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[RP] La ferme aux milles senteurs

Esquimote
Le soleil faisait place à la nuit qui tombait. Aucun bruit ne se faisait entendre, mis à part le clapotis de l’eau contre les pierres de la berge.

C’était la pleine lune, elle était si belle, si rayonnante et lumineuse, grâce à elle on ne pouvait pas se perdre dans le noir. Elle diffusait une auréole opalescente dont la clarté l’envoûtait tout autant que l’image de leur corps enlacés qui se reflétaient dans l’eau.

Emplissant ses poumons de l'air frais du soir..elle ferma ses
yeux un moment avant de poser délicatement son visage contre l'épaule
rassurante de son tendre ami..lui si doux si attentionné..

Un léger vent frais sur sa peau humide la fit frissonner…

Ne serait-il pas temps d’aller manger un petit quelque chose avant de rejoindre notre groupe pour cette dernière patrouille dans les rues ?


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Elendillefin
La fin de l'après-midi avait été magique. La fraicheur de l'eau avait rafraîchi leurs corps mais pas leurs esprits. Au contraire, le léger frisson qui avait parcouru la surface de l'onde avait été complice de leur étreinte en la dissimulant.
A qui d'ailleurs? Ils étaient seuls, trop occupés l'un par l'autre pour prêter attention à quiconque serait passé par là par cette tiède fin d'après midi.

C'est les yeux et le coeur plein d'étoiles qu'ils sortirent enfin sur la berge, éclairée par la pleine lune.


Citation:
Ne serait-il pas temps d’aller manger un petit quelque chose avant de rejoindre notre groupe pour cette dernière patrouille dans les rues ?


Len sourit en l'entendant.

Tu as raison, mon amour, moi aussi ça m'a donné faim!

Son sourire s'élargit en voyant la rougeur et la douce joie qui éclaira son visage. Len se sentait le coeur léger, si léger ... Il ne se souvenait plus d'avoir connu un tel bonheur depuis longtemps ...

Vite séchés par la légère brise tiède qui soufflait, ils se rhabillèrent et Len l'entraina vers la maison où ils dévorèrent avec grand appétit avant de gagner les remparts.
Oldtimer
Oldtimer entendit Esqui se décider enfin pour l'emplacement de l'alambic. Il se leva après avoir fini son verre et se dirigea vers l'attelage.

Il le fit déplacer près de la petite porte de la grange. Il le déchargea et le plaça à l'endroit où Esqui le voulait.

Il termina alors la fixation de l'alambic et laissa Esqui le tester. Il lui donna aussi la bassine. Il voyait qu'Esqui était impatiente de tester le nouvel appareil et lui dit :


"Voilà, il est monté et il doit fonctionner. Je te laisse faire et je vais attendre pour voir si tout fonctionne. Mais en attendant, je vais aller faire un sort à cette bouteille que Len semble couver."

Pendant qu'elle s'affairait à le faire fonctionner, il retourna près de Len vider sa bonne bouteille.
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Elendillefin
Des étagères! Pff, j'ai jamais fait ça de ma vie, moi ...
Qu'on me demande de faire un feu au milieu des bois, de poser des collets ou de pêcher à main nue, je veux bien, moi! Mais des étagères ...


Len était bien embarrassé de la demande d'Esquimote et ne savait trop par quel bout attaquer le problème.

Bon, pas de panique .. C'est fait en quoi des étagères? Hmmm, en bois, je suppose ...

Len ne se voyait pas commencer à couper un arbre, le débiter en planches et faire sécher le bois. Sinon, Esquimote n'aurait pas ses étagères avant un bout de temps ...

Il avisa Old qui le rejoignait après avoir déchargé l'alambic. Lui versant un peu de sa liqueur de noisettes, il lui exposa son problème.


Tu n'aurais pas une idée, toi Old? Tu crois que je pourrais trouver des planches chez un charpentier du village?
Oldtimer
Oldtimer vit que Len était embarassé. Il lui demanda des conseils pour des étagères. Il se souvena du travail et des recherches qu'il avait dû faire pour faire le magasin d'herboristerie de Feuilllle.

