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[RP Archives. Printemps 1459] L'éclosion d'un bouton ...

--Emilla_kair_d_ancle


[Petit pion prêt à se sacrifier]


Emilla laisse couler ses larmes, étrangement épuisée après tant d'émotions contradictoires. Elle n'ose pas bouger : s'il la repoussait pour lui avoir avoué ses sentiments? Que ferait il de toute façon d'une future petite ribaude sans intérêt? Il a une mission et elle ne fait que lui compliquer. Elle sent pourtant les doigts dans ses cheveux et se calme doucement.

Excuse moi, petite. Je suis un rustre.

Emilla lève son regard vers lui au moment où elle se fait emporter et déposer sur ses genoux. Sans discuter, elle se blottit contre son corps nu avec cette innocence que les vapeurs du désir avaient dissipée sous le poids de son envie impérieux de Jules. Paradoxalement, elle songe qu'elle n'aura pas ce souci avec d'autres hommes. Il est le seul à pouvoir rendre ces instants plus que physiques.

Demain, je te montrerai. Mais tu ne dois plus jamais me tenter ainsi, petite. Je ne suis pas un saint....

Emilla baisse les yeux, les joues rougies de la honte de s'être laissée emporter par ses sens et de l'avoir déçue. Se faisant toute petite dans ses bras elle ose une intervention.

Je ferai ce que tu désires, promis. C'est moi qui ai mal agi, tu n'as pas à t'excuser. Ca doit déjà être difficile de t'occuper de moi.

Se laissant entrainer contre Jules dans les draps, le petit caméléon remet doucement en place ses défenses, s'en voulant intérieurement d'avoir osé se laisser aller à dévoiler ses sentiments. Petit bout dans les bras du fier soldat, elle blottit son corps délicat sur celui puissant de Jules et pose sa tête sur son torse, glissant timidement ses doigts dans la toison légère de ce dernier.

Oui, dormons.

Emilla ferme les yeux et ralentit sa respiration, attendant d'entendre la respiration du soldat se faire régulière pour observer un instant les traits du soldat rustre mais si attachant. Elle dépose un baiser timide sur ses lèvres et se cale dans ses bras pour repenser à cet épisode, et trouver un moyen de simplifier la tâche à Jules. Elle doit se faire docile et apprendre à conserver une barricade pour ne plus le mettre dans une situation embarrassante.



--Jules.


[cavalier solitaire ]

Je ferai ce que tu désires, promis. C'est moi qui ai mal agi, tu n'as pas à t'excuser. Ca doit déjà être difficile de t'occuper de moi.

Profond soupir. Il avait déjà remarqué cette propension chez elle à se rabaisser, et l'avait mise sur le compte de toutes les brutes qui l'avaient malmenée. Mais cette fois c'était à cause de lui qu'elle s'autoflagellait ainsi.

Yeux fermés, il sentit la jeune fille lui baiser doucement les lèvres mais ne bougea pas. Elle se lova contre son torse, confiante malgré la rudesse qu'il venait de lui témoigner, et après un long silence, espérant à moitié qu'elle dormait déjà, il grommela, comme à contre coeur parce que cet aveu n'allait certes pas la dissuader de s'attacher à lui.


C'est parce que je tiens à toi que c'est difficile, petite.

Ce soir il retournerait travailler. Quoiqu'il éprouve pour cette gamine touchante, il commencait à vraiment aimer être courtisan. Au petit matin, elle dormirait à nouveau contre lui, et demain serait un autre jour, une autre leçon. Les sentiments d'Emilla s'estomperaient, et lui laisseraient au moins un bon souvenir. Il s'endormit avec cette pensée, plus épuisé nerveusement que physiquement.

--Emilla_kair_d_ancle


[Fou du ... cavalier?]

C'est parce que je tiens à toi que c'est difficile, petite.

