Afficher le menu
Information and comments (0)

Info:
Unfortunately no additional information has been added for this RP.

[RP] Ivresse de pigeon marinés, le retour

Naelhy
RP semi-ouvert.

Les missives sont quelquefois soumises au caprice du temps : Pigeons fous, fatigués, messagers égarés dans les bois, alcooliques ou philosophe, en mal d'amour propre ou sujet à l'euphorie d'un trop plein de liberté….
Le RP se fait sur invitation ou demande par MP à Jd Calyce, Cerdanne, ou moi-même, (faut pas hésiter, on mord pas donc n'ayez crainte!) - Bon jeu à tous !


L'action commencera par un gros plan sur la tignasse blonde, à peine domptée, en pleine soirée à Hennebont, alors que la soirée avait déjà laissé place à la nuit pour beaucoup.
A ce moment, on peut voir un mouvement dans le champ, pour, en reculant un peu, apercevoir une Tartine beaucoup trop maigre, les yeux conjonctivés, remuer dans son lit de manière certes très glamour (on y croit) mais pas du tout attirante. Soulèvement des deux pieds hors de l'immense lit où elle nage allègrement depuis quelques heures, cherchant ce sommeil qu'on lui interdit depuis déjà un bon nombre d'années.

On ne s'attardera pas sur la silhouette cherchant de quoi fumer comme premier reflexe, ni le côté illogique de la chose qui la conduira au final sur le secrétaire, à chercher du vélin, en quantité, pour réaliser de drôles de pliages.
Marrant hein?


« - Tu déconnes là?
- Nan, pourquoi? répondit Lily à la voix
- Naeva, ce ne sont pas des choses qui se font. se méla une AUTRE voix
- On ne joue pas avec le papier! Surtout quand celui-ci à du coûter la peau du cul à ton oncle! reprit la première
- On dit faire des origami, ce n'est pas un jeu! s'emporta la donzelle
- Elle me désespère!
- Moi aussi!
- Pourquoi vous squattez ma tête?
- Tu n'as plus de tête, d'ailleurs on squatte pas ta tête, tu vois pas que c'est le papier qui te parle, ne vois-tu pas comme cette poignée de fenêtre te dévisage depuis que tu lui as envoyé un cierge en pleine face?
- J'ai pas fait gaffe...
- C'est d'autant plus grave! le refrain est reprit pas l'une des voix, n'en finissant plus
- J'ai une de ces envies de fraises! plaça l'autre
- Mais cassez-vous à la fin! Bordel de merde. Vérocifia la Tartine »

Et elles se cassèrent.
Fière de sa victoire, pleine d'une inspiration nouvelle due à cette insomnie ré-édité chaque nuit, elle choppe la plume. Non pas pour griffonner de doux dessins comme elle sait si bien le faire, mais pour un sujet d'autant plus important: Il lui fallait correspondre.

Deux lettres, la première pour une brune en vadrouille, la seconde pour une brune en défonce.


Citation:
A Cerdanne,
De Naeva-Lisbeth,


    Hi.

    Je te demande de m'excuser de prendre la plume après tant de temps lorsque ce n'est même pas pour prendre des nouvelles, il faut savoir qu'en usage je n'ai jamais été d'une assiduité exemplaire.
    Après tant d'excuse je me dois d'aborder le vif du sujet, celui qui me pousse à rappeler l'aide de ta tignasse brune aux propos d'affaires dont tu n'as sûrement pas le soucis. Je me repend donc dans une nouvelle excuse, de t'embêter pour un sujet pareil.

    J'entends de plus en plus de rumeurs, alors que je suis en Bretagne, sur une quelconque machination guerrière inventée par mon cousin, le Baron de Thornton, Ailvin Wolback. Ne me demande pas comment mais j'ai ouïe-dire que tu en savais peut-être quelque chose et que tu pourrais m'informer de se qui se trame.
    Ce n'est pas grand chose, des bruits qui court et qui me pousse à m'interroger. La chose me semble trop probable pour ne pas la prendre au sérieux.
    Mais je te demande tout de même, si tu sais quelque chose, de m'en informer. S'il te plait.

