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[RP]Place du marché, arrivée de Veneratio vel Nex

Jessilisa


Alors que l'armée faisait son entrée dans la bourgade de Blaye , la jeune femme quitta le groupe histoire de voir dans quel état se trouvait le marché et de retrouver un peu d'apaisement à l'angoisse ressentie ces derniers jours . Curieuse , elle regardait les échoppes et étals qui étonnament se trouvait pour la plupart vides ou absents de leurs propriétaires : prévoyance ou négligeance de la part du Bourgmestre , bien que Jessilisa optait pour le premier choix .
Cela aurait été plutôt rageant de voir le marché encore dépouiller des ses composants mais par les temps qui courrent et au vue de ce qui était arriver à la bourgade de Marmande :rien n'était impossible .

Elle tiqua un peu en s'imaginant ne pas trouver de quoi remplacer encrier et plume usée mais elle trouva tout de même son bonheur un peu plus loin .
Il fallait croire que ce qui manquait sur les étals était surtout de la nourriture : chose Ô combien précieuse en ce moment mais pas totalement dépourvue non plus il fallait bien le constater en voyant une charrette de l'armée s'en remplir.
Ses pas la ramenérent à ses frères d'armes et à sa Grâsce Isambre qui était en grande discussion avec une toute jeune fille d'apparence charmante accompagnée par une jeune femme dont le visage lui était inconnue . Non loin de là deux hommes étaient présents le premier elle ne le connaissait que par son timbre de voix qu'elle avait déjà entendue lors de batailles ..mais dans le nombre d'accompagnant elle n'avait pas encore fait plus ample connaissance ; quand au second elle ne put qu'émettre un sourire en le voyant croquer une pomme.

Son regard cyclopéen ne lui était pas inconnu en tout les cas et la pomme dans sa bouche lui fit mordiller les lèvres en pensant au mot : gourmandise et tarte .
Mon dieu que c'était loin de tout ça la cueillete de pommes dans les beaux vergers de Marmande et ses tartes conçues dans le simple bonheur de les offrir pour le plaisir et ravissement de ses ami(e)s ou étrangers gourmands , oui une pensée heureuse et sûrement futile dans cette guerre qui les opposaient à leurs propres frères Guyennois quelle désolation pensait-elle tout bas ...

Une inclination envers sa Grâsce Isambre puis les convenances pour les autres et gourmandise pour finir ...

Excusez-moi de m'être sauver comme une sauvage votre Grâsce je voulais juste trouver de quoi remplir mon encrier et peut-être bien ma curiosité ...
La ville est vraiment vide ... d'animation ainsi que les échoppes ...
Vivement du repos dans un vrai lit , j'avoue que mes jambes ont du mal à me porter malgré mon poids plume , ce sera un vrai plaisir que de dormir ailleurs que sur un lit de mousse ou de paille ...
Enfin on fera selon ce qu'on trouve hein ! Moi je veux juste dormir...

Ensuite un regard sur les autres et elle reprends :

Bonjour damoiselles ... ha dame tribun c'est ça ? et vous jeune fille qui êtes-vous donc pour parler ainsi à sa Grâsce ?

Bonjour messire ... Je crois vous connaitre mais pas sur ... En tout cas je me présente Jessilisa au moins ça c'est fait ...

Bonjour Maleus alors ça y est vous vous êtes retrancher dans les pommes ?
Si vous m'en donner un panier je pourrais assouvir vos papilles enfin si je dégote un four icelieu pas sur qu'on soit les bienvenus ...
Enfin les pommes c'est mieux ques les moutons qu'on a croiser ...

Petit lapsus qu'elle n'était pas sur que tout le monde en comprenne le sens mais elle en sourit quand bien même et regarda fixement la pomme et Maleus ...
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Isambre
La Duchesse suivait les échanges avec de plus en plus d’agacement. Son visage blafard s’était définitivement fermé en entendant la bourgmestre. Elle démonta vivement, salua Jessilisa et se plaça bien en face des deux jeunes filles :

- Vous souhaitez que l’on vous parle en adulte, Bourgmestre. Je vais le faire. Regardez bien cette ville que vous administrez, imprégniez-vous de son odeur, de son visage, de ses imperfections et ses perfections. Cette ville que vous aimez sera bientôt un champ de ruines.

