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[RP] Inauguration de l'Ostel Dieu

--Edric


Tapis dans l'ombre d'un des murs épais de l'Hostel Dieu, il observait la scène d'un regard mi-amusé, mi-diabolique et satisfait. Il avait tout vu, depuis le début, depuis l'appel de la jeune femme de compagnie à l'arrivée d'un médicastre, sans doute le "Meleagre" dont elle avait hurlé le nom. Meleagre, un nom qui ne sonnait pas inconnu aux oreilles d'Edric. Oui, ce nom était parvenu dans les dossiers d'un certain service en Bretagne, à l'époque il était Capitaine Royal. Le nom de l'occupante du bureau leur était parvenu aussi. Il y avait quelques années, cette gamine avait déjoué des plans importants, les tentatives d'élimination avaient échoué, elle savait trop bien se défendre ou était trop bien entourée. Là, aux services, on avait appris qu'elle était bien la soeur du Connestable de France qui était proche de la Reine. Le dossier sur celle que les Normands avaient surnommé "La Blanche" était bien ficelé. Ils savaient tout, du lieu où elle vivait, des lieux où elle se rendait, comme ici, et du souci de santé qui l'habitait. La proie avait donc une faille et de taille et il serait facile de l'atteindre, en douceur, ni vu ni connu.
C'est ce que Edric avait fait : tout résidait dans la tisane que prenait cette gosse. Un breuvage qui soit disant la maintenait en vie et qui peu à peu allait lui ôter. Quel sort cruel. Si jeune, si prometteuse et elle ne se rendait compte de rien. De ce qu'il avait entendu, il en était même satisfait, car elle se croyait enceinte.
Si elle savait que sans le savoir, elle s'empoisonnait chaque jour un peu plus.
Il avait suffit de remplacer les herbes de son pot magique pour soigner ce petit coeur fragile, par d'autres herbes, d'un beau mélange de racines et de feuilles de Leucojum vernum et de Colchicum.
La gosse était tellement habituée qu'on lui prépare sa tisane matinale, qu'elle ne prêtait même plus attention, confiance aveugle en sa dame de compagnie, la belle Anne.
Le temps allait faire son oeuvre, du moins, il fallait espérer que cet homme qui était médicastre et apparemment proche d'elle, pense tout comme elle, qu'elle était bien engrossée.
Belle princesse normande, belle Blanche, qui ne verrait point ses rêves se réaliser. Son compagnon ne lui passerait donc ainsi jamais l'anneau au doigt. Le destin était parfois réellement cruel et Edric affichait toujours ce sourire satisfait. Ne restait plus qu'à attendre que le temps fasse son oeuvre. Colchiques dans les prés, fleurissent, fleurissent, Colchiques dans les prés, c'est la fin de la Blonde comme les blés...
Edjerha
Depuis quelques jours la byzantine était revenu du front. Lieu où elle dirigeait avec brio –jusque là- la tente médicale de l’Hôtel-Dieu. Il était difficile de voir la médecine comme une machinerie, on coupe, on suture, on ampute, on nettoie, tout ceci dans un ordre ou dans l’autre. Les ordres, les coups de canons qui résonnement, les blessés qui affluent. Edjerha était cernées et pale. Chose nouvelle pour la jeune femme née et élevée à Constantinople. Certes papa était d’Artois mais quand même !
Ainsi ces derniers jours lui avaient permis de recouvrer un semblant de force, le matin elle enseignait au Frère Aaron Von Frayner, l’après-midi c’était à Caerellynn Carpandant. En début de semaine elle retournerait à la tente médicale.

Mais ce soir était différent. Une inauguration, une soirée « mondaine », ce n’était pas son fort. Enfin, disons qu’elle en avait perdu l’habitude. Elle revêtit sa plus belle robe et passa un diadème à son front. La régente du pays de Gex devait avoir un minimum de rang.

En pénétrant dans la salle, elle reconnu Jake évidemment, les autres professeurs, quelques élèves. Les bambins et d’autres lui étaient inconnus. Un instant elle se demanda si sa place était là. La byzantine avait passé trop de temps entre le livre te le sang. Mais son rang lui dictait alors elle avança jusqu'à récupérer un verre de vin sur un plateau.

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Arzhel_guilem
[Une chambre sous les toits d'une auberge parisienne]


Bourdonnement d'oreille, frottement de l'index afin d'évacuer tout ce tintamarre suite au cri strident d'Emilie, puis regard en direction de la botte qui se trouve sur la poutre.
Large sourire et Arzhel, parfaitement vêtu pour l'occasion, ce qui était rare, monta sur un tabouret afin d'aller chercher la botte qu'il rendit à sa propriétaire.


