[Rp]Le campement de l'Arranca-Còr

Kaos64

Lorsqu'il posa ses mains sur ses hanches ,elle l'emporta dans une danse endiablée les yeux dans les yeux.Ses yeux etaient tres beaux et les lueurs de la fete s'y refletaient faisant l'effet de mille diamants.
Il fut troublé et quand elle s'adressa à lui :
Tu as deviné mon nom, soldat. Puis-je connaître le tien ?
Il ne ne put que bafouiller :
Kaaaaooos hum humm
Il se reprit et declara d'une voix qui se voulait virile:
Kaos dit 64 soldat de l'Arancca Cor et des fois etudiant en medecine
tu es tres belle tu sais
En la regardant il se disait que quelque chose de mysterieux emanait d'elle
Elle n'etait pas simplement qu'une catin!Ca il en mettrait sa main au feu!
Son esprit commenca a se troubler.
Trop de vin ,trop de fatigue il fallait qu'il se resaisisse;il avait une cite a defendre au cote d'Amael et de tous les autres.
Valait mieux prendre du bon temps avant la tempete!
Il dit a la belle :
Assez dansé maintenant.Que dirais tu de s'eloigner un peu afin de contempler les etoiles en cette belle nuit?

Rouquine

Culotté, il lui attrappe les hanches, et elle se laisse faire, naturellement. Autour d'eux, ça boit, ça rit, ça festoye. Le soldat semble un peu impressionné par elle, bafouille un peu. Elle a l'habitude, ça l'attendrit, la rouquine, parce qu'elle a beau être catin, elle n'est pas pour autant mauvaise fille. Pour le mettre en confiance elle fait mine de s'extasier.

Etudiant en médecine ! Quel beau métier !

Oui, elle est flatteuse. Ben quoi, c'est son métier à elle....Elle sourit modestement au compliment. Non pas qu'elle soit modeste, elle le sait fort bien qu'elle est belle, puisqu'elle en vit. Mais ça ne le ferait pas de répondre "oui, je sais" hein !

Merci, soldat.

Les yeux pétillent, les lèvres fardées de rouge lui sourient. Et quand il lui propose de s'éloigner, elle hoche la tête et prend son bras afin de l'entraîner un peu à l'écart du feu de joie et des convives. Sa soirée commence bien, avec un peu de chance, elle a trouvé son premier client.
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Kaos64

La belle rouquine le prit par le bras tout en souriant.Ils fendirent la foule et se dirigerent vers les meules de foin qui servaient a nourrir les chevaux.
Kaos se dit que la soiree commencait bien .
Un peu plus tard,deleste de beaucoup d'ecus,eh oui la catin etait belle mais elle le faisait payer,il revint vers la fete marchant derriere elle
Il se sentait bien,heureux ,pret a conquerir la France
IL cria aux alentours :

Buvons à la sante d'Amael et que l'Arranca Cor soit victorieuse à jamais!!

Rouquine

Vite fait, bien fait. C'est pas pour rien qu'on appelle ça un "petit tour dans le foin". La jeune fille se réajuste et revient à la fête, suivie de son client, soupesant dans sa poche la bourse qu'elle vient de gagner.

Mais contrairement au soldat la voilà qui bifurque avant d'atteindre le feu de joie. Elle cherche un baquet d'eau, un ruisseau.. de quoi faire toilette, en somme. Une coquetterie, peut-être, mais une qui sauve la vie des filles comme elle. Chipper le seau d'eau d'un cheval, c'est maaaal, mais c'est pourtant ce qu'elle fait avant de disparaître dérrière un bosquet.

Quelques minutes plus tard c'est une ribaude fraîche qui réapparait, s'approche des joyeux fêtards et se remet à rire et à boire comme si de rien était.
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Yassin34

Yassin se languissait de Catel. Mais heureusement, Amael a pensé a tout !

Une fête, voila ce qu'il nous faut et pis on l'as bien méritée. Les hommes comme les gerbilles. Il arriva au camp, a moitié saoul, les bras chargés de 2 caisses pleines de bière. Mais ce n'est pas tout, 3 charrettes le suivait. De la bonne bière comme on en a jamais bu !

Chalut la *hips* compagnie, j'amène de la *hips* bière venue tout droit de *hips* Bavière ! Allez, *hips* fendez vous la gueule *hips* !!

Il posa le tout sur la table et bu deux choppes ce qui fait en tout 41 depuis ce matin.

On m'as dit qu'il y allait avoir des catins *hips* où...où est qu'elle s...*hips*

Après quoi, il tomba ivre mort...

Ginalova

Cela faisait des jours qu'elle attendait ce moment! Des jours qu'elle marchait pour cet évènement! Rire, jouer, se battre, se défouler un peu, changer ce quotidien de voyageuse qu'elle adorait tant!
Elle n'avait aucun parti pris dans cette bataille! Elle n'était même pas de ce village...ni de Toulouse d'ailleurs!
Fille de nulle part était la Gina, fille du vent et de la route! Petit bout de femme sans histoire, elle aimait seulement le gout de l'aventure et avait besoin de se dégourdir un peu! C'est donc tout naturellement qu'elle avait accepté de se joindre à l'appel de ce petit village qui voulait sortir enfin de l'ombre de son comté...
Pas de complexes, une volonté implacable, des quantités de viandes bien rouges arrosées de bon vins bordelais et la brunette était fin prête à prendre les armes pour repousser les frontières.

Toujours dans les pas de sa Pépine, Gina était arrivé à Montauban quelques peu en ... retard! et oui! Fallait toujours qu'elle trouve moyen de roupiller dans une grange ou sous un bel arbre robuste et feuillu pour louper le départ de la charrette!! Puis les copains, ils n'attendaient pas! Raaah... je vous jure... Bref! Elle pressait le pas, curieuse comme un chat, excitée comme une puce, Pépino lui avait dit qu'il y avait une fête au campement!
Elle connaissait rien de tout ca! C'était donc tout naturel qu'elle eut la grande envie de découvrir l'envers du décor!
Puis si on pouvait rire, manger et s'amuser Gina, bonne vivante était toujours de la partie!

Elle n'eut aucun mal à trouver le campement! Pressant son pas pour rejoindre les festivités, guidées par le rythme des instruments et le doux sons des choppes qu'on remplit et qu'on vide aussitôt!

Elle déposa son baluchon et ne tarda pas à prendre part aux festivités!

