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[RP Archives. Printemps 1459] L'éclosion d'un bouton ...

--Jules.


Le rose au joues, elle l'imitait pourtant à la perfection, frôlant ici, saisissant là, lui arrachant des grognements de plaisir et de frustration mêlés. Comme il l'avait craint, elle retint ses mots, les répéta, et les entendre dans sa bouche à elle, alors que leurs regards restaient accrochés....

Les yeux fous, il redoubla de fougue, un pouce agaçant maintenant régulièrement le bouton gonflé en même temps que ses doigts la fouillaient. La faire tomber, encore et encore, lire dans ses yeux le plaisir et non plus la crainte ou la timidité...

Elle frôla la colonne de chair qui palpitait douloureusement contre elle.


Oui...

La demande fut aussitôt suivie d'un grondement décu. Elle n'avait pas osé s'y attarder. Sa faute, entièrement, songea-t-il. Que faire à présent ? Hors de question de guider sa main une seconde fois, il avait lui même condamné ce chemin là. Que lui dire ? Rien... Haletant contre elle, il glissa vers le bas, laissant courrir sa langue sur son ventre, son bassin, ses cuisses... pour enfin venir remplacer son pouce sur le bouton de rose, et finir ce qu'il avait commencé.

Après, il s'attacherait de nouveau s'il le fallait. Après qu'elle soit montée et redescendue, elle aurait peut être à nouveau envie. Et cette fois il n'agirait pas en gougat.


--Emilla_kair_d_ancle



Emilla observe Jules en murmurant les mots interdits, s'attendant à une énième leçon sur le fait qu'elle serait bientôt une simple ribaude. Au lieu de ça, le regard du soldat semble devenir comme fou et les doigts qui la fouillent viennent torturer les points les plus sensibles de cette grotte qui peu à peu révèle une fontaine au cru qui s'amplifie de l'exploration enflammée. Emilla se cambre sous Jules et un râle, son nouveau qui perce de ses lèvres vient mourir dans l'épaule de son amant qu'elle mord de ses quenottes perlées, pour en étouffer honteuse un tel abandon.

Oui...

Emilla rouvre les yeux, mi clos d'une vague de jouissance et le regarde perdue de ses sensations et de cet accord soudain de le toucher. Mais déjà avant même d'oser briser l'interdit de la veille, Jules fuit haletant, et dépose un chemin enivrant de ses lèvres sur sa peau. Il ne dévore plus seulement les rondeurs d'une poitrine en pleine éclosion. Non. Les lèvres pècheresses lui font découvrir d'autres sensation. La barbe agace la peau, la langue y dépose sa moiteur, se joue de son nombril et explore son ventre plat et tendu qui s'agite au rythme échevelé de sa respiration affolée par ce délicat supplice. Les cuisses se font corolle épanouies sous ses lèvres et quand soudain la langue fureteuse remplace le pouce diabolique, la pucelle s'arque sur les draps, ne pouvant contrôler la vague d'orgasme qui la traverse, et ne semble pas vouloir la calmer sous les attentions des lèvres de Jules.

Pitié!!!! Oh... C'est si...

Emilla rougit et ose enfin regarder entre ses cils sombres la chevelure qui se perd à la naissance de ses jambes offertes. Les mains viennent s'y perdre, caressant le cuir qui s'y cache, le grattant, le pressant, ne voulant plus que les ressacs qui l'entrainent se finissent, l'attirant à la source qui nait de sa fleur si pure et inviolée.


--Jules.


Ivre de son goût, de ses cris, de cette supplique affolante, de ses doigts ancrés dans son crâne pour mieux le retenir, Jules ne cessa pourtant que lorsqu'il sentit tout le corps de la pucelle se relâcher enfin, et la pression sur son crâne se faire moins urgente.

