bonne famille, sous peine de se retrouver en geôle…

Il préféra donc s’éloigner pour examiner les drôles de bestioles hautes sur pattes.

Saluant un gars qui surveillait le troupeau

L’bonjour à toi, j’suis jacqouille, l’aboyeur d’laval.

J’connoit pasc’t’ étrange animal ,t’avez l’air brinqueballé d’ssus à votre arrivée.

Hé ben t’es pas causant l’ami..

Pas plus rassuré que ça, il s’approcha de l’animal assis et l’examina

Hé ben !!! l’as vraiment une sale trogne c’te bestiole…

Heyyyyyy m’regardoit pas comme ça l’animal.

L’animal les oreilles rabattues, fixant le jacqouille fit entrendre un son guttural puis cracha sa salive si fort que le Jacqouille en perdit l’équilibre.

hihihihihi quand chameau pas content.. lui toujours faire ça. Hahahaha !!!

pouahhhhhhhhhhhhhhh ça puirrrrrrrrrrrr

Hé oui savait pas ça le jacqouille !! Tous les Camélidés sont des spécialistes du crachat. Cette salive est particulièrement nauséabonde.
Et lorsqu’un chameau redresse la tête et rabat les oreilles, il vaut mieux s’écarter car il va cracher au visage avec une précision stupéfiante.

--Jacquette

Lancée au grand galop de sa monture, Jacquette freina des quatre fers en arrivant aux thermes.

Éberluée, elle regarda l'incroyable spectacle qui s'offrait à elle.
Un homme qui semblait sortir tout droit de l'enfer, des espèces de chevaux complètement difformes .... elle se croyait dans un cauchemar.

Tout en essayant de calmer sa monture qui hennissait et se cabrait, terrorisée par ces drôles d'animaux, elle Cherchait des yeux son Jacquouille, se disant qu'il avait sans doute été dévoré par ces créatures d'un autre monde.

Jacquouille? Où es-tu? Jacquouille!

Enfin, elle l'aperçut, auprès d'un groupe de ces animaux bizarres. Elle sauta à bas de sa monture qui s'enfuit, retournant seule jusqu'au campement.

Jacquouille! Jacquouille! Que se passe-t-il ici?

Elle courut vers lui, avec l'intention de se jeter dans ses bras, mais ne termina pas son mouvement.

Mais .... mais Jacqouille! tu pues! Tu es tombé dans le fumier ou quoi?

--Agiluf

Alors que les deux amis se retrouvaient, voilà qu’une jouvencelle vint se planter entre eux deux.

Agiluff avait ouie dire qu’une jeune noble arrivée récemment dans le Comté, manquait d’une certaine éducation. Il était sur le point de la remettre à sa place, quand il vit son ami azeem écarquiller les yeux à la seul évocation d’un nom bien compliqué Sayid Ahmés Khoun Ipou, né de la lune et protégé par Anubis, puis lever la main pour l’arrêter dans son élan.
Voilà qui n’était pas courant et semblait résonner tel l’arrivée d’un grand d’Egypte, un kadi voir d’un prince qui sait.

Du côté du maure, la première réaction fût l’agacement. On n’avait jamais vu femme s’imposer de la sorte.

En ce Royaume de France , les jouvencelles avaient de bien drôles de manière de faire, il allait devoir s’habituer à certains comportements étranges. Il remarqua son ami Agiluf sur le point de virer cette jouvencelle, quand l’évocation du Sayid Ahmés Khoun Ipou, lui fit arrêter le geste de son ami.

Serait-ce une favorite ? mais seule ici sur le chantier cela ne se pouvait, point de garde, point d’eunuques…

Ayant l’air d’hésiter, la voix incertaine de la jouvencelle, le laissa béât.

Mais
Dés fois
Ce s’rait pas vous que
légére inspiration
Sayid Ahmés Khoun Ipou, né de la lune et protégé par Anubis
Attend??
Dites ???