Comment ça , elle connait personne? Ben alors... Faut bien se mêler un peu pour faire connaissance!!
elle se fit servir un verre par un soldat et après l'avoir vidé d'un trait elle sortit son tambourin pour battre la mesure en dansant autour du feu!
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Chipette

La fraicheur sort Chip de son sommeil réparateur...Elle frisonne, ouvre un oeil, puis deux ... Se redresse , rapide état des Lieux. La fête bat son plein.. Elle se relève, retrouve difficilement son équilibre.. Envie de vomir, le coeur qui bat à tout rompre, mal de tête.. Triste état qu'elle ne connait que trop... Nuit d'ivresse parmis tant d'autre. La joie, la chaleur et le réveil ... Finie la douce torpeur, reviennent les démons qui la hantent ...
Une folle envie d'hurler ... Vos gueules, je vous déteste tous ....
Heu non mauvaise idée, trop de soldats... Elle sourit... Courageuse mais pas téméraire la follette .
Tout le monde semble s'amuser, des cris de joie raisonnent encore, la bière coule a flot ...Le camps s'est peuplé... Malgrès tout Chip se sent seule. Seule dans sa bêtise, dans ses idées, dans sa folie , ses erreurs..
Elle secoue la tête..

Pfoua faut que j'arrete de boire moi .

Elle erre un peu dans le camps, reconnait Yassin écroulé, ivre mort ... Elle sourit ..
Se réchauffe rapidement auprès d'un feu, repousse quelques mains trops entreprenantes ... Couché pas bouger non mais ho !! Non je danse pas.. Non et non et non ...

Pas envie de se salir encore pour quelques moments de plaisirs, de tendresse. Corps unis pour une nuit , le réveil brutal au matin et toujours la même question ... Mais t'es qui toi au fait ? Puis le rapide merci aurevoir on se pigeonne ... Fini tout ca...

Zou je rentre moi ... Mission retrouve ta charette ma belle et fuis ...

Fuir elle sait faire... C'est même devenu une habitude chez elle, retrouver la charette , pas gagné...
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Lafavorite

Y’avait fête au campement….et la pucelle était plus qu’horrifiée de voire les allers et venues des hommes et des filles de joie comme la rouquine qui parvenait ce soir là à faire son beurre….

Elle, dans son coin, une chope à la main, observait ces hommes, pressés de se rendre par là bas et revenir un peu plus tard un sourire béat aux lèvres, quelques fétus de paille encore dans leur chevelure et toujours en train d’ajuster leur paire de braie.

L’armée, ce n’était pas vraiment son truc à la jeune Fav et il faut bien dire que cette armée là était dès plus viriles.
Elle avait presque l’impression d’être oie blanche au milieu de porcs….
Ca parlait viol, rapine au milieu des rires les plus gras…..

Pas de poésie en ce lieu même si fav s’efforçait alors à n’entendre que la musique qui se jouait.
Heureusement qu’aucun ne l’avait bien remarqué parce qu’elle ne se sentait vraiment pas à sa place là.
Elle craignait même pour sa virginité, tellement les soldats avinés pouvaient oublier qu’elle était des leur en ce moment.

Mais voilà, Fav était une habitante de Montauban, elle était réformée et elle voulait contribuer à défendre ce en quoi elle croyait, même si elle avait du mal à se dire que la Guyenne, c’était fini…
Même si elle devait penser que définitivement, il lui faudra vivre avec ces personnes aux verbes hauts et sans manière.

Près du feu, une chope à la main, un morceau de viande grillé dans l’autre, elle essaie de reconnaitre ceux qu’elle connait….
Mais à part la Rouquine qui exerce son métier, elle ne reconnait encore personne.

Tsuyu

le bruit des entrechoquements de chopes de bière, des danses et des rires avaient peu à peu sortie Tsuyu, de son sommeil. il lui avait semblé dormir des jours, tant la fatigue l'avait harassée.
Se relevant mal assurée,mais parvenant quand à se mettre sur pieds. La nuit était plus profonde. Tsuyu remarqua alors le manège de la fille rousse... à la petite vertu. On semblait faire la queue pour ses services...

Tsuyu récupéra ses affaires, se dirigea vers le feu et fut prise d'une envie de boire quelque chose pour se désaltérer.
Un tonneau, elle s'approcha d'un homme qui semblait pouvoir la servir:
bonser, une chope s'il vous plait?

Sa chope à la main, elle resta à proximité. Elle fit quelques mouvements de la nuque, dormir sur son bouclier lui avait provoqué quelques douleurs. Elle continua de regarder le feu qui crépitait, sa chaleur faisait du bien en cette nuit.

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Momie: Sujet d'emballement.

Comment reconnaitre une momie périmée?
Elle sent le chocolat!

.amael.

Une fois son chant terminé Amael vaqua au milieu des siens, se servant chopes et distribuant forces accolades.
Il voyait ses soldats faire ripaille et festoyer, disparaitre aux bras de jolies filles pour revenir ragaillardis et toujours un peu plus ivres.
Lorsque paraissait la Rouquine il lui lançait un regard reconnaissant pour ces hommes déracinés. Elle les ramenait aux plaisirs de cette terre, alors que tous comme lui se battaient là pour un idéal. La tête dans les étoiles, l'épée au fourreau... Et la main jamais loin de la garde.

Sa femme lui manquait terriblement en cet instant. Il se prit, voyant les gracieuses silhouettes des Montalbanaises, à rêver de la douceur du corps d'une femme. A ses rondeurs charnues prometteuses de soyeuses étreintes.
Un regard de Cyrinea le rappela à s'incarner soudain. Il la salua ainsi que Sancte, d'un sourire, battant du pied le rythme qu'imposaient les tambours aux vielles.

Trois tours de plus, d'autres visages, des cris, quelques regards craintifs, d'autres chopines...
Demain... La tente... les nouvelles... ses espions. La saveur ferrigineuse du sang. Sa chaleur glaçante... Une prière pour ceux qui partiront.
La tête commençait à lui tourner.
Tsuyu s'était assise près du feu. Il alla s'asseoir tout contre elle.

Adieù la belle... Comment te sens tu?
Alors... Il parait que.. enfin, tu vas retourner à Tolosa, Conseillère?

Plongeant ses lèvres dans sa coupe, à moins que ce ne fut la coupe qu'il plongea dans son insatiable gosier, il accrocha néanmoins le regard ténébreux de Tsu, de ses yeux noisette.
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Tsuyu

Réalisant que quelqu'un s'était assis à côté d'elle, Tsuyu sortit de son observation plus que rêveuse du feu. Elle regarda et reconnu son capitaine.

Bonser, roooh, s'il te plait, pas de Conseillère... pas de titre entre nous, tu sais bien que je déteste tout ça.

Elle focalisa à nouveau son regard sur le feu, la chaleur de celui-ci avait fait rosir ses joues.
Tolosa... On est pourtant bien là, non? la nuit qui s'éternise, son manteau qui nous calfeutre, notre lame au flanc et comme compagnie, toi, les autres soldats et une bonne chopine!

