Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 17, 18, 19   >   >>

[RP] La ferme aux milles senteurs

Elendillefin
Requinqué par le message reçu de sa douce, Len sortit de sa torpeur. Quelque chose lui disait qu'Esqui n'allait pas tarder à revenir à la maison.

Il se mit à ranger avec frénésie tout les objets épars qui trainaient dans la maison. Redonnant figure humaine à leur intérieur.

Quand tout fut rangé et pimpant, il sortit dans le jardin et fit le tour des arbres qui ornaient les alentours de la ferme.

Un noyer offrait ses coquilles, il n'y avait qu'à se baisser pour les ramasser. Len en remplit un grand sac. Une fois séchées, les noix se conserveraient tout l'hiver.
Mais c'était maintenant qu'elles étaient les meilleures, toutes fraiches, toutes croquantes.

Plus loin, des boules piquantes essayaient tant bien que mal de protéger les châtaignes rondes et luisantes qui faisaient tout pour s'en échapper de leur bogues d'épines. Len en récolta un bon paquet aussi, tout en maudissant ces épines qui lui piquaient les doigts. Elles aussi feraient des
provisions pour l'hiver.

Le soir tombait. Demain Esquimote serait de retour ... Tout était prêt pour l'accueillir.

Sauf ... sauf les étagères!
Esquimote
Les quelques lieues parcourus depuis Mayenne n’avaient pas entamé l’ardeur du petit groupe.

Un arrêt à la sortie de la forêt afin de récupérer les 3 corps inanimés les avait quelque peu retardés.

Ils y avaient retrouvé Thorn qui les avait aidés à chargé les corps sur leur monture. Appartenant à l’armée de Thoros, ils avaient d’un commun accord décidé de faire un détour afin d’engeoler les corps en
attendant de statuer sur leur sort.

Ayant reprit la route, les remparts de Laval apparurent au détour de la route et inconsciemment l’allure s’accéléra, chacun étant des plus pressés à retrouver la douceur de leur foyer.

Elle avait quitté ses compagnons de route au centre du village, puis emprunté sans attendre le chemin menant à la ferme.

Durant les dernières lieues, Eole avait probablement coincé un caillou dans un de ses sabots et montrait un léger boitillement de son sabot droit avant.

Descendant de sa monture, elle finit donc le peu de chemin en marchant à ses côtés.

Le petit portillon poussé, elle vit en premier lieu la fumée s’échappant de la cheminée.

Courir à la recherche de Len, s’occuper d’Eole… voilà un dilemme qu’Eole résolut à sa place. Ce dernier retrouvant de lui-même le chemin de son écurie où une botte de foin frais devait probablement l’attendre.

Soulagée de n’avoir plus à faire un choix, elle s’empressa d’entrer dans le logis.

Poussant la porte, son regard fit le tour rapidement de la pièce où l’ordre et la propreté régnait.

Y a-t-il quelqu’un céans pour réconforter une voyageuse bien fatiguée ?

_________________
Elendillefin
De retour de Mayenne, Esquimote était en train de se faire attaquer. Des bandits leur avaient tendu une embuscade et étaient en train de les cribler de flèches.
L'un d'entre eux la prit pour cible, visant soigneusement.
Len assistant à la scène voulut hurler pour la prévenir mais aucun son ne sortit de sa bouche. Il voulut courir l'aider mais il se sentait englué comme dans une toile d'araignée ...
La flèche partit, droit vers son coeur ...


EEEESQUIIIIIII

Len se réveilla en sursaut, ce n'était qu'un cauchemar ...

En nage, il rejeta la couverture et contempla la lumière du jour qui entrait à flot dans la chambre. Déjà les affreuses images s'estompaient dans son esprit, ne laissant la place qu'à une affreuse inquiétude.

Soudain des bruits de sabots se firent entendre dans la cour.


E.. Eole? Esqui?

Il se dressa sur son séant puis sauta à bas du lit et se précipita vers l'entrée.

Déjà Eole se dirigeait vers les écuries, pour y retrouver la litière et le picotin que Len avait préparé à son intention la veille au soir, sachant qu'Esquimote serait contente de s'épargner cette tâche à son retour.

De sa prairie, Alonzo célébra le retour de sa compagne d'un long hennissement. Len tendit l'oreille vers le bruit des sabots d'Eole.