Merci mon coeur. Qu'est-ce que je ferai sans toi ?! ...

Silence court puis après qu'elle est parlée à nouveau, le regard jade se plongea dans les aigues marines de son aimée.

Oh c'est sûr! Ta botte ne volerait pas si je n'étais pas là! Mais quel plaisir de te voir la faire voler.

Petit sourire malicieux et clin d'oeil. Le batifolage avait était grandiose dans cette chambre. Surtout après cette balade qui l'avait été tout aussi.
Vêtu d'une braie, de bottes et d'un petit pourpoint qui recouvrait une chemise blanche, Arzhel tendit sa main à Emilie une fois qu'elle fût prête et ils sortirent afin de se rendre à cette inauguration dont elle lui avait parlée et à laquelle elle lui avait demandée de l'accompagner.


[Hôtel Dieu]


C'était la première fois qu'il se rendait à ce genre de réception et il se sentait quelque peu tendu et pas à sa place surtout.
Lui qui trainait avait dans des coins malfamés pour certaines personnes, cela lui semblait vraiment étrange de se retrouver devant ce bâtiment, où il voyait déjà des gens bien mieux vêtus que lui qui arrivèrent les uns après les autres, se présentant devant un homme qui ressemblait à un valet.

Son aimée salua l'homme en question, qui semblait répondre au prénom de Léonard.


- Bonjour Dame Emilie. Bonjour Messire …

Hochement de tête puis le blond répondu sur un ton doux.

Bonjour Messire.

Puis Emilie qui le tenait toujours par la main, l'entrainant avec elle en entrant un peu plus dans l'hôtel, jusqu'à la salle de réception.
Du monde s'y trouvait déjà. Des gens qu'Arzhel ne connaissait pas. Tout ce monde lui fît un peu tourner la tête. Lui qui il y a quelques temps encore, était seul, sur les routes. Que de changement depuis tous ce temps.
Il se sentit vraiment petit autour de toutes ces personnes et quand il entendit Emilie, il se sentit d'un coup rassuré. Elle était là et il se sentirait moins seul.


Tu me lâches pas hein ?

Petit baiser sur sa main avant de répondre.

Je ne risque pas, vu comme tu me serre la main.Petit éclat de rire avant de lui déposer un tendre baiser, cette fois-ci sur ses lèvres, puis de reprendre.

Je ne te lâches pas mon coeur, je ne tiens pas à te perdre, ainsi que moi, au milieu de tous ces gens.
Tu pourrais m'en dire un peu plus sur cette inauguration?
Ghost60
Ghost avait bien remarqué ce petit air perturbé, émue, touchée par les événements, Ana avait trouvée la première excuse pour détourner son regard. Des années de vies communes et les petits gestes étaient repérables, chacun son masque, lui sous son air cœur de pierre, elle sous des sourires parfois trompeur. Elle avait dompté le sanglier, il avait dompté la timide la faisant sortir un peu de son monde.

Ils en avaient passé des moments plus ou moins difficile, une vie de couple mouvementé ou tout pouvait créer un moment particulier. Des joies, des larmes, mais finalement tout revenait dans l'ordre, tout ou presque... Certes ils avaient envie de parler, d'essayer de mettre à plat les problèmes des derniers temps, mais il y avait aussi ce mariage dont la dissolution devait être débattu par un trio d'ecclésiastique,les voici loin d'être maître de leurs extrémités habituelles. Les moments présent valait une fortune inestimable, profiter de chaque instant avant que la guerre ne leur retire cela, chaque gestes prenaient une importance considérable. Encore un petit effort et ils iront faire un tour ailleurs, loin des médisantes, loin de ses oreilles adeptes des transformation de paroles.

Ana serra la main du duc, douceur agréable qui n'était plus qu'un souvenir et qui là, revenait pour le plus grand plaisir de Ghost. Profitant de cette instant magique rempli de ces sentiments intense, le barbu se lacha un peu plus, il fallait en revenir a cette inauguration qui plus vite sera finie plus vite permettra aux deux êtres d'avoir cette fameuse discussion. Un petit murmure glissé rapidement :


Tu devrais peut être allez voir toutes ces personnes que tu connais, pour moi ca sent trop la noblesse normande rien de pire pour me faire rendre mon repas.

