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[RP] La ferme aux milles senteurs

Marla
- " Marla? Marla? Où es-tuuuuuuuu?"

En entendant son père l'appeler, la petite sursauta. Oh non ! La surprise était gâchée ...
Elle releva légèrement sa tête, plus visible avec son bonnet rouge ainsi que son bras en l'air pour lui faire signe


- Papouuu! J'suis lààà!

Elle se releva entièrement en se tortillant dans tous les sens et resta assise dans la neige. Son bout du nez était rougit par le froid. De la neige était rentrée par le col, lui donnant des frissons dans tout le dos.

- J'voulais préparer une surprise mais Crapule il m'embête !

Marla jeta un regard accusateur à son Crapule et lui jeta de la neige en rigolant.


- Un jour j'vais me venger !
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Elendillefin
Une tache rouge apparut en dessous de la boule de neige, puis un bras.

- Papouuu! J'suis lààà!

Marla apparut, couverte de neige.

Il courut vers elle, rassuré de voir qu'elle semblait aller bien.


- Hé ben, que t'arrive-t-il?

- J'voulais préparer une surprise mais Crapule il m'embête !


De près, il considéra la boule de neige par rapport à la taille de sa fille.

- Hé ben? c'est toi qui a fait cette grosse boule de neige? Pour une surprise, c'est une surprise! Elle est presque aussi grosse que toi!

Il sourit.

- Haaa, tu voulais faire un bonhomme de neige! Tu veux un coup de main? Ca fera une surprise pour maman!
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine
Marla
- "Hé ben? c'est toi qui a fait cette grosse boule de neige? Pour une surprise, c'est une surprise! Elle est presque aussi grosse que toi!"

La fillette sourit aux dires de son père, fière de sa création.


- Oui c'est moi qui l'a fait toute seule! Même avant que je tombe l'était encoooore plus grooosse! Comme ca!

Elle ouvrit ses bras en grand comme pour appuyer ce qu'elle venait de dire.

-" Haaa, tu voulais faire un bonhomme de neige! Tu veux un coup de main? Ca fera une surprise pour maman!"

- Oh ben oui je veux bien moi, mais faut pas elle le sait hein. Une surprise! Et aussi on pourra mettre un carotte pour le nez? Faut un bonhomme de neige très grand qu'elle a jamais vu!!


Marla ouvrit de grands yeux comme si elle était surprise puis fit un grand sourire et se leva pour se mettre au travail. Elle se secoua en faisant de grands mouvements pour faire tomber la neige, imitant Crapule. Elle rigola en s'imaginant.
Reprenant de la neige, elle se mit a faire une boule dans ses mains pour commencer la tête puis la tendit à son père.


- Tu veux faire la tête? Comme ça je vais chercher les trucs qu'il faut pendant se temps! Les cailloux et tout ...
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Elendillefin
Se penchant, il ramassa de la neige qu'il comprima pour faire une ébauche de boule qu'il fit ensuite rouler sur le sol. La neige était bien floconneuse et la boule grossissait rapidement.

Bon, ne lui donnons pas la grosse tête à ce bonhomme!

Il souleva la boule et la plaça sur celle que Marla avait déjà faite.

Plus qu'à faire la finition.

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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine
Esquimote
Voilà quelques semaines qu’elle s’étaient plongée dans les études. Alternant entre recherches et cueillettes de simples. Il était temps de trier ses cueillettes qui s’entassaient dans son atelier. Elle avait prit contact avec un charpentier qui lui avait fabriqué des boites que l’on appelle Silène.

Il venait de lui en livrer. Les boîtes sont taillées d’une seule pièce.
La plupart des boîtes sont évidées à la main, à même le tronc de l’arbre, comme en témoignent les coups de taille au ciseau parfaitement visibles à l’intérieur.

Le nom de simples est simplement encadré d’un cartouche orné d’arabesques,
En ce matin, alors que la neige avait recouvert le Maine, elle peignait les cartouches afin de répertorier chaque simples.

Elle peignait le cartouche d’une boite au nom de l’angélique quand des éclats de voix lui firent poser le pinceau.

Par la fenêtre elle pouvait apercevoir Marla et Len affairés autour d’un bonhomme de neige. Un sourire s’étira sur son visage. Que de mois, de semaines écoulées depuis sa rencontre avec Len. Leur décision d’adopter Marla.. sa choupinette ! la fillette bien que relativement indépendante illuminait la vie du couple. A les regarder autour de ce bonhomme de neige, leur complicité faisait plaisir à voir.

