Afficher le menu
Information and comments (0)
<<   <   1, 2, 3   >   >>

[RP] Cimetière de Guéret

Exael
Exaël déambulait dans Guéret , fleurs à peine cueillies dans les champs , il alla sur la tombe de son frère . Déposa les fleurs , et s'adressa à celui qui jadis avait beaucoup d'influence à ses yeux .

Que le très haut en témoigne , tu me manques Wayl , tu me manques terriblement , la vie est dure sans toi , par moment je le supporte il est vrai mais d'autres pas du tout , il m'est impossible de ferme l'œil sans penser à toi .

Il se mit à pleurer .

J'espère que tu seras fier de moi mon frère .



Il fit une prière tête baissée et se rendit en taverne ou il devait noyer son chagrin , même si ce n'était pas la solution ...

_________________



"Nec Proditor, nec Proditur, Innocens Feret "
Arthus
Arthus se rendait aux remparts pour une fois de plus, défendre sa ville. Il fit un petit détour par le cimetière et arriva devant la tombe de son frère. Il posa ses affaires et alla jeter les quelques fleurs fânées qui se trouvaient sur celle-ci.

Lorsqu'il revint, il se mit à genoux et pria, tête baissée. Il resta là un bon moment puis, relevant la tête, il regarda la tombe....


Aides nous mon frère..... Aides la ville que tu as tant aimé.....

Il posa sa main sur la sépulture, esquissa un petit sourire puis prit ses affaires et alla rejoindre les villageois....
_________________
.lulu.
Une silouhette au loin se dessine sur le cimetiere, la blonde dict l'indomptable etait a Gueret pour quelques jours...elle n'aurait pas pu partir avant de venir voir celui qu'elle avait tant aimé...tant de choses souvenir refont surface dans la tête de la brigande qu'elle etait devenue..pourtant elle etait là cherchant desesperement la tombe de celui qu'elle portait encore dans son coeur, accompagnée de ses deux fidele amis faena et falco "ses loups" elle parcourait les allée de ce cimetiere avec un bouquet de rose rouges a la main...la blonde n'avait jamais voulu croire en la mort de Wayl et n'y croyait toujours pas, impossible que son rouquin soit tuer par des gens comme elle...
Lulu regarda toutes les tombes au passage ne voulant pas y voir inscrit celui de Wayl et pourtant, elle la trouva...Elle s'arreta devant et resta quelque temps inerte...sans voix, c'etait donc vrai son wayl etait bien parti rejoindre le trés haut...elle la regarda encore et encore se disant qu'elle etait dans un cauchemar et qu'elle se reveillerai en taverne mais non, fallait qu'elle s'y fasse, il n'etait plus...elle tomba en larmes devant la tombe de celui ci...le coeur de pierre de la belle brune qui avait deja etait brisé un peu par sa soeur se cassa en mille morceau, elle pleura toute les larmes de sont corps, celui qu'elle avait tant aimé et avec qui elle avait partagé les plus beau moment de sa vie etait bien mort...elle s'en voulait...si elle n'avait pas choisi ce jour la de ne pas revenir ou si elle avait fait les bon choix plutot a l'heure actuel il serai encore de ce monde...Elle se releva les larmes coulant sur ses joues et deposa les roses devant et se dit:

je suis désolée de n'avoir su faire les bons choix au bon moment Wayl...Si seulement on pouvait revenir en arriere et que tu sois encore là je ne referai pas les meme erreurs et tu serai avec moi...

Elle la regarda encore un moment et essuya ses larmes puis reprit la route en direction des tavernes, elle se retourna une derniere fois et dit

Wayl je reviendrai te voir...bientot...
_________________

I'm not dead just floating, I'm not scared just changing
Arthus
Cela faisait un petit moment qu'il n'était pas venu et là, il avait envie de parler à son frère..... Il prit l'allée qui menait à la tombe et s'arrêta devant celle-ci. Il retroussa ses manches et commença à retirer les mauvaises herbes qui poussaient autour de celle-ci.

Il imaginait son frère, là, devant lui et s'asseya en tailleur devant la sépulture. Il commença à lui parler, comme s'il était en face de lui, bien vivant... Il lui raconta Gueret, il lui parla de Mae et de la grossesse, la joie d'être bientôt père et puis il s'arrêta....

Il imagina son frère le regarder avec étonnement, levant un sourcil interrogateur, l'air de dire....


Et Exa ?

Là, soupir et tristesse, tête baissée cherchant ses mots et ne sachant vraiment pas quoi dire, juste peut être....

Tout va bien....

Mais Wayl n'était pas dupe d'ailleurs nul ne l'aurait été. Quelque chose n'allait pas il le savait mais attendait que son frère aîné ne le dise. Pourtant, Arthus ne dit rien et se leva, regarda la tombe encore une fois et partit en disant......

Je n'ai rien d'autre à dire....
_________________
Calico
Guéret...Après l'apathique Bourbon, le gentil petit trio avait atterrit dans une ville du Limousin. Ils espéraient que cette ville offre plus d'avantage pécuniers que la précédente.
Quand on est beau, jeune et plein de talent, il fallait avoir la bourse adéquate et si telle n'était pas le cas, on pouvait toujours y remédier d'une façon toute aussi "adéquate".

Un jour, deux jours, trois jours et crise d'hypoglycécrime à la clé...
La sauterelle aurait vendu son âme au diable pour un peu d'action, mais suis-je bête, elle avait déjà un peu vendu puisqu'elle faisait route avec le dangereux Vairon.
Une chose était certaine, c'était la guigne qu'ils avaient pour trouver des villes aussi pourries qu'un légume blette.
La ville n'était pas très visitée et il fallait chercher le boulot avec une loupe pour trouver une once de poste. Admettons qu'ils soient honnêtes, et bien même affublés d'un sacré vice comme le travail, ils auraient pu mourir de faim alors pensez quand on était comme eux et pas vraiment amoureux des travaux pénibles!!!!
Les alternatives s'amenuisaient et fondaient comme neige au soleil, tout autant que leur économie.
La brunette avait bien eu une idée qui germait dans sa petite caboche en tortillant sa bouche. Il fallait attendre le bon moment pour en parler à Vairon qui était plus dans les coup d'action à grand spectacle, genre super production. Pour Naella, elle ne la connaissait pas assez pour savoir.

