[Rp] Une partie de cache-cache qui s'éternise...

[Epinal... Lorraine, un jour pas comme les autres !]

Ah l’enfance… Quoi de plus merveilleux, qu’une vie d’enfant. On joue, on rit, on fait des bêtises, il y a aussi les pleurs, les petits bobos, mais qui ont pour réconfort les câlins des parents.
Ah la famille… Quoi de plus important, qu’une famille, les frères et sœurs pour s’amuser, les parents qui donnent de l’amour.

D’ailleurs, en cette belle journée, la petite famille avait décidé de faire un petit cache-cache, non loin de leur maisonnée. Et l’avant dernière, Marie-Erika en était toute excitée… La voila qui sautille partout, souriante :

« Ouuuaaaaiiis !! Casse-casse »

Voyez par le « casse-casse » « cache-cache » c’est qu’à deux-trois ans, on ne parle pas très bien… On a comme un cheveux sur la langue, on saute des lettres, on en inverse d’autres. Ahem… Reprenons ou on en était.

Une partie de cache-cache se préparait donc, dans la maisonnée familiale… La fillette, haute comme trois pommes trépignait d’impatience :

« On commence !! »

Faut avouer qu’à cet âge là, c’est pas très patient un enfant hein ! Sans même attendre de réponse de qui que ce soit, la petite tête brune fila à toute allure sur ses petites gambettes, ses joues qui rebondissent… Elle rit la gamine, heureuse de ce petit jeu.

Elle s’éloigne, s’éloigne de la maisonnée… Ah l’insouciance de l’enfance… ça s’éloigne, ne pensant pas au danger qui pourrait rôder dans les alentours… ça s’éloigne sans même se soucier qu’elle pourrait se perdre.

Une charrette garée là, avec une sorte de couverture… Oh la cachette idéale pour la gamine, pour sûr, personne ne la retrouverait ici, avant un bon moment… Elle se glisse à l’intérieur, couverture qui la recouvre… Il ne reste plus qu’à attendre…

[Pendant ce temps là , dans une autre pièce de la maison...]

Alors que Maman Lavania s'occupait de bébé Azur et de Marie-Érika , Prunille avait réfléchi à un super projet de dessin et était totalement concentrée à la réalisation de son oeuvre. Enfin presque , elle était concentrée la plupart du temps mais ne pouvait résister à l'envie de lever la tête et tirer la langue pour taquiner son frère Ike dans la chambre d'en face. Le garçon n'aimait pas trop ça , mais ne pouvait s'empêcher d'en faire de même avec un petit sourire taquin.
Et quand grand frère aime pas ça , bien ça fait bien rire Prunille ! Puis , alors que la petite blondinette s'apprêtait à se repencher sur son dessin , elle entendit la voix de maman qui s'élevait dans toute la maisonnée .

- Ike , Prunille , Elendra , Zeiss , dépêchez-vous d'aller vous cacher !

Prunille se releva d'un bond sur ses petites jambes et s'écria , pas trop fort mais , juste assez pour que Ike l'entende :

- Ohhhh superrr ! On joue à cache-cache ! Viiiiite Ike faut se cacher , faut pas maman nous trouve !

Entendant le décompte qui s'écoulait à une vitesse alarmante , la fillette tourna plusieurs fois sur elle-même cherchant une super cachette . Quand on est un enfant qui joue à cache-cache et quand on est en âge de bien réfléchir , on veut toujours trouver la meilleure cachette ! Et ici c'est le justement le cas de Prunille.
Sur le bord de l'étourdissement à force de tourner sur elle-même , son regard azur se posa enfin sur son petit coffre à jouet en bois . Elle était encore assez petite pour s'y cacher . Et hop ! La voilà qui se glisse dans le coffre et qui referme un peu le couvercle , mais pas trop parce que sinon il fait trop noir et que le noir ça lui fait peur .
La blondinette se recroqueville , laissant sa petite main sur le bord du couvercle pour laisser une petite ouverture et elle attends ... Elle attends pendant que Maman fouille la maison au grand complet et étouffe un petit rire .
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Heureuse, c’était le mot… Marie-Erika était contente de cette partie de cache-cache. Certes elle s’était éloignée de la maisonnée, mais après tout, elle serait plus difficile à trouver.
Emmitouflée sous la couverture, elle rit la gamine… Serrant un ourson en peluche qu’elle a prénommé Zibou…Pourquoi ? Allez savoir, l’imagination des enfants hein ! Puis se met à lui chuchote :

« Chut mon Zibou, faut pas fai’e* b’uit** sinon môman va nous c’ouver*** »

Un léger rire qui s’échappe, puis elle se calme… Le silence, il faut restée silencieuse si l’on ne veut pas se faire prendre, et à ce niveau, la petite tête brune était très forte. Combien de bêtises avait-elle fait sans se faire remarqué… Sans faire un bruit ? Réponses, des tas.