Puis un petit sourire amusé avant de reprendre.

Je garde Sigebert tu sera plus libre de tes mouvements. Et n'oublie pas le temps gagner maintenant, c'est du temps gagner à la fin pour notre discussion, elle est importante pour nous deux...

Puis regardant Sigebert

nous trois
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Twa_corby
Et voilà quelques paroles qui glissent furtivement à l'oreille d'un renard.

L'ouïe est fine et les conversations se glissent facilement dans le giron de celui qui ne dit rien.
Quelques dialogues de politesses par-ci, quelques échanges par là...
Et aussi la vie amoureuse de quelques couples comme celui de son amie Ana, qui ne passe pas inaperçue.

De choisir un lieu de cérémonie pour se retrouver, et d'être dans le rêve d'un roman passionnant, peut-être des fois l'opportunité d'une belle histoire.
Après tout. Il n'y a pas d'endroit pour que résonne l'amour et les couples ont le droit à leur intimité...
Sauf que là, c'est en pleine salle publique et forcément, tout le monde est plus ou moins témoin dans la discrétion.
Le moindre ragot est une friandise pour la source des discutions de couloir.
A vrai dire, c'est assez courant même. Le renard, où qu'il aille, rencontre des amoureux qui oublient le lieux et s'évadent à leurs échanges.

Mais lorsqu'il entend

-"pour moi ca sent trop la noblesse normande rien de pire pour me faire rendre mon repas. "
De son oreille fine et furtive... Il ne peut s'empêcher de soupirer.

Comment une personne qui ose s'afficher dans le prestige de la noblesse et qui s'annonce comme Duc, qui se dit être convié par l'inauguration alors qu'il n'en est rien, ose critiquer la noblesse alors que lui même porte un titre ?
Encore une fois, il se retrouve devant un pédant qui considère que la noblesse n'est qu'un maquillage utile pour se faire mousser devant les gueux.

Il avait envie de réagir, de lui dire le fond de sa pensée... Mais il se retenait pour ne pas faire scandale.
Il veut ainsi vomir de la noblesse ? Et bien qu'il rende son titre puisque le dégout l'assaille...
A cette amie Ana, auprès de qui, il expliquait que certains nobles ne connaissaient pas le principe même du prestige, celui qui lui faisait des yeux doux avait osé insulter la noblesse Normande.

Il lança un regard de mépris en direction du couple et se retourna vers la fenêtre dans un dernier soupir.

Décidément, se dit-il... Rien ne changera.
Ana.lise
Alors qu’elle allait se lancer à l’assaut des convives histoire de parler un peu et de se retrouver ailleurs que dans une taverne d’Avranches, la plupart était normand et c’était avec eux qu’elle se battait sur le front au risque d’y laisser des plumes, Ana vit le regard de mépris de Corby et fut arrêtée nette dans son élan. Se ravisant, elle recula de quelques pas, retournant vers son époux qui n’avait pas bougé d’un pouce, tenant toujours leur fils dans ses bras. Elle comprit très vite que la phrase dite pourtant le plus bas possible par Ghost avait été portée jusqu’aux oreilles du Renard qui dans son ennui les laissait grande ouverte afin de pouvoir écouter la conversation des autres. Curiosité malsaine ou simple inaction qui le poussait à épier les gens qui l'entouraient, Ana s’en moquait finalement. Seul son regard comptait et lui rappela que l’habit ne fait pas le moine. Elle qui pensait que les normands étaient différents, elle tombait de haut… Bref, elle n’avait rien à attendre de tout ça, en quelques secondes elle fut remise à sa place et pour un peu elle en aurait presque remercier maitre goupil d’avoir fait le nécessaire pour qu’elle ouvre les yeux.

Son visage angélique se ferma, ses pupilles devinrent aussi sombres que la nuit lorsque la lune s’est absentée du ciel, le dos tendu et les muscles crispés la duchesse se réinstalla près de celui qui au moins ne la jugeait jamais, quelque soit les circonstances et malgré les actes passés. La jeune femme se pencha légèrement vers Ghost et lui murmura.


Finalement je me demande si je connais autant de monde que ça… et si le grand recteur ne commence pas rapidement nous allons avoir notre conversation plus vite que prévu mon cher époux !

