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[RP] La ferme aux milles senteurs

Esquimote
A la ferme des milles senteurs, l'heure de la récolte des roses avait sonné.

Les fêtes tiraient à leur fin. Elle avait passé la journée à ranger les flacons d’essence et d’huiles dans l’étagère fabriquée par Len, préparé les cadres avec de la graisse pour la prochaine récolte.

En fin d’après-midi, elle vint s’installer sous le tilleul au côté de Len qui dormait. Elle le réveilla doucement d’un tendre baiser.. Ce n’est point l’heure de dormir !! et demain c’est le grand jour. Quelques femmes vont arriver à l’aube, nous irons cueillir la rose. Connait-tu l’histoire de la rose de Damas ?

Le champ jouxtant le logis en est planté essentiellement.
C’est au XIIe et XIIIe siècles, alors que les croisades embrasaient les cœurs et les passions, les voyageurs armés ramenèrent du Proche Orient de nouvelles variétés de rose dont la mythique rose de Damas.


Elle le chatouilla d'une de ces roses qu'elle venait de cueillir

Cette rose était plantée originellement sur l'Ile de Samos en l'honneur de la déesse Aphrodite. Plus tard, elle fut honorée à Rome avec la déesse de l'amour, Venus.
C’est à partir de cette variété que l’on fabrique l’essence de rose.

Tu aimes son parfum ?


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Elendillefin
Plongé dans un rêve merveilleux, Len se voyait chevauchant dans un champ de roses qui embaumaient, leur odeur décuplée par le chaud soleil de cette fin de printemps.
Esquimote était en croupe derrière lui, l'enlaçant de ses bras si doux.
L'odeur des roses était si forte et si enivrante que la tête leur tournait, et qu'ils étaient obligés de mettre pied à terre.
Ils s'allongeaient tous deux sous un arbre, profitant de ce merveilleux instant.

Aux paroles d'Esquimote, Len ouvrit les yeux, ne sachant ce qui était le plus merveilleux, son rêve ou la réalité. Esquimote était installée à son côté et lui parlait, agitant sous son nez une de ces roses au parfum entêtant.


Haaa, ma douce amie, si j'aime ce parfum? Ho oui, je l'aime tant, surtout si c'est toi qui en est la messagère ...
Et je suis bien pressé d'aller les cueillir en ta compagnie et celle de ces femmes dont tu me parles ...

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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine
Esquimote
[Au petit matin]

La cueillette de la rose est particulièrement délicate. En pleine chaleur le parfum de la rose est plus fort mais moins suave, il faut donc couper les fleurs le matin très tôt à la fraiche.

Réveillée à l’aube, elle se leva prestement car c’était déjà l’effervescence dans la cour, les cueilleuses arrivaient.

Tout le monde descendait du village à pied. Le cri des cueilleuses s'appelant de bon matin pour partir ensemble, animait les venelles de Laval.
Pour faire la cueillette des fleurs, il n'y a pas d'apprentissage, de formation". On ne passait pas de contrat de travail, on s'engageait oralement à faire la cueillette des fleurs. C'était un engagement oral, verbal. Vous venez à la fleur ? oui ". "Le jour où on était fatigué, on ne venait pas. On ne nous disait rien. On n'était pas enchaîné, on y allait ou on n'y allait pas"

Un petit groupe attendait donc dans la cour. La tenue traditionnelle de la cueilleuse était le panier d'osier carré attaché à la taille, les bas pour éviter les piqûres d'insectes et le chapeau retenu par une épingle plantée dans le chignon. Parfois, on accrochait sous les chapeaux un grand mouchoir pour nous protéger la nuque

Les fleurs cueillies seraient placées dans le panier attaché à la taille par une ficelle.

Parfois, par manque de panier, les femmes mettaient les fleurs dans leur tablier dont elles remontaient les bords pour les fixer à la taille et en faire ainsi une poche. Cette poche pleine de fleurs leur faisait une grossesse de fleurs.