Les minutes passent, et rien ne bouge… Elle est toujours là, allongée dans la charrette, son Zibou tout contre elle, la fatigue la gagne tout doucement… Son pouce, elle fourre dans sa bouche et commence une longue succion, ses paupières commencent à devenir lourdes… Et POUF plus rien, elle s’est envolé au pays des rêves.

Pendant ce sommeil, la charrette se met en marche… Tellement bien endormie, la petite ne sent pas les secousses… N’entends pas qu’elle est tout bonnement en train de s’éloigner du village qui l’a accueilli depuis sa naissance…Le village de ses parents, là ou elle vit sa petite vie bien tranquille ou presque… Le village qui la voit grandir chaque jour, qui a vu toutes les petites bêtises qu’elle a pu faire… Elle s’en éloigne encore et encore…

Sommeil profond… En pleine léthargie, elle ne sait ce qui se passe, et ne se doute pas une seule seconde qu’elle s’éloigne de sa famille… Qu’elle sera perdue loin sans eux…


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Marie-Erika d'Acoma
Petite fille de 2-3 ans
Fille de Lavania et Zeiss

Bien cachée dans le coffre à jouet...

Légèrement repliée dans son coffre , la petite Prunille tendait l'oreille au moindre bruit suspect quand elle entendit un "BOUM" et un "RHAA". Elle reconnu tout de suite la voix d'un Papa qui grogne. Mais chut Papa tu vas te faire trouver ! Maman l'avait surement entendu c'est certain ! Pauvre Papa il avait perdu...

Par chance, Maman ne l'avait pas encore trouvé et elle avait confiance en sa super cachette , mais à ce moment là elle ne se doutais pas qu'elle allait être la prochaine à se faire trouver...

Elle s'en rendit compte quand sa mère entra dans sa chambre et s'approcha dangereusement du coffre... Sa tête dissimulée au creux de ses bras, ses yeux azurs scrutant, quelques fois, à travers la petite fente, elle priait pour que sa mère fasse demi-tour et qu'elle ne la trouve pas. Elle ne voulait pas déjà perdre ! Oh non !

Ah et puis finalement...Elle réfléchie une seconde ou deux...Elle avait finalement bien envie de sortir...C'était pas très agréable d'être cachée dans un coffre... La blondinette eut alors un petit rictus et ouvrit rapidement le couvercle du coffre pour crier un grand "BOO !" avant de se mettre à rire et d'ajouter :

- J'avais une bonne cachette hein maman ?

Bien entendu ce n'était pas la meilleure vu que Maman l'avait trouvé bien vite, mais elle aurait pu être bien bonne !
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Lavania s'approchait du coffre lorsque soudain!

"Boo!"

Et

Oh! s'exclama-t-elle avec des yeux rond comme des écus. C'est que Lavania se s'attendait pas du tout à voir surgir sa Prunille du coffre à jouet!

- J'avais une bonne cachette hein maman ? demanda alors la petite faisant sourire sa maman.

Oh ça oui! Une excellente cachette! Meilleure que celle de ton papa en tout cas, dit-elle sous le ton de la confiance à sa fille bien consciente que son papa allait entendre, posant sa main sur sa bouche en rigolant un peu, complice.

Alors, tu m'aides à trouver Ike, Elendra et Marie-Erika? finit-elle par demander en souriant à la petite qui avait sans doute vu où c'était caché son frère et ses soeurs, lors de sa recherche d'une cachette.

Et sans plus attendre, Lavania laissa place a Prunille la suivant dans le couloir jusqu'à la chambre de Ike où elle s'arrêta.

Tu trouves Ike et moi j'essaie de trouver Elendra? On va demander à papa de chercher Marie-Erika, d'accord? demanda-t-elle parlant assez fort pour que le dit papa entende, avant de se diriger vers le salon à la recherche d'Elendra, l'aînée.

[Elendra, dans le salon, avec les rideaux!]

