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[RP] La ferme aux milles senteurs

Esquimote
Quand sur un dernier effort il lui murmura
Elendillefin a écrit:
Esqui, mon Esqui! Je ... je suis désolé ... Tâche de continuer ta vie comme tu l'as commencée. Je ... je t'attendrai là où je vais ... Je t'aime.
un mince filet de souffle qui s’épuise… puis…tout bascule.

La mort vient souvent nous frapper alors que rien ne laisser présager une telle issue. Cela vient remuer le plus intime de chacun et constitue une épreuve redoutable.

Ses yeux où elle aimait à s’y noyer était désormais fixes. De la main droite elle les ferma avec douceur. Essuya le filet de sang qui coulait de l’oreille, signe qu’esqui avait pû reconnaitre et qui ne lui avait laissé aucun doute sur la fin de son tendre époux. Signe funeste qui elle le savait bien, ne lui avait laissé aucun espoir.

Littéralement abattue, prostrée, le regard fixé sur lui, ses mains étreignant toujours les siennes. Les questions affluent… pourquoi lui, pourquoi maintenant.. pourquoi suis-je encore ici… Questions auxquelles bien évidemment adressées au Très Haut et qui resteraient à jamais sans réponse.


Puis viens la révolte…. Le refus de la mort …Le cri de détresse d'une femme amoureuse, d'une femme qui ne voulait pas perdre son époux

NONNNNnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn


A ce cri déchirant s'ajouta du chien dans la cour qui hurla à la mort ! même les montures firent retentir un hennissement. Alonzo et Eole ruaient dans l'écurie


Jacqouille, Bertrade et le moine frissonnèrent, hésitaient à rejoindre l’épouse éplorée. Pauvre Dame Esquimote… Mon père comment le Très Haut peut-il séparer deux êtres aussi unis ?
Ma fille, les voix du Très Haut sont… impénétrables…Mais la mort n’est qu’un début d’une nouvelle vie !
Tsss allez donc dire ça à sa veuve là.. et à sa fillette. Franchement, y as d’quoi… Ohhh écoutez….

Du logis la voix d’esquimote leur parvenait… La Dame de Solesmes brisée de douleur était par terre au pieds de la table où gisait Len. Tenant toujours la main glacée de son époux contre sa joue, elle laissait sa douleur s’exprimer …

Le ciel s'efface devant soi
Et la terre se dérobe en silence
La vie devient ce vide immense
Où la mort prend alors tous ses droits
Ca fait mal
On n'en guérit pas
Ca fait mal
On n'imagine pas
Tellement mal à l'être
Tellement mal à l'autre
Tout ce mal c'est normal

Ca fait maaalll


La malheureuse…
Hochement de tête … Elle va avoir besoin d’être entourée, je crains que ça raison ne défaille Bertrade. Je vais repartir afin de préparer la sépulture du Seigneur de Solesme au Prieuré.. Je compte sur vous Bertrade, ne quittez pas la dame de Solesmes et prévenez-moi prestement
Il fit signe de la main à un frère qui attendait près d’une mule et ce dernier enfourchant la bête prit le chemin de laval sans un mot suivi du Père Prieur.

Qué malheur, qué malheur.. et.. Marla ? ... mais.. ou c'est-y qu'elle est la p'tiote ?[Marlaaaaaa... Marlaaaa !


Quelques instants après, le glas lugubre annonçant la funeste nouvelle résonna depuis l’église de laval…
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Cobra..
Il était loin du Maine quand il avait eut connaissance de la terrible nouvelle qui frappait sa marraine de coeur de plein fouet.

Len avait succombé à un stupide accident lui avait dit dans les grandes lignes.

Cobra ne pouvait pas ne pas être present aux côtés d'Esqui dans ce douloureux moment.
C'est à cheval que du Poitou il prit la route aux côtés de La Pucelle de Touraine dont il etait le garde du corps attitré.

Hilde connaisait peu Esqui mais l'appréciait beaucoup, c'est donc rapidement que les deux bruns avaient pris la route pour Laval.

Ils ne voulaient pas manquer de rendre un dernier hommage à Len.

