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[RP] Inauguration de l'Ostel Dieu

Ghost60
Ghost avait réussi à s’éclipser de ses obligations pour un ou deux jours, le temps de monter sur Paris et plus spécialement pour l'Ostel dieu. Non pas qu'il s'intéressait à cette bâtisse ou même aux cours qui y étaient donnés, non il avait juste reçu une drôle d'invitation, ce fameux courrier qui lui demandait aucune réponse, juste une surprise si il était présent. Deux mois qu'il ne les avait pas vu ni elle ni son fils, leur fils. A peine l'accord donné qu'il avait filer à toute allure vers la Capitale du royaume, lieu qui malgré la guerre qui faisait rage tout autour restait aussi paisible.

La grande ville était en vue, il fit arrêter sa voiture assez loin du lieu de la réunion, afin de passer inaperçu et pour encore plus de discrétion enfila une tunique et s'encapuchonna afin de se fondre dans la foule de badauds curieux qui traînaient face à l'édifice. Un regard vers cette femme qu'il reconnaîtrait parmi des milliers d'autre, tenant près d'elle cette enfant si cher à son cœur. Elle avait raison quand elle disait qu'il avait grandi, deux mois, une éternité quand on n'a pas près de soi ceux qu'on aime, mais cet amour ne semblait plus être partagé, peut être la raison qui le faisait se caché de cette femme. Le petit serait sans doute ravi de réentendre la voix de son père, ressentir sa présence, mais elle ? Pourrait il la regarder en face , droit dans les yeux et lui dire se qu'il regrette tout se temps où il s’est éloigné d'elle par son absence? Quelle idée... La faire souffrir de son absence et maintenant qu'elle commence à retrouver un semblant de vie la faire souffrir de son retour.

Elle venait de rentrer, Ghost attendit quelques minutes puis retira la tunique qu'il donna à un des badauds dont le vêtement semblait bon à changer, puis se présenta à la porte et se présenta.



Ghost d'Izard, duc de Sedan entre autre j'ai été convié pour l'inauguration.
Deedee
[Bureau d’étude à la Faculté de L’Ostel Dieu, un matin comme un autre]

Le grand jour, on y était enfin. Apres son léger malaise lors de la réception d’accueil des apprentis, Adeline s’était enfermé quelque jour avec l’ordre de se reposer un peu. Du repos, du repos, tout le monde n’avait que ce mot là à la bouche ce qui avait pour effet d’agacer et énervé encore plus la jeune femme. Comment se reposer quand il y avait encore tant à faire. Mais quoi qu’il en soit, elle avait passé quelque jour confiné dans ce bureau, entre deux dossiers essayant de ne penser à rien. Mais aujourd’hui, elle allait de nouveau devoir affronter la foule, les visiteurs, les apprentis, les doyens et tous ceux qui viendrait voir l’Ostel Dieu renaitre de ces cendres.
Enfin….

Debout devant sa fenêtre, Adeline se perdait une nouvelle dans ses pensées, songeant a sa vie en Normandie, au dernier événement passé, à sa petite étoile parti rejoindre le ciel, la haut… Et la douleur qui enserrait sa poitrine et qu’elle tentait de masqué a tout le monde encore et encore. Et puis, comme à chaque fois que la mélancolie, la colère et la rage la gagnait, une petite tornade brune arriva sans crier gare dans son bureau.


-C’est nous !!!!!!!!! Aouuu qu’est ce que c’est grand ici ! Et qu’est ce qu’y’a comme monde ! Tu t’perd jamais Manou ?
C’est quand qu’on y va ? Y’aura des choses à manger ? Tu sais, la duchesse elle est déjà la avec son fils, on y va manou ?


Adeline attrapa alors son grand bonhomme aux mille questions et lui ébouriffa les cheveux, essayant de garder contenance pour ne pas montrer son trouble. C’était jours de fête aujourd’hui, un jour de fête qu’il ne fallait pas gâcher même si son cœur n’était pas à la fête lui.

-On y va, on y va. Roderic est par là ? Tu l’as encore semé ? Allez mon chevalier, allons-y !

Une main tendu et la menotte du garçonnet se glissa dans la sienne en riant. La joie de vivre des enfants, donnait sans aucun doute un peu de douceur dans le cœur meurtri de leur mère…. Sans aucun doute.
Et main dans la main, Adeline quitta son bureau pour rejoindre la salle de réception.




[Salle de réception, c’est parti pour l’inauguration]


Un regard par ci, un autre par là, le long couloir s’effaça doucement la plongeant soudainement quelque mois en arrière lorsqu’elle était revenu ici la première fois, alors prête pour rendre service a l’aménagement, et finalement… venant donner naissance à sa petite étoile. Des souvenirs de son compagnon, ses paroles affolées et le départ de la future sage femme qui devait l’aider. Le souvenir de cette naissance particulière, et inévitablement, celui de cette nuit dramatique au château quelque semaine seulement plus tôt. Sa main se serra alors un peu plus sur celle de son fils, qui, devant sans doute percevoir le trouble de sa mère se mit a poser question sur question sans laisser de répit à la jeune mère de répondre.

Sortant doucement de ses pensées pressés par les questions et rire d’Erwan, Adeline se rendit compte qu’ils venaient d’arrivé dans le long couloir qui menait à la salle de réception.