La voix sèche et glaciale de la duchesse claqua à nouveau :

- Vous pensez peut-être que ce sera le fait de mes hommes qui viennent acheter des denrées qu’ils auraient pu, sans mal, piller. Sotte que vous êtes. Si nous étions des nobles « haineux de leur patrie », depuis l’instant où vous vous êtes présentez à moi, vous seriez morte.

D’un signe de la main, la Duchesse invita les deux jeunes femmes à regarder les hommes de son armée :

- Voyez ces hommes dont vous vous méfiez, savez-vous qui ils sont ? Ce sont des hommes et des femmes partis défendre depuis plus de deux mois leur patrie contre une reine qui déclaré la guerre à leur duché. Ils sont Réformé ou Aristotélicien, peu importe. Ils sont Guyennois ! Ils vous ont défendue, au loin et voyez comme vous les accueillez. Comme le régnant que vous avez élu. Vous les accueillez en traitre ! De quoi je vous prie ? D’avoir défendu leur duché.

D’une moue dégoutée, elle continua :

- Vous nous repoussez, petite sotte. Alors regardez bien en face ceux à qui vous ouvrez les bras. Regardez ce régnant qui envoie des missives violentes et obscènes aux époux pour leur annoncer qu’il a promis le viol de leur femme à ses compagnons !
Observez les mines de Guyenne fermées, affamant et laissant sans travail une grande partie de la population. Tournez la tête vers Marmande, ville qu’il a vendue aux envahisseurs pour ensuite accuser les autres. Un couard qui n’ose pas même admettre ses propres actes.
Ecoutez Montauban la Libre, fleuron de la Guyenne refuge de la tolérance où tous peuvent vivre dans leur foi sans être mis au ban. Voyez ces troupes étrangères et hostiles que votre duc envoient contre elle, afin d’éteindre définitivement la flamme de libre-pensée qui s’y était développée.
Et maintenant, Bourgmestre, regardez-moi. Noble de Guyenne, suivie de beaucoup d’autres nobles et non nobles, héros de notre patrie, pour certains si souvent conseillers de Guyenne ou encore membre de l’ost qu’ils sont près à tout perdre pour défendre la Guyenne.

Le jour où les armées de votre duc viendront ici. Alors vous pourrez trembler car s’il gagne c’est que Guyenne sera morte.


Rompant vivement la conversation avec les deux jeunes filles, la Duchesse s’adressa à Théodore et Maleus :

- Suffit! Allons donc dans cette taverne, avec de l’argent, nous serons mieux accueillis qu’ici. Au pays de Dragonet tout se paye, au moins n’y a-t-il pas de faux espoirs.
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Naya
Naya posa son regard empli de tristesse sur la dame qui venait de descendre de cheval et qui leur parlait...elle en avait marre de toute cette haine...de toute cette guerre...elle n'avait plus le coeur ni l'envie...elle écouta la dame parler aussi haineusement qu'Isaline...

Dame...pour moi vous êtes les bienvenus ici...peu importe qui vous êtes...si vous avez soif...il y a les tavernes...enfin toutes celles qui sont encore pleine...pour vous logez...vous pouvez monter votre campement au-delà de l'enceinte de la ville...je sais c'est bête...stupide...tout ce que vous voulez...mais j'ai pas le pouvoir de changer cela...et je me ferais un plaisir de discuter avec vous en taverne...si le coeur vous en dit...j'organise un bal costumé ce soir et vous y serez tout autant les bienvenus...tant que la bonne humeur y est respectée...par toutes les personnes...

En temps normal...elle leur aurait adressé un sourire...mais elle l'avait perdu...tout comme sa joie de vivre...et la haine envers des personnes semblables...finissait de l'achever...
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Marie_du_lourdou
Marie était resté près de son Theo et écoutait tout ce qui se disait. Elle salua le messire avec son panier de pommes. Il était soldat dans la même armée qu'elle et elle l'avait croisé sans pour autant lui avoir parler. Faut dire qu'ils étaient nombreux dans l'armée et elle ne pouvait connaitre tout le monde. Puis Jessilisa, un soldat elle aussi, vint les rejoindre. Marie la salua aussi. Puis elle continua d'écouter, ne sachant quoi ajouter à tout ce qui se disait mais elle voyait bien l'animosité dans le regard de la bourgmestre. Ceci dit cela se comprennait, elle était de la famille du Dragonnet et donc forcément, elle ne pouvait qu'être hostile à leur arrivée à Blaye. Par contre, Naya, la tribun de la ville, semblait moins hostile à leur venue et les invita même au bal masqué qu'elle organisait. Marie failli accepter mais elle se retint. Après tout on était po là pour ça. Alors laissant sa Grâsce Isambre répondre à Dame Naya, Marie glissa doucement sa main dans celle de son Theo et écouta de nouveau.
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Marie du Lourdou, Aristotélicienne réformée
"Nul ne commande au nom de Dieu"
Fidèle à mon Theo

Isambre
Le regard ambré se posa à nouveau sur la chevelure de la jolie blayaise. Examinant en instant le reste de son visage, la duchesse esquissa un sourire.

