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[RP] A l'attention des voyageurs : Le campement de Rachelle

Emya
Emya pris la main de la Femme, puis serra son corps contre elle, elle pris sa main et la passa par dessus son épaule tous en la tenant, et elles avancèrent doucement, quand une bourrasque de vent vint fouetter leurs visages. L'inconnue vint alors à parler pour la remercier. Emya sourit légèrement, puis lui répondit doucement...

Gardez vos forces, nous sommes bientôt arriver.


A seulement quelques mètre de la cabane, la femme lui demanda alors quel jours nous étions, Emya, ouvrit la porte de la cabane, puis avança dedans en tenant fermement la femme, avant de la poser sur un lit de paille à peux prêt confortable. Elle ferma la porte et regarda dans la pièce, la cabane était assez sombre, deux lits de paille étaient installé dans un coin,quelques meubles, des couvertures étaient empilé sur une petit table ainsi qu'une bouteille de rhum datant certainement des anciens voyageurs, une minuscule fenêtre décoré d'un rideau était la seul lueur qui pouvait éclairé la pièce.

Nous sommes mercredi 17 Octobre 1460. Savez-vous ce que vous faites ici, quelvotre prénom ??


La brune déchira un morceau de rideau puis mis l'alcool qu'il y avait sur la table dessus. Elle s'approcha de la femme et passa le morceau sur sa plaie.

Cela va certainement vous piquer un peu, c'est normal.

Après avoir désinfecter sa plaie, Emya lui sourit légèrement puis enleva le manteau de cuir de la Femme ainsi que ses chausses et posa sur elle une couverture, espérant que celle-ci la réchauffe. Elle chercha dans les meubles, et trouva une carafe d'eau ainsi que des choppes sale...La brune mit de l'eau dans une choppe, la lava un coup puis jeta l'eau dehors avant d'en remettre un peu dedans. Elle posa la choppe remplie d'eau à coter de la femme, ainsi qu'une miche de pain qu'elle avait dans sa besace.
Emya regarda la femme, frottant doucement sa main dans son dos pour la réchauffer.


Savez-vous pourquoi vous êtes blessée ?
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Mylena_di_mancini
Enfin a l abris dans une cabane de fortune a peu prêt confortable , l inconnue l avais installée sur une couche de paille . La cavalière au Mantel scrutais l intérieur silencieuse et observais les fait et geste de la brunette inconnue . Grelotant encore , elle ne parvenais pas a contrôler sa mâchoire que le froid faisait trembler et par la même entrechoquais ses dents . A l extérieur le vent soufflais très fort et on pouvais entendre le sifflement de ce dernier qui cherchais a s inviter a l intérieur de la cabane par le moindre petit trou .

Citation:
Nous sommes mercredi 17 Octobre 1460. Savez-vous ce que vous faites ici, quelvotre prénom ??


La date ne lui dit absolument rien si ce n est que c étais l automne , quand aux questions qui suivirent , elles resteraient probablement sans réponses un bon moment . D ou venait elle ? et comment s appelait elle ? Des questions pourtant simple auxquelles n importe qui auraient su répondre si on leur avait posé . Mais elle ... vêtue de se lourd manteau de cuir , perchée sur un cheval qui lui étais apparue sans même qu elle sache d ou il venait lui même , au milieu d une épaisse forêt ... voila ce qu elle savait ... et c étais très peu , trop peu ... Je viens de la forêt , réussi t elle a dire sans grande conviction que cela réponde aux questions de sa sauveuse .

La compresse de "rideau " imbibée q alcool , appliqué sur sa blessure la fit grimacer . Une sorte de brulure qui enflammais son front meurtri . Puis Emya .. puisque c étais le nom de l inconnue qui ne l étais plus vraiment d ailleurs après c être présenté , lui ôtât l épais Mantel de cuir . Malgré le poids du cuir trempé sur ses épaules , elle eu du mal a quitter cette " carapace " qui semblais la protéger . Mais elle ne protestât pas et laissa Emya faire , elle était trop épuisé pour protester . Quand la cavalière vis la miche de pain , elle leva les yeux vers Emya ... Merci a vous , je ... je peut ? La faim la tenaillais depuis ... surement depuis pas mal de temps . Sans vraiment attendre la réponse , elle s empara de la boule doré et croustillante , pour mordre a pleine dents dedans . Elle commençais a se réchauffer grâce a Emya qui lui frottais le dos . Cette femme étais vraiment une perle de bonté . Et a sa dernière question ...