-Nous y voilà… murmura-t-elle sans joie se demandant encore pourquoi elle était venu.
Certes ce devait être un jour de fête, certes c’était le commencement d’un projet qui lui tenait à cœur, certes elle devait recevoir la récompense de ses mois, ses années de travail qu’elle avait fourni pour être médecin, mais voila….. Elle aurait préféré rester dans son bureau pour travailler les prochains cours et examen des apprentis, ou bien rester en salle des malades, loin de l’agitation et autre réjouissance. Mais comme toujours, comme tous les jours, elle allait faire comme si tout allait bien, remettre ce masque qui lui allait si bien et que peu de personne voyait réellement.

Longeant alors ce couloir, espérant croisé un regard connu et rassurant elle remarqua non loin la silhouette de la Duchesse tenant son fils dans ses bras. Le petit bonhomme avait encore changé depuis la dernière fois, les enfants n’avait véritablement aucune pitié pour leur parents en grandissant bien trop vite, a peine le temps de se retourner que déjà il était prêt a prendre leur envol.


-Bonjour Ana, vous êtes ravissante aujourd’hui ! Déclara-t-elle d’une voix se voulant enjouer. Et ce petit homme dans vos bras ? Ce peut-il que ce soit Sigebert ? Il a encore changé, ce n’est pas croyable ! J’avais oublié combien les enfants changeaient vite a cet âge…..là….

Un nouveau voile de tristesse tomba devant son regard qu’elle tenta de chasser bien vite. Elle caressa tendrement la joue du bébé et adressa un sourire chaleureux a son amie, ravi de la voir ici, ravi de la voir a ses cotés, ravi d’avoir une alliée, dans un moment pareil.

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jake
Dans le bureau du recteur de la faculté de l’Hôtel-Dieu, il avait trouvé un endroit où pouvoir se reposer, où être un bref instant loin de cette guerre qui frappait tout le Royaume, en Poitou, en Anjou, en Guyenne, en Normandie. Tant de front qui avait été ouvert tout ça pour un bout de texte sur un papier. A quoi tient une guerre. Enfin … chacun pensait se battre pour une cause juste, les uns pour leur liberté et leur autonomie, les autres pour se battre contre l’ingérence de la Bretagne dans le Royaume de France.

Heureusement, Jake n’était plus Comte du Poitou à devoir décider de l’avenir de son comté. Chaque décision avait été prise en son âme et conscience avec la réflexion qui lui était donné d’avoir. Le poids des responsabilités étaient levé. Il aurait pu aspirer à un repos bien mérité mais ce n’était point le cas. Il avait repris sa place au sein de l’Hôtel-Dieu, n’en déplaise à certaines hautes instances parisiennes. Jake continuerait son travail, à œuvrer pour l’Hôtel-Dieu, car la médecine devait garder sa neutralité, comme le disait la charte. On lui disait officier royal par sa fonction de Grand Recteur. Mais en quoi cela était dérangeant ? Avant toute chose, le médecin devait respecter et mettre en application le serment d’Hippocrate.

Jake était songeur, assis à son bureau devant les parchemins des cours à rédiger et des ouvrages de médecine. Il n’avait pas vu le temps passer comme à son habitude quand il travaillait dans son bureau. Il était tellement passionné par la médecine qu’il en oubliait tout ce qu’il l’entourait quand il était plongé dans les vieux manuscrits. Il aime les toucher, les sentir sous ses doigts, et puis humer l’odeur des parchemins, la transmission du savoir des anciens. C’est une sensation étrange qu’il n’avait jamais partagé avec quelqu’un, un peu comme son jardin secret. Entre savant et sage, ou l’érudit qui s’enfermait des heures durant à faire des recherches.

Les cloches de Notre-Dame résonnait et annonçait l’heure, le temps qui passe. Jake bondit de sa chaise. Tellement absorbé par la lecture de ses ouvrages, il en avait oublié l’heure. Il ouvrit son armoire pour se changer, histoire d’être plus présentable à la cérémonie, portant des habits sobres mais de tissus noble malgré tout, dans les tons bleus, assortit à ses prunelles azurs. Quelques gouttes de parfums de lavande dans son cou, passant ses doigts dans sa chevelure pour la remettre en place. Il était enfin prêt à accueillir les invités à cette réception.




Jake quitta ainsi la faculté pour se rendre à l’Hôtel-Dieu passant par l’entrée de l’apothicairerie évitant le monde à l’entrée. Il pourrait ainsi se rendre de suite à la salle de réception pour accueillir les nouveaux. Il se faufila dans les couloirs et pénétra dans la grande salle décorée pour l’événement. Léonard avait encore fait des merveilles. Son valet était vraiment une aubaine. Il ne manquerait pas d’aller le remercier après la réception.

A son arrivée dans la salle, il remarqua déjà la présence de son apprentie la Duchesse Ana Lise et de son amie, la doyenne Adeline de Courcy. Il s’approcha des deux femmes, chacun avec leur enfant pour les saluer.

« Mesdames, bien le bonjour à vous. Vous êtes vraiment en beauté. Rien de plus beau que le regard maternel poser sur son angelot. » dit-il en regardant le bambin que tenait dans les bras la duchesse. Et puis, il s'accroupi devant le garçonnet qu’Adeline tenait par la main. « Bonjour toi, je suis Jake. Regarde un peu ce que j’ai pour toi. » dit-il en passant sa main derrière son oreille et faire apparaitre dans sa main une pièce d’un écu. « Pour t’acheter des friandises. » ajouta-t-il avec un clin d’œil.

Il se releva et sourit aux dames pour leur parler à leur tour.


« Comment allez-vous dites ? Pas trop nerveuse ? »

Il pensait surtout à Adeline qui allait recevoir son diplôme. C’était un grand moment. Évidemment, il était tout aussi fébrile car il devrait faire un discours à toute l’assemblée.
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--Leonard.