Il prit le verre de liqueur et dit :

"Je pense que tu devrais effectivement aller chez un charpentier. Il pourra te fournir les planches nécessaires et les autres pièces nécessaires à leur fixation."

Il pensa que Len n'en avait pas sûrement fini dans son installation. Esqui n'avait pas l'air de s'arrêter en si bon chemin et Len allait être beaucoup sollicité. Il souria en pensant aux différents travaux qui attendaient Len.
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Esquimote
Après réflexion, elle avait décidé d’installer l’alambic à l’extérieur craignant l’incendie. De plus, elle ne serait pas incommodée par les odeurs d’alcool en distillation.

L’emplacement choisit, fût près de la porte donnant accès à la grange. L’appentis était construit à l’aide d’une charpente en bois et d’une soupente qui protègeraient l’installation.

C’est donc à cet endroit qu’Old le déchargea.
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Le gros chaudron avait prit sa place sur un muret en pierre, juste au-dessus du foyer.

Ce chaudron fermait à l’aide d’un couvercle conique surmonté d’un tuyau où remonterait la vapeur chargée des essences aromatiques. Le tuyau plongeait alors dans une cuve située juste à côté. Un petit robinet placé à la base permettait de remplir sans effort les dames jeannes

Il était temps de se lancer dans la grande aventure. Et pour ce faire il lui faudrait aller rechercher les grimoires de feu son père.
Mais avant toute chose, il lui fallait mettre à chauffer le chaudron, et avant tout le remplir d’eau. Et au vu de la taille de ce dernier, il allait falloir une grande quantité de seaux d’eau.


Avisant les deux hommes qui discutaillaient sans oublier de déguster la petite liqueur, elle les interpella.

Dites-voir, vous avez du reprendre des forces à l’aide de la noisette, ça papote et ça papotte !!!.

J’aurais grand besoin de vous afin de remplir ce chaudron avec l’eau de puits.


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Elendillefin
Len remercia Old pour son conseil.

Merci, vieux! Je savais que tu pourrais m'aider.

Alors qu'il allait chercher Alonzo pour l'atteler à la charette et s'apprêtait à se rendre à la ville pour aller acheter des planches, Esquimote l'interpella.

Citation:
Dites-voir, vous avez du reprendre des forces à l’aide de la noisette, ça papote et ça papotte !!!.

J’aurais grand besoin de vous afin de remplir ce chaudron avec l’eau de puits.


Len resta figé sur place. Un dilemme l'agita quelques instants. Si il aidait Esqui pour remplir l'alambic, il n'aurait sans doute plus le temps de faire l'aller-retour à la ville avant que la nuit ne tombe. Mais d'autre part, il ne pouvait pas la laisser se coltiner seule les seaux d'eau. Elle était musclée, c'est vrai, mais il aurait eu mauvaise conscience ...

Mais dire non à Esquimote ... ça non! Il n'était pas assez fort pour le faire.

Bon tant pis, j'irai chercher les planches demain. Elle a l'air si contente de pouvoir enfin mettre cet alambic en chauffe!

Il alla remettre Alonzo dans son boxe. Celui-ci, qui se réjouissait d'aller faire une promenade manifesta bruyamment son mécontentement.

Hiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii

Hola du calme mon beau! Ce que femme veut, Deos le veut! Faut que t'apprennes ça!
Esquimote
Old venait de prendre congé. Len partait au village pour faire l’acquisition de planches.

Bon le chaudron attendrait son retour !! Je vais aller ranger les paniers de fleurs que l’on m’a déposés.
En effet, depuis qu’elle parfumait le village, nombre de personnes venait lui déposer leur cueillette.
Qui un panier de pétales de roses
un autre de pétales blanches Qui un panier remplis de fleurs de soucis
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ou un panier remplis de fleurs violettes
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Certaine quantité n’étant pas suffisante elle procèderait à nouveaux à graisser un cadre pour y déposer les pétales

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Les pétales étaient encore fraiches, un linge humide durant leur stockage suffirait à retarder leur dessèchement.