Citation:
Savez-vous pourquoi vous êtes blessée ?


La moribonde trempé , sur son lit de paille ne savais que répondre ! Elle secoua la tête pour répondre par la négative . Puis après avoir bu une gorgée d eau ... Je ne sais pas Emya , je ne sais pas d ou je viens , je ... je ne me rappel pas ! Je ne me rappel pas mon nom ! A ces propres mots sa gorge ses serra a lui en faire mal , elle retint les larmes qui semblais vouloir perler au bords de ses iris . Qu allait elle devenir , sans nom , sans passée et peu etre sans histoire ?
Emya

Emya frotta énergiquement le dos de la femme tous en essayant de voir la moindre marque sur elle ou bijoux qu’elle pourrait porter pour pouvoir lui indiquer qui était-ce…Elle ne vit malheureusement rien, …Son physique et son visage pourtant lui fit pensée à une description qu’on lui avait fait des mois avant. Elle fut arrachée à ses pensées quand un volet de la fenêtre vint claquer dans un grand fracas.

Elle hocha la tête quand l’inconnue voulu manger la miche. Puis après avoir mangé quelques morceau de pain, la dame répondit qu’elle venait de la forêt et qu’elle ne savait pas comment elle s’appelait…Vu sa blessure sur son front, Emya pensa qu’elle avait dû recevoir un coup en étant tombé de son cheval ou autre…

La brune ne savait pas trop comment prendre cette situation, une femme inconnue venant d’un lieu inconnue avec un prénom inconnue…Elle soupira doucement puis regarda la femme et lui sourit.


Nous sommes de toute manière pour le moment coincée ici, la pluie et le vent nous force à rester ici, alors je vais essayer de vous parler un peu des allants tours, peut-être que des noms de ville ou duché vont vous rappelez quelques chose ??! Si jamais vous vous souvenez de quelques choses, n’importe quoi, alors dîtes moi le…La brune sourit à l’inconnue puis commença…Alors, voilà !

Nous somme dans le Maine, exactement à Laval, il y a autour du Maine…Laissez-moi réfléchir…la Bretagne…L’Anjou…La Touraine…D’ailleurs…En parlant de la Touraine, vous me faites pensez à une femme que ma sœurs à connu la-bas, elle m’en avais parler en revenant de voyage, une femme nommée Lena, ou quelque chose comme sa…Ma sœur s’appelle Gabrylla, elle s’était fait brigander la-bas en Touraine et avais donc été bloquer ! Enfin bon ! Alors continuons

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Mylena_di_mancini
Grignotant la miche de pain a petite bouchées , elle écoutais le jeune femme qui continuait a lui frotter le dos énergiquement , quand le volet claqua . Un sursaut , son regard se figeas sur se fracas . Emya lui parlais des alentours , des villes environnante sans que le moindre souvenir émerge de la tête meurtrie de la cavalière sans nom .

Quelques nom lui firent lever les yeux , elle connaissait de nom certains duché mais n avais aucune idée ou ils pouvaient se trouver et a quelles distances . Elle ne se rappelait pas non plus si elle y avais été ou séjourné . Quand Emya parla de sa sœur qui se nommais Gabrylla , elle fixa alors le sol et se perdis dans ses pensées . Vaste brouillard qui envahis son esprit ou elle cherche si elle aussi avait une sœur peu être un frère ou deux , des parents certainement ! Oui elle avait surement une famille , tous le monde en as une ... mais ou ? qui ? La tête lui tournais a force de se torturer a se rappeler quelques chose ou quelqu un ...

Puis elle releva la tête vers Emya , plongea son regard dans le siens . Vous etes gentille de faire tous cela pour moi dame Emya . Les noms que vous avez citez me disent quelques choses .. mais .. je suis navré je ne me souviens pas de votre sœur . Et si vraiment je l est croisée . Mais je suis sure que cela doit être une charmante personne .

Un peu rassasié elle reposa la miche de pain prêt d elle et soupira . Vous etes coincée ici avec moi ... je vais vous garder un peu de pain , on ne sais jamais .