Toujours à l’entrée de l’Hôtel-Dieu, Lénoard accueillit les invités avec le sourire. D’abord un homme qui se présenta à lui.

- Bonjour Messire de Thorigni, soyez le bienvenu à l’Ostel-Dieu. Pour trouver la salle de réception, vous traverser le promenoir et vous prenez le couloir à droite et la première porte à votre gauche.

Vu que le parcours fléché avait été faussé, Léonard se décida à expliquer le chemin lui-même.

Une dame vient s’approcher à son tour avec fillette dans ses bras. Elle salut le valet et il lui répond avec le sourire.


- Bonjour Madame, non, il n’est pas trop tard, vous pouvez entrer et traverser le promenoir et prendre le couloir à droite, première porte gauche.

Et enfin un autre homme arriva à sa hauteur, sans doute noble et son nom lui disait quelque chose. Et puis, l’écu tombe ... et se souvient.

- Bonjour Votre Grâce, bienvenue à l’Ostel-Dieu … Pour vous rendre dans la salle de réception, traversez le promenoir, prenez le couloir à votre droit et c’est la première porte à gauche … Ah oui, je pense que Madame vous y attend avec un bambin.

Un sourire aux lèvres et une courbette en guise de déférence, le laissant pénétrer dans les lieux.

Ana.lise
Il avait semblé à la duchesse que son nom était prononcé dans les couloirs de l’Hostel dieu et comme un seul homme, elle s’était retournée, le cœur battant la chamade quelques instants avant de se rendre compte qu’il s’agissait là de son amie la baronne de Courcy. L’écho des vieilles pierres la fit frémir encore un instant et ses yeux scrutèrent au-delà d’Adeline pour voir si quelqu’un l’avait suivi mais rapidement rassurée, Ana offrit son visage au regard de son amie.

Bonjour Adeline, comment allez-vous, pas trop nerveuse ?

Scrutant intensément les traits de la baronne Ana pouvait deviner chaque crispation qui se cachait derrière ce visage angélique et un sourire apparu sur les lèvres d’Ana.

Allons, allons Adeline, on en a connu d’autres non ? La cérémonie d’anoblissement, la guerre… cette journée est la vostre désormais, profitez-en au lieu de vous tenir en soucis pour un rien…

Par contre, Ana ne releva pas lorsque son amie lui dit qu’elle était ravissante. L’amitié que les deux femmes se portaient rendait Adeline aveugle et Ana préféra se taire. Une robe dans les tons bleutés assortis à ses yeux qui lui était une taille trop grande et qu’elle n’avait pas eu le temps de faire refaire, une chevelure qu’elle avait tant de mal à dompter le matin au réveil et les traits montrant une fatigue extrême… oui elle était parfaite pour faire l’épouvantail au milieu d’un champ mais la guerre avait eu raison de ses formes et de sa forme. Mais heureusement, la duchesse donnait le change par sa bonne humeur apparente et son éternel sourire. Puis redressant Sigebert dans ses bras, elle l’offrit aux regards de la baronne et de son fils.

Sigebert n’arrête pas de pousser comme un champignon… et parfois j’aimerais que cela ne soit pas le cas, j’aimerais me rappeler ses premières semaines… mais il sera bientôt un grand garçon, n’est-ce pas mon fils ! rajouta la duchesse en embrassant tendrement le cou de son enfant. Puis doucement, Ana ébouriffa les cheveux d’Erwan qui se trouvait à côté de sa mère.

Et bien jeune chevalier, prêt pour la cérémonie de madame vostre mère ? il faudra redresser le torse et relever la tête afin que tous sache que vous êtes fier d’être son fils et que vous êtes son preux chevalier.

Clin d’œil pour accentuer la fierté de l’enfant à se tenir comme un grand au milieu de tous, Ana lui sourit avec douceur. Erwan était un véritable lion en cage qu’un rien ferait bondir s’il s’avérait qu’on veuille toucher à sa mère et Ana aimait le taquiner gentiment à ce sujet. Et le petit groupe continua son avancée jusqu’à pousser les portes de la salle qu’Ana admira avec plaisir. Les tables étaient joliment décorées, avec des bouquets aux couleurs de l’automne et des paniers de fruits disposés ça et là, les gobelets rutilants trônaient au centre de la table accompagnés de tonnelets de calva et de vins. Et soudain arriva le Grand Recteur de l’Hostel Dieu, son professeur et nouveau mentor. Ana le salua avec tout le respect qu’elle avait pour cet homme à l’immense savoir puis elle sourit non pas à ses dires sur leur beauté car elle n’allait pas une nouvelle fois se détailler pour savoir ce qu’elle pensait d’elle-même mais à cette touche de tendresse sur le regard maternel. Machinalement, elle embrassa son fils avec douceur puis murmura : mon ange de douceur avant de relever la tête.

En ce qui me concerne tout va bien mais je ne dirai pas la même chose d’Adeline !


Tout va bien, tout va bien, il fallait le dire vite mais Ana ne voulait pas qu’on s’appesantisse sur elle. La nervosité la gagnait mais elle maitrisait tant que possible cet état de fait. Et pour se calmer, elle décida de faire quelques pas dans la salle laissant seuls la baronne et le grand recteur. La solitude était ce qu’elle préférait et cela n’allait pas changer pour autant.

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Ghost60
Ghost avait été reçu par un jeune homme très serviable et respectueux, loin du comportement animalier de certaines personnes de son duché natal. Une direction bien détaillé, une reconnaissance par son simple nom de famille, Ana semblait bien connu en ces lieux, pensée confirmé lorsque l'homme lui dit que son épouse l'attendait accompagné d'un enfant... l'attendait elle vraiment? Elle ne voulait même pas savoir si il venait, elle ne devait sûrement pas l'attendre.