C'est la gorge serrée qu'il franchit donc la porte de la ferme, se souvenant de ses larcins dans la cave de Len quand il était jeune et sans argent.

Il aida Hilde à descendre de monture.

Venez ........elle doit etre à l'interieur.

Son regard plongea dans les yeux violets fatigués par leur longue chevauchée. Il glissa sa main dans le creux de ses reins et les dirigea vers la lourde porte d'entree.

Esqui ........? Y'a quelqu'un ? C'est moi Cobra! Je suis accompagné d'Hilde !
_hildegardeii
La route avait été longue et pénible. Un vent mauvais les avait accompagnés tout le long de la chevauchée et ce n'est que trois jours plus tard seulement que les remparts de Laval se dessinèrent.
Passant la porte sans être inquiétés outre mesure, ils se rendirent directement à la demeure d'Esquimote.

La fatigue du voyage se fit sentir lorsque mettant pied à terre la Pucelle, bien qu'aidée par son garde senti le sol se dérober sous ses jambes flageolantes. Qu'importe ! Esquimote devait sans doute être bien plus épuisée qu'eux en ce moment. Nul besoin d'être grand clerc pour se douter que le décès de son compagnon l'avait anéantie.

Laissant à Cobra le soin de les annoncer, Hildegarde gardait les rênes de leurs coursiers, flattant l'encolure du sien d'une main distraite. La sangle de selle fut détendue de deux crans soulageant les norrois qui s'ébrouèrent.
Bertrade
Bertrade

Femme à la forte présence physique, bien en chair, épanouie, avec un teint de lys ou de rose. Sa démarche est assurée, Les yeux sont beaux, généralement clairs. Le nez est droit, pas très long, joli. La bouche grande, avec des dents bien plantées

L'ensemble dégage un air de santé et de franchise. Le visage, rieur, peut parfois se rembrunir d'un seul coup, sous l'effet d'une émotion ou d'une pensée mélancolique. On voit l'orage se préparer dans ces yeux très mobiles. Elle passe vite du rire aux larmes, de la sérénité à la colère, de la douceur à la brutalité. Elle a de la vitalité, le goût de la dépense physique. L'oisiveté la déprime.
Elle a de la personnalité et du caractère. On la trouve parfois un peu pédante ou péremptoire. Il faut dire qu’elle gère bien son petit monde au Château de Solesmes.

C'était une femme énergique et pleine de charme quand on a accès à son coeur, avec des gestes généreux et des attentions touchantes mais elle ne s'attendrit pas facilement; elle dit volontiers: Ce qu'on veut, on le peut et méprise en secret les faibles et les impuissants, les lâches et les imbéciles.
Elle porte la Dame de Solesmes en grande estime depuis que le couple Le Fin lui as confié l’intendance du château de Solesmes.

Elle regarde Esquimote et voyant la souffrance qui se lit sur son visage comprend qu’il y a urgence. Fallait la brusquer, la sortir de sa torpeur. Mince et le père prieur qui devait faire envoyer prestement un clerc pour l’extrême onction. Bon en premier lieu faire réagir la veuve.

Le remède aux maux désespérés n'est pas dans ces désespoirs Dame !

Paix, stupide radoteuse ! Vas émettre tes sentences en buvant un bol chez une commère, car ici nous n'en avons pas besoin.

Et vlan prends ça dans les dents.. J’y suis allée un peu fort peut être.
Reprenant une voix péremptoire.. Dame vous ne pouvez rester ainsi. Il.. faut.. préparer votre époux pour son dernier voyage.. Voulez-vous que je m’en charge ?

Nonnnnnn nonnnnnnnn

Depuis que son époux avait fermé les yeux, les siens n’avaient cessé de pleurer. Le visage hagard, elle fixa Bertrade de ses yeux larmoyants
Nul que moi ne s’occupera de Len.