Ana, impétueuse à souhait, avait son petit caractère et même si depuis qu’elle avait débarqué, étant trop démoraliser pour le montrer, elle l’avait muselé, il risquait de refaire son apparition rapidement. La duchesse de Sedan se demanda brusquement pourquoi elle avait voulu venir à cette inauguration et surtout pourquoi avoir voulu profiter de ce moment hors du temps et hors de la guerre pour organiser des retrouvailles entre un père et son fils, entre un mari et sa femme. Depuis juillet qu’elle n’avait pas vu son époux, elle avait été contente qu’il ait osé faire fi de leur triste histoire pour être à ses côtés en ce jour particulier où elle intégrait l’hostel-dieu pour y étudier mais ce que Corby lui avait fait comprendre la ramenait à la Champagne et à ce qu’elle avait vécu. Peut être qu’il était temps pour elle de réviser ses priorités. La guerre, elle ne pouvait y échapper vu que c’était au nom de sa suzeraine qu’elle s’y était engagée mais son installation dans un duché où on la méprisait n’était finalement pas encore à l’ordre du jour… Soupirant à son tour, Ana leva ses yeux et plongea son regard dans celui qui était à ses côtés quoiqu’elle dise, quoiqu’elle fasse, quoiqu’elle vive. Contre vents et marées, il était là à la protéger contre elle-même et contre les autres et aujourd’hui elle le comprenait. Couple excessif et instable, ils vivaient jusqu’au bout leur amour pour mieux le faire renaitre à chaque malheur qui leur arrivait et Ana eut cette tendresse particulière que seul son baron faisait naitre sur son visage lorsqu’elle le regarda. Alors un sourire naquit sur ses lèvres et tout en embrassant son fils sur la joue, sans avoir lâché du regard cet homme pour qui elle donnerait sa vie si cela pouvait sauver la sienne, elle murmura un « merci » inaudible, simple mouvement de lèvres que seul le duc pouvait lire. Au moins, elle était certaine de ne déranger personne et que les oreilles trainantes ne pourraient plus se régaler.
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Twa_corby
C'est ainsi qu'il croisa le regard de celle qui était une amie.
Son expression voulait tout dire...
En fait, elle annonçait même une autre personnalité de celle qu'il connaissait comme une femme sincère.
Il se souvint de quelques conversations en taverne où ils discutaient de sujets délicats.
Alors qu'il lui contait les quelques fois où certains nobles l'avait injurié pour le simple fait qu'il ne portait pas de blason, elle l'avait rassuré et réconforté en lui expliquant qu’il s’agissait de minorité.
Elle lui avait expliqué que d'avoir un titre ne permettait pas le manque de respect vis-à-vis des autres…
Une réponse de compassion?... Ou de pitié certainement.

Elle lui lança donc, un regard qui aurait pu tuer un corbeau…
Il comprit en un instant que leur conversation n'avait été que du vent et qu'il s'était encore trompé.

Autant il avait entendu en pleine cérémonie, cette phrase qui insultait la noblesse Normande et il avait lancé un regard de mépris, autant elle le regarda avec du dégout.
Le renard se gratta le menton. Il se passe quoi ? Aurait-il dit quelque chose ?
…Ahhhh… Elle l’avait surprit à entendre leur propos outrageux…. C’est cela.
Ben… Désolé, pensa t-il.
De parler en plein lieu publique, forcément, tout s’entend.

Le renard n'est pas d'une curiosité malsaine, bien au contraire.
Il entend moult conversations qu'il ne choisit pas d'écouter et de parler tout à coté de lui force évidement l’attention.
Qu'aurait-il dut faire ? Se boucher les oreilles ?
Non, il est juste là, à attendre et certaines personnes invités pour la remise de diplômes d'Anya étaient en train de salir son image et celle de son pays.
Est-ce par obligation qu'ils étaient là ? Ça y ressemblait en tout cas...

Il réfléchissait et il se dit qu'il devait absolument se tromper...
Non... Comment une personne comme elle pourrait ainsi retourner ses idées.
Était-ce cette idée fixe qu'il avait et qui le forçait à penser ainsi...
Certainement...

Il poussa un autre soupir et croisa les bras pour attendre le début de... de quoi au fait ?

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jake
Un « - Ouiiiiiiiiinn ! Ouiiiiiiiiiiinnnn ! Bobo ! » retentit dans la salle. Y avait le feu ? A moins que sa fille avait le feu au cul ! Ah bah non ! Juste mal réceptionnée. Note pour plus tard ! Coudre un coussin à la robe de sa fille … quoique cela ne serait pas très esthétique … Et plus tard, on appellerait ça les robes "faux cul" ...

