[RP ouvert]Dites M’sieur…les caves de Segonzac c’est par où?

Leur réputation n’était plus à faire à Périgueux et chaque jour elles étendaient un peu plus leur main, folles les deux brunes, fallait pas exagérer quand même…enfin bon elles couraient après tout liquide alcoolisé, le moindre verre, la moindre flaque, la moindre goutte, elles ne se battaient pas pour autant elles partageaient…enfin juste entre le clan des brunes…l’en manquait une ce soir…peut être arriverait-elle plus tard…

Et leur chemin avait croisé celui de Leyah…de fil en aiguille…de chope en verre, de bière en liqueur, elle avait parlé bon vin …bonne cave et pas bon pied, bon œil faut pas confondre.

Elle avait l’air de s’y connaitre la belle rousse et Key avait bien compris de rumeurs en ragots, qu’il s’agissait de la future femme du futur Comte et que la future cave qu’elles voulaient visiter devait être des meilleures du pays.

Et les voilà parties, quasi bras dessus, bras dessous, Key déjà une excuse en tête au cas où elles se feraient prendre, il faisait nuit bien sur…on n’assassine pas la cave d’un futur Comte en plein jour…et il pleuvait pour arranger les choses, enfin pas la grosse pluie torrentielle non plus…

Elle avait bu toute sorte de tisanes, Key, pour faire baisser la fièvre et calmer la toux…elle savait qu’elle ne guérirait pas de cette manière mais pour ce soir, elle passerait plus inaperçue, c’est sûr que cracher du sang sur le tapis d’entrée du futur Comte en s’étouffant par la toux, y avait plus discret et plus délicat. Bon allez….y avait pas que des tisanes qu’elle avait bu…elle ne tenait encore pas trop mal la route sauf que Vat…ben elle savait plus ce qu’elle tenait…

Elles marchaient sur les chemins boueux….avant d’arriver, elle toussa un grand coup le plus discrètement qu’elle put, et elle cracha par terre, bénissant la nuit qui camouflait à la perfection la trace sanguinolente qu’elle venait d’éjecter de sa poitrine. Faudrait-il enlever ses bottes chez le Comte… ? M’enfin Key c’est pas comme s’il t’avait invité…Approchant des lieux, elle se tourna vers Vat et lui murmura :

Bon Vat, ce soir ça va être un massacre, une sacro-sainte orgie…alors fais-moi honneur !

Contourner les grilles et les gros bras….Evidemment qu’elles n’allaient pas faire tinter la cloche….ça aurait réveillé l’Caribou, elle s’imagina l’espace d’un instant dans son délire fiévreux ou alcoolisé allez savoir….sous la fenêtre du futur Comte en train de lui crier :

"Youh ouh Caribou ? C’est nous !"

Hum….bref reprenons nous…

Donc un mur d’enceinte…ça devait être là, une majestueuse maison…château qui brille par quelques fenêtres, elle attrapa la main de Vat et la tira doucement dans les fourrés, ça pouvait être qu’ici, elles avaient suivi le bon chemin, enfin ça manquait de panneaux indicateur genre :

Elle posa son doigt sur ses lèvres en regardant Vat, espérant qu’elle comprenne…rien n’était moins sûr. Elle posa ses mains sur la pierre, cherchant quelques aspérités, il est évident qu’elle en trouva, elle escaladerait donc sans difficulté, le mur d’enceinte….

Elle tapota l’épaule de Vat, puis abaissa ses mains les mêlant l’une à l’autre…

Monte…
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Vatican avait suivi Key dans leur expédition punitive de cave. La bonne boisson avait coulé à flot ce soir en taverne et l'esprit un peu embrumé elle titubait sur le chemin qui conduisait au château.

Elles se sentaient investies d'une mission. Le chemin semblait un vrai terrain de jeu. Les taillis, les arbres et les petites maisons, tout était une cachette. Il fallait pas se faire remarquer.