Epuisée, elle tomba dans les bras de Bertrade.. ohhhh ma bonne Bertrade, il me manque cruellement…

La prenant dans ces bras comme l'aurait fait une nourrice. Allons, mon agneau ! allons, mon oiselle !
Je sait bien Dame, il nous manque à tous ! mais il est temps de prévoir à le toiletter et l’apprêter. Je vais vous y aider. Et puis… pensez-un peu à à votre fille. Voulez-vous que je vous prépare le cuveau ? je parfumerais l’eau au romarin.


Un hochement de tête d’esqui, Bertrade esquissa un sourire… Bien première étape…


--Cobra.. a écrit:
Esqui ........? Y'a quelqu'un ? C'est moi Cobra! Je suis accompagné d'Hilde !


Une voix retentit… et elle se trouva pratiquement nez à nez avec un inconnu ah ben vl’a l’clerc pour administrer l’extrême onction…
Avant que sa Maitresse ne réagisse, elle prit les devants

L’bonjour à vous.. Vous v’nez pour l’extrême onction ? détaillant le visiteur, elle trouva qu’il n’avait pas l’allure d’un clerc..

Un p'tit coup d'oeil par la fenêtre, elle avisa une silhouette.. féminine tenant des chevaux.


C'est... l'enfant de choeur ?
Esquimote
Cobra son fillot était accouru avec sa compagne Hilde. Leur présence mit du baume au cœur à la jeune veuve. Après les avoir congratulé chaleureusement, ils s’en étaient allés prendre logis à l’auberge.

Les volets été clos, les miroirs voilés et la pièce n’était éclairée que par les quelques torches et cierges allumés.
Après avoir déshabillé son époux allongé sur un grand draps blanc à même la table, elle l’avait lavé et relavé afin de purifier son corps.
Un peu d'huile parfumée tiédissait dans une coupelle d'argent. Elle plongea le bout des doigts dans le doux liquide et enduisit le corps, laissant glisser sa main le long de ce corps qu’elle avait tant étreint.
Il n’existe rien de plus intense que le moment où les peaux se parlent comme pour la première fois. Comme un premier rendez-vous.

La main redécouvre alors les courbes. La main plus précise dans ce qu’elle touche, témoigne d’autant plus la passion a l’endroit ou elle se pose. La main, curieuse, s’attarde pour comprendre la forme qu’elle épouse et qui lui plait. La main écoute tout autant qu’elle parle. Elle sent tout autant qu’elle touche. La main à ce moment là est le premier ambassadeur du cœur de celui qui la guide. Elle est la plus proche confidente du corps sur lequel elle se pose.
Elle appliqua sur le visage un peu de poudre, comme un voile de senteurs. Le caractère léger et doux de la poudre masqua le bleuissement provoqué par l’impact du fer du sabot..
En quelques minutes, le traitement opèra: la peau, un peu grise déjà, retrouva un teint rosé, les traits, crispés, s'assouplirent. Le visage d'abord, puis les mains et tout le corps enfin se transformèrent sous ses yeux amoureux. Ce n'était plus un cadavre qui était allongé là, mais une personne dans toute son humanité.

Elle souhaita le revêtir de sa robe de velour noir qu’elle avait confectionnée pour leurs épousailles.
Elle ne se lassait pas de regarder ses cheveux flamboyant étalés autour de son visage,. lisse et épanoui. A l’aide du turban de velous noir également elle masqua habilement la déformation du crâne.
A l’aide de Bertrade, elle plaça son époux sur leur couche. Les mains croisées reposant sur son buste.
L’expression de souffrance avait disparue, il semblait presque serein son corps figé dans le sommeil éternel.

Bertrande finissait de nettoyer, ranger et s'approcha d'elle.

Dame, la veillée funèbre peut commencer.


Elle disposa plusieurs cierges dans la chambrine autour de la couche.
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Paximus
Le glas résonnait sur Laval et tout le Maine, invitant chaque croyant, de quelques confessions que se soit, à se recueillir en mémoire de l'être disparu.