Heureusement, Adeline arriva à consoler la blondinette dans ses bras. Ensuite, un jeune homme vient même s’amuser avec elle. Tout est bien qui finit bien. Ouf !

Jake tenait encore son ptit dernier dans ses bras, tournant la tête vers sa tendre épouse, lui rendant Stanislas. Il lui dit à voix basse de sa voix empreinte de douceur


« Mon amour, je vais commencer la cérémonie. Donne-moi ton courage … »


S’il y a quelque chose que Jake ne s’y ferait jamais, c’est bien de parler en public. C’est quelque chose qu’il avait toujours autant de mal. D’ailleurs, il n’écrivait jamais ses discours à l’avance parce qu’il préférait que ses paroles viennent du cœur. Et puis, le trac était présent au début, et un fois lancé, tel un cheval au galop, il pouvait s’exprimer facilement. Il espérait juste que l’on ne remarque pas trop sa fatigue sur son visage et dans sa voix.

Il se dirigea derrière le petit pupitre prévu à cet effet avec un verre d’eau. Toujours important de se rincer le gosier avant de parler. Ce serait mal venu d’avoir la gorge sèche. Bref, après une bonne goulée d’eau bien fraiche, … non pas de la Seine mais du puits, il se racla la gorge, prenant une profonde inspiration. Quand il faut y aller, faut y aller …


« A tous ceux qui ont eu la gentillesse de venir ce soir, malgré ces moments de troubles, je vous remercie de vous être tout de même déplacer. Je sais que le cœur n’est pas à la fête pour beaucoup mais je pense tout de même que cette cérémonie est de circonstances.

Chaque jour, des hommes et des femmes tombent sur le champ de bataille, des miséreux meurent de faim ne trouvant rien à se mettre sous la dent, ne pouvant trouver un travail décent pour se nourrir, car nous savons tous que ce n’est pas les écus du RMI ou de l’église qui nourrit la panse des pauvres.

Ainsi, en ce jour funeste, une lueur d’espoir brille sur la France, cette lueur c’est la renaissance d’une institution charitable aidant à soigner nos blessures mais aussi notre âme. Que vous soyez ou non aristotélicien, la religion de tout civilisation est d’apporter la compassion, le partage et l’amitié autour de nous. Et alors que notre Royaume est à feu et à sang dans une guerre dont beaucoup ne comprennent pas le sens, nous devons garder la foi en ce que notre pays puisse retrouver la paix.

Dames et Sires, cette lumière … cet espoir, qui renait aujourd’hui pour aider son prochain, est tout simplement l’Hôtel-Dieu de Paris. Et je déclare solennellement que ses portes sont à nouveau ouvertes pour accueillir chacun qui souhaite se faire soigner, ou trouver tout simplement le gite et le couvert. »


Jake fit une pause en balayant l’assemblée du regard, attrapant son verre d’eau pour y tremper ses lèvres.

« Bien, je suis au regret de vous annoncer que Monseigneur Aurélien, le Grand Aumônier de France n’a pu venir ce joindre à nous ce soir. Vous serez donc épargnez de son discours et de son sermon.

A présent, je souhaite appeler deux doyennes afin de leur remettre leur précieux diplôme que celles-ci n’ont pas pu recevoir entretemps. J’appelle donc Sa Grâce Anya Giffard de Puycharic à me rejoindre. »


Il chercha dans l’assistance le visage de la blonde …
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Ghost60
Ghost avait relacher la main de sa duchesse, la laissant aller vers ceux qu'elle connaissait, lui était perdu ici, pis il avait l'impression d'être en Normandie ça pullulait de ces nobles pathétiques que la Normandie formait. Il n'était apprécié que de peu ce qui le contentait largement, le duc n'aimait pas être apprécié, c'était souvent par hypocrisie. Puis il y avait un nom qu'il ne supportait plus depuis qu'on l'avait « sacrifié » lui et ses frères d'arme, après la normandie qui abandonne la champagne c'était un normand qui sacrifiait les champenois, leur laissant que la mort comme solution.

Mais Ana n'avait pas fait plus de deux pas quand elle décida de faire marche arrière, quelque chose avait du la blessé a l'entente de ses paroles qu'elle lui murmurait, quelque chose, quelqu'un...Rapide tour d'horizon tenter de trouver une réponse à ce mal aise apparu subitement chez la jeune femme, la direction prise par Ana en partant ne laissait pas de doute quand à la personne qui lui avait fait rebrousser chemin, sûrement qu'une oreille extrêmement développé avait pu entendre ce qu'il murmurait à l'oreille de sa femme à l'autre bout de la pièce, il ne voyait là aucune autre explication, elle qui lui disait être heureuse d'avoir trouvé refuge en Normandie lui disait maintenant ne pas être sur de connaître tant de monde, envahi par la Normandie elle aurait du tout du moins connaître certaines personnes.