Il était là, la direction à prendre dans la tête, mais toujours aussi hésitant. Elle lui avait demander de venir pour son fils, mais lui s'était aussi pour la voir et il l'avait vu rapidement dehors. Son cœur palpitait à un rythme effréné, il savait qu'en rentrant dans la pièce désigné par celui qui l'avait accueillit il se retrouverait forcément à sa portée. Que dire ? Que faire ? Un dernier regard vers le guide pour le remercier et le voici parti pour regagner la salle où se déroulera l'inauguration.

Ghost arriva devant la porte, il prit une bonne insufflation avant de pénétré dans les lieux , le regard parcourant l'assemblée afin de trouver cette femme qui lui manquait tellement. Première personne croisé dans cette observation, celui qui semblait être le fameux Jake dont elle lui avait parler avant..avant ces événements, il semblait en grande conversation avec cette petite couronne face à lui, puis scrutant la salle un peu plus il pu voir éloigné , son épouse qui tenait en ses bras le fruit de leur amour. Un sourire fit son apparition sur le visage du duc, puis repartit aussi rapidement qu'il était arrivé. C'était le moment d'affronter, de renoué indirectement avec des moments tristes, cause principale de la situation difficile dans laquelle ils se retrouvaient tout les deux, tout les trois même si ce troisième ne faisait que subir sans avoir la possibilité de donner son avis.

Longeant le mur afin de se faire discret, Ghost s'approcha doucement de la brunette et déposa une main sur son épaule avant de lui dire à voix basse : Je suis là
Ana.lise
Sigebert regardait les petites flammes des bougies danser et Ana soufflait doucement sur ces dernières afin de les faire vaciller ce qui avait pour effet d’amuser l’enfant qui riait facilement. C’était la première sortie qu’elle faisait seule avec son fils, d’ordinaire elle était toujours accompagnée d’Eliette, sa dame de compagnie et nourrice de son fils ainsi que du fils de cette dernière, Hugo. Mais Eliette avait joué les fortes têtes et avait refusé d’accompagner la duchesse.

C’est votre monde ma dame, vous devez maintenant l’affronter seule…

Oui mais non, Ana refusait catégoriquement d’y aller mais sa dame de compagnie trouva les mots qu’il fallait pour la décider et maintenant, la brunette se demandait bien ce qu’elle faisait là. Jake et Adeline étaient en grande conversation, Anya se faisait attendre et les autres… la hantise pour la duchesse de se mêler à la foule lorsqu’elle ne connaissait pas les visages. Combien de fois avait-elle eu cette conversation avec son époux ?.... Son époux… Soudain son visage s’imposa à son esprit et Ana dut fermer les yeux pour chasser cette image. Elle savait très bien qu’il ne viendrait pas, elle se doutait qu’après tout ce qu’elle lui avait dit il ne supporterait pas de la voir en face de lui. C’était inévitable. Entre eux, plus rien n’avait d’importance que ce petit d’homme qu’elle tenait dans ses bras.

Un éclat de rire de son fils justement la sortie de cette torpeur dans laquelle elle glissait et tandis que l’enfant gazouillait, Ana déposa une nuée de doux baisers dans son cou. Et soudain, une sensation de chaleur parcourut son dos, voyageant de la pointe de son échine et remontant le long de son dos pour venir mourir sur sa nuque provocant une longue vague de frémissement à la surface de sa peau. N’osant plus bouger, Ana ne sentait que cette main sur son épaule et son corps qui réagissait déjà. Resserrant ses doigts sur la petite main de son fils, la duchesse avait peur de se retourner pour voir qui venait jusqu’à elle comme cela. Mais la voix chaude et profonde de son mari vint confirmer à la jeune femme qu’elle ne se trompait pas.

Sa respiration se fit plus courte alors, son cœur s’emballa, ses tempes cognèrent rapidement et Ana sentait venir l’un de ses étourdissements dont elle était sujette depuis quelques temps. Pourtant tel un petit soldat qui sent sa fin proche, elle osa se retourner et lui faire face. Oui il était là, oui il la regardait, oui il n’avait pas changé ou si peu. Peut être le visage plus fermé et les traits plus tirés que dans ses souvenirs mais toujours ses amendes vives qui semblaient vouloir fouiller votre âme lorsqu’elles plongeaient dans votre regard, toujours cette barbe qu’elle s’amusait à lui tirer quand il grondait son mécontentement et dont son fils, leur fils ne manquerait pas d’essayer à son tour, toujours ses épaules larges sur lesquelles elle aimait laisser vagabonder ses doigts lorsqu’ils étaient près du feu dans leur chambre et qu’ils discutaient en tête à tête. Poussée par le désir d’autrefois qui voulait sa part et se rappelait à son bon souvenir, Ana tendit la main pour venir caresser cette joue qui, elle s’en rendait compte maintenant, lui avait manqué terriblement. Mais prenant conscience de son geste, elle se ravisa rapidement et se mit à parler afin de ne pas tomber encore plus bas que ce qu’elle était en train de faire.


Tu es venu… merci… merci infiniment… Je…

Elle aurait voulu lui dire qu’elle était heureuse de sa présence ici, que cela comptait énormément pour elle, qu’elle était contente de voir que tout semblait aller bien pour lui mais elle se fit violence et retint les mots qui voulaient tant franchir la barrière de ses lèvres. Ne voulant pas s’appesantir trop longtemps sur leur histoire qui n’était plus, Ana souleva doucement son fils afin de le présenter à son père et dans un murmure lui lança.