Après avoir essayé d'apaiser du mieux qu'il put la petite Marla, Paximus la laissa entre de bonnes mains en taverne en lui promettant de l'emmener bientôt faire une balade au bord du lac. La disparition brutale de Len et le chagrin dans lequel étaient plongées son épouse et leur petiote touchaient profondément le menuisier. Pourquoi tant de bonheur brisé ? Il ne fallait pas qu'elles se sentent oubliées dans cette rude épreuve et tout leurs amis avaient devoir de leur apporter soutien et réconfort, c'est pourquoi le menuisier prit le chemin de la ferme des Lefin. Arrivé devant la bâtisse au toit de chaume, Paxi s'avança jusque devant une petite porte de bois et tira doucement sur la chaînette. En attendant qu'on lui ouvre, un court et léger tintement résonna de l'autre côté et le cœur de Paxi se mit à battre plus fort.

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Aure
Une fois n'étant pas coutume, le blond sortit de ses habits colorés pour porter la couleur que sa tendre aime tant : le noir du deuil.

N'ayant pas beaucoup de vêtement dans cette tenue, il choisit ce qu'il passerait le mieux. Il n'avait pas assisté à beaucoup d’enterrement, cela lui allait très bien mais dans des cas comme celui-ci : il se trouva démunit.

C'est en pantalon en cuir noir, ressemblant à celui des soldats, et en chemise noir qu’il avança vers la ferme. Le tout semblait avoir était fait pour son corps ……
Un turban blanc faisait plusieurs fois le tour de sa taille à la jointure de sa chemise et de son pantalon, pour montrer que même dans la douleur la plus totale il y a toujours l'espoir.

C'est donc discrètement que le blond arriva, un visage semblant s'être figé dans le marbre .... Directement vers Esqui pour lui faire la bise.

Il eut une pensé pour la petit Marla qu'il n'avait que peu vue depuis le tragique accident. Et qu'il se jura d'aller voir.

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Emya
Un inconnu, puis une connaissance, un ami, un confident. Il l'avait énormément conseillé et aidé à vivre son rêve, aider Laval et devenir maire. Ils avaient ris ensemble et avaient beaucoup parlé. Apprendre son décès l'avait énormément attristée, et cela était un faible mot. C'était un homme avec la main sur le cœur, gentil et doux. La moitié de Esqui.

Elle s'était habillé d'une robe noir, ces cheveux était tiré en arrière formant un chignon. Son visage était paisible comme d'habitude, aucune émotion ne se faisait voir.

C'est avec une rose rouge dans la main qu'elle arriva à la ferme. La brune déposa la rose près de l'entrée, elle s'approcha de Esqui pour déposé un baiser sur sa joue et lui murmure...
Courage Esqui, nous sommes tous là pour toi.

Ne voulant pas dérangé, elle se mit légèrement à l'écart, repensant au moment passer avec Len. Elle se rappelait avoir vu Esqui et Len quelque jours avant son décès...Elle leur avait dit que c'est en les voyant qu'elle croyait à l'amour. Et encore maintenant, elle le pensait.
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Candyce...
Candyce avait prié et mis son époux en terre. Il était temps à présent d'aller soutenir son amie Esqui qui était aussi dans la peine.

Elle avait toujours beaucoup aimé ce couple si uni que le destin venait de frapper de plein fouet. Tout comme pour elle un cheval avait mit fin à leur bonheur.

Drapée dans ses habits de deuil elle se présenta chez Esqui où déjà il semblait y avoir beaucoup d'agitation...

Elle frappa discrètement à la porte...

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Esquimote
La veillée funèbre réunit ainsi les amis et la famille autour d'un défunt avant les funérailles.

En général, tout le monde prêtait main forte et aidait le parent du défunt à nettoyer sa maison dans les moindres recoins, à faire à manger pour toutes les personnes qui viendraient pour la longue veillée mortuaire.

A la nuit tombée, la veillée commençait : parents, amis et voisins se retrouvaient pour une grande fête dans la maison du mort. Celle-ci était facile à reconnaître grâce aux nombreuses bougies allumées tout le long du chemin et autour de la maison.

Les veillées funèbres se poursuivaient tard dans la nuit avec des pleurs et des rires au gré des anecdotes plus ou moins rigolotes que chacun évoquaient faisant revivre le défunt en la mémoire de ceux qui l'avaient connu.
En général un clerc prie pour le salut du défunt alors que les visiteurs viennent se recueillir devant sa dépouille.