Emilla ne bouge pas, remerciant les barricades qu'elle a remis en place et qui évitent que sa respiration s'emballe. Tout juste une rougeur vient elle réhausser son teint mais ainsi installée sur lui, elle prie qu'il ne voit rien. Il tient à elle. Il ne le fait pas juste par devoir, par corvée. Oh, elle n'escompte pas qu'un homme comme lui l'aime, elle a trop subi de souffrances pour croire au miracle du prince charmant comme Marie. Mais au moins elle sait qu'elle offrira sa pureté à un homme qu'elle aime et qui ne le prendra pas à la légère.

Pour le reste, ce ne sera pas la première fois que son coeur saigne en silence. Et Rouquine sera là pour ramasser les morceaux. Elle se demande juste s'il sait qu'elle se fiche bien qu'il monte avec d'autres tant qu'il tient un peu à elle. Mais allez demander à un soldat solitaire de comprendre les émois d'une pucelle désenchantée... Les yeux fermés, Emilla soupire doucement et laisse le rythme calme et régulier de la respiration de Jules l'entrainer vers Morphée. Demain sera un nouveau jour...



--Jules.


[jour 3 = J-10. à l'aube]

Epuisé, il se laissa tomber sur le lit, laissant Emilla fermer la porte derrière eux. Comme la veille, il avait jugé bon qu'elle dorme avec lui. Dormir. Et puis... ce midi au réveil, la leçon qu'il redoutait le plus, celle où il lui faudrait se laisser toucher, manipuler, sans l'attraper et la faire sienne sur le champ. Il avait cru avoir une bonne idée en s'attachant, croyant qu'elle pourrait ainsi découvrir son premier corps d'homme en toute tranquillité. Mais c'était sans compter les sentiments adolescents d'Emilla pour lui, son besoin de tendresse. Assis au bord du lit, il se débarassa de sa chemise, et allait garder ses braies lorsqu'il prit conscience d'une chose...

Si elle ne découvrait son corps que pendant les leçons.... Et vu l'effet que ce mélange d'innocence et de sensualité avait sur lui... Il fronça les sourcils. Avait-elle même apercu un sexe d'homme au repos ? Au garde à vous elle l'avait touché, mais n'avait pas osé regarder.... spontanément, le soldat se releva et laissa tomber ses braies le plus naturellement du monde, comme tout homme le ferait pour aller se coucher.

Puis il s'allongea sur le dos, et guetta les réactions de la jouvencelle.



--Emilla_kair_d_ancle


Emilla a suivi Jules dans le couloir, observant du coin de l'oeil que personne ne fait attention à eux. Elle pénètre dans la chambre de Jules et ferme la porte doucement entre eux. Appuyée un moment contre celle ci, elle laisse s'échapper un soupir de fatigue, la soirée ayant été assez animée et les clients à patienter au bar fort prenants. Se retournant, elle se trouve devant une scène soudain des plus troublantes. Jules tout à ses pensées ne réalise pas qu'il offre un spectacle envoutant à la pucelle. La chemise glisse sur le corps du soldat, fronce un peu les sourcils et soudain se lève et retire ses braies avant de s'allonger sur les draps.

Emilla rougit et reste figée. Elle n'a pas eu le temps de détourner le regard tellement Jules a agi avec naturel. Et son regard qui a glissé avec trouble sur le torse qu'elle connait déjà, s'agrandit à la vue de la virilité qui repose calme et détendue sur la cuisse du soldat. Emilla n'est pas idiote, elle a senti déjà celle ci durcir contre sa hanche lors des matinées précédentes, mais la voir ainsi, voir ce corps reposer avec nonchalance sur ce lit donne un air d'intimité à cet instant qui la trouble infiniment.