Sayid Ahmes…. Le frère de... non impossible… mais… cela
M’attendre ? cela me semble bien improbable sa grandeur ne peux connaitre ma misérable personne.

Ses yeux interrogeaient, mais le regard ferme et fixe de la jeune fille dominait son interlocuteur.

Errance.

Elle a bien sentit, la Belt’, que son intervention était pas du goût de tout le monde, pas seulement comme d’habitude quand sa langue, trop curieuse, ou sa bourse, trop vide, lui faisait oser ce qui se dit pas, ce qui se fait pas….
Il y avait dans ces regards posés sur elles, brunes pupilles sur peaux tannées, quelque chose qui lui était devenu familier à suivre la caravane du prince….
Mais déjà que les bonnes manières locales, elle avait du mal, faire son apprentissage avec celles de si lointaines contrées se révélait insurmontable gageure…

Un geste agacé de l’un, avide de chasser l’insipide moustique
Un regard abasourdi de l’autre, le nom du prince en formule magique, sésame prononcé….

M’attendre ? cela me semble bien improbable sa grandeur ne peux connaitre ma misérable personne.

Ahhhh
J'croyais
J'pensais

Déçue de ne pouvoir rapporter bonne nouvelle au prince quand à l’arrivée de des précieuses marchandises, fiérote d’avoir pu vérifier en vrai l’aura de son nom

Sayid Ahmes est ici
Son campement est en train de se monter, aux portes de la ville
Je suis certaine qu’il sera enchanté de faire bon accueil à hommes de son pays

Belt’ en revenait pas d’arriver à causer aussi ben
Comme quoi suffit parfois de se sentir princesse pour causer comme elles

Le regard espiègle sur humble sourire à travailler encore un peu, elle s’inclina, à la mode Ipoutienne

Je vous laisse donc à vos affaires
‘xcusez encore du dérangement

Et la frêle rouquine de repartir, s’engouffrant dans les rues de la ville….

Désolée pour ce départ abrupte….mais ma marionnette quitte ce soir le Maine....bon jeu à vous

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Beltaine dicte "Errance"....
Une main ouverte et un poing fermé
L'une pour connaître l'autre pour cogner

--Agiluf

Alors qu’il était à la joie de retrouver son ami Agiluf, la jouvencelle le statufia à ses paroles.

Errance. a écrit:

Sayid Ahmes est ici
Son campement est en train de se monter, aux portes de la ville
Je suis certaine qu’il sera enchanté de faire bon accueil à hommes de son pays

Mais pas le temps d’en savoir plus que l’étrange demoiselle prenait congé en filant.

Errance. a écrit:

Je vous laisse donc à vos affaires
‘xcusez encore du dérangement

La mine perplexe, les deux hommes reprirent leur discussion.

Mon ami, as-tu prit soin de ramener cet étrange parchemin que nous avions tenté de déchiffrer ?
Si fait mon ami, je l’ai sur moi.

Je doit te narrer que j’ai en parcourant les souterrains des thermes, trouvé un étrange parchemin signé de la main d’un chevalier nommé Bertrand Du guesclin qui mentionne le nom d’un chevalier blanc…

Les yeux écarquillés d’Azeeem et le grand sourire qui s’afficha indiqua à Agiluf qu’il avait bonne mémoire concernant l’étrange parchemin.

Rendons-nous prestement à Laval. Ta caravane y sera bien accueillie. Nous devons parler de ces parchemins à quelqu’un. . Et la seule personne que je connaisse vraiment est.. La Dame Esquimote.
Il me semble qu’un trésor ait été enfoui dans le château de Laval.

Et la guerre étant déclarée, il n'est pas bon de rester ici au milieu de nulle part.

Une tasse de café a la cardamone circule, nous devons tous boire dans la même en signe d'amitié.

Boit-donc mon ami et nous nous mettrons en route. Je mettrais mes sabres au service de cette Dame et de son village.

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[RP] Aux Thermes Mainois