Une ébauche de sourire sur son visage si pâle , la présence d Emya lui faisais du bien . Elle se sentait si perdue , mais aussi si lasse . A cet instant elle aurait donné n importe quoi pour s enfoncer sous un épais édredon dans un bon lit .. et dormir ... dormir encore en espérant se réveiller et s apercevoir que tous ceci n étais qu un mauvais rêve ...

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Emya
Emya attrape le morceau de rideau, l’alcool et se lève, elle repose le tout sur la table tous en écoutant l’inconnue parler. Rien…Elle ne se souvenait de rien…Comment peut-on tous oublier ainsi ? Rien ne lui restait…Son enfance…Sa ville…Elle regarda la femme un moment, ses traits fin exprimait la fatigue, et la peur…La brune enleva sa cape puis la pose sur un lit de paille, elle mit par-dessous deux ou trois couverture, puis aida l’inconnue à se lever, elle l’emmena vers un lit à peux prêt confortable puis lui remit autour d’elle une couverture sèche.

Lui adressant un sourire elle lui répondit…

Espérons alors que cela vous revienne, peut-être que juste un petit nom de personne ou ville pourrais vous aidez à retrouver la mémoire…Mais pour le moment, je pense que vous devriez vous allongée et vous reposée. Je vous aurais bien allumée la cheminée mais, il n’y a rien ici pour l’allumer et le bois dehors est trop mouillé…Manger si vous avez faim, je saurais attendre. Ne vous inquiétez pas pour moi. Après que vous vous soyez reposé, vous essayerez de trouver des mots qui revienne, n’importe quel mot, des noms de village, de personne, d’animaux, n’importe quoi qui vous revient en mémoire…Peux être que cela nous aidera. Et avec un peux de chance, quelqu'un passera par ici et pourra nous aider à aller en ville,vous pourrez dormir dans un bon lit en taverne...Espérons


Emya alluma alors une bougie qui trainait sur un meuble puis la posa sur la table, au centre de la pièce. La lueur de la bougie éclairait la pièce d’une lumière chaleureuse et douce. La brune sortit alors de sa besace, une plume et un parchemin puis les déposa sur la table. Assise sur un siège, elle enleva ses bottes et déposa ses pieds sur le siège d’en face tout en regardant par la fenêtre.

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Mylena_di_mancini
[i]Sa bienfaitrice lui avait installer une couche un peu plus confortable , alors qu elle parlais . La fatigue la gagnais sans qu elle ne puisse lutter d avantage . Doucement la cavalière s allongea sur se lit de paille , en espérant de tous cœur que le sommeil lui rendrais ses souvenirs , sa vie , son nom ...

Ses paupières deviennent si lourde qu elle ne peu que les laisser se fermer avant de murmurer .. merci .. Doucement plongée dans un sommeil réparateur , mais vite agité . Multitudes d images , de visages , de son ou de lieux qui hante son sommeil la font tressaillir . Puis le vide , le néant dans lequel son corps plonge , une chute sans fin ... Des appels auquel elle ne peut pas répondre ... Elle peu les entendre sans en reconnaitre la voix ni même comprendre le sens de ses appel . Dehors le temps et les éléments se déchaines , a l intérieur de cette cabane se déchaine le corps de la cavalière . Une heures ou peut être deux , le temps passe , elle dort toujours .


Puis soudains ses yeux s ouvrent , ils sont d un bleu intense , brillant comme le diamant entre les mains du joaillier , le regard aussi glacial que la pureté du cristal . Elle se relève d un coup , elle est assis sur le lit de paille , le souffle court ... Elle regarde autour d elle pour n apercevoir que la douce Emya . Elles ne sont que toutes les deux . Pourtant , elle est persuadée d avoir senti un souffle chaud a la base de son cou ... Quelqu un est venue pendant mon sommeil ? Combien de temps ai je dormi ?

Sans réponse de sa compagne d infortune , elle se lève péniblement sans bruit , pour s apercevoir qu Emya c est assoupie elle aussi . Alors avec précaution pour ne pas éveiller celle qui lui avait porté secours ... la cavalière couvre ses épaules du Mantel de cuir . Puis se saisissant de la plume laissé sur la table ...



Ma chère Emya

Je ne vous remercierais jamais assez pour tous ce que vous avez fait pour moi . Il me faut a présent partir et découvrir qui je suis , retrouver peu être ma vie passée , j ai besoin de réponses a toutes les questions qui hante mon esprit .
Je n est pas voulu vous réveiller , vous dormiez si bien . Peu être nous recroiseront nous en ville ou ailleurs . Sachez toutes fois que jamais je n oublierais se que vous avez fait pour l inconnue que je suis pour vous .
Prenez soin de vous ..

