[RP] A L'Albigeoise-Auberge des amis

Ysaline et son homme arriverent dans cette nouvelle ville au beau matin.
Le voyage avait été rapide, donc épuisant. Ne sachant pas trop où sejourner, ils visitèrent les tavernes du centre et les ruelles de cette jolie cité.
Très animée la journée, les tavernes du centre ville ne plaisait pas vraiment à Ysa pour y sejourner le soir.

Ils errèrent donc un peu plus loin de la ville, dans la campagne, car en demandant à droite et à gauche, on leur avait parlé d'un superbe etablissement campagnard, calme et chaleureux.

C'est main dans la main et le coeur leger qu'il arrivèrent à la tombée de la nuit devant les portes d'une magnifique et immense ferme.

C'est avec un grand sourire et un peu fremissante de curiosité qu'Ysa frappa à l'huis.
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La porte achève de s'ouvrir et laisse passer la jeune femme que Nane a rencontré en taverne, la cousine de son amie Polga !

Un peu affolée par cette arrivé si rapide alors que rien n'est près pas de lits pas de table la cuisine entièrement vide, comment faire ?

Elle laisse entrer Ysaline et l'invite à poser ses bagages.

Soyez la bienvenue dans mon auberge je suis embarrasser de n'avoir a vous offrir en guise de gite qu'un tas de paille et en guise de couvert que ce que j'arriverais à cuisiner sur le feu de camps dehors !

Comme vous le voyez je viens d'arriver je n'ai pas encore déchargé la charrette ni dételé Galopain mon étalon il reste encore tant à faire !!

Installez vous comme vous le pouvez ! Et faites comme chez vous !

L'aubergiste laisse Ysaline seule dans la grande pièce et commence à s'activer elle détèle Galopain, et commence à décharger les quelques biens qui trônent dans la charrette.

Les trois enfant de 5 ans sont de retour auprès de maman ils portent les paquets les moins lourds le peu de vaisselle que Nane a apporté surtout un chaudron pour cuisiner en route, quelques écuelles des cuillères, bref de quoi commencer une installation de fortune.
Quand ces quelques affaires ont rejoint la cuisine, Nane envoie les petits ramasser de grandes brassées d'herbes fraiches elle serviront de paillasse en attendant qu'elle revienne de Carcassonne avec la literie et le mobilier de l'auberge du Cheval Blanc.

Tout en travaillant elle se demande bien comment inaugurer l'auberge. Une veillée ou chacun racontera son histoire ? Non c'est bon pour les longues soirées d'hivers ça ! Un concours de pâtisserie ? Non si cela réjouit les palais des gourmands cela ne lui semble pas assez convivial ! Un banquet ou un pique nique géant accompagné d'un bal champêtre ? Ouiiiii !! Ca c'est une idée ! mais auparavant il faut qu'elle puisse cuisiner et posséder une cuisine digne de ce nom ou alors que chacun participe en apportant de la nourriture !

Que de travail en perspective mais les défis à relever l'ont toujours tentés !
Et puis elle ne sera pas seule ! La famille lui donnera bien un coup de main !
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Sara se dirigea vers le bâtiment principale à grands pas. Elle avait trouvé un message à son levée qui lui disait que sa soeur était partie vers Carcassonne et lui confiait ses enfants.

Sara fit la grimace. Qu'est-ce qu'elle allait faire pour occuper ses petits neveux !!! Les jumeaux de Cast étaient encore des bébés, ils dormaient comme des anges toute la journée. Elle pouvait gérer.
Mais là, des enfants qui savaient marcher ! M'enfin ! A-t-on idée ?!?

C'est dans ce cheminement de réflexion proche de la perplexité que Sara entra dans la salle principale : Personne. Les enfants devaient être dans les appartements réservés à la famille. Elle avait déjà fait la connaissance des petits ... adorables, certes ... mais de là, à s'en occuper pendant l'absence de Nane. Elle espérait être à la hauteur de cette tâche à haute responsabilité, elle n'osait imaginer le sort que sa soeur lui réserverait s'il arrivait quoique ce soit à la chair de sa chair.

Arrivée devant les appartement, elle entrouvrit doucement la porte et glissa sa tête. Elle ne vit personne. Interloquée, elle alla de pièce en pièce :
Agnès ? Tristan ? Nadège ? C'est tata sara ! dites à tata sara où vous vous cachez, les enfants ! Tata sara est venu vous chercher pour faire faire quelque chose d'amusant !

Aucune réponse !
Elle regarda une 2ème fois, aucun recoin n'échappa à ses fouilles !
Sara sentit un début de panique la prendre : comment pouvait-elle garder ses neveux si elle les perdait dès le début ?
Soudain elle se rappela : La servante ! la petite servante ! ils sont peut-être avec elle !
Elle sortit précipitamment des appartements, à la recherche de la soubrette de sa soeur, Nane.

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Tristan lui avait choisi pour cette partie de cache cahce son lieu de prédilection : l'écurie !

C'est donc niché entre les pattes de Galopain le grand étalon blanc de maman qu'il regardait tatie Sara s'époumoner à le chercher.

Le malicieux enfant se tord de rire en voyant sa tatie chercher partout les cachettes sont nombreuses et la sienne est excellente surtout qu'il se demande parfois si l'étalon n'effraierait pas Sara.

En effet la jeune femme cherche partout mais semble prendre un malin plaisir a éviter l'écurie comme si elle pensait que Tristan avait des craintes quant à l'animal.

Il chuchote à l'oreille du cheval qui penche la tête comme pour l'écouter.

T'as vu Tatie ! Comme elle court vite ! On dirait presque qu'elle est partout à la fois !

Gavroche est son nom, comment est il ici ? Il a suivit l'exode si l'on peut dire.
Enfant sans parents il va où le vent le mène. Longtemps on put le voir dans les rues d'une ville languedocienne à faire les quatre cents coups , mais depuis des mois nul ne savaient où il se trouvait.

En ce jour de printemps, après des jours de marche, volant par ci par là quelques nourritures, Gavroche fut heureux de voir au loin les remparts d'Albi. Albi! il ne savait que la ville se nommait ainsi et s'en fichait bien d'ailleurs. Ce qu'il voulait s'est y rester un temps avant de repartir pour d'autres aventures.

Sifflotant tout en poursuivant son chemin, il fut attiré par l'auberge qu'il voyait sur sa droite. Son estomac criait famine et il espérait bien y dégoter quelque chose pour le calmer. Arrivé dans la cour il aperçut une jeune femme assise devant plusieurs plats alléchant. Le bonhomme pas farouche pour deux deniers, s'avança jusque la table de bois et reconnu Sara.

Ahhh !!! Pourquoi t'es là aussi ? ! s'exclama t-il Toi aussi t'étais toute seule à Narbomme ? Moi chui partis parce qu'y a pu personne et j'ai encore perdu Tatacrum....
Alors j'a pris le chemin après le pont tu sais çui qui r'monte le soir pour pu qu'personne y sorte et pis j'a marché mais j'l'a pas trouvé ! nan ! et chui arrivé là. Et toi aussi c'est pareil ?
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Le gamin se demanda pourquoi Sara resta sans voix lorsqu’elle le regarda. Il vit bien qu’elle le détaillait des pieds à la tête, lui, voyant qu’elle regardait ses pieds en fit autant forcément et ne comprenait pas trop le pourquoi de cet examen.

C'est vraiment toi, Gavroche !!! ….. Approches-là que je te regarde de plus près !!

Il s’avança vers elle se demandant bien pourquoi elle voulait le voir de plus près.

Tu vois pu clair ou quoi ? moi j’crois que t’es malade des yeux ouais alors ! J’voudras pas êtes comme ça moi quand ch’rais grand ! bin nan alors !!

Mais ma parole, tu as poussé comme les mauvaises herbes !!!

Mais elle avait quoi Sara ? vraiment là il ne comprenait plus rien v’la qu’elle le prenait pour de l’herbe et de la mauvaise en plus ! le comble.

Hey !! mais t’es folle !! chui po d’la z’herbe d’abord ! et pis tu la manges ? si j’approche tu vas morde pour voir si chui bon ?

Gavroche, cela te dirait de partager mon repas avec moi ?

Ah ! enfin elle s’aperçut que son repas ne laissait pas indifférent le gosse qui en avait l’eau à la bouche. Pensez-vous depuis des jours il avait du se contenter d’un vieux morceau de pain qu’il avait chapardé à un voyageur qui s’était arrêté pour piquer un somme au pied d’un arbre.

Mais avant, tu veux bien aller te débarbouiller un peu ... tu trouveras de l'eau là-bas.

Tous les même ces grands à vouloir que les petits brillent comme un écu neuf. Gavroche fit une grimace à l’idée de devoir aller se laver si il voulait manger.

J’aime po l’eau c’est froid d’abord ! répliqua t-il quand elle lui montra la fontaine C’est obligé d’aller ? j’va êtes mort de maladie si non

Voyant bien que Sara ne cèderait pas , il se dirigea vers la fontaine, traînant les sabots tel l’innocent allant droit à la potence. Il se retourna, vérifiant qu’elle ne le surveillait pas trop, mit l’index dans l’eau…
Bin j’avais raison ! c’est drôlement froid ! se dit-il

… Mit l’autre index, p’tete pour s’assurer que de l’autre main l’eau était toujours aussi froide, Finit par y plonger tous ses doigts, excepté les pouces, puis, passa ses doigt sur sa bouche de haut en bas. Il eut vite fait de retourner vers Sara, espérant bien cette fois manger.

Aaaayééééé !!!!! j’peux avoir du manger maint’nant ?
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Autant dire qu'il en bavait presque. Une omelette ça devait être vachement bon. Lui qui ne se nourrissait que de pain et de fruits lorsqu'il arrivait à en chaparder.

Fais voir un peu tes mains ?

ça c'est la question qui tue, celle qui fiche tous les espoirs les quatre fers en l'air et à la tête qu'afficha le gamin, ça pouvait se lire sur son visage. Mais gavroche n'était pas du genre à se démonter pour autant, il montra donc fièrement ses deux mains qui juste mouillées paraissaient encore plus sales, et sûr de lui il ajouta dans le geste

bin r'garde tu vois que j'les a mouillé.

Mais voilà, Sara ne cèda pas. Gavroche, pas content du tout , tappa du pied.

Bin j'y r'tourne mais j'va êtes plein d'froid dans mes mains après et ça s'ra ta faute haaaaaaa ouais alors !

Cette fois il courru jusque la fontaine , plongea ses mains dans l'eau et les frotta... frotta... tout en ronchonnant. Une fois fait, il arriva les mains en avant vers Sara

r'garde sont toute rouge maint'nant et sont toute froide aussi...
Bon ! tu m'donnes ton manger !
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Nadège et Agnès suivent de loin l'échange entre tatie et le gamin crasseux.

Tatie à l'air de connaitre le petit garçon. Le nez des deux chipies frémit quand elles sentent l'odeur de l'omelette

Rhooooooooooo tu sens ? C'est la cuisine de Barbe ! Tu croit qu'elle va râler maman quand elle va rentrer ? C'est vrai qu'elle fait bien à manger Barbe mais c'est meilleur quand c'est maman Na ! Nadège a chuchoté ces mots à Agnès.

La petite fille regarde sa sœur de lait qui bave d'envie en voyant passer Sara avec son écuelle pleine de nourriture puis ensuite en respirant les effluves du repas qui viennent jusqu'à son nez de gourmande.

Nadège reprend :

Tu crois qu'elle nous donnera à manger Tatie il est loin le déjeuné tu crois pas ?

Un peu tristes d'abandonner leur blague à tatie mais littéralement affamées les deux gamines de 5 ans viennent penaudes derrière Sara.

D'une petite voix se demandant à quelle sauce elle vont être mangées, Elle lancent d'une voix forte quoique tremblante de trouille tout de même :


HHHHHHHeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuu Tatiiiiiieeeeeeeeeeee c'est nouuuuuuussss tu nous a pas trouvééééééé nananère !!!!!

Les deux chipies ont beau avoir l'air bravache comme ça en fait elle n'en mènent pas large. elle viennent chacune encadrer le gamin des rues avec qui Tatie discute et qui n'a pas l'air d''avoir le dessus sur les ordres de Sara.

Agnès observe tatie intriguée.
Mais pourquoi elle baille au corneille tatie ? pense l'enfant. Elle dit suffisamment fort pour que tatie entende, un sourire angélique sur le visage.

Tu sais Tatie Galopain, il est propre, mais y a plein de mouches quand même, tu devrais fermer la bouche !

Du coin de l'œil elle guette les réactions de sa tante.Les deux gamines rentrent la tête dans les épaules quand elle commence à lever le doigts pour les sermonner. Puis se détendent quand elle change d'idée et prend une attitude plus souple.

Elles se mettent à saliver affamées par leur matinée de jeu quand Sara leur propose de manger avec elles, elle sont intriguées par le gamin qui semble tellement amusant, tatie l'a appelé Gavroche, quel drôle de nom mais après tout c'est les papa et les mamans qui choisissent.

Elles se hâtent vers l'abreuvoir pour se laver les mains et bien montrer leur bonne éducation puis stoppent net.
Qu'a dit Sara ?
Aller chercher Tristan?
Les deux sœur se regardent bien embêtées, Elle n'ont même pas besoin de parler pour se comprendre. C'est Agnès qui de nouveau se fait leur porte parole

Ben... Heu... C'est que.... heu... on sait pas....On sait pas ou il est Tristan !!!

Sara regarda, avec un sourire, Agnès et Nadège se diriger vers la fontaine, attendrie de voir ces deux fillettes aussi sages et obéissantes. Mais son sourire se figea quand elle entendit Agnès dire :

Ben... Heu... C'est que.... heu... on sait pas....On sait pas ou il est Tristan !!!