Déglutissant nerveusement, Emilla tente de se calquer sur ce naturel de Jules, peut être est ce normal après avoir passé plusieurs nuits ensemble. Elle délace donc son corsage les yeux baissés et le laisse glisser au sol, révélant une fine chaisne de coton. Glissant ses mains dans son dos, elle détache les jupons qui rejoignent le corsage et se mord la lèvre hésitante. Visiblement Jules semble penser qu'ils leur faut dormir dénudés et c'est toujours les yeux baissés, et les lèvres meurtries par ses quenottes que la chaisne glisse de ses épaules et vient reposer au sol, révélant en son entier le corps du petit caméléon.

Il a tant changé en quelques mois. De l'oisillon déplumé et durement meurtri, Il ne reste rien : le temps et la puberté ont fait leur oeuvre. Les hanches se sont arrondies, la taille s'est affirmée, les jambes devenues interminables sont parées en leur jonction d'une toison rousse dissimulant sa féminité. Sa gorge enfin s'est épanouie de deux fruits qui bien que pommelés gardent encore la ferme arrogance de l'épanouissement.

Emilla finit enfin par relever son regard sur Jules, hésitante de ce qu'elle doit faire.


--Jules.


Comme prévu, la jeunette avait remarqué. Point de questions, juste une riougeur aux joues et un regard vite fuyant. "Toujours cela de fait", se dit le soldat." Il faudra bien qu'elle s'habit...."

Ses pensées se figèrent d'un coup alors que sous ses yeux légèrement agrandis de surprise, elle se déshabillait, visiblement pour l'imiter. Il essaya de baisser les yeux, de ne pas voir le corps épanoui qui se dévoilait à lui. "Je suis trop fatigué", songea-t-il... "vraiment trop..." Mais son corps n'etait pas de cet avis, son regard resta braqué sur elle malgré lui et bientot sa démonstration d'un homme au repos était complètement fichue.

Entrant dans les draps pour masquer sa réaction, il fit signe à la jeune fille d'approcher, ouvrant les bras.


Viens t'allonger, petite.

Oui, voilà, continuer à l'appeler petite, ça l'aidait à ignorer tant bien que mal les longues jambes, les hanches de femme, la toison soyeuse, les seins fermes... Fermant les yeux un instant, il tenta de se reprendre.


--Emilla_kair_d_ancle



Emilla laissant tomber ses vêtements, remarque que le repos du guerrier n'est plus vraiment de rigueur et le rosissement de ses lèvres vire au pivoine. Inspirant profondément, elle regarde le corps à damner une nonce apostolique se glisser entre les draps après avoir détaillé son corps aux rondeurs féminines. Les bras s'écartent pour l'accueillir.

Viens t'allonger, petite.

Emilla agace sa lèvre inférieure d'une canine perlée et s'approche à petits pas d'abord hésitants avant de s'approcher plus vivement et soulever le drap pour se glisser auprès de cet homme qui la bouleverse, apercevant sous le tissu de la literie l'ardeur qu'elle a innocemment réveillé en effeuillant le tissu de son corps. La tension sensuelle n'est elle donc pas capable d'être évitée entre eux. Cela sera t'il ainsi jusqu'à l'offrande ultime ou devra t'elle continuer à réver de ses bras après ces journées d'apprentissage? Pour le moment, Emilla n'en a aucune idée. Tout ce qu'elle sait c'est que pour l'instant, sa peau retrouve celle du soldat chaude et enivrante, se blottissant au creux de ses bras, le long de sa hanche, ses jambes longeant celles de Jules.

Il faudrait qu'elle dorme mais son esprit est trop tendu pour le moment, alors la pucelle discrète qui évite tout le temps de parler de trop se permet une question.

Tu... euh.. les hommes réagissent tous ainsi?

--Jules.


Tendu à présent à l'idée de l'avoir si proche, si... nue, il rouvrit les yeux et la regarda approcher en hésitant, si touchante et si belle... Et dire qu'on allait en faire une fille à tout le monde...

Le corps d'Emilla lové contre le sien ne l'aidait en rien à se détendre. Il fallait se rendre à l'évidence, à moins que la gamine s'écroule de sommeil, la troisieme leçon aurait lieu de suite...