Assez flemmarder, il lui fallait finir de peindre sa boite.. Dessinant à l’aide de son pinceau les frêles feuille de l’angélique, quelque retouche sur les fleurs..

Elle posa la boite, fière de son ouvrage.


Quelques heures de séchage et elle pourrait entreprendre une nouvelle boite.
Après avoir nettoyé ses pinceaux, elle s’empressa d’enfiler cape et gants et courut rejoindre Len et Marla. Elle attrapa au passage un balai qui était posé près de la porte.


Heyyyyyyyyyy vous deux ! on s’amuse sans moi ! brandissant le balais… Ne vous serait-il pas utile ?
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Marla
Marla était en admiration devants leur bonhomme. Neige bien tassée pour le corps, carotte faisant office de nez, deux cailloux rond pour les yeux... Il n'était pas encore finit, mais ils avançaient petit à petit. La fillette sursauta quand elle entendit la voix de sa mère, elle ne l'avait pas entendu s'approcher. Elle se retourna pour la regarder, postée derrière eux avec un ballais à la main.

- NOOOOON ! Fallait pas tu viens ici ! C'était une surpriiiise !!

La fillette croisa les bras en serrant ses lèvres pour mieux bouder. Elle tourna la tête pour regarder son père puis jeta un coup d’œil à sa mère en plissant les yeux. Elle avait une idée.


- Tu veux on joue? Regarde c'est le jeu préféré de Crapule! Faut tu attrapes avec le balais d'accord ?


Le sourire revenue sur son visage, elle se pencha pour faire une boule de neige et la balança de toute ses forces en direction d'Esqui. Elle ne pouvait pas faire la tête longtemps ... Elle était de trop bonne humeur pour cela et ne voulait pas gâcher une si belle journée.

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Esquimote
Une folle bataille avait fait rage dans la cour de la ferme des milles senteurs… A coup de balais les boules de neige avaient volé, éclaboussant le minois de marla, voir parfois de Len.
La petite famille avait finit par aller prestement se réchauffer près de l’âtre.

Quelques jours s’étaient écoulés. Len, après son dernier procès, était partit se ressourcer au prieuré de Solesmes.
Quelques coups frappés à la porte l’as firent sursauter en ce matin du 14 Février. La porte s’ouvrit sur une silhouette en bure. La surprise fit place à l’inquiétude…

L’homme abaissant sa capuche se présenta à elle.


Le bon jour Dame. Je suis le frère Corentin et messager de votre Epoux. N’ayez crainte je ne porte point de mauvaises nouvelles. Il m’a mandé afin de vous porter ce présent en gage de son amour.

[i]Un large sourire éclaira son visage. Le matin même, elle avait mandé jacqouille de porter également une rose au prieuré à son attention.
La rose domine en reine entre toutes les fleurs, par la richesse de sa couleur pourprée et le suave parfum de son odeur, et cependant elle fleurit au sommet d'un informe et rude buisson.
Un velin accompagnait la rose. Par-dessus son épaule, un œil indiscret aurait pû y lire quelque vers écrits par le Seigneur de Vaud il y a bien longtemps.


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Jacquette
Elle arriva en courant à la ferme et frappa violemment à la porte avant d'entrer sans attendre.

- Dame Esquimote, dame Esquimote!

- Qu'y a-t-il Jacquette, tu as l'air toute affolée?

- C'est qu'il est arrivé quelque chose à messire Len, il faut que vous veniez vite au campement!
Esquimote
Assise près du feu, elle s’entretenait avec Bertrade qui lui portait des nouvelles de son domaine, ainsi que du frère Corentin du Prieuré de Solesmes.
Dame quand allez-vous vous décidez à venir au château avec votre époux et votre fille ? Bientôt ma bonne Bertrade. Nos charges au conseil nous ont retenu jusqu’à présent. Len ayant rendu sa charge de juge du Comté, nous allons sous peu nous rendre à Solesmes.

Le frère corentin esquissa un large sourire. Savez-vous Dame que nous avons chargé un frère de vous copier quelques parchemins d’Hildegarde ?Voilà qui me ravie mon père. N’ayez crainte nous serons bientôt en visite parmis vous… Nous devons mon époux et moi-même nous entretenir des affaires du Prieuré avec le Père Prieur.Des coups violents résonnèrent à la porte et l’entrée fracassante de Jacquette l’as stupéfia

--Jacquette a écrit:
Dame Esquimote, dame Esquimote!
--Jacquette a écrit:
C'est qu'il est arrivé quelque chose à messire Len, il faut que vous veniez vite au campement!