Alors seulement, il dégaga ses doigts lentement.... releva la tête, et fit chemin inverse, souillant de sa barbe humide le ventre frémissant, la poitrine haletante...et enfin les lèvres entrouvertes qui cherchaient encore leur souffle.

Accoudé à côté de sa tête, tout son corps planait à quelques centimètres au dessus d'elle, ses cuisses tendues entre leurs jumelles écartées. Il rompit le baiser et la regarda. Son membre tendu reposait sur le ventre de la jouvencelle. Dans cette position ancestrale, il pourrait la prendre maintenant.... Un grondement sourd lui échappa alors que l'esprit bataillait avec l'instinct. Non, il savait déjà comment il devait le faire, pour elle et non pour lui. Pas comme ça. Incapable de bouger encore, il la contemplait, superbe dans l'abandon, essayant de ne pas penser combien il crevait qu'elle le touche et le soulage un peu à son tour.


Emilla.

Dans ce prénom, tout ce qu'il ne pouvait, ne voulait pas dire. Son envie de la prendre là de suite, sa culpabilité d'avoir à la livrer à d'autres, de ne pas être assez noble de coeur pour se sacrifier et l'emmener loin, l'épouser et la sortir de là.

--Emilla_kair_d_ancle




Emilla touche le ciel sous le souffle et les caresses des lèvres de Jules, atteignant une plénitude et un bien être qu'elle n'aurait jamais songé. Son souffle est rapide et si court quand elle implose, et que son soldat remonte le long de son corps, chatouillant de sa barbe son épiderme si sensible. Sa bouche est happée et prise par celui qui vient de la bouleverser et elle s'offre, les mains toujours perdus dans sa chevelure, conquise, vaincue...

Cet homme qui chamboule son univers est là auprès d'elle, leurs jambes mêlées, son torse contre elle, son visage si proche, et, palpitant contre son ventre, la preuve qu'il lui a offert un plaisir dont il n'a pu trouver le moindre soulagement. Ce regard intense sur elle, qui la détaille, et la possède, oscillant entre possession et réserve.


Emilla.

La pucelle écoute au delà du mot, le désir, la culpabilité. Alors le petit caméléon lache prise et posant une main délicate sur la joue mangée par la barbe de Jules, elle se hisse et vient effleurer ses lèvres avec une délicatesse et une tendresse presque douloureuses.

Je veux t'offrir le même plaisir ce soir, quoiqu'il advienne... Je t'en prie, laisse moi te toucher...

Emilla ne se pensait pas capable de tels mots, de telles confidences mais c'est comme si un mur s'était écroulé et de sa voix chaude et un peu rauque, elle veut retenir cet instant pour eux, comme un pied de nez aux autres.

La jouvencelle se laisse aller à un baiser tendre et langoureux, se pressant contre lui, pressant son désir contre son ventre. Elle ne veut plus avoir peur, elle veut pouvoir rêver une fois dans sa vie, être sienne envers et contre tous, voler ce moment à leur destin, et advienne que pourra. Fougue et utopie de la jeunesse.


--Jules.


Le baiser d'une tendresse déchirante le prit au dépourvu, et les paroles qui suivirent...

Je t'en prie, laisse moi te toucher...

Ausitôt elle vint reprendre ses lèvres, lui refusant une réponse immédiate, peut être pour se laisser le temps de mieux le convaincre par ses gestes, avant qu'il ne lui dise non. Si elle savait, songea-t-il alors qu'elle se plaquait à lui, combien il était déjà convaincu... et combien elle risquait de lui faire perdre pied en se pressant ainsi contre son ventre...

Un ultime effort, et il roula sur le dos, l'attirant vers lui sans pour autant la prendre sur lui. Il faillit lui demander si elle voulait le rattacher au lit, et se retint juste à temps. Lui laisser cette illusion qu'elle donnait cette part d'elle même à son amant, pas à un courtisan qui en avait recu l'ordre... Et, pour être franc, garder cette illusion lui aussi... Il prit le petit visage dans ses mains, l'attira à lui pour l'embrasser doucement sur les lèvres à son tour, puis la relacha. Inquiet.