Il fallait rattraper ce petit soucis et d'une voix bien plus forte pour bien se faire entendre par les oreilles moins fine, le duc s'adressa à son épouse
.

Je vais sûrement t'attendre dehors, tu connais mon dégoût pour ces petits nobles qui veulent se mettre en valeur car ils n'ont aucune valeur réelle, tout comme certains roturier près a tout pour se faire mettre une couronne alors que les seuls chose que ça mérite c'est des coup de pieds au cul. Merci quand même pour ton invitation on se revoie tout à l'heure, si ça ne te dérange pas je garde Sigebert avec moi j'aimerais pas le voir malade dans cet air pollué.

Ghost fit un leger sourire à la brune duchesse avant de prendre la direction de la porte.
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--Marie.catherine


La blondinette pleurait toutes les larmes de son corps sentant la douleur la paralysée. Tomber sur le coccyx ne faisait vraiment pas du bien. Heureusement, une gentille dame la prit dans ses bras pour la consoler. Elle se laisser envelopper par la douceur maternelle que la dame lui donnait, calmant peu à peu ses larmes. Et une fois rassurées, la friponne retrouver le plancher pour gambader à nouveau. Elle était gentille et rassurante Adeline. Elle lui disait qu’elle travaillait avec le grand messire là-bas.

Et la fillette répondu d’une voix enfantine « Ouiiiiiiiiiiiii, j’ai très faim. Ze veux des biscuits aux amandes. Y en a dit ? Et euh … Je m’appelle Marie-Catherine et le grand messire, c’est mon Papa ! »

Voilà que le garçon revenait près d’eux s’approchant un peu trop. Alors la fillette, intimidée se cacha dans les jupons d’Adeline, la tenant fermant pour pas qu’elle s’en aille. Il lui disait alors qu’il était un chevalier, et lui proposait même d’être son chevalier ? Et apparemment la dame dont elle tenait fermement les tissus de sa robe, n’était autre que sa mère. Intriguée, elle releva la tête.

« Mon cevalier ? Z’ai zamais eu de cevalier moi ! T’as des biscuits aux amandes pour moi dit ? »

Ah oui ! La fillette ne comprenait pas encore grand-chose des histoires de princesses et de chevalier servant bien que ses parents lui racontaient quelques contes avant de s’endormir, mais elle savait très bien par contre quand son ventre criait famine qu’il fallait le rassasier, et pas forcément de bonnes choses comme de la viande et des légumes, préférant de loin les biscuits et les sucreries.

Matouminou


Enfin la silhouette du grand bâtiment abritant l'Hôtel Dieu, se découpa devant elle. Elle poussa un soupir de soulagement. la route s'était faite sans encombre, et elle n'était pas mécontente d'être arrivée. Clément, son fidèle homme à tout faire, vint lui tendre sa main pour qu'elle descende de la carriole. Elle le remercia.

Elle se rendit compte que les gens se bousculaient pour cette cérémonie, elle suivit la foule, et se retrouva dans une salle immense. Un peu perdue, elle chercha du regard un visage connu, mais déjà une voix s'élevait.

le discours de bienvenue avait commencé prononcé comme il se doit par le Grand Recteur.
Elle ne l'écouta que d'une oreille, songeant à celle pour laquelle elle se trouvait ici. Adeline, ou plutôt Deedee, comme elle aimait à l'appeler en souvenir de ce jour où elle l'avait accueillie à Fécamp, allait être diplômée en médecine. Matou esquissa un sourire pour elle-même; sa filleule avait fait du chemin, et en tant que marraine mais aussi amie, elle était fière de ce qu'elle était devenue.

L'homme cessa de parler, des murmures se firent entendre, Matou en profita pour jeter un regard autour d'elle. Elle reconnut Messire Corby, entrevit Ana, qu'elle avait rencontrée à Honfleur, à moins que ce ne fusse à Avranches...ces derniers temps Matou perdait un peu le cours des choses...la guerre...l'angoisse et surtout cette interminable attente...

Elle secoua la tête comme pour chasser ces terribles pensées. Même si le temps n'était pas à faire la fête, cette cérémonie méritait un instant qu'on y tienne visage heureux.