Je t’en prie Ghost, prends ton fils… il a besoin de te retrouver…


Et d’un geste maternel, Ana caressa la joue potelée de son petit bonhomme tandis qu’elle attendait que son époux fasse le pas qui comblerait le manque du père et du fils. Elle les avait privé l'un de l'autre depuis deux mois, elle ne pouvait continuer plus longtemps.
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Helena.
[Bureau du Second à la Caserne du Poitou]

Helena comme chaque jour était occupée à la caserne à travailler sur les différentes stratégies, s'occuper de ses soldats. Cela faisait déjà plus de 3 mois que l'effervescence était au rendez vous dans la caserne. Elle avait accumulé du retard dans certains papier avec sa fonction de juge et son statut de Comtesse Consort.
Plongée dans ses parchemins elle n'entendit pas la soubrette frapper à la porte. Celle ci pris l'initiative d'entrée dans le bureau. La Comtesse lui avait demandé de venir la prévenir quand il serait l'heure de partir pour Paris rejoindre son époux pour l'inauguration de l'Ostel-Dieu. Marie-Louise entra donc dans le bureau de la jeune femme


Madame. Veuillez m'excuser de vous déranger mais il est l'heure de vous rendre au Manoir pour vous préparer et prendre la route pour Paris.

Helena sursauta surprise et releva la tête posant son regard bleu océan sur la soubrette en souriant

Merci Marie-Louise. Je range mes affaires et je me rends au Manoir.


La brunette congédia la domestique,se leva et rangea ses différents parchemins. Cela fait elle sorti du bureau et pris sa fidèle jument pour se rendre au Manoir de Valombre.


[Manoir de Valombre, Poitou]


Le pas de la jument se fit entendre sur les graviers.
Le palefrenier de la famille Valombre se dépêcha d'arriver pour prendre la jument et aider sa maîtresse à descendre de sa jument même si il savait que la Dame de la Maison n'en avait pas besoin.
Helena se laissa glisser le long des flans de sa monture avec agilité et grâce. Elle se retourna vers le domestique un sourire aux lèvres.


Je dois partir pour Paris dans une heure. Veuillez préparer la voiture s'il vous plaît.

Entrant dans la demeure, la jeune maman se dirigea rapidement vers la chambre de son tendre bébé. Elle sourit le voyant dormir dans son petit pouce tel un ange suçant son pouce. Mari-Louise arriva et sourit au tableau émouvant qui se dessinait devant elle.


Madame. Votre bain est prêt.


La brunette se retourna faisant voler sa magnifique chevelure ébène.

Merci Marie-Louise j'y vais de ce pas. Pouvez vous demander à la nourrice de bien vouloir préparer les enfants. Merci.


La brunette déposa un doux baiser sur le front de Stanislas et glissa jusqu'à la salle d'eau où l'attendait un bain chaud et parfumé à la rose. Elle se devêtie et entra dans le bain et commença à passer de l'eau sur tout son corps. Elle ferma les yeux se détendant un instant dans ce cocon de douceur.
Quelques instants plus tard, elle sortie ruisselante s'enroulant dans une serviette et se dirigea vers leur chambre. Elle réfléchie un instant quelle robe elle allait mettre. A près quelque hésitation, elle se décida de mettre une magnifique robe dans les tons violet. Elle appela Marie-Louise affin qu'elle l'aide à coiffer sa longue chevelure.



Fin prête il était temps de prendre la route pour Paris. Elle monta dans le carrosse, l'angelot dans ses bras avec les autres enfants qui s'installèrent. Les enfants étaient excité à l'idée d'aller à Paris ce qui fit sourire Helena. La route se passa sans encombre


[L'Ostel-Dieu, Paris]

Après quelques heures de route la voiture arriva à Paris et s'arrêta devant l'immense bâtiment. La Comtesse descendit de la voiture avec les enfants et se présentant aux gardes

Bonjour Messires, Je suis Helena de Valombre, Comtesse du Poitou et Dame de Montoiron et Chanteloup. Je viens pour l'inauguration de l'Ostel-Dieu sur invitation du Grand Recteur Jake de Valombre.

Elle sourit à l'homme qui acquiesça de la tête et lui indiqua le chemin.
Elle le remercia et se dirigea accompagnée de toute la petite famille à la salle de réception. Il y avait déjà pas mal de monde.
LA brunette se pencha vers les enfants leur donnant encore quelques recommandations. La jeune femme souriante chercha du regard son époux. Elle l’aperçue en pleine discussion. Elle se dirigea donc vers lui mais resta un peu en arrière attendant qu'il est fini de parler. Pendant ce temps,elle berça leur héritier tout en le couvrant de baisers...

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Margot_puycharic


J'avais envoyé des invitations. Enfin, Norbert et Arsène les avaient envoyées. Et pour Arsène, sans manger le pigeon. Il avait fait fort. Moi j'avais dit ce qui devait être marqué. J'avais signé "Margotine" car je sais écrire mon prénom.

Alors, on était partis avec papa pour faire une surprise à maman. Maman, elle avait travaillé dur, surtout que quand elle était Chesse, elle pouvait pas aller aux cours, puis y'a eu l'accident de parrain, et elle a eu ses soucis de santé avec la mort de tonton Bul. Et y'avait aussi eu la chasse au Gragon qui avait mal tourné que même qu'on a failli tous mourir j'vous f'rais dire.
Donc là, direction à toute allure pour rejoindre l'Hôtel des Dieux.