Fais seulement ce que tu veux, Emilla.

Jamais il ne voulait revoir le regard de bête blessée qu'il avait provoqué auparavant. Mettant ses mains sous sa tête, comme pour lui promettre qu'il ne la forcerait à rien, il attendit, le coeur battant et les sens en éveil. Dieu fasse qu'il ne perde pas son calme...

--Emilla_kair_d_ancle



Emilla happe les lèvres de Jules. peur d'entendre un nouveau non, de le voir fuir une nouvelle fois. Et quand il roule sur le dos, d'instinct la demoiselle liasse échapper un petit cri affolé, vite ceuilli en vol par son soldat qui l'entraine auprès de lui et lui offre un baiser d'une délicatesse qui la chavire. Elle sait qu'elle souffrira de ces instants, mais ce sera pour plus tard. Tout ce qui compte pour le moment, ce sont les mots qu'il laisse s'échapper de cette voix sourde qui l'échauffe sans concession.

Fais seulement ce que tu veux, Emilla.

La pucelle le regarde entre ses cils. Ainsi, elle peut enfin le toucher sans craindre de réaction colérique, l'explorer comme elle en a révé milles fois durant la soirée? Emilla ne peut s'empêcher de rougir et une idée soudaine traverse son esprit : Mais par où diable doit elle donc commencer??? Alors un peu perdue, elle se décide à suivre l'exemple qu'il lui a donné un peu avant et de voir ce que ça procurera. Elle a ressenti tant de plaisir qu'elle espère parvenir à lui rendre un peu la pareil. Ses lèvres ourlées viennent donc cueillir celles de Jules en un baiser lent, chaud et tendre, une main posé sur son torse qu'elle caresse du bout des doigts : torse, ventre, hanches, la main explore et s'imprègne de la douceur de sa peau, s'arrêtant un instant sur la cicatrice qui barre une partie de son torse.

Les lèvres sont abandonnées, sa bouche se laisse chatouiller par la barbe du soldat, avant d'en cueillir la source dans le cou, qu'elle picore de baisers timides. Les doigts obnubilés par la cicatrice en suivent le contour, et l'envisagent elle et la cause de ce coup qui aurait pu ravir Jules à la vie. L'idée la pousse à déglutir affolée à l'idée et bientôt les lèvres viennent remplacer les doigts qui s'en retournent plus bas sur le ventre. La langue appliquée suivent la fine trace sur la peau avant de l'abandonner pour découvrir un des mamelons à sa portée. Ciel qu'elle avait aimé ça! Les lèvres viennent donc jouer avec la langue, s'enroulant, tirant dessus doucement avant de souffler un soupir sur l'épiderme humide. elle aime la saveur de sa peau. et son souffle inexplicablement se fait plus court. Elle le désire encore, toujours, diable de corps qui s'éveille à sa vie de femme.


Emilla relève son regard vers Jules, observant ses réactions à ce début d'exploration : aime t'il ça? Lui apporte elle l'ivresse qu'il a déversé en elle plus tôt? Rougissant de plus belle, Emilla frotte son visage au torse de Jules appréhendant sa réaction avant d'oser enfin, et, avec une crainte mêlée de curiosité, elle se lance à promener le pulpe de ses doigts sur l'épée fièrement dégainée de son soldat... Petit cri de surprise, gémissement éperdu... Mots murmurés de se sentir si idiote de son ingénuité entre ses bras d'expert.

Tu es si doux...


--Jules.


Tout au baiser qu'elle lui donnait, l'ancien soldat frémit un peu sous les caresses, mais sans perdre son sang froid. Il se réjouissait -un peu trop vite- de cette petite victoire, lorsque la bouche l'abandonna pour suivre la cicatrice qui courrait le long de son torse. Le frisson s'intensifia instantanément sous les lèvres et la langue qui le parcouraient, il sentit son torse s'arquer légèrement, et les mains se crisper à l'arrière de son crâne... "Résiste, Jules !"