Un chapelet d'injures défila dans sa tête. Elle se força à rester calme et à afficher un visage souriant. Pour rassurer les gamines et surtout pour se rassurer elle-même, elle parla d'une voix douce :

Ce n'est pas grave. Je suis sure que ... elle s'interrompit quand une petite ombre se faufila soudain dans son angle de vision latérale. Elle esquissa un sourire malicieux et sans un mot, rentra rapidement dans la bâtisse pour tenter de prendre à revers le petit futé.
En moins de temps qu'il faut, elle se retrouva devant Tristan. Elle le cueilli en plein élan, sans lui lasser la moindre chance de réagir, et le serra contre elle :

Heyyyyy, c'est Tristan !! viens faire une bise à tata Sara !!! Non tu ne veux pas ? alors c'est tata sara qui va t'en faire !!!
Elle lui colla deux grosses bises sur les joues. Et devant son air renfrogné, elle rajouta : tu sais que tu m'as manqué, mon grand !!!
Elle recommença à le bisouter.
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Une charrette brinquebalante s'approche sur le chemin qui vient de Castres.

Elle est chargé d'un amoncèlement de meubles qui s'empilent bien au dessus des rambardes et manquent tomber à chaque cahot de la route.

Sur le sièges Nane tient les rennes et guide son grand étalon blanc Erig profite paisiblement de la promenade.

La charrette se rapproche de la cours de l'auberge le bruit a attiré dans la cours toute la maisonnée les enfant qui ont une nouvelle fois échappés à Sara, n'attendent même pas que l'attelage soit arrête pour se hisser dessus .

MAMAAAAAAAAAAAANNNNNNNN !!!!!! Le triple cris résonne au milieu de la cours et vrilles les tympans des quelques personnes présentes.

La voyageuse un peu débordée par les bisous des 3 lutins qui l'escalade éclate d'un rire joyeux en embrassant ses petits poucets.
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Les enfant convenablement embrassés, leur curiosité s'éveille en ce qui concerne "le monsieur assis à coté de maman"

Les questions fusent :

Qui c'est maman ?
Il fait quoi la à regarder le ciel ?
Pourquoi il m'a attrapé comme ça maman ?
Il va me manger ?
Pourquoi il est habillé aussi bien ?

Nane éclate de rire et répond de son mieux.

Le messire se nomme Erig s'il regarde le ciel c'est parce qu'il le trouve beau sans doutes, il t'a attrapé petite dinde de mon cœur, pour t'aider à venir me faire un bisou et non, Tristan, il ne va pas te manger, ni aucun de vous. Quant à savoir pourquoi il s'habille aussi bien et bien il vous répondra lui même

Toujours hilare mais ravie de retrouver les trois petit elle les câline un long moment avant de descendre de la charrette.

Bien c'est pas tout ça, si vous voulez enfin des repas et des lits dignes de ce nom il va falloir décharger la charrette quelques bras forts ne seraient pas de trop mais on verra bien si quelqu'un vient !
En attendant mes anges pourriez vous descendre et porter à la cuisine les casseroles, écuelles, chaudrons, cuillères et autres ustensiles ?

Pendant que les enfants font des allers retours en courant pour faire plaisir à leur mère, elle s'attèle à la lourde tache de décharger la charrette. C'est si lourd qu'elle est bientôt épuisée et trempée par l'effort mais elle continue. La charrette est presque vide les chaises les montants des lits tout est posé sur le sol à coté de la carriole. Il reste malheureusement les armoires buffets et tables à décharger.
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Le soir tombe, la petite famille, épuisée par les travaux de la journée, le ventre bien plein du bon repas avalé, dodeline de la tête. Les yeux des petits se ferment tout seuls.

Avant de devoir les porter, ce qui lui serait difficile vu son état d'épuisement, Nane envoie les trois marmousets rejoindre leur belle chambre aménagée avec amour. Elle sait que les rêves seront beaux parfumés à l'herbe tendre du printemps.

Barbe, Prudence vous voulez bien surveiller le coucher des enfants ? Je dois encore faire quelque chose avant de dormir ! Ne fermez cependant pas la porte de l'auberge !

Elle passe un châle, le fond de l'air se rafraichit le soir, et prend d'un pas las la direction de la ville.

Elle regarde par la fenêtre des tavernes sans jamais y entrer jusqu'à ce qu'elle découvre enfin la personne qu'elle cherche attablée dans le repaire de Lady et entre. Sans s'attarder elle s'approche d'Erig et lui glisse une grosse clef dans la poche en lui murmurant quelques mots à l'oreille.

C'est la clef de l'auberge.... Utilise la quand tu auras envie de me voir.... Tu y es chez toi désormais.

Elle n'attend pas de réponse.

Nane tourne les talons sans même prendre le temps de boire une bière et rentre se reposer de cette épuisante journée.

Elle passe un instant embrasser les enfants avant de dormir et apaisée, satisfaite d'avoir accomplis la tache qu'elle s'était donnée, regagne sa couche ou elle s'écroule vidée de ses forces.
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Erig était resté longtemps en taverne. Il n'arrêtait pas de penser comment aller se terminer cette journée. Il profitait donc de ce moment en taverne pour boire et penser à autre chose. Quand il vu la dame s'approchait.

Puis il la vit sortir. C'est mot lui rappela la vérité. Il sortit les clés de sa poche et les contempla. Il les regarda pendant un très long moment. Puis il se décida à partir. Il salua les clients de la taverne et se rendit à son auberge. Il y rentra, utilisant ces nouvelles clés. Il se rendit dans sa chambre, lieu où elle devait être maintenant. Elle dormait, paisiblement, plus jolie qu'un ange dans sa tenue de nuit. Il prit une chaise, s'assit dessus et l'admira. Il prit enfin une décision, celle qu'il regretta toute sa vie. Il se leva, et embrassa sur son front la belle demoiselle. Il posa ensuite le clé sur sa table de chevet, ainsi qu'un morceau de papier avec écrit, Erig. Il ne pouvait plus écrire plus.

Il sortit de la chambre discretement. Il partit mais il croisa la servante dans un couloir. Il s'essuit vite ces yeux et lui demanda.

Pouvez vous fermer la porte derrière moi s'il vous plait ?

Barbe hocha la tête pour confirmer.

Erig sortit.
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Des bruits de pas rapides se firent entendre dans un escalier ce qui attira l'attention de Gretchen en train d'étirer de tout son long son corps gracile courbatu de se pénible voyage. Elle se dépêcha de reprendre teneur avant que son hôte n'arrive et vit la délicate silhouette d'une jeune personne se dévoiler rapidement par l'embrasure menant à l'escalier des chambrées et celle-ci s'adressa à elle, se présentant ainsi que sa servante, puis elle s'excusa de sa tenue. Gretchen en oublia momentanément sa fatigue et voulut cordialement se présenter:

"Bonjour à vous, Dame Nane, Je me présente à mon tour...

On me nomme Dame Gretchen Lindelend, de la Noblesse de Robe du "Fürstentum Mainz", la Principauté de Mayence dans votre douce langue.
Elle se situe au Nord du Saint-Empire Germanique comme le trahit mon accent légèrement... gutturale..."



Gretchen esquissa un sourire courtois tout en inclinant légèrement la tête puis reprit:

"Et ne soyez pas si embarrassée, je me doutais bien qu'à une heure si précoce il était probable que je vous réveil mais on ma chaudement conseillée de voyager de nuit, dans l'obscurité les routes y sont désertées des brigands... mais je ne suis qu'en voyage pour découvrir votre si charmant pays et sa légendaire hospitalité...

Puis sachez qu'au diable les conventions!
Appelez-moi simplement Gretchen.
Je pense rester dans votre établissement une petit semaine."



L'hôtelière s'était adressée à elle d'une voie délicate mais légèrement mêlée de mélancolie ce qui surpris intérieurement la belle Germanique. Son empathie lui révélait que cette Dame était sous le coup d'un émoi récent. Gretchen avait en horreur de sentir une Dame en proie au chagrin, et bien qu'elle semble austère, froide et formelle de par ses origines du Saint-Empire, elle se sentait le devoir de l'en alléger d'une quelconque manière que ce soit et bien qu'intriguée, elle voulu s'enquérir du trouble de Nane:

"Mais sans vouloir aucunement vous offenser ni vous paraitre outrecuidante...
Je remarque une petite note de tristesse dans votre voie...
Puis-je faire quoi que se soit pour alléger votre affliction?"



Gretchen avait tentée d'effacer au mieux toutes traces de son accent et avait articulée d'un ton doux de tel manière que son hôte ne se sente point contrainte. Elle s'approcha lentement et plongea un chaleureux regard couleur d'azur dans celui de son hôte tout lui saisissant les mains, Gretchen rajouta:

"Dans ma nation nous disons "Der Ambob fragt nach keinem Streich", en bon Français cela donne "L'enclume ne se met pas en peine des coups", et pour être tant peinée de si bonheur le matin vous devez en avoir reçue un de terrible... de coup... alors si je peux vous être d'une quelconque aide, faite m'en part si le coeur vous en dit"

La belle Germanique ne savait trop quoi faire pour que Dame Nane se sente plus à son aise et elle ne la lâcha pas du regard tout en espérant lui être secourable.
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Gretchen écoutait l'aubergiste qui finalement semblait avoir un caractère bien trempé malgrés sa douceur, et d'un air rassurant elle lui exprima les vicissitudes passagères qu'elle traversait sans trop d'encombre ce qui apaisa la Germanique sur cette situation causée uniquement par une "mauvaise nouvelle à digérer" ce qui fit galoper l'imagination de Gretchen.... un homme.... sans doutes....

Mais elle respecta la volonté de Nane de ne point évoquer ce point et prit dans un geste raffiné la clé qui lui était tendue, et Gretchen, dans un respectueux hochement de tête, gratifia d'un sourire chaleureux l'aubergiste qui dans la foulé demanda à sa servante de la mener à sa chambrée. Elle fut ravit car elle pourrais enfin trouver repos, et le calme de l'auberge lui fut vanté ce qui tombait parfaitement bien en phase avec les attentes de Gretchen, lasse des convenances et des manières trop citadines, c'était aussi ce pourquoi elle avait entreprit de voyager dans ce si charmant pays, connaitre ses us et coutumes tout en profitant au mieux d'un salvateur repos loin de toutes pressions et contraintes.

Mais son attention fut tout de même attiré par le bal pour le Régent et le Conseil, car bien que la belle Germanique s'était mise en retrait momentané des gens de noblesse pour partir "à l'aventure" elle n'en était pas moins intriguée par les moeurs des cours Comtales propres à la France et se voyait intéressée... peut-être une occasion de se divertir... et d'éventuellement éprouver le légendaire esprit libertin des Nobles Français... cela allait promettre de se montrer des plus ludiques....

S'inclinant respectueusement face à son hôte, Gretchen prit congé de celle-ci et suivit la servante jusqu'à sa chambrée, gravissant d'un pas lent et emprunt de fatigue l'escalier menant à l'étage. A l'embrasure de la porte elle remercia Prudence et pénétra dans la pièce, non-dénuée de charme, et son regard parcourant les lieux, la belle Germanique fut ravie de constater l'aménagement agencé avec bon goût, quoi que ça priorité du moment soit de sombrer dans les bras de Morphée à défaut de mieux, elle fut tout de même agréablement surprise que cela se fasse tant dans le fond que dans la forme dans cette charmante chambre.

Elle se referma la porte derrière elle a double tours et entreprit de sa soulager de sa robe, délassant lentement les délicates lanières au creux de ses reins, puis détachant le ruban d'étoffe à l'arrière de sa nuque. Elle laissa le tissu glisser au sol, parcourant ses fines courbes, gracieuses, ses jambes au teint diaphane caractéristique aux Germain. Elle plia avec soin l'étoffe et la posa sur la coiffeuse et elle put enfin s'abandonner au drap de sa couche et y prendre un repos salutaire... enfin...
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Tap ! Tap! Tap !

Des pas se font entendre devant la porte de la chambre. Le bruit s'arrête et la poignée de la porte se tourne lentement.

Nane est nichée dans les bras de Laurent elle dort du sommeil du juste.

Crrrrrrrriiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!

La porte grince un peu en tournant sur ses gonds laissant passer un petit museau de fouine. La Tête de Tristan passe discrètement par l'entrebâillement de la porte le reste du corps suit bien vite. C'est le seul moment ou son chevalier, comme l'appelle Nane, reprend son âme d'enfant, le petit garçon a en effet grandit trop vite, depuis son plus tendre age il s'est instauré le protecteur de sa mère et de ses sœurs, Il a une très haute conscience de son devoir d'homme de la famille . Le garçonnet est bien vite rejoint par ses deux sœurs qui se glissent elles aussi dans la chambre. Fini le repos les trois enfants se ruent sur le lit en criant :

MAMANNNNNNNNNNNN !!!!!!!! DEBOUUUUUUTTTTTTTTTTT !!!!!!!!

avant de s'apercevoir que maman n'est pas toute seule dans le lit comme d'habitude. Stupéfaits les petits poucets se reculent pour observer et essayent de voir qui dort ainsi avec maman une pointe de jalousie se lit dans leur regard.

Mais ... Mais .... Mais c'est tonton Laurent !!!!!!!!!!! Tristan est éberlué quand il reconnait ce tonton à la mode de Bretagne
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Elle fond à voir Laurent jouer avec ses enfants, elle sent son cœur s’affoler quand il annonce aux enfants qu’il sera presque toujours la. Le jeu se prolonge vu les circonstances bien au delà des habitudes . la matinée est bien avancée quand les enfants soulés de rire laissent enfin la place libre et le lit dévasté.

Laurent mon cœur tu es sur de vouloir bouger de cette chambre ou nous sommes si bien ?