Son ton se fit moins enjoué, plus las :
Mais il est vrai que je dois me rendre à présent à Tolosa et je ne sais pour combien de temps... Je verrais bien en quoi je peux aider et puis j'ai beaucoup à apprendre, pour l'instant.
Mais ne m'en veux pas, cessons de parler de ça! veux-tu?
Et toi? j'ai vu Chipette dans le camp. Tu as des nouvelles de Paquita? Viendra-t-elle aussi? ça fait tellement longtemps que je ne l'ai vue, j'espère la croiser prochainement... sans doute à Castel.
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Momie: Sujet d'emballement.

Comment reconnaitre une momie périmée?
Elle sent le chocolat!

Cyrinea

[Une bataille plus tard]

Malgré les jours sombres, y avait sans cesse matière à festoyer, paradoxe qui n'était pas sans déplaire à la Sirène. Sitôt revenue en ville, elle gagna donc le campement des soldats, même si consigne avait été donnée de vaquer à ses occupations. Entre la tristesse des tavernes et la chaleur d'un feu de joie, elle n'avait pas hésité une seule seconde.

De plus, elle se sentait d'humeur malicieuse, ayant trop goûté à la solitude. Vin, ivresse et danse, voilà tout ce dont en cet instant elle avait envie.

Elle alla donc se servir. But lentement, regardant alentour. Son regard s'arrêta sur le Cap'tain. Si Sancte avait dansé, lui qui avait horreur de ça et qui n'avait pas eu l'air de s'en mal porter, elle ne tergiversa pas: ce serait le quart d'heure toulousain. Après tout, n'était-ce pas faire honneur au salvateur que d'aller lui offrir quelques pas en musique?

Elle se mit en mouvement. Elle aurait pu introduire en parlant du temps encore clément pour la saison, de leur victoire de la veille, de la bonne humeur des soldats, de la vaillance de leur chef....Fi de tout cela.

Elle l'attrapa par la main.

Une montalbanaise désirerait faire son baptême de toulousaine. Elle a songé que personne ne serait mieux placé que le capitaine de l'armée pour l'initier aux mytères de l'occitanie et elle vous prie donc de bien vouloir lui accorder cette danse.

.amael.

On alimenta le feu en bois, un lourd fagot y fut jeté sans ménagements. Aussitôt les flemmes crépitèrent avec virulence, rongeant presque instantanément les fines extrémités des rameaux des Hêtre...

Elle focalisa à nouveau son regard sur le feu, la chaleur de celui-ci avait fait rosir ses joues.

Òc... on est bien ici ce soir, entre frères, en paix... Regarde les, regarde cette belle fratrie, hier au sein d'une Guyenne déchirée... Aujourd'hui en Tolosan. A minima, avec la bienveillance du Consehl comtal.
Et demain... demain il nous faudra certainement encore nous battre.
Merché, Tchou. Mercé de t'être toujours battue avec moi, avec nous, pour poser ces instants dans nos destinées.

Les lumières s'étaient arrêtées de valser avec le sol dans la confusion de ses sens, et la Terre était à nouveau sa compagne, présente et stable en lui et sous ses pieds nus.
Il contempla un instant le visage de la blonde, tentant de percevoir un instant ses pensées, ses émotions.
Mélange de tristesse et de joie, défaitiste mais combative, la force des justes rayonnant au delà d'un profond désespoir.

Tsu...
Il n'eut pas le temps de terminer, et son regard resta un instant encore posé sur elle, quand une main délicate mais puissante s'empara de la sienne, l'entrainant vers la danse.

Une montalbanaise désirerait faire son baptême de toulousaine. Elle a songé que personne ne serait mieux placé que le capitaine de l'armée pour l'initier aux mytères de l'occitanie et elle vous prie donc de bien vouloir lui accorder cette danse.

Il se laissa attirer, par la brune et souriant, l'accrocha d'un regard se voulant assuré, bien qu'il fut en réalité bien piètre danseur.
Un sourire infantile éclairant son visage il lança les premiers pas.

Et dites moi, Cyrinea, comment un capitaine d'armée pourrait il refuser un baptême Tolosan à si envoûtante créature?
Ainsi donc soyez exaucée, avant la fin de la nuit vous prendrez votre bain dans un tonneau de ces bières dont nous avons inventé le secret, n'ayant point d'abbé en nostre comtat.
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Cyrinea

Et dites-moi, Cyrinea, comment un capitaine d'armée pourrait-il refuser un baptême Tolosan à si envoûtante créature?

Quel charmeur cet Amael...Elle le suivit dans un demi sourire, s’accordant à son rythme avec la seule volonté de ne pas penser. Trop d’idées contradictoires l’avaient bousculée ces derniers jours. A défaut de pouvoir se dédoubler, elle avait opté pour une ivresse qui allait anéantir son esprit. Elle ferma même les yeux un dixième de seconde, et le visage de Lucifer lui apparut, douloureusement. Quand ? se disait-elle. Quand...

Ainsi donc soyez exaucée, avant la fin de la nuit vous prendrez votre bain dans un tonneau de ces bières dont nous avons inventé le secret, n'ayant point d'abbé en nostre comtat.

La Sirène stoppa net.

Parce que vous croyez que je vais me laisser plonger dans un tonneau de bière ? Ce n’est pas une spécificité toulousaine que je sache. On vous a pas attendu pour en boire des litres !

Elle le regarda avec un air faussement noir.

Finalement, vous n’êtes guère plus raffiné que vos soldats...

Hagos

Hagos suivi de ses hommes chargèrent à la tête de l'armée périgourdine, les épées levées le bouclier au coté.
Arrivé devant les barricades du campement, ils jouérent de la hache castillonaise et y ouvrirent rapidement une brèche.
Deux d'entre eux tombèrent blessés par les félons accourant les attaquant, tentant de les repousser.

D'autres soldats arrivèrent en renfort, et bientôt l'encerclement fut rompu, laissant place à l'offensive, et à la défaite pour les félons et les hérétiques.

Continuant d'avancer dans le camp en ébullition, le vétéran croisés frappait à gauche parait à droite et finit par trouver celui qu'il cherchait.

Apercevant le chef d'armée il cria à ses hommes :

Hardi Camarades, Il nous faut sa tête !

Pour la Reyne !

Et ils se retrouvèrent à charger les défenseurs valeureux d'Ericnarf capitaine de l'Arranca cor.
Hagos, feinta, en touchant une au bras droit :

20-10-2011 04:04 : Vous avez frappé Simone_de_beauvoir. Vous l'avez légèrement blessé.

Puis la poussant d'un coup de bouclier il leva son épée s'avançant vers l'ennemi , Ericnarf para, il le frappa d'estoc, para à son tour une attaque de celui ci, et finalement, un puissant coup perça le bois du bouclier laissant la lame ouvrir le ventre profondément.