Tiens, on dirait qu'elle boîte ?

Alors qu'il arrivait à la porte, celle-ci s'ouvrit brusquement et Esqui se retrouva devant lui.

Y a-t-il quelqu’un céans pour réconforter une voyageuse bien fatiguée ?

Len lui ouvrit les bras pour l'accueillir.
Esquimote
A peine la porte fut-elle ouverte qu’il se trouvait devant là devant elle. Les bras grands ouverts. Et malgré un visage encore un peu chiffonné de la nuit, il arborait un immense sourire.

Ses boucles rousses emmêlées, ses yeux encore gonflés de sommeil, elle avait du le réveiller en sursaut car il se présentait devant elle, tel un empereur romain, vêtu simplement d’un simple drap.

Etouffant un fou rire elle se précipita dans ses bras si chauds de la chaleur de la nuit alors qu’elle était frigorifiée de ce voyage. Elle s'y était même précipitée dans un élan d'amour. Elle ne se contrôlait plus vraiment. Elle faisait juste ce que lui dictait son cœur,

Ohhhh enfin nous voici réunit mon bel amour. Ces quelques jours loin de toi m’ont paru si longs

Mais il est encore si tôt que Je t’ai réveillé brusquement, j’en sui désolée, mais…. Tu risque d’attraper froid.. non que je déteste ta tenue, bien au contraire, mais le vent en ce petit matin est bien glacé.



Le couvrant entièrement des draps, elle lui déposant milles baisers, serrée dans ses bras elle regardait à l'extérieur.

J’aime ces petits matins d’octobre, la brume qui s’effiloche, la lune qui s'endort et le soleil qui se lève, la vapeur de la cheminée qui monte tout droit vers le ciel.

Elle entendait le bruit du vent dans le feuillage et le chant des oiseaux qui se réveillaient. Elle huma l'air de la pièce, respirant à la fois le doux parfum de l'être aimé et la fragile senteur des fruits d’automne, de la cire enduit sur les quelques meubles.

Hummmm tu sais quoi ? Cette chevauchée m’a réellement épuisée. Il est encore bien tôt et je me verrais bien aller dans notre couche afin d'y prendre quelque repos et m'y réchauffer auprès de toi.

Les derniers rayons de lune éclairaient son visage. Tout contre lui, elle remarqua sont front perlé de sueur. Aurais-tu mal dormi, serais-tu malade ?

_________________
Elendillefin
Elle était là devant lui, après de si longs jours de séparation.
Son air défait, ses vêtements poussiéreux, ses cheveux emmêlés témoignaient de la fatigue de la route et de la difficulté du chemin.

On aurait dit une sauvageonne sortie des bois. Mais aux yeux de Len, c'était une parure bien plaisante.

Elle se précipita dans ses bras. Elle était glacée. Il la serra fort contre lui.


Hoo mon coeur, viens te réchauffer contre moi. Tu ne peux pas savoir comme j'étais inquiet. J'ai fait un cauchemar affreux... Tu étais prise dans une embuscade et ... rhooo c'était affreux, j'en suis encore tout tremblant et suant ...

Il ne put s'empêcher de l'embrasser puis sourit en l'entendant parler de leur couche.

Hmm, quelle bonne idée, mon coeur, j'ai justement une surprise pour toi!

Tenant le drap qui cachait sa nudité comme il pouvait, il l'entraina à l'étage vers leur chambre à coucher qui jusqu'à son départ pour le Mans était encore vide.

Ferme les yeux mon coeur!

Vérifiant qu'elle ne regardait pas, il ouvrit grand la porte de leur chambre et la fit avancer de quelques pas.

Voilà! tu peux regarder maintenant!

Esquimote
Malgré sa longue cape de voyage gris-de-brume, elle était frigorifiée. Blottie dans ses bras, elle retrouva vite quelques couleurs aux joues. La fatigue se faisait sentir mais le ton de sa voix l’enjoignant de fermer les yeux titillèrent sa curiosité.

Il la guida alors qu’elle luttait pour ne pas ouvrir les yeux. Elle suivait mentalement le chemin. L’escalier... les quelques pas menant à la pièce où ils avaient installé leur paillasse.