Seraient ils intéressés par un sordide mais facile maraudage?
La faim justifie les moyens et elle se jeta à l'eau.

Dis Vairon, écoute moi bien et ne me répond pas immédiatement.

D'un signe de main, elle lui intima un STOP et du genre "réfléchis à ce que je vais te dire avant".
Elle en profita pour enfin dégager le bout de gras qu'elle avait entre deux dents, avec un bout de bois taillé en cure dent, et qui la gênait depuis quelques heures déjà.


Tu vois bien qu'ici c'est une ville pouilleuse. Rien à se mettre sous la dent si ce n'est qu'un vieux bout de lard et en parlant dent....Et bien que dirais tu d'aller au cimetière?
Argent facile, il nous faut juste une pince et une pelle mais la pelle on peut la trouver sur place.

Elle secoua sa tête.

Oui je sais, il n'y a aucun exploit à édenter les morts mais j'ai déjà fait ce genre de chose par le passé et je te promets que tu serais étonné de savoir que je me suis faites environ 890 écus avec les dents en or et en argent, sans compter les bijoux laissés autour de leur cou ou leur bras.
Faut juste mater les tombeaux des riches. Tu sais les belles propriétés secondaires et inutiles!!! Les mausolées. Faut voir aussi avec les tombeaux ouvragés et ornés, ça peut rapporter gros.


Sourire carnassier et sans vergogne de la sauterelle vers son partenaire.

On pioche et on dépiote. Rien de plus facile. De toute façon dis moi à quoi ça sert de se faire enterrer avec des bijoux? Comme si ça pouvait leur servir à eux!!! Mais par contre à nous.....On en parle à Naella si tu es d'accord.

Cali ne connaissait pas l'autre jeune femme. C'était Vairon qui avait fait sa connaissance et lui avait présenté juste avant le départ.

Elle attendait d'avoir sa réponse. Vairon était une fine bouche, c'était un scélérat esthète tandis que Cali avait dû rouler sa bosse et s'abaisser à faire du bas brigandage pour s'en sortir. La force physique jouait un rôle prépondérant dans leur métier.
Mais depuis peu, il lui avait donné le goût des attaques grandioses, interprétés avec maestria, mais on ne pouvait pas faire du haut vol à longueur de journée. Un artiste ne pond pas une oeuvre à chaque tableau, quelques brouillons étaient nécessaires!!!

_________________
Eric.laveau
WOOOOOOOOOOOOOOOOOOOHOOOOOOOOOOOOOOOOHOOOOOOOOOOooo!!! Enfin...C'était pas trop tôt. Adieu les Bourbon-niais , la Bourbauvergne et je vous emmerde. Vairon et ses deux comparses de type féminin avaient finalement pris la route en direction du Limousin. Mais quelle foutue purge ce comté, duché peu importe, c'est à chier. Il en avait parcouru du chemin et s'était rendu dans de nombreuses villes avant Bourbon mais très rare furent celles qui lui donnèrent, chaque jour, des envies de meurtre. Jamais rien vu de comparable. Quoiqu'en y repensant, les habitants étaient plutôt hors de danger niveau rencontre funeste dans ruelle sombre. Pourquoi cela? Tout simplement parce que ces fiers habitants sont invisibles, inexistants, de véritables chiures de mouche et dieu sait que c'est minuscule. Pendant toute la durée de son séjour auvergnat, Eric n'a pas vu la moindre miche de cette populace tenant plus du rat que de l'être humain. Eux qui se plaisent à véhiculer une image forte, valeureuse et brave des Bourbonnais, Laveau peut vous dire qu'ils faisaient moins les fiers lorsque les Berrichons ont envahis leur village. Si l'armée de ces derniers a quitté la ville, ce n'est pas grâce à la farouche résistance des habitants prêt à mourir pour leur patrie ni à cause de la supériorité de l'armée du BA, vu que le Duc en place n'a même pas daigner venir en aide à ce village tellement il est à l'image de ses habitants...à savoir tout pourri. Non, ils ont mis les bouts parce qu'ils s'ennuyaient ferme. Ceci vous montre l'étendu du merdier dans lequel Vairon a séjourné pendant pfiou bien trop longtemps. Lui qui pensait poser un cul deux ou trois jours. Personne ne sort vraiment indemne après pareille épreuve, tant sur le plan psychologique que dans la tête. Ouch, déjà que tout n'était pas bien clair là haut, ça ne risque pas d'aller mieux. Tant pis pour vous.

Fort heureusement tout ceci se trouvait désormais derrière lui et il n'avait pas foutrement envie d'y retourner dans l'immédiat. Aujourd'hui Limousin! La ville de Gueret s'étendait devant ses pieds et n'attendait plus que lui...ou presque. C'est ici même que l'avenir de Vairon allait se sceller. Le premier jour du reste de sa vie. Quelle expression à la mord moi le nœud...qu'est ce que ça fait barde. Le premier jour du reste de sa vie...fiottard. Bref même si je la trouve pas terrible, elle veut bien dire ce qu'elle veut dire. Tout comme l'enfant du pays...il a beau être du pays ou non, si c'est un phylécastrope, ça reste un phylécastrope. phylécastrope? Ndlr: On s'fout d'ma poire à plein nez là! Laissez libre court aux délires de l'artiste que diable. C'est C0nnard que je voulais dire pas phylécastrope. Passons.
Lors de son arrivée Laveau fut assez confiant, il se dit qu'on pouvait difficilement faire pire que sa précédente halte en ce qui concerne l'inexistence d'action. Hélas, trois fois hélas...il se trompait. Si vous connaissez Gueret, vous savez de quoi je parle. Terrible. Non seulement ce n'était pas la joie niveau animation. Bon Eric ne s'attendait pas non plus à une fanfare et autres conneries mais il devait maintenant faire face à une autre facette de la ville brise burne. Le manque de boulot. Whoopeeeee! Soyez honnête qu'il disait. Mais va te faire mettre pauvre truffe. Gueret est une publicité en faveur de la débrouillardise et de l'encülerie de grande envergure. Pas le choix si tu veux pouvoir grailler un petit quelque chose. Si jamais on doit reprocher un méfait à Eric, il pourra dire: "Pas d'ma faute, c'est la ville qui veut ça. Pis j'avais faim, phylécastrope" Ce qui valait pour lui, l'était également pour Cali et Naella.