Regardant le capitaine tombé, il prit son casque et le leva en criant :

Victoire ! Ericnarf est mort !

20-10-2011 04:04 : Vous avez frappé Enicnarf. Ce coup l'a probablement tué.
20-10-2011 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Arranca-cor" dirigée par Enicnarf.

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-Deux campagnes en Bretagne, - Guerre d'Anjou - Suites de combats dans le Berry - Une ou deux autres missions pour l'ADC-Une petite chasse aux pillards en Guyenne-Deux croisades- Guerre du Berry--Prise de Porto.-Passage par le feu du Black Amesha.

Le campement de l'Arranca-Còr

Chipette

Rouquine

Yassin34

Ginalova

Rouquine

Kaos64

Anne_love

Musique, chants et rires, berçaient tous et toutes. Les soldats buvaient tant et plus, alors que d'autres, gardaient d'une manière sobre le campement.
Ayant troqué son uniforme ou même ses braies pour une tenue plus féminine. Sauvage bomba le torse et se mêla à la foule. Arborant une robe des plus classique, sa chevelure sombre retombant sur ses épaules dénudées, le corsage serré, pas trop pour ne pas manquer d'air, son épée aux vestiaires. Elle se sentait un peu nue. Un sourire étira ses lippes quant elle vit Sancte danser. Comme quoi l'impossible est réalisable pour ceux qui vivent assez longtemps.

La brune posa son séant sur la table où trônait les barils de bières et d'une main assurée, elle remplit les pintes, les distribuant aux soiffards, débouchant par moment quelques bouteilles de vins pour ceux ayant des papilles plus délicates. Bien que par moment elle se demandait si en leur servant du vinaigre ils s'en seraient rendus compte, tant certains étaient déjà bien imbibés. Haussant les épaules, elle continua son service, trinquant parfois, souriant souvent et saluant au passage ses amis et surement ceux qui le deviendront.
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Il n'est de Dieu que Dieu.

Kaos64

Kaos, 64 eme du nom, arrive sur les lieux de la fête, tout essoufflé. Il a les cheveux en bataille d'avoir courru. Ca fait des heures qu'il cherche le campement, errant de tavernes en tavernes pour avoir des renseignements, et du coup tous les matins il se réveille avec mal à la tête..

Parait qu'il y a une sublime catin rousse ! où ça, ou ça !

Ah, enfin il l'aperçoit, elle danse avec un freluquet... Il s'approche d'un pas assuré, donne une tape sur l'epaule du jeune soldat.

Vire de là toi, c'est ma place.

Le jeune soldat se carapate sans demander son reste et Kaos sourit à la belle.

Vous dansez, jolie rouquine ?

Rouquine

La jeune ribaude est habituée à tout, ou presque. Aux voix feutrées et aux manières délicates dans les salons de la Rose Noire, aux villageois qui appellent tout le monde Dame et Messire en taverne qu'ils soient maistre drapier, glâneur de blé ou Baron, et aussi, donc, aux soldats qui jouent des coudes.

Et puisque son jeune danseur ne montre aucun signe de résistance, elle ne va pas gâcher la fête en faisant montre d'une loyauté aussi inutile que ridicule. Alors elle salue de la main celui qui se replie devant une force -ou un grade? - supérieure, il sera bien temps d'y revenir plus tard. Offrant son bras blanc et dodu au soldat qui la réclame si clairement, elle entame la danse avec lui.

Tu as deviné mon nom, soldat. Puis-je connaître le tien ?

Grand sourire, et elle enlève toute distance inutile en tutoyant le soldat.
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Cyrinea

« Oui! Etourdissez-moi ! »

Ce qu’elle ne dit pas, mais qui l’avait effleurée, en ces heures noires où la liesse le disputait au tragique.

Cyrinea avait à peine eu le temps de saluer la festive assemblée, que l’invitation était tombée. C’était jour de prière, fallait croire que Dieu était capable de miracles. Iohannes danser...l’inviter...au milieu des soldats...

Elle s’avança vers lui avec un léger sourire, effaçant ainsi une première réaction de stupeur, tendit sa main droite.

Avec joie Iohannes. Comment vous refuser une danse aussi inattendue qu'elle sera agréable ?

Cyric_le_noir

Cette nuit avait été certainement la plus belle de sa vie. Engagé aux côtés d'Amael dans l’armée qui défendait vaillamment Montauban, le Borgne était devenu un autre homme. Au départ d'Agen il avait prit une décision, celle d'épouser Xanthipremier. Depuis, il la courtisait, se mettait sa bestialité sur l'oreille, comme un pendentif, cherchant toujours à la convaincre. Mais, juste avant cette folle nuit ou Montauban était devenue Toulousaine, Xanthi, surement par peur de mourir sans avoir connu le corps de son grand gaillard, avait cédé. Ainsi, entre deux combats, leurs corps s'étaient unis, pour le plus grand plaisir du Roi d'Agen. Une nuit comme il n'en vivrait plus, sous les remparts, s'accouplant tel un animal, apeuré devant l'idée de crever la bouche ouverte, transpercé par la lance d'un traitre à la liberté.

Au matin, il arborait un air de vainqueur, mais pas pour les mêmes raisons que tout le monde. Oh il était heureux que Montauban ait gagné sa liberté et son indépendance des Loyaliste péteux qui pensaient plus à leur carrière qu'à leur peuple, mais sa plus grande victoire était bel et bien la conquête de sa future épouse. Une journée hors du temps, voilà comment il la définirait plus tard, voilà comment il la ressentait, comme suspendu à un fil à des centaines de pieds d'altitude, la crinière au vent, l'estomac en apesanteur.

Lorsque tous se retrouvèrent pour fêter cette victoire, Cyric se pointa mais resta en retrait attendant sa nouvelle Reyne, celle qui risquait désormais sa vie pour avoir trahi un Duc plus occupé à se tailler de beaux habits de nobles qu'à lutter pour ses terres. Son cœur n'était pas au chant, son âme ne souhaitait qu'une chose, vivre enfin ce pourquoi il était destiné. Il observa Sancte danser avec Cyrinea autour de ce feu tandis que tous chantaient à l'unisson. Il se demandait comment il allait récupérer un passé de traitre et surtout, par dessus tout, il se demandait pourquoi il avait été si naïf, aussi longtemps. une chose était certaine, il ne s'agenouillerait jamais devant quiconque, ne demanderait pardon que pour une chose et devant un seul : Dieu. Cyric préférait se faire découper en rondelle plutôt que d'avoir à faire des excuses sur un passé qu'il ne reniait pas. S'il avait bien balancé, il avait surtout bien payé.
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Sancte