Je trouvais ce nom joli, bien plus que celui où travaillait papa, à la Cour des Pelles. A moins que y'en avait qu'une de pelle ? Ché pu.
On arrivait donc là, dans un endroit tout neuf. Il ressemblait pas trop à celui d'avant, celui où j'avais été quand maman elle avait été grave blessée et que j'avais rencontré des amis à maman. Mitijo... la maman à ma copine Bertilde. Je les voyais pu. Moi, Chevalier du Coquillage Blanc, j'avais perdu mes copines. Et que même que y'en a une, c'était ma cousine. Prudence. La fille de tonton Loup.

Je tirais papa par la manche, une fois descendus de cheval. Cette fois-ci, j'étais montée avec lui, c'était pluss prudent. Imaginez qu'il tombe !!! maman m'en aurait voulu si j'avais pas protégé papa.

Bon, d'ac. Il est assez grand pour se protéger tout seul, mais faut bien que je serve à quelque chose. Et personne n'a le droit de toucher à papa. Pourquoi vous croyez que je collectionne les griffes de Gragon ? Maman, elle laisse pousser ses ongles, moi, j'ai des griffes.
Pis d'abord, on touche pas à mon papa.

On arrivait donc, et il y avait du monde. Plein de monde. Des têtes que je connaissais, d'autres pas. Alors j'étais sage, un sourire à tout le monde, mais je restais fièrement campée à côté de papounet.

Boujou !!!
Tatie !!! Mon Renard !!
oups.... du calme blondinette choupinette en chef comme il dit tonton.
Et courbette et sourire de filoute devant le Sourd entendant des filles rances, accompagné de la belle marraine à maman.
Boujou Grand Parrain.

Et d'autres que je connaissais pas, mais ptet que eux me connaissaient.
Et comme j'étais polie, j'allais pas faire honte à papa. N'empêche que ça en faisait du monde qui travaillait pour la reyne.

Suis Margot, enssantée !!! et maman elle est où ??

Tiens, y'avait aussi la Dame gentille qui était là en taverne, avec mon Renard. Et Adeline aussi. Adeline, elle était triste. Je savais pas si j'avais le droit d'aller lui faire un câlin. Je voulais pas la déranger.
Je serrais tout fort la main de papa, il fallait que je le rassure.

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--Marie.catherine


Marie-Catherine avait déjà été avec son Papa à l’Ostel-Dieu de Paris. Elle était impatiente d’y retourner. Elle y avait rencontré la défunte Rectrice qui lui avait soigné la varicelle. Seulement, on lui avait bien dit qu’elle ne reverrait plus sa bienfaitrice car elle avait rejoint la Paradis Solaire.

A peine arrivé qu’elle reconnut Léonard à l’entrée. Elle n’aimait pas beaucoup le valet qui ne savait pas trop plaisanter. Et elle c’était une vraie chipie qui aimait faire des farces et aussi faire des fugues pour aller chercher des bonbons. Cela lui avait attiré bien des tracas, surtout pour les parents.

Alors quand elle s’approcha de Léonard, la blondinette s’attendait un remarque de sa part. Et voilà qu’elle avance tenant la main de Maman dans la sienne et à hauteur du petit homme, elle vient y mettre le pied vengeur contre le sien. Et vlan !

Elle avança doucement avec un sourire d’ange à sa mère, puis se retourna discrètement pour lui montrer sa langue au valet. Puis se retourna et avança l’air de rien empruntant le promenoir. Elle ne reconnaissait plus rien des lieux qu’elle avait connu. Tout avait changé. Elle était surprise. Et ce promenoir était bôoooooo.

La fillette avançait toute fière pour rejoindre impatiente de revoir son Papa. Mais en entrant dans la salle, elle suivit sa Maman qui rejoint Papa qui discuter avec quelques dames. Elle ne s’attendait pas par contre à voir des enfants. Elle remarqua alors un petit garçon à côté d’une demoiselle. Intimidée elle se cacha dans les jupons de sa mère.


--Leonard.


Léonard veillait toujours à l’entrée de l’Ostel-Dieu lorsqu’il vit un carrosse s’arrêter non loin devant lui suivit d’une escorte bien montée. Il reconnut de suite la rose d’argent frappé sur les portières. Oui, c’était bien le carrosse de la famille de Valombre.

La Comtesse de Valombre était venue rejoindre son mari. C’était une surprise qui allait ravir le maître. L’aurait-il omis de l’informer de sa venue. En tout cas, Léonard était content de revoir sa bienfaitrice. Il lui serait toujours reconnaissant d’avoir appris à lire et écrire, chose que l’on n’apprenait pas aux fins fonds des bois poitevins.

Toute la marmaille en sorti à sa suite, la friponne Marie-Catherine, la petite princesse Ana, le petit chevalier Johan et enfin le dernier né, l’angelot Stanislas.


- Bonjour Comtesse Helena, je suis honoré de votre présence. J’espère que vous avez fait bon voyage. Bonjour les enfants.

Il fixa l’ainée de Valombre, Johan et Anna avec un sourire angélique.

- Sage hein les enfants ! Surtout la blondinette. dit-il avec un clin d’œil amusé. Il releva la tête vers sa patronne et lui sourit en enchainant de suite.

- Votre cher époux est dans la salle de réception. Vous traversez le promenoir par de su la Seine devant vous, ensuite vous prenez le couloir à droite et la porte à votre gauche et vous y êtes.

