Dun pas décidé, Len avait ouvert la porte. Dans sa détermination à inspecter les alentours, elle le vit subitement se prendre les pieds dans un objet gisant devant la porte,
Tel un pantin, les bras battant lair, les pieds tentant de suivre le corps, il se raccrocha de justesse à la chariote.
Restant bouche bée un instant, elle contint un fou rire, guère charitable il faut lavouer, devant la situation.
Puis lâchant pelle et épée, elle se précipita, tout en évitant lobjet, afin de sassurer quil ne sétait point blessé.
Et oui un piège en effet, nullement prévu pour le faire chuter, que nenni, mais bien prévu pour leur jouer un tour.
Le fameux panier, car il ne sagissait bien sûr que dun vulgaire panier, renfermait un paquet recouvert de suie. Cette matière noirâtre à l'odeur âcre, provenant probablement d'une cheminée.
A peine Len avait-il soulevé le panier, quune poussière grasse et noire senvola et vint se redéposer autour du panier. Il va sen dire que Len en fut le premier recouvert.
Le visage maculé, tout autant que les mains, il ressemblait à un charbonnier.
Hé bien mon doux ami, te voici dans un bel état.
Ohhhhhhhh non prend garde à mon Pellisson.
Devinant ses pensées, elle se mit à courir dans la cour, même pas encore vêtue, elle ne tenait guère à se retrouver grimée de noir de suie.
Tels deux jouvenceaux, ils riaient aux éclats en se poursuivant sous le regard impassible dAlonzo.
Sarrêtant pour reprendre son souffle, son regard rencontra une pierre. Mais pas nimporte quelle pierre. Cette dernière avait une forme bien particulière.
La ramassant, elle la tendit à Len
Nest-elle pas étonnante cette pierre ?
Revenant sur le pas de leur logis, elle secoua le paquet, et en sortit deux petite bourses en lin chacune brodée à leur initiale respective.
Ohhhhhh regarde donc quelle gentille attention. hummmmm des amandes.
Ceci dit voilà une curieuse façon de nous les offrir non ?
Oh mais regarde donc là-bas, ne serait-ce pas Marla ?_________________