Quand le panier est plein, on vide le contenu dans une grande corbeille placée à l'ombre et recouverte d'un torchon humide pour éviter le dessèchement des fleurs.

Rejoignant les femmes avec Len, les salutations faites, ils prirent ensemble la direction du champ.

Poussant le portillon, ce fût des acclamations de joie et de ravissement.

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Diantre que c’est beau !!!! Les étamines dorées contrastaient avec les pétales d'un rouge caminé ponctués de rose.

Le groupe s’émerveillait de se retrouver dans la flagrance et l’amour des roses, le chant des oiseaux, dans la paix de la nature.

Les cueilleurs s’éparpillèrent dans le champs.

On prenait les fleurs une à une en travaillant des deux mains. Elles faisaient un petit bruit en se détachant :

hé, oui ! Elle se plaint la fleur ! dit une vieille cueilleuse.

Comme lors de rassemblement, les chants résonnèrent vite, rythmant joyeusement la cueillette.



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Elendillefin
Le soleil dardait ses rayons matinaux, éclairant la scène d'une lumière rasante qui allongeait infiniment les ombres des cueilleurs.
La rosée matinale s'évaporait doucement transportant dans l'air le parfum qu'elle avait volé aux fleurs si éphémères.

Participant à la cueillette, Len regardait Esquimote qui s'affairait à gauche et à droite, dispensant ses conseils aux plus jeunes pour leur montrer comment cueillir la fleur sans l'abîmer, échangeant un mot gentil avec chacune des femmes qui participaient à la récolte.

De temps en temps, elle se tournait vers lui et lui souriait. Len sentait alors son coeur fondre d'amour pour elle, ressentant au plus profond de lui-même le lien qui s'était construit petit à petit entre eux, depuis plus d'un an, à présent.
Il répondait alors à son sourire, l'accompagnant une fois d'un petit salut de la main, l'autre fois d'un baiser qu'il lui envoyait du bout des doigts.
Ils pouvaient presque le toucher, ce bonheur qui régnait sur leur vie.

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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine
Jacquette


Après avoir rapidement soigné les chevaux au campement, Jacquette se dirigea prestement vers la ferme de dame Esquimote et de sire Len.
C'était le jour de la cueillette des roses dont dame Esquimoté avait besoin pour préparer ses parfums.
Encore toute ensommeillée, Jacquette se réjouissait de participer pour la première fois à cette cueillette. Elle s'imaginait déjà le parfum entêtant des roses qui la pénétrait et lui faisait tourner la tête.
Evidemment, il ne serait pas aussi doux que celui des fleurs que son Jacqouille lui offrait de temps en temps, mais sa condition modeste ne lui permettait pas de se parfumer d'habitude.

Arrivant sur le lieu de la cueillette, alors que celle-ci avait déjà débuté, elle salua chacun.


Bonjour! Bonjour!

Se saisissant d'un panier, elle se mit à cueillir, tout en chantonnant avec les autres.

Marions les roses
Les roses font un beau bouquet
Les roses font un beau bouquet
Quand elles sont jolies
...
Esquimote
Courbée sur les fleurs qu'elle détachait délicatement, et tout en chantonnant elle aperçue de loin Jacquette.

Houuu houuuuu Jacquette. Posant son panier elle agita les bras pour lui faire signe.

Je suis bien aise de te voir parmi nous ma chère Jacquette.


Détachant délicatement les fleurs, elle s'enivrait de leur parfum. Le regard de Len l'attirait irrésistiblement vers lui.

De loin, elle le regardait, un an déjà.. un an qu'il était venu la chercher à Craon... Un an de bonheur...

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Elendillefin
Il y avait maintenant presque deux semaines qu'Esquimote était chez les nonnes.
Len trompait son ennui en se partageant entre les élections comtales et de grandes promenades avec Alonzo à travers la campagne.

Bientôt, ce serait son tour de se rendre chez les moines.