- Ne croyez pas que tout ceci m’amuse. Mais il faut parfois faire la guerre pour avoir la paix.

Après un petit instant de silence, la duchesse acheva :

- Je doute que nous puissions nous rendre à votre bal néanmoins, je vous remercie au nom de toute ma troupe pour cette invitation.
Nous mènerez-vous jusqu’à une taverne, douce Naya ?

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Lana..
Lana regardait mais surtout écoutait ce déballage parisien concernant sa ville ...Mais de quel droit parlaient -ils ainsi.....

Citation:
Ça pue ici. c'est la ville de Dragonet et de Christophe le couillon c'est ça ? Pas étonnant alors.
Je ne vois rien, dans cette ville morte qui ressemble un tant soit peu à une taverne. Avez-vous prospecté dans la ville, Théodore ?
Suffit! Allons donc dans cette taverne, avec de l’argent, nous serons mieux accueillis qu’ici. Au pays de Dragonet tout se paye, au moins n’y a-t-il pas de faux espoirs.


Elle les toisa les mains sur les hanches , les joues en feu par la colère....Puis s'adressant qui voudrait bien l'entendre leurs dit..

Si cette ville pue , Si cette ville est morte , a qui la faute ? surement a une hordes de mécréants , peut être ne vous êtes vous pas poser la question , et avez vous déjà vu un endroit ou l'on ne paye pas ? si c'est la cas dites le moi de suite !!

Ahh !! encore une dernière chose avant que je parte , on ne vous retient pas a Blaye croyait moi !!!!!!


Sans attendre de réponse , qui finalement n'avait aucune importance , Lana fit demi-tour et disparut ....


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Naya
Douce Naya...elle n'avait surement plus rien de doux...elle était plus fantôme que douceur...elle leva son regard triste vers la dame...

Ce serait un plaisir de vous y conduire...je vous propose d'aller à la taverne des Amis...en espérant que le nom qu'elle porte...laisse les hostilités dehors...

Elle remonta sa capuche sur sa tête...faisant disparaitre son visage dans l'ombre...traversant le village jusqu'à la taverne des Amis...leur ouvrant et tenant la porte pour les laisser entrer...
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Letiti
Une charrette, un petit homme et une femme. Dans la charrette, un bric à brac, la nourriture côtoyait les matériaux et les outils.

Nous y revoila!
Moi qui n'avait jamais mis les pieds en Guyenne, j'ai l'impression d'en avoir fais trois fois l'tour...


Ils se dirigèrent vers le centre ville qui semblait l'objet d'un attroupement. Ca tombait bien, c'était un attroupement qu'ils cherchaient.
Il fouilla son baluchon avant d'arriver à leur hauteur. Il était Maje, autant que ca se sache. Un petit sachet de poudre avec une mèche. les rênes furent données à sa comparse et il se leva sur le banc
Un petit coup de briquet et il lança le sachet quelques mètres devant eux.


Pim!

Léger bruit et nuage de fumée verte, le petit bonhomme rouge fit une révérence exagéré de son chapeau:

Dame Mimi et le Maje Titi enfin arrivé!

Se redressant il affiche un grand sourire sur une mine fatiguée et poussiéreuse du voyage.

Vos bien aimés serviteur vous donnent le bonjour.
Leurs services seront en revanche très certainement plus efficace après une bière fraiche.
Des services qui devraient détonner d'ailleurs...

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Isambre
La duchesse allait suivre à pied la jeune femme quand apparut à l’improviste un convoi qu’elle n’attendait plus. La petite détonation et la fumerolle qui l’accompagna faillit la fit sourire :

- Bienvenue à vous deux. J’espère que votre route n’a pas été trop difficile. Je vois que vous êtes tous les deux bien remis… Ne restons pas ici.