Tu... euh.. les hommes réagissent tous ainsi?

La question de l'ingénue lui arracha un rire rauque qui fit vibrer ses abdonminaux sous les draps. Lui caressant machinalement les cheveux, il tenta de répondre.

Devant une si jolie fille.. et nue... oui. Sauf s'ils sont trop vieux, trop jeunes, ou qu'ils aiment les hommes.

Les larges mains se mirent à parcourir le corps lové contre lui. Epaules, côtes, hanches... cuisses. Elle était douce, ferme, tendre. L'envie d'accélerer les choses le reprit. "Non, Jules. D'abord elle doit être prête, prête à en supplier."

Es-tu prête pour la prochaine leçon.. ou veux-tu dormir ?

--Emilla_kair_d_ancle



Rire. Rire franc et rauque qui la bouleverse au plus profond d'elle. Ciel que cet homme la chamboule. Ce rire même se répand en elle et inexplicablement la détend de toute la tension de l'instant. Emilla écoute son explication qui n'arrange en rien la couleur de ses joues.

Ca vous donne chaud au creux du ventre comme quand je te vois nu?

Emilla tente de se faire détachée pour apprendre. Enfin environ deux minutes car les mains larges et viriles qui parcourent son corps réveillent à nouveau des frissons de désir sur sa peau qui se couvre d'une fine chair de poule. Une seule idée lui vint à cet instant, oublieuse du sommeil : par tous les enfers, qu'il n'arrête pas!

Es-tu prête pour la prochaine leçon.. ou veux-tu dormir ?

Emilla retient sa respiration se demandant, s'il lit en elle comme dans un livre ouvert. Si elle veut dormir? Il lui demande ça alors que la paume lascive de sa main agace sa cuisse en cet instant? Jouerait il avec elle et ses sens pour la rendre folle de désir? Parce que pour le coup il en prend diaboliquement le chemin...

Je ne suis pas sure d'arriver à dormir avec tes mains sur moi... C'est si... trop...

La voix n'a pu s’empêcher de se faire rauque. Trois jours qu'il souffle le chaud et le froid, faisant sauter ses inhibitions pour mieux la freiner. A cette cadence, elle ne survivra jamais à ces 10 jours restants de douce torture. Pourquoi n'avait elle pas juste pu rester cachée derrière ce comptoir? Car tout son univers basculait et elle ne parvenait plus à se retenir...


--Jules.


La peau frissonnait sous ses doigts. Relevant le menton de la pucelle, il vit qu'elle rougissait adorablement. Il lui donnait chaud au ventre... jamais il n'avait entendu expression plus enfantine et excitante à la fois...

Je ne suis pas sure d'arriver à dormir avec tes mains sur moi... C'est si... trop...

Oui.

Réponse laconique lâchée en vitesse, parce qu'il n'y avait rien à ajouter qui puisse décrire ce qu'il ressentait mieux qu'elle venait de le faire. Et parce qu'il était trop pressé de goûter à son cou, son épaule. Après avoir promené sa barbe et ses lèvres là, et avant qu'elles ne poursuivent plus bas, il répondit à sa premiere question.

Oui, tu me donnes chaud.

Virant le drap qui les recouvrait d'un coup de pied impatient, il prit l'une des mains de la jeunette et la plaça sur son ventre avant de marmonner d'une voix chargée de désir, tout en lui mordillant l'épaule...

Leçon 3... Touche moi, Emilla.

Trop fatigué pour se freiner, il entreprit alors de descendre, laissant glisser ses lèvres vers l'arrondi d'un sein.

--Emilla_kair_d_ancle



Oui, tu me donnes chaud.