Devant la détermination de son amour elle n’a guère d’autre choix que de se préparer à son tour elle se lève donc et s’installe devant la table de toilette. Elle relève ses cheveux et passe un tissu, qu’elle trempé dans l’eau fraiche de la cuvette, sur son visage puis sur son buste frissonnant de la fraicheur de l’eau claire. ! Elle a décidé de le tenter de l’aguicher même elle n’a pas envie de voir s’achever ce moment privilégié. Elle laisse courir ensuite le tissu lentement sur sa peau frémissante.

Un regard caressant lancé vers son ange et elle recommence lentement son manège laissant des perles liquides glisser le long de sa chair. La peau frémissante se hérisse un peu mais la sensation est loin d’être désagréable. Elle ressent le regard de son homme qui ne peut se détacher d’elle . un sourire gourmand vient illuminer ses yeux a demi voilés pourtant par ces paupières languissamment baissées.

Un soupire s’échappe de ses lèvres. Elle dépose délicatement le tissu dans la cuvette et détache ses cheveux long qui s’affalent jusqu’au creux de ses reins . elle saisit le peigne et commence à démêler très lentement ses cheveux.
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Le peigne s'envole de ses mains, elle ne l'a pas vu se glisser derrière elle mais elle est tellement consciente de sa présence que le mouvement ne lui a pas échappé.

Le baiser qui s'ensuit la laisse debout dans ses bras, pantelante, arrimée à son cou, comme ci elle ne voulait plus jamais le lâcher. C'était d'ailleurs exactement le but recherché, pense t'elle.

Un regard en direction du grand lit qu'ils jettent tout deux au même instant et leurs pas les entrainent. Ils s'effondrent, enlacés, leurs caresses et leurs baisers s'intensifient pour les unir dans une étreinte torride. Bras et jambes se mêlent, deux corps s'étreignent pour la première fois, plaisir de la découverte, plaisir des sens et de l'âme.

Les prévisions pour la journées sont belles et bien oubliées. La vie au dehors de la chambre ne semble plus exister pour les amants. La passion et la tendresse les ont remplacés avec bonheur. Pourtant la vie les rattrape l'auberge doit tourner le repas des clients de passage être préparé à temps.

C'est avec un immense regret que Nane revient à la réalité quelques heures plus tard. Heureuse comme cela ne lui était pas arrivé depuis fort longtemps, comblée repue, elle sort du lit afin d'aller vaquer à la préparation du repas.

Mais quelle idée j'ai eu de prendre une auberge !!!!! quand je penses mon ange que je pourrais rester tout le jour et toute la nuit dans tes bras !
Enfin c'est la vie il faut hélas en passer par la !

Elle s'habille cette fois rapidement sous le regard inquisiteur de Laurent sans résister toute fois à lui offrir au passage quelques chatteries de son cru et quitte la chambre le laissant un moment refaire ses forces.
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Le chien était parti sur un pas décidé à trouver cette odeur enivrante de nourriture. Il devait surement être affamé après tout, quoi de plus normal. Le marchand ne devait surement que les nourrir très peu, juste pour dire qu’il les laissait en vie comme cela en tirerait un plus grand bénéfice à la vente.

Oriabel et Castel se regardaient, se souriaient juste par le plaisir d’être ensemble lorsqu’ils arrivèrent à la taverne où Gamin attendait sagement devant la porte. A peine une petite ouverture que déjà le chiot se ruait à l’intérieur sous le regard de Castel désapprouvant.

Il va falloir lui apprendre les bonnes manières et surtout à rester dehors…

Oriabel éclata d’un rire chaleureux. Elle délaissa ses doigts des siens et caressa sa joue tout en souriant ensuite.

Vous devriez cesser de râler contre ce pauvre chiot, il est adorable, tout comme vous….

Ses yeux pleins de malices mais, étonnamment sincères également. Elle le précéda dans l'auberge ensuite. Elle fut surprise de voir la pièce principale baigner dans un grand halo de lumière qui donnait un cachet splendide à ce lieu. Les boiseries étaient magnifiques, la décoration à couper le souffle. La soeur de Castel avait beaucoup de gout, son air béat d'enchantement était là pour le prouver.

Elle revient à la réalité par des paroles de l'homme qui l'accompagnait.

L'endroit vous plait.... Venez.... Allons découvrir le reste en allant trouver Nane.

Il avait probablement observé chez Oriabel cette stupeur face à l'auberge qui était magnifique, pas d'autre mot pour lui dire cela. Elle hocha la tête sans trouver les mots adéquats et le suivi par jusqu'à l'accueil où ils trouveraient sans doute Nane, qu'elle rencontrerait pour la première fois.
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Elle referme tout juste la porte de la chambre que le grincement de la porte d'entrée de l'auberge se fait entendre.

Juste à temps ! Un peu plus j'étais encore au lit !

Elle descend l'escalier quatre à quatre pour accueillir les clients.

Quelle surprise !!!! Son frère et une jeune femme tendrement appuyés l'un à l'autre se tiennent dans la grande salle, leurs yeux cherchent. Mais que cherchent-ils d'ailleurs ? Elle peut être !

CAAAAASSSSSSTTTTTTTTTTTT !!!!

Comme je suis contente de te voir ici cela me fait un immense plaisir.
Plus bas, pour n’être entendue que de lui seul, elle reprend :
Qui est cette demoiselle que tu ne lâches pas d’un poil ? Tu sais elle ne va pas tomber ! Tu peux la lâcher éventuellement à moins qu’elle ne sache pas marcher !

Elle saute au cou de Cast selon son habitude. Puis se recule en rougissant un peu. Sa tenue est bien loin d'être impeccable elle s'est rhabillé à la va vite en sortant des bras de Laurent. Quelques mèches sortent de sous sa coiffe. Son devantier pendouille encore qu'elle n'a pas eu le temps d'attacher convenablement. Elle achève de se rajuster les mains un peu tremblantes gênée que son grand frère la surprenne au sortir des bras de son ange.

Elle se reprend un peu.

Que me vaut le plaisir de votre visite ? Voulez vous déjeuner avec nous en famille ou peut être jouer les amoureux avec chandelles et roses rouges sur la table ?

Sa propension habituelle à la taquinerie prend vite le dessus sur sa gêne momentanée. Mais son visage change de nouveau c'est qu'elle n'avait prévu personne pour le repas. Que va t'elle bien pouvoir leur concocter en si peu de temps et surtout que reste t'il en cuisine ?

Une boule de poil se précipite entre ses jambes manquant la renverser.
mais qu’est ce que c’est que ca ??????
Elle se retourne d’un bloc prête à poursuivre l’intrus.

BADABOUMMMMMM !!!!!!!!!

Trop tard, le chiot, car s’en est un, a déjà été puni de sa gourmandise et de sa curiosité. Le voila emprisonné sous la marmite, les trois humains, qui le voient par la porte de la cuisine demeurée ouverte, rient à gorge déployée.

Nane au moins tant qu’il reste sous la marmite il ne pourra pas faire de sottises et me chiper le chapelet de saucisse.
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Une belle jeune femme descend des escaliers menant au premier étage où se localise les chambres. Par en voir son apparence, elle avait fait la grâce matinée et sauté le premier repas de la journée, ou peut-être pas, mais déjeunant autrement. Oriabel sourit lorsqu’elle la voit se jeter dans les bras de son frère. La blondinette s’écarte doucement pour les laisser palier à leur retrouvaille.

Après cette charmante accolade, Castel prend peine de faire les présentations. Oriabel tend une main légère vers la femme et qui la serre à son tour en signe de salutation.

Je suis ravie Dame Nane, très heureuse de mettre enfin un visage sur votre prénom.

Elle lui sourit chaleureusement avant de poursuivre

Votre auberge est à couper le souffle, très joli ! Vous avez fait un travail remarquable.

Les compliments ou l’habillement de la jeune femme la mettait mal à l’aise ce qui eu tôt fait de faire sourire Oriabel qui pour une fois, ce n’était pas elle dans cette situation. Elle ne tarda pas à se retourner dans l’autre sens lorsque Castel choisi de déjeuner en tête à tête qu’avec elle. Qu’allait penser sa famille de cette histoire entre lui et sa nounou beaucoup plus jeune, et qui n’était de loin Kali…. Pas qu’elle avait peur de ce que les autres pensaient mais, eux c’était sa famille proche, c’était très différent.

Heureusement, elle eu rapidement quelque chose pour faire diversion. Un énorme fracas provenant de la cuisine. Trois têtes se glissèrent devant la porte ouverte pour voir de quoi il en retournait.

Il y avait une marmite de renversée, de l’eau jonchait le sol en une quantité assez petite vu la grosseur de la casserole, une petite boule de fourrure dépassant. Elle essayait de japper à les quelques bruits sourds qui en sortait. Tous éclata de rire, Castel également même si dans ce rire, cela n’était pas tout à fait sincère.

Oriabel se précipita dans la cuisine, son fou rire passé demandant à Nane un linge ou autre pour essuyer le plancher réparant les dégâts que son chien venait de causer. Elle tira la marmite du pauvre chiot qui se laissa faire la léchant rapidement pour la remercier et surtout pour éviter de se faire gronder…. Elle le flatta, n’ayant pas le cœur à le réprimander sous l’œil mécontent de Castel qui l’aurait bien fait lui à ne pas en douter. Elle essuya le plancher et d’une serviette le Gamin ensuite.

Je crois qu’il est comme nous…. Affamé !
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Les deux femmes ayant fait connaissance tout en faisant disparaitre la bêtise de Gamin, Nane les avait ensuite reconduit dans la grande salle et les installés à la plus belle table, près de la grosse cheminée. Castel, voyant qu’il serait assit cote à cote se dit qu’il aurait préféré ne pouvoir voir qu’Elle et non les va et vient des gens. Puis, constatant qu’il n’y avait sur cette table qu’une grande écuelle et une seule coupe à vin d’une très belle facture, sourit à l’idée de partager ce repas de la sorte avec la jeune femme.

Pas de doute ! Nane savait s’y faire avec la clientèle. Il n'était pas sans savoir que dans nombre de grandes maisons, lors des repas de réception, les couples se retrouvaient à partager de cette façon vin et pain. Il pensait jusque là que cette façon de faire ne se faisait que dans la Noblesse et n’avait pas un instant imaginé qu’un jour il viendrait lui aussi à faire de même. Autant dire qu’il en fut enchanté, trouvant cela des plus romantique.

Il tira une des lourdes chaises et invita la jeune femme à y prendre place, l’aidant à s’installer correctement, puis fit de même.
Une fois installés et Nane repartit à ses fourneaux, il prit la main d’Oriabel pour y déposer ses lèvres, les yeux dans les yeux, plus qu’eux à cet instant….

J’aimerai que cette journée ne finisse jamais … Pouvoir ne me consacrer qu’à Vous … Oriabel…Je…..

Il fut coupé dans son élan par Nane, Gamin à ses talons, qui revenait leur servir une appétissante soupe aux saucisses. Le chiot vint s’affaler aux pieds de sa maitresse, reput sans doute ou tout simplement calmé par la peur qu’il avait dut avoir à se retrouver sous une marmite. Ce qu'il allait lui dire devrait donc attendre, peut-être que finalement, l'heure de déclarer certaines choses n'était pas encore là ; peut-être ne pourrait-il les énoncer que dans les jours à venir. Nul ne peut le savoir, pas même lui. Il se retrouvait donc avec ses mots en bouche, espérant qu'une fois sa sœur repartie vers ses fourneaux, l'occasion se représenterait.


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Dans la cuisine

Après avoir servi la soupe elle retourne dans la cuisine vérifie la cuisson de la purée aux orties qu’elle a laissé mijoter au coin de l’âtre. Elle s’attaque à la préparation du plat principale une Frigousse de Quevert.

Un bon quartier de sanglier qu’elle débite en petits cubes avec prestesse, un gros morceau de jambon de pays fumé coupé en dés quelques champignons des bois bien sélectionnés ou l’on reconnait les morilles et les giroles quelques pleurotes trouvées sur la souche d’un peuplier abattu l’an passé, des châtaignes de gros oignons une lampée de cidre des épices et des herbes aromatiques. Elle a heureusement une cuisine bien approvisionnée qui lui permet de préparer n’importe quel ragout à volonté.

Très affairée, elle ne se préoccupe plus beaucoup de ce qui se passe autour d’elle sa concentration est intense. Quand elle est aux fourneaux rien ne peut la détourner de sa tâche, elle glisse la marmite de frigousse à mijoter elle aussi regarde l’état de cuisson de la purée d’ortie et touille doucement pour l’empêcher d’attacher le porc salé développe de merveilleux parfums qui se mêlent à ceux des légumes.
Le plat est près, elle jette un œil par la porte de la cuisine les deux amoureux bien trop occupés l’un par l’autre ne pensent plus a rien d’autre qu’a eux même ils se nourrissent à la becquée.

Un sourire monte à ses lèvres légèrement ironique ca va qu’elle est sa sœur mais que diraient les contrevenant s’ils voyaient le lieutenant de police ainsi tendrement attablé à se laisser nourrir d’un air béat. Elle referme doucement la porte de la cuisine pour les laisser seuls et tranquilles.
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Quoi de plus merveilleux qu'une journée passée en compagnie de celui qu'on aime ? Rien pour venir troubler ce petit moment paradisiaque qu'ils se procurent mutuellement. Moment de détente, seule compagnie ce regard étrangement envoutant, nourriture exquise, nectar des dieux..... Tout étant synonyme d'instant magique. Même le chien couché sous la table n'avait pas d'attrait à les déranger.