Mais .. comment… que… que parles jacquette, parles donc. Muette de stupeur, le silence ne fût rompu que par le bruit des roues d’un chariot qui entrait dans la cour de la ferme.

Elle sorti précipitamment, suivie de Bertrade, du bénédictin et de Jacquette.

Un chariot rempli de foin avançait lentement. Un charretier inconnu marchait au coté des bœufs qui le tiraient.
Jacqouille, au visage déformé par la souffrance le suivait, gesticulant.. Sur le dessus du chargement gisait un homme ensanglanté et qui semblait gravement blessé et à coté de lui sa fille en pleur.

Elle s’élança vers le convoi, un sombre pressentiment la tenaillant.
Jacqouille que s'est-il passé ?Ohhhh ma Dame, ma bonne Dame c’est grand malheur.
Votre époux, est rompu. Il a été foulé aux pieds par le chev’al blanc dans l’écurie.


Il semblait égaré, ses yeux étaient vides, sa mâchoire tremblait. Sur ses mains, son bliaud elle aperçu du sang…
Bertrade occupez-vous de marla

Accourant auprès de la charrette son visage se crispa de douleur. Son doux seigneur, son tendre époux reposait sur le foin, le visage ensanglanté.
Le fer du sabot du cheval lui avait enfoncé quelque peu le crâne, et un énorme hématome bleuissait la partie droite de son visage.

Tétanisée sur le moment, elle se reprit et hurla que l’on débarrasse la grande table, que l’on prépare des linges, que l’on fasse chauffer de l’eau.
Dame, ne voulez vous pas qu'on le porte sur votre lit ? lui suggéra jacqouille d’une étrange voix assourdie, cassée qu’on ne lui reconnaissait pas.

Non point. Il faut l’étendre sur la longue table du logis pour que je puisse le palper à mon aise et me rendre compte de ce qu’il y as de lésé dans son organisme. Les couches sont trop molles pour ce genre de travail.
Une fois Len installé à même la table, elle fit sortir tout l’monde. Elle n’avait aucun doute sur le peu de temps qu’il lui restait à ses cotés.La blessure lavée, elle prit ses mains et s’approcha de ses lèvres qui murmuraient
Elendillefin a écrit:

All my bags are packed I'm ready to go
I'm standin' here outside your door
I hate to wake you up to say goodbye
But the dawn is breakin' it's early morn
The taxi's waitin' he's blowin' his horn
Already I'm so lonesome I could die

So kiss me and smile for me
Tell me that you'll wait for me
Hold me like you'll never let me go
Cause I'm leavin' on a jet plane
Don't know when I'll be back again
Oh baby, I hate to go

There's so many times I've let you down
So many times I've played around
I tell you now, they don't mean a thing
Every place I go, I'll think of you
Every song I sing, I'll sing for you
When I come back, I'll bring your wedding ring

So kiss me and smile for me......

John Denver - Chanteur compositeur américain de musique country.


Depuis leur rencontre, combien de soirées avaient-ils passé tous les deux au coin de l'âtre à chanter. Ils aimaient tout deux se transmettre leurs émotions à traver un chant. Elle n’entendait que très peu la langue angloise, mais ces quelques mot.... kiss me…Etreignant les mains de son époux dans les siennes, elle se pencha pour celler ses lèvres sur les siennes.

ohhhh mon amour, mon doux et tendre amour....
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Elendillefin
Il flottait dans les airs au-dessus de son corps. Il vit Jacquouille le soulever et le déposer sur une charrette pour l'emmener vers la ferme.
Il vit Marla qui montait à côté de lui sur la chariote et lui tenait la main pendant tout le voyage vers la ferme.

Si il avait pu parler il aurait dit à sa fille combien il l'avait appréciée, combien il l'aimait cette petite fille si vivante et si gaie. Il aurait pu lui dire de prendre bien soin de sa maman et lui donner tous les bons conseils que les papas donnent à leur fille.

Enfin le chariot arriva à la ferme et il vit sa tendre épouse prendre soin de lui et le faire allonger sur la grande table.

Dans un suprême effort, il rejoignit son corps, il voulait dire à son Esquimote combien il l'aimait, combien elle lui manquerait où qu'il aille.

De faibles paroles sortirent de sa bouche.


Esqui, mon Esqui! Je ... je suis désolé ... Tâche de continuer ta vie comme tu l'as commencée. Je ... je t'attendrai là où je vais ... Je t'aime.

Epuisé, il ferma les yeux, respirant de plus en plus faiblement.