Emilla fond. Il la désire et n'est pas là seulement pour obéir à la Rouge. Et ses attentions le prouvent, il vient dévorer de baisers troublant son cou et son épaule, ses lèvres s'y promènent, sa barbe la chatouille et Emilla gémit doucement en lui offrant instinctivement, sa tête se rejetant sur le coté pour s'offrir à son exploration. Mais soudain, le drap qui les dissimulent s'envole et va se poser en corolle sur le plancher près du lit. Jules apparait alors dans toute sa magnifique virilité et Emilla retient sa respiration lorsqu'il prend sa main fine pour la déposer sur le ventre plat.

Leçon 3... Touche moi, Emilla.

La demande est rauque et sensuelle, les dents de Jules agacent sa peau et Emilla se sent s'enflammer à nouveau. Ciel, cet homme la rend folle! La pucelle hésite un instant de peur de se laisser aller à nouveau trop maladroitement et le voir se glacer. Mais le soldat de nouveau lui tire un soupire sourd quand ses lèvres viennent se poser sur son sein, brulure divine.

Oh, Jules...

La main sur le ventre dur griffe doucement la peau et s'agrippe à une hanche, remonte dans son dos et le parcours de ses doigts fébriles de le découvrir entièrement.

Guide moi...



--Jules.


Mi-soulagé, mi-frustré, il sentit les doigts d'Emilla parcourir sa peau sans oser toucher le membre à présent dressé entre eux. Soulagé qu'elle n'ait pas osé, qu'elle soit bien l'ingénue qu'elle paraissait. Frustré dans son désir impérieux, malgré la fatigue.

Guide moi....

Forçant son esprit à se concentrer quelque peu sur la leçon et non sur cette peau appétissante, ses doigts qui instinctivement faisaient déjà du très bon travail, il réussit à articuler d'une voix entrecoupée des baisers qu'il parsemait sur son cou, sa clavicule, ses seins...

Tu.. es déjà... sur la bonne voie. On touche... souvent l'autre... comme on aime... être... touché...

Ses doigts courraient, légers, sur ses côtes, ses hanches, une fesse rebondie qu'il ne put s'empêcher de saisir à pleine paume. La faisant basculer sur le dos, il frôla l'intérieur d'une cuisse d'albâtre, remontant à nouveau vers son intimité encore vierge, tandis que des lèvres et de la langue, il agaçait la pointe d'un sein.

Imite....moi.

Bien sûr, elle ne pourrait l'imiter là ou leurs corps différaient totalement... il lui faudrait la guider vraiment pour cela, et non d'une main rude de gougat comme il l'avait fait cet après-midi. Pour l'heure, il continua ses caresses, contournant savamment son entrecuisse, le frôlant sans jamais vraiment s'y arrêter.

--Emilla_kair_d_ancle




Frissons, délices, divine torture. Emilla se cambre sous les attentions de Jules. Elle tente de se concentrer sur la leçon, mais pousse un petit cri éperdu lorsqu'il happe la pointe d'un sein, saisi la rondeur d'une fesse. Il faut qu'elle se concentre pour entendre ses paroles tellement elle est perdue dans ces caresses qui transcendent ses sensations.

Tu.. es déjà... sur la bonne voie. On touche... souvent l'autre... comme on aime... être... touché...

Imite....moi.


Emilla plonge son regard d'un vert intensifié par le désir dans celui du soldat, et se mordillant la lèvre entre légère appréhension d'agir à nouveau mal et envie incontrôlable de le découvrir. Une main délicate glisse le long du dos de Jules, joue à le griffer avant d'imiter sa jumelle masculine, effleurant la courbe de la hanche, et venant éclore sur la rondeur de ce postérieur, le pressant légèrement pour en tester la fermeté, troublée. Son autre main ne peut se résoudre à quitter la chevelure de Jules, le pressant instinctivement contre sa peau, laissant échapper des gémissements sourds, ondulant pour s'offrir plus largement à chacune de ses caresses.