D'allure plutôt virile et solennelle, Iohannes prisait davantage la Pavane* que l'élégance quelque peu paysanne de la gaillarde, une danse de village qui quoique récente, semblait aussi vieille que Mathusalem par le naturel qu'elle dégageait chez ceux qui se l'appropriaient. Adossé à un chêne vert, les bras croisés sur un torse robuste, Iohannes observait la fille de joie de Montauban qui prenait plaisir à tourbillonner autour d'un soldat qui avait laissé provisoirement de côté la brutalité de son métier sous les yeux de son chef, pour faire la place belle au bon côté du métier: la camaraderie bon enfant entre combattants d'une ville en sursis. Sous le son grave des percussions, le regard du réformé poursuivit ainsi longuement l'auscultation de cette fête paysanne, mais des murmures vinrent troubler sa concentration. C'étaient les Montalbanais, qui loin d'être étouffés par la singularité du spectacle, se perdaient en commentaires chuchotés. Celui que ces hommes considéraient pour la plupart comme un père ne leur donna pas l'ordre de se taire. Non pas qu'il manquât d'autorité, mais ces moments de légèreté étaient tellement rares, qu'il se décida lui-même à en profiter. Et vers qui son offre se tourna ? Vers le dernier Gouverneur de la Cité des Saules. Cyrinea.

M'accorderiez-vous une danse en ce jour de fête, Governador ?

*Danse pratiquée début XVIe. D'un rythme très lent, elle permet aux danseurs d'évoluer avec gravité sans se séparer de leurs mantels ou de leurs épées.

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"Des bandits ?! Naaaan ... Des gars futés !"
Sancte Iohannes Von Frayner - Chevalier de la Réforme Aristotélicienne

Chipette

Acceuil chaleureux, fait plaisir à voir le Héros.. Peut être fier té belle revanche ... Quelques réponses à ses questions, sa douce va bien, la famille aussi Elle y veille la Chip elle a promis ...
Elle traverse fièrement le camps au bras d' Amael .. Et se retrouve rapidement une choppe à la Main.

Citation:

On m'appelle la rouquine, je sais, c'est tout bête comme surnom....Et vous ?

Moi on m'appelle pas on me siffle, rapport avec... arf elle a promis d'être polie ... Sourire..
Regarde la longue chevelure et se rapproche de la Rouquine..

Bête vot' surnom ? Bien moins que si on vous avait appelée la Blonde... Pour ma part c'est Chip...

Puis nouvelle Choppe , elle regarde amusée la Belle qui semble bien embarassée d'avoir à danser sur le fracas des tambours... Elle s'en tire pas mal finalement.. Petit sourire, clin d'oeil d'encouragement et Chip s'éloigne en quête de quelques bières supplémentaires.. Elle déambulle dans le camps , s'arretant partout ou se trouve un tonneau .. Trinquant et félicitant les soldats.. Quelques phrases pour calmer certaines ardeurs..

Pas ce soir bel ange, j'ai poney.... Pas touche trop cher pour toi... Héhé tu vas tenir le choc dans l'état où tu es ... Rhooo si jle dis à ta femme ...

Peur de rien la follette.. Langue acérée et puis comment l'a dit l'assassin ? Un bon coup de genoux bien placé, ca calme ... Elle sourit ... Sont pas méchants les bougres... Sont heureux ..
Bien vite elle ne déambulle plus mais titube lamentablement .. Lève sa choppe , rit toute seule...

Santaaaaaaat Oui Vive Montauban Libre , vive Toulouse ... Vive Moi té ...

Furieux mal de tête, envie de dormir... Elle se cale contre un arbre un peu à l'écart ... Lève la tête .. Il a raison l'Zamel , les étoiles les observent...Fabuleux contraste entre tout ce vacarme, ces soldats, ces feux , ces cris et ses magnifiques petites lumières mystérieuses...
Elle lève sa choppe vide en direction du ciel

Santat Arfie ...

Se souciant peu de la fraicheur, du bruit, de l'inconfort ; elle s'endort recroquevillée sur elle même..
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Rouquine

Insoumise, insoumise, faut l'dire vite... La catin connait son intérêt, et sait se montrer très accomodante quand il s'agit de sauver sa peau ou de gagner son pain.

Elle sourit à la jeune fille que son hôte a à son bras et trinque joyeusement. Songeant qu'il serait impoli de ne pas se présenter à la mignonne au bras du sieur, elle prend les choses en main.

On m'appelle la rouquine, je sais, c'est tout bête comme surnom....Et vous ?

Le feu crépite, les soldats rient, et la rouquine se prend à penser que cette ambiance là lui plait autrement plus que les chuchotements feutrés du meilleur bordel de Paris, lui rappelant les fêtes de village de son enfance.

Amael, de fort joyeuse humeur, se met alors à taper sur un tonneau et lui enjoint de danser pour eux... Danser...? A la Rose Noire on lui a souvent demandé de danser, ainsi que de chanter ou réciter des vers, mais la danse des nobliots est par trop calme et douce pour ce genre d'ambiance...Quoi, s'attend-il alors qu'elle se déhanche seule au rythme du tambour improvisé ? Elle n'est pas gitane ! Ne voulant pas contrarier le sieur elle opte pour une danse populaire de sa modeste enfance en Flandres. Attrapant le bras d'un jeune soldat, elle l'entraîne dans une gaillarde * endiablée.

Virevoltant au bras du soldat au rythme des percussions et des cris, elle n'entend pas la jeune femme qui lui demandait de chanter, si tant est que ce soit à elle que la demande s'adresse.

* Danse de couple à rythme rapide à 3 temps apparue en 1480. Elle est vive et gaie, très à la mode au XV ème et XVI ème siècles.

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Tsuyu

Morte de fatigue, elle se retira près du feu dans un coin. Tsuyu posa son bouclier au sol, elle sortit de son baluchon, une cape qu'elle plia et la posa dessus ... afin que celui-ci soit moins froid et plus confortable.
S'asseyant, elle défit quelques liens de sa tenue afin d'être plus à l'aise, elle s'allongea enfin, la tête posée sur son écu, regardant le feu, les autres soldats... le moment était venu pour se divertir... Une dame arriva.

Tsuyu but quelques gorgées de sa bière...
Les dames, c'est pas vraiment mon genre...
mais j'espère au moins que vous avez une douce voix, mélodieuse... ça me changera!
sans attendre la réponse, elle chantonna ensuite pour elle-même:
les tringles des sistres tintaient avec un éclat métallique...
Fermant les yeux, elle continua sa mélodie...
elles se laissaient, enivrées,
emporter par le tourbillon!
Tra la la la
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Momie: Sujet d'emballement.

Comment reconnaitre une momie périmée?
Elle sent le chocolat!

.amael.