Et puis les voilà qui s’apprêtait à rentrer quand tout à coup, il sentit un pied lourd écrasé le sien. C’était le pied de la chipie … Léonard grommelle entre ses dents … Innocemment la blondinette continuait son chemin se retournant un peu pour lui tirer la langue. Léonard en fit autant montrer sa belle langue, furieux.

--Johan.de.valombre


[ Sur le promenoir ]



Johan était vraiment content de pouvoir sortir du Manoir. C’est que rester toujours enfermé ne lui plaisait guère, mais la méssante Marie-Louise ordonnait de rester à l’intérieur. Avec la guerre qui grondait dehors, ils avaient peur. Surtout que les armées ennemies envahissait le comté, mais l’enfant ne comprenait pas. Allez expliquer à un enfant de 2 ans ce qu’est la guerre. Non ! Valait mieux. La vita bella comme on dit …

Alors tout content, le petit prince découvrait Paris avec ses grands yeux saphirs, impressionné par tout ce qu’il voyait. Il ne tenait pas la main de Maman Helena parce qu’elle n’avait que deux mains évidement comme tous les bipèdes. C’est Anna qui tenait la main de sa mère. Anna tira sur le bras de Maman enjouée de revoir Papa Jake.

Mais Johan, lui était bien curieux, ne remarquant pas le manège de sa sœur avec Léonard, il avança sur le promenoir intrigué par un oiseau aux plumes blanches.




Il se tenait fière sur la rambarde du promenoir de pierre. Il s’approcha du bord tout heureux et chercha à attraper la mouette, prenant appui sur la rambarde pour l’escalader …

- Oh Maman … t’as vu le beau pizon ?

- Yohan ! avait-il entendu crier provenant de sa mère ! - Revient près de Maman ! ajouta-t-elle ! Toute de suite ! Prend la main d’Anna ! Tu peux pas t'approcher du bord, c'est dangereux mon trésor.

- Oui Maman !

Johan tout penaud revient près d’Helena obéissant à sa mère. Avec une mère commandante d'armée, fallait bien se tenir. L'autorité, elle connaissait bien. Eh oui ! C’était ça les enfants, toujours imprévisible et insouciant du danger. Et savait faire des grosses frayeurs à leurs parents. Et ils avancèrent dans le couloir et pénétrèrent enfin dans la salle.

Deedee
Elle écoutait Adeline, mais sans entendre, elle regardait, mais sans voir. Avec juste ce pincement au cœur et cette boule dans la gorge, elle avait suivi son amie dans la salle de réception, juste avant que le Grand Recteur ne fasse son arrivé.
Elle avait raison Ana, elle en avait connu d’autre. Elles en avaient connu d’autre. Même si cette bataille là… elle aurait aimé l’éviter.

Affronter le monde, la foule, les regards des un et des autres alors que la seule chose qu’elle aurait aimé actuellement, était de rester seule…
Recevoir la récompense de toutes ces années d’étude et de sacrifice, alors qu’elle aurait simplement voulu retourner dans son bureau finir de préparer les cours ou rejoindre la salle des malades. Mais… elle devait etre là…
Pourquoi finalement ?

« Pas trop nerveuse »….. « mais je ne dirai pas la même chose d’Adeline ! »
Quelque mot vienne sonner son petit cerveau endolori tel une cloche et la jeune femme fronce les sourcils un instant, comprenant que l’on parle d’elle. Lâchant alors son fils qu’elle laisse libre de faire le tour de la salle elle émit un léger grognement, comme un ours mal réveiller avant de marmonner.

-Mais non… mais non, je suis pas nerveuse….

« Je suis morte de peur » manqua-t-elle de rajouter avec une petite moue avant de regarder attentivement Ana, qui venait de s’éclipser, l’abandonnant lâchement dans la fosse au lion…. Sans lions.
Un petit froncement de sourcils, pour observer la Duchesse jouant doucement avec son fils. Elle semblait si forte au premier regard. Insensible. Blinder comme les portes des geôles, mais combien savait ce qui se cacher sous cette armure qu’elle voulait simplement montrer aux autre ? Combien savait l’extrême fragilité qui se cachait derrière ce masque ? Peu de gens possiblement…. Personne surement…
Adeline ne put s’empêcher de retenir un léger soupire, oubliant elle même sa propre tristesse en voyant l’etat de son amie si…. Vulnérable et qui pourtant affronter la tempête la tête droite.

Gardant sur elle une œillade attentive, celle d’une amie, inquiète, Adeline se tourna tout de même vers le Grand Recteur.


-Hum… quand comptes tu commencer Jake ? J’ai le temps de m’éclipser et retourner a mon bureau ? Je suis vraiment obliger de participer à cela ? Non parce que c’est pas que ca me plait pas, mais c’est qu’un diplôme… et que je l’ai ici ou ailleurs c’est pareil non ? Et puis je pourrais prendre de l’avance et vérifier que tout es prêt pour accueillir les futurs malade non ? Et puis….

Et puis elle en avait encore d’autre en réserve la brunette pour échapper a cet inauguration et remise de diplôme d’autant que la salle commencer à se remplir.
Des hommes, des femmes, et des enfants. Déjà son fils avait pris les devant pour aller faire connaissance de ces bambins, sans doute âgés tout comme lui, et puis son regard se reporta sur Ana, semblant discuter avec un homme, et une femme qui regardait Jake, attendant sans doute qu’il ait fini de discuter. Elle reconnu aussi Margot la fille d’Anya, s’étonnant même de ne point voir la Blanche dans le coin… Et plus le monde arrivait… plus elle avait envie de fuir… s’enfuir et disparaitre.