Len était enveloppé d’un véritable halo lumineux. Diffusé par les 4 cierges disposés dans des chandeliers autour du lit

Bertrade n’avait pas ménagé ses forces. Elle avait fait cuir des pâtés, un de brème et de saumon qui ne demandaient qu’à être mangés. Dans une marmite, elle venait de rajouter un second quartier de porc pris au saloir. Avec les choux, les raves et les fèves qui mijotaient depuis le début de la matinée, elle s’adressa à Esquimote…
Il y auras de quoi se remplir la panse ! sans parler des fromages des salades toutes fraîches qui viennent du jardin : j’ai préparé de la roquette, de la mâche et même de la primprenelle !


Des amis du couple étaient déjà là, cobra et sa compagne Hilde. Affairée à sa marmite, elle interpella la jeune veuve. Dame j’entends du bruit dans la cour, vous devriez aller accueillir vos amis !

Trainant sa peine, elle rejoint la cuisine quand on frappa à la porte. Les bénédictins du prieuré de Solesmes avaient fait la route et vinrent saluer leur Seigneur.
S’inclinant devant Esqui
Dame nous ne pouvions vous laisser seule pour veiller votre époux. Si le clergé ne vient pas céans, nous réciterons des psautiers.

Leur indiquant la chambrine où reposait Len, les quatres moines entrèrent dans la chambre et prirent place autour du lit et entamèrent le Ad te levavi

Se suivirent de près Paxi et Aure qu’elle accueillies avec chaleur. C’est dans la peine que l’on reconnait ses amis, le dicton disait vrai.

Puis Emya et candyce arrivèrent à leur tour.

Emya a écrit:
Courage Esqui, nous sommes tous là pour toi.


Je le sait bien Emya, et je t’en remercie grandement. Regardant les uns après les autres..
Je sait pouvoir compter sur vous tous mes amis !

Prenant Candyce par le bras, elle l’entraina dans la cuisine où Bertrade avait préparé échaudés et oublis pour régaler les palais.

Viens donc goûter une de ces douceurs Candyce, il nous faut garder nos forces !

S’adressant à Bertrade, qui les joues rougit par la chaleur de l’âtre, remuait sans relache sa marmite.
Ma bonne Bertrade, sait-tu où se trouve Marla ?

Mes amis, venez faire honneur aux plats de notre Bertrade, la nuit sera longue !

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Marla
Marla s'était promenée un long moment avec son compagnon Crapule, elle n'avait pas envie de rentrer voir son père dans cet état. Elle avait peur de le revoir.
A la tombée de la nuit elle décida tout de même de retourner à la ferme. Sa mère allait s'inquiéter et elle avait peur de se promener seule la nuit.
Trainant les pieds et baissant la tête, elle arriva près de la maison. Les bougies disposées autour de la maison la rendait magnifique. Une maison accueillante et chaleureuse.
La fillette s'approcha un peu plus et entendit des voix. Des amis d'Esqui étaient déjà là. Sa mère n'avait pas été seule pendant son absence ce qui la rassura.
Elle s'en voulait d'être partie comme ça, sans dire où elle allait ni quand elle rentrerait.
Le jour de l'adoption Marla s'était promit d'être la plus sage possible. Elle avait l'impression de ne pas avoir tenue sa promesse.

Marla entra doucement dans la maison et fila en direction des voix, la cuisine. Emya, Paxi, Aure, Candyce, Bertrade et sa mère était là autour de plats délicieux. Elle espéra en silence que Paxi ait dit à sa mère où elle se trouvait. Qu'ils s'étaient vu lors de son départ de la ferme. Elle se rendit compte qu'elle aussi commençait à avoir faim.


- "Mes amis, venez faire honneur aux plats de notre Bertrade, la nuit sera longue !"

La fillette s'approcha sans bruit vers sa mère et lui tira doucement sur la robe.


- Mamou ... Je peux en manger moi aussi ...?
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Paximus
Esquimote vint elle même accueillir Paxi. Celui-ci secoua sa cape et déposa un gros pain rond sur la grand table de la cuisine puis serra Esqui dans ses bras en lui assurant de son soutien.

