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[RP] A l'attention des voyageurs : Le campement de Rachelle

Loh
Nous avons chevauché la nuit entière. Sans nous arrêter. Tantôt dans un galop effréné. Tantôt dans une lenteur reposante. Les chevaux traînent les sabots. Leurs naseaux soufflent d'une buée fatiguée. Nous sommes descendu de la selle afin d'alléger leur poids.

Mes mirettes se ferment d'elles-même. Mon pas est lent. Incertain. Je trébuche de temps à autre. Mon amie saxonne semble mieux tenir le coup que moi. L'habitude? Le sang guerrier? Aucun mot ne s'immisce entre nous. Pourtant, nous nous comprenons. Sommes-nous loin du Maine? Je suis certaine que non. Et Seurn? Que lui est-il arrivé? Se porte-t-il bien? Que s'est-il passé cette nuit à notre campement?

Les brides de cuir entre nos paluches, nous avançons vers ce qui semble être un campement. De multiples roulottes aux couleurs chatoyantes nous narguent chaleureusement. Du monde s'y agite. Des chevaux huent. Mis à part des défenseurs, nous n'avons croisé âmes qui vivent. Ces gens arrêtés sont-ils bienfaisants en fin de compte? Gardons tout de même une main calée sur l'arc. Sait-on jamais!
Max_premier
Un groupe arrivait à l'air bien fatigué pendant que lui frottait le dos de son bon cheval afin que celui-ci n'ait pas les muscles enraidis pour repartir.

Ina était sortie de chez les nones et ils s'étaient donnés rendez-vous. La roulotte avait été confortable pendant son séjour dans ce camp, bien plus calme qu'il ne l'aurait imaginé mais il était temps de laisser la place maintenant. Il attendrait que sa jeune compagne de route, montre son petit museau pour finir les préparatifs et ils quitteraient Laval et bientôt lui, quitterait sa musaraigne qui devait rejoindre son village.

En attendant, ils profiteraient de leur chemin pour continuer à se connaître un peu plus et qui sait, peut-être poursuivraient-ils un peu plus tard leur voyage ?
Inathea
Elle avait détesté ce séjour chez les nonnes.
L'empêchant de passer ce temps si précieux en compagnie de Max.
A peine sortie du couvent, qu'une nouvelle séparation allait sans nulle doute leur être imposée.
Elle se rendait au point de rendez vous, le regard bien trop souvent rivé vers le ciel afin de voir si son pigeon envoyé à la prévôt lui revenait avec une bonne nouvelle.
Elle avait profité de ce temps de recueillement pour prier afin qu'un peu de répit leur soit octroyer.
L'idée de le quitter de nouveau lui fendait littéralement le coeur.
Mais, elle afficha un sourire satisfait de le revoir, chassant toute trace d'inquiétude de son visage quand enfin elle le revit.
Il rangeait quelques effets dans la charrette, lui tournant le dos.


Bonjour...je suis à la recherche d'un ours...sire...il parait qu'il y en a un de...d'incroyablement attachant qui séjournerait ici...sauriez vous m'indiquer où je dois me rendre pour le trouver ?
Max_premier
Un ours ? Mais que voulez-vous faire d'un ours, vous une si petite besti... euh... jeune-fille hein ? Bon d'accord, il a le poil sûrement doux et s'il peut être domestiqué, il doit tenir chaud l'hiver mais tout de même... de là à s'y attacher.

Il lui fit le plus beau des sourires, vint lui poser le plus tendre des baisers. Ils lui avaient tant manqué mais là, en plein jour, au milieu de quelques attroupements il se faisait un peu timide... L'ours était devenu agneau...

Prête ma musaraigne ? La charrette est vide pour le retour, nous pourrons nous y tenir chaud presque tout le temps. Bonhomme sera moins fatigué qu'à l'aller... Il lui prit la main et l'aida à grimper avec son menu paquetage. Il prit la bride de Bonhomme et le cheval harnaché le suivit au pas tranquillement... Un signe à la jeune Jacquette qu'il n'avait pas revu...

Vous donnerez pour moi toute mon amitié à Dame Esquimote et à votre Jacquouille... et merci pour tout.. Un autre signe de la main et les voilà partis.
Jacquette


Les pas de deux chevaux qui résonnent sur le chemin, approchant du relais, les locataires qui font leurs préparatifs de départ, voilà plus qu'il n'en faut pour faire s'agiter les chevaux dans leur stalles.
Les hennissements se répondent, les chaines tintent et les pieds raclent le sol d'énervement.