Il l’a retint. Une douce chaleur lui fit sentir qu’il venait d’ouvrir la porte Il lui murmura, qu’elle pouvait enfin ouvrir les yeux.

Elle regarda attentivement autour d’elle pour s’imprégner du décor familier plongé dans une pénombre que troublaient à peine l la douce lueur d’une flambée dans l’âtre.

Durant son absence, il avait installé un magnifique lit en fer gorgé, garni de fines tentures. Passé les murs à la chaux.

Des courtines suspendues à des potences mobiles en fer masquaient les jours des fenêtres.

Au fur et à mesure que son regard se posait sur le mobilier de la pièce, un large sourire s’épanouissait sur ses lèvres. Escabeaux pliants, chaises de bois, un banc servant de coffre recouvert de coussins au pied du lit et faisait face à la cheminée.

Le sol avait été recouvert d’un pavement fait en petits carreaux de terre cuite émaillée où des tapis s’étalaient.

Elle sentait la tiède respiration de Len dans son cou, guettant sa réaction.

Elle restait sans voix et sans parole, On pouvait lire dans son regard toute la surprise mais surtout tout l’amour qu’elle ressentait pour cet homme.

Se retournant vers lui, la voix émue Len mon doux ami, tu n’es qu’un adorable cachotier…. Puis l’attrapant par la main… Je n’ai pour l’heure qu’une envie me réchauffer prestement dans cette magnifique couche et goûter les douceurs de notre amour.

_________________
Elendillefin
Le sourire qui apparaissait petit à petit sur le visage d'Esquimote était une récompense qui outrepassait largement les heures de travail qu'il avait consacrées à l'aménagement de leur chambre pendant la durée de son absence.

Ce sourire effaça en un instant les longues journées de labeur solitaire pour ne laisser en son coeur qu'un soleil resplendissant, comme ses yeux à elle qui se mettaient à pétiller, chaque fois qu'elle était en proie au bonheur.

Que pense-t-elle?

Ce qu'il voyait sur son visage n'était pas juste le plaisir fugace de la possession d'une belle chambre au milieu d'une belle maison, non! Son Esquimote avec sa noblesse naturelle, ne montrait sur son visage que le témoignage de l'amour qui les unissait.

"Carpe diem"

Ils s'étaient promis de vivre au jour le jour, de profiter de chaque instant de bonheur partagé, sans penser au lendemain. Mais comme chaque matin qui voit se lever le soleil, chaque jour leur apportait son petit paquet de bonheur, finissant par faire déborder leurs coeur, construisant petit à petit une certitude de plus en plus solide:

Je t'aime tant!

L'heure n'était pas à la réflexion, mais bien à l'action.

Tu as raison, mon coeur! Essayons tout de suite pour voir si nous pourrons nous y réchauffer.

Len la souleva entre ses bras et ferma la porte de la chambre d'un souple mouvement du pied, ne laissant plus parvenir à travers celle-ci que doux babillements et soupirs d'amour ...
Elendillefin
[Le lendemain matin]

Alonzo se tenait la tête basse dans son écurie, encore tout embrumé du sommeil de la nuit.
Les gens croient que les chevaux ne dorment pas parce qu'ils se tiennent debout toute la nuit. Mais c'est faux! Les chevaux dorment, passant d'un pied sur l'autre pour reposer leurs jambes à tour de rôle.
Soudain, la porte de l'écurie s'ouvrit brusquement, lui faisant relever la tête et pointer les oreilles.
Se découpant sur les rayons orangés du soleil matinal, Len entra dans l'écurie. Le fidèle animal l'accueillit d'un doux hennissement, sachant qu'il allait recevoir son petit déjeuner, une bonne ration d'avoine et du foin odorant.
Eole lui fit écho.


Alors mon beau, tu as passé une bonne nuit?

Len lui flatta l'encolure pendant qu'il plongeait un nez gourmand dans sa mangeoire. Len mit une ration un peu plus grosse dans la mangeoire d'Eole, elle avait un peu maigri à cause du voyage au Mans avec Esquimote.
Len se souvint de l'avoir entendue clopiner la veille, lorsque Esquimote était revenue.

Ha oui! Il faut que j'examine son pied!