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Esquimote
Les jours se suivent et dit-on ne se ressemblent pas. Sauf qu'en se matin, à son levée elle se fit toujours frayeur en se regardant dans le miroir.

Diantre mais qu’avez bien pu faire les femmes pour être ainsi punies !!!

Len allait bientôt être de retour, elle se désolait du visage disgracieux qu’elle allait lui offrir.

Le logis était bien vide sans lui. Pourtant la ferme était en pleine ébullition. Des journaliers oeuvreaient chaque jour dans l’atelier. C’est donc là que ses pas l’’as menèrent.

Hé bien qu’elle triste mine Dame. Ne désespérez point, votre compagnon sera prestement de retour.
Venez donc voir. Les récoltes ont été bonnes et arrivent encore.


Pénétrant dans l’atelier, les parfums l’’ennivrèrent dès le seuil.

Des corbeilles entières de fleurs. Des dizaines de milliers de corolles s’amassaient en tas odorants, volumineux, mais légers comme l’air.

Les journaliers, avaient durant, son absence, suivi scrupuleusement ses indications. Et ce matin, il recommençaient les mêmes gestes. Faisant fondre dans un grand chaudron de la graisse de porc et de bœuf, pour obtenir une soupe crémeuse, un autre déversait par boisseaux les fleurs fraiches du matin. Remuant sans arrêt à l’aide d’une grande spatule. Plus la spatule enfonçait les fleurs, plus puissant était le parfum qui s’exhalait dans l’atelier.

Elle surveillait bienveillante ces muscles dont la sueur faisait miroiter leur peau tannée par le soleil lors des ceuillettes.
Lorsque le mélange devenait trop épais, ils le versaient sur de grand tamis, pour débarrasser les cadavres exangues des fleurs, et ainsi préparer la soupe à recevoir des fleurs fraiches.

Depuis le début du mois, chaque jour ils poursuivaient la macération, rallumaient sous le chaudron, la graisse refondait, ils y replongeaient des fleurs fraiches… Le travail était était fatiguant. Les journaliers avaient les bras en plomb, des ampoules aux mains et mal au dos. Lorsqu’ils jugeaientt que la graisse était saturée et qu’elle n’absorberait plus de parfum, ils éteignaient le feu, filtraient une dernière fois la soupe épaisse et en remplissaient des creusets de grès où elle se figeait bientôt en pommade au parfum magnifique.

Les creusets étaient en suite obturés et remisés dans un endroit frais.

L’bonjour à vous dame Esquimote. R’gardez donc toute cette pommade. Mordiou qu’ça sent bon hein ?

Z’en avez déjà pas mal au frais vous savez ?

Et v’nez donc voir par là. Z’avions mit à macérer les fleurs dans l’’huile. Idéal pour les futurs massages aux thermes ça… Encore quelques jours à macérer, suffira plus qu’à remplir des flacons.


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Elendillefin
L'été avançait, déroulant l'un après l'autre ses jours chauds, invitant à la vie en plein air et aux siestes à l'ombre des grands arbres qui entouraient la ferme, pendant les heures chaudes de la journée.

Les pommades et autres huiles parfumées emplissaient l'air de leurs senteurs florales, réjouissant et emportant chacun dans un tourbillon constant de fleurs.

Pendant qu'Esquimote veillait à la préparation et au stockage des macérations, Len ne restait pas inactif, effectuant les multiples travaux de réparation ou d'amélioration nécessaires à l'entretien du bâtiment.

De plus, il fallait prévoir également l'approvisonnement des habitants de la ferme pour l'hiver. Fourrage, grain et litière devaient aussi être stockés dans les fenils.

Déjà du foin odorant séchait dans le pré qui voisinait la ferme.


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Esquimote
Le remplissage des flacons d’eau de rose étaient finis.

Elle sortit de l’atelier et se rendit dans le champ voisin s’enquérir de Len.

Depuis le levé du jour il avait décidé de prévoir au fourrage du bétail.