A bientôt ou a jamais .

L inconnue


Un léger sourire , puis elle ouvre la porte pour sortir et affronter les éléments de l automne . Dehors elle siffleras instinctivement l équidé qui quelques heures plus tôt l avait amené ici lieu . Elle s étonne elle même de se reflex , pourtant le cheval arrive comme s il avait compris , comme s il savais que se sifflement lui étais destiné . Perchée sur son dos , le regard fixant l horizon , elle donne des jambes sur les flans de l animal qui se met en route au trot ... Ou va t elle ?
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Marcello.
[8 Novembre 1460]

Des siécles. Bien plus encore avaient semblé s'écouler depuis ce jour où Myléna l'avait quitté. Et toujours aucune nouvelle, aucune piste sérieuse ne permettait à Marcello de savoir avec certitude où elle se trouvait. Dans quelle direction elle était partie. Ou encore, si elle était toujours en vie...Tout ce temps à arpenter les chemins, et à tourner et retourner la même querelle en boucle dans son esprit jusqu'à ne plus savoir discerner la réalité du cauchemar éveillé.
Cette fois, la Bretagne était derrière lui. Avec elle, confié aux bons soins d'une nourrice, Lorenzo, leur fils de deux mois à peine qui débutait sa vie d'une bien étrange façon.
Et lui... lui sans elle, n'était plus qu'une ombre. Rien de plus qu'une silhouette sans visage juchée sur un étalon noir qui avançait au pas d'une ville à l'autre sans savoir s'il ne faisait pas fausse route.

Au matin du 6 Novembre, Marcello avait passé les remparts de Laval, et deux jours durant, avait exploré le moindre recoin, la ruelle la plus isolée, les rives du plus petit lac qu'il avait pû trouver, sans trouver nulle part aucune trace d'elle.
A présent, le crépuscule tombait en ce jour du 8 Novembre, et du haut d'une colline le soldat déboussolé promenait un regard circulaire sur la ville qu'il s'apprêtait à quitter.

C'est alors que ses yeux accrochérent en contrebas les contours de ce qui 'où il se trouvait lui parut de prime abord comme un vague amoncélement de bois patiné par le temps planté sur un amas de feuilles mortes, mais qui à y regarder de plus prés, était en réalité les contours d'une vieille cabane se découpant au devant d'un bouquet d'arbres.



Sa derniére chance, sans doute, que quelqu'un ici réponde à ses questions. Peut-être qu'ici, quelqu'un aurait vu Mylena, ou au moins pourrait lui dire si une étrangère était passé par ici récemment. Mieux encore, peut-être qu'elle s'y trouvait toujours...
Le coeur battant, Marcello s'y dirigea, lentement, et un instant fit stopper son cheval à quelques pas de la bâtisse, partagé entre le désir d'en savoir plus, et la crainte de ne rien apprendre.

Ce fut au moment même où il s'apprêtait à descendre de sa monture qu'un brusque coup de vent fit s'entrouvrir la porte qui, comme subitement tirée d'un sommeil hivernal, se mit alors à se cogner par intermittence contre l'embrasure.
Personne....Non. Bien sûr que non. Myléna n'était pas là. D'ailleurs, la trouver ici n'aurait eu aucun sens: Pourquoi aurait-elle quitté Rohan pour venir se cacher ici, en pleine campagne, qui plus est dans une cabane qui tenait à peine debout, et qui de toute évidence, était déserte depuis des lustres ?

