Castelreng
La matinée avait coulé aussi lentement que la pierre sur le fil de la lame. Il navait pas passé toutes ces heures sur son épée, il avait également fait ses dagues et aurait même faire les armes des tentes voisines tant il y avait passé de temps. Quand vint le moment du repas, il le prit sans vraiment dappétit, se contentant dun morceau de pain et dune galette de maïs arrosé dun godet de bière.
Déçu de ne pas lavoir vu venir, il se senfonça dans son entêtement et que de chercher à la trouver, il retourna tout simplement dans sa tente dans lintention de mettre à jour son retard de courrier. Il était sans nouvelles de ses filles depuis trop longtemps et son fils attendait réponse à sa dernière missive. Il sortit donc dun petit coffre son écritoire, sinstalla dans lunique fauteuil, posa ses pieds sur son coffre à linge quil regarda dun air sombre se disant quil y avait urgence là mais se résonna et se mit à ses lettres. Il commença par celle de son fils, scella le pli une fois fini et sapprêta à faire celle de sa fille Joé. Il était sans nouvelles delle depuis trop longtemps et commençait sérieusement à sen inquiéter. Il ne savait que peu de chose depuis quelle lui avait confirmé quelle ne viendrait pas le rejoindre mais rentrerait bien sagement à Narbonne. La jeunette voulant le rejoindre lorsquelle sut quil avait été blessé, sétait perdue dans le fin fond du Languedoc
Relevant la tête, le temps quil mette en place ce quil comptait lui faire savoir, son regard se porta de nouveau sur son coffre à linge et le tas de lin noir à son coté. Un long soupir lui échappa et il se vit poser son écritoire entre ses jambes quil décroisa et se leva. Ce désordre dans sa tente commençait à lui penser. Il aurait certes pu fort bien faire en sorte lui-même quil en soit autrement mais, il nen avait pas envie. Il quitta donc sa tente pour tenter de trouver un gamin qui pourrait lui servir de page.
Le temps nétait plus au soleil mais bien de saison et notre homme venu du sud frissonna lorsquil se retrouva dehors. En marchant dun bon pas se dit-il, il en oublierait ce froid. Il éprouva une pointe de nostalgie à la douceur de sa région, souhaitant même se retrouver sur ses terres de Cordes doù de ses hauteurs, la vue était imprenable, lui coupait toujours le souffle. Retrouver cette douce odeur de cuir dont ses artisans travaillaient avec art, le babillement des tisseuses et brodeuses et puis revoir sa toute petite, sa fillette qui ne le connaissait à peine.
Il chassa sa nostalgie et se força à ne penser quà se dégoter un page, laissant aussi en sommeil une certaine rousse et se renseigna au fur et à mesure de ses pas, discutant dautre chose quand il croisait une connaissance et laprès-midi passa
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Déçu de ne pas lavoir vu venir, il se senfonça dans son entêtement et que de chercher à la trouver, il retourna tout simplement dans sa tente dans lintention de mettre à jour son retard de courrier. Il était sans nouvelles de ses filles depuis trop longtemps et son fils attendait réponse à sa dernière missive. Il sortit donc dun petit coffre son écritoire, sinstalla dans lunique fauteuil, posa ses pieds sur son coffre à linge quil regarda dun air sombre se disant quil y avait urgence là mais se résonna et se mit à ses lettres. Il commença par celle de son fils, scella le pli une fois fini et sapprêta à faire celle de sa fille Joé. Il était sans nouvelles delle depuis trop longtemps et commençait sérieusement à sen inquiéter. Il ne savait que peu de chose depuis quelle lui avait confirmé quelle ne viendrait pas le rejoindre mais rentrerait bien sagement à Narbonne. La jeunette voulant le rejoindre lorsquelle sut quil avait été blessé, sétait perdue dans le fin fond du Languedoc
Relevant la tête, le temps quil mette en place ce quil comptait lui faire savoir, son regard se porta de nouveau sur son coffre à linge et le tas de lin noir à son coté. Un long soupir lui échappa et il se vit poser son écritoire entre ses jambes quil décroisa et se leva. Ce désordre dans sa tente commençait à lui penser. Il aurait certes pu fort bien faire en sorte lui-même quil en soit autrement mais, il nen avait pas envie. Il quitta donc sa tente pour tenter de trouver un gamin qui pourrait lui servir de page.
Le temps nétait plus au soleil mais bien de saison et notre homme venu du sud frissonna lorsquil se retrouva dehors. En marchant dun bon pas se dit-il, il en oublierait ce froid. Il éprouva une pointe de nostalgie à la douceur de sa région, souhaitant même se retrouver sur ses terres de Cordes doù de ses hauteurs, la vue était imprenable, lui coupait toujours le souffle. Retrouver cette douce odeur de cuir dont ses artisans travaillaient avec art, le babillement des tisseuses et brodeuses et puis revoir sa toute petite, sa fillette qui ne le connaissait à peine.
Il chassa sa nostalgie et se força à ne penser quà se dégoter un page, laissant aussi en sommeil une certaine rousse et se renseigna au fur et à mesure de ses pas, discutant dautre chose quand il croisait une connaissance et laprès-midi passa
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