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Matouminou, Dame de Guilberville veuve du Seigneur Horloger de Saint Amand de Thorigni, .
Leda
L'air de rien, il avait été assez discret pour ne pas se faire remarqué des normands. Au final, il y avait pas mal de monde. Un peu plus loin, Ana semblait en grande discussion avec un homme qu'il ne connaissait pas. Cela semblait bien sérieux et Leda se demandait si ce n'était pas l'homme dont elle lui avait parlé lors de leur conversation en taverne. Bref, ce n'était pas ses affaires mais l'homme semblait bien impoli quand il s'exprima assez fort pour que le monde l'entende. Cela tranchait avec le caractère d'Ana, cet homme semblait bien imbu de sa personne en tout cas.

Cherchant du regard si il trouvait Adeline, il se rendit compte que la cérémonie commençait. Écoutant les dires de l'orateur, il se douta que celui ci était le responsable à savoir le recteur. Au même moment, il vit rentrer Matouminou. Il fit le rapprochement, Adeline lui ayant signalé qu'elle était la filleule de la Dame. Cette dernière avait donc fait le déplacement, précieux geste d'une femme pourtant marqué par les évènements passés.

Le recteur appela Anya. Elle aussi devait être diplômée. La cérémonie commençait donc réellement cette fois ci avec la remise du premier diplôme. Leda se reconcentra sur la cérémonie, toujours discret qu'il était.
Ana.lise
Alors qu’elle était retournée auprès de son époux, ce dernier avait déjà saisi son malaise et observait la salle. Oh qu’elle connaissait ce regard qui s’assombrissait, son visage qui se fermait, tous ces traits qui se durcissaient. Ana savait que tout pouvait déraper rapidement avec son mari quand elle comprit qu’elle n’avait plus le temps de réagir. Il s’était approché d’elle tout en prenant une voix belle et profonde pour lancer son venin. En d’autres lieux, Ana s’en serait moquée mais là, au milieu de l’Hostel-Dieu qui prônait la clémence et la neutralité, il fallait vraiment que son mari soit arrivé à saturation de beaucoup de choses. Et tandis qu’elle avait la langue levée pour lui répondre, il lui tournait déjà le dos avec Sigebert dans ses bras. Moment de panique puis d’apaisement, Ana savait que son fils ne risquait rien dans les bras de son père mais il n’allait pas l’emmener quand même ? Et elle alors, la cérémonie ne lui était-elle pas importante ? Mais pourquoi était-il venu dans ce cas-là ?

Ana secoua sa chevelure qui pour une fois était tenue dans un chignon savant d’où quelques boucles s’échappaient déjà, posa sa main sur son estomac le sentant se vriller sous cette angoisse qui montait en elle. Angoisse ou colère, il fallait qu’elle fasse vite le tri dans ses émotions afin de savoir ce qu’elle allait faire. Et Jake qui commençait déjà son discours, la duchesse l’écouta malheureusement que d’une oreille.

Aussi discrètement qu’elle le pouvait, Ana se fraya un chemin jusqu’à son époux qui allait bientôt atteindre la porte et glissa son bras au sien, s’y accrochant doucement, tirant dans sa direction afin d’attirer l’attention de son mari. Puis approchant sa bouche de son oreille afin qu’il soit le seul à entendre.


Ghost s’il te plait… reste avec moi… peu importe qui ils sont tu n’es pas venu pour eux mais pour voir Sigebert et moi… enfin c’est ce que j’aime à penser. Me serais-je trompée mon époux ? Et puis j’aimerai te faire connaitre messire de Valombre, le Grand Recteur… je suis son apprentie maintenant tu sais et je voudrais tellement que tu sois fière de moi malgré tout… et….

Dans le regard de la brune, une expression de supplication à l’encontre de son mari. Elle espérait tant de cette soirée du moins depuis qu’elle avait lu dans son regard ce qui lui avait tant manqué. Mais Ghost ne pouvait pas faire son têtu, du moins pas ce soir. Après il pourrait, il pourrait lui demander même la lune s’il voulait mais pas maintenant et pas ici. Elle tenait à sa présence et il restera quoi qu’elle puisse faire pour le contraindre, quitte à employer les grands mots et les grands moyens.
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Ghost60
Ghost était proche de la porte, issue finale d'une inauguration qu'il s'appétait à quitter alors que le recteur lançait le discours d'ouverture, mais a quelques pas de la sortie, un bras venait se rouler au sien et l'attiré en arrière. Ana semblait ne pas vouloir le laisser partir aussi facilement. Quelques mots murmurer à son oreilles pour le faire changer d'avis, mais Ghost restait Ghost, détesté par un grand nombre pour sa franchise, mais il n'était pas homme à faire l'hypocrite pour quoi que ce soit.