Castel porte la coupe de ce fin breuvage aux lèvres de sa belle. Elle y dépose les lèvres sans pour autant le quitter des yeux, sa langue happant le vin qui glisse doucement vers l'antre de sa gorge après avoir léché son palais y laissant ce goût révélateur envahir son être d'ivresse. Ivre, elle l'était depuis déjà un moment, enivrée de sa simple présence. Tout en lui plaisait à Oriabel. Cette fossette au coin de ses lèvres, ce sourcil qui s'arquait lorsqu'il était concentré, cette mèche de cheveux rebelle, la profondeur de son regard, la grandeur de ses mains, ce sourire magnifique lorsqu'il était que pour elle. Comment n'aurait-elle pas pu en être éperdument amoureuse ? Elle avait trouvé en Castel l'être parfait selon ses descriptions de l'élu.

La coupe fut déposée, la cuillère tout autant après avoir donné fièrement à la soupe de Nane dont il ne restait plus rien. Il lui prend les mains avec toujours autant de douceur autant de ce geste que dans ses yeux qui s'éblouissent dans les siens. Elle l'observe en fonçant les sourcils subitement lorsqu'il se met à parler, il semble chercher ses mots.

Ma Mie… Bel Ange…. Je ne peux concevoir la vie sans vous… tout mon être est emplis de Vous… Tous mes rêves ne sont qu’avec Vous …Chaque instant que je passe loin de vous me semble une éternité… Quand Vous êtes là… mon cœur s’emballe …

Elle sourit, comment faire autrement ? Tant de compliments et de gentillesses dans ses paroles. Aucune autre personne n'avait eu cet élan avec elle. Elle vient pour lui dire quelques mots quand il glisse de sa chaise pour mettre un genou au sol. Elle le regarde faire, pensant sur le coup que par autant de parole il avait eu un léger étourdissement et était tombé mais, elle voit ensuite dans son visage, un trouble plus grand, pas question de douleur, il ne se relève pas non plus bizarrement.

Amour… Car amour vous m’êtes … Je ne puis hélas vous demander devant témoins à l’église de devenir ma femme… n’en ayant plus le droit …Mais je souhaite plus que tout faire de Vous mon épouse….. Oriabel… Accepteriez –vous de devenir mienne … ?

Elle écarquille les yeux, la stupeur se lisant sur son visage soudainement. Un pincement dans son estomac, un boudonnement incessant dans sa tête. Elle devait avoir mal entendu, la bouche entrouverte, stoïque par les propos de son Amour. Aucun mot n'arrivaient à sortir de ses lèvres, ils étaient tous là, prêt à jaillir mais, elle ne réalisait pas trop encore la demande. Il était tôt pour penser au mariage. Il y avait bien déjà plusieurs mois qu'ils chérissaient des sentiments l'un pour l'autre mais, cela était-il ce qu'on pourrait appeler communément un coup de foudre ? Elle était jeune certes mais, jamais elle n'avait réellement cru en ces balivernes d'adolescentes rêveuses. Pourtant, cette fois, elle voulait bien y croire puisque pour lui, elle aurait bien fait les pires folies. Le temps de ce silence qui devait peser pour lui, lui fit rajouter des paroles qui n'avaient même pas lieux d'être.

L’amour que je vous porte est plus fort et plus pur que tous les vœux échangés aux creux d’une église….. Il est unique car il est emplis de vous, il est sincère puisqu’il n’est que pour Vous… Mon bel Ange… le chemin de la Vie nous à fait nous trouver…. Chaque homme sur cette terre à une femme née pour lui…. Vous êtes celle qui m’est destinée… Née pour que je puisse vous aimer….

Naturellement que toutes les jeunes filles rêves de descendre l'allée d'une église venant prendre époux. En d'autre circonstance, elle aurait souhaité être la princesse d'une journée également. Elle avait cependant trouvé autre chose, son conte de fée était fort différent mais, tout aussi invitant. Pas des babioles, de curé ou même de robe avec une longue traine. La seule chose qu'elle avait besoin, c'était lui ! Elle finit par lui sourire, voyant dans son visage un apaisement soudain même si elle n'avait pas dit oui. Le plus sérieusement du monde elle s'adressa à lui.

Et où est la bague ?

Elle voit le trouble ce lire sur le visage perdu de Castel. Non seulement il ne pouvait lui donner un mariage en bon uniforme mais, en plus, il avait oublié certains détails. Elle vit sa mine dépitée, extrêmement déçu. Elle réfreina un fou rire. Elle s'amusait de tout et de rien, il ne fallait pas lui en vouloir. Il porta rapidement la main à sa poche mais, elle l'arrêta dans son élan.

Castel.... Je rigolais... détente d'atmosphère tout simplement. Je n'ai nullement besoin de robe, d'église, de bague ou de témoins que ce soit pour savoir que je suis complètement sous votre charme. Je vous aime et vous accompagnez pour le reste de nos jours seraient pour ainsi dire un honneur. Bien sûr que j'accepte.....

Elle avança son visage vers celui de son futur époux qui rayonnait de bonheur maintenant. Elle pencha délicatement ses lèvres qui allèrent happer les siennes pour s'ensuivre dans un baiser brulant et empli de promesses futures à un bonheur épanoui. Passer sa vie entière avec lui, un rêve si prometteur et surréaliste. L'amour était-il toujours ainsi ? Elle n'aurait jamais cette réponse puisque ce serait le seul amour qu'elle connaitrait.

Ses lèvres soudées aux siennes, voilà même comment elle venait de sceller son destin. Cette journée avait magnifiquement bien commencé, elle se poursuivrait sur sa lancé apparemment. Son cœur bondissait dans sa poitrine, jamais elle n’aurait pu croire à un tel bonheur, et pourtant elle le tenait entre ses mains maintenant.


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Dans la cuisine

La Frigousse se détache en petits lambeaux signes qu'elle est bien cuite à point. De merveilleux parfums d'épices et de viande mijotés embaument la cuisine, venant titiller les narines des amoureux.

La purée d'orties aussi est cuite et dégage ses arômes qui se mêlent à ceux de la Frigousse.

Elle remplit deux écuelles, dans l'une elle pose la frigousse, dans l'autre c'est l'odorante et appétissante purée qui trône dans laquelle filent quelques morceaux de porc salé, elle hésite longuement à les apporter aux amoureux. Elle a bien deviné qu'il préféraient être seuls tout les deux, mais la bonne cuisine ça n'attends pas.
Avant de pénétrer dans la salle elle prend cependant le temps de les observer. Non pas pour être indiscrète mais tout simplement parce que son frère est extrêmement important pour elle et qu'elle souhaite son bonheur avant toute chose lui qui a eu tant de déboires mérite bien d'être heureux de nouveau.
Se faisant le plus discrète possible, elle entre dans la salle et dépose enfin les deux écuelles appétissantes devant les dineurs.
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Ce baiser tant désiré, si souhaité, il s’enflamme tout comme la douce Oriabel en cet instant. Son cœur bat à tout rompre dans sa poitrine qui se déchaîne du tambour assourdissant qu’il offre jusqu’aux tempes de la belle. Elle le regarde, le dévore de ses yeux si rayonnant. Elle a l’impression de vivre le conte de fée de chaque petite fille qui se couche la nuit souhaitant trouver le prince charmant. Tout ça est beaucoup trop beau pour être vrai. Le bonheur sans condition, sans prix existe vraiment ? Elle veut bien s’en convaincre !

Le baiser se termine, il se relève ne disant toujours rien mais son visage est explicite, il semble heureux. Elle est ravie de voir qu’elle a ce pouvoir sur lui, souhaite chaque jour revoir cette aura de lui, inlassablement. Il s’assoit gardant ses mains dans les siennes, les serrant tendrement tout en échangeant des regards avec elle.

Mon Ange... Vous faite de moi le plus heureux des hommes et j'aimerais que nous puissions partager ce moment qui sera pour nous le plus beau. Permettez que cette bague, je vous la glisse au doigt devant témoins...

Elle acquiesça naturellement bien qu’elle venait de lui dire qu’elle n’avait pas besoin de tout ce bazar cérémonial. Si cela lui faisait plaisir de faire tout dans les règles possibles, aussi bien ne pas le décevoir. Nane choisi ce moment propice pour apporter deux nouveaux plats qui d’une odeur plus qu’alléchante ouvrait l’estomac de la futur madame Castelreng. Elle n’avait plus vraiment faim en fait mais comment résister à un cordon-bleu comme sa futur belle-sœur ? Pure gourmandise oui mais, son corps avait tout de même besoin de s’alimenter même si son âme avait tout ce qu’il pouvait désirer si ce n’est que Castel maintenant.

Nane pris le plat qui avait reçu la soupe et s’attarda un moment à leur table pendant qu’Oriabel goûtait à son menu préparé avec soin.

Mmmmmmm Nane… c’est franchement…. Ouille c’est chaud mais c’est trop bon ! Tiens goûte !

Elle l’avait tutoyé par mégarde, familiarité maintenant, possible mais aussi par cet engouement pour le festin de Nane.

HYAAAAAAAAAAAA Badadam Badadam Badadam huuuuuuuuuu court cheval !!!!!!!!

Oriabel portait la cuillère rempli de viande à Castel lorsque des cris d’enfants retentirent. Elle lui laissa la cuillère en bouche la main posée dessus lorsque trois petites frimousses s’arrêtent à leur table et s’égayaient de voir leur oncle. Elle comprit rapidement qu’ils s’agissaient des enfants de Nane et elle sourit chaleureusement. Ils étaient tellement mignons. Cela ne tarda pas pour qu’ils les rejoignent tous se faufilant dans tous les sens. Elle senti même commencer à bouger sous la table, Gamin s’éveillant tranquillement de tout se raffut .

L’attention d’Oriabel se porta rapidement sur le petit bonhomme qui avait tôt fait de voir une inconnue à coté de son oncle.

Tu es qui toi ? Je t'ai jamais vue ! Qu'est ce que tu veux à tonton ? Pi d'abord pourquoi tu lui donne à manger à la cuillère ? Il est grand il sait faire tout seul !

Il était adorable. Les fillettes l’étaient tout autant mais de l’entendre, sur la défensive, lui demander qui elle était…. Le cœur de la belle s’ouvrit comme par enchantement, tombant carrément amoureuse de ce petit être sans qu’il n’est rien demandé. Elle lui répondit d’une voix extrêmement douce qui lui était propre, ses yeux bleus observant chacune des réactions du petit être.

Je suis Oriabel, la nounou de ton cousin Hélie et de ta cousine Heaven. Et ton ‘’ tonton’’, bien il s’avère que je l’aime beaucoup. Est-ce que tu me donne la permission de continuer ou si tu préfère attendre de me connaître un peu plus avant pour voir si je suis digne ? Et oui t’as raison il est grand, assez pour manger tout seule mais je vais te confier un petit secret si tu veux….

Elle se pencha à l’oreille du jeune garçon très curieux d’entendre la suite de ce que la dame pouvait raconter. Elle lui murmura doucement.

Tu sais des fois… les grands font des bêtises quand ils sont nerveux… je ne voulais pas qu’il tâche sa belle chemise, il est comme qui dirait, un peu gauche quelque fois et fait des bêtises…. Mais toi tu es grand, t’as pas besoin de ca et tu fais pas de bêtises vrai ?

Elle lui sourit avec une affection débordante.

Et toi dis moi, comment t’appelles-tu ?
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Nane arriva dans la salle et avec elle une odeur alléchante, deux plats en mains. Castel trouva sa sœur bien timide ou bien sérieuse dans son travail. Elle qui ne cessait pas d'ordinaire ses babillages, semblait là avoir perdu sa langue. Elle déposa sur la table, la suite du repas, rempli de nouveau la coupe et attendit sagement le verdict de son met somme toute fort appétissant. C'est donc Oriabel qui se fit juge, Castel, lui pensait déjà à autre chose qu'à manger...

Mmmmmmm Nane… c’est franchement…. Ouille c’est chaud mais c’est trop bon !
Tiens goûte !

Une cuiller emplie de viande s’approcha de sa bouche…. Il engloutit de contenant et, avant même de pouvoir en savourer le contenu …

HYAAAAAAAAAAAA Badadam Badadam Badadam huuuuuuuuuu court cheval !!!!!!!!

….. Une charmante troupe de cavalier peu ordinaire fit irruption dans la salle….

TONTON CAAAAAAAAAAAAAAASSSSSSSSSSSTTTTTTTTTTTTT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Castel en avala sa cuillerée de travers se trouvant assaillit par deux jolies demoiselles qui, après avoir escaladées ses genoux, l'inondèrent de gros bisous bien baveux. Il n'eut que le temps de faire reculer les deux plats qui s'étaient dangereusement rapprochés du bord de la table, les entoura ensuite de ses bras et fit reculer sa chaise de la table.

Ça faisait un moment qu'il n'avait vu ses nièces, la dernière fois devait remonter bien avant leur départ du Languedoc, lorsqu'il était allé passer quelques jours à Carcassonne. Que le temps passait vite... les enfants en étaient la preuve !

Dites moi ! vous avez encore grandie vous deux ! de vrai jeune filles !

Il regarda son neveux, se retenant de rire lorsqu’il s’adressa à sa Douce

Tu es qui toi ? Je t'ai jamais vue ! Qu'est ce que tu veux à tonton ? Pi d'abord pourquoi tu lui donne à manger à la cuillère ? Il est grand il sait faire tout seul !

Et sourit tendrement aux réponses qu’elle lui fit.

Je suis Oriabel, la nounou de ton cousin Hélie et de ta cousine Heaven. Et ton ‘’ tonton’’, bien il s’avère que je l’aime beaucoup. Est-ce que tu me donne la permission de continuer ou si tu préfère attendre de me connaître un peu plus avant pour voir si je suis digne ? Et oui t’as raison il est grand, assez pour manger tout seule mais je vais te confier un petit secret si tu veux….