    En parallèle à tout ce cirque, j'ose espérer que tu te portes tout de même bien depuis le temps, que tu seras éviter les naufrages maintenant et que tu gardes précieusement les graviers des horribles plages bretonnes, celles où il fait si moche.
    Je sais que tu ne m'en voudras pas de t'écrire pour de telles raisons, et si vraiment il le faut, je te proposerais un meilleur prix que celui proposé par mon immonde cousin qui ne sait se contenter de sa baronnie écossaisse pourrie pour faire la misère, préférant répandre ses futiles préceptes en France, le tout sans aucun sens des mesures.
    C'est un stupide inconscient, peut-être attachant, mais qui ne se fie qu'à son plaisir personnel.
    Il a peut-être raison mais je me fie au mien, j'ai besoin de ses informations.

    Je suis actuellement en Bretagne, si jamais tu as denouveau besoin de dérober quelques cailloux, en temps de guerre je suis sûre qu'on peut en tirer bon prix.

    Bien à toi,

d'Une inconnue croisée en Bretagne,
N.L


Citation:
A Calyce de Dénéré-Malines, Demoiselle du Lys,
De Naeva-Lisbeth Hyacinthe Wolback,


    Hi,

    J'espère que ta défonce se porte bien, que le vice est apprécié et tout autre subtilité de l'usage de psychotrope.

    J'ose imaginez que depuis l'épisode de l'Atelier tu as eu le temps de découvrir les affres plaisant du trip à l'Opiacé. On m'a il y a peu parler d'une pâte de chanvre très intéressante qui va à merveille avec les pratiques aux usages récréatifs qui découle de l'absorption du Chandoo. Je ne serais mieux te conseiller que de privilégier l'usage de la Thériaque quand tu n'as pas le temps de préparer tes nouvelles acquisitions, j'en joins une petite dose pour agrémenté la lettre.

    C'est tout,


De la plus sympathique des Tartines,
N.L W

_________________

« [...] pendant 100 jours! parce que c'est un chiffre rond... » 07.02.12
Cerdanne
Installée tant bien que mal contre un mur ponantais qui se dressait tout droit tout beau (mais oui ! il en reste encore qui tiennent debout…), elle offrait sa carcasse au doux soleil de ce début d’automne.
Bercée par le doux bruit de la bataille toute la nuit, elle faisait office de compteur.

Première occupation de la journée...

Regarder passer les blessées et les tombereaux de cadavres... Le soleil devait taper sec parce qu’au bout d’un petit moment, elle perdit le compte et laissa tomber…

Fin de la première occupation de la matinée…

La journée allait être longuette.
Le front plissé par l’effort, elle étendit une jambe puis l’autre et flanqua un coup de pied désabusé à sa pauvre besace qui l’accompagnait partout. Mal lui en prit.
Le cuir fatigué s’ouvrit mollement mais surement et vomit une partie des trésors de la Provençale. Le grognement ne servait à rien. Un vieux sac n’en fait toujours qu’à sa tête.
La brune resta un long moment le regard fixé sur tous ces vieux souvenirs qui prenaient l’air.

Deuxième occupation de la journée….

Pas bon les souvenirs et un deuxième grognement, de douleur cette fois, accompagna le mouvement des épaules.
Les souvenirs, ramassés à la pelle retrouvèrent l’obscur qu’il n’aurait jamais du quitter.

Fin de la deuxième occupation.

La main enfourne, enfonce méchamment les trésors perdus.
Cri ce coup-ci qui s’échappe de la bouche crispée. Piqués les doigts hargneux par la plume assassine qui dormait tranquille au fond du sac. De rage, Cerdanne la ramène en pleine lumière et mauvaise, met le sac… à sac et finit par remonter des profondeurs un précieux rouleau de vélins presque neuf et de la belle encre pas complètement sèche.

Troisième occupation de la journée…

Ecrire contre un coin de mur, pas facile. Alors la brune se contorsionne, se replie, s’étire, cherche l’écritoire providentiel et finit perchée sur son bout de rempart. Les pierres plates et chaudes lui offrent un plateau parfait et son fauteuil de roc, une vue imprenable.

Deux occupations en une …Scribe gardien…

Le regard s’éclaire enfin et un sourire affleure. Les doigts retrouvent le plaisir de faire chanter la plume et les mots s’arrondissent et enflent. Les parchemins noircissent de plaisir et le temps passe enfin sans bruit…


Citation:
A Baudouin de Brélidy
De cerdanne de llivia

Mon vieil ours…

Je sais, cela fait longtemps, bien bien longtemps que je n’ai pas donné signe de vie. Toi non plus cela dit.
Ceci est dit pour le cas ou les reproches affleureraient déjà. Je suis sure que tu grognes de toute façon.
Je vais bien !…Merci de t’en inquiéter aussi fort !
Ça c’est pour le cas ou tu t’imagines que je ne sache t’écrire qu’en cas de détresse majeure.
Bon, je suis un petit peu blessée et donc un peu immobilisée mais c’est devenu mon quotidien.
L’opium qui me faisait défaut et que j’essaie d’éviter, faut quand même le souligner, est venu adoucir mes blessures. D’une bien curieuse manière.