Heeeeeyaaaaaaa, Heeeeeyaaaa....

On alluma de grands feux ici et là, et mit les tonneaux en perce. La bière coulait et les soldats trinquèrent gaiment, à grands fracas. Amour Fraternel, un bon augure pour cette alliance nouvelle. Les forces Montalbanaises s'étaient jointes à l'Arranca Cor. Les cris et la joie résonnaient dans tout le campement.
Au milieu de ce vacarme Amael entendit une voix bien connue, il la chercha du regard.
Non loin de l'entrée une caravane était apparue, roulotte, chevaux, et une tornade brune en tête du cortège.

Yahouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu Zamel !!!!! C'est mouaaaaaaaaaaaa !!!! Livraison !!!!
Héhé !! Que du beau monde là ... Ca va les gars ? L'est ou le héros ?

Amael s'avança vers la jeunesse, décontenant un grand sourire qui témoignait de sa liesse.

Chipette! Tu as flairé la joie de ce lieu et te voilà! Dans mes bras jeune enfant! Haha, c'est bon de te retrouver! Comment se fait il que tu sois ici? Comment vont Paquita, les enfants, Castelnou d'arry?
Nous vivons un grand moment, ma belle! Ce soir nous festoyons à la liberté de Montauban, et à la grandeur de notre Comté qui répond sans crainte aucune à l'appel légitime de la Cité des Saules!

Après l'accolade il l'attrapa par le bras, l'entrainant dans la foule.

Ils croisèrent en chemin la belle rouquine rencontrée la veille, oui elle avait tenu promesse, pour le plus grand bonheur de la soldatesque!

Allez viens, approche du feu, nous allons te présenter les soldats!

Saisissant trois chopes vides sur un tonneau, il les remplit et trinqua avec les deux ravissantes courtisanes insoumises.

Je bois à nous tous! A cette belle soirée qui se profile! aux champs d'étoiles qui nous observent avec bienveillance.

Il but une bonne lampée puis ramassa deux belles branches de frêne, pour entamer sur un fût vide, un rythme envoutant et un chant fraternel à partager avec tous.
Belle Rouquine, danse pour Nous!
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Rouquine

La silhouette gironde qui se profile à l'horizon, c'est elle. Blanche de peau, ronde de poitrine, flamboyante de coiffure, la cheville menue et la cuisse légère, yeux bleus pétillants et frimousse avenante, voici venue pour ces messieurs la fille à soldat de Montauban, l'une des perles occasionnelles d'un grand bordiau parisien en plus... Bref, un cadeau du ciel pour les soldats d'humeur à boire, rire et faire ripaille.

Relevant ses jupons sans nulle pudeur pour éviter de les tâcher dans la boue du campement, elle sourit, décolleté à l'avenant ne laissant aucun doute sur sa profession, et se laisse pincer la taille de bonne grâce par un soldat passant par ici, tournoyer dans les bras d'un autre passant par là. L'humeur est à la célébration, elle rit, elle sourit, et elle pense à tous les écus qu'elle va pouvoir gagner. Quoi de plus généreux qu'un soldat qui festoie et célèbre une victoire ? Hein ?

Bon, oui, un noble qui s'ennuie c'est généreux aussi. Un gros bourgeois que sa bonne femme rebute, aussi. Mais là n'est pas le sujet, concentrez vous, lecteur, enfin.

Après avoir salué à droite, à gauche, "oh, quelle belle cote de maille, soldat, je peux toucher ?", sourit de voir une mignonnette débouler en charrette en criant au ravitaillement, contourné un soldat criant "Sortez les tonneaux !!! " elle repère enfin l'homme qui en taverne la veille au soir l'a courtoisement invitée à venir distraire ses troupes. Amael, qu'il s'appelle.

Le bonjour, m'sire, comme vous voyez j'tiens mes promesses. Quelle fière compagnie d'hommes vous avez là ! Bon, qui m'offre à boire ?
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Zacharys

Zach après une nuit a repoussé une nouvelle rebellions sortis de sa tente en laissant az ce reposer. Après tout même la reine de sa vie avait bien le droit a un peu de repos!
Il écouta son chef posé, contre un tronc d'arbre non loin de sa tente, en souriant.

Mes frères, mes soeurs! Libre Peuple que nous sommes!
J'ai deux grandes nouvelles à vous annoncer...
Vous pouvez être fiers de vous! Montauban en Libre Cité est sous protectorat Toulousain depuis ce matin!

Autre chose...Je viens de recevoir un mot du Capitaine.

Zach écouta le mot de son beau papa tout joyeux. Il était très fier et c'est tout ce qui comptait pour lui! être la fierté de sa famille.

Allez, l'heure est aux réjouissances, festoyez, ripaillez, amusez vous! Dès demain nous nous remettrons en Ordre de Marche, et il faudra parer à toutes les menaces.
Nous n'étions qu'une poignée de valeureux, et voyez ce que nous avons accomplis.
Nous pouvons être des exemples pour nos frères!

Demain nous serons légions.

Toujours près pour faire un peu la fête avant de reprendre la bataille...

Bon vous avez entendu le chef!!! SORTEZ LES TONNEAUX!!! enfin..juste deux ou trois histoires de boire avec nos frères et sœurs montalbanais. Et demain on ce battra tous ensemble avec un seul mot d'ordre "unité". Parce qu'a nous tous nous formons qu'une seule et même force, celle du comté toulousain!!

Il prit une choppe qu'il remplis au premier tonneaux venu. La leva en l'air et la bu cul sec.
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Chipette

[ Castelnaudary ]

Tôt le matin, la Loca rase les murs pour enfin rentrer se coucher. Disons que les murs l'aident à tenir debout ... Ciel quelle nuit ...

Chipetttttttttttte ... Foncez au Banastié, chargez une charette de victuailles et allez ravitailler nos troupes ... Hop ! hop ! hop !

Pas le temps de répondre , Paquita lui prodigue déjà conseils et recommandations ... Bien charger, être polie, point mordre les soldats, embrasser Amael pour elle ... Berk !!! Lui mettre un coup de pied aux fesses aussi... Gné sont étranges les amoureux té ... Un coup de pied oui pas de soucis, j'sais faire .... Attention de pas vous faire chasper par la soldateque...
Me fait chasper si je veux hein, déjà je gère plus ma vie privée.. Va pas me dire ce que j'ai à faire ...
Chip obéit , sa cervelle embuée par l'alcool ne lui permet plus de réfléchir.... Elle fonce à la réserve et charge la charette... De bons gros pains... Des jambons , deux ... trois ... Ca mange un soldat ... Des fruits aussi , c'est bon pour la santé ca. Un balai, des chandelles, des volailles , des terrines, son chaudron, une louche ... Au pas de course, elle charge ... Gné ... Un pot... Paquisane.. héhé j'vais les empoisonner aussi ... Zou on prend... Une choppe, une buche. Légumes frais... une chausse ... Rapide état des lieux... Manque la bière..
Difficilement elle fait rouler deux tonneaux de bière jusqu'à la charette..