Normalement ce passage était prévu pour que Vairon exprime son point de vue quant au manque de travail dans cette ville et aussi sur le fait que les habitants de Gueret sont des *interférences et grésillements venus d'on ne sait où* mais je vous l'épargne. Il n'en pense pas moins pour autant.

C'est pas potib, faut faire quelque chose sinon ils vont finir par mourir de mort. Laveau se mit à cogiter calmement dans son coin afin de monter un petit coup vite fait, bien fait histoire d'engranger un max de picaillon et ainsi grailler jusqu'à s'en faire exploser le beudon. Il ne pouvait décemment pas se laisser affamer comme ça. Ni ses compagnonnes. Pensiez qu'il les avait oublié hein? Et qu'Eric ne pensait qu'à sa trogne, n'est ce pas?... ... ... ... Fermez là. C'est la Sauterelle qui fut la plus rapide et qui partagea son idée. Vairon la regarda et l'écouta sans l'interrompre une seule fois, réfléchissant en même temps si oui on non cette idée était faisaible. Analysa les risques potentiels, tout ça tout ça. Taper dans de la dépouille, fouiller du macchabée, arracher des chicots et détrousser des cadavres pourrissants ne figuraient pas dans les pratiques de Laveau. Pour tout vous dire, il n'avait jamais pratiqué ce genre de délestage de bien d'autrui. Mais en mettant tout ce que Cali venait de dire l'un derrière l'autre...Meh pourquoi pas.


Gueret ville sans offre de boulot, j'ai faim, je me fais chier la bite, cimetière, possibilité de se faire 890 écus sans gros efforts, les morts n'opposeront aucune résistance en plus. Et puis...on risque de se foutre le village à dos, risque élevé de haine envers notre personne. Ca va bien leur foutre les glandes à cette bande de fruit.
Je marche.


Après avoir peser le pour et le contre, il était plutôt partant bien qu'il ne soit pas friand de ce genre de coup fumant. La perspective de se foutre un village entier à dos n'était pas étranger au fait qu'il accepte la proposition de Cali. Beaucoup d'amusement en perspective. Du moins...il l'espérait, parce que si les habitants de Gueret sont aussi mou du genoux que ceux de Bourbon. Ils n'ont pas fini de s'ennuyer, les poches bien remplies, mais ennui tout de même. Après avoir donné son accord à la Sauterelle, il pivota la trombine vers Naella afin de connaitre sa décision. Partante? Pas partante? Quoi qu'il en soit, Vairon avait faim et il allait bien falloir trouver un moyen de le rassasier. D'une manière ou d'une autre.

_________________
Naella
...Je marche.

Elle regardait ailleurs, visiblement prise par on-ne-sait-quel-évènement... Oui, la tête en l'air était fidèle à elle-même. D'ailleurs, la Cali n'avait-elle pas commencé par « Dis Vairon » ? Bon, c'est qu'elle n'était pas concernée, du moins c'est ce qu'elle pensait. On peut tous se tromper!

Ils étaient à Guérêt, point de rencontre. Point, malheureusement, aussi mort que la ville où ils s'étaient arrêtés précédemment - et si c'était possible, pire! C'est qu'ils n'avaient vraiment pas de chance, notre joyeuse bande de lurons. Joyeuse? C'était peut-être un euphémisme. Peut-être... La suite de l'histoire nous le dira.

Quoiqu'il en était, ils étaient là et n'avaient pas le choix d'y rester. Mieux valait s'occuper.

La petite était, donc, en train de réfléchir aux étalages qu'elle avait vu en chemin - son ventre criait et ses joues étaient creuses à force de ne pas manger. Elle se concentra aussi pour se rappeler de la forge qu'ils avaient croisés, là où elle espérait trouver une arme. Bon, pas qu'elle avait nécessairement les écus, mais ça ne l'avait jamais arrêtée. Même si ce n'était qu'une petite lame, elle saurait s'en servir en attendant.

.... Elle fronça les sourcils, sentant un regard .. deux même .. peser sur elle. Tournant la tête, ses doutes durent confirmés. Deux pairs d'yeux la regardaient, semblant attendre d'elle une confirmation.


Quoi? Vous m'causiez aussi? Bah ouais, j'vous suis moi.

D'un coup, elle se leva de la roche qui avait accueilli son petit arrière-train tout maigre et se retrouva face-à-"face" avec le torse du bonhomme. Quand je disais "la petite", ce n'était pas qu'une référence à son âge! De sa main, elle poussa légèrement sur le torse.

On y va alors?
_________________
||Jeune fille de 15 ans, non-conforme et libertaire||
Calico
A travail facile, bourse facile...Ils n'auraient pas des mille et des cents mais assez pour se sustenter quelques temps et vivre dans un luxe tout relatif.
Non, Cali ne crachait pas sur les auberges dignes de ce nom plutôt que les couches puants la sueur, la luxure et la pisse.
Quelle personne aimait sentir le Fennec? La brunette ne dérogeait pas à cette règle élémentaire.

Elle en était encore au stade de circonscription en ce qui concernait Vairon et Naella, mais ils semblaient sur la même longueur d'onde. Le projet fut voté à l'unanimité.