Mais Vatican ne se contentait pas de jouer à cache cache avec Key, elle se mit à chantonner. Quand je bois du vin clairet, tout tourne, tourne, tourne, aussi désormais je bois Pinot ou Fendant. Chantons et buvons, à ce flacon faisont la guerre, chantons et buvons mes amis, buvons donc..

Key devenait transparente à l'idée de se faire pincer par l'éventuelle garde. Elle pinça le nez de Vat qui cessa immédiatement de chanter. Elle regardait Key avec surprise et fut prise d'un fou-rire. Key gesticulait afin de la faire taire.

Vatican cessa de rire lorsqu'une fouine passa entre ses jambes, elle attrapa le bras de Key et le serra fort. Je vais à la cave seulement s'il n'y a pas de vilaines bêtes à poil, à plumes... j'y vais seulement s'il y a à boire.... Tu me le promets? N'attendant pas la réponse de Key, ayant trop peur des trucs qui bougent partout, elle l'attrappa par le bras et continuèrent leur virée. S'accrochant au bras de Key pour ne pas tomber, elles avancèrent droit sur le mur d'enceinte.

Accroupies dans le fourré, Key avait fait taire Vatican. Elle montra le mur à escalader. Elle chuchotta : on y va. Elle attrapa Vat par la main et lui indiqua le chemin en montrant le haut du mur.

Vatican s'approcha et se colla au mur comme une mouche. Elle essayait d'y grimper, mais rien à faire. Elle essayait de trouver une solution quand soudain elle regarda Key et lui défait sa ceinture. Puis elle pris ca ceinture et les nouèrent. Elle attacha à son extrémité une grosse pierre pour faire contrepoids, pris de l'élan et balança la pierre sur le rempart. Quelle ne fut pas sa surprise de constater qu'il manquait une longueur de corde pour atteindre le sommet du mur. Elles se retrouvaient un peu désapointées.

Candice était arrivée tard ce soir là en taverne et avait trouvé les brunes dans un état déjà bien avancé de conservation genre "griotte à l'eau de vie", imbibées façon "baba", en grande conversation vinicole, si on peut dire avec Leyah, charmante Dame, dont Candice avait fait la connaissance la veille, dont elle avait appris qu'elle était la compagne d'un certain Comte "Caribou" et avec qui elle avait sympathisé...

Après quelques transactions d'achats et de ventes avec ses amies le tout arrosé bien sur de prune maison, fallait bien fêter la nouvelle jupe de Vat, la tisserande avait pris congés, et les brunes avaient suivi...

Candice au bras de Mathias regardait les deux brunes tanguer dangereusement, sur le chemin que la pluie d'été finissait de transformer en patinoire boueuse ... On arrivait pas à définir qui tenait l'autre...

Quand elles bifurquèrent vers le château, Candice, légèrement alcoolisée, se rendit compte qu'elles n'allaient pas dans la bonne direction... Lâchant le bras de Mathias, Candice lui souffla doucement en l'embrassant...

Je me demande bien où elles vont à cette heure sous la pluie... Je vais les rattraper ... Je te rejoint plus tard au moulin...

Elle allongea le pas pour les rejoindre... Vat s'était mis à chanter à tue-tête, signe chez elle d'un état d'ébriété plus que certain... Puis elle c'était arrêté subitement et elle vit les deux brunes se livrer à un drôle de manège, mais quand Vat lança ce qui leur servait de ceinture avec une pierre attachée au bout vers le haut du mur d'enceinte du château, elle n'eut plus de doute sur ce qu'elle voulait entreprendre... Un sourire malicieux se dessina alors sur son visage trempé de pluie et elle s'approcha doucement en détachant la sienne...

Pssst les filles... Besoin d'une troisième ceinture? leur dit elle en tendant la ceinture à Vat...