-Je te laisse accueillir les invités Jake, je vais… je vais…

Regard circulaire autour de la salle pour reperer un trou de souris ou se mettre, et Adeline haussa les épaules avant de continuer.

-Enfin, je me tiens par là…

Et souriant doucement, elle s’ecarta afin de laisser le Grand Recteur la possibilité d’acceuillirs les invités.


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Twa_corby
[Allant-vers le bon endroit]

Entrée discrète parmi les convives.

Discutions à tous les rôles qui se chuchotent par ci, par là, et il fit quelques inclinaisons du bassin pour présenter son respect à toute la haute présente.
Un petit grain de raisin dans une immense salle bien trop prestigieuse...
Il n'en avait pas l'habitude...
Ce petit monde semblait bien habitué aux cérémonies et chacun vaquait tout sourire, lui cherchait le sien.
Non pas qu'il fut malheureux, bien au contraire...
Mais le stress et la route. La fatigue et le doute. Un peu tendu et cette sensation permanente d'être une tâche dans le décor.

Il n'avait pas mis sa tenue car elle était trop humide.
Sa besace étant usée, la pluie ne l'avait pas épargnée.
Il avait brossé du mieux qu'il pouvait sa chemise et ses bottes. Mais c'était encore insuffisant et de voir ceux qui étaient remplis d'or et d'argent lui rappelait qu'il existait deux mondes et que lui se trouvait entre les deux.


De ça, de là il voyait certains visages qu'il reconnaissait et s'essayait à des sourires discrets, ne sachant pas comment ils étaient considérés.
Puis d'autres invités, tous embellis dans de la soie et le joyau.
Il évitait de s’approcher, de peur qu'on le prenne pour un suivant ou un valet.
Quelques pas hésitants, un peu sur le coté. Là... Puis un temps d'observation pour essayer d'oublier son gène.
Il se tourna vers la fenêtre, apprécia la vue et s'envola dans le paysage.
Tout ce voyage, si anxieux d'arriver et maintenant si nerveux de rester.
Il pensait à cette cérémonie et tout le respect qu'il avait pour son amie.
Un sourire furtif.

Puis il reconnu cette petite voix… Une petite princesse.
      Boujou !!!
      Tatie !!! Mon Renard !!

Les yeux brillant et le sourire franc, il se retourna vivement et l’aperçut…
Cette petite chasseuse de gragon qui faisait des courbettes dans une robe colorées et bien pour elle.
A sa vue, il se sentit rassuré… Mieux en fait.
Comme s’il retrouvait un peu sa tanière. Un peu de son chez lui, un peu de Longueville.
Ce n’était pas le moment. L’instant était encore aux révérences, aux saluts et aux sourires.
La pauvre petite devait supporter les grâces du monde adulte qui s’esclaffait devant de si jolies petites boucles d’or.
Elle trouvera son moment pour respirer comme lui, le faisait près d’une des fenêtres.
Une bonne bouffée d’air et l’attente maintenant.
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Ghost60
Le premier pas avait été franchi, le plus dur peut-être, quoi que... Elle le remerciait comme un cadeau fait par sa présence, mais le plus présent fait était celui qu'elle avait fait en lui envoyant cette invitation. Sans ce parchemin reçu peu de temps avant, il n'aurais sans doute plus eu beaucoup de chance de la revoir, il savait que la où le menait son ordre de mission il n'avais qu'une infime chance d'en sortir vivant, chose qu'il se cachait bien de dire. L'important était d'être réuni une nouvelle fois tout les trois, pour quelques instants intenses. Revoir ce fils qui n'avait pas attendu son père pour grandir, revoir cette femme dont les traits hantaient son esprit...

Il était heureux, mais ne le montrait pas plus que ça, comme toujours son visage ne délivrait que rarement les sentiments, tristesse, bonheur, derrière ce masque facial forgé au fil des années peu filtrait au yeux du commun, il savait au fond de lui qu'elle le connaissait assez pour décodé la moindre ride apparente qui pourrait faire tombé le bouclier. Il aimerait tellement la prendre dans ses bras, l'enlacer et demander son pardon, ou même lui parler pour expié ce mal qui gangrenait cette union maritale sacrée, béni par deux fois, mais ce n'était pas son genre de se montrer en spectacle en public. C'était connu que Ghost était un mari ingrat, égocentrique et dangereux, enfin surtout connu par ceux qui aimait à raconter la vie des autres tellement la leur était misérable. Ils ont aimé a salir ce couple par jalousie qui pourtant était aux vues de certains un modèle, tout ces mots devenu au fil des jours de plus en plus dur à supporter, rendant vulnérable l'autre.

Ils avaient forger leur amour sur des bases sincères, ils se soutenaient mutuellement pour extraire de leur tête tout ces ragots , ces médisances, mais une absence aura donné l'avantage aux mauvaises langues, mais est ce pour autant que les sentiments se sont enfuis ? Les questions avaient beau fusées dans la tête du duc, la réalité continuait son chemin et après les remerciement elle lui tenait son fils pour qu'il le prenne un peu dans ses bras, chose qu'il fit avec plaisir en lui déposant un baiser sur le front, puis lui murmurant : vous m'avez manqué tout les deux.

Ghost fixa tendrement la mère de son enfant avant de lui dire a voix basse:

Dans mes yeux tu reste toujours celle que j'aime, même si aujourd'hui il n'y a peut êtr eplus de réciprocité, rien n'enlèvera ce que je ressent pour toi.

Un petit silence pris place, puis scrutant la brunette de haut en bas , un petit sourire moqueur venait précéder sa remarque amusé :

Ravissante cette robe...
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