Nabel_de_volvent
Acte I - Nabel, ses remords, sa famille...ses emmerdes
A Orantes de Volvent,
De moi, Nabel de Volvent,
Mon tendre frère,
Voilà bien des mois que je n'ai pris de tes nouvelles, que tu ne m'en a pas données.
Des mois, depuis ma trahison envers le duché d'Alençon, depuis mon exil, depuis bien avant car la dernière fois il me semble que c'était pour mon mariage ... ou bien peut être pour t'annoncer que j'avais mis au monde un fils et que je l'avais confié à notre bonne tante Della.
La solitude et la repentance permanente durant ces mois m'ont fait perdre toute notion temporelle.
Mais aujourd'hui vois tu je suis de nouveau prête à prendre les armes pour mon royaume, pour ma Reyne, pour racheter autrement mes fautes que par des prières et des excuses.
Me pardonneras-tu toi ? moi qui est mis à mal notre famille, notre nom, notre relation, base fondamentale que j'ai oublié quelques secondes et qui scellèrent ma vie durant un temps qui me parut bien long.
Mais aujourd'hui que je m'apprête à entrer dans une guerre, je ne peux que me demander ce que tu deviens, ce que notre famille devient.
J'espère que tu te portes pour le mieux, que mon fils grandit en sachant qui est son oncle. Il a surement grandit, l'as tu vu ?
[...]
Voilà. Il était temps de prendre la plume, de chercher à prendre des nouvelles, de revivre à nouveau.
La blonde avait longtemps hésité, avant et même pendant. Comment reprendre contact quand on a tout laissé de côté pendant une dizaine de mois, presque un an voir plus même allez savoir, c'était-elle dit en écrivant la dicte lettre.
L'envoyer ou la déchirer, la brûler dans l'antre de la cheminée qui chauffe une dernière fois la chambre de l'auberge de Chinon. Les questions se bousculent, parfois laissent place à la simple envie de vivre à nouveau Renard.
[...]J'espère qu'il ressemble un peu à Louis, car même si personne n'a voulu le reconnaitre, son père était un homme bon. J'aime à penser qu'un jour je le lui dirai, que je lui expliquerai que son père était un peu comme toi, bon et ambitieux, juste et au service des autres. Que son image a était mise à mal bien des fois, mais que jamais il n'avait était mauvais envers moi.
Qu'il est le fruit de notre amour et non d'un quelconque mariage arrangé.
Charles Louis, comme ce nom est dur à prononcé et malgré l'envie de pouvoir le voir, le touché à nouveau, je ne sais si j'en serai capable.
Je l'ai abandonné, n'ai pris aucune nouvelle et me voilà maintenant portant bien plus de remords que je ne le pensais possible.
Je préfère qu'il n'est aucun souvenirs de moi, car vois-tu mon frère, je suis prête à mourir si il le faut, si c'est la seule moyen que j'ai que de prouver que je suis encore la Nabel d'avant. Franche et honnête. Engagée et dévouée pour sa famille, son duché, son royaume.
J'aimerai que tout soit plus simple, que ce qui fut arrivé, ne soit jamais arrivée.
[...]
Le problème quand on écrit et que l'on a beaucoup de choses à dire, c'est qu'il est difficile de s'arrêter. Alors l'Adorable écrit, encore et toujours, couchant les mots sur un premier parchemin, puis un second.
Mais pour des raisons de ... ne pas ennuyé, nous ne montrerons que ces deux parties de la lettre.
Besace remplie d'affaires légères et de quelques provisions achetées un peu plus tôt au marché, Nabel referme la porte derrière elle, la missive pliée et scellée de cire, elle descend les marches qui la mène au comptoir de l'aubergiste.
Voici les écus pour la chambre, le compte y est !
Et cela pour que vous fassiez parvenir cette missive au plus vite, à Orantes de Volvent, je sais de source sur qu'il se trouve en cette ville.
Pour sur qu'il était à Chinon, elle qui l'avait reconnu, là bas, sur le marché . Les larmes montantes, elle cessa de repenser à cette pseudo rencontre, déposa sur le bois une bourse contenant bien plus que nécessaire et s'en alla sans même se retourner.