Il y a de l'agitation dans l'air ...

Hé bien que se passe-t-il? dit Jacquette sortant en trombe de l'écurie.


Voyant arriver deux voyageuses à l'air las:

Hooo, bonjour gentes dames! Vous voilà les bienvenues au campement de Rachelle!
Hum, vous pouvez poser vos armes, il ne vous arrivera rien, ici!
Installez-vous à votre aise, il y a tout ce qu'il faut pour les voyageurs et si il vous manque quelque chose, n'hésitez pas à demander!
Bienvenue à Laval! Je préviens mon maître Len de votre arrivée.


Et voilà Max qui s'éloigne, accompagnée de sa compagne. Elle répond à son signe de la main.

Ouiii, je remettrai votre bonjour à dame Esquimote et à mon bien aimé Jacquouille!
A bientôt!
Loh
Le Campement de Rachelle. Joli nom. Je finis par sourire à l'accueillante dame. Je lâche la prise sur mon arc. Je sens ma protectrice se déraidir un tantinet. Mais pas totalement. Intérieurement, je ris. Toujours sur la défensive lorsque le lieu est inconnu.

- " Je vous remercie pour votre accueil. Si cela ne vous gêne pas, nous allons déjà déposer nos vivres un peu plus loin en attendant votre maître. Nous allons nous occuper nous-mêmes de nos bêtes. Nous avons l'habitude. "

Syuzanna à l'habitude! Pas moi! Pourquoi ai-je dit cela? Ma paluche droite caresse avec absence le museau de ma jument. Je réfléchis. Lorsque je sursaute. Agrandissant mes mirettes couleur océan au maximum.

- " Oh, attendez! Avant que vous ne partiez, pouvez-vous me dire si nous avons passé les frontières du Maine? Et pouvez-vous également nous dire où nous pouvons prendre un bain? C'est plus que nécessaire je crois! Bientôt nous ne pourrons plus discerner qui est le destrier de l'humain!"

J'adresse un regard amusé et plus que fatigué à mon amie saxonne. Il est temps pour nous de nous poser pour quelques grains de sablier. Ensuite, nous reprendrons ce pour quoi nous sommes venus.

- " S'il-vous-plaît dame! "
Syuzanna.
Syu salue la Dame d'un mouvement de tête et d'un sourire, puis descend de cheval. Après avoir vérifier d'un geste que sa dague n'est pas sortie d sa botte, la Saxonne guide donc sa monture un peu à l'écart, en compagnie de Loh. Ôtant la peau de mouton épaisse et large qui recouvre la selle, Syu déleste le cheval du poids de tout ce qu'il a sur le dos, avant de l'étriller avec vigueur. D'un mouvement du bras, elle montre à sa jeune compagne comment faire, puis passe à l'examen des sabots. Tout est parfait.

Soudain, et aussi discrètement que possible, elle se renifle les dessous de bras. Effectivement, elle a plus que besoin d'un bon bain. Grimaçante, elle fouille dans ses paquetages et en sort, bien qu'à regret mais c'est la dernière chose propre qu'elle a se mettre, la fameuse robe blanche. Mais tant pis, meux vaut être ridicule que puer comme un ours en rut.


- Tu as fini ? demande-t-elle à Loh en s'étirant. Nous devrions nous mettre en quête de ce fameux baquet, cela devient terriblement urgent.
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Jacquette
Décidément voilà la deuxième fois que la Jacquette se trouvait bien embêtée en quelques jours.
D'abord, elle n'avait pas reconnu messire Max et voilà maintenant que les deux visiteuses prétendaient soigner elles mêmes leur monture. Si ça continuait, elle allait perdre son travail.


Vous occuper vous-même ... Heuuu ... Soit, comme vous voulez. Laissez-moi au moins vous conduire aux écuries, je vais vous montrer où tout se trouve ... et vous donner de quoi faire une litière fraîche et du foin odorant.

Tout en les conduisant vers les écuries, elle répondait à leurs questions.

Quant aux frontières du Maine, j'ignore où elles se trouvent, je n'en suis jamais sortie, moi. je sais seulement que si vous êtes à Laval, c'est que vous êtes en Maine, ça c'est sur!

