Millie
Dans la tente / distillerie de fortune
Millie avait installé une tente un peu plus spacieuse près de celle quelle partageait avec son barbichu.
Elle avait réussi à faire venir un petit alambic facilement transportable, de chez elle.
Cela lui permettait de continuer à faire ses mélanges débutés dans la grange/distillerie quelle avait rénovée dans lancienne forteresse de Blanquefort , avant que celle ci nexplose peu avant le reste des bâtiments.
Située pas très loin de « La taverne mouvante », celle-ci lui permettait dentreposer les différentes liqueurs distillées pendant la journée.
Lorsquil fallait faire du réapprovisionnement, elle navait ainsi pas trop de chemin à faire avec ses caisses.
Des sacs de fruits différents, ainsi que des jarres pour les plus fragiles dentre eux, sentassaient le long des parois de toile.
Des étagères et des coffres commençaient à être emplis de bouteilles de différentes couleurs suivant les ingrédients utilisés.
Une table formée de tréteaux et de planches ainsi que des bancs installés de chaque côté, meublaient le centre de lendroit.
Des chopes vides sentassaient dans une caisse posée sur une étagère de fortune.
Quelques effluves dalcool flottaient dans lair, grisant lesprit de ceux qui venaient lui rendre visite pendant ses préparations.
Au dehors, des crapauds nécessaires à la fabrication de sa spécialité de plus en plus prisée par nombre de connaissances, séchaient doucement à lair automnal.
Dêtre dans les marais Poitevin avait son avantage tout de même, les batraciens ne manquaient pas et les réserves augmentaient plus vite que nécessaire.
Elle aimait bien se retrouver devant les cuivres chauds, écoutant gargouiller les tubes lorsque les jus se faufilaient à lintérieur, avant de se transformer en boisson liquoreuse.
Pendant que la distillation seffectuait, elle sétait installée à la table de fortune avec un écritoire et un tas de parchemins gribouillés, notant, raturant, modifiant, les recettes quelle voulait faire avant den parler avec son comparse dexpériences, le Maje Letiti.
Ils avaient à leur actif, plusieurs essais qui nétaient pas franchement vus dun bon il par leur entourage.
Mais cela ne les empêchait pas de continuer encore et toujours leur recherches.
Cétait « pour le bien » de tous quils disaient, même si les autres nétaient pas entièrement convaincus par leurs résultats.
Il faudrait bien quun jour leurs idées soient reconnues.
Toujours est-il, que les amateurs de boissons fortes savaient où la trouver lorsque la soif se faisait sentir.
Edité pour correction
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Millie avait installé une tente un peu plus spacieuse près de celle quelle partageait avec son barbichu.
Elle avait réussi à faire venir un petit alambic facilement transportable, de chez elle.
Cela lui permettait de continuer à faire ses mélanges débutés dans la grange/distillerie quelle avait rénovée dans lancienne forteresse de Blanquefort , avant que celle ci nexplose peu avant le reste des bâtiments.
Située pas très loin de « La taverne mouvante », celle-ci lui permettait dentreposer les différentes liqueurs distillées pendant la journée.
Lorsquil fallait faire du réapprovisionnement, elle navait ainsi pas trop de chemin à faire avec ses caisses.
Des sacs de fruits différents, ainsi que des jarres pour les plus fragiles dentre eux, sentassaient le long des parois de toile.
Des étagères et des coffres commençaient à être emplis de bouteilles de différentes couleurs suivant les ingrédients utilisés.
Une table formée de tréteaux et de planches ainsi que des bancs installés de chaque côté, meublaient le centre de lendroit.
Des chopes vides sentassaient dans une caisse posée sur une étagère de fortune.
Quelques effluves dalcool flottaient dans lair, grisant lesprit de ceux qui venaient lui rendre visite pendant ses préparations.
Au dehors, des crapauds nécessaires à la fabrication de sa spécialité de plus en plus prisée par nombre de connaissances, séchaient doucement à lair automnal.
Dêtre dans les marais Poitevin avait son avantage tout de même, les batraciens ne manquaient pas et les réserves augmentaient plus vite que nécessaire.
Elle aimait bien se retrouver devant les cuivres chauds, écoutant gargouiller les tubes lorsque les jus se faufilaient à lintérieur, avant de se transformer en boisson liquoreuse.
Pendant que la distillation seffectuait, elle sétait installée à la table de fortune avec un écritoire et un tas de parchemins gribouillés, notant, raturant, modifiant, les recettes quelle voulait faire avant den parler avec son comparse dexpériences, le Maje Letiti.
Ils avaient à leur actif, plusieurs essais qui nétaient pas franchement vus dun bon il par leur entourage.
Mais cela ne les empêchait pas de continuer encore et toujours leur recherches.
Cétait « pour le bien » de tous quils disaient, même si les autres nétaient pas entièrement convaincus par leurs résultats.
Il faudrait bien quun jour leurs idées soient reconnues.
Toujours est-il, que les amateurs de boissons fortes savaient où la trouver lorsque la soif se faisait sentir.
Edité pour correction
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