Occupée dans l’atelier Le henniiiiissement d’Alonzo la fit pointer son nez dehors.
Len tirant sur les mors du cheval, venait de faire volte face ce qui n’avait pas l’air d’être du goût de d’Alonzo !!!

Hé bien Alonzo n’a pas l’air d’apprécier ta décision mon ange.
S’avançant vers eux, elle saisit le mors afin d’attirer le museau du cheval pour pourvoir lui caresser le museau. Allons allons tout doux mon beau, bientôt nous irons tous ensemble galoper dans la campagne…


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Elendillefin
Len sourit en voyant Esqui l'aider à remettre Alonzo à l'écurie.

Ba il n'en sera que plus content quand j'irai au village demain avec lui.
J'en profiterai pour acheter un sac d'avoine. Il en raffole et Eole aussi.


Prenant Esqui par la main, il l'accompagna auprès de l'alambic.

Bon, je vais te le remplir, ton chaudron, mon coeur. Et demain je commencerai tes étagères.

Les odeurs de toutes ces pétales multicolores embaumaient l'air, les enivrant tous deux. C'est le coeur léger que Len se dirigea vers le puits et commença à tirer des seaux d'eau fraîche et pure.
Esquimote
Pour conserver à l'eau toute sa fraîcheur un tilleul avait été planté à proximité du puits pour protéger du rayonnement solaire la maçonnerie.

Deux piles sur lesquelles reposait un linteau permettaient l'accrochage de la poulie autour de laquelle s'enroulait la corde et au bout de venait le seau en bois qui, à la seule force des bras, descendait dans le puits pour se remplir d'eau puis remontait plein du précieux liquide.

Après quelques allers-retours, une ne pellicule de sueur commençait à perler sur son front.

Ayant enlevé sa chemise, Les muscles de ses bras et de son dos luisaient de l'effort fourni pour remonter le seau plein. Sa peau déjà hâlée par les jours passés sur les routes se couvrait de fines gouttelettes.

Hé bien il va nous falloir trouver un moyen d’éviter ce travail harassant, Sinon je sent qu’à force tu vas me haïr mon doux ami.

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Elendillefin
A l'ombre du tilleul, Len avait attaqué la besogne le coeur léger et plein d'enthousiasme à l'idée de faire plaisir à sa belle. Mais après une demi-douzaine de seaux, l'alambic ne montrait aucune bonne volonté pour seulement faire semblant qu'il se remplissait.

Len commençait à transpirer sérieusement, malgré qu'il avait tombé sa chemise depuis déjà quelques minutes.


Citation:
Hé bien il va nous falloir trouver un moyen d’éviter ce travail harassant, Sinon je sent qu’à force tu vas me haïr mon doux ami.


Moi, la haïr? Tsss, jamais.

Len sourit en l'entendant. Il prit le seau qu'il était en train de remonter et du bout des doigts projeta un peu d'eau pour asperger légèrement Esquimote qui se mit à rire.

Héhé mon amour! Tu sais bien que je ne compte pas mes efforts pour te satisfaire.
Allons, finissons-en!


Len se remit au travail jusqu'à ce que l'alambic soit rempli.

Le soir tombait. Une douce lumière rose envahissait le ciel au-dessus de la ferme.

Un peu fatigué, Len enlaça Esquimote tendrement et s'assit sur le bord du puits, regardant les premières étoiles qui s'allumaient une à une dans le ciel. A chaque fois, Len les désignait du doigt à Esquimote.


Ho! Regarde, encore une là! Et une autre là!
Esquimote
Ils étaient restés un long moment à regarder le ciel. Une petite fraicheur remontait du puits. ….

La nuit revêtait petit à petit son manteau nuit. Seules les étoiles luisaient au firmament.

Regarde là-haut mon amour dans le ciel, vois encore ces deux étoiles, elles se touchent s'enlacent...
se joignent s'embrassent. Cela me rappelle un poème
….


