Jessilisa
[ Acte I : Honneur ou déchéance d'un duché ]
- Dégoutés...blasés...lassés...déshonorés description peu éloquente pour décrire le moral des troupes Guyennaises s'en revenant de ses terres ou l'accueil n'eut pas l'effet escompté .
Après de rudes batailles dans le Berry pour garder l'honneur de l'Alliance faite avec le Ponant , d'autres batailles en Anjou , après avoir prêter mains fortes à ses frères Poitevins contre les armées Royalistes qui affament et sèment discordes sur leurs chemins, les glorieux s'en étaient retournés chez eux retrouver femmes , enfants et terres bien-aimées avec l'espoir non belliqueux d'avoir ne serait-ce qu'un remerciement à défaut d'une médaille ou d'une terre pour avoir guerroyer pour la splendeur de leur duché qu'était la Guyenne .
Splendide il n'en était que de nom ainsi que l'honneur dont certains se vantaient d'avoir par des titres flamboyants mais certes pas à la sueur de son front et du tranchant de son épée aux services de sa patrie , tout n'était devenu que foutaise , mensonges et hypocrisie dans le duché de Guyenne.
Le peuple Guyennais s'était scindé en deux parties depuis le couronnement de la Malemort qui n'appréciait guère l'existence de cette force qu'était le Ponant et l'opportunité d'extraire la Guyenne de cette Alliance débuta lors du Conseil élu par le peuple et du fauteuil de Duc offert au réformé Sancte Iohannes Von Frayner , l'histoire se fraya un chemin par cette brèche et fit son petit bonhomme de chemin ... Imposition d'un régent Pair de France Koyote ôtant clairement le choix des urnes et réélection d'un conseil mettant en place un homme reniant sa propre Foy pour pouvoir accéder au trône ducale . Ce même homme qui rendu caduque l'alliance de notre Guyenne avec le Ponant car n'étant plus profitable à ses yeux , autant la dénigrer et avoir toute la considération d'une Reyne belliqueuse , voilà ou nous en étions arriver : on crachait dans la main qui vous nourrit , on revient sur des paroles données par écrit , on ne donne plus d'aide aux Duchés amis inclus dans cette alliance ..
Après tout allons-y autant bafouer , cracher et manquer d'honneur sur le tout au point ou en était tout ça n'était que du vent enfin pas pour tous . Pas pour ceux qui avait pris part à la révolte avec l'Ost sous le Commandement de Balthier , pas pour ceux qui avaient quitter champs , échoppes et familles pour rejoindre Montauban ou par aide économique
pour dire "non" à la régence de Koyote , pas pour ceux qui devaient revenir en héros du Berry sous la bannière de " Veneratio vel Nex" pourtant tout avait été porter à confusion par la jeunesse d'un peuple qui ne connaissait pas les origines de cette terre et entendait ce qu'on voulait bien lui dire . Stop plus la peine de s'épancher sur le contexte ..
[Acte II : Venetario vel Nex de retour à Saintes ]
Les blessés des derniers affrontements à Saintes étaient encore présents quand l'armée " Venetario vel Nex " fit son retour dans l'enceinte de la ville .
Hommes et femmes qui l'avait rejointe était plus nombreux , écurés par le sentiment d'avoir été trahis par son Duché qui ne ressemblait plus qu'à énorme tas de fumier sans honneur .
La mine déconfite ils avaient quitter leurs terres et domaines - pour certains c'était la première fois - en ne voulant point trahir cette alliance mais quel honneur il y avait de devoir quitter son duché pour ça ? Traitrise ou réalité des choses ?
Il était temps de faire face à ce qu'était devenu cette Guyenne et si la fuir ne serait-ce qu'un moment pour éviter de verser davantage de sang de ses frères et bien tant pis !
C'était certes mieux que de tuer bêtement son voisin portant des illères , la pensée était là : on ne peut verser impunément du sang , le choix était rude et mais arrêter le massacre était la meilleure solution pour le moment .
Sur ses pensées , la jeune femme suivait d'un pas lent le flot de l'armée dirigée par le Duc Garzimlebo même détitré elle n'en avait que faire il l'était et il le resterait .
La ville de Saintes avait une autre armée en son sein et il était plus que nécessaire de concevoir un campement à la va-vite pour régaler et reposer tout ce petit monde , elle ne put que sourire à prêter mains fortes à cette réalisation lui permettant ainsi d'oublier ce qu'elle avait du quitter et laisser à contre-cur derrière elle .
Martelant le sol elle enfonçait piquets pour tenir les pans d'une tente , puis elle reprit les mêmes mouvements et ainsi de suite , de temps en temps elle s'essayait le front d'un revers de manche et passait sa main discrètement sur son ventre . Là tout allait allait bien son corps était encore mince sous l'armure qu'on lui avait prêtée mais pour combien de temps , les dernières chaleurs des premiers jours d'Octobre étaient bénis en tout cas ce serait plus profitable au travail .
Voilà un dernier coup de marteau et la dernière tente était prête , elle allait enfin pouvoir se reposer et boire ...manger quelques fruits achètes sur le marché ...mais surtout se reposer .