J’ai rencontré un homme. Il m’a généreusement offert une précieuse fiole.
Charmant, brun et ce qui ne gâche rien, généreux. Ne grogne pas si fort ! Figures toi que ce beau gosse, marchand de tout un tas d’objet autant vivant que mort, connais bien l’Orient. Cela nous fait un pourvoyeur de plus à notre connaissance.

Qu’en penses-tu ?
Lorsque mes pas me porteront vers la Rose Noire, nous n’aurons pas à nous soucier de courir la ville pour nos besoins.
Enfin les tiens surtout. J’ai décroché, Moi !
J’ai fini le flacon. Bonne qualité mais j’entends bien ne pas replonger de si tôt le nez dans les brumes.

Bref si tu entends causer d’un certain Judas.
Tu ne peux pas le louper. Il est beau comme le péché, tu sauras que tu peux lui acheter de quoi assouvir tes envies.
Dis lui que tu viens de ma part… J’espère qu’il se souviendra de moi…

Enfin, voilà quoi…Juste que tu me manques quand même…
Trop de morts autour de moi ces temps-ci.
Le lupanar le plus chou du royaume me manque. Ses coussins roses, ses sofas et ton vin épicé aussi.

Baisers tout doux.
Cerd.


Fin de la troisième occupation…

La troisième bis encore activé, la brune regardait par delà le mur tout en roulant précieusement son parchemin.
L’allait falloir trouver un porteur maintenant…
T’y crois au hasard toi ?? C’est ce que se disait Cerd tout en plissant les yeux devant la tache noire qui cachait son soleil..
Un pigeon prêt à poster ! j’y crois pas ! Mais celui là de pigeon il était chargé.
Chargé à mort. …Prochaine bataille personnelle de la brune…prendre la défense pour volatiles exploitées.

Dans ce monde impitoyable et complètement givré, elle devrait facilement trouver amateur de larmes et de pantomime et prêt à se fendre de quelques écus pour rallier une si belle cause. Idée à creuser. Après tout, en convalescence forcée fallait bien s’occuper.
A garder pour une éventuelle et énième occupation…

Sur le coup, elle ne vit que le petit sachet et s’empressa de l’ouvrir, de le sentir et pour finir de le gouter du bout de la langue. Perplexe devant cette pâte tombée du ciel, elle pensa à son beau Judas, roi de tous les plaisirs. Les pattes de mouche qui s’alignaient devant ces yeux lui arrachèrent un juron.

Elle veut décrocher, s’offrir une vie simple, bio , saine et tout et tout et la dope tombe du ciel.


Tu t’es trompé, l’emplumé. Tant pis, c’est trouvé c’est gardé…
Pour la peine t’es puni. Tu vas repartir aussi chargé qu’à l’aller.
Mais comme je suis une brave fille, je te laisse gouter de la pâte brune que tu m’as amené. En échange tu feras deux courses. C’est comme ça, t’as rien à dire. Picore donc et repose-toi.


Nae la blonde tartine qui cherche une fleur et qui atterrit sur un chardon. La journée ne va pas être assez longue finalement.
Plume brève mais joyeuse ce coup ci…


Citation:

A Naeva, tartine bretonne au beurre salé sucré.
De Cerdanne, chardon bleu.

Je te remercie de prendre soin de moi ma belle blonde.
J’avoue avoir bien besoin de réconfort et je ne saurais te dire à quel point ton amitié et ton présent me réchauffent le cœur.
Il va sans dire que je t’attends les bras ouvert pour une balade à travers champs. Pas de bataille, bien que ceux-ci soient à la mode par ici…mais le coquelicot abonde ici…
Une accolade toute émue…
Cerdanne.

_________________
Suzan
Allongée sur son lit de douleur, l'oeil bouffi et la lèvre fendue, elle écoutait d'une oreille attentive la douce mélodie d'une mouche qui volait au dessus d'elle. Subtile symphonie pour l'angloise, car cet insecte -pourtant insignifiant- représentait la vie. Vie qu'elle avait perdue un bref instant, avant d'émerger hors de la rivière des morts. Vie qu'elle avait chassée, vie qu'elle avait rattrapée en y laissant des plumes, et pas que.
Mais la note restait monocorde, et le rythme capricieux. La mouche prenait de la hauteur, la mouche prenait de la vitesse. L'insecte s’apprêtait à dépasser le mur du son. BAM.