Un profond soupir plus tard, le soldat fit faire demi-tour à son cheval et lentement, prit la direction de la ville suivante. Laval comme les autres avant elle, resterait muette à ses remords.
Il n'avait pas fait deux pas que son attention fut attiré par des éclats de voix et des bruits de grincement de charettes en provenance du sentier.
Devant lui se tenait une véritable colonne mouvante, des dizaines de villageois à l'air affolé, au visage ravagé de panique, qui poussaient leurs enfants à presser le pas comme si le Diable lui même était à leur trousse.
Lorsque le cortége peu ordinaire arriva à sa hauteur, le soldat fit s'arrêter une grosse dame à l'allure de paysanne.
- Qu'avez-vous donc tous à courir ainsi?
Ce qu'il entendit alors était à peine croyable.
- La peste, messire !!! lui répondit-elle avant de s'enfuir à toutes jambes, la peste a envahi le Mans !!!
A ces mots le coeur du Florentin manqua un battement, en même temps qu'il écarta machinalement la main qui avait touché le bras de la fuyarde.
La peste...ce mot en lui seul qui évoquait les pires images à quiconque l'entendait...Tout s'expliquait à présent: la fuite des villageois. Leur regard affolé qui en disait long sur la frayeur qu'ils ressentaient. Et la cabane désertée également...La peste, évidemment...

Les sourcils froncés et l'angoisse soudain grandissante, Marcello tourna la tête vers l'Ouest, avec à présent une pensée lancinante qui lui torturait l'esprit: quelqu'un avait-il averti Myléna si par hasard elle aussi était passé par ici?
Un regard encore vers la colonne humaine qui ne cessait de noircir le sentier, et fermement le Florentin tira sur les rênes de son cheval qu'il entraîna jusqu'à l'Anjou, au risque de rebrousser chemin s'il s'était trompé, mais espérant de tout son être, que ce faisant il emboîtait le pas à sa déesse évaporée...
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Jacquette


Avec les bruits de bottes qui résonnaient dans la région et l'hiver qui pointait le bout de son nez froid, les visiteurs se faisaient rares au campement.
Heureusement, grâce aux bons soins de Jacquette, tout était toujours prêt pour accueillir un éventuel voyageur.

Voyons .... les roulottes sont nettoyées, il y a du bois pour le feu, de la paille et du foin pour les chevaux ...

Hoo, si je faisais une bonne soupe? Miam miam!


Bientôt un délicieux fumet s'éleva au dessus du campement.
Jacquouille
Il avait aperçu jacquette vaquer autour des roulottes. Par le temps froid qui sévissait, tous restaient bien calfeutrés dans leur logis.

Ayant rempli des seaux d'eau, il vint les déposer à l'écurie afin d'éviter à sa jaquette de se ruiner le dos à les porter.
Jacquette
Merci mon Jacqouille de m'apporter les seaux!

Elle le remercia d'un long baiser. Ses lèvres chaudes glissèrent doucement sur sa bouche.

Hmmm, tu viens m'aider à chercher le foin au grenier, aussi?
Elendillefin
[La mort de Len]

- Bonjour Jacquette! Tu vas bien?
- Ca va Messire Len. Il fait un peu froid et c'est bien pénible de donner à boire aux chevaux par ce temps. L'abreuvoir est gelé et je suis obligée de tirer chaque seau du puit avant d'aller le porter aux chevaux. En plus, ça fait des semaines que ça dure ...

Par ce matin d'hiver glacial et neigeux, il était allé visiter le campement pour voir si tout était en ordre. Ce n'est pas que les voyageurs abondaient en cette saison, mais c'était d'autant plus important de pouvoir bien les accueillir.

- Ha ma pauvre Jacquette, attends, je vais t'aider.
- Ho, voilà qui est bien aimable à vous, messire Len!
- Mais de rien, Jacquette! C'est bien naturel.

Et voilà Len de s'emparer d'un seau et d'aller l'emplir au puit puis de revenir vers les écuries pour le porter aux chevaux dans les stalles.

Chacun sait que le froid excite les chevaux. De plus ceux-ci avaient soifs et trépignaient d'impatience en attendant que le seau arrive jusqu'à eux. Ce qui provoquait quelques levées d'arrière train non pas vers les soigneurs mais vers l'animal voisin qui aurait pu recevoir à boire avant lui.

Celui de la quatrième stalle était un puissant boulonnais. Cheval de guerre capable de porter un chevalier tout équipé de son armure, il avait atterri là un peu au hasard des évènements de la dernière guerre. Plein d'énergie, le long hiver et l'enfermement qu'il imposait l'avait rendu d'autant plus nerveux. Il était jeune, musclé et souple malgré sa masse imposante.

Impatient de recevoir à boire, c'est au moment ou Len passait derrière lui qu'il en profita pour lancer ses deux postérieurs en l'air, se détendant comme un ressort. Le pied récemment ferré atteignit Len en pleine tête, l'assommant net et le projetant sur le sol de l'écurie.