Esqui... j' ai croisé Marla en pleurs ce matin, qui m'a rapporté la triste nouvelle. Après l'avoir laissé entre de bonnes mains, je suis rentré chez moi pour fermer boutique et me voici. Sache que je suis très attristé et te présente mes sincères condoléances, si je puis faire quoique se soit je serai heureux de te venir en aide.

Puis, des chants guidèrent les pas de Paxi vers la chambre où reposait Len. Il était là, étendu sur un lit, revêtu d'une robe de velours noir il paraissait comme endormi, les mains croisées sur sa poitrine. Des chandeliers diffusaient une douce lumière qui semblait l'envelopper et les couplets des moines incitaient à la méditation. Paxi referma doucement la porte derrière lui et fit quelques pas, son chapeau dans les mains. Près de Len, il mit un genoux à terre, baissa la tête et se recueillit en repensant au personnage que fut son ami. Au bout d'un moment, il se releva, posa sa main sur l'épaule du défunt et lui adressa ces simples mots :

Repose en paix, Len !

Puis il recula, fit demi tour, envoya un petit signe de tête aux religieux et retourna près d'Esquimote. Paxi aperçut la petite Marla près de sa mère, la mine triste. Il s'approcha, s'accroupit et força un sourire en passant la main dans la chevelure de la petiote.

Haaa, voici la princesse de ces lieux !
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Candyce...
Des prières, des mots de réconfort, c'est tout ce que Candyce pouvait apporter à son amie. Elle venait de passer par cette épreuve et elle savait très bien que cela ne comblait pas le vide. Mais là n'était pas encore le pire.

Elle était entourée, et même si l'âme de Len l'avait quitté, son corps était toujours là. Elle pouvait encore le voir, le toucher, l'embrasser, lui parler comme si il aller ouvrir les yeux et qu'elle avait fait un mauvais rêve.

Et après... Après viendrait vraiment l'absence de l'autre, le vide qui laisse un froid glacial même en plein soleil. C'est là qu'il fallait être présent pour celui qui reste.

Candyce posa son regard sur Esqui alors qu'elle recevait toutes ses paroles de réconfort. Elle la savait forte et pleine de courage, elle avait déjà surmonté tant d'épreuves et puis elle avait l'atout le plus fort dans le jeu de la vie, celui qui fait qu'on peut abattre une montagne d'un seul coup de pied... Marla. Cette merveilleuse enfant saurait lui donner la force qui lui manquait à présent.

Candyce se laissa guidée par Esqui, Elle était bien incapable d'avaler quelque chose mais elle remercia tout de même son amie...

Merci Esqui!! comme tu dis nous en avons besoin, Bertrade a bien fait les choses comme toujours!! elle me fait penser à Llucette... Elle posa une main pour la retenir un instant avant qu'elle ne s'éloigne... Tu sais qu'il n'est pas besoin que je dise les mots que tout le monde prononce, tu sais que je suis là!!

Elle lui sourit et relâcha la pression de sa main, puis se servit un bol de soupe, qui refroidirait certainement sur un coin de table...

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Fcnfcnfcn
fc était chez quand elle se redit compte quelle était encore une fois en retard. une religion presque pour elle d'étre en retard. elle monta dans sa chambre pour se changer. voila bien longtemps quelle c'était pas habiller en noir.. elle aimer pas sa.. cela était jamais de bonne augure. elle s'assied sur sont lit et tira la valise qu'il y avez dessous. soufla dessus envoyant valser la poussier. pris la longue robe noir lui rappelant un lourd secret et de mauvais souvenir.