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[Pendant ce temps ... dans la bâtisse ]

La marquise était affalée en ses appartements, après une soirée bien arrosée en taverne, ou elle n'avait bu que de .. La tisane ! Et ouais ! Paraitrait qu'elle allait devoir garder son sérieux un peu ..
L'inconvénient de cette pisse de chat était de filer la nausée à tout qui en gobait et foutait les gens d'une humeur de merdasse .. ce qui était le cas de notre dévouée rouquine qui pestait encore et toujours contre son cher Cyprien, majordome de son état

Cyprrrrrrrrrriiiiiiiiiiiien !
Madame ?
Filez moi un verre de prune et que ça saute !
Non Madame !
Screugneugneu, vous m'emmerdez, j'ai foif

Et de se lever, rageuse, nan mais il n'allait pas lui prendre la tête alors qu'elle avait passé une bonne soirée, déjà la tisane, ensuite lui .. foutre dieu !
Ou allez vous ?
Prendre l'air !
Ah non vous restez là !
Parce qu'en plus vous comptez tenter de me donner des ordres maintenant ?
Et bien Madame , je .. je .. hum .. kof kof .. et bien oui ! En certaines circonstances vous me voyez obligé d'ag...
Allez donc barboter en jouant la flattulente dans votre bain ! Ça vous fera des bulles ! Et ainsi vous me foutrez une paix Grand Ducale !
Mais .. Mada....
Elle n'entendit pas la suite, déjà elle avait attrapé son gros matou sous le bras, l'adjudant chef ne l'enquiquinerait pas lui ! Et avait claqué la porte derrière elle une fois sur le palier.
La rouquine marchait rapidement pour éviter que cet emmerdeur ne la rattrape mais prit tout de même le temps de jouer les pas de loups sur la pointe des pieds, en passant devant la porte du bureau du Vicomte
Ben quoi ? il était occupé, elle n'allait pas le déranger ... la belle excuse !
Etape délicate franchie sans encombres, du moins elle l'espérait, la Marquise cavala toujours sur la pointe des pieds dans les couloirs, descendit les marches quatre à quatre avant de s'arrêter net en bas du grand escalier.
Elle en avait presque oublié que finalement, elle n'était pas chez elle, donc que la garde étant celle du Vicomte, il lui serait délicat de parvenir à ses fins

Long soupir et popotin posé sur la marche du bas, et la réflexion commença pour la rouquine
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Mais quel cul !

En regardant Vat gesticuler comme un manchot sans manches devant le mur, Key faillit éclater de rire, elle posa ses mains qui devaient servir à faire la courte échelle à Vat sur ses genoux, et serra fort les lèvres, elle la regardait, éclatée de rire intérieurement, ça allait donner qu’elle finirait par mouiller ses braies si elle ne reprenait pas son sérieux.

Elle se redressa enfin, posant toujours son regard sur le popotin de Vat en souriant cette fois.

Quand elle sentit que Vat s’accrochait à sa ceinture pour ….oulà…, elle rattrapa ses braies de justesse, le fait est que depuis son départ elle avait fondue comme neige au soleil et qu’il ne lui restait plus que la peau sur les os…une vraie vache maigre…sans braies bientôt….

Mais t’es malade….j’vais pas y aller cul nu quand même…

Trop tard, sa ceinture était déjà suspendue à un caillou sur le mur d’enceinte, pour rien en plus….Vat n’arrivait même pas à l’atteindre du bout des doigts, voilà la mère connerie dans toute sa splendeur…elles étaient foutues mais Key ne renonçait jamais…Elle s’apprêtait à enlever ses braies et à escalader le mur quand elle sursauta. C’en était fini d’elles …elles allaient se faire écarteler en place publique, y aurait du sang…ses boyaux explosant sur le pavé….quand elle reconnut la voix de Candice.

Bordel….mais c’est une réunion d’alcooliques ici…

Elle sourit à la belle.