Il flottait à nouveau au dessus de son corps.

Mais voilà que déjà il se sentait poussé par une force irrésistible, un courant qui l'entrainait. Levant ses yeux immatériels vers le ciel, il vit une long tunnel sombre avec au fond un petit point lumineux.
C'était l'heure.
Il s'engagea dans le tunnel, alors que son corps désormais sans vie restait sur la table de la ferme. Au bout du tunnel, la silhouette d'un homme se détacha sur l'intense lumière qui l'éblouissait.


- Qui ... qui êtes-vous?
- Je suis ton créateur.
- Que ... que voulez-vous?
- J'ai besoin de toi ici, avec moi. C'est moi qui t'ai rappelé ici.
- Mais ... Mais Esquimote aussi avait besoin de moi! Et Marla! Et tous mes amis!
- Je sais. Mais tout a une fin.


Le dernier souffle quitta le corps de Len quand son âme éternelle rejoignit son créateur.
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Marla
Marla avait été mise un peu a part avec Bertrade mais ne voulait pas s'éloigner de ses parents pour autant.
Restant donc près de cette Dame qu'elle ne connaissait pas, la fillette gardait les yeux rivés sur son père. Comme pour l’inciter à rester près d'elles. Comme pour lui dire: "Papa ne part pas, on est bien tous les trois!".
Postée non loin du corps de son père, elle le vit ouvrir les yeux, chuchoter quelques mots qu'elle ne pu entendre, et les refermer ... A tout jamais.

Marla était une petite fille mais avait tout de même conscience des évènements qui étaient entrain de se dérouler. Son père n'ouvrirait plus les yeux. Elle n'entendrait plus sa voix l'appeler "Mon choux". Ce père qu'elle avait adopté dès le premier jour ... N'était plus de ce monde.
La fillette était en train de réaliser que son père ne bougerai plus. De grosses larmes atteignirent ses yeux et roulèrent sur ses petites joues rougit par le chagrin. C'est d'une petite voix tremblante qu'elle essaya de lui parler:


- Papou ... Reste avec nous ... S'il te plait ...

Si elle pouvait, elle supplierait le Très Haut de leur rendre. Lui dire qu'il n'a pas le droit de le prendre encore, qu'il avait du temps devants lui, pour les proteger, les aimer. Marla se rapprocha doucement de ses parents, mais son père ne bougeait plus. Il ne lui répondrait pas. Les larmes se firent de plus en plus importantes à ses yeux et sa vue sa brouilla au fur et à mesure que la vérité s'installait dans sa tête. Elle ne voulait pas le voir comme ca. Voir son corps inerte, sans vie, lui était insupportable.

La fillette recula en titubant, comme choquée. Sursautant lorsqu'elle sentit le corps de la dame inconnue contre elle.
Fronçant les sourcils, elle partit. Rester au chevet de son père endormit pour toujours lui était impossible. Même si ça plus grande envie était de lui sauter dessus, de le secouer , de lui hurler de se réveiller, elle partit. Partit le plus loin possible de la ferme, elle ne voulait pas voir sa mère pleurer. Elle s'en voudrait, elle le savait, mais on petit corps frêle ne pouvait supporter une telle tristesse qu'était celle de la mort d'un parent.

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Paximus
De retour de son champ où il avait fait une inspection rapide afin d'apercevoir les premières germinations, Paxi s'en retournait vers la ville. C'est alors qu'il vit une petite silhouette courir droit devant elle, la tête recouverte de son capuchon. Il reconnut très vite ce petit personnage et alla à sa rencontre. Marla activait ses petites jambes et ses bras brassaient l'air, le visage tellement recouvert de larmes qu'elle ne vit pas Paxi s'approcher. Le menuisier fut pris d'une grande émotion de voir sa petite amie dans cet état, il s'accroupit devant elle, il posa une main sur son épaule et, de l'autre souleva le petit menton.

Marla ! Qu'y a t-il ? Qu'est ce qui te met dans cet état ? Allons, Marla, parle moi !
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Marla
Marla courait, l'esprit ailleurs. Voulant fuir cette réalité. Elle aurait voulu retourner quelques jours auparavant, quand ils étaient heureux tous les trois.
Qu'allaient-t-elles devenir à présent? Rien ne serait plus comme avant.
La fillette sursauta quand elle vit son ami Paxi devant elle. Ne voulant pas qu'il la voit dans cet état, elle essaya de baisser la tête mais il en empêcha, la forçant a le regarder.


- "Marla ! Qu'y a t-il ? Qu'est ce qui te met dans cet état ? Allons, Marla, parle moi !"