Et toi là au lieu de me regarder aides moi à charger ... T'auras une bise ..

Epuisée elle regarde fièrement son chargement ... Remercie l'homme qui a chargé les tonneaux d'un délicat baiser sur le front

C'est pas tout hein , on m'attend, j'dois sauver des gens moi té ...

Elle grimpe sur la charette et s'éloigne rapidement ...

[Campement des héros ]

Après avoir tourné de longs moments dans la ville, Chip trouve enfin le campement et y arrive en trombe. Cheveux en vrac , visage noirci par la poussière , les yeux rougis par le vent, elle fait de grand gestes et hurle...

Yahouuuuuuuuuuuuuuuuuuuu Zamel !!!!! C'est mouaaaaaaaaaaaa !!!! Livraison !!!!

Stoppe difficilement la charette au milieu du camps... Grand sourire ravageur aux soldats..

Héhé !! Que du beau monde là ... Ca va les gars ? L'est ou le héros ?
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.amael.

Amael rentra au campement Montalbanais, et sourit à ses glorieux soldats.

Mes frères, mes soeurs! Libre Peuple que nous sommes!
J'ai deux grandes nouvelles à vous annoncer...

Il se tourna vers les 4 tours de garde, et un instant plus tard, le drapeau Tolosan fut hissé bien haut sur les mâts de la Cité des Saules.

Vous pouvez être fiers de vous! Montauban en Libre Cité est sous protectorat Toulousain depuis ce matin!

Autre chose...
il sortit de sa ceinture un pli fraichement décacheté.

Je viens de recevoir un mot du Capitaine, que voici:

Logann a écrit:

Citation:

Aux vaillant soldat portant haut les couleurs de notre si beau comté ,

Mes braves , vous avez réussit la mission qui vous incombait .Je ne vous le cache pas certain noble et dignitaire toulousain voulait qu'on laisse Montauban seule , qu'on ne la laisse pas choisir sa destiné .Toulouse n'est point comme cela , il n'est pas loin le temps ou nos glorieux coms portait l'idée d'une Occitanie ou tout les peuples aurait le choix de choisir dans quel provinces il souhaitent être .Toulouse avait elle le droit d'aider Montauban , je dis non elle n'en avait pas le droit mais c'était son devoir d'aider des Occitans.

On aurait put se cacher sur le fait que nous avions point de moyen , mais nous avions le courage et de vaillant soldats faisant fît de tout , vous êtes partis aider vos frères.Sachez que vous avez réussit de grande chose .Vous êtes des personnes qui respecte leurs engagements .

Maintenant que Montauban est devenu Toulousaine , laissons le peuple choisir , pas seulement ceux les plus prompt à crier , ou ceux se révoltant mais TOUTE la population .Laissons leurs maintenant les mains libres pour qu'ils puissent décider de leurs destinés.

Je suis fièr de vous brave soldat et Toulouse est fier de votre exploit .

Logann Activuis Capitani de Tolosa

Gloire à Tolosa! Gloire à vous tous! Longue vie au Libre Peuple Occitan!

Marquant une pause, afin que ces mots se gravent dans les esprits...

Comme toujours, les difficultés vont continuer de s'enchainer. Toujours les rapaces cherchent quelque proie à s'approprier, et de grandes armées se profilent menaçantes à l'horizon.
Mais toutes grandes armées qu'elles soient, nous avons la Raison des Justes de notre côté! Et nous ne plierons sous aucune menace!

Allez, l'heure est aux réjouissances, festoyez, ripaillez, amusez vous! Dès demain nous nous remettrons en Ordre de Marche, et il faudra parer à toutes les menaces.
Nous n'étions qu'une poignée de valeureux, et voyez ce que nous avons accomplis.
Nous pouvons être des exemples pour nos frères!

Demain nous serons légions.

Il sourit en voyant une silhouette gironde venir des remparts...

Je crois que nous avons de la visite!
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Lafavorite

Tsuyu

.amael.

Tsuyu

Cyrinea

.amael.

Cyrinea

Hagos

20-10-2011 04:04 : Vous avez frappé Simone_de_beauvoir. Vous l'avez légèrement blessé.

20-10-2011 04:04 : Vous avez frappé Enicnarf. Ce coup l'a probablement tué.
20-10-2011 04:04 : Vous avez engagé le combat contre l'armée "Arranca-cor" dirigée par Enicnarf.

Yodea

L'aile nobiliaire de l'armée du Périgord-Angoumois chargeait à l'appel du capitaine comtal. Le comte de Grignols montait l'étalon offert par le défunt roy. Comme tous ses compagnons, il était venu pour aider la Guyenne et maintenir l'unité du royaume de France.

Le combat montait en intensité lorsqu'un appel arriva à ses oreilles

Hardi Camarades, Il nous faut sa tête !

Pour la Reyne !

Voyant la piétaille avancer, il s'élança de plus belle, sa lame balayant chaque flanc de sa monture, s'abattant sur les hommes osant barrer son passage.

Citation:

20-10-2011 04:04 : Vous avez frappé Cyric_le_noir. Ce coup l'a probablement tué.

Lorsque l'homme tomba, il entendit monter le grondement

Victoire ! Ericnarf est mort !

.amael.

Les dernières nouvelles n'étaient pas bonnes. Le temps jouait contre eux. S'attaquer à un comté aussi riche et prestigieux que la guyenne... Il fallait être fou... Ou avoir des convictions!
La conviction que l'Occitanie était terre d'ouverture,
la conviction que l'Occitanie était terre de Paratge,
la conviction que les Occitans, étaient un Pòble! ... Et quel Peuple! De vaillants, de sans peur, de rigolards, d'endiablés, de simples et de Parfaits, de pieux, de protestataires, d'entiers, de nuancés, fort de ses différences et de son unité.
Òc, c'étaient bien ces convictions qui les avaient rassemblés, tous, femmes, hommes, enfants, vieillards, hérétiques et aristotéliciens laïques, ici, à Montauban la Réformée. Tous animés du même Sang de Feu.
De Gueules à la Croix d'Or. Cet emblème dont la vue suffisait à leur chauffer le coeur.

Capitani, une armée Guyennoise serait arrivée cet après midi à Agen. Commandée par un certain Kronembourg, probablement un sauvage de pillard nordique.