S’apprêtant à le rejoindre, munie d’un cruchon de bière bien fraiche et de quelques fruits bien mûrs. Des rires étouffés, des chuchotements l’intriguèrent.

Ohhhh Ermengarde, comme j’aimerais me rouler dans le foin avec lui

Moi aussi ruht, regarde ses muscles saillir sous l’effort, et ces perles de sueurs qui luisent sur son torse rhoooo s’y j’osais !


Quelle ne fût sa surprise de découvrir deux jouvencelles allongées dans des bottes de pailles rêvassant à la contemplation de la silhouette de..


Elle porta son attention vers ce qui les émoustillait autant

De sa place, elle ne voyait que de lui la flamme rougeoyante de sa chevelure, qui dansait dans l'air comme un feu follet.

Il faisait aller sa faux de droite à gauche comme dans une danse bien rythmée, les jambes légèrement fléchies, en cadence, un peu penché en avant, il avançait d'un pas régulier; s'arrêtant par instants pour essuyer son front, ruisselant de sueur. ...

Hé bien mesdemoiselles ! N’avez-vous rien à faire ?
Surprises de son arrivée, les deux jeunes filles déguerpirent sans demander leur reste.

Un fou rire l’as prit sur place. Comment leur reprocher d’apprécier la vue bien agréable que Len leur offrait.

D'un regard tendre et caressant, à mesure qu’elle approchait elle pouvait distinguer son torse cuivré par le soleil luisant de sueur.
Il devait être fourbu à faucher depuis le petit jour. Elle avait mandé à quelques volontaires de bien vouloir regrouper les meules de foins éparses dans le champ. Ces derniers avaient accouru et s’activaient déjà.

Arrivé à sa hauteur, elle laissa glisser sa main sur son dos ruisselant.
Ne ferais-tu pas une pause pour m’aider à déguster ces beaux fruits à l’ombre de ces arbres ?

Durant le temps d’une pause à l’ombre du verger, quelques ouvriers facétieux avaient empilé les meules de foin.

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Elendillefin
Tout occupé à sa tâche, Len n'avait rien remarqué des deux donzelles qui l'observaient. Ce n'est qu'en les voyant s'enfuir en riant à gorge déployée qu'il se douta de quelque chose.

Il regarda Esquimote qui arrivait près de lui et lui sourit. Il posa sa faux et l’enlaça tendrement.


- Hmmm, mon coeur, tu tombes à pic, je commençais à fatiguer.
- Ne ferais-tu pas une pause pour m’aider à déguster ces beaux fruits à l’ombre de ces arbres ?
- Hoo, oui, avec plaisir! Mais de quels fruits parles-tu, exactement?


Esqui pouffa de rire, le regardant d'un air coquin.
Il l'entraina à l'ombre et s'allongea à même le sol, un peu fourbu, l'invitant à faire de même.

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Esquimote
Hoo, oui, avec plaisir! Mais de quels fruits parles-tu, exactement?

Examinant les deux belles pêches qu’elle tenait dans ses mains, elle ne pût retenir un rire de surprise à la question de Len. Mais son regard en disait long et cet instant même, son cœur battait la chamade.

Scrutant les ouvriers qui empilaient les meules, le désir de répondre à sa demande mais.. dans ce champs, ses sentiments se bousculaient et un rictus se dessina.
Elle essaya de contrôler cette folle grimace sur son visage, et pensait y être parvenu, mais le sourit taquin de Len et le tendre baiser qu’il lui donna lui prouvèrent aussitôt que non.

Il se contenta de lui sourire… de ce sourire spécial dont elle avait l’exclusivité

Ils s étaient installés sous les frondaisons. Lui allongé sur le dos.
Prenant une de ses mains, elle constata que le maniement de la faux les avait abimées. Quelques égratignures mais surtout des rougeurs dues aux frottements. Prenant dans son panier deux petits flacons, elle choisi en premier celui d’huile de souci, le second flacon étant un flacon d’huile de cette fleur jolie fleur d'un jaune orangé éclatant, que l’on nomme arnica.