La mouche retombe, inerte.

Un long soupir s'échappa des lèvres tuméfiées. L'angloise était privée de sa seule distraction. Triste sort.

Grimace de douleur lorsqu'un pied se pose mollement près du petit cadavre.
Grimace de douleur lorsque le corps suit, s'extirpant tant bien que mal du lit.
Grimace de douleur lorsque le corps se traîne jusqu'à la cane.

Alors la main se referme violemment sur le manche de bois. Alors le corps martyr se traîne jusqu'au dehors, jusqu'à la lumière qui aveugle, jusqu'aux bruits qui assourdissent.

Alors un pigeon lui tombe dessus. Un pigeon avec une lettre. Jackpot.
Le pigeon est ramassé, la lettre aussi. Le corps recommence son long chemin de calvaire, en sens inverse.

Alors la lettre est dépliée, le pigeon est enfermé avec quelques graines, le temps de lire la lettre.

Un sourcil qui se arque, un violent effort de compréhension, bien que l'angloise ait juré de ne plus jamais faire d'effort pour une langue qu'elle haïssait chaque jour davantage.
Une fois la lecture -bien qu'approximative- achevée, l'angloise prit la peine de prendre vélin, encre et plume et de répondre.
Car toute lettre mérite réponse.

Les yeux bouffis s'usent, les doigts tremblent. Mais le pigeon repartira avec un message.


Citation:
Lepour la inconu,
Dedan le moi, Suzan Shelton,

    Le jour dedan le bon.

    Le moi ce est Suzan , le pas la otre Damy. Ou le Si heur. Le siais dedan le pas.

    La plume le vou le prendre de pour le oaso ? Le pour sa le volé le mal ! Le temps de le prendre dedan la plume, ce est le mal de le oaso. Le nouvel de le oaso le alors ce est le mal. Le oaso le manger le grain -je croi le mot bon est- le vol le apré.
    La siduité le moi le pas donné à le oaso, le siais pas le quoi ce est.
    Ce est dedan le bien la excuse de la pour le mal de le oaso. Mais la pourquoi le plume le plus ? La Tignace ce est la méchant ? La excuse de la Tignace ?
    Le méchant ce est la pas bon excuse. Le mal vrai.

    Ce est le oaso de la Bretagne ? Le Bretagne ce est le mal le pour moi. Le oaso ce est le mové Bretagne. Le pas bon. Le mal, le mal, le mal !

    Le baron Thoornton, ce est le mal le lui aussi, ce est le IRISH ! IRISH ce est le mal de le gran ! Le lui le met le moi le avec le IRISH ! Le mal, le gran mal ! Ce est le sa la istoire. Le IRISH.
    Et le lui le cour pas, le lui BOUM !
    Ce est le sa la istoire.

    Le crique le moi le siais pas le ce ce est. Ce est le non de le oaso ? Le non de le bo oaso ? Ou ce est Naufrage ? Ce est le bo Naufrage le oci. Je suis dedan le amour de le non Naufrage. Gravier ce est le non mal. Le oaso mal le apré.

    Le oaso ce est le vendre ? De le or ? Le avec Scothish ? Irish ce est mal, Scothish le mal le bon. France le mal oci.

    Le oaso attache le avec le letre. Naufrage ce est le bo !

    Le revoir !


S.S.

_________________
Baudouin.
Un grognement s'échappe de la couche où se trouve le vieux soldat. Le gamin qui tente de le réveiller semble ne pas arriver à l'extirper de son sommeil. Un sommeil trop profond, un sommeil d'opium. Pavot, opium, absinthe, laudanum... il y est allé un peu fort le bougre et pas pour se soigner...

La tête lui fait mal. A demi nu, le torse toujours couturé de cicatrices, il regarde le gosse, sa tête entre les mains, sans comprendre.

Ses yeux vont du visage encore poupon à la missive qu'il lui tend.

Le mot "pigeon" lui rappelle qu'il a faim. Il n'a certainement pas mangé depuis fort longtemps. Encore des nuits passées à découcher, toujours dans la même auberge, à fumer, à tenter d'oublier. Amy... leur incompatibilité d'humeurs, l'arrivée de la petite Korydwen qu'il délaisse trop souvent... malheureusement. Et pourquoi? Quelques boulettes d'opium pour réinventer sa vie, pour s'imaginer ailleurs, avec qui...