Pour le bain que vous souhaitez, je suis bien aise, vous avez de la chance! Mon Jacquouille avait justement installé un baquet mais personne n'avait encore demandé à s'en servir. Vous serez les premières à inaugurer cette salle d'eau.




Je vous propose de vous installer dans la roulotte de votre choix pendant que je fais chauffer l'eau pour votre bain.
Jacquouille
Affairé qu'il était, il n'en avait pas moins entendu dire que du monde étaient au campement. Sa douce Jacquette aurait sûrement besoin de lui.

Ah sa Jacquette, il damnerait son âme pour lui être agréable.

Passé l'entrée, il aperçut en effet plusieurs montures. Ah.. mais... c'est-y point la chariotte de M'sieur Max que j'apercionnes au loin ? Mortecouille le vl'as déjà r'partit milles quenouilles. J'l'aimationnes bien c'te sieur.

Bien l'bonjour noble dame et damoiselle !! z'avez bien fait de venir icelieu. Les chario.. euh les roulottes vous .. enfin vous pourrez passer bonne nuit.

De quoi qu'vous parlez des frontières ? Ben voui vous êtes à la frontière.. enfin même deux pour le prix d'une !


Tendant son bras vers l'ouest et pointant du doigt vers une ligne imaginaire

Par là ces fougères, enfin Felguer comme ils disent les bretons bretonnant.
Et d'l'aut'coté, ben c'est Craon, l'Anjou et les Angevins. Masi fait pas s'y rendre. C'est tout fermé les frontières. Allez-donc voir à laPorte Beucheresse, toutes les annonces pour voyager y sont affichées !


S'approchant de sa douce jacquette, en profitant pour lui pincer la taille.. Tu parlationnes de mon baquet ? c'est-y qu'tu voudrait y v'nir patauger avec moi ? m'gratter la couenne ?
Syuzanna.
Syu se dirige vers une roulotte. Elle est barriolée, pleine de couleurs vives et joyeuses, et cela lui plait bien. Poussant la porte, elle examine les lieux d'un oeil appréciateur. C'est tout aussi gai dedans que dehors. Posant son baluchon, elle ouvre la porte de la petite armoire, et remarque, caché dans un coin, une robe oubliée par la précédente locataire. Tiens donc... La Saxonne s'en saisit, caresse le tissu du bout des doigts. La chose est fort jolie. C'est vert, galonné d'or au col et aux manches, qui se terminent en pointes. Cela se lace dans le dos, et une large ceinture entoure la taille. Jetant la robe blanche sur le lit à l'édredon en patchwork, elle se place derrière la robe, et tente de savoir à quoi elle peut bien ressembler là-dedans. L'idée de mettre des tenues de femmes lui déplait de moins en moins. Après tout, désormais, elle est avec Loh, qui est l'héritière d'une baronnie. Elle doit être à la hauteur.
Sautillant gaiment jusqu'au dhors, elle ne vérifie pas vraiment si Loh la suit ou non. Elles sont en sécurité ici, et elle a trop besoin d'un bain. Elle se retourne toutefois, car on ne sait jamais. Mais Loh est là, et tout va bien.

Elle finit par trouver la salle d'eau. Le baquet est empli juste comme il faut, d'une eau bien chaude, sans être brûlante. Elle referme vivement la porte derrière sa protégée, puis entreprend de se déshabiller. Elle ôte ses braies, sa tunique, ses houseaux. Elle se retrouve en haillons, et remonte ses longs cheveux roux en un vague chignon au sommet de son crâne. Apparait alors un tatouage, continuellement dissimulé par la masse de ses cheveux, d'ordinaire. Il s'agit d'une simple rune, Fehu.

Ôtant le reste de ses vêtements, elle plonge dans l'eau, et entreprend de se laver avec force. Elle se saisit d'un flacon d'huile de rose, qui traine par terre. Elle se frictionne le corps et les cheveux, qu'elle vient de détacher, avec un pain de savon. Puis, lorsqu'elle a finit, elle sort, s'essuie d'un drap propre, et enfile sa chaisne brodée d'argent, qu'elle ne porte quasiment jamais, mais qu'elle emmène partout. Seul souvenir qu'elle a de sa mère.