Et voilà que Lavania arrivait au salon et du premier regard, elle remarqua une déformation non habituelle dans les rideaux qui pendait à la fenêtre, sans oublier que depuis la dernière fois qu'elle les avait vu, des orteils étaient apparus.

Mais ce serait beaucoup plus amusant pour sa grande fille si sa maman ne la trouvait pas tout de suite, cela va de soi! Et comme avec Prunille, Lavania fouilla la pièce de fond en comble, allant même jusqu'à regarder derrière l'autre rideau, mais pas celui où se cachait Elendra! Du moins, pas tout de suite...

Après un moment et des recherches infructueuses, la jeune femme s'approcha du rideau à pas de souris, tel un félin prêt à attaquer sa proie.

Et mentalement la jeune femme fit son petit décompte...

3.... 2..... 1.... GO!

Et à ce moment, la jeune maman, super mature pour son âge, évidemment... entoura le rideau de ses deux bras de maman en s'écriant: HOUAAA!!!!

En retour elle eu droit à un : "Aaaah!" sans doute la surprise de sa fille qui se débattait pour qu'on la libère, mais la maman était mesquine. Ah oui! Elle ne lâcherait pas sa proie, la dégageant du rideau et l'Attrapant comme un sac de patate sur l'épaule, a tête en bas en s'écriant:

Je l'ai eu! Je l'ai eu! Zeiss, Prunille, je l'ai trouvé!

Tout cela tandis que la pauvre Elendra tapait dans le dos de sa mère pour se faire libérer! Par chance que personne ne la voyait, la pauvre, quelle honte elle aurait eu! C'est qu'elle approchait de l'adolescence et à cette âge... On est fier comme un coq!

Mais heureusement la petite tenait de la petite taille de sa maman et n'était pas bien bien lourde, ce qui permettait à sa maman, pas bien bien forte, de pouvoir la transformer en poche de patate!
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C'est toujours dans ce genre de situation que la brunette montre le bout de son nez, c'est qu'elle c'etait enfuit de son domaine la petite angele. Ses enfant en securité au creu de leur grande famille de serviteurs, nourices, palfrenier, servantes, cuisiniès. Bref, le vent la mena elle et le super etalon noir a Fécamp. Pourquoi diriez vous et bien...euh... j'en ais aucune idée. Elle revenait de la taverne ou une dame etrange lui avait demander une curieuse chose. Bizar...

Au creu de la nuit elle sortie, son seul repere, hors les bras de sa soeur fut l'eau. Les lacs ou les rivière mais là elle fut gatée la brunette au yeux d'émeraude car devant elle se couchait une grande étendu d'eau sauvage.

Un sourire, son coeur battait a cent à l'heur, c'est donc simplement exitée devant cette merveille qu'elle courut sur la plage; relevant un pan de sa robe enlevant ses chausse pour tremper tout d'abord le bout de ses orteil, puis le pied, plus elle marcha dans l'eau puis elle releva sa robe tout en restant corect. s'aretans au genoux elle realisa. un rire nerveu puis elle retourna vers la rive, retrouvant avec hate l'etalon noir laissé a l'entré de la plage. assise au sol elle se mit a écrire des lettres
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[Seule au monde…]

Comment définir l’état d’esprit de Marie-Erika à cet instant précis ?
Simple, elle est totalement désemparée, triste comme jamais… Loin de tout ceux qu’elle aime, sa famille, ses proches… Les personnes, les plus cher à son cœur.

Elle court, elle court la gamine…
Epuisée, mais tout ce qu’elle souhaite à cet instant, voir une personne connue… Un visage qui lui prouverait qu’elle n’est pas dans un de ses cauchemars… Seule au monde… Loin de tout, comme si elle se retrouvait sur une île déserte, voyez un peu…

Elle ne sait pas ou elle est… Elle ne sait pas où elle va… Mais elle court, sans s’arrêter, les larmes continuent de couler sur son visage, sans qu’elle ne puisse les retenir…
Où se trouve-t-elle ? Réponse à cette question : Fécamp, le bord de mer… voila ou elle a atterri à force de courir… La vue floutée par les larmes, elle ne peut même pas voir qui se trouve en ces lieux… Elle crie simplement :

« Veux ma môman !! Veux ma môman !! »

Si petite… et déjà une mésaventure qui lui arrive. Mais comment aurait-elle pu prévoir cet incident ?
Elle, la petite insouciante…
Elle, l’enfant débrouillarde pour son âge…
Elle, Marie-Erika d’Acoma… Fille de Zeiss et Lavania… Petite sœur d’Elendra, Ike et Prunille… Grande sœur d’Azur…
Elle est là… Désemparée, perdue… Sans le moindre espoir de revoir sa famille… Enfin ce qu’elle croit… Mais les choses vont se déroulées tout autrement…
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Marie-Erika d'Acoma
Petite fille de 2-3 ans
Fille de Lavania et Zeiss

Marie-Erika, douce enfant, sans histoire…
Seule, perdue au milieu d’une ville qu’elle ne connait pas du tout… Ne reconnait absolument rien. De plus, la mer est présente, ce qui n’est pas du tout le cas chez elle.