Je crois que cela ne peut être qu'amusant en plus. Et bien attendons la nuit!!!

Enfin la chance semblait tourner un peu et quand la nuit tomba, elle fut d'encre. Une merveilleuse nuit de chine où les oiseaux nocturnes et autres bêtes de la nuit, étaient les rois.
Cali s'était endormie quelques heures roulée en boule dans un coin mais qu'importe quand on était jeune, on se remettait de tout. Le visage souriant et le corps parfaitement reposée, Sauterelle, les pupilles aussi dilatées que la nouvelle lune, regarda ses complices.
L'action enfin de l'action....l'inactivité la rongeait comme un mal insidieux et vicieux.

Elle fit craquer ses longs doigts fins en parlotant tout en s'engageant vers le dehors.


J'ai mon couteau, il nous faut des lanternes, une tenaille voir deux ou trois et pareillement en pelles.
Je crois qu'un tour à la forge s'impose. Cela va être la seule opération critique car les forges sont toujours bien sécurisées.
Naella, tu sembles douée pour les voltiges, comme moi. Une souplesse féline.


Elle regarda l'homme en haussant des épaules.

Désolée Vairon te vexe pas mais tu donnes pas vraiment dans la danseuse et les pieds légers, je te mettrais plus dans la caste des tortionnaires voir des embaumeurs. Tu sais le truc tout gentil qui consiste à faire sortir le cerveau par les narines.

Elle lui fit un clin d'oeil complice, lui...Celui qui lui avait appris à faire mal et à avoir l'ascendant, faire en sorte que la victime soit si apeurée, qu'elle fasse sous elle. La puissance quoi!!!!

Donc je pense que si une lucarne est restée ouverte, on aura tantôt fait de récupérer le butin et partir dans le cimetière. Je vais éviter de préciser que si le trou n'est pas fait, on s'en chargera d'en faire un.

Le cimetière n'était pas très loin du centre de la vill.... du trou du cul du monde.
Les astres brillaient de mille feux et la lune cachait leur présence d'une manne bienfaitrice.
Bientôt ils auraient tout un magot en or sonnant et trébuchant.

_________________
Eric.laveau
Hmm...c'est vrai qu'à la base, la conversation n'incluait pas forcément la petite mais en même temps quand on regarde ailleurs, ça n'aide pas non plus. Quoi qu'il en soit, une discussion ça évolue, ça navigue entre digressions, souvenirs et décisions. Donc...à moins d'être muet ou autre, lorsque ça brasse à proximité, on peut très bien être solliciter pour prendre part à la conversation n'importe quand. Si ce n'est pas le cas cela veut tout simplement dire que les autres en ont strictement rien à battre de votre trombine. Ce n'est pas le cas ici. Bon... pour ne rien vous cacher Eric aurait très bien pu se débrouiller tout seul ou encore endosser le rôle du dictateur qui impose ses décisions et peu importe ce que les autres peuvent bien dire. Ce sera forcément des c0nneries de toute façon. Mais après ces quelques semaines de mes deux passées à Bourbon en compagnie de ces deux vilaines filles. Attention, par vilaine je ne veux pas dire qu'elles sont repoussantes. Non non non...du tout. Loin de là d'ailleurs. Mais on s'en fout je m'appelle pas Violette. Laveau commence à tolérer leur présence et même s'il est d'un naturel solitaire, leur compagnie n'est pas désagréable...pis elles ne piaillent pas sans arrêt, ce qui ne gache rien. Si c'était le cas, pas de doute qu'il y aurait un peu plus de tension et de gueulante dans leur trio. Boh de toute façon Vairon ne serait pas resté avec deux pouffes incapable de la fermer quand il faut. Ça ferait déjà belle lurette qu'il aurait mis les bouts direction loin, très loin. C'est soit ça, soit un bain de sang ou une flopée de décollage de tarte dans la mouille.

Donc après avoir entendu l'avis de chacun et après s'être mis d'accord sur la suite des événements, notre petit groupe dû trouver de quoi s'occuper pendant les quelques heures qu'ils avaient à tuer. La Sauterelle opta pour une sieste...pourquoi pas, lui préféra garder les yeux bien ouverts. Autant éviter d'avoir la gueule dans le cul, les yeux encore bouffis par le sommeil et l'esprit embrouillé. Chacun son truc après tout. Et puis tout le monde ne peut pas roupiller, faut un minimum de vigilance...qui sait ce qu'il peut arriver quand on ferme les yeux. Parano le Vairon?!? Pas du tout, il est juste conscient du danger qui rôde...d'ailleurs il est l'un d'eux. Mouahahaha, ça fout les miquettes non? Bon..d'accord...je continue dans ce cas. Et Naella. Quoi Naella?!? Ce qu'elle faisait en attendant l'heure de la petite promenade dans le cimetière? Qu'est ce que ça peut bien vous foutre? Elle vous le dira seulement si elle en a envie. On a tous notre jardin secret. Bande de curieux. Le coin avait l'air assez calme,suffisamment pour qu'Eric réfléchisse à un petit quelque chose, plutôt un sacré quelque chose si vous voulez mon avis, un projet auquel il songe depuis un moment maintenant. Le temps qu'il a devant lui est particulièrement propice à la reflexion et au raclage de bulbe intensif, parfait pour esquisser tranquillement les bases de ce qui verra surement le jour...un jour, mais pas tout de suite. Rien ne presse.


[A la nuit tombée...]

Vairon décolla son cul du sol et d'un ton neutre dit aux filles d'en faire de même. Les choses sérieuses allaient enfin commencer...les plus amusantes aussi. Place à l'imprévu! Vairon ne le montrait pas spécialement mais il avait foutrement hâte de débuter sa chasse au trésor, une chasse plutôt morbide à forte teneur en cadavre pourrissant et si en plus ça énerve les villageois, bordel ce que cela va être chouette. Eric s'imagine la foule en colère, torches et armes improvisées en main. Fourches, fléaux, balais, tartes aux fraises. Gueulant, vociférant, hurlant après notre trio qui court à en perdre haleine afin de tailler la route au plus vite mais avec le sourire sur la trogne, satisfait de leur morbide méfait. Roooh on a qu'une seule vie, faut bien s'amuser un poil quand même. Ils se dirigèrent d'un pas décidé vers le lieu où se déroulera la première étape du plan. La forge. Le déroulement de ce coup fumant avait été discuté au préalable, plus de temps pour la parlote. Action!