La duchesse emboîta le pas à la jeune femme et entra dans le tripot. Elle s’assit sur un banc un peu bancal, attendant d’être servie et invita toute la petite troupe à se joindre à elle :

- Maje, auriez-vous un petit quelque chose pour fêter nos retrouvailles ? Je ne suis pas persuadée que tous ici vous connaissent, vous et vos inégalables talents...
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Letiti
Direction le tripot! Quelle excellente idée! La bière s'y trouvait forcément. Le Maje allait s'installer quand on lui réclama une petite démonstration. Bon il n'avait pas grand chose sous la main... principalement des sorts d'attaque. Pas sur que d'aveugler un des leurs soit la meilleur solution pour fêter les retrouvailles.
Mais il en fallait plus pour le déstabiliser. Il jeta un oeil.. non c'est bon pas de Millie.


Mais bien sur Duchesse.

D'un sourire en coin il attrapa un chandelier éteint et le placa au centre de la table. Puis tout en devisant il s'installa à un bout de celle-ci.

Je suis Titi, effectivement Maje et seigneur de Lenay pour ceux qui n'auraient pas l'immense que dis je, le rare, privilège de me connaitre.

Il rit, aimant toujours autant se gonfler de suffisamment d'importance pour montrer le ridicule de la chose. Pendant ce temps la, il attrapa discrètement une bouteille avec un mélange de son cru dans son baluchon. Distraire le public était indispensable pour un bon sort.

Je suis ravi de me trouver parmi vous.
Et je suis sur que c'est réciproque.


Clin d'oeil amusé vers Maleus...

A nos retrouvailles donc!

Il porta la bouteille à ses lèvres comme si c'était un alcool comme un autre, prit une goulée qu'il fit bien attention à ne pas avaler: le mélange était infect. De sa main gauche il s'était saisit du briquet qu'il craqua habilement tout en projetant le liquide.

L'étincelle s'embrasa. une puissante flamme fut soufflée au milieu de la table, allumant les bougies éteintes du centre de la table.


Ca fait plaisir de voir une si "chaleureuse" ambiance!


Il s'essuya la bouche avec un mouchoir, le sourire aux lèvres.

edit: ortho
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Isaline.
Isaline écouta la femme lui déversé sa rage sur une situation qu’elle n’était pourtant pas responsable le moins du monde. Elle lui parlait comme si elle soutenait tout cela alors que sont cœur était empli de doute depuis le début de cette affrontement. Ce n’était pas pour rien les échanges explicatifs qu’elle tentait de faire. Bien peu de gens était capable de voir en elle un être a part capable de se questionné.

L'adolescente ne dit rien mais on pouvait voir une compréhension maussade passer sur son visage en écoutant les « belles » paroles de la duchesse. Ils arrivaient dans sa ville en la méprisant et la menaçant et après ils s’offusquaient qu’elle se défende… Ensuite il la traitait de lâche et d’inconsciente car elle leur avait demandé de sortir de la ville s’il voulait l’attaquer…

Ne disant mot, elle laissa Naya partir avec le reste du troupeau le cœur serré part un sentiment de trahison. Elle se tourna vers Jessilica qui était une des seule avec le balafré à lui avoir parlé sans haine.


Bonjour Jessilica, je suis Isaline, bourgmestre de cette ville. Vous y êtes la bienvenue si vous êtes venu en paix. La nourriture dans cette ville est contrôlée. Vous pouvez vous servir dans la taverne municipale si vous désirer du pain chaud. Elle en est toujours pleine et fait par la meilleure boulangère de la ville. En ses temps de guerre, beaucoup de nos boulangers sont parti hors de nos murs c’est pour cela que le marché est plus surveillé. Les réserves sont impossibles puisque nous même en avons peu. Il est toute fois possible de me contacter si besoin, la mairie est toujours ouverte et je verrais ce que je peux faire pour vous aidez. Bienvenu à Blaye dona.

Sa voix était faible, tremblante et triste. Comme si le peu d’énergie que la gamine malade avait était parti face à son dernier discours.

Vous pouvez rejoindre vos compagnons en taverne, personnellement je n’irais pas. J’ai bien compris ne pas y être la bienvenue.

Elle se pencha vers la dame puis l’homme aux pommes.

Dona… Senher…

Puis retourna à ses rapports et travail dans la mairie.
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Isaline Chiara de Castelcerf
Bourgmestre de Blaye
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