Qui a cru que le tête à tête allait se prolonger le temps complet de ce repas ? Eux certainement ne souhaitaient que ça. A l'arrivée trop remarquée des enfants, la boule de poils, qui s'était enfin calmée, se fit rappelé aux bons souvenirs de Castel, qui franchement l'avait totalement oublié.

WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !!

Regardez les filles.... Cette boule de poils c'est Gamin et il a eut peur de vous... mais je suis certain que si vous alliez jouer dehors avec lui il vous ferait pleins de câlins...

Il n'en fallut pas plus pour que les deux demoiselles sautent des genoux de leur oncle pour aller s'occuper du chiot. Quatre petites mains sur la petite boule de poils, l'animal en fit la fête.
Allaient-ils pouvoir poursuivre ce moment romantique ? Castel ne demandait que ça, regardant sa promise chuchoter quelques secrets à son neveu qui en restait baba.

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Les deux poupées savourent les bisous et les câlins affectueux de tonton Cast.
La discussion entre l'oncle et les fillettes va bon train.

WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !!

Un chien ! C''est un chien le coussin tout doux aux pieds de la dame que tonton appelle Oriabel.

Oubliant tout les deux demoiselles se précipitent sur la boule de poils. Elle interrompent même la discussion de Tristan avec Oriabel.

Viens Tristan ! On va jouer avec le chien de tonton ! Regarde c'est un tout bébé !

Sans attendre la réponse de son frère, sans même lui laisser le temps de répondre a la question d'Oriabel, Agnès attrape son frère par une main et le tire vers la sortie pétulante comme à l'accoutumée.

Viiiiieeeeeeeeeennnnnnnnssssssssss vvvvvvviiiiiiiiiitttttttttteeeeeeeeuuuuuuuu Troispattes y vas être content avec un nouvel ami !

Tiré par Agès poussé par Nadège Tristan n'a d'autre choix que d'obtempérer a la sollicitation de ses sœurs et les trois enfant retournent jouer dans le jardin, laissant un certain calme dans la salle. Calme vite brisé par l'arrivée affolée de la jeune fille qui cherche Oriabel.

Voyant les enfants partirent dans la cour avec Gamin à leurs chausses, Castel se dit donc qu’il allait de nouveau pouvoir savourer pleinement la compagnie de sa future épouse. Il n’en fut rien ! A peine la petite troupe sortie qu’une femme arriva en courant et stoppa sa course devant Oriabel.

Vite Donã….. Vite……. C’est la petite …… elle est malade ….. la fièvre ….

Son sang ne fit qu’un tour… Sa Puce, sa Princesse, si fragile.. A sa naissance déjà ils avaient craint qu’elle ne survive, bien plus petite et plus frèle que son frère, sa venue au monde en seconde place, l’enfant était arrivé bleu, sans souffle… On lui devait la vie à Dameisabeau qui était venu aider à accoucher sa mère. Une grande attention avait été de mise et l’enfant avait fini par reprendre des forces. La suite étant, Castel avait ressenti pour sa fille une flamme bien particulière, retrouvant dans ses traits beaucoup de sa mère. Autant dire qu'il était aux cents coups.

Heaven….

Il ne chercha pas même à savoir qui était cette fille et fut debout en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Oriabel s'était levée de concert.

Nane…je te ferais savoir …

Ne trouva t-il qu’à lui dire après lui avoir fait un rapide bisou. Ils furent vite dehors, laissant la pauvre Nane qui en resta muette.

C’était sûr que Gamin prendrait son temps pour suivre, il se trouvait trop bien entouré pour vouloir partir. En d'autre moment il se serait dit que c'était là le début de sa galère

Castel, prenez le s'il vous plait.... Vaut mieux ne pas traîner

Il expliqua en vitesse à ses nièces et neveu pourquoi il devait partir et avec Gamin, leur fit la promesse de revenir pour qu’ils puissent jouer avec la boule de poils et le chiot sous le bras rejoignit les deux femmes .

Ils couraient, pas de temps à perdre et la maison n’était pas toute proche. La jeune fille finit par se présenter, leur expliqua le peu qu'elle savait et dit où se trouvait l'enfant.On dut les prendre pour des voleurs a les voir ainsi déambuler dans les rues mais peu importait, ce qu’il fallait c’était rentrer et vite….
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De bon matin Nane descend l'escalier de l'auberge le réveil a été quelque peu difficile mais depuis quelques temps il est de plus en plus dur chaque matin de se lever surement a cause du petit être qui grandit en elle.

Elle entre dans la grande salle pour nettoyer les saletés de la veille qu'elle n'a pas eu la force d'ôter la veille et préparer le repas matinal pour la maisonnée qui ne vas pas tarder à se réveiller affamée.

Elle n'a pas sitôt posé le pied dans la cuisine qu'on frappe à la porte.

Lâchant sa besogne, elle s'empresse d'aller ouvrir.

C'est peut être un voyageur fatigué qui a besoin d'un bon lit, qui sait !

Elle ouvre la porte de l'auberge et se trouve nez a nez avec un superbe bouquet de fleurs. Eberluée elle se demande bien qui a pu lui envoyer cela quand le gamin qui porte le bouquet presque plus gros que lui lui débite d'un ton monocorde le message qui accompagne le bouquet.

Rhooo c'est Jo qui m'envoie ces fleurs comme c'est gentil à lui il faudra que je le remercie dès que possible.

La jeune femme referme la porte et offre un verre au gamin pas un verre de bière a son age il est trop jeune mais un grand verre de lait frais.

Pendant qu'elle sert le petit coursier deux autres font leurs entrées.

Un peu affolée devant cet affluence elle sort une nouvelle série de gobelets en étain et un grand pichet de lait.

Les deux sont porteurs de messages de la part de Modimiris et de Garriguette et Laka éinsi que de Mimeline.
Tous lui souhaitent un bon anniversaire. Un peu gênée elle reçoit deux bisous que lui fait le livreur de Garri et deux bavouilles de la part de Laka.

C'est qu'elle ne les connait pas les livreurs mais ils sont tellement mignons ces gamins de 7 ou 8 ans avides de gagner un denier ou deux qu'elle n'ose pas leur faire de peine en refusant les bisouillis plus ou moins baveux plus ou moins crasseux que lui infligent les gamins écrasant un peu au passage le bouquet envoyé par Mimeline.

Les deux nouveaux venus taillent se mettent à papoter avec le premier pendant que l'on cogne de nouveau à l'huis.

Un chevaucheur encore juché sur son cheval. se tient devant la porte on dirait qu'il ne veut même pas s'arrêter pour boire un verre ou se reposer.
Il a frappé à la porte du bout de son pied. Il est poussiéreux de la poussière des chemins on voit qu'il vient de loin et en effet lorsqu'il délivre son message elle se rend compte impressionnée qu'il arrive de la lointaine Bretagne. En chemin il a du s'arrêter en route car il est porteur de deux cadeaux un de son frère Ethan et un de son ami Garzimlebo.

Comme ces pensées lointaines la réjouisse !!! Une larme d'émotion coule le long de sa joue.

Ils y ont pensés malgré le temps malgré la distance murmure t'elle tout bas sous les yeux ébahis du cavalier. Il lui remet un énorme jambon une bourse bien garnie et un bouquet un peu secoué par le voyage mais qui ne la ravit pas moins.

Les bras chargés Nane rentre dans l'auberge elle range le jambon au saloir, la bourse à sa ceinture en attendant de lui trouver une place plus secrète quand elle sera seule, elle trouve un pot pour poser les fleurs sur le centre de la grande table de la salle et y pose les deux bouquets.

Ces opérations terminées nouveaux toc toc à la porte.

Décidément je ne vais pas avoir le temps de souffler moi ça n'arrête pas ce matin.

Un sourire ravi dément ses paroles qu'on pourrait prendre pour de l'agacement mais qui ne sont qu'un moyen ne pas fondre en larme sous le coup de l'émotion trop forte qui l'étreint.

Nouveau coursier nouveau messages de la part de Neo et de MalouO.

Le fait que je prenne un an a donc fait le tour du village ?????

Le dernier coursier lui tends plusieurs parchemins en s'excusant. Il se dandine d'un pied sur l'autre d'un air géné d'avoir failli à sa tâche.

T'nez dame je d'vais vous les donner hier mais j'avions po eu l'temps pi l'tait tard alor j'me suis dis qu'j'vous les r'mettrais c'matin !!!

Un peu estomaquée de voir autant de lettres elle les ouvres unes à unes invitant le coursier à se servir tout seul une pinte de lait avec ses compagnons pendant qu'elle se penche sur le décryptage des pates de mouches de certains de ses amis.

Le sujet reste le même mais les mots sont différent elle est ravie de lire en bas des parchemins les signatures de Loxon Zazous et Tesla. mais l'émotions est trop forte ses jambes tremblent un peu et elle va s'assoir sur le banc avant de tomber par terre
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Quelques jours plus tard ....

Se matin là en arrivant a Albi elle commance par les tavernes , lieu de vie s'il en est .. C'est pas la soif qui la conduit .. Quoi que ...Mais bien la recherche de renseignement

Apres quelques bonjour hazardeux , quelques coucou frileux , Rainette ou Raine comme elle prefere qu'on l'appelle rencontre des gens chamant a qui elle peux enfin demander ou ...Ou? se reposer le temps de son sejours.. La reponse fusa unanime chez Nanou ....Bien mais qui est Nanou ???

Apres quelques indication , une recherche infrucuteuse , Raine retourne en taverne et cette fois ..Jour de chance on la presente a Nane dite Nanou ou mami gateau c'est donc sous sa derective que cette fois elle se rend a l'auberge ou bien acceuillit par les deux aides de la patronne elle est gentillement guidé vers une chambre ou elle peut se reposer degustant à volonté moulte bonne chose

Carmeli n'entendait rien d'autre que les coups d'épée résonnant dans sa tête. Elle était en route pour Castres , on lui avait dit ne craint rien tu peux rentrer l'armée est neutralisé........Puis au détour d'un chemin sans même sans apercevoir , elle reçut un coup d'épée mortel.
Carmeli entendit un chien japper puis plus rien le trou noir....
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Nane reprenait son calme l'affolement dont un instant Eric avait pu etre le témoin s'était vite effacé devant l'urgence de la situation.

Carméli avait besoin d'aide, elle se vidait de son sang il fallait agir et vite.

En attendant Éric, elle avait lavé les blessure à l'eau claire d'une source proche. Elle savait que l'herboriste ajouterait ensuite des potions et emplâtres de son cru, mais en attendant il fallait parer au plus pressé, nettoyer pour qu'il puisse voir les blessures, préparer pour elle même le fil et les aiguilles dont elle avait appris l'usage durant ses cours de médecine et protéger Carmeli de nouvelles blessures dues à ses gestes instinctifs.

Aussi dès son arrivée Éric peut il se mettre au travail. Nane a préparé un petit feu surmonté d'un trépied, ainsi son ami pourra préparer ses simples le plus rapidement possible.

La jeune femme sursaute en entendant cette voix qu'elle connait bien.


Eric !!!! Je ne t'avais pas entendu arrivé, j'étais tellement absorbée à m'occuper de Carmeli c'est une amie que j'ai connue à Castres quand à ce qui lui est arrivé, je ne peux que supposer.

Elle était déjà inconsciente quand je suis arrivée !
Je t'en supplie dis moi que tu peux m'aider grâce à ta connaissance des herbes !
Elle doit se marier bientôt !
Il faut que nous la rendions transportable pour la porter à l'auberge !
Son futur époux l'y retrouvera plus facilement !
Je lui ferrais porter un message !

Les propos de l'aubergiste, apprentie médecin sont décousues mais finissent enfin par éclairer Eric sur les circonstances du drame.

Trois pattes qui aboyait...... un bruit de fer qu'on croise..... je suis arrivée en courant..... mais trop tard.... J'ai paré au plus pressé..... Demandé de l'aide..... La charrette elle est la ? Non je vois bien ! on aura du mal a la transporter ....

Des larmes roulent sur les joues de la jeune femme, larmes de rage contre ceux qui ont fais ça, larmes d'impuissance face aux graves blessures de son amie, larmes d'angoisse pour tout ce sang perdu, larmes de peur pour l'avenir de Carmeli.
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Aribe arriva trop tard, pourtant il avait demandé a Carmeli de l'attendre avant de rentrer sur Castres.
Il se rendit à l'auberge ou Carmeli, avait été recueilli par Nane, et resta à son chevet.
Les larmes dans les yeux, et tout en tenant sa main il lui dit...

Je t'aime ... Accroche-toi mon Amour.
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Nane avait fini les bandages et Eric rangeait ses produits et ustensiles... L'onguent gras à la camomille et au souci qu'il avait appliqué sur les plaies était certainement le plus adéquat quand à la guérison des plaies sans trop de risque d'infection... Il laissa a Nane un pot de cet onguent en lui rappelant de changer les pansements tous les jours jusqu'à fermeture complète des plaies...

Il repasserait voir la blessée bientot pour voir l'amélioration de son état et porter de nouveaux onguents si nécessaire... Il laissa aussi a Nane des herbes comme du tilleul, de la passiflore et de l'aubépine afin d'en faire des tisanes pour apaiser les douleurs de la Dame et l'aider à dormir... Entourée de ses amis et de son cher et tendre, il ne doutait pas qu'elle guérisse dans les prochains jours entre les mains expertes de Nane...

Bien qu'agitée dans son sommeil, c'était de repos dont elle avait le plus grand besoin maintenant...
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Carmeli ouvrit les yeux et ne su pas ou elle était. La douleur ressenti la fit grimacer. Elle vit a ses cotés Florian, elle lui caressa la main. Elle lui murmura...