L'enfila rapidement avant de se rentre chez esqui. une fois sur place beaucoup de monde était déja présente. elle salut la majoriter des personne rapidement.

n'étant jamais a l'aise dans cette athmosphére elle avez fait le déplacement pour len. il était pas vraiment se que l'on pourrez appelez amis. mais des connaisance qui se respecter avec qui elle pouvez parler de tout et rien.

puis fc se dirigera vers esqui et lui dit doucement


peux importe se que l'on dira sa ne diminuera pas ta peine. mais nous somme la.

et lui sourit compatissante. ne sachant pas se quelle pouvez ressentire elle ne chercha pas a comprendre et allez se mettre un peux plus loin.
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Esquimote
Serrant Marla tout contre elle, elle comprima ses pleurs afin de ne pas affoler encore plus l’enfant.
Bien sûr ma Choupinette, manges à ta faim.. Va voir Bertrade qui te prépara ce dont tu as envie.

Le chant des Moines avait fait place à la douce mélodie d’une harpe

Après avoir remercié Fc, Paxi, Candyce de leur présence et les assurant de son amitié, elle retourna dans la chambrine au coté de son époux. Assise près de Len, serrant une de ses mains dans les siennes, elle se laissa bercer par la harpe.

Le père prieur en profita pour venir saluer les personnes présentes.


Le bon soir à vous tous ! je suis le père Prieur Jehan, du prieuré de Solesmes dont Dame Esquimote est le Seigneur.
A vous tous ici, je voulais dire quelques mots.
La mort n’est pas mauvaise en soi, elle est naturelle et notre lot à tous. Mais parce qu’elle représente un terme et qu’elle touche chacun, elle peut paraître comme terrible. Notre impuissance face à elle nous la fait trouver injuste et on trouve cruel qu’elle nous ait séparés de personnes qui nous étaient chères.

Pour nous, elle fait partie de l’ordre des choses, nous savons tous que nous devrons aussi disparaître, que c’est une nécessité, ce qui n’empêche pas que la mort d’un proche soit une épreuve. Le chagrin est une réponse normale et naturelle à la perte d’une personne chère, il fait partie de l’expérience humaine. La seule façon de l’éviter serait de ne pas vivre et de ne pas aimer.

La Dame de Solesmes et sa fille, ont besoin de pleurer la personne aimée aussi longtemps et aussi intensément qu’il le faudra sans recevoir d’autre consolation qu’un contact physique, des bras, une épaule et un regard compatissant qui ne se détourne pas.

Soyez tous et toutes remerciés pour votre présence icelieu pour cette veillée. Aider les personnes en deuil, c’est en premier lieu être avec elles. Le plus souvent, la raison pour laquelle les gens s’éloignent, c’est qu’ils ne savent pas quoi dire. Mais le fait d’être simplement là, d’écouter, de dire « Je suis là parce que tu comptes pour moi » est précisément ce dont l’endeuillé a besoin. Un ami qui ose rester silencieux devant l’immensité de notre chagrin est un ami qu’on chérira pour toujours.


Ouvrant un psautier qu’il avait prit soin d’apporter du prieuré..


Pour ceux qui le désirent Je vais faire passer ce psautier, libre à vous de lire une parole pour le défunt.
Prions avec des larmes, tant qu’est douloureusement frais le souvenir du défunt, faisons mémoire de son nom, nuit et jour, par des aumônes nourrissant ceux qui ont faim, chantant du fond de l’âme :


Les moines réunis autour du lit où reposait Len, reprirent en chœur :

Alléluia !

Puis le psautier passa à un autre moine, qui lu à son tour un passage.


Notre Père, reçois dans ton Royaume celui qui s’est éteint, là où il n’y a ni péché, ni mal, là où la Sainte Volonté est inébranlable, là où, dans l’assemblée des âmes les plus pures et des anges sans défaut, brille ton Nom bienfaisant et où règne le parfum de la glorification :

Alléluia !

C’est Esquimote qui reçut le Psautier..



Feuilletant les pages richement enluminées, elle s’arrêta sur une !

Seigneur, que tes Esprits de lumière accueillent Elendil dont je pleure le départ.
Que le trouble intense que j'ai provoqué par ma peine et mon désespoir -et dont je lui demande pardon- puisse être écarté de lui, et qu'il retrouve bien vite paix et bonheur dans ta Lumière si douce



Alléluia !

Un regard autour de la pièce cherchait qui voulait le psautier où juste dire quelque chose.
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