L'autre ne doit pas être bien loin... Mes amis, cette nuit nous allons devoir nous battre devant les remparts! Est ce folie? Eh bien, oui, c'est folie!
Si nous étions royalistes nous nous terrerions derrière les remparts tels des lapins traqués. C'eut été plus sage je vous l'accorde. Mais tellement moins savoureux...
Non, nous allons rester ici et barrer la route de Tolosa. Si nous entrons, les armées Guyennoises encercleront la ville, et alors, ni les renforts ni l'approvisionnement n'arriveraient plus.
Sans compter que je préfère me faire passer sur le corps plutôt que de livrer la Capitale aux griffes de l'ennemi. Ceux qui ne sont pas d'accord, peuvent entrer dès maintenant dans la ville.

Silence de mort...

Bon! Nous sommes d'accord... Procédons au dernier recensement...

Quelques dizaines de noms plus tard...

Euh, chef, nos espions nous rapportent que pas plus d'une douzaine de soldats auraient intégré l'armée du duc Archybald.

Parfait, une armée Périgourdine se rapproche dangereusement, mais avant qu'elle attaque, nous devrions en avoir terminé avec cet énergumène d'Archybald... Malgré tout son prestige.
Maintenant fichez moi l'camps et rassemblez vos sections! J'ai besoin de rester seul un moment.

Les chefs de sections prirent le chemin de la sortie, laissant Amael seul en sa tente, la lueur téméraire d'une bougie faisant vaciller l'obscurité de cette nuit sans Lune.

Citation:

Paquita, Tanita, Pascarel.
C'est avec force émoi que ce soir je prends la plume, peut être une dernière fois.
Les jours passèrent, et nous les vécûmes toujours intensément, selon nos convictions, amoureusement et passionnément. Chacun de ces jours.
Si le péché originel était vraiment d'avoir croqué dans la pomme, eh bien, on peut dire que nous avons mangé tous deux des pommes pour un verger. Et comme c'était exquis!
Je te souhaite d'en croquer bien encore quelques milliers, et d'en donner moult aux enfants, de bien sucrées, bien charnues et juteuses à mourir de plaisir.

Ce soir... erf... Ce soir la Lune est absente. C'est soir de victoire pour les ténèbres.
Nous allons nous défendre, oh oui, héroïquement tu t'en doutes. Tes chauriens sont vraiment des braves. Les meilleurs. Je suis bien fier de pouvoir me battre côte à côte avec eux.
Si tu nous voyais! L'ennemi n'a pas droit de vie, encore moins de réplique! Cette terre est à nous, les Montalbanais sont aussi opiniâtres que des chauriens. Aucun doute, ceux là sont bien occitans.

J'entends la clameur des étoiles. Je dois te laisser et répondre à l'appel. Je ne t'ai jamais aimé lorsque tu me cabossais le crâne à grandes envolées de poêles!

Embrasse bien les enfants.

Ton amour
Ama

Tiens ma belle, file aussi vite que tes ailes te porteront. Au banastie! vite!

La Colombe lui jeta un regard vide... Défection, pourvu qu'elle ait compris! Mais la clameur montait et déjà les cris se mêlaient au fracas des armes.
Amael tira à lui sa Bâtarde, saisit son Grand Ecu et partit en courant rejoindre ses braves!
De coups de flanc en coups d'estocs, ils avaient le dessus.
L'Arranca Cor montrait toute sa grandeur et sa bravoure. On lisait la peur sur les visages ennemis, quand les Montalbanais et les Chauriens, Toulousains, montraient presque de l'amusement et tant de rage à la bagarre.
Il y avait déjà beaucoup de pertes, dans chaque camps. Celà suffisait.
Fendant la foule en un cri rageur, Amael hurla le nom d'Archybald.
Il eut pour seule réponse la froideur d'une pointe d'acier lui transperçant le dos.
Transi, souffle coupé, Amael se retourna. Etait ce lui, le grand Archybald? Le goût du sang l'empêcha de piper mot, et il s'étala de tout son poids sur le sol humide de la rosée...

Mort.
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Duflan

Dans une Taverne à Montauban

Duflan avait passé la nuit dans une taverne de montauban au milieu des éclopés, les gens mourraient de faim et la venu de l'homme avec son maïs , avait redonné du courage aux hommes.
Lui qui pensait profiter de l'aubaine pour se faire plein d'écus, oublia vite cela en voyant la misère d'un peuple à genoux.
On avait lui avait proposé de rejoindre les combattants, il avait refusé et puis de soigner les blessés mais duflan avait proposer plutôt de protéger les tonneaux de la taverne, indispensable en cas de prolongement de la bataille.
Duflan entant que ancien habitant de la guyenne reconnaissait bien les méthodes des dirigeants, préférant sacrifier une partie de la population plutôt que de reconnaitre leurs erreurs.
A l'époque les habitants de Bazas d'on lui avait réussi à faire trembler le château, nul doute qu'il se passerait la même chose et que les vainqueurs d'aujourd'hui, perdront vite leurs sourires, il y a différente façon de gagner des batailles....
Il avait eu vent qu'un dénommé dragounet menacé le peuple toulousain maintenant, allant jusqu’à même lui dicter sa conduite de vote au prochaine élection, pauvre homme.....
Et puis il appris qu'Amael était mort au combat, triste , heureusement des nouvelles de la chipette arrivèrent par pigeon postal.
Prenant plume lui aussi peu après la lecture

Lettre:
Ma jeune chipette, je suis venu aider aux combats, je leur ai apporté de quoi manger au péril de ma vie !
CE soir je saurais sur les remparts en première ligne, Il vont voir de qu'elle bois je me chauffe, cte foutu bouffeur d'orties !
Mort au tyran !
Duflan

Il ferma la lettre et attrapa un pigeon, regrettant de ne pas le garder en cas ou il devrait manquer de nourriture et se demandant comment il allait se sortir de ce piège qui sentait la mort à plein nez.

Et puis petite balade en ville discréte et un affichage sur la porte de la mairie le fit tremblez...

Grâce aux efforts et aux sacrifices consentis par les armées de Guyenne et leurs alliés du Sud, la bonne ville de Montauban retourne sous tutelle Guyennoise.

Le rattachement sera opéré dimanche matin.

Avis à tous les montalbanais fidèles à la Guyenne et aux bannerets du Sud : purgez chaque maison, chaque paillasse, chaque auberge et chaque ruelle de la souillure réformée. Par le fer ou par le feu.

Avis aux toulousains tombés au combat : n'ayez crainte pour vos vies, vous serez rançonnés.

Réformés, félons, traitres, rénégats, votre règne s'achève.

Le 21 octobre 1459,

Archybald,
Duc de Guyenne
Gouverneur de Montauban

Archybald décidément avait le sens des mots, et Duflan sourit en pensant que seul les toulousains tombés au combat serez rançonnés, on rançonne les morts ?
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[Rp]Le campement de l'Arranca-Còr