Ou suis - je ??? Que sait il passé??Grimaça de douleur , son corps était recouvert de bandage. Elle se sentait faible.
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Aribe penché sur Carmeli, la pauvre n'arrive pas à retrouver complètement ses esprits elle est encore épuisée de la perte de sang causé par ses blessures.

Nane attire Aribe dans un coin de la chambre et lui murmure pour ne pas que Carmeli entende.

Son état est stable si elle se remet à manger cela ira mais la blessure de son flanc m'inquiète. Nous l'avons stabilisée mais nous n'avons pas pris le temps de la recoudre au bord de la route, si je laisse la plaie ainsi, sans soit cautériser, soit recoudre ,cela ne guérira jamais.
Tu as toi tous tes esprits. Elle, elle souffre trop pour le moment pour prendre une décision sensée, que penses tu qui soit le mieux pour elle ?

La couture c'est plus risqué, mais la cicatrice sera moins laide alors que si je cautérise.....

Nane attend la réponse angoissée. Elle a toujours peur avant d'intervenir que ce soit pour un accouchement ou pour des soins ce n'est que quand l'action commence qu'elle retrouve un calme olympien. Ses mains ne tremblent plus son cœur se calme et ses gestes se font surs et précis. Aussi se tord elle les mains en mordant sa lèvre inférieur seuls signes visibles de son trouble.
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Carmeli toujours mal en point gémissait dans son sommeil. Elle chuchota aussi plusieurs fois le nom de Florian....Son visage crispé par la douleur.
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Eric mon ami entre !

Nane revenait du marché ce qui expliquait son accueil tardif de son ami.

Elle fait entrer Éric dans la cuisine pour discuter un peu avant qu'il aille voir leur patiente commune.

Apparemment je n'ai pas besoin de recoudre les blessures de Carmeli ça cicatrise plutôt pas mal par contre je n'ai plus du baume que tu as apposé sur ses plaies. Elle va mieux mais elle a encore besoin de beaucoup de repos !

Son tendre est resté avec elle quelques temps mais la il a du partir quelques temps je crois il a quitté la chambre et nous n'avons plus de ses nouvelles.

Elle commence a se promener un peu dans sa chambre en grimaçant de douleur je pense que demain je lui ferrais descendre l'escalier mais hélas je ne peux le faire en étant seule avec elle m'a grossesse m'ôte mes forces et j'ai peur de la voir dévaler l'escalier ou de ne pas pouvoir l'aider a remonter dans sa chambre.

Pendant qu'elle parle elle a offert une chaise a son invité lui a posé un pichet d'hypocras à porté de main ainsi qu'un verre et une assiette bien remplie de venaison froide.
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Aribe avait dû s'absenter pour remplir ses obligations,et ces derniers temps, il avait dû voyager pour se rendre dans différentes forteresses rencontrer ses homologues .
Revenus du Couvent du Saint Esprit, et rapporta un joli bouquet de roses à sa fiancée qui allait beaucoup mieux.
Aribe s'était inquiète de l'état de Santé de Carmeli, mais la savait en de bonnes mains, et avait confiance en Nane.
Il toqua à la porte de la Chambre puis entra, apportant un joli bouquet de Roses rouges à son Amour.



Bonjour mon Amour, comment vas-tu ?

Il regarda Nane et la salua, puis il s'assit à côté de Carmeli.
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Aribe s'approcha de sa douce et l'embrassa tendrement, puis il lui sourit et tout en caressant sa main lui dit ... Tu ne rêves pas mon ange, c'est bien mes lèvres non ?

Il regarda en suite son visage, et ses bras et fronça les sourcils.

Mais dis-moi as-tu bien mangé ? Car il faut reprendre des forces.
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Fort bien merci mon coeur.

Aribe sourit à son Ange, qui reprenait des couleurs peut à peut.

Des nouvelles sinon, bha, Castres est calme, il y a beaucoup de champs en vente. Apparemment on n’est pas les seuls à vouloir prendre l'air, et respirer autre chose que l'odeur du fumier Toulousin.
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L'auberge avait été nettoyée de fond en comble. Aussi Nane avait pris quelques heures pour aller à la taverne .

Le bébé après toute cette agitation avait cessé de bouger elle avait pu enfin prendre du repos cette nuit la.

Mais au matin le bébé ne bouge toujours pas c'est donc une femme très angoissée qui se rend à la taverne .

Sara insiste dès leur rencontre pour l'envoyer se reposer mais la tête de mule a trouvé une tête de pioche en face d'elle Nane se refuse à rentrer de mettre au lit sous le prétexte qu'elle n'est pas une petite vieille qu'on dorlote.

Sa sœur parvient tout de même à lui faire adopter une position semi-allongée soutenue par des coussins. C'est ainsi que la trouve Xanax dans la taverne de Lady.

Après un examen rapide il décide de la reconduire chez elle afin d'être mieux installé que dans la taverne.

Par chance ce jour la Nane est venu avec la charrette attelée à Galopain. Ses amis la hisse plus qu'elle ne monte dans la carriole et l'intelligent animal comme s'il sentait le danger qui guette sa maitresse la reconduit à pas prudent évitant les cahots jusqu'à l'auberge.
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Xanax avait trouvé Nane allongée et pour le moins inquiète en taverne. Lui ayant fait part que le bébé ne bougeait plus depuis hier au soir, Xanax lui demanda de se faire raccompagner au plus vite, pendant que lui irait prendre ses instruments.
L'heure était venue de faire sortir l'enfant, Xanax penchait pour un étouffement de l'enfant dans les heures prochaines si celui-ci n'était pas très vite extrait.

Il se rua donc chez lui pour prendre toutes sortes de pinces ainsi que des lanières pour tenir Nane qui souffrirait probalement. Puis il se saisit de quelques sacs d'herbes qu'érik avait préparé et contenant divers calmant, ainsi qu'un onguent cicatrisant.
Puis il monta à cru "Etoile du sud", pas le temps de le seller, il fallait faire vite.
Enfin il arrivait à l'auberge ou Georgette avait aidé Nane. Il lui dit:


Georgette, peux-tu faire chauffer deux bassines d'eau s'il te plait? Joins dans l'une ce sac d'herbes et attends que ça entre en ébullition quelques minutes. Ensuite apporte moi là avec plusieurs chiffons, merci!
Ah et puis fait aussi chauffer cette tisane! Elle contient certaines herbes qui vont un peu soulager Nane des douleurs.


Il alla se laver les mains rapidement mais précautionneusement et se tourna vers Nane.


Bien Nane! Je vais être obligé de t'attacher, excuse moi mais tu risques de souffrir un peu et je n'aimerai pas que le bébé en souffre aussi.


Il attacha donc son amie aux barreaux du lit et lui dit:


Mets toi en position Nane, je vais voir ou en est le bébé.
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En cours de réalisation: Banière...
Pour A. celle qui a ensoleillé à jamais ma vie: je t'aimerai pour l'éternité mon amour.

Gette apportas tout ce donc Xanax avait besoin et lui souhaitat bone chance
elle fit un sourire plein de compation et de tendresse a nane et lui souhaitat bonne chance aussi

Allez,Nanou,tu vas y arriver lui dit-elle
courage !

elle lui tendit une tisane bien chaude avec les herbes demandé de Xanax[/i]
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Eric courrait dans les rues d'Albi en tenant Tristan par la main... Celui-ci était venu le trouver en larmes et en cris chez lui... Eric craignait pour Nane, pour son bébé surtout... Il arriva a bout de souffle à l'Auberge... Il entra rapidement précédé de Tristan qui le mena jusqu'à la chambre de Nane... Il y trouva Georgette près du lit, Xanax devant Nane, allongée et attachée... Il ne dit mot mais son arrivée ne passa pas inaperçu... Xanax était sans doute encore faible à cause de sa blessure, mais il était la.... Eric comprit rapidement que Xanax procédait à un examen de Nane et du bébé... Sans dire mot, il posa sa besace près de la porte et se posta en retrait, pret à intervenir si Xanax le sollicitait...
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Comment attendre plus longtemps ? Le risque est grand pour elle comme pour le bébé s'il reste trop longtemps il risque de mourir dans son ventre et de l'entrainer dans les limbes. Si Xanax va le chercher comme il le suggère, et elle sait que c'est la la seule solution possible, elle risque sa vie aussi.

Les larmes roulent le long de ses joues.Garri arrive et commence à lui bassiner le front déjà trempé de sueur froide. Elle avale la tisane donnée par Gette et remarque l'arrivée d'Eric. Elle se reprend et demande :

Eric toi qui connait bien les herbes en as tu une qui m'assomme totalement ? Sinon donnez moi de l'alcool outre le fait que je sentirais plus rien, je serais beaucoup moins remuante et vous causerai moins de soucis
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Nina avait apris la nouvelle par Lady et était completement paniquée à l'idée de cette opération risquée...Elle fit un saut jusqu'a l'auberge mais ce rendit vite compte qu'elle ne servirait pas à grand chose vu le monde qui entourait déja Nane...Elle venait de prier à l'église en compagnie de Célestine et arriva armée de bouteilles d'alcool , non seulement pour la douleur , la relaxation mais aussi pour désinfecter si jamais il n'y avait pas assez de désinfectant.
Que faire de plus?Se dit elle.
Elle déposa les bouteilles et alla dans la salle commune avec les autres après avoir bien préciser que si elle pouvait être utile , elle serrait présente et qu'elle n'avait pas la nausée à la vue de vilaine blessures et de sang.
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La douleur est fulgurante quand la lame tranche.
Le cri que Nane retiens n'a rien de factice.
Ses dents mordent le manche de la dague avec tant de force que le crissement des dents sur le manche se fait entendre à l'autre bout de la chambre.

HUMMMMMMMMMMMMPPPPPPPPPPPPPPPPFFFFFFFFFFFFFFF !!!!!!!!!!!!!!

Bienheureux évanouissement qui l'emporte hors de la douleur, hors de son corps qui n'est que souffrance.
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Mime c'était mise un peu en retrait dans la salle commune quand elle eu avec l'aide de Gette déposer Nane sur le lit, car une vague de panique l'avais prise de court. Elle avait préférer se mettre de côté le temps que Xanax puisse faire son maximum avec Gette, pour Nane et pour le bébé. Eric était là aussi à proposer ses services, mais lui aussi tournait en rond. D'ailleurs plusieurs personnes étaient avec elle, à attendre dans la salle commune, jusqu'au moment où un énorme HUMMMMMMMMMMMMPPPPPPPPPPPPPPPPFFFFFFFFFFFFFFF !!!!!!!!!!!!!! se fit entendre dans la pièce à côté.

Mime avait les yeux ouvert en grand de terreur, ses mains c'étaient crispée sur la chaise et elle-même commençait à changer de couleur, passant du rose au blanc pâle. Mille et une questions trottaient dans sa tête, mais aussi des souvenirs douloureux, ceux de sa propre mère qui elle aussi avait souffert lors du dernier accouchement, mais qui malheureusement n'avait fini bien pour le bébé. Mime commençais à paniquer et sortit en courant prendre l'air dehors, en demandant au passage à Ninache si elle pouvait lui dire l'avancement des événements.

Gette avait vue du monde arrivé et était trés distraite quand un énorme

HUMPPPPPPPPPPPFFFFFFFFFFFFF
se fit entendre.ele regardait son amie avec de la conpation,et puis,d'un coup...elle la voit s'évanouir

Au moins...elle ne soufriras plus...
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Sara avait un mauvais pressentiment.

Nane avait bien le trait principal de la famille, une vraie tête de mule. Malgré son insistance, elle avait refusé catégoriquement d'aller s'aliter. Dans son état ! Tête de mule ! Mais la peste blonde n'avait pas baissé les bras, tête de mûle oblige, elle est allée chercher oreillers et fourrure. Elle avait réussi à convaincre sa soeur bien aimée de la laisser lui procurer un peu de confort à la taverne. Vraiment quelle idée de rester en taverne dans son état ! Tête de mule ! Elle aurait aimé rester auprès d'elle, lui tenir la main, lui faire la conversation, être aux petits soins pour elle ... mais elle n'avait pas pu. Ses responsabilités à la prévôté s'étaient rappelées à elle. Elle aurait bien aimé tout envoyer balader ... mais elle était la seule de garde.
C'était avec le coeur lourd qu'elle avait regagné son bureau au chateau.

Quand elle avait pu enfin s'éclipser, elle s'était précipitée à la taverne pour y trouver sa soeur. Mais personne ne s'y trouvait. Coeur qui se serre. Où est-elle ? Mauvais pressentiment. A l'auberge ! Elle devait y être. Sara prit la route de l'auberge, à l'écart de la ville. Instinct qui la pousse à presser le pas. Sara se mit à courir. Mauvais pressentiment. Pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé ! Espèce de bourrique, est-ce que tu m'as écoutée et retourné à l'auberge te reposer ? Nane, s'il te plait, dis moi que tu l'as fait !

Sara pénétra comme une tornade dans la cour de l'auberge. Elle s'arrêta brusquement quand elle vit Garri se tenant dans une position de prière. Noooon ! Sara serra les poings, chassant désespérant les pensées sinistres qui lui vinrent à l'esprit. Peur ! Elle entra dans la grande salle mais resta sur le bas de porte. Inquiètude ! Elle vit les visages inquiets des personnes présentes. Affolement ! Elle vit dans un coin la nounou et les enfants en larmes. Panique ! Se retournant pour cacher son anxiété, elle repéra Mimi dans la cour. Angoisse ! Elle se dirigea vers elle.

Mimi ? Que se passe-t-il ici ? Peux-tu me dire où est Nane ? demanda-t-elle d'une voix calme.

Dis-moi qu'elle n'a rien, s'il te plait, Mimi, dis-moi qu'elle est juste alitée comme je le lui ai demandé. criait une voix dans sa tête.