La petite déverse un flot de larmes sans pouvoir les retenir… Ses parents sont loin, ses frères et sœurs, également… Mais quelle idée avait-elle eu de se cacher dans une charrette ? Cette chose bouge, appartient à quelqu’un, elle aurait dû s’en douter… Mais non, elle était insouciante, ne sachant pas vraiment ou le danger est… Et pourtant, elle est méfiante, enfin surtout avec les inconnus.

Au milieu de nulle part ,en bordure de mer, elle hurle après sa mère… Espérant que celle-ci l’entende. Qu’elle arrive pour secourir sa fille… La prendre dans ses bras, et la câliner pour calmer ce gros chagrin. Mais non rien… Juste une voix qui s’élève :

Des mots qui résonnent dans sa petite tête comme une menace… Qu’allait-elle bien pouvoir faire ? Se cacher, allait-elle en avoir le temps ?
Puis dans son champs de vision, une dame fait son apparition, épée à la main… La jeune fillette se recule doucement, qui sait ce qu’elle pouvait lui faire, même si cette dernière semblait méfiante… Peut être jouait-elle un rôle ? Celui d’une dame méfiante, alors qu’elle cherche du regard ou sont ses complices…
D’autres mots sortent de la bouche de la dame face à elle :

Les larmes qui continuent de couler, sans pouvoir se retenir, Marie-Erika regarde celle qui maintenant lui fait face… Un nouveau pas en arrière, la petite prend peur, enfin elle est plutôt méfiante… Ses petite mains qui triturent les pans de sa robe plus si jolie qu’avant, pleine de poussières, elle prend enfin la parole :

« Sais pô »

Seule réponse qu’elle pourra offrir pour le moment, sa voix tremblante… Trahi sa peur. Et à la fin de ses mots, elle s’éffondre à nouveau en pleurs. Des torrents de larmes qui se déversent sur ses petites joues…
Et une nouvelle fois, la dame prend la parole :

Son regard se baisse sur ses petites chausses… Elle est timide, mais surtout apeurée. Des mots qui devraient la rassurée, le ton de la voix de la dame Angèle qui se fait doux… Se calmer, oui elle le devrait. Mais elle n’y arrive pas. Elle a tout perdu, en laps de temps très court… Se présenter maintenant il le fallait :

« Ma’ie-E’ika »

Juste son petit nom… Rien que cela, le temps des explications n’était pas pour maintenant… Mais il viendrait un peu plus tard.
Son regard se pose sur l'épée, toujours en main de la dame... Sait-on jamais ce que cette dernière pourrait faire avec son arme...
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Marie-Erika d'Acoma
Petite fille de 2-3 ans
Fille de Lavania et Zeiss

La dame commence à se radoucir… Rangement d’épée dans le fourreau. Son regard se pose sur celui d’Angèle. Elle l’écoute à demi… Ses pensées s’envolent pour sa famille, qui maintenant est loin d’elle, à des kilomètres… Comment allait-elle pouvoir les retrouver ? Surement avec l’aide de cette femme… Qui d’ailleurs le lui proposer :

Partir à la recherche de sa mère, oui bien sur… Mais ou se trouvait-elle ? Ça elle n’en savait trop rien. À dire vrai, elle ne savait même qu’elle se trouvait à Fécamp, en Normandie… Tout ce qu’elle savait, c’est qu’elle ne reconnaissait pas l’endroit. Elle n’était plus en sa Lorraine… La petite était simplement en terre inconnu.

Partir avec une inconnue à la recherche de sa famille, était-ce vraiment la meilleure solution ? Sa mère ne lui avait-elle pas appris à être méfiant avec les inconnus ? Surtout ceux qui veulent vous emmener quelque part… Même si vous êtes perdue.