La main est tendue finalement et la missive posée. Il est incapable de la lire.


[Quelques heures plus tard]

Douloureusement immergé dans son quotidien vaporeux, il lit. Elle... Son autre. Elle, qu'il a dans la peau. Il se mord les lèvres. Il se souvient. L'impression d'avoir vécu plusieurs vies avec Elle. L'impression qu'il a besoin d'Elle pour respirer. Et puis... ce vide, si fort, si intense, le goût amer de son absence.

Petit chardon joue à la guerrière, blessée, au coeur d'une guerre qui, à nouveau, la met à rude épreuve.

Il grogne le vieil ours. Comme elle le connaît bien. Pas de nouvelles, il grogne. Blessée, il grogne. Elle a rencontré un homme... le grognement est accompagné de sourcils froncés. La garce, se dit-il, même si, dans le fond, il ne lui en veut pas, n'est-ce pas justement quand elle est libre qu'il l'aime le plus, n'est-ce pas justement en la laissant libre qu'il lui prouve qu'il l'aime. Mais il grogne quand même, amour propre, douleur de l'imaginer dans les bras d'un autre et d'y être bien, tout simplement. Charmant, brun, généreux, beau gosse! Elle enfonce le couteau, elle sait si bien le faire et malgré tout, elle lui arrache un sourire, entre les lignes.

Et puis l'évocation... la Rose... l'opium... l'envie d'elle, juste être avec elle, la sentir tout contre lui, entre deux fumées psychotropes, entre deux rêves étranges.

Sa tête lui fait mal, mais il ne résiste pas à l'envie de lui répondre, rien ne presse de toute façon, le reste peut attendre.


Citation:
A Cerdanne de Illivia.

Petit chardon de mon coeur,

Ainsi, encore une fois, tu fais fi de tout bois... Ma jolie guerrière provençale se bat et abîme son joli corps... Bien. Je ne dirai rien, tu sais ce que j'en pense. Une chose juste: fais attention à toi!

Je te remercie de penser ainsi à moi, surtout pour le renouvellement de mes stocks, cette petite chose là a tendance à partir en fumée, c'est terrible! Ainsi donc, je n'irai pas coller une droite à ce beau brun et je ne le verrai que comme un marchand que... tu apprécies...

La Rose, sais-tu que je t'y attends. Chaque nuit que j'y travaille, je pense à toi. A cette jolie brune qui une nuit m'a tiré de mon labeur pour m'entraîner à la cuisine. Je crois que j'ai encore son goût sur mes lèvres.

En ce moment, je n'y suis pas d'ailleurs... J'ai du m'absenter pour la naissance de ma fille. Une adorable petite brune, elle a la chevelure de jais de sa mère. Elle m'enchante... elle me rappelle aussi autre chose... un autre enfant, un ailleurs. Chaque fois que je la regarde, je ne peux m'empêcher d'y penser.

Mon relationnel avec Amy ne s'arrange pas vraiment, j'ai tâché d'être présent pour son accouchement, de la seconder, de la soulager... au final, petit chardon, je crois que je ne suis pas fait pour la vie de couple. Je me sens perdu. Je lui fais du mal, et je n'arrive pas à trouver l'issue de tout cela. J'aurais aimé que cela s'arrange, au moins pour ma fille, pour cette petite Korydwen qui est le soleil de nos journées. Mais en vain.

Bientôt, je rentrerai à la Rose. Je t'y attendrai, comme toujours. Le lupanar le plus chou du royaume est aussi ma maison et tu sais que tu y auras toujours une place... bien au chaud.

Que le Très-Haut te garde, ma toute belle, je t'entends râler d'ici! Si, si, il est là et il veille sur toi!

Mille baisers sur tes lèvres sucrées... tu me manques.

B.


Il l'a dans la peau. Une simple réponse et il est déjà bercé par la volupté de la Rose, par l'envie de la retrouver... Il devrait culpabiliser, s'en vouloir, se haïr, mettre fin à cette relation, pour Amy, pour Kory, mais il sait qu'il se mentirait à lui-même. Amy, elle-même, l'a compris bien avant lui. Il l'a dans la peau.

Il hèle à nouveau le gamin pour envoyer son pigeon, un pigeon frais, pas une vieille carcasse qui ira faire un tour en Helvétie avant de trouver la bonne destination! Son ventre grogne, pour une fois, ce n'est pas lui. Il va falloir se sustenter et puis... affronter la réalité aussi, même si elle fait mal.