[edit pour être en conformité avec les autres posts]
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Barbe se rongeait les sangs elle y tenait à sa patronne comme si c'était sa propre fille. C'est bien pour ca qu'elle avait adopté toute la famille enfin c'est Nane qui l'avait embauché mais elle avait choisi de rester a cause des nombreux jeunes gens qui fréquentaient l'auberge.

Parce que Barbe, la jeunesse masculine, elle appréciait rudement. Comme ce jeune médecin qui s'occupait de la patronne en ce moment même, elle lui ferait bien un brin de causette quand il aurait tiré sa patronne de ce mauvais pas.

Histoire de s'assurer qu'elle ne s'était pas trompée quant à l'appétence du médecin La vieille femme passe la tête par la porte de la chambre. Elle entre en furie, effarée par le spectacle qu'elle vient de voir dans la chambre qui n'a plus grand chose d'une chambre. Tout ce sang...... pourtant sa maitresse avait confiance dans le jeune médecin. D'un air particulièrement hargneux, elle s'approche de Xanax :

Toi p'tit gars t'as beau être à croquer t'a pas intérêt de me faire crever la patronne faut que tu me la sorte de la !!!!

Elle dresse un poing menaçant devant le médecin tu auras affaire à la vieille Barbe si elle y reste la patronne !!!

Elle ressort comme une furie de la chambre, sa colère est plus l'expression de sa peur pour la patronne.

Elle file dans la cours et s'adosse au mur fermant les yeux pour tenter d'effacer l'horreur de la scene qu'elle vient de voir, même si du fait de son grand âge elle en a vu d'autres, voir sa chère Nane étendue sur son lit saignant comme un goret, la tache de sang au dessous d'elle s'élargissant à chaque minute, lui a mis un coup au moral ! La vieille femme tremble pour la vie de l'aubergiste comme tous les gens réunis dans l'auberge.

HUMPPPPPPPPPPPFFFFFFFFFFF!
Nina entendit ce cri de douleur et ton son corps se raidit , elle s'imaginait à la place de Nane... Elle souffla un bon coup pour ne pas fondre en larmes d'inquiétude.Pour ce changer les idées(ce qui était bien difficile vu la gravité de la situation) elle rentra chez elle en vitesse , attrappa des compresses , plusieurs littres d'eau et une bassinne , fourra tout dans un sac et revaint à l'auberge , plus lentement cette fois vu le poids qu'elle portait.
Elle alla porter son fardeau dans la chambre où Nane se faisait découper et par la même occasion jetta un coup d'oeil discret vers l'opération.
Que de sang!!!
En revenant vers les autres , elle ne dis rien , peur de les affoler.
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Le noir, des mots qui s’entrechoquent, des froissements de tissus comme des gens qui bougent autour d’elle, la sensation des larmes sur son visage, ses mâchoires douloureusement crispées autour de quoi elle l’ignore ou ne se le remémore pas et cette douleur qui irradie intensément au niveau de son ventre.

Voila les premières sensations qu’elle ressent quand le voile noir qui la protégeait quelque peu commence à se déchirer. Immédiatement après vient la crainte, la peur d’avoir souffert pour rien ! Son bébé est il vivant ? Xanax a-t-il pu intervenir à temps ou …….

Laurent !!!! Je veux mon ange !!!

Trop faibles, les paroles ne parviennent pas à franchir le seuil de ses lèvres, ce n’est qu’un vague souffle, un peu plus fort que les autres, qui en franchit la porte
De nouveaux sanglots montent au creux de sa gorge. Elle se sent si faible elle n’a même pas la force d’ouvrir les yeux ! Pourtant elle voudrait les rassurer, eux qui sont la à ses cotés ! Eux qui, elle le ressent, partagent sa douleur et sa terreur ! Eux ses amis !

Un frémissement effleure ses paupières closes une larme coule solitaire le long de sa joue, roule lentement bientôt suivie par une autre qui vient la rejoindre. La minuscule goutte continue son chemin inexorablement et s’écrase mollement sur le drap maintenant sanglant qui recouvre la couche ou elle git.
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Pendant que Xanax s'occupait de Nane, Eric faisait sortir la vieille Barbe comme demandé... Il est vrai qu'au vu de la situation, Xanax n'avait pas besoin d'une vieille toupie le menaçant ! A peine l'avait il raccompagné a la porte de la chambre que soudain retentit:

OUIIIIIIIIIINNNNNNN OUIIIIIIIIIIINNNNNNNNN

Xanax avait réussi a extraire le bébé de Nane vivant ! Quelle chance, quel bonheur! Xanax appela Garriguette pour s'occuper de l'enfant... Celui-ci étant sauf, il lui fallait sans doute s'occuper de Nane qui semblait inerte... Eric revint auprès de Xanax après avoir jeté un oeil sur le nouveau né hurlant, prèt a l'assister à nouveau en cas de besoin...
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Alors qu'elle était là, appuyer contre le mur, à l'extérieur, Mime reprenais petit à petit ses couleurs, mais elle laissais cependant paraître son anxiété vis à vis de Nane. Elle aurais voulus monter, mais ses forces n'étaient pas là. A ce moment elle vit Sara courir dans la cour, et passant devant elle sans la voir alla directement dans la salle commune, et ressorti quasiment de suite. Se retournant, Sara l'aperçu et se dirigea directement vers elle.
Mimi ? Que se passe-t-il ici ? Peux-tu me dire où est Nane ?
Mime ouvrit ses yeux en grand et essayant de cacher son angoisse, essaya de parler, mais les mots s'arrêtaient dans sa gorge. A ce moment un énormeOUIIIIIIINNNN! OUIINNNNNNN!!! retentis.

Mime Commença à sourire quand tout à coups, une vague de peur s'empara à nouveau d'elle, elle regarda Sara comme si elle l'a voyais pour la 1ére fois, elle avait pris ses mains dans les siennes et les serra du plus fort qu'elle pouvais, les écrasant pratiquement. Elle les lâcha presque immédiatement. Pardon Sara, mais je,... enfin tu comprends... Heu, bon apparemment le bébé va bien, mais Nanou??? Ses yeux s'ouvrir de nouveau en grand, la pâleur qu'elle avait perdu quelques minutes plus tôt, reviens au pas de course, elle resta pétrifié, ne pouvant rentrer dans la salle commune.

La douleur !!! Quand va-t-elle cesser ?

Elle se sent comme vidée…. il lui manque quelque chose……
Quelque part, sa tête comme son corps lui semblent si légers…
Bizarrement elle voit au dessous d’elle un corps féminin…. Pâle…. Si pâle qu’on le croirait exsangue, quelques larmes roulent sur ses joues.

Un homme s’affaire autour de la femme si blanche…..
Serais-ce elle ?
La sensation est étonnante … Elle voit Xanax qui sort un morceau de chair du ventre ouvert de la femme sur le lit.
Le paquet de chairs un peu sanglant ne bouge pas….
C’est auprès de lui que s’affaire son ami…..
Un cri parvient à ses oreilles…. un cri de bébé qui pleure…… Un bébé ?
Son bébé ?

La scène change, le cri l’attire inexorablement !
Elle a comme l’impression de revenir à sa position première, la douleur qui avait cessée le temps de « voir » revient de plus belle, la souffrance est intense.

OUIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!

Un vagissement !
Elle reprend connaissance luttant maintenant pour ouvrir les yeux. Comme ses paupières sont lourdes !!!!
Comme son ventre irradie jusqu’à la racine des cheveux et à la pointe des orteils.
Las, ses force sont tellement diminuées que seul un gémissement, marque de son éveil proche, se fait entendre.
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Barbe se remet lentement de la vision dantesque qu'elle a vu en entrant dans la chambre. Ses vieilles jambes tremblent moins elle peut donc donner les nouvelles les plus fraiches qu'elle possède aux amis de sa patronne qui s'inquiètent eux aussi.

Elle connait bien la petite Dame Carmeli dont elle allait changer les draps quand elle était alité les autres aussi par ailleurs mais Aristote seul sait pourquoi c'est vers la Castraise qu'elle se dirige en premier peut être histoire de voir si les nouvelles qu'elle a a donner ne risque pas de faire tomber toutes les autres Dames dans les pommes.

Dame Carmeli si vous saviez comme j'ai peur pour la patronne !!!!
Quand je suis rentré dans la chambre, l'médecin vous savez l'sieur Xanax !
Celui qu'est bien mignon !
Il avait les deux mains dans le ventre de Nane !
Y avait du sang partout !
Et la patronne elle bougeait pas un cil !
J'ai peur m'dame Carmeli si vous saviez comme j'ai peur pour elle !!!!
Et M'sieur Laurent qu'arrive pas !!!
Il l'aime pourtant fort sa chérie et il le voulait aussi fort qu'elle ce bébé !!!! Pourquoi il est pas la ?????

La vieille femme se remet à trembler en revivant la scène qu'elle vient de voir quelques moments plus tôt.

C'est à cet instant qu'un vagissement se fait entendre.

OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!

Il n'y a pas à s'y tromper c'est le cri d'un bébé plein de vigueur qu'on entend !!!!

Comme beaucoup, Allyxia n'avait pas raté ce pleur d'enfant, preuve du début d'une vie. Elle sourit mais ne déserta pas les lieux pour autant : si le bébé semblait sain et sauf, rien n'indiquait que Nane pouvait se vanter du même sort.
Toujours devant l'auberge, usant ses souliers à faire les cent pas dans un mètre sur un mètre, la rouquine priait pour un heureux dénouement, se doutant que la nouvelle leurs parviendrait dans les secondes ou les minutes à venir.
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Vous recevez un courrier Rp en Mp ou en Ig de ma part? Vous êtes libre de le publier.

Gette suivi les ordres de Xanax et s'approcha de Garri.
Elle fit chauffé de l'eau,et y plonga avec beaucoup de précaution le nouveau né,avec l'aide de garri qui lui soutenait la nuque.
Elle le lava tout en douceur,puis le sécha délicatement avec des linges propre.Garri & Gette l'emmitouflaire dans des langes propre et de petit couverture.
Elles le remirent ensuite dans son berceau quand elles entendirent un cri venant du petit.
Xanax !dit-elle
Le petit a l'air d'avoir faim...trés méme....que fait-on ??

Gette s'affola voyant son amie toujours dans un état dépitée.
Elle s'écroula,sur un chaise en regardant nane les yeux gorgés de larmes
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Garri avait aidé Gette à emmailloter le bébé et avait déposé de doux baisers sur son front avant de le déposer dans son berceau...Il était splendide et ressemblait beaucoup à son papa. A peine l'eurent-elles posé, que le chérubin se mit à crier...et ma foi, sa voix laissait présager une faim qui ne semblait pas admettre d'attendre bien longtemps...Elle reprit l'enfant dans ses bras délicatement et s'approcha de Nane. Celle-ci, quoique toujours d'une grande pâleur,semblait néanmoins reprendre peu à peu conscience du monde qui l'entourait et lorsque Garri déposa le bébé avec infiniment de précaution, sur sa mère, Nane esquissa un sourire qui rassura Garri.
Il est magnifique, ton petit Nanou!! Tu vas l'appeler comment ?
Mais déjà, Nanou, mue par son instinct maternel, s'apprêtait à donner au bébé sa première tétée...
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Garri regarda un moment Nane et son bébé...mais elle n'était pas tranquille...l'extrême faiblesse de son amie l'inquiétait ! Elle pensa qu'il valait mieux les laisser...il y avait suffisamment de monde pour s'occuper d'eux! Elle embrassa doucement Nane sur le front qu'elle trouva brûlant...fit une caresse au bébé...et après avoir salué rapidement ses amis, s'éclipsa non sans avoir félicité Xan au passage pour son excellent travail. Elle le regarda et comprit dans son regard que la partie n'était pas gagnée et que l'état de Nane le préoccupait bien encore... Elle soupira discrètement et quitta la pièce. A sa sortie, elle fut assaillie de question mais ne put répondre que:
Le bébé va bien...mais Nane est extrêmement faible! On ne sait même pas si elle pourra le nourrir!
Elle s'excusa et quitta l'auberge rapidement. Une fois dehors, elle fut prise de sanglots inextinguibles...et se mit à courir comme une folle en direction de sa maison.
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Paulovnia arriva à Albi, la route avait été longue mais elle était enfin arrivée. Lorsqu'elle passa devant l'auberge elle aperçut de l'agitation..elle pensa immédiatement à Nane.
Elle entra et entendit de suite le cri d'un nouveau né

OUIINNNNNNNN….

ce qui l'a rassura...un peu. Elle se précipita pour trouver Nane.

Au fond de la pièce, elle aperçut son frère et son ami eric qui s'affairait autour de la maman.
Avec un regard inquiet, elle demanda :

Comment va t'elle? elle semble évanouie.

Paulovnia posa sa main sur le front de Nane et prit son poul. Elle semblait faible mais en bonne santé.

Et le bébé? comment va t'il?

Paulovnia vit dans les yeux de Xan et eric que l’accouchement avait dû être éprouvant, elle attendit néanmoins les explications.
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Sara était surprise par les allers-retours à l'auberge de Nane. Toutes ces personnes s'occupaient-elles de Nane ? Avaient-elles donc toutes des connaissances médicales ? Et personne pour lui donner des nouvelles de Nane. Sara sentait que son angoisse se transformer en colère.

Elle allait bousculer tout le monde et s'assurer elle même que Nane allait bien quand elle vit sortir la cuisinière. Si quelqu'un pouvait la renseigner, c'était bien la vieille Barbe.
Elle se fit devancer par une inconnue. Mais la réponse de la vieille Barbe lui glaça le sang. Nane ! Noooon ! ma soeur !