Ben ça aurait été bien mais maintenant que Vat l’a balancé…on fait comment….pis c’est un coup a se retrouver assommé avec ce foutu caillou….Bon la première qui raconte ça elle connaitra la pire des tortures…..’tain les filles vous faites…

Et Key laissa tomber ses braies, elle se retrouvait les jambes à l’air,la peau claire de ses longues jambes élancées frissonna, avec sa petite chemise qui lui arrivait même pas mi-cuisses, elle les enleva entièrement et les fourra dans sa besace, elle posa ses mains sur le mur et commença à agripper les aspérités en se hissant à la force des bras., bientôt elle fut en haut et s’installa à califourchon sur la pierre froide….et cul nu, elle était froide la pierre…bon la nudité pourrait servir malgré sa maigreur, Key était loin d’être repoussante…alors un garde trop curieux….c’était un bon moyen de l’attirer dans ses filets avant de lui faire payer le lourd tribut de l’avoir que reluquer…enfin bref, elle prit la corde de ceinture et la laissa descendre vers les brunettes qui la regardaient en bas…la faisant légèrement claquer sur la pierre pour qu’elle se dépêche d’attacher la troisième et de grimper.

Et tout ça pour un verre….enfin un verre, elle espérait que pour avoir fait don ainsi de sa nudité elle gagnerait plus qu’un verre, plus qu’une bouteille mais bien une bonne murge avec un vin dont elle se souviendrait longtemps…

Magnez vous les donzelles, on a pas la semaine….
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Pendant ce temps...

Le Vicomte faisait les cent pas dans son cabinet de travail marmonnant à voix haute stratégies et autres machinations.

-Si je fais déclarer une nouvelle croisade contre Sancte, que vont faire les Helvètes...descendre du Berry ou se concentrer sur Lekaiser, mon frère Namaycush et les troupes Royalistes...
Mais alors les poitevins...mes fidèles là bas auront ils assez de poids pour empêcher une déclaration de guerre contre le PA...L'alliance de Bryn avec les occitans ne vaut pas une prune et nos alliés traditionnels sont tous déjà mobilisés...Pouarf ça se complique...
Mais si je faisais diversion en envoyant piller...scabreux mais jouable.

Large sourire avant de s'assoir sur le rebord de son large bureau et de griffonner sur un velin instructions pour qui de droit.
Il referma un épais maroquin de cuir rouge sur lequel on pouvait lire en grosses lettres dorées " Guyenne acte cinq"...Pour se saisir du même en vert dans la pile multicolore et bien ordonnée ..."Politique Générale et ressources humaines en PA".

Et le voila affairé à nouveau...Objectifs, moyens, ressources tout y passait. Il faisait et défaisait, échafaudait, comparait, assemblait pour mieux recommencer. Le cervelet en mode surchauffe, les yeux brillants il s'arrêta net et vida une coupe de Bergerac blanc année 1423 cadeau de son fidèle Cyrus...et fixant le portrait de sa belle qui trônait là...
-A toi amore mio, ma divine Marquise, ma femme...

Il la négligeait ces derniers temps tout affairé qu'il était à imposer sa vision du monde partout ou il siégeait...Paris, Rome, PA, Teutoniques, quartiers généraux d'organisations militaires et autres services secrets...Sa soif de défendre le monde tel qu'il le concevait n'avait aucunes limites...
Le turbulent Périgourdin leva les yeux aux ciels peints sur ses hauts plafonds...
-Donne moi la force de faire triompher ton nom, protège ton humble serviteur des traitres et malfaisants à face d'ange, bénis mon aymée, donne moi descendance...
et toujours je serai tiens ô sublime créateur...

Un autre verre...Foutredieu, la carafe est vide...
Le Vicomte ouvre violement la lourde porte qui le sépare du monde des vivants et hurle tel un dément...

-Wolf par tous les Saints...à boire...
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[Au pied du mur d'enceinte]

L'heure était au chuchotement et Candice se retint de rire quand Keyf enleva ses braies, qui lui tombaient déjà aux genoux, pour les fourrer dans sa besace et quand elle se mit à escalader le mur en chemise, fesses à l'air, elle pensa en levant la tête vers elle ... "La lune vient de se lever"...