Len lui prit les pieds l'un après l'autre, examinant l'intérieur des sabots. Comme Esquimote l'avait pensé, un caillou s'était coincé dans la fourchette, gênant considérablement la jument dans sa marche et obligeant Esquimote à finir le trajet à pied. Len se saisit d'un cure-pied et dégagea doucement le caillou.
Il tâta le boulet d'Eole, craignant de le trouver chaud, mais non, tout allait bien, pas de signes d'inflammation.


Bon, ce n'est rien de grave,ma belle, tant mieux!

Pendant ce temps, ce gros gourmand d'Alonzo avait déjà fini son picotin et attaquait son foin avec appétit.

Tu finiras plus tard, mon beau.

Il le fit sortir de son boxe et l'attela à la charrette.

Un agréable devoir l'attendait. Il s'agissait d'aller chercher la barque achetée quelques jours plus tôt à la jeune Marla. Len avait noué des liens d'amitié particuliers pour la jeune fille et elle le lui rendait bien. Il savait qu'elle avait vécu de durs moments au moment où elle et sa mère adoptive Calypso avaient dû quitter Angers et étaient venues habiter Laval.

Mais cette époque était heureusement révolue et les deux femmes vivaient maintenant à l'entrée de la ville, juste de l'autre côté du pont.
Len se jucha sur la charette et fit avancer Alonzo au petit trot.

A peine une heure plus tard, il était de retour avec la barque en équilibre sur la charette.
Son intention était de la placer dans la cour de la ferme, au pied du tilleul. Garnie de fleurs, elle constituerait à coup sur une décoration originale.

Mais pour l'heure, il s'agissait de la débarquer et de la placer au bon endroit.
Marla ne manquerait pas de venir leur donner un coup de main.

Laissant Alonzo devant le tilleul, Len courut dans la maison chercher Esquimote qui devait maintenant être réveillée.


Esquiiiiiiiii!
Esquimote
Un rayon du soleil passe à travers les tentures et éclaire les paupières encore endormie. Le corps enroulé dans un drap froissé roule d'un côté à l'autre du lit.

Esquiiiiiiiiiiiii

Une main qui tâtonne et ne rencontre que du vide. Le corps qui s'assoit péniblement au bord du lit, des pieds qui touchent le sol bien plus froid que le lit accueillant. Le corps qui s'extirpe du lit, à son grand regret.
Le drap glisse en corolle à ses pieds.les yeux plissés par le soleil matinal qui essaie de distinguer par la fenêtre.

Alonzo ? carabistouille que fait-il attelé dehors à cette heure ? Je rêve où c’est la barque de Marla

Encore toute endormie, Les cheveux en bataille, recouverte d’un pelisson, elle descend le rejoindre

Ils se regardent en souriant. La journée commence bien. Il s'approche d'elle, son corps est chaud du lit encore, il l'enlace et ils s'embrassent.

Mais tu es tombé du lit, que fait alonzo attelé dehors. N’est-il pas un peu tôt pour jardiner ?


_________________
Elendillefin
Il l'appela et elle apparut ... encore tout ensommeillée, encore toute froissée de la nuit, comme une fleur qui vient d'éclore et qui va s'épanouir tout au long de la journée ... le corps encore chaud de leur couche de laquelle elle vient de s'extirper ...

Len s'avança vers elle et l'enlaça tendrement avant de goûter le parfum de sa peau, de ses lèvres ..
.

Je suis allé chercher la barque de Marla! Il faudra que tu m'aides à la décharger et qu'on décide ensemble où nous allons la mettre ...

Mais cela peut attendre un peu que tu sois mieux réveillée ...
Les p'tits Lavalois, incarné par Esquimote
[i]La petite troupe continuait à frapper aux portes des logis de Laval pour remplir leur sacs de douceurs…

[color=blue]
Vas-y Acelin, sonne la cloche


jetez - nous des bonbons, on veut des dragées, des douceursssss, si non c’est le bâtonnnnnnnnn !!!! [i]
Alonzo
Prrrrrffffflllllll
Me réveiller aussi tôt, m'interrompre pendant mon petit déjeuner, m'atteler à cette charrette lourde comme un homme mort, qui plus est la charger d'une barque encore plus lourde et puis me laisser poireauter devant la porte pendant qu'il va lécher le museau de sa dulcinée ....

Crottin alors! Je ne suis pas un âne bâté moi! Je suis un destrier, moi! On a sa fierté tout de même!