Mais le supplice ne faisait que commencer. Bientôt la langue s'attaquait à un endroit plus que sensible, et il ne put retenir un gémissement bien trop aigu pour son goût. Le souffle court d'Emilla lui vrillait les sens, son bassin devenu incontrôlable se cabrait comme pour l'appeler... "Résiste, bordel..."

Sentant son regard sur lui, il rouvrit les yeux.Le spectable de la jeune fille rougissante, vérifiant ses réactions avant d'aventurer sa main vers le membre tendu le fit déglutir, et il resta figé, les yeux rivés sur la main qui approchait... Lorsque les doigts fins vinrent enfin frôler la peau sensible, son grognement de plaisir et de frustration mêlés fut couvert par le gémissement qu'elle poussa.


Tu es si doux...

Yeux rivés sur elle, poings serrés à s'en faire mal, bien cachés derrière sa tête, il se forca à ne pas lui demander de se hâter, de continuer. La torture de la laisser le découvrir à son rythme à elle, alors qu'il brûlait depuis la seconde ou il l'avait vue se dévêtir, lui parut insoutenable. La voix rauque, brisée, urgente, il ne put qu'une nouvelle fois articuler son nom.

Emilla...

--Emilla_kair_d_ancle



Le visage se perdant contre le ventre de Jules, la jouvencelle frissonne du regard qu'il vient de lui jeter, du grondement sourd qui répercute son nom avec une sensualité si mâle et intense.

Emilla...

Personne ne l'avait nommée avec une telle urgence, un tel désir et la pucelle en est bouleversée. Il la désire, profondément, au delà de tout devoir, responsabilité, ou autre raison posée. Les doigts fragiles qui s'aventurent s'enhardissent à cet appel, et le parcourent, le jaugent, en découvrent la longueur et la fermeté. Emilla se rappelle de la veille et même si Jules a été brusque, elle n'en a pas oublié le mouvement qu'il a voulu imprimer. Alors les doigts graciles l'encerclent avec douceur et se pressent pour commencer avec retenue une danse immuable.

Emilla dépose une pluie de baiser sur le ventre qui se contracte et se laisse même aller à promener la pointe de sa langue sur la peau. Elle aime le sel et le gout de cet homme, et veut le gouter pour ne jamais l'oublier. Ondulant contre lui, elle cherche sa place, l'arrondi d'un sein glisse contre le haut de la cuisse du soldat et vient se caler un moment contre la main qui l'entreprend en toute innocence. Emilla rougit du contact et lève un regard vers Jules se mordillant la lèvre.


Lui procurer les mêmes vagues de plaisir qu'il lui a offert... Emilla hésite, se demandant si c'est seulement faisable, puis la pointe de la langue se tend, un peu effrayé de la découverte à venir, le visage se rapproche et elle le goute enfin, d'un coup de langue rapide, presque effrayé de son audace, découvrant stupéfaite, le gout de son désir. Étonnement, rencontre des iris verts dans le regard sombre du soldat. Est ce bien ce qu'il désire? En tous les cas, sa témérité la fait frémir de tout son être.


--Jules.


Comme hypnotisé, il la regardait faire, découvrir innocemment, sans se douter des poings serrés cachés derrière sa tête. Un grondement sourd s'échappa de ses mâchoires serrées alors qu'elle entamait un doux va et vient sur toute sa longueur, promenant une langue inconciemment sensuelle sur le ventre plat qui se soulevait rapidement, au rythme de sa respiration saccadée.

La douceur du sein contre son sexe faillit lui faire perdre tout sang froid, et seul le regard qu'elle lui lanca, rougissante et si touchante, le sauva d'une fin prématurée. Fermant les yeux pour se reprendre, il les rouvrit presque aussitôt alors que son bassin, pris d'un soubresaut infime, réagissait à la suite.