•Arret #1 du Plan Diabolique #9: Forge "Les fondements de feu"
Un peu plus tôt dans la journée Cali la mauvaise langue avait dit que Vairon n'était pas du genre à faire des acrobaties et que le rôle du tortionnaire voire celui de l'embaumeur lui conviendrait mieux. En y réfléchissant quelques secondes, elle n'a pas tout à fait entièrement tort. Mais! Il est tout à fait capable de se lancer dans une petite grimpette et d'escalader un mur afin de se glisser par une ouverture si jamais c'est nécessaire. Seulement dans le cas présent, il n'est absolument pas question de vie ou de mort, les morts viendront plus tard lors de l'arrêt #2 du plan, et de plus il est accompagné de deux jeunes et agiles demoiselles parfaitement adaptées à ce genre de chose. Alors à quoi bon? il sera bien plus utile dehors, à faire le guet. Peinard...pendant que Naella et Cali font des cabrioles et cambriolent la forge. Rien de superflu, uniquement le nécessaire pour la suite des opérations. Pendant que les filles faisaient ce qu'elles devaient faire...à part du bruit, Eric s'était adossé contre le mur où était affiché l'annonce d'un atelier de tisserand revue et corrigée à la sauce gobeline. C'est très frais, celui qui a fait cela n'est pas la moitié d'un trou de balle, il est talentueux sans l'ombre d'un foutu doute. Coup d’œil à droite, coup d’œil à gauche. Pas le moindre signe de vie à l'horizon. C'est bonard, Laveau ne va pas s'en plaindre non plus. Espérons juste une suite un peu plus épicée, avec un soupçon d'imprévu. Laissons la bonne ou mauvaise fortune décider de leur sort. Quelques poignées de minutes plus tard, les filles sortirent par la grande porte. Qui sait ce qu'il s'est passé dans la forge? Vairon en sait foutre rien et ce n'est pas ce qui va l'empêcher de dormir. Si vous voulez en savoir plus, faudra voir ça avec les filles. Moi, je ne peux rien pour vous. Vairon prit le matos qui lui revenait et tous prirent la direction du prochaine arrêt. Arrêt qui se trouvait sur les lieux mêmes du méfait à venir. Quel plan réglé au poil de fion, quelle merveille, quelle efficacité. Gain de temps et espérons le...un max d'argent.

Arrêt #2 du Plan Diabolique #9: Cimetière "Le voile des larmes"
Il ne s'agissait pas du nom réel du cimetière mais après l'humiliation infligée par le trio, le cimetière a préféré garder l'anonymat. On peut au moins accéder à sa requête, c'est la moindre des choses. Cali, Naella et Vairon s'approchèrent discrètement de la cabane du fossoyeur. S'ils ne trouvent pas de pelle dans cette cahute branlante, ils n'en trouveront nulle part. La chance était de leur côté ce soir, la nuit était d'un noir de jais, la lune ronde comme les miches de...hem...oublions, semblait les surveiller de son œil unique pareil à celui d'un monstre gigantesque tapit dans les ténèbres...n'attendant qu'une seconde d'inattention pour vous attaquer par surprise, brisant vos os sans le moindre effort. Des nappes de brouillard se déplaçait ici et là, effleurant tantôt l'herbe tantôt les chemins de terre empruntés jours après jours par les veuves en pleurs et autres familles endeuillées. En cette lugubre nuit même les arbres semblaient menaçant, des silhouettes noires et tordues dans le paysage, leurs branches ressemblant à des griffes acérées, n'attendant qu'une chose...qu'ils se rapprochent suffisamment près pour être à portée d'éventration. Tout au long de la soirée, le temps fut étonnamment doux mais maintenant, dans ce cimetière, une brise à vous glacer le sang caressait l'échine d'Eric. Loin d'être une chochotte qui prend peur au moindre bruit de caisse un peu trop bruyante, Vairon continua ce pour quoi il était venu ici. Dénicher une paire de pelle, déterrer un macchabée qui a du potentiel et rafler le max de richesse laissée par sa stupide famille.
_________________
Naella
Hum... On regardait ailleurs CAR la conversation avait commencé sans l'inclure.... Bon bref, puisqu'elle a été sollicitée, c'est que les autres en avait à battre de sa trombine. Tant mieux, sinon ce serait bien horrible de devoir se supporter lors du voyage qu'ils entreprenaient.

Alors, chacun vaquait à ses occupations. Quoi Naella!? Bah Naella a pas envie d'vous dire c'est quoi qu'elle faisait pendant que l'une siestait et que l'autre « paranoïait ». Disons que ça fait partie de son mystère, personne ne sait exactement où est Naella, tout ce qu'on sait c'est qu'elle est présente quand il faut.

La nuit était là, d'un noir de jais, complice du coup que préparaient les trois ... mousquetaires? Pas exactement. Seulement par analogie au nombre. Naella réapparut aux côtés du dénommé Vairon et de la Calico. D'ailleurs, la p'tite brunette ne détestait pas sa présence, elle qui en général ne pouvait facilement supporter de présence féminine. Peut-être formeront-elles le duo infernal! L'histoire le dira bien. Quoiqu'il en soit. Le trio était réuni sous la nouvelle lune, complice elle aussi.

La p'tite Naella ne l'avouera jamais, mais elle avait une certaine trouille. Un cimetière, une nuit aussi noire, des cadavres... Elle en avait vu et vécu des choses dans sa vie mais là, la Calico la battait. Naella jeta un petit coup d'oeil en coin à la concernée.