Tenir ses promesses… La petite ne comprend pas vraiment pourquoi cette femme insiste autant… Lui veut-elle du mal ? Marie-Erika hésite…

Une maman… Alors la petite commence à se détendre, après tout si elle se dit maman, elle pourra très certainement l’aider, sans lui vouloir de mal… Naïve ? Qui ne l’est pas à cet âge. Mais les traits de la dame face à elle, c’était radouci… Alors après tout, pourquoi ne pas lui faire confiance ? Et puis, il faut bien l’avouer, à part cette femme, la petite n’a rencontré personne, elle ne connait personne… Et si elle peut vraiment l’aider ?

Alors la petite consent enfin à ouvrir la bouche :

  « Ma môman, l’est pas ici… Connais pô moi ici… Sais pô ou on est… »

Et les pleurs qui reviennent… Sans pouvoir les contrôler. Parler de sa mère et de sa famille est vraiment trop douloureux pour la petite, qui se sent totalement désemparée, seule au monde… Pauvre petite gamine…

Son regard embué, elle pose sur la jolie dame… Le nom de sa môman pour lui écrire, pour la rassurer

 « Lavania, s’appelle Lavania ma môman… »

Puis elle finit enfin par s’approcher de la dame, se saisit de la main de cette dernière… Et lui lance un regard plein d’espoir… Un regard de petite fille égarée, un qui vous dit « Retrouver ma môman, je vous en prie… Je veux pas rester toute seule ici… » 
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Marie-Erika d'Acoma
Petite fille de 2-3 ans
Fille de Lavania et Zeiss

La brune regarda l'enfant

-"Nous sommes a Fecamp ma chérie en normandie."

Elle recupera le nom de sa mère.

-"Je vais lui ecrire assied toi"

Elle s'assied sur l'herbe

La brunette la lus à l'enfant avant de l'envoyer au loin
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Et voila que maintenant, Marie-Erika était au courant de l’endroit ou elle se trouvait… Fécamp, en Normandie. Elle avait vraiment parcouru des kilomètres, cachée dans une charrette.
Des kilomètres, qui la séparait tout simplement, de sa famille… Des gens qu’elle aime. Comment avait-elle pu ? Pourquoi s’était-elle cachée dans une charrette qu’elle a cru tout bêtement abandonnée ?

Plus jamais, on ne l’y reprendrait… Prochaine partie de cache-cache familiale, elle se cacherait en la maisonnée… Et nulle part ailleurs. Pour revivre cette situation ? Oh non, jamais !! JAMAIS !!

Sa mère, son père, ses grandes sœur, son grand frère… Son petit frère… Tous lui manquait énormément, elle ressentait un grand vide. Même si elle était accompagnée de cette gentille dame, elle se sentait extrêmement seule… Après tout elle ne la connaissait pas.

D’ailleurs, cette dernière lui proposa d’écrire à sa môman… Une invitation à s’assoir, sur le sable, la petite prend place… Glissant ses petites mains potelets sur le sable, alors qu’elle attendait que la dame écrive…
Puis une lecture… Cette dame, très jolie au passage, dicte à sa mère qu’elle lui promettait, sur son honneur, ce n’est pas rien, de la ramener à sa maison… Et même si elle ne savait pas à combien de kilomètres, elle en était éloignée, elle se demandait si cette femme allait vraiment tenir parole…

Ses yeux étaient encore tout humide, son regard se lève sur la dame qui se trouve non loin d’elle… Puis d’une petite voix, encore toute tremblante lui dicte :

« Z’allez me condui’e* à ma maison ? Ma môman, z’allez me ‘amener** à elle ? »

Une peur grandissait en elle… Et si cette dame lui voulait du mal, et elle mentait… Si elle ne la ramènerait jamais ? Pourrait-elle survivre loin des gens qu’elle aime ?
Marie-Erika, une tête brune, haute comme trois pommes… Apeurée, perdue, désemparée… Pour sûr, si elle retrouve sa famille, plus jamais elle ne s’en éloignera…

[Des jours plus tard… Sur les routes du Royaume]

Le départ avait été annoncé… Quelques jours elle avait passé en ce village totalement inconnu pour elle… Un couple avait pris soin d’elle, des petites sorties en taverne, jamais bien vu… D’ailleurs cela lui avait valu deux gifles donnés par une dame.