Dieu...

La langue timide l'avait pris par surprise, baume si doux sur son désir douloureux. Le regard sombre plongé dans les iris tout aussi surpris de la pucelle, il s'humecta les lèvres en la voyant frémir....La voix rauque sortit dans un étranglement.

Oui, Emilla.... oui.

Il devrait fermer les yeux pour ne pas la voir faire, ou il ne tiendrait pas deux secondes, songea-t-il confusément, mais les prunelles dilatées du courtisan restaient rivées sur elle, malgré tout.

--Emilla_kair_d_ancle



Oui, Emilla.... oui.

Emilla l'observe, stupéfaite de la surprise et de la passion dans les yeux de Jules. Visiblement elle avait découvert un moyen de le bouleverser. Alors avec une lenteur à se damner, la langue se tend à nouveau et vient laper la source de ce suc masculin, preuve de l'attrait indéniable du soldat pour ses caresses. Les doigts reprennent leur danse, la langue peu à peu suit le pas et s'enroule, goute, explore. Dégustation du sommet frémissant, fuite le long de l'épée pour découvrir interdite, des bourses sur lesquelles ses lèvres se posent en douceur, sans cesse attentive à ses réactions, gagnant peu à peu en assurance : d'abord timide et maladroite, puis les sens s'enflammant, la découverte de la douceur de cette peau si différente et captivante, les palpitations de cette virilité qui l'attire inexorablement. Les lèvres s'y posent, en presse doucement le bourgeon qui semble vouloir s'enfuir de son enveloppe. Et le regard toujours plongé dans celui de cet homme, son homme, au moins en cet instant.

Elle ne sait pas ce qu'elle fait, elle se laisse guider par les réactions de son amant, le sentir trembler de ses caresses, gémir de ses attentions, Emilla est chamboulée. Elle veut lui donner autant qu'il lui a offert, le faire imploser sous une vague qui emporte tout sur son passage. Son regard est intense, intrigué, attentif. Toute tendue vers son plaisir, ses réactions, ses soupirs. Elle est sienne, source de son plaisir. Rien d'autre ne compte.




--Jules.


Yeux fermés, il subissait la torture délicieuse de cette langue, de ces doigts. A sa grande surprise elle ne montrait ni dégout ni crainte à poser sa bouche sur les "parties honteuses", et il remercia le ciel pour elle qu'elle ne soit pas mijaurée. Son avenir serait moins douloureux ainsi. Mais il savait qu'un geste malheureux pouvait la faire fuir à nouveau. Grognant de plaisir innassouvi, il ne put retenir son bassin d'accompagner le mouvement lancinant de la main sur la colonne de chair, ses cuisses s'écartant à peine alors qu'elle descendait, exploratrice et novice, embrasser les jumelles cachées entre ses jambes.

Lorsqu'elle pressa enfin les lèvres contre son extémité, le bassin qui ondoyait doucement sous sa main se raidit de lui même en un accoup un peu trop sec, et le soldat serra les dents. Bordel, il allait lui faire peur encore... avec un grondement étranglé, il s'arqua sous sa bouche, et ses mains quittèrent l'arrière de son crâne....

... pour venir s'agripper aux draps, à quelques centimètres de la tête d'Emilla qu'il avait bien failli aggriper pour la forcer à le prendre en bouche. Au supplice, Jules se promit que c'était la dernière fois qu'il dépucelait qui que ce soit, Rouge ou non.


Sarah_elisabeth
Les réactions du corps qui accompagnent son exploration tirent des soupirs à la pucelle. Jules lui ayant offert la pareille juste avant et en miroir consentant, Emilla lape cette colonne tendue et frémissante contre ses lèvres. Elle en découvre l'infinie douceur, la moiteur salée et, exempte d'a priori sur le sujet, ses caresses ont plutôt l'art d'échauffer ses sens que de les refroidir. Les réactions de Jules n'arrangent rien : le sentir vibrer et se tendre, onduler et se presser sur ses lèvres excite ses sens et le désir de lui offrir le plaisir ultime.