Une fois en haut Keyf jeta la corde faite avec les ceinture et Candice y attacha la sienne pour faire une bonne longueur en priant qu'elle tienne...

La pluie avait cessé mais rendait le mur glissant et vu l'état de Vat elles ne seraient pas trop de deux pour l'aider à passer l'obstacle...La tisserande espérait que ses deux acolytes savaient au moins où elles devaient aller un fois le mur franchi et si elle se faisaient prendre pour sur qu'elles risquaient gros, mais Candice n'aurait jamais laissé ses amies seules face à l'adversité... 'fin surtout face à quelques bonnes bouteilles...

Le visage de Mathias vint s'imposer à son esprit ... Que dirait il si elle se retrouvait en prison?? ... Mais la voix de Keyf et surtout l'idée de s'amuser un peu la tira de ses pensées...

Magnez vous les donzelles, on a pas la semaine….

Candice secoua Vat gentiment ...

A toi ma belle attrape la corde je vais te pousser ...
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Cyrus qui allait sortir les chiens, des Matins de Naples, grand Molosse de prés de 80 kg prévus et entrainés pour la guerre, pour la nuit, entend crier:

-Wolf par tous les Saints...à boire...

Voici donc Cyrus qui presse le pas, passant devant la Marquise assise sur les marches du Grand Escalier.

Bonsoir, Marquise, Vous vous sentez mal? Vous avez Glissé?

Avant toute réponse, Cyrus ouvre aux Chiens, qui déjà grognaient envers la Marquise qui tenait tant bien que mal, Le Marechal Gustav, qui lui se débattait, le poil hérissé, toutes griffes dehors, pour fuir temps il se peut la gente Canine, elle prête à lui faire sa fête en 2 coups de crocs et trois mouvements.

La porte aussitôt ouverte, malgré tout, ils galopèrent déchainés, de suite vers le mur d'enceinte tout aboyant de fureur!

Cyrus, surpris de ce départ rapide et en trompette, appelle la garde. Celle-ci rapplique rapidement et l'aide de Camps du Vicomte les envoie voir en la direction des chiens, le pourquoi des aboiements.

Pendant, ce temps, il revient s'enquérir de la Santé de la marquise, la relève. Gustav en profite de peur de filer dans les escaliers de la cave, qui sont justement sous le grand Escalier et que la porte dérobée, était ouverte.

C'est à ce moment que descend 4 à 4 le serviteur Wolf, qui se fait engueuler par Cyrus d'avoir laisser la première porte de la cave ouverte.

Combien de fois, vous ai-je dit de fermer toutes les portes menant aux caves.

Mais... heu.... sa seigneurie....... rétorque t il

Oui, elle a soif! Mais, gros malin, le chat s'est refugié dans les escaliers et si vous avez fermé la première porte, il ne vous empêcherez pas d'y descendre, maintenant.
Là, libre à vous d'affronter Gustav, avec la peur de sa vie qu'il a eu, il va vous sauté aux yeux

Allez dans mon bureau plutôt, là sur la gauche de la cheminée, vous trouverez une portes, dont voilà la clef, et vous prendrez une des bouteilles de Bergerac blanc de 1423.

Cyrus, lui confie un moment la Marquise et sort du trousseau des caves, une clef plus petite et lui remet.

Je sais que sa Seigneurie l'aime. Et ATTENTION, ne la secouez pas. Après vous ne rapporterez la clef en main Propre, et je sais combien, j'ai de bouteilles

Puis se retournant sur la marquise, là reprenant par le bras, Allons Marquise, venez, vous risquez de prendre mal, ici, assise à terre
Eh puis les serviteurs et gardes, que vont ils penser de vous voir ainsi

Cyrus la raccompagne dans ses appartements
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Et le cauchemar commence par une porte qui s’ouvre et des aboiements de chien…qui se dirigent vers elles forcément….pouvait pas y avoir un chat dans l’coin, un animal quelconque….une belette…han ben des belettes y en avait trois et des trois c’était elle qui risquait de se faire bouffer un mollet…ils veulent la jambe les toutous….bon allez c’est mon jour de générosité….j’donne même la fesse en promotion. Elle regarda les filles en bas, fallait qu’elle se dégage, qu’elle coince cette corde de fortune pour avoir les mains libres et s’occuper des gentils chiens qui arrivaient…c’était pas la garde là….elle pouvait pas se faire un p’tit spectacle pour amuser la galerie et charmer les jeunes soldats, fallait déjà qu’elle se fasse pas prendre…fallait détourner l’attention.