Marie-Erika était impatiente de retrouver les siens… De parcourir les routes du royaume, pour retrouver sa famille, sa môman et son pôpa qui lui manquaient tant, ainsi que ses frère et sœurs.
Sourire, elle avait retrouvée tout de même, lorsque Angèle lui avait proposé de l’accompagnée en sa Lorraine. Mais elle lui avait bien préciser qu’un détour allait être fait… Ne pas passer par l’Artois et la Champagne… En temps de guerre, cela est bien trop dangereux.
Pas le temps pour dire au revoir aux personnes rencontrés, enfin plutôt un oubli, la gamine était bien trop surexcitée pour repasser en taverne et dire au revoir… Direction les portes de la ville, afin d’y retrouver Angèle.

Et les voila, en route… Pour Honfleur, puis Lisieux. Une lettre reçue de sa môman, la dame lui en fait la lecture… Les yeux azurs de la petite se mettent à briller, s’humidifie.
Angèle lui avait expliqué qu’il fallait faire un arrêt en cette ville… Pour faire des demandes de LP, mais pour l’heure, Marie-Erika n’en avait que faire des LP’s tout ce qu’elle souhaitait, c’est partir, pour retrouver au plus vite sa mère… Elle en était restée sur la lettre :

« Dites à môman que ze l’aime, ze lui fait pleins de g’os*** bisous… Elle me manque aussi… »

Son regard se perd dans le vide… Elle pense à elle, à lui, à eux. Quelques minutes passent et elle regarde à nouveau la dame :

« On peut pa’ti’**** maintenant ? »

Oui tout ce qu’elle souhaitait, c’était partir…


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Marie-Erika d'Acoma
Petite fille de 2-3 ans
Fille de Lavania et Zeiss

Lavania avait retrouvé le sourire en sachant qu'on allait lui ramener la petite. Quelle chance elle avait! Bien entendu, elle aurait traversé des dizaines voire des centaines de lieux pour aller chercher sa fille à l'autre bout du monde, mais comme elle s'était engagé au conseil ducal, elle se voyait bien mal démissionner, surtout que c'était son rêve depuis quelques années. Et comme on dit: "The show must go on"

Mais heureusement, on lui ramènerait sa fille! Elle n'arrêtait pas de le répéter, sans cesse.

On va nous ramener Marie-Erika!

Marie-Erika s'en vient!

Marie-Erika arrive bientôt.

Il faudrait préparer quelque chose pour Angele qui va nous ramener Marie-Erika.

Heureusement pour la jeune femme, pas une fois elle ne s'imagina qu'on puisse ne pas la lui ramener. Sa vision était un peu celle du tout, "tout le monde est beau, tout le monde est gentil".

Quelques jours après l'envoie de sa lettre, elle en reçu une nouvelle, qu'elle s'empressa d'ouvrir en voyant de qui elle venait.

Zeiss! s'écria-t-elle comme la dernière fois, ne l'attendant pas avant d'ouvrir la lettre et de la lire attentivement.

Elle ne l'attendit pas non plus avant de s'assoir devant sa plume et son encrier qu'elle avait laissé trainer sur la table pour pouvoir répondre à la lettre plus rapidement. Voilà des jours que ceux-ci attendaient d'être utilisé et le moment était enfin venu.

Elle trempa sa plume dans l'encre, la main un peu moins tremblante que la dernière fois.

Elle laissa s'envoler la lettre espérant recevoir une autre lettre bientôt.
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[ l'heur du retour est arrivée.]

Sur les routes, la Brune vit enfin le panneau "Epinal" un regard a la petite.

-"Sa y es petite, tu es chez toi bientot tu retrouvera les bras de ta maman?"

Un sourire chaleureux. C'est bo sa mission etait finie,
Arrivée au centre du village, la brunette fit descendre la petite du cheval, la louve au pieds d'Angele tirans la langue. Un chemin si long, c'etait normale pour elle d'avoir laisser la petite sur le dos de l'imposant etalon noir. Elle la prit donc dans ses bras pour la faire retourner au sol, une fois la petite par terre elle lui prit la main pour la faire se degourdir les jambes.

-"Je vais aller en taverne, je t'offre un verre de lait."

Une caresse au sommet de sa tete, puis hop dans la taverne.

-"S'il vous plait, une bierre et un verre de lait."

elles furent servie rapedement, une ecuelle d'eau pour Neige, et enfin Angele pouvais souffler prevenant la mere d'un courier. en gros "nous sommes arrivés."

Elle laissa l'enfant boire, sa joie se fit palpable, c'est vrai, qui pouvais rester de glace quand elle retrouvait enfin sa famille...

-"Tu es contente petite?"

FIN
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