_________________
Calyce..
[Saumur ou quand t'as l'impression d'être emprisonné chez toi.]

Hissée sur la pointe de ses poulaines, la tête entre deux créneaux et les yeux plissés, la brunette surveille le campement ennemi depuis les remparts. Elle marmonne, elle jure et commente ce qu'elle voit au pauvre archer qui squatte un autre merlon pas loin.

Naaaaaan mais ils ont rien d'autre à faire que d'nous encercler pour que dalle là ? Ils tapent pas ! Ils nous regardent, on les regarde...et pis quoi ? C'est ça la guerre, dis ?
Ils jouent sur nos nerfs mam'zelle et ça a l'air de marcher, y a qu'à vous voir...
Voir quoi ? Je suis énervée de rien du tout, hein, je la vie super bien c'te guerre moi môssieur, j'ai l'habitude !
Vos jambes disent le contraire, elles tremblent !
N'importe quoi... pis d'où que tu regardes mes jambes ?! Occupe toi de tes flèches !
Désolé m'zelle, je vous n'importune plus.
Ouais y a intérêt !
...
...
...
N'empêche que j'm'ennuie beaucoup... Tu m'fais voir tes flêches ?
Mais humpf... tenez, regardez...
Ah ouais...C'est graaand, c'est pointuuuu, ça doit faire franchement mal. J'peux essayer ?
Vous allez vous faire mal.
Ca va hein, je te regarde faire depuis longtemps là, ça a pas l'air sorcier ton bidule.
Mon arc, m'zelle, mon arc...
Oui oui, ça là.


L'arc en main, elle tente d'imiter Fernand-l'archer.
Décochée, la flèche ne vole pas du tout, elle choit lamentablement, lentement aux pieds des remparts sous le regard déçu de la Dénéré et celui du Fernand qui se marre.
Elle le toise alors qu'il suit encore la flêche des yeux.


C'est ça, rigole bien, bidasse ! Tu f'rais moins le malin si je te demandais de faire de la broderie !
Non mais j'veux bien vous apprendre... C'est une question de bandage. Plus vous bandez la corde,plus la flêche s'en va loin et pis faut bien cibler aussi et...
Pfiou...j'te laisse bander hein, moi j'vais manger !
Aaaaaaaaah, mademoiselle vous avez touché quelque chose !
Gné ?
Un pigeon qui volait trop bas et vot'flêche...
Haaan j'ai tué !
Un pigeon hein, y a pas de quoi s'rengorger non plus..
Ta soeur elle se rengorge ! P'têt bien que c'était l'pigeon préféré de la Reyne Noobisa qui portait un message IMPORTANT à l'un des chefs d'armées royaliste et qu'on va pouvoir déjouer ses plans à l'aut'poule pondeuse qui veut jouer au coq !
...
Aaah ça te la coupe hein !
...


Et une Calyce guillerette qui s'en va réceptionner la missive accrochée à la patte du volatil blessé.
Nouvelle déception. C'était pas le favori du pigeonnier royal, y a pas de sceau frappé de Lys.

Et puis elle ouvre.

Pas d'histoire de Lys, non, il est plutôt question de Chardon. "Petit Chardon de mon cœur" même. C'est mignon tout plein, ça lui arrache un sourire tout niais à la Calyce indiscrète.

Et le sourire de se transformer en grimace alors qu'elle avance dans sa lecture...


Hiiiiiiiiiiiiiiii ! Mais il a craqué ses braies lui ! MON Chardon dans un bordel... COMPLOT ! On veut tâcher sa réputation ! C'est un coup de la Reyne ça encore, elle a appris que Cerdanne se battait aux côtés du Ponant pis...mais quelle sorcière celle là ! Tu te rends compte ?


Non, elle parle pas toute seule. C'est au pigeon à l'agonie qu'elle s'adresse.

Mais on est trop malin pour tomber dans le panneau, NOUS ! J'vais y dire ma façon de penser à c'larbin de la Malemort.

Citation:
Au sbire Nebisien,
De Calyce de Dénéré-Malines,

Sa Majesté votre Reyne est tombée bien bas ! Faire envoyer des courriers dans le but de salir les ponantistes aux yeux de leurs camarades de guerre, ça se fait pas !

Ca se fait doublement pas quand il s'agit de MON Chardon.
Cerdanne une ribaude qui trainerait dans un bordel-aussi "chou" soit-il- ? Vous avez vu Maria la mère à Christos, ma parole !