Et pis elle avait entendu tout plein de choses concernant les odeurs que peuvent dégager des dépouilles, encore plus celles déjà en cours de décomposition. Disons qu'elle ne sautait pas de joie. La seule motivation: l'or! Oui, l'or. Elle se raccrochait à cette pensée. Et pis, fallait surtout pas qu'ils voient son inquiétude. Non! Un autre petit coup d'oeil en biais, vers l'homme cette fois-ci. Pourquoi n'avaient-ils pas l'air d'être réticents. Bon Naella.... Soit à la hauteur! Et ainsi, toutes pensées négatives se firent chasser de la tête de notre héroïne!


•Arret #1 du Plan Diabolique #9: Forge "Les fondements de feu"
C'était comme si Calico avait lu dans les pensées de la petite. Comme si. Quand elle mentionna qu'il fallait trouver une forge pour se procurer la fameuse tenaille - peu importe ce que c'était - Naella sauta sur l'occasion pour informer ses acolytes qu'elle en avait vu une sur leur chemin. C'est donc là que les deux femmes se trouvaient, à chercher ce dont elles avaient besoin, pendant que l'autre faisait le guet, toujours aussi parano!

Bon, maintenant, trouver ce pour quoi elles sont venues. Elle n'avait aucune idée de ce à quoi ressemblait une tenaille. Trop fière pour l'avouer, elle cherchait ici et là.. Et lors de ses "recherches", elle trouva! Bon, pas ce qu'elles cherchaient mais une lame, et dans son fourreau en plus! Qui a dit qu'elles ne prendraient rien de superflu? Bah peu importe qui, il disait n'importe quoi. La Naella en profita pour la glisser dans sa botte droite - elle était plus adroite de la dextre. Elle aurait bien voulu prendre quelque chose de plus grand, si elle avait trouvé, mais c'est qu'il ne fallait pas se surcharger, pas cette nuit. Elle se dit, donc, qu'elle reviendrait avant leur départ de la ville.

Après que Calico eut trouvé ce qu'elles cherchaient, les deux femmes, accompagnées de l'homme, prirent la direction de l'.....


•Arret #2 du Plan Diabolique #9: Cimetière "Le voile des larmes"
Pas rassurant, pas rassurant duuuuu tout. Le brouillard était au rendezvous, ce qui leur serait très probablement utile. Mais ça ne contribuait pas au réconfort interne de la p'tite Naella. Leur prochaine étape: trouver des pelles. Fallait donc... Trouver la cabane du fossoyeur. C'est ce qu'elle faisait, frénétiquement. Plus tôt ils trouveraient cette cabane, plus vite rentreraient-ils dedans, plus vite elle sera rassurée.... momentanément du moins. A droite....Non. À Gauche? Non plus. Le trio avançait tout droit, du moins l'espéraient-ils car avec ce brouillard... Encore à droite? Non. Et à gau...

Voilà! s'écria-t-elle, alors qu'elle tournait la tête vers la gauche, avant de mettre une main devant sa bouche, les yeux aussi ronds que la lune. Puis d'une voix plus petite...

Ça ressemble à une cabane. V'nez.

Et elle prit les devants pour les diriger...
_________________
||Jeune fille de 15 ans, non-conforme et libertaire||
Calico
Chacune des personnes du trio infernal était dans le même état d'esprit. Ils n'aimaient pas la compagnie et avaient erré tout seul depuis, pourtant aussi étrange que cela paraisse, ils n'étaient pas si mal ensemble. Chacun avait trouvé sa place, restant chacun dans son coin à ne pas entrer dans la bulle privée de l'autre et chacun respectant l'intimité de l'autre.

La machine se mit en route tout naturellement. Les deux jeunes femmes et l'homme savaient d'instinct ce qu'il avait à faire. Ils se complétaient merveilleusement, mettant chacun leur compétence en exergue pour que le plan se déroule sans anicroche.

La forge avait déjà été repéré par Naella. Elle avait l'oeil pour anticiper et bientôt à la faveur de la nuit, elles pénétrèrent dans la fournaise endormie.
Telles deux chattes, souples et agiles, sans bruit, elles dégotèrent vite fait ce dont ils avaient besoin pour commettre le méfait.
Ni une ni deux et les voilà ressorties avec leur modeste attirail. Un sourire conquérant en montrant leur trophée à Vairon, ils prirent la poudre d'escampette en direction de la nécropole.

Des nappes de brouillards s'étaient invitées à la petite sauterie, cachant un peu plus nos compères de la vue. C'était du pain béni.
Naella avait déjà trouvé la cabane du fossoyeur. Elle avait vraiment l'oeil.

Ça ressemble à une cabane. V'nez.

Large sourire sur le minois de la sauterelle et le trio se dirigeaient vers le lieu dit. Deux pelles en évidence furent dérobées. Qui était assez malveillant pour voler les pelles du fossoyeur dans ce petit village?
Eux!!!

Une fois à l'intérieur, on distinguait les arbres qui se découpaient en ombre sombre entre les nappes blanches. Le lieu sinistre rajoutait au brouillard foutait vraiment les foies. Cali n'était pas de celle qui s'effarouchait face aux morts mais malgré tout, un feu follet lui fit faire une embardée vers Naella.


Merdasse!!! Excuse moi. Mais ces flammes vertes ne m'inspirent pas.

La brunette pensait que c'était le malin qui venait prendre les âmes des morts.

Il devait pas être trop gentil lui.

Elle se mit à ricaner doucement pensant qu'elle y aurait droit mais pour l'heure elle s'en fichait comme de sa première culotte.
Armés de dagues, de tenailles, une lanterne et des pelles, ils avançaient tout doucement dans l'allée centrale du cimetière.
Cali scrutait les yeux mis clos pour essayer de mieux distinguer les tombeaux qui valaient coup.
Elle montra soudain une tombe.


Oh OOhhhh!!! Et d'une!!!!
Regardez celle là comme elle est jolie, il devait pas être si pauvre lui.