Demain, peut être elle écrirait à Della ...
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A Orantes de Volvent,
De moi, Nabel de Volvent,
Mon tendre frère,
Voilà bien des mois que je n'ai pris de tes nouvelles, que tu ne m'en a pas données.
Des mois, depuis ma trahison envers le duché d'Alençon, depuis mon exil, depuis bien avant car la dernière fois il me semble que c'était pour mon mariage ... ou bien peut être pour t'annoncer que j'avais mis au monde un fils et que je l'avais confié à notre bonne tante Della.
La solitude et la repentance permanente durant ces mois m'ont fait perdre toute notion temporelle.
Mais aujourd'hui vois tu je suis de nouveau prête à prendre les armes pour mon royaume, pour ma Reyne, pour racheter autrement mes fautes que par des prières et des excuses.
Me pardonneras-tu toi ? moi qui est mis à mal notre famille, notre nom, notre relation, base fondamentale que j'ai oublié quelques secondes et qui scellèrent ma vie durant un temps qui me parut bien long.
Mais aujourd'hui que je m'apprête à entrer dans une guerre, je ne peux que me demander ce que tu deviens, ce que notre famille devient.
J'espère que tu te portes pour le mieux, que mon fils grandit en sachant qui est son oncle. Il a surement grandit, l'as tu vu ?
[...]
Voilà. Il était temps de prendre la plume, de chercher à prendre des nouvelles, de revivre à nouveau.
La blonde avait longtemps hésité, avant et même pendant. Comment reprendre contact quand on a tout laissé de côté pendant une dizaine de mois, presque un an voir plus même allez savoir, c'était-elle dit en écrivant la dicte lettre.
L'envoyer ou la déchirer, la brûler dans l'antre de la cheminée qui chauffe une dernière fois la chambre de l'auberge de Chinon. Les questions se bousculent, parfois laissent place à la simple envie de vivre à nouveau Renard.
[...]J'espère qu'il ressemble un peu à Louis, car même si personne n'a voulu le reconnaitre, son père était un homme bon. J'aime à penser qu'un jour je le lui dirai, que je lui expliquerai que son père était un peu comme toi, bon et ambitieux, juste et au service des autres. Que son image a était mise à mal bien des fois, mais que jamais il n'avait était mauvais envers moi.
Qu'il est le fruit de notre amour et non d'un quelconque mariage arrangé.
Charles Louis, comme ce nom est dur à prononcé et malgré l'envie de pouvoir le voir, le touché à nouveau, je ne sais si j'en serai capable.
Je l'ai abandonné, n'ai pris aucune nouvelle et me voilà maintenant portant bien plus de remords que je ne le pensais possible.
Je préfère qu'il n'est aucun souvenirs de moi, car vois-tu mon frère, je suis prête à mourir si il le faut, si c'est la seule moyen que j'ai que de prouver que je suis encore la Nabel d'avant. Franche et honnête. Engagée et dévouée pour sa famille, son duché, son royaume.
J'aimerai que tout soit plus simple, que ce qui fut arrivé, ne soit jamais arrivée.
[...]
Le problème quand on écrit et que l'on a beaucoup de choses à dire, c'est qu'il est difficile de s'arrêter. Alors l'Adorable écrit, encore et toujours, couchant les mots sur un premier parchemin, puis un second.
Mais pour des raisons de ... ne pas ennuyé, nous ne montrerons que ces deux parties de la lettre.
Besace remplie d'affaires légères et de quelques provisions achetées un peu plus tôt au marché, Nabel referme la porte derrière elle, la missive pliée et scellée de cire, elle descend les marches qui la mène au comptoir de l'aubergiste.
Voici les écus pour la chambre, le compte y est !
Et cela pour que vous fassiez parvenir cette missive au plus vite, à Orantes de Volvent, je sais de source sur qu'il se trouve en cette ville.
Pour sur qu'il était à Chinon, elle qui l'avait reconnu, là bas, sur le marché . Les larmes montantes, elle cessa de repenser à cette pseudo rencontre, déposa sur le bois une bourse contenant bien plus que nécessaire et s'en alla sans même se retourner.
Demain, peut être elle écrirait à Della ...
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