Sachez que votre tactique minable tombe à l'eau. Que le hasard fait bien les choses et qu'il punit les gens comme vous- Votre pigeon en sait quelque chose.

Gardez donc vos baisers tout sucrés pour vos vraies catins.

Je vous souhaite d'être transpercé par mille flèches.

Calyce.


Dans ta face le lupanar, Baudouin de Pacotille.

Et un autre courrier adressé au Chardon-innocent !

Citation:

Au Chardon provençal,

Comment te portes-tu depuis que tu as quittée Saumur ?
Des rencontres avec des armées ?
N'oublie pas que tu devais prendre soin de toi, c'était une promesse.

Ici on a échoué, on est presque envahi. Prisonniers dans nos murs, les royalistes sont de sévères geôliers. Estrella a essayé de sortir, elle s'en ai pris plein la figure, par exemple.

Sinon, le hasard se montre parfois très étonnant, tu sais.
Une missive te concernant est arrivée chez nous tout à l'heure. Un homme (ou peut-être que c'était la "reyne" qui se faisait passer pour un homme, je sais pas trop, j'ai des doutes) qui parle de lupanar, de roses et de baisers sucrés. Mais t'inquiètes pas, je l'ai remis à sa place !

Prends beaucoup soin de toi, encore.

Calyce.


Et hop deux pigeons qui s'envolent et un autre à achever et enterrer.

T'inquiètes pas vas p'tit pigeon. T'es pas mort pour rien. J'te baptise Vaillant !


Le lendemain en se promenant près du pigeonnier on pouvait voir une petite tombe taille XS, avec une épitaphe toute aussi petite.


"Ci git Vaillant, pigeon mort en martyr.
Guerre de 1459."

_________________

Viens chercher bonheur DTC Je partage la connerie de JD Naelhy.
Naelhy
Loin des histoires de charbon, de pigeon Vaillant, Naeva guettant le retour de Zabelle, un pigeon toujours bien vivant, qui, on l'espère, évitera le chemin menant à des incultes de l'art des fléchettes.

Elle vaquera alors à ses occupations.
Fumer. Dormir. Fumer. Attendre la réponse de Anthoyne. Fumer pour oublier qu'il n'a pas répondu. Converser avec Zabelle-Albert, pour qu'il lui explique pourquoi c'est bête de s'inquiéter. FAIL! -Le pigeon n'est pas là, aucune lettre non plus, même pas venant d'une des deux brunes.

Je suis au bord du sucide Mais non, tu vas t'en remettre tu sais. Ou pas.
Les cents pas font leur apparition, elle refumera. Arrivée à deux-cent pas, elle refumera aussi, à deux cent vingt trois aussi, pensant être arrivée à trois-cent.

« -Elles ne te répondent pas hein?
- Shut up! »

Deux cent quarante huit, cent vingt six. Une boulette encore consumée, dans ce monde d'Opiuman.

« -Elles ne veulent juste pas entendre parler de toi si ça se trouve! Peut-être qu'elles ne t'aiment plus!
-Dis, t'es qui toi? Les dernières voix étaient vachement plus sympa!
-Ca te regarde?
-Oui! T'es dans ma tête j'te signales!
-Bon d'accor...
-NAN! Nan... Shut... UP!
-Ok ok... pas la peine de t'exciter! »

Pardon?
L'arrivée du pigeon fût assez banale, pour une fois que celui-ci ne se prit aucun obstacle quelconque, ou ne tomba pas aux mains de flechettes. Le volatile du nom de Zabelle, de corpulence et de taille respectable, effectua un gracile vole plané au dessus d'un arbre, évitant ainsi le dit arbre qu'il allait sûrement se prendre en pleine face. Fier de cette prouesse, il fît un ou deux piqué, sur-monté d'un looping, le tout a de quoi vous envoyez quinze fois votre poids dans la face, et je dis biensûr ça au nom de Naeva, qui observe le mauvais pigeon, n'ayant toujours pas remarqué le sien étalé contre la table sur laquelle on s'appuie.
Et qu'elle ne sait pas compter aussi.


« Rhou... »
« T'es qui toi? T'es hors-sujet! »
« ROUH! »
« Tu t'es vraiment ramassé comme une bouse... »
« RHOUHOU! »
« Ôô... »


L'acier bleuâtre s'oriente de gauche à droite, vérifiant dans le jardin que personne n'avait pu suivre la scène des plus gênantes ou elle semblait mal traité son pigeon.
Délicatement, elle prit la lettre.
Ellipse temporelle: La Blonde frôla l'AVC durant la lecture.


