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[RP] d'une bourrique à faire tourner chèvre

Strakastre
Aaah, les Feux de l'Amour... C'est qu'ils auraient tendance à enflammer, voire bruler plus d'un joli pied, fusse-t-il celui d'une Brune égarée entre le Feu et la Glace... Charles n'avait pas encore repris la parole après l'accueil qu'il avait voulu cordial envers le nouvel arrivant... s'apercevant bien vite qu'il avait certainement joué d'une maladresse toute strakastrienne, mais rien qui ne soit, il l'espérait, irrattrapable.
Bien que... l'Ours percevait quand même que la situation commençait à se perdre dans les imbroglios des interprétations aussi diverses qu'hasardeuses... Et dans pareil moment de flottement, il fallait commencer par le commencement.


- Même si cela te surprend, je suis heureux de te revoir. Mais installe toi donc parmi nous. Je puis t'assurer que Marie ne risquait absolument rien... même avec moi... enfin... jusqu'à ce qu'il lui prenne l'idée de transformer son pied en brochette bourguignonne...

Plus sérieusement.

- Nous serons aussi plus à notre aise pour deviser.
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Walan
Ah ça pour être surpris par la réaction de Marie, il le fut, ainsi que son regard put le trahir une poignée de secondes ... avant que la colère ne revienne et que son regard ne redevint glacé. Sa colère, c'était qu'elle soit partie en pleine nuit sans rien lui dire, c'était son imprudence, c'était d'avoir dû les suivre en pleine forêt et sous la pluie. Et c'était, mais uniquement la "cerise sur le gâteau", de les avoir trouvé dans cette position, chose qui malgré la confiance qu'il avait pourtant en elle, n'avait pu qu'accroître la colère qu'il avait déjà.
S'il n'avait été si énervé, cette réaction de la brune, et notamment le baiser qu'elle lui avait donné, l'aurait conduit à chercher à lui expliquer ceci, à lui faire comprendre. Mais là, il n'en avait pas l'envie, aussi sa réponse n'alla pas franchement dans le sens de l’apaisement ... fichu caractère quand tu nous tiens ...


C'est bien l'imprudence de quitter le camps en pleine nuit en temps de guerre et que tu n’aies pas jugé bon de me prévenir vraiment qui m'a mis en colère avant tout, ainsi que d'avoir à vous pister comme s'il me fallait traquer des fuyard.
La confiance, je l'ai, mais oses seulement prétendre que si la situation était inversée et que tu m'avais surpris la jambe d'une femme dans les mains dans de telles circonstances tu n'aurais rien dit.


Le ton était redevenu d'un calme froid, ne s'élevant quasiment pas même là où d'autres se seraient exclamés.

Crois donc que c'est un manque de confiance si tu veux, mais dans ce cas nous sommes visiblement deux, sans quoi tu aurais pris la peine de m'expliquer la chose de vive voix plutôt que de me laisser un mot que je n'étais censé trouver qu'au réveil, voire pas du tout si tu étais revenue avant.

S'avançant vers le feu, comme pour répondre à l'invitation de Charles, il s'y arrêta non loin de Marie.
Malgré ses aspects souvent calmes, froids et détachés, Sans Repos n'en demeurait pas moins avoir un caractère propice aux réactions "à chaud" et une part obstinée ayant tendance à ne pas faire tomber sa colère facilement. Un autre que lui aurait peut-être su faire un pas vers la "paix", lâcher du lest ou faire un geste d'apaisement pour tâcher de ne pas accroître la tension déjà présente. Mais lui non, il en fut incapable et n'eut sur le moment pas même conscience qu'il aurait pu agir autrement -celle-ci lui viendrait plus tard, lorsque la colère retomberait et que le calme reprendrait sa place-.
Et ce qu'il fit donc une fois arrivé près du feu et de Marie, fut de lui rendre la botte qu'elle venait de lui imposer dans les mains.


Tu en auras besoin pour rentrer au camp. Je vous laisse, terminez donc votre réunion entre vieux amis, et je ne doute pas que tu seras ramenée à bon port saine et sauve ...

"... et j'y veillerai dans l'ombre", songea-t-il en guise de fin à la phrase, puisqu'il comptait bien les suivre au retour pour s'assurer de cela. Mais avant, il tourna les talons, visiblement bien décidé à retourner dans l'obscurité de la forêt et à les laisser seuls.
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Mariealice
Marie savait bien que ce que disait Charles ne calmerait pas le brun, elle ne le connaissait que trop bien. Vu son regard, sa voix, sa posture même, il était tout simplement furieux. Mais là où la brune se trompait c'était qu'elle pensait véritablement qu'il agissait en jaloux et non en inquiet. Oh certes il avait dû s'en faire mais...

Mais en fait, la réponse de Walan ne tarda pas et lui démontra qu'un il n'était pas calmé, deux elle s'était trompée et trois il comptait véritablement les planter là, après avoir vérifié quoi au juste? Qu'elle allait bien? Oui bon elle avait crié à cause de ses pieds qui avaient failli cramé. Oui bon aussi il avait pu croire qu'on lui faisait du mal. Mais bon sang, il l'énervait à avoir raison en partie. Mais il donnait un sens à ses actions qu'elles n'avaient pas.

La botte dans les mains, la brune le regarda faire demi-tour, d'abord sans réaction, incrédule qu'après avoir dit tout ce qu'il avait dit il parte ainsi, aussi 'facilement'. Les noisettes à tendance verte se posèrent sur le blond d'abord.


Il sait que je ne risque rien avec toi. Il a juste craint que cela ne soit pas toi mais un piège.

Puis sur le dos qui se dirigeait vers la sortie de la grotte.

Sans doute que je n'aurais pas aimé non. Je te l'accorde. Je t'ai prévenu en laissant un mot Walan. Ce qui t'embête c'est que je ne t'ai pas réveillé pour le faire, que je ne t'ai pas dit de vive voix que j'allais rejoindre un homme que tu connaissais.

Explique-moi en quoi le fait de vouloir te laisser dormir et te reposer est un manque de confiance? Explique-moi ce qui te permet de dire que je ne t'aurais rien dit de ce rendez-vous? De ce bijou? N'est-ce pas toi là qui manque de confiance en moi en présumant que je me serais tue?


Elle n'avait pas bougé jusque là mais cette fois se pencha pour remettre la botte puis regarda à nouveau Charles.

Peut-être devrais-tu lui expliquer que j'ai l'habitude d'en faire à ma tête avant de penser aux conséquences quand il s'agit de moi. Que cela n'a rien à voir avec lui mais avec moi.

Long soupir, oui ce défaut là elle l'avait. Depuis longtemps. Et puis elle avait appris à se débrouiller seule par la force des choses, on ne changeait pas une façon de vivre d'un coup.

Moi je peux juste dire que je regrette de l'avoir inquiété. Mais merci encore pour les mots et le cadeau. Pas pour la cavalcade par contre.
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