Les tremblements avaient prit possessions de son corps, elle essaya de se calmer un peu pour lui répondre, sans succès.
Marla se rapprocha de lui pour lui faire un câlin. Ses petits bras passèrent autour du coup de son ami et elle posa sa tête sur son épaule. Elle voulait du réconfort, que quelqu'un lui dise que ce n'était qu'un mauvais rêve et qu'en rentrant a la maison elle retrouverait ses parents en pleine forme.

Au bout de quelques instants, elle arriva tout de même a articuler quelques mots:

- Papou ... Il ... il ... Le Très Haut .... il ... il l'a ... prit ... Il va pas nous le rendre... Il ...va pas revenir ...
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Paximus
La petite en sanglots mit ses bras autour du cou de Paxi, s'accrocha fort et le menuisier pouvait sentir les larmes sur sa peau. Les tremblements avaient pris possession de ce petit être et la cause de tout cela devait être bien cruelle pour avoir déclenché un tel désarroi. Un frisson envahit Paxi qui l'enlaça, lui caressa les cheveux et lui posa une bise sur la joue. De sa manche, il essuya ses petits yeux trempés et attendit qu'elle retrouva un peu de calme afin que quelques mots arrivent à sortir de sa bouche. Au bout d'un moment, ce qu'il entendit le figea.

- "Papou... Il...il... Le Très Haut.... il...il l'a...prit... Il va pas nous le rendre... Il... va pas revenir..."

Malgré son jeune âge, Marla parvenait très bien à se faire comprendre et n'était pas de celles qui auraient inventé de telles histoires. Un effroyable scénario traversa alors l'esprit de Paxi. Len, son ami Len, aurait perdu la vie ! Malgré l'émotion, il essaya de réconforter la petite.

Calme toi Marla... ça va aller...Tu sais... Le Très Haut a surement ses raisons... que nous...et ben... on comprend pas toujours. Mais... ton Papou restera toujours dans nos cœurs. Et je suis sûr d'une chose, Marla... c'est que là où il est...et ben... il te voit, il nous voit tous et il nous protège... pour toujours.

Paxi se releva, Marla dans ses bras, en se posant bien des questions. Comment ce drame a t-il pu bien se produire ? Il aurait voulut en apprendre plus, mais refusa à se rendre à la ferme afin de ne pas confronter la petiote à cette tragédie qu'elle venait surement de fuir. Ravalant un sanglot, il proposa :

Allez, Marla... ça va aller... hein. Tu es une petite fille courageuse. On va aller en taverne... et on va attendre ta maman. Hein, tu veux bien ?
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Marla
La fillette se blottit dans les bras de Paxi lorsque celui-ci se releva sans la lâcher. Il avait raison, le Très Haut devait avoir une excuse pour le ramener avec lui et le cheval qui avait causé la perte de son père adoptif devait être devenu fou avec ce froid glacial.
Marla n'aimait plus les chevaux à présent. Elle avait décidé de ne plus les monter ni les caresser. Ils étaient tellement méchants !
M'enfin, elle était petite et faisait une généralité : Tous les chevaux seraient fautif de la mort de son père. Elle en avait décidé ainsi, à tort bien évidemment.


- "Allez, Marla... ça va aller... hein. Tu es une petite fille courageuse. On va aller en taverne... et on va attendre ta maman. Hein, tu veux bien ?"


La fillette lâcha un gros soupir, calmée. Ses petits yeux rougit avaient du mal à rester ouvert. Toutes ses émotions l'avaient épuisées très vite. Mentalement elle n'était pas capable de vivre un tel drame toute seule. Elle l'avait déjà vécu une fois et ne voulait pas le vivre à nouveau. Elle se remit à parler, elle aimait parler. Pour éviter de penser aux choses trop tristes.


- Moi j'suis sure le Très Haut l'a prit pas'qu'il est très gentil avec nous. Alors le Très Haut il est jaloux alors il le veut près de lui... Et le cheval il l'a aidé... Mamou elle va s'occuper de Papou et après peut être elle va nous rejoindre ... Sinon faudra on va la chercher ... Et ... Est-ce que j'pourrais avoir du lait la bas ... ?

Marla se serra un peu plus contre lui. Elle ne voulait pas retourner à la ferme pour l'instant mais son cœur se serra à l'idée de laisser sa mère seule. Elle décida tout de même de suivre Paxi. Esqui devait sans doute avoir besoin de rester seule avec Len ... Et Bertrade serait la pour l'aider si besoin.
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