Elle approcha la lanterne de la stèle verticale. Un halo blafard vint éclairait le nom de l'inconnu qui logeait dans sa maison éternelle.
"Wayl".


Puff un homme et pas très vieux. Bon faut bien commencer par quelque chose. Pour la prochaine, faudra se pencher plutôt sur une belle tombe de vieille rombière, ça rapporte plus, elles sont pleines de bijoux.
Avec un peu de chance il avait une bouche pourrie.


Elle déposa la lanterne à proximité pour qu'ils puissent voir où creuser.
_________________
Arthus
Arthus avait passé sa journée à la mine et il en sortait seulement maintenant. Il faisait déjà nuit noire et il ne faisait vraiment pas chaud. Arpentant la rue principale de Gueret pour rejoindre l'auberge, il passa devant le cimetière. Il s'arrêta en voyant une lueur près des tombes et se demanda bien ce que c'était.

Voulant en avoir le coeur net il rentra dans ledit cimetière et s'approcha sans faire de bruit. Il aperçut trois personnes dont une notamment près de la tombe de son frère, une pelle à la main. Sentant la colère monter et sachant très bien ce qu'ils allaient faire il prit son épée et courut vers eux.


Pouvez vous me dire ce que vous faites là ?
_________________
Eric.laveau
Le petit groupe s'enfonçait dans cet épais brouillard opaque qui les coupait peu à peu du monde réel rendant l'atmosphère environnante de plus en plus glaciale et terrifiante. Qui sait ce qu'il peut bien se cacher derrière ce linceul impalpable mais pourtant si présent, une menace de chaque instant épiant leur faits et gestes. Dans cet enfer brumeux et blanc comme les os, les sons semblaient étouffés, le monde alentour paraissait similaire mais néanmoins différent. Vairon, pelle sur le dos et lanterne à la main, sifflotait un air sinistre qui collait parfaitement à l'ambiance. S'il pouvait foutre les miquettes à Cali et Naella...pourquoi se priver. Comment détendre l'atmosphère de façon morbide, cette mélodie d'outre tombe risquait probablement de ne pas être au goût de ses compagnonnes mais au moins cela lui arracherait un fin sourire. Aaah Eric...Quel bout en train tu fais dis donc. Ton sens de l'humour est des plus douteux et on ne peut plus subtil. C'est surement pour cela que personne ne te trouve drôle et que tu es le seul à trouver cela amusant. Quand je dis amusant, tu ne te roules pas sur le sol non plus. En fait...ta tronche amusée diffère très peu de ta trogne blasée et dénuée d'émotion que tu arbores habituellement. Fin de la parenthèse "Connais ton Vairon". Il y en aura d'autres dans la suite de ses aventures. Ils arpentèrent les allées de fortune du cimetière comme s'ils étaient en pleine promenade entre les étalages du marché, palpant et tâtant ici et là, des bons fruits juteux ou en avalant une épaisse rondelle de sauciflard au sanglier. Leur attitude était en tout point semblable...sauf que cette fois si le trio ne se trouvait pas au marché et qu'à la place des fruits juteux, ils cherchaient la potentielle dépouille parfaite. Oui...chacun son truc. M'enfin c'est pas de leur faute non plus s'il n'y a pas le moindre foutu boulot à la mord moi le noeud dans cette ville de mes deux dans ce comté de...hmm? Je m'emporte?!? Mais va te faire emmancher, trou de pine! Ose dire le contraire. Mouais...c'est bien ce que je pensais. Eloigne toi des ruelles sombres, ptit gars, un conseil.

Après quelques minutes intenses en sensation, ben oui...cimetière inquiétant plus on y voit comme à travers une pelle à cause du brouillard plus bruits étrangement étouffés plus on aperçoit quand même des choses bizarres du coin de l’œil et pour finir début d'hystérie collective. Fin je dis ça pour les filles surtout. Parce que bon...si Laveau restait à l'affut du moindre bidule déplacé, ce n'était pas parce qu'il avait peur. Non. C'est juste parce que son expérience lui a appris que même lorsqu'on prend toutes les précautions pour ne pas se faire choper en plein coup fumant. Tiens comme ce soir par exemple, attendre qu'il fasse bien nuit, qu'il soit bien tard, ajoutez un brouillard épais et un méfait qui se déroule bien à l'abri des regards indiscrets. Avouez que c'est proche de la perfection et qu'on ne doit pas être bien loin des cent pourcent de réussite les doigts dans le nez. Et bien malgré tout cela, il y a toujours quelqu'un pour jouer les héros. Genre pile ce soir, aux alentours de 2 voire 3h du mat' eh bien, on se promène encore dehors ou alors on rentre paisiblement chez soi après une journée de travail. Mais ta journée de travail s'est terminée il y a de ça 8h, réveille toi! C'est vrai défection, qu'est ce qu'ils peuvent bien branler dehors à cette heure. Ça...Eric n'a jamais réussi à l'expliquer et il y a fort à parier que ce soir, le trio aura de la visite. Bon sauf à Bourbon, là-bas tu peux faire ce que tu veux, on te laisse tranquille. C'est malheureusement l'exception qui confirme la règle.

Enfin bon...voyons ce que le sort leur réserve, peut être qu'ils croiseront personne après tout. Soyons pas défaitiste. Mouais...ben pour ça faudrait une ville dénuée de trou de balle niais et rose. Autant dire, mission impossible. Bref. Après quelques minutes à zieuter à droite et à gauche à la recherche d'une tombe prometteuse, la Sauterelle jeta son dévolu sur l'une d'entre elle. D'après elle, il s'agissait d'une jolie tombe.
"Oh OOhhhh!!! Et d'une!!!!
Regardez celle là comme elle est jolie, il devait pas être si pauvre lui."
Dit-elle.
Voyez, j'mens pas. Vairon pivota la trombine vers Cali et lui dit de baisser d'un ton puis posa les mirettes sur la sépulture avant de hausser les épaules.