D'un coup il rapide elle prit possession de la première tente qui lui tombait sous la main et une fois à l'intérieur , elle y déposa tout son bardas ou .. fatras . Elle prit ses aises assez minutieusement sachant très bien que cette fois-ci personne ne prendrait soin d'elle et ce depuis un bon moment .
Horace son frère ne donnait plus signe de vie depuis un bon moment et chaque jour son inquiétude grandissait est-il mort ? S'est-il enfui ? La jeune femme n'en savait rien et cette crainte adjoint à un goût d'amertume d'avoir quitter son duché sans savoir quel avenir les attendait ne la réconfortait pas . D'un geste lent elle déroula un matelas fait avec une multitudes de plumes ... ôta son armure mettant ainsi à nue quelques formes et s'y allongea ... fermant les yeux .. une heure ..deux heures .. même plus ...
Elle dort malgré quelque soubresauts de son corps qui paraît tourmentée , son esprit vagabonde puis elle se réveille en sueur : mince elle avait oublier quelque chose .. Elle glisse sa main encore fébrile dans la poche de son veston et en sort une missive qu'on lui avait remis la veille mais qu'elle n'avait pas pris le temps de lire par fatigue ou déception .
Elle décachète lentement la lettre et la lit sans s'arrêter haussant les sourcils sur certains passages :
Citation:
Chére Jessilisa,
Vous ne me connaissez certainement pas ou peu du moins..
Je m'appelle emmanuel et je réside dans la bonne vieille capitale de votre province de guyenne.
Je sais que sans doute, je ne suis pas de votre "bord", et que vous jetterez cette missive, dans la première rivière venue , afin de ne plus lire de chose qui vous sembleront fort futile.
Dans les discussions, de la foule réunie , pour s'interroger sur l'avenir de la Guyenne, j'ai par chance pu croisé votre sourire triste. J'ai pensé que vous étiez triste pour votre province et j'en ai déduis votre appartenance à la clique des "traîtres" comme dise certains.
J'ai été frappé par votre regard éperdu, il m'est apparu emprunt d'une pureté et d'une recherche de l'idéal qui me fait défaut. Je suis admiratif de personne telle que vous qui avait la fierté de vos valeurs. Vous vous battez pour vos idéaux,et on peut être traître que par rapport à soi même..et non par rapport aux autres..
Etant tout nouveau ,je n'ai pas une vision objective de la situation ,il est vrai mais si vous lisez mes prises de paroles, je ne veux que le bien de tous dans la meilleure tolérance des idées de chacun.Pour moi de traîtres il n'y a point,je ne suis certes pas nobles comme certains, pas forcement très instruit, mineur durant toutes mes heures , pour gagner quelques sous pour vivre, mais tout cela m'a affecté grandement
Je vous tends ma plume comme certains vous tendrez une main, mais cette plume se veut empreinte d'une envie d'évoluer , de vous comprendre et de vous soutenir.Car même si on est si différent, même si notre histoire est différente, vous m'avez ému et je ne vous abandonnerais pas..Car j'ai su dés ce premier regard, la noblesse de coeur dont vous faites preuve
En espérant que vous acceptiez de correspondre, je vous adresse toutes mes sincères tendresses car on ressent en vous des blessures profondes.
Un inconnu du nom d'emmanuel12
Chére Jessilisa,
Vous ne me connaissez certainement pas ou peu du moins..
Je m'appelle emmanuel et je réside dans la bonne vieille capitale de votre province de guyenne.
Je sais que sans doute, je ne suis pas de votre "bord", et que vous jetterez cette missive, dans la première rivière venue , afin de ne plus lire de chose qui vous sembleront fort futile.
Dans les discussions, de la foule réunie , pour s'interroger sur l'avenir de la Guyenne, j'ai par chance pu croisé votre sourire triste. J'ai pensé que vous étiez triste pour votre province et j'en ai déduis votre appartenance à la clique des "traîtres" comme dise certains.
J'ai été frappé par votre regard éperdu, il m'est apparu emprunt d'une pureté et d'une recherche de l'idéal qui me fait défaut. Je suis admiratif de personne telle que vous qui avait la fierté de vos valeurs. Vous vous battez pour vos idéaux,et on peut être traître que par rapport à soi même..et non par rapport aux autres..
Etant tout nouveau ,je n'ai pas une vision objective de la situation ,il est vrai mais si vous lisez mes prises de paroles, je ne veux que le bien de tous dans la meilleure tolérance des idées de chacun.Pour moi de traîtres il n'y a point,je ne suis certes pas nobles comme certains, pas forcement très instruit, mineur durant toutes mes heures , pour gagner quelques sous pour vivre, mais tout cela m'a affecté grandement
Je vous tends ma plume comme certains vous tendrez une main, mais cette plume se veut empreinte d'une envie d'évoluer , de vous comprendre et de vous soutenir.Car même si on est si différent, même si notre histoire est différente, vous m'avez ému et je ne vous abandonnerais pas..Car j'ai su dés ce premier regard, la noblesse de coeur dont vous faites preuve
En espérant que vous acceptiez de correspondre, je vous adresse toutes mes sincères tendresses car on ressent en vous des blessures profondes.
Un inconnu du nom d'emmanuel12
Elle replia ensuite la lettre soigneusement trés étonnée par ce courrier et se leva pour aller rejoindre les autres et se mêlée parmi la foule pour chasser une migraine naissante ...