Jacquette qui arrivait avec un seau de plus le vit et comprit immédiatement ce qu'il se passait.


- Messire Len? Hooo! Par le Très Haut! Au secours!

Elle lâcha le seau et partit en courant vers la ferme.

Quelle chose étrange de se retrouver hors de son corps. Il flottait doucement au ras du plafond de l'écurie. Il voyait son corps allongé sur le sol et le cheval blanc qui l'avait tué en train de continuer à se trémousser dans sa stalle attendant en vain son seau d'eau qui était en train de former une petite plaque de glace sur le sol.

Sa vie repassa en acccéléré devant lui. Sa naissance à Rohan où on l'avait empêché d'élever des vaches, sa marraine, c'était comment son nom déjà? La pauvre était morte peu après sa naissance.
Sa rencontre avec Lys, sa tendre amie de jeunesse et puis celle d'Yseline. Sa vie à Tréguier, moment de calme mais qui le mena à leur indifférence, la routine n'apporte jamais rien de bon.
Sa longue errance à travers toute la France, sa glissade vers le côté obscur, sa rencontre inattendue avec son fils, ses retrouvailles avec Lys à Mortagne ...
Et puis la rencontre celle qui serait la femme de sa vie, celle qui avait sauvé son âme, celle qui l'avait ramené du côté clair, celle qui allait devenir son épouse, la soleil de sa vie, sa lumière dans la nuit.
Esquimote.
Celle avec qui ils s'étaient promis de profiter de chaque jour, sans penser au lendemain et avec qui l'union durait depuis presque 3 ans.
Si on avait le droit d'emporter dans l'au delà un seul souvenir, une seule émotion, ce serait le sien, ce serait celui de leurs tendres étreintes, ce serait celui de sa douce compagnie, l'odeur de son corps, sublimée par sa passion pour les parfums, l'odeur des roses qu'ils avaient cueillies ensemble, le goût de miel de ses lèvres si douces et si aimantes.

Non, non, jamais il ne l'oublierait et il attendrait patiemment qu'elle le rejoigne que ce soit au paradis solaire ou ailleurs. Car un jour ou l'autre, ils se retrouveraient ensemble pour l'éternité.

Il songea qu'Esquimote allait sans doute organiser une cérémonie simple et sobre dans l'église de Laval à la suite de laquelle il serait enterré. Comme il aurait aimé pouvoir passer l'éternité aux abords de la ferme ... Ce serait sans doute le meilleur moyen de pouvoir veiller sur elle et sur leur fille jusqu'à ce que ...
Enfin, avec de la chance, elle pourrait refaire sa vie avec un autre homme. Elle avait tant de talents à exploiter ...

Pourvu que je puisse tenir le coup jusqu'à ce Jacquette revienne avec Esquimote. J'aimerais tant la revoir ...

La large tâche bleue qui s'étalait sur son crâne et la forme un peu bizarre que celui-ci avait pris lui faisaient cependant en douter.

Les larmes jaillirent de ses yeux immatériels. Une douce chanson lui revint en mémoire, une chanson d'adieu.

Je te la dédicace, Esquimote. Ce sera mon cadeau d'adieu.


All my bags are packed I'm ready to go
I'm standin' here outside your door
I hate to wake you up to say goodbye
But the dawn is breakin' it's early morn
The taxi's waitin' he's blowin' his horn
Already I'm so lonesome I could die

So kiss me and smile for me
Tell me that you'll wait for me
Hold me like you'll never let me go
Cause I'm leavin' on a jet plane
Don't know when I'll be back again
Oh baby, I hate to go

There's so many times I've let you down
So many times I've played around
I tell you now, they don't mean a thing
Every place I go, I'll think of you
Every song I sing, I'll sing for you
When I come back, I'll bring your wedding ring

So kiss me and smile for me
Tell me that you'll wait for me
Hold me like you'll never let me go
Cause I'm leavin' on a jet plane
Don't know when I'll be back again
Oh babe, I hate to go

Guitar Solo

Now the time has come to leave you
One more time let me kiss you
Close your eyes I'll be on my way
Dream about the days to come
When I won't have to leave alone
About the times, I won't have to say

So kiss me and smile for me
Tell me that you'll wait for me
Hold me like you'll never let me go
Cause I'm leavin' on a jet plane
Don't know when I'll be back again
Oh baby, I hate to go

Cause I'm leavin' on a jet plane
Don't know when I'll be back again
Oh baby, I hate to go

John Denver - Chanteur compositeur américain de musique country.
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R.I.T.M - Respect . Intégrité . Tolérance . Maine
Jacquouille
C'est avec quelques joyeux lurons que le Jacquouille arrivait au campement de Rachelle quand il vit sa jacquette partir comme une folle en hurlant sur la route menant vers la ferme. Bien trop loin pour l'as rattraper, son regard se fixa sur l'écurie d'où elle était sortie.