C'est pendant qu'il mâchouillait, tête basse, ces sombres pensées qu'apparurent tout à coup les petits lavallois en quête de friandises.

Alonzo releva la tête d'un coup, surpris plus qu'effrayé par le tintamarre.


Hiiiiiiiiiiii! Prrrrrrfffffllllll!
C'est quoi cette bande de moules à gaufres! Rhooo, on est jamais tranquille, vraiment! Moi qui commençais à me rendormir!
Haa oui, je vois ... ils veulent des friandises! Héhé, vous pouvez brosser les gars. Avec le patron, vous allez vous faire recevoir. Moi j'ai beau demander, je n'en reçois jam ....


Alonzo resta interdit en voyant Len sortir de la demeure, un panier rempli de noix, de noisettes, de pommes et de friandises à la main. Il les distribua en riant aux enfant qui sautaient de joie.

Pitié, pitié, les enfants! pas de bâton!

Alonzo détourna le regard.

prrrrrfffffllll
Hé ben voilà ... rendez service à votre maître .... vous serez récompensé ...

Une odeur connue lui chatouilla les narines. Len lui tendait une énorme carotte qu'il s'empressa de croquer, l'air impassible.

Si il croit que je vais le remercier ...
--Faontomette



Chutttttttt....
La cape sombre et le regard pétillant ; la chevelure camouflée et noircie de braisons refroidis ; des braies collantes et noires pour mieux se confondre parmi les ombres de la nuit...

Ne pas rire surtout, se glisser dans l'ombre tel un brigand invétéré...
Trainer ce vieux panier d'osier bien lourd...

Ne pas faire de bruit, avancer doucement parmi les fourrés, sans faire craquer une brindille...
Inspirer fortement et gonfler ses joues pour préparer un lonnnnnnnnnnnnnnnng cri effrayant...

Et ...


KaîÏÏÏÏÏÏÏÏAÏAÏAÏÏÏÏÏÏILLLLLLLLLLLAÏÏÏHHÏÏÏÏÏHHHH.............


Le cri perce la nuit comme une épée trouerait un lion de judas ou un poulpe en un éclair.
Les gens sortent, affolés...
Ce cri glace le sang.
Qui a poussé ce hurlement semblant sortir tout droit des enfers?

Bien avant que la maîtresse du logis et son compagnons n'arrivent, la frêle silhouette est déjà bien loin.

Sur le pas de porte, le vieux panier à jeter ne paie pas de mine, mais un gros paquet noirci de suie, qui tâchera inévitablement le premier - ou la première - qui l'ouvrira, se trouve à l'intérieur.

Et dedans il y a deux magnifiques bourses de lin brodé, emplies d'amandes confites au gingembre...
L'une est marque d'un E majuscule, l'autre d'un L.
Elendillefin
Len faillit mordre la langue d'Esquimote.

Le temps sembla s'arrêter en même temps que son coeur tandis que retentit soudain un long et épouvantable cri qui résonna dans la cour de la ferme.

Incapable de parler, il croassa plus qu'autre chose:


Tu .... tu as entendu ça?

Un instant paralysé d'effroi, il serra Esquimote un peu plus fort contre lui, autant dans un réflexe de protection que pour se rassurer lui-même.

Ensuite il la lâcha, pour se diriger vers la porte.
Esquimote
Alors que les enfants s’en étaient repartis vers d’autres logis elle sortait tout juste des brumes du sommeil. La tentation d’aller rejoindre len pour distribuer des douceurs avait été grande, mais n’étant vêtue que d’un simple Pellisson, elle y avait renoncé dès qu’elle s’était retrouvée sur le pas de la porte.

Un doux baiser, une légère morsure, un hurlement effrayant les avaient fait sursauter.

Que.. mais… quel est donc ce cri… les enfants sont déjà bien loin…

Inquiète, elle avait resserré son étreinte. Ce hurlement lui avait glacé le sang.

Ohhhhhhh n’y vas pas seul !! Cherchant son épée des yeux, elle l’attrapa et prit au passage de l’autre main sa fameuse poêle angevine. Les chausses enfilées elle le rejoignit sur le pas de la porte.

Me voici parée, allons vite voir de quoi il en retourne.

_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3, 4, 5, ..., 17, 18, 19   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)