L'imiter, se concentrer. La main d'Emilla poursuit son exploration, quittant le rebondi si ferme, elle longe la cuisse puis remonte à l'intérieur mais échaudée évite l'affirmation du désir de Jules qui palpite contre sa hanche, et l'enflamme.

Ca... Ca va?

Le souffle est court, chargé d'une intensité sensuelle évidente.



--Jules.


La griffure dans son dos obtint un frisson, la main pressant ses fesses, un grognement sourd. Elle le pressait contre son sein, s'arquait et s'ouvrait sous ses caresses, réagissait en femme bien plus qu'en pucelle mais cette fois, cela l'enflamma plutôt que de le braquer.

Ca... Ca va?

Ses doigts venaient de cesser leur danse languissante sur les cuisses de la pucelle pour aller de nouveau caresser sa toison. La question lui fit lever la tête du sein qu'il goûtait, et la main se figea une seconde. Rappel à l'ordre, à la réalité. Elle débutait, il fallait lui apprendre... Le regard noir de désir innassouvi, il gronda sa réponse.

Oui. Encore.

A peine avait-il dit ces mots qu'il reprit sa caresse, entrouvant ses lèvres, agaçant doucement le bouton et puis laissant un doigt glisser en elle, se régalant de voir la réaction dans ses yeux. Très vite un second vint le rejoindre, dansant en elle, parfaitement joint au premier. Quelle que soit la leçon du jour, il devait chaque fois l'habituer, encore et encore, pour que la douleur du dépucelage soit atténuée, ne soit que physique et non doublée de peur.

Bientôt tu seras à moi...

Eh merdre. Il venait de penser à haute voix. Bougre d'âne...Jamais il n'aurait du entamer un leçon dans cet état de fatigue ! Pour masquer sa bévue, il accentua le frétillement des doigts en elle, alterné de va-et- vient de plus en plus rapides. Inconsciemment son bassin suivait, donnant de petits coups contre la hanche de la jouvencelle. Les yeux rivés aux siens, il se délectait de la voir s'épanouir sous ses doigts.

--Emilla_kair_d_ancle




Oui. Encore.

Deux mots qui bouleversent la pucelle. Les mains se perdent et effleurent la toison qui orne le bas ventre de Jules, n'osant encore aller plus loin, sentant le désir de ce dernier pressé contre sa cuisse. La main remonte, caresse son ventre, enrobe un pectoraux et le presse avant de redescendre sur la hanche. La main voyage ainsi à nouveau le long du dos qu'elle malmène délicatement, avant d'oser rester plus longtemps sur le rebondi du fessier de Jules qu'elle sent vivre sous sa main. Soudain, les caresses du soldat s'affirment. Emilla se tend un instant puis doucement se fait docile, Jules l'explore et la découvre, lui tirant un soupir contre son bouton, avant d'arracher un gémissement rauque et éperdu quand il la possède de ses doigts agiles. Ciel, son corps de nouveau se livre, ses jambes s'évasent et son souffle s'accélère. Le regard ne quitte pas celui de Jules, offrant avec la rougeur d'une pudeur dans l'abandon même, le miroir du plaisir qui la tourmente.

Bientôt tu seras à moi...

Les mots cueillent la jouvencelle en pleine étreinte. Oui, bientôt il sera le seul et l'unique à posséder son innocence. Nul autre ne pourra jamais y gouter, elle sera sienne quoi qu'il advienne ensuite. Emilla se mord la lèvre sous la vague de sensation que l'attention soudain accrue et l'aveu mêlé déclenchent en elle. Sienne, elle sera sienne, cette idée la fait grimper un peu plus sur la route du plaisir au point que les coups de rein contre sa hanche ne parviennent plus à l'effrayer la poussant à se laisser aller à l'effleurer un instant maladroitement avant que sa main apeurée d'une telle audace et du trouble de découvrir sa douceur inattendue ne se réfugie à nouveau sur sa hanche...

Oui, bientôt... Je serai tienne...


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