Sa tête tournait dans tout les sens, cherchant une aide, une idée, elle avait l’esprit en ébullition…sauver la mission suicide…quand à se faire prendre autant que ça soit avec classe par un proche du futur comte ou par le futur comte en personne et si possible déjà la bouteille à la main et le mieux du mieux, endormie complètement ivre dans la cave avec ses trois amies. Mission Impossible…que nenni, il fallait plus que quelques clébards pour la faire renoncer.

De l’autre côté de la propriété, plusieurs arbres, elle s’en alla vers le plus près avec la corde, entrainant Candice à l’autre bout, elle noua les ceintures à une branche solide et se pencha vers les filles.

Montez ici…je m’occupe des chiens, dépêchez vous !

Elle courut toujours le cul à l’air vers une autre partie du mur, assez éloigné des filles, histoire que Vat puisse hisser enfin ses fesses sur ce foutu mur. Elle fouilla dans sa besace et en sortie plusieurs morceaux de viande séchée, elle descendit lestement du mur et partie en direction des chiens, à l’opposé des filles.

Cinglée !

Ta gueule c’est pas l’moment….

Z’inquietez pas c’est toujours sa p’tite voix intérieure qui vient toujours au bon moment…folle ? Nan soyez pas injurieux…faut pas exagérer ! M’enfin courir cul nul vers au moins deux chiens de garde j’avoue c’est pas très équilibré…elle jeta au loin un morceau de viande, elle en sema partout, quand un gros chien lui fit face, elle stoppa…s’accroupit en souriant.

N’aie pas peur… se murmurait-elle intérieurement, et elle n’avait pas peur, elle avait la grande faculté de n’avoir peur de rien, juste une chose pouvait l’effrayer assez pour la rendre folle mais non…Key ne vous dira rien, elle préfère mourir plutôt que d’avouer ! Nan mais oh ! Bande de curieux !

Bon donc elle est accroupit et l’herbe haute vient lui caresser les fesses, il pleut à corde et un énorme molosse lui fait face, tout crocs dehors. La situation est idéale pour créer des liens.
Elle tend la main, sans omettre d’y déposer un morceau de viande.

Alors mon gros, t’a semé ton copain….t’a pas l’air intéressé par la viande toi, ton maitre t’a bien dressé.

Elle laisse donc choir la viande de sa main mais garde la main tendue vers le gros chien…

Viens mon pèpère…approche !

Key ne sut pas exactement si la viande ou l’envie de caresse intéressa le chien ou tout simplement la surprise de connaitre une personne qui n’avait pas peur de lui, elle le regardait en souriant et à pas de loup, il baissa les babines, sans plus menacer les belles cuisses de Key et il avança jusqu’à ce que sa truffe humide lui touche le bout des doigts, elle se risqua à une caresse…L’avait elle désarçonné ?

Elle le grattouilla derrière les oreilles et rattrapa le morceau de viande qu’elle déposa entre ses crocs.

Bon mon gros, j’vais devoir te laisser…tu restes bien sage hein ?

Déjà elle entendait les pas de la garde, elle fit une dernière caresse et laissa le chien à son repas, puis fit demi-tour dans la nuit pour s’en retourner vers la muraille.
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Vatican essayait encore une fois de jeter la corde de ceinture par dessus le mur, lorsqu'elle vit Key assise au sommet. Elle se frottait la tête et se demandait ce qu'elle avait raté. Elle marmonait, quand Candice lui fit la courte échelle. Heureusement qu'elles avaient un peu pitié de la grand-mère.