Mortecouillle mais... qu'est... l'as dû s'passer quequchose allons y prestement.

C'est en pénétrant dans l'écurie qu'à son tour il se mit à hurler en découvrant le corps inanimé de son bon maitre. Dans sa stalle un boulonnais blanc trépignait et menaçait de rompre sa longe.

Nonnnnnnnnnnnnnnnnnnnnnn mon bonnnnnnn maitreee.... M'sire Lennnnn

Puis s'approchant de len il ne pût que constater le désastre. La marque d'un fer imprimé sur le crâne de l'homme ne présageait rien de bon. Approchant son visage il pût constater que ce dernier semblait chanter dans une étrange langue....

Calmez donc moi cette sale bête... M'sieur Len, m'sieur ...répondez-moi... dite quekchose.... J'allions vous mener près de vot'dame.

Hééééé vous autres, vite aidez-moi à le mettre dans la chariotte de foin. Il faut prestement le ram'ner à la ferme, m'dame esquimote saura le soigner. L'es point trépassé...mais... ça n'saurait tarder... Ohhhhh qué malheur, qué malheurrrrrrrrrr !!

Les quatres hommes prirent milles précautions pour soulever le corps inerte et le déposer sur le foin. Il respire faiblement, vite vite menons le à la ferme.
Les deux boeufs attelés, aiguillonné par le vacher tirèrent bravement le chariot. Ce dernier prit la route traversant Laval, pour rejoindre le chemin du petit point, seul accès vers la ferme....
Marla
- Crapuuuule ! CRAAAAPUUUUULE ! Roooooh mais l'est passé où celui la !!

Depuis le début de la matinée, la fillette arpentait tout le village de Laval à la recherche de son compagnon, disparut depuis des heures. Elle commençait à avoir mal aux pieds et a avoir envie de rentrer chez elle, attendre qu'il revienne.

- Le campement !


La campement était le dernier lieux où elle n'était pas encore allée. Elle s'y dirigea donc, espérant qu'il s'y trouve et qu'il n'ait pas mis la pagaille avec les chevaux et les voyageurs. La fillette sautillait, regardant de part et d'autre de la route si Crapule ne faisait pas une soudaine apparition. Le froid était plus présent ce matin la, glaçant la moindre goute d'eau d'eau, la moindre flaque.
Marla manqua de glisser la tête en arrière lorsqu'elle aperçu 4 hommes avec deux bœufs. Jacquouille parmi eux, elle s'approcha de lui et lui tire doucement la manche.


- Hé Jacqouille ! t'aurai pas vu Cr... Papou ?!

La fillette ouvrit de grands yeux en apercevant son père couché sur le tas de foin. Que faisait-il la? Il avait trop bu? Elle s'approcha de lui et sauta sur le chariot a ces côtés. Son crane était un peu déformé sous le coup ce qui provoqua une grimace sur le visage de Marla. Elle savait très bien qu'il arrivait quelque chose de grave et qu'il n'avait pas trop bu. Non, c'était bien pire que ca.
Marla décida d'abandonner les recherches de Crapule et resta assise à côté de son père inanimé. Jambes en tailleur, elle prit la main de ce dernier et ne la lâcha plus le long du trajet évitant tout ne même de regarder son visage ensanglanté...
S'adressant à lui dans un murmure, elle réussit à lui dire ce qu'elle n'avait jamais osé prononcé à son égard, simplement parce qu'elle le considérait vraiment comme tel:


- Papa .... Tu vas voir on va te soigner... Tu vas pas mourir Maman l'est très forte elle va y arriver ...


La fillette chanta une douce berceuse, celle que lui chantait sa mère quand elle était petite pour la réconforter. Pour éviter de fondre en larme même si elle sentait déjà sa gorge se resserrer, pour ne pas perdre espoir.

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