Elle y appliqua délicatement l’onguent apaisant sur ses mains, sans cesser de l’observer à la dérobée sous les quelques mèches qui tombait sur son visage. Après les mains, c’est aux épaules qu’elle destinerait la seconde huile.

Huuuuu, tes mains sont bien échauffées et égratignées, l’huile va rapidement te les adoucir !

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Elendillefin
Len sourit, se laissant soigner par sa tendre Esqui. Il n'aimait rien tant que ces attentions qu'elle lui prodiguait, avec abondance d'ailleurs.

Parfois, il se demandait si il méritait toute cette attention et cette tendresse. Une chose était sure, il ne pourrait jamais lui rendre tout ce qu'elle lui donnait. Un tel bonheur était tellement incroyable ...

Chaque jour, depuis qu'ils étaient ensemble, lui semblait se dérouler dans une sorte de rêve éveillé.

Len lui sourit, il profitait de la vision de son ange, agenouillée à ses côtés et lui et appliquant un de ses onguents sur ses mains endolories par le rude manche de la faux. Mais ce dont il était sur, c'est que cet onguent avait bien moins de pouvoir que toute cette tendresse qui lui adoucissait le coeur.


Hmmm, j'espère que mes mains seront vite bien douces, grâce à toi, mon Esqui. Je ne voudrais pas que mes caresses abîment ta peau si douce.
Et crois-moi, je ne me lasserai pas de te caresser ...

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Anais
Anais adorait faire de longues ballades, elle musait, tantôt sautant sur un pied, tantôt avançant à grandes enjambées.
Souvent le nez en l’air, elle humait les senteurs , elle cueillait des brassées de fleurs, des bouts de bois, des noisettes rescapées…Une fois de retour à la menuiserie, elle arrangerait avec harmonie une composite de tous ces éléments.
Ses pas la guidèrent vers la Ferme tenue par Len et Esqui, là le foin humait bon …
Elle éclata de son franc rire devant l’énorme bonhomme de foin confectionné avec habilité.
Elle s’était cachée derrière un majestueux chêne, rigolant de la scène, elle vit Esqui houspiller 2 jeunes filles qui reluquaient en direction de Len torse nu…
Son Paxi lui manqua soudain, il avait beaucoup de commandes en ce moment et peu de temps pour musarder, le bébé arrivait dans trois mois, ça occasionnait des dépenses…
Elle avança en bordure de champ, elle fit un signe de la main en direction d’Esqui et de Len, puis s’en retourna vers la menuiserie toute rayonnante de bonheur…
Esquimote
Les mains rugueuses n’étaient pas ce qu’elle pouvait effectivement souhaiter. Et de remettre une nouvelle couche d’huile.

De loin elle aperçut Anais, un petit signe de la main et cette dernière s’en repartit… Un regard, à droite, à gauche… Les ouvriers étaient repartis.

Elle couvrit le corps de son compagnon d’un tendre regard, un petit sourire de gourmandise non dissimulé se dessina sur ses lèvres.

Saisissant le second flacon, elle en versa dans le creux de sa main. Elle étendit le liquide dans son autre main puis les approcha toutes les deux pour masser ses épaules.

Pour commencer, ses mains adoptèrent les gestes d’un médicastree, massant les muscles, cherchant à détendre les raideurs et les nœuds. Puis, elles se mirent à bouger plus lentement et ses doigts commencèrent à tracer tendrement le contour de son corps, découvrant le moindre de ses muscles. Elle commença par descendre très doucement le long de son cou, ses doigts effleurant sa peau aussi légèrement que des papillons.

Alors qu’elle atteignait sa taille, elle rencontra la ceinture qui retenait ses braies et qui constituait une barrière de protection sur la moitié basse de son corps. Ses mains s’immobilisèrent de nouveau, pendant qu’elle débattait avec elle-même du fait d’oser aller ou non plus loin.

Il grogna doucement et se tordit voluptueusement sous ses mains…

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