Citation:
From Naeva-Lisbeth Wolback, person who wishes you well,
To Suzan Shelton, who obviously wants trouble to me


    Hi,

    I would not insist on your deplorable level of French. The Irish as you say, who is my cousin, is indeed very bad. I advise you not to approach him, he might even try to abuse you, by using treacherous. A tip, leave your ass away from it all.

    Going back to your letter I managed to understand, although I have long considered the crow's feet and syntax very poor, we can find several messages which could not be decoded, I would ask some clarification : starting with the state of my pigeon, with the sweet surname of Zabelle Albert. This is absolutely not a bad person, it is even very endearing, and I would like then, you don't send it me back in a bad state. If he income as a rotten egg, that does not honor me, and all this is necessarily your fault.

    You are at peace, I hope. By your name I guess your origins are similar to mine. So my first question is: But what are you "Bleep" doing here ?

    Brittany by cons, has something very bad and inexplicable, imagine that they name "Queen" a person named Nathan. They speak a barbarous language, and there are red-haired all over ! In short, I refuse to go on this subject, but still don't understand how I can be hypnotized by this people with strange druidic customs.
    I will now return to the heart of the matter.
    I want to understand what is funny in telling me that? You do not care about me? For what purpose do you have intercepted the letter? For who do you work?

    That's it.


Aristotle takes you back to reason,
N.L W

I join food for Zabelle, be sure to add a spoonful of this strange batter, it help to obtain better penetration into the air.


Ce qui, en français, donnait à peut-près cela:

Citation:
De Naeva-Lisbeth Hyacinthe Wolback, personne qui vous veut du bien,
A Suzan Shelton, qui visiblement me veut du mal,


    Hi,

    Je n'insisterais pas sur votre déplorable niveau de français. Le Irish comme vous dîtes, qui est mon cousin, est en effet quelqu'un de très mauvais. Je vous déconseille de l'approcher, il pourrait même tenter d'abuser de votre personne en usant de procédés bien plus que perfides. Un conseil, laissez vos fesses loin de tout cela.

    J'aimerais revenir sur les points de votre lettre que j'ai réussis à comprendre, bien que j'ai longtemps penché sur les pattes d'oies et la syntaxe bien pauvre qu'on peut y trouver, plusieurs messages n'ont pas pu être décodés, tout de même je demanderais bien certains éclaircissements: à commencer par l'état de mon pigeon, dôté du doux patronyme de Zabelle-Albert. Celui-ci n'est absolument pas quelqu'un de mauvais, il est même très attachant, et j'aimerais que par la suite, vous le me rendiez pas en mauvais état. Celui-ci et revenu comme un viel oeuf pourri, ne faisant pas du tout honneur à ma personne, et tout ceci est forcement de votre faute.

    Vous êtes ici en paix, je l'espère. A votre nom je devinerais bien des origines pourquoi pas, semblable aux miennes. Alors ma question première sera: Mais que foutez-vous ici bon sang?

    La Bretagne par contre, a quelque chose de très mauvais et d'absolument inexplicable, je ne m'étalerais pas sur ce sujet complétement autre, s'éloignant de celui de la lettre, qui vous blâme, mais imaginez tout de même qu'il nomme Reyne une certaine Nathan, que je n'ai jamais vu. Qu'ils parlent dans une langue barbare et qu'il y a des roux absolument partout? Bref, je me refuse de m'étaler sur le sujet, mais comprenez tout de même à quel point je puis être médusée par ce peuple aux coutumes druidiques étranges.
    Je vais maintenant revenir au vif du sujet.
    J'aimerais comprendre ce qu'il a de drôle à me répondre de la sorte? Vous fichez vous de moi? Dans quel but avez-vous intercepté la lettre? Pour qui travaillez vous?

    Voilà.



Qu'Aristote vous ramène à la raison,
N.L W

J'ai joins à manger pour Zabelle, n'oubliez pas d'ajouter une cuillère de cette étrange pâte dans ces boulettes, celles-ci aide à l'obtention d'une meilleure pénétration dans l'air.


*Parce que je suis une quiche en anglais, je vous prie d'excuser mes fautes


[Bonsoir
Il reste des mots non-traduits dans votre RP. Merci de préciser puis de supprimer mon intervention.
Bon jeu
Modo Mata]

_________________

« [...] pendant 100 jours! parce que c'est un chiffre rond... » 07.02.12
See the RP information
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)