Et voilà que Key avait à nouveau disparu. Le cerveau un peu embrumé de Vatican fonctionnait un peu au ralenti. Que la Prune lui pardonne! Elle comprit quand elle entendit les aboiements des chiens. Elle paniquait à l’idée de se retrouver nez à nez avec ces boules de poils à 4 pattes. Mais bizarrement, elle grimpa le mur de manière pas très élégante.

Vatican se mit en bascule pour aider Candice à grimper. Elle se penchait pour attraper sa main quand un coup de vent souleva sa jupe. Vatican se retrouva avec la jupe sur les yeux.

Hey ! qui a éteind la lumière ?

[ En bas de l'escalier, entre la tarte et le fromage ]

-Wolf par tous les Saints...à boire...
Arghhhh repérée ! Les cheveux de la rouquine se hérissèrent sur son crâne , le chat qui sentit la tension subitement sortit les griffes et elle se retrouva avec les bras carrément ravagés
Deux mains sur sa caboche façon " pas la tête ", Leyah releva le nez à une voix connue

Bonsoir, Marquise, Vous vous sentez mal? Vous avez Glissé?
Et re Arrrrghhh ! Ah non ein ! Foutre dieu ! Pourquoi fallait il qu'elle ne soit jamais discrète, toujours repérée, et besoin d'air bordel!
Et de ronchonner en louchant d'exaspération avant de sourire bêtement
Non Cyrus je n'ai pas glissé, je .. je .. heuuuuuu.. je m'assois parce que j'en ai envie , là!
Et un soupir plus tard , se rendant compte que le Comte ne beuglait pas pour ses âneries mais juste pour être servi, le soulagement put se lire sur le visage de la rouquine.

Cyrus voulut la raccompagner à ses appartement, mais la Marquise ne voyait pas du tout les choses de cette manière tsss
Nan mais depuis quand on lui disait ce qu'elle devait faire ?
Secouant la tête , elle se dégagea gentiment du bras du connétable , se retenant toutefois de lui coller une belle et joyeuse mandale, pas touche !
Cyrus .. vous êtes adorable .. mais non non, je ne remonte pas, j'ai besoin de prendre un peu l'air !
Piteuse excuse et de rapidement faire volte face, et notre rouquine fila tout droit vers la cave attrapant le chat au passage et un chandelier.
Hop Goustav ! On descend !

Dégringolade rapide des marches , la rouquine véritablement pressée de se retrouver seule, finit par arriver, elle ne savait trop comment, entière tout en bas.
Pas la moindre luminosité rien .. la chandelle posée sur un fut, la rouquine y posa également le chat et se mit à faire des fouilles ..
Après Indiana Amy et le coffret béni, Indiana Lélé et le secret du tonneau et de reluquer vers son nombril, après s'être assurée d'être parfaitement seule
Ouh ! Toi ! Tu vas gazouiller dans la poire, la prune et le chouchen !
S'enfilant une goulée, cette fois a voix plus basse ayant cette vague impression d'entendre du bruit et voulant rester discrète
Rien de tel pour parfaire le mélange !

Elle ricana bêtement , cherchant à nouveau a tâtons des pieds afin d'avancer sans trébucher dans cette cave dont le seul bout de chandelle présente n'était pas suffisante pour tout éclairer.
Où sont donc passées ces framboises a l'eau de vie ?
Ronchonnement dans ses dents, la rouquine pestait de ne pas trouver jusqu'au moment ou le miracle fut .. et ouais ! le bocal !
En deux temps trois mouvement celui ci fut ouvert .. et plongeant la main à l'intérieur , l'en ressortant avec ces précieux dessert tels des trophées .
Un regard vers le plafond, enfournant les framboises dans sa bouche
Chanté mon cher !
Louchant vers le bas
Chanté auchi
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[Dans l'antre ...enfin presque]