Bien caché derrière leurs pensées acerbes, nul n'osait dire quoi que ce soit franchement peur du ridicule sûrement. Aucun n'avait l'étiquette pour appeler les gens, aucun n'avait l'éducation pour parler ouvertement , aucun ne savait parler ailleurs que dans le dos des gens. Eh oui, Ghost détesté, mais Ghost connu par beaucoup et c'est rapidement après son retour que les rumeurs normandes lui revenaient dans les oreilles. Mauvais mari, mauvais père, mais que savait il ces gens là pour parler de lui comme ça? De la jalousie, voilà ce qui devait sûrement être à l'origine de ces rumeurs infondé lancé dans l'unique but de décrédibilisé. Ca aurait pu marcher, uniquement auprès de ceux qui ne connaissaient pas le couple, mais c'était sans compter sur le fait que Ghost s'en fichait complètement de ces paroles de vipère lancé à tout bout de champs, le résultat aura surtout fait du mal à Ana, elle qui était plus sensible à ce qu'on pensait de son mari que lui même.

A lui soufflé à longueur de temps qu'elle souffrait avec son époux, elle avait fini par croire qu'ils avaient raison, mais si elle lui avait envoyé cette invitation, c'est peut être qu'elle souffrait plus de ne plus être avec lui... quelques secondes pour que toutes ces pensées le traverse, puis se retournant vers celle qui lui avait murmurer quelques mots, il lui répondit de façon difficilement audible.


Si tu veux vraiment que je reste, alors je resterais pour vous deux.
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Twa_corby
Et bien voilà que le rustre mal rasé avait levé le ton pour insulter carrément l'ensemble de la salle...
Charmant !
Non seulement il avait les yeux mal placés car il avait l'air de se croire loin de tout, mais il cherchait sans doute une branche perchée et un fromage comme ramage.

Qui donc était cet énergumène qui s’émoustillait et qu'avait-t-il de si précieux pour ainsi regarder l'assemblée de si haut ?
Même la plus gracieuse des personnes titrées ne se permettrait pas de parler ainsi.
Encore un qui devait vivre que de son rang et ainsi injurier facilement les "roturiers"...
Seulement, les personnes dignes ne réagissent pas ainsi.

Et Anna d'aller le chercher pour lui murmurer certainement quelques réconforts sur ses dires.
Ce fourbe avait l'air d'avoir autant d'estime pour la médiocrité que pour sa propre prestance ?
Sans doute, il était frustré parce que les gens ne lui avaient pas fait de révérence et il lui fallait des laquais pour lécher son excentricité.


Et bien, au lieu d'injurier.. Qu'il sorte le bougre !
Qu'il aille fouetter quelques sujets aussi délicatement que le tact de ses paroles.
se dit-il.
Ah oui.. des fois, il lui arrivait de se parler tout seul... Non pas par folie, mais par caractère. Comme on parle à des objets aussi. Une sorte de contexte rassurant mais Ô combien gênant pour ceux qui ne comprennent pas.


Y avait-il encore quelqu'un pour dire au renard que le genre d'individu n'existait pas ?
Ah oui... Ana lui avait dit que ce n'était que son imagination. Que les gens nobles qui insultaient les roturiers étaient sûrement rares.
Étrange tout de même que cette exemple n'est pas été pour cette personne derrière laquelle elle s'accroche éperdument.
Elle qui semblait si sage et respectueuse semblait encourager l'attitude de ce grand-guignolesque.


"Il y a sûrement plus de prestance dans l’œil d'un chien qui remue la queue que dans la q.... Traîne de ce charlatan qui remue l’œil" Pensa-t-il en souriant.

Que va-t-il faire ? Rester et continuer à injurier ?
Regardons ce jolie spectacle, se dit le renard. Et attendons la suite, puisque maintenant, tous les regards vont vers cette personne.

Et l'ambiance qui se réchauffe parait maintenant idéale pour l'arrivée de la Blanche.
Ce serait pile-poil de goupil car il pourrait ensuite profiter des mets en présente sur les tables. Moment qui le faisait baver rien que d'y penser.

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