Meh...elles se ressemblent toutes plus ou moins dans cette purée de pois. Faut bien commencer quelque part. Allons y les filles. A vos pelles.

A peine avait il terminé sa phrase qu'une voix inconnue se fit entendre. Quelle bande de fruit, c'est pas possible. A chaque fois c'est la même chose. Laveau soupira mais loin d'être du genre à se laisser abattre, il planta la pelle dans la terre et chercha du regard le pauvre inconscient qui malgré la nuit noire,le brouillard épais et opaque, malgré l'heure on ne peut plus tardive, malgré l'armée qui l'accompagnait, était parvenu a repérer notre trio et qui venait de se foutre dans un joli merdier en se sentant pousser une paire de couille assez volumineuse pour venir les interrompre dans leur activité. S'était il rendu compte qu'il était seul face à trois personne, était il à ce point abruti pour venir leur chercher des noises alors que son infériorité numérique n'était plus à prouver. Etre à ce point négligeant, ce n'est plus de la couillonnerie, c'est du suicide. Faut pas me dire qu'il espérait toute même avoir le dessus et terrasser à lui tout seul, trois individus armés. Lui se voyait déjà en héros, en sauveur. La réalité est légèrement plus funeste, il risque juste de mourir un petit peu. La nature est bien trop hostile pour un gars comme lui, un jour quelqu'un va lui planter un coup de bêche dans la tête, faudra pas se demander d'où ça vient.

Qu'est ce qu'on fait? Cela ne se voit pas? Eh bien mon ami, on plante des choux rouges. N'est ce point magnifique?!?
Et vous? Quel bon vent vous amène en cette heure tardive? Savez qu'il est l'heure de faire un gros dodo, demain vous allez être fatigué pour...peu importe, j'en ai rien à carrer.
Sinon, comment avez vous fait pour nous trouver avec tout ce foutu brouillard?


Laveau fit un clin d’œil à Cali et Naella puis esquissa un fin sourire. Peut être bien qu'aujourd'hui il aura sa dose d'imprévu finalement. Intéressant.
_________________
Arthus
Arthus comprit très vite ce que ces malfaisants voulaient faire. Aussi il sortit son épée et vint près d'eux.

C'est la tombe de mon frère, laissez le reposer en paix et sortez d'ici très rapidement ! C'est très facile pour vous, vous n'avez vraiment pas de fierté !!!! Et même si cette ville ne vous convient pas et bien allez ailleurs, personne ne vous en empêche.... Quant à cette sépulture, il est hors de question que vous y touchiez !

Il se positionna entre eux et la tombe de Wayl, son épée toujours à la main....
_________________
Calico
La lanterne diffusait une faible lumière autour d'eux. Elle balayait un petit cercle qui les englobait ainsi que la tombe choisie.
La lueur blafarde se mariait très bien à l'ambiance mortuaire du lieu.
Requiescat in pace, in pace quelle mot doux.
Le trio était en paix pour travailler, commençant à estimer le poids de la pierre.
certaines pierres coutaient nettement plus et pesaient nettement moins mais on les portait généralement au doigt. Il serait moins dur de couper un doigt que soulever une dalle mais après tout, ils allaient creuser à côté, jouant à la taupe et au furet.


...Allons y les filles. A vos pelles.

Quelle classe Vairon. Tu comptes nous regarder creuser en te les comptant par parquet de dix?

Elle tourna son minois malicieux vers l'homme qui pouvait parfaitement la distinguer à la lueur de la lanterne posée au sol. Deux pelles au sol et trois paires de bras, mauvais calcul mais ils avaient pris tout ce qui pouvait être pris.

Tu crois pas t'en sortir aussi bien quand même. T'as vu tes biceps?

Pourquoi fallait il que tous les plans entrepris finissent en eau de boudin?
Une voix la fit se tourner et la brune, penchée pour attraper une pelle dans l'optique de la lancer à Vairon, se redressa dare dare.
Elle écouta le visiteur nocturne et zieuta son épée, s'en suivit un tour d'horizon. Trois contre un!!!
Ou il avait une sacré paire de baloche ou alors il était mentalement déficient mais ils ne tarderaient pas à le savoir.

Vairon n'était pas un enfant de choeur, il était même aux antipodes. Si Cali avait de faux air d'une succube, Vairon, lui, tenait plus de Belzebuth, quand à Naella, elle n'était pas en reste.
C'était un déficient mental, pour se pointer la fleur aux lèvres, dans un cimetière, par une nuit sans lune nimbée de brumes, avec trois zigotos qui fleuraient bon le vice.

Tel un paon, montrant ses plumes chatoyantes, il dressa son épée tout fier de lui. C'était le frère du défunt qu'ils avaient choisi!!!
Dans la famille "pas de bol" je voudrais le frère....PIOCHE!!!

Quel heureux hasard tout de même. Ca s'appelle la coïncidence ou la chance de cocu.

Cali sourit de l'entendre et posa son regard insistant sur l'épée menaçante.


Ah ben quelle chance de vous voir, sinon autant on allait creuser pour rien. Vous allez pouvoir nous renseigner. Avait il des dents en or ou, moindre mal mais bon...en argent peut être?
Vous comprenez bien qu'on va pas déterrer et se fatiguer de creuser pour un tas d'os. L'os ça rapporte pas, l'os n'a pas cours.
Alors pour des dents?


Allait il être irrité? Nonnnn bien sûr que non, il comprenait la situation et allez savoir, il les rencarderait peut être pour une tombe mieux lotie que celle de son frère?
La brunette fredonna une comptine enfantine qui était de mise en attendant la réponse "une dent en or tu sors, elle est en argent va t'en...".


_________________
See the RP information <<   <   1, 2, 3   >   >>
Copyright © JDWorks, Corbeaunoir & Elissa Ka | Update notes | Support us | 2008 - 2024
Special thanks to our amazing translators : Dunpeal (EN, PT), Eriti (IT), Azureus (FI)