Faudrait qu’elle parle au futur Comte de ses chiens….ou pas …on sait jamais, une autre visite nocturne pouvait s’imposer un autre jour…pour d’autres choses que sa cave…

Elle vit les deux brunes s’écraser lourdement sur le sol….Enfin ! Elle tourna son regard vers le mur…tant pis pour sa ceinture….tant pis pour les braies…elle tendit les mains vers les deux chipies et les releva, elle garda la main de Candice et la tira vers l’opposé des chiens, vers l’arrière de la maison, en s’assurant que Candice tenait la main de Vat, en restant cachée par les haies, les arbres et les buissons.

Faudrait qu’il revoit sa sécurité….elle lui en toucherait deux mots aussi peut être…

Elle prêtait attention au moindre bruit, au moindre craquement de branche, elles se déplaçaient lentement, elle savait qu’après s’être autant démené, avoir chuté et la pluie, elles avaient perdu leurs odeurs respectives, enfin surtout ses deux acolytes qui avait chuté dans la boue. Elles étaient belles d’ailleurs….opération commando de nuit….elles allaient dégueulasser toute la maison et ça, ça la fit sourire, elle imaginait les traces de pas dans le hall…..ça leur vaudrait au moins la décapitation ça….bon d’accord, elle espérait qu’il y ait au moins un paillasson, un tapis, un truc quoi… parce qu’elle se voyait pas laisser ses bottes à la porte d’entrée….un coup à ce qu’on lui pique cette histoire….c’est que le coin est mal famé.

Elles se trouvaient derrière la maison, son but…Faire le tour….elles y étaient presque, elle laissa les filles collées au mur de la maison, sur le côté et lâcha la main de Candice, elle les regarda, posa un doigt sur ses lèvres et passa furtivement la tête du côté de la façade. Personne !

C’était trop beau pour être vrai et en plus elle put voir que la porte était entrouverte, ce qui lui éviterait de grimper à je ne sais quelle façade pour trouver une fenêtre ouverte et se retrouver nez à nez avec ….qui sait… le futur Comte en personne….ça aurait pu être drôle…

Bonsoir M’sieur l’Comte !

Vous dérangez pas pour nous, on vient piller vot’cave…z’inquietez pas on vous remonte une bouteille !

Ben oui naturelle Key en toutes circonstances….Entre deux divagations, elle reprit la main de Candice.

C’est maintenant ou jamais !

Elle ne leur laissa pas le temps de répondre et les entraina sur le devant de la maison, quelques marches et elles s’engouffrèrent dedans sans prévenir, sans prudence, à la Key quoi…le hall était sobre, bien qu’armé….on pouvait voir que le Vicomte était soldat, c’était facile, ça sentait la caserne à plein nez….du coup Key ne fut pas dépaysé mais elle trouva l’endroit froid, militaire quoi, elle jouait sur sa chance et la chance lui sourit.

Quelques bougeoirs trainaient çà et là sur des consoles ou autres meubles, elle fit un pas en avant, entrainant Candice et Vat derrière elle.

Et défection ! Pas de paillasson !
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Vatican suivait docilement "ses deux brunettes". Mais la jupe dégoulinante de boue la ralentissait. Plaquée au mur elle reprit son souffle. Key ouvrait le chemin, rien ne lui faisait peur.

Elle s'engouffrait dans l'entrée du château, et fit signe de la suivre.

Vatican resta un peu étonnée de voir le hall d'entrée. Une vraie forteresse! Des armures, des haumes et épées, des boucliers, cela ne donnait aucune envie de s'y attarder. Mais un écusson attira son attention. Elle s'approcha pour le voir de plus près. S'approchant, elle marcha sur sa robe pleine de boue et glissa. Elle tomba sur son popotin et fit tomber la halbarde de l'armure. Vatican devint transparente en enttendant le bruit qu'elle venait de faire. Elle se mit sur ses pieds aussi vite que sa robe le lui permettait.