Puis lentement Emilla pose sa bouche sur le bourgeon et le presse doucement entre ses lèvres. La réaction du soldat est sans appel, les hanches se cambrent, l’a-coup des reins est impérieux et incontrôlé et, sans résistance due à la surprise, le pieu s'invite à l'intérieur de la bouche arrondie de surprise. Emilla se tend imperceptiblement quand les mains quittent la position rassurante derrière la tête de Jules et elle en resserre les lèvres de crainte, ignorant que ce traitement ne fera qu'amplifier les sensations de sa "victime". Mais les mains se glissent sur les draps non loin, elles les agrippent, aveu de la capitulation au plaisir et de la volonté de la laisser mener ce round.

Alors une des menottes, doucement, vient se glisser vers celle de Jules, laissant les doigts se mêler tendrement. Et Emilla comprenant enfin le désir contenu dans ce coup de rein impérieux laisse ses lèvres venir opérer le lent va et vient qu'offrait au préalable sa main aux doigts fins. Cette dernière s'en va explorer et mieux comprendre les jumelles qui se terrent. Le moment est si troublant, sentir cet homme s'offrir à sa merci. Elle pourrait le faire souffrir infiniment mais au contraire, sa langue se fait fureteuse, le goutant et le pressant contre son palais pour jouer de son épée, aux aguets des attentions qui lui offriront les réactions les plus enivrantes. Jules, oh Jules, si tu savais combien t'offrir tout ça me trouble infiniment...

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Rector of Imperial Heraldic School - Imperial head translator - Imperial Marshal of Arms
Jules.
Râle sourd, le souffle de Jules trahissait sa capitulation à ces lèvres déformées par l'entrée de son membre. Yeux rivés sur elle, il était bien trop hypnotisé par le spectacle et par les sensations pour s'inquiéter de lui faire peur à présent. Un nouveau grognement lui échappa lorsque la corolle se ressera autour de lui, et il serra la main qui venait prendre la sienne, plus fort sans doute qu'il l'aurait voulu, s'accrochant à elle comme un homme qui se noie.

Le va et vient enivrant l'emportait, et malgré le léger grondement de déception que la menotte quitte la tige qu'elle enserrait si bien, lui tournant les sangs, la vague ne redescendit pas, et à force de désir accumulé, les petites lèvres suffirent à le faire basculer. Tête renversée en arrière, dos arqué, le soldat se laissait emporter, quand son esprit lui chuchota qu'il oubliait quelque chose....Redressant vivement la tête il la vit soudain, Emilla, la jeunette dont il prenait inexplicablement soin depuis trois mois, et qui allait, s'il ne faisait rien...

Yeux légèrement agrandis, incapable de retenir la déferlante qui l'envahissait, il n'eut que le temps de tendre sa main libre pour agripper la tête de la pucelle et l'arracher de lui en s'écriant d'une voix rauque...


Attention, écarte t....

Le jet manqua de peu le visage de la jouvencelle, alors que dans un râle le soldat capitulait. De longues secondes silencieuses s'égrainèrent alors qu'il reprenait son souffle, une main toujours aggripée à celle de l'ingénue qu'il avait si rudement ejectée loin de lui. Tendant son bras libre, il lui caressa les cheveux. Déjà le sommeil et l'engourdissement de la jouissance tant attendue le prenaient...La main lourde, il parvint tout de même à lui relever le menton.

j't'ai pas fait mal, douce...?

Les paupières lourdes, oubliant la semence qui lui collait au ventre, il l'attirait à lui, désireux de sentir sa chaleur, son corps doux et ployable lové contre lui, et de dormir... Mais pas encore, pas tant qu'elle ne l'aurait pas rassuré.