Citation:

Et vous, brillantes sœurs! étoiles, mes compagnes,
Qui du bleu firmament émaillez les campagnes,
Et cadençant vos pas à la lyre des cieux,
Nouez et dénouez vos chœurs harmonieux!
Vous qui nagez plus près de la céleste voûte,
Mondes étincelants, vous le savez sans doute!
Cet Océan plus pur, ce ciel où vous flottez,
Laisse arriver à vous de plus vives clartés;
Plus brillantes que nous, vous savez davantage;
Car de la vérité la lumière est l'image!
Oui : si j'en crois l'éclat dont vos orbes errants
Argentent des forêts les dômes transparents,
Qui glissant tout à coup sur des mers irritées,
Calme en les éclairant les vagues agitées;
Si j'en crois ces rayons dont le sensible jour
Inspire la vertu, la prière, l'amour….


Je crois ce sont des vers du futur Monsieur de Lamartine

Les cheveux frivoles au vent léger, blottit contre lui, ses yeux s’émerveillent devant une telle féeriques, le léger clapotis de l’eau au fond du puits…

Soudain, le gazouillement du merle, les surprend à rêvasser devant la magie du ciel,
Son regard pointé vers la cime du tilleul, Là-haut regarde Len sur la branche, il fredonne sa romance.
Vois cette seule et unique grande étoile projetant ses mille éclats à l'infini, la connais-tu ? J'ai l'impression qu'elle ne brille que pour nous ce soir !

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Elendillefin
Les sens charmés par le poème qu'Esqui a récité, Len regarde brièvement l'étoile qu'elle lui indique mais préfère porter son regard sur cette étoile qui, elle, lui est accessible.

Sans qu'elle le voie, il la regarde briller, rien que pour lui. puisqu'ils ne sont que deux ce soir ...


Oui, oh toi mon amour,
toi qui sera toujours
ma si brillante étoile,
toi qui ôtes le voile
de mes yeux éblouis,
mon coeur tu envahis
de ta tendre douceur.
Esquimote
Les jours étaient passés si vite depuis cette nuit magique dans ses bras sous le ciel étoilé. Mais ce doux bonheur ne pouvait durer..

Les dernières nouvelles étaient alarmantes, la guerre était à leur porte. Il n’était plus temps de penser aux parfums, mais plutôt préparer ses affaires pour affronter l’ennemi.

Il lui fallait quitter son havre de paix pour quelques temps. Mais sa prochaine séparation de Len lui déchirait le cœur. Elle irait ce matin assister à une messe que Feuille organisait. Elle prierait Aristote que ces durs moments soient les plus court possibles et qu’il préserve leurs vie.

Enlaçant une dernière fois son amour, elle prit le chemin du village pour l’église.

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Elendillefin
Affalé sur le canapé, Len songeait à sa douce Esqui.

Cela faisait bien deux semaines qu'elle était partie pour le Mans, défendre la ville contre on ne savait trop quoi ...
Sans elle, le courage lui manquait.

Il ne sortait que peu, se rendant sur les remparts avec sa lance quand Athena lui donnait l'instruction de défendre, se rendant parfois au château et de temps en temps à la taverne.
Mais la bière n'avait pas le même goût, elle lui semblait amère et plate, sans doute parce qu'il ne la buvait qu'avec peu d'entrain ...

La seule activité qui lui apportait un peu de réconfort était d'enfourcher Alonzo et de se lancer au grand galop à travers la campagne. Alors, il se sentait revivre un peu et retrouvait un peu de goût à la vie. D'ailleurs la tentation était forte de continuer à galoper sans s'arrêter jusqu'au Mans pour rejoindre sa douce. Mais il s'était engagé à rester à Laval et à aider à sa défense sous les ordres d'Athena et cet engagement le ramenait donc à la ferme, le coeur un peu lourd ...

Ce soir là, alors qu'il était de repos, il contemplait le triste spectacle qu'il avait lui même créé dans la maison, d'habitude si propre et si gaie. Des armes et des vêtements trainaient un peu partout et de la vaisselle sale encombrait la table ...
Tout à coup, un pigeon vint frapper du bec à la fenêtre, le sortant de sa torpeur. C'était un message de sa douce.

Il sourit en le lisant. Elle n'annonçait pas son retour tant espéré mais cela lui rendit quand même du baume au coeur.
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