Puis, elle se vêt. Demandant de l'aide à Loh pour lacer sa robe dans le dos. Lorsque ceci est fait, elle brosse et sèche sa chevelure, puis la tresse en de multiples nattes agrémentées de ruban verts, qu'elle enroule autour de son crâne en une savante et élégante coiffure. Elle enfile des huseaux propres, glisse ses pieds dans ses bottines, et se retourne, faisant face à Loh en souriant. Même lorsqu'elle portait la robe de Marjo, jamais Syu n'avait paru aussi belle qu'en cet instant. Envolée, la redoutable guerrière de tout à l'heure ! Envolée la sauvageonne ! La voilà transformée en parfaite Damoiselle. Ce qui ne l'empêche pas d'avoir son poignard dans ses bottines. On ne sait jamais
.

- Comment suis-je ? s'enquit-elle auprès de sa jeune amie.
_________________
Jacquette
Citation:
Tu parlationnes de mon baquet ? c'est-y qu'tu voudrait y v'nir patauger avec moi ? m'gratter la couenne ?


Jacquette pouffa en entendant Jacqouillle parler d'aller lui gratter la couenne.

Héhé, mon Jacquouille .... c'est que tu as des envies de bains chauds et de papouilles?
Ca oui, alors, que je voudrais y plonger avec toi! Mais ccchtttt, si on nous entendait!


Elle le prit par le bras en riant, l'entrainant dans un recoin des écuries pour mieux se faire embrasser.
Elendillefin
Len entra dans le campement, à la recherche de Jacquette.

Jacquette ? Jacqueeeeeeette! Où es tu?

Personne aux écuries.

Elle doit-être en train de faire le ménage dans les roulottes ...

Personne dans les écuries.


Len fronça les sourcils. Où pouvait-elle bien être?

Il se dirigea vers le bâtiment jouxtant les écuries où se trouvaient la salle d'eau et le réfectoire. Soudain, des rires étouffés et des grognements parvinrent à ses oreilles, émanant de la salle d'eau.
Il frappa à la porte, sans cependant oser entrer.


- Jacquette? Tu es là?

Les rires se turent et la voix de Jacquette retentit à travers la porte.

- Messire Len? c'est vous?

- Oui c'est moi! As-tu oublié que nous partons bientôt? As-tu préparé les chevaux? Sais-tu où se trouve Jacquouille?

- Hihi, Jacquouille est avec moi, messire Len. Nous nous préparons pour le départ et oui, tout est prêt. Il n'y a plus qu'a atteler.

- Parfait Jacquette! Mais dis-moi, que fais-tu là avec Jacquouille?

- Je lui donne son bain, messire Len, le pauvre n'arrivait pas à se gratter le dos tout seul.

- Haaa... heuuu... d'acc.... d'accord!

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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine
Cobra.
En fin de journée, après avoir passé sa journée à casser du caillou il se rendit au campement de Laval qui permettait d'accueuillir les voyageurs de Laval.

Etant venu en reperage avant le départ d'Esqui et Len il savait ou trouver l'fourage pour les chevaux et autres animaux. Nettoya les stalles sans menager son ardeur.

L'tour des roulottes fini l'heure était dejà bien avancée. Il s'installa sur une table et sortit une bouteille de vin, une miche de pain ainsi qu'un bon morceau de viande séchée.

Rien de tel qu'un peu de réconfort avant de rejoindre la ville et sa grange afin d'y finir sa journée.
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R.I.T.M. Respect. Intégrité. Tolérance. Maine.
Cobra.
Pas une seule personne à accueuillir au campement, mais les cheveux et autres animaux à nourrir, le nettoyage des roulottes.......un travail qui ne genait pas le brun.

Il aurait aimé pouvoir faire vivre cet endroit différement, mais peu de voyageurs prennaient le temps de s'y arrêter.
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R.I.T.M. Respect. Intégrité. Tolérance. Maine.
Jacquette


Tandis que Len et Esqui rentraient chez eux, Jacquette et Jacquouille se rendirent au campement. Tout semblait en ordre, Les chevaux avaient du fourrage et les roulottes étaient propres et en ordre.

- On dirait que Cobra a fait du bon boulot, mon Jacquouille.

- Heyyyy! oui, on dirationnait bien! M'sieur Len sera contentationné!
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