Emilla...?
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Sarah_elisabeth
Emilla sent les doigts se mêler aux siens et se presser quand sa bouche enserre la colonne de chair entre ses lèvres ourlées. Elle la sent frémir et prendre encore un peu d'ampleur. Ainsi, la pression de ses lèvres lui procure plus de plaisir? Emilla se trouble et lui apporte avec tendresse ce qu'il désire, l'enserrant, jouant de sa langue comme il le faisait avec elle le matin même. Son regard ne quitte pas le sien, le voit se tendre, sa tête se renverser, son corps se cambrer alors qu'il prend soudain une taille qui la fait écarquiller les yeux : il est si ferme, si impressionnant entre ses lèvres.

Attention, écarte t....

Soudain sans prévenir, Jules l’agrippe pour la repousser, la laissant assise sur le lit, jambes repliées sur le côté, le regard stupéfait. Elle ne sait pas si elle a mal agi pour qu'il la repousse ou bien.. peut être n'a-t-il pas voulu l'associer à ça ou la protéger de quelques chose, ou est ce simplement normal? Emilla est perdue, elle se sent si ignorante par instant. Elle découvre alors l'effet de ses attentions, les jets épais et abondants venant se répandre sur le ventre durci, le corps tendu dans un râle de jouissance, le visage transfiguré par son plaisir. Ciel qu'il est beau dans l'abandon, et c'est elle qui lui a offert cet instant?

Emilla le regarde reprendre son souffle, n'osant bouger, à l'écoute, sa propre respiration désordonnée par le plaisir offert et les émotions qui l'ont assaillie. Ils ont cependant gardé le lien de leurs doigts entrelacés et doucement de son pouce, elle caresse le dos de sa main, troublée de tout ceci, troublée d'avoir su le pousser à l'abandon, troublée de ces derniers jours... Jules semble se reprendre, sa main vient caresser ses cheveux et Emilla ferme à demie les yeux, laissant le poids de sa tête s'alourdir contre sa main. La main relève son menton et elle rouvre les yeux vers lui, vers ce regard alourdi de la jouissance et du sommeil.

j't'ai pas fait mal, douce...?

Emilla sourit quand il l'attire à lui et se blottit contre son corps, déposant un baiser sur son torse.

Emilla...?

La pucelle relève son visage vers lui et pour le rassurer dépose un long baiser d'une tendresse infinie sur les lèvres du soldat.

Tu ne m'as pas fait mal, juste ... hum... surprise. C'est si... nouveau. Je suis heureuse surtout... que tu sois.. enfin, que tu aies aimé.


Emilla rougit et cache son visage dans son cou. Elle se découvre des désirs, et le plaisir de combler cet homme, lui arracher des râles et des soupirs. Jules la rend folle...
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Jules.
Lèvres souples sous celles de la pucelle énamourée, Jules laissa échapper un soupir d'aise avant de l'attirer plus confortablement contre lui.

Tu ne m'as pas fait mal, juste ... hum... surprise. C'est si... nouveau. Je suis heureuse surtout... que tu sois.. enfin, que tu aies aimé.

Un sourire vint étirer les lèvres du barbu à la pensée qu'elle eût été bien plus surprise encore s'il ne l'avait pas repoussée à temps. Yeux fermés, il répondit d'une voix déjà ensomeillée.

J'voulais pas te... tâcher.

Un baiser sur le haut du crâne, puis...

C'était bon.

Et sur ce, il s'endormit comme une masse, bras lourdement enroulés sur le corps frêle, toute la tension accumulée depuis leur arrivée dans la chambre cédant le pas à l'épuisement et au bien être cottoneux d'après les ébats amoureux. Un plaisir si rare pour un courtisan, pouvoir s'endormir après, se laisser sombrer, une femme dans les bras.
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