Soudain le vagissement d'un bébé vint dominer les murmures angoissés. Sara leva son visage d'instinct vers la fenêtre de la chambre de Nane. Soulagement. Douleur. Surprise, Sara regarda Mime qui lui broyait ses mains avant de la lacher. Oui, elle partageait aussi l'angoisse de son amie. Elle lui prit d'office la main de Mimi.

Viens avec moi. J'en ai marre d'attendre ici ! Je veux voir Nane ! Tu m'aideras à virer toute personne qui m'interdira de voir Nane.

Et elle emmena Mimi dans l'auberge. Elles pénétrèrent au moment où Garri annonça :
Le bébé va bien...mais Nane est extrêmement faible! On ne sait même pas si elle pourra le nourrir! avant de disparaître.

Elle regarda autour d'elle et constata l'ambiance. Il fallait faire quelque chose. Elle prit une respiration et parla à haute voix : Si Nane n'est pas assez remise pour nourrir le bébé, il nous faudrait du lait de chèvre. Qui d'entre vous sait où on peut trouver des chèvres ?

Tristan ? Nadège ? Agnès ? Maman a besoin de lait de chèvre. Est-ce que vous pouvez aider le lieutenant Mimeline à ramener des chèvres ?

Elle se retourna vers Mimi et lui demanda : Mimi ? Tu peux me rendre ce service ? S'il te plait ? Et passes prévenir Cast aussi.

Soudain, elle y pensa. Sans attendre leur réponse, elle sortit dehors et interpella Barbe :

Barbe ! Nane a besoin de toi ! Peux-tu aller en cuisine lui préparer quelque chose ? Elle a perdu beaucoup de sang. Je te fais confiance pour lui faire un de tes plats qui pourra la requinquer. Il n'y a que toi qui peut le faire.

Elle parla à la cantonnade :
J'ai besoin de volontaires. Qui veut nous aider Barbe et moi à préparer quelque chose à manger ? Je parie que Xanax ne dira pas non à un bon plat.
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Paulovnia fut très étonnée de toute l'effervescence autour de nane.

Elle regarda xan accepter un verre d'alcool.. elle le regarda d'un mauvais oeil mais ne pipa pas mot. après tout il avait dû fournir de gros efforts pour aider nane à mettre son enfant au monde.

Paulovnia alla osculter l'enfant. après les premiers examens, elle poussa un soupir. Il allait bien.

Puis dans le silence parmi le brouhaha elle se rendit auprès de nane comme cette dernière lui avait demandé.

Elle occulta tous ce monde et pris le poignée de nane pour surveiller son poul. Paulovnia s'en voulait tellement de ne pas avoir été là comme elle lui avait demandé récemment.
Mais elle veillerait à sa santé et à celui de son enfant.
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Junios entra dans la taverne rempli de monde. Il se dirgea vers le comptoir.


Salut, j'aimerais avoir une a boire et a manger, svp.


Il s'accota au comptoir et attendit en regardant les alentours. La taverne semblait mouvementé....

Junios se retourna vers le comptoir.


J'ai dit que j'aimerais a boire et a manger. Je pense que ce n'est pas trop demander. Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ? Un accouchement?

Dans la Grande Salle

Barbe que les paroles de la sœur de la patronne ont sortie de son hébétude, s'est attelée à la tâche.

Certes sa cuisine ne vaut pas en finesse celle de l'aubergiste mais elle se débrouille tout de même. Elle sait cuisiner des plats reconstituants. Elle se lance donc dans la préparation d'un de ses ragouts bien copieux dont elle a le secret.

Pour Nane elle en extrait les meilleurs morceaux, les plus fins, accompagnées de carottes du jardin donc elle sait que sa patronne est friande.

Le fait d'occuper ses mains lui permet d'éviter de se morfondre. Deux autres femmes se joignent a ses préparatifs culinaires afin de préparer le repas pour toutes les personnes qui s'inquiètent actuellement pour sa patronne. Elle en profite pour monter dans la chambre de l'accouchée une écuelle bien remplie.


ALENOUIAAAAAA !!!!!!!!!!!!! Elle s'est réveillée !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le cri de joie de la vieille Barbe retentit dans toute l'auberge atteignant même les demeures voisines dans sa puissance.

Paulovnia tourna la tête au moment où elle crut entendre un léger gémissement.
Tout en prenant le pouls de Nane, elle lui épongea le front.
Doucement, elle lui murmura à l'oreille.

Nane, c'est paula, tout va bien ne t'inquiète pas.

Paula se retourna vers les occupants de la chambre et porta discrètement son doigt devant sa bouche afin que le silence soit le plus complet possible.

Puis, elle s'assied sur le bord du lit et admira avec tendresse la maman, regardant son enfant avec amour.
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Plusieurs jours plus tard

Le train train quotidien reprend après ces jours qu'elle a passé immobilisé dans sa chambre à retrouver des forces.

Le bons petits plats de Barbe et le sourire de ses trois plus grands enfant a fait beaucoup pour lui permettre de remonter la pente.

Elle a repris possession de sa cuisine largement transformée en capharnaüm par Barbe. La pauvre vielle est pleine de bonne volonté mais plus vraiment bonne à grand chose. Enfin ce m'est pas bien grave pense Nane en soupirant devant l'ampleur de la tache qui l'attend La pauvre vieille a bien gagné le droit de demeurer ici, même si elle ne faisait plus rien. Elle l'a gagné par sa loyauté et l'affection qu'elle nous porte à tous. Mais ça va faire beaucoup de travail en plus pour Prudence ça.

Perdue dans sa rêverie elle ne s'est pas rendu compte du temps qui passe. Ses mains ont œuvré toute seule rangeant nettoyant machinalement remettant chaque chose à sa place. Les marmites et pots bien à leurs places sous la belle pierre à laver. Les provisions suspendues au plafond pour limiter les attaques de souries

L'heure a passé très vite et les cris du bébé se font entendre, le petit Landry réclame sa tétée. L'aubergiste s'isole donc un moment afin de le nourrir.
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Bonjour Maudalina!
Que me vaut le plaisir de ta visite ?

Comment Eurice est malade?

Ce charmant pensionnaire qui fait si peu de bruit ?

Je t'avoue que j'étais jusqu'à présent bien trop faible pour pouvoir m'en inquiéter mais comme je vais mieux moi même je vais pouvoir m'informer ne bouge pas je vais voir !

Nane monte l'escalier d'un pas encore incertain et frappe à la porte du voyageur qui s'est cloitré dès son arrivée.
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Une taux rauque une voix déformée, peut être par l'épaisseur de la porte, peut être à cause de la toux, il n'en faut pas plus a Nane pour qu'elle s'inquiète de son pensionnaire.

C'est Nane! L'aubergiste ! Puis je vous aider ? Vous avez l'air mal en point !
Je ne suis pas très vaillante moi même mais je suis médecin donc n'hésitez pas
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Elle ne peut réprimer un sourire devant la tenue pour le moins.... Hum!!!!!! Humide de son pensionnaire.

Mais son sourire s'efface vite quand elle remarque qu'il trempe le beau plancher de bois. Elle se recule quand il referme la porte/me un air pensif s'affiche sur son visage quand elle se rappelle de ses derniers mots qu'a t"il dit déjà ? qu'il vienne honorer son du ?

Mais il se trompe totalement!!!! Elle n'a pas pu retenir ses derniers mots qui ont fusés malgré elle. Elle frappe de nouveau à la porte en expliquant cette fois le but de sa visite.

Messire !!!! Bom bom !!!! Ce n'est pas une question de gros sous!!!!! Ça viendra en son temps !!!! Mais Maudalina est en bas qui s'inquiète de votre santé!!!! Je venais m'enquérir de vous tout simplement.
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Le bébé crie Nane abandonne Eurice qui ne semble pas décidé à sortir de la chambre elle redescend l'escalier en grimaçant la cicatrice est toujours a vif et tire très fort sur son ventre. Landry pleure c'est l'heure de le coucher maintenant.

Un charmant spectacle l'attend en bas : Maudalina entrain de faire danser le poupon qui rit aux éclats.

Et bien Landry mon amour je te laisse deux minutes avec une jeune dame et il faut que tu la séduise, déjà, à ton age ? C'est Geoker qui va être content de savoir ca de la part de son pupille.

Merci Maudalina de t'être occupé de lui. Comment puis je te remercier ah je sais ! je vais te donner des nouvelles d'Eurice il est en un seul morceau il ne devrait pas tarder à nous rejoindre
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Voyant ce bel homme approcher de moi, mon coeur ce met a battre très fort.

Oh monsieur, après la visite du pigeon m'envoyant votre lettre m'expliquant votre état, je me suis mise à me faire bien du soucis à votre sujet. Il est si dommage que vous arriviez enfin dans une nouvelle destination et que vous soyiez déjà si faible. Je voulais donc vous assurez que je penses à vous et si vous avez besoin de quoi que ce soit, sachez que je suis là.

Timidement je retourne mon visage vers Nane, fixant bien ses yeux en espérant qu'elle comprenne ma gêne et mon malaise.
Mes main tremblent et je craind d'etre d'éplacé envers cet homme que je courtise en douceur.
[color=blue]Je donne alors le petit Lévy à sa maman qui gazouille et s'accroche à moi.[/color]

[b]Nane, ce petit est tout simplement ....merveilleux. Un vrai cadeau du ciel ma chere.[/b]

L'aubergiste regarde les deux jeunes gens elle leur sourit et s'apprête à rejoindre sa cuisine pour leur concocter une de ses délicieuses préparations culinaires quand Maudalina l'interpelle.

J'adore ce petit Lévy, son nom est bien Lévy n'est ce pas Nane?

Nane sourit à Maudalina en remarquant sa gène.

Son prénom est Landry ma douce mais pour le moment vu son jeune age je pense qu'il ne fait pas la différence entre les prénoms il est plus sensible au son de la voix et a la douceur des gestes qu'à la signification des mots.
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Oh Nane...ne prépare surtout rien por moi. Je viens de grignotter, mais si tu as besoin d'aide fait moi signe!

Elle s'approcha du belle étranger et lui demande si elle peut s'asseoir quelques instants à ses côtés.

Puis -je, pour quelques petites minutes, m'asseoir ici mon cher?

Elle devint très nerveuse et elle se demanda bien s'il serait plutôt préférable de partir...vue sa gêne qui s'en doute lui fera dire des bêtises.
Ainsi en quittant l'auberge , elle démontrera aussi son indépendance aux hommes. Se souvenant qu'une vieille amie lui disait toujours que l'indépendance attire bien des coeurs. Se battant avec elle même, elle décida tout de même de rester quelques instants pour connaitre d'avantage cet homme.

Ni une, ni deux, c'est chez Nane que Xanax se prépara, avec son accord et parce que c'était son témoin.
Il enfila rapidement son beau costume tout neuf et blanc et se présenta devant les dames pour savoir ce que celà donnait...





Alors? Qu'en pensez-vous?


Anxieux, il attendait une réponse...
Puis voyant les mines de celles si approbatrices, il décida de lever le camp.
Direction l'église...
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En cours de réalisation: Banière...
Pour A. celle qui a ensoleillé à jamais ma vie: je t'aimerai pour l'éternité mon amour.

En entrevoyant Xanax dans l'auberge, Maudalina le trouva sublime pour son mariage.
En rêvassant de son futur, maudalina était bien plus absorbé par les paroleS déboussolanteS de son compagnon de table.

Quoi? vous partez? et ce pour longtemp? Vous n'aimez pas Albi? Vous reviendrai?...Une femme vous attend surement ailleur?...vous ...vous...????

Elle s'arrêta de questionner Eurice et se trouva un peu ridicule. Maudalina tendit l'oreille pour écouter les réponses de celui-ci.
Pendant ce temps Dame Nane s'emblait se préparer elle et son fils pour les noces de Xanax.
En écoutant les réponses du charmant homme, Maudalina se levant, prête à partir chez elle.

Eurice ne compris pas la réaction de Maudelina, mais accepta. Il était temps pour lui de partir, mais il se nota en mémoire le nom de cette damoiselle et se promis de lui écrire.

- Nane, voici 2 écus, c'est tout ce que j'ai, et j'espère que cela suffira pour la chambre. Et merci pour votre accueil, je reviendrais vous voir.

C'est sur ces mots qu'il quitta l'auberge pour prendre la route, un gros pain sous le bras.

Sara n'était plus que l'ombre d'elle-même. Elle savait qu'elle puait, qu'elle avait la mine défaite, les cheveux en bataille et des vêtements tachés par des vomissures. Mais elle n'en avait cure. Elle était vraiment mal. Ces deux derniers jours étaient un cauchemar.

Cela avait commencé par cette grande fatigue. Elle le savait, elle avait trop donné ... et surtout courir de gauche à droite pour récupérer ses maudits quintaux de pierre. Malgré son énergie débortante, elle avait abusé et avait trop exigé de sa carcasse. Et elle le payait maintenant, au mauvais moment.
Son corps affaibli n'avait pu se défendre contre le mauvais oeil. Quelle autre raison pouvait-elle donné ? Elle qui était une fervente adepte de Sainte Boulasse, idolâtrant à outrance la divine bibine, ne supportait plus la bière. Même son odeur qui mettait ordinairement ses papilles en pamoissant, lui donnait des hauts le coeur incroyables. Quelqu'un lui avait lancé un mauvais sort, c'est sure !
Face aux injonctions de sa famille, elle avait accepté de se reposer, juste ce qu'il faut car il y avait tant à faire.

Ensuite vint cet épisode qu'elle voulait oublier à tout jamais. D'ailleurs c'est ce qu'elle avait fait, elle s'était jetée dans l'inconscience bibinesque. Elle n'avait plus que quelques bribes de souvenir : chopes, vomis, bière, hauts de coeur, larmes ... Elle ne sut pas comment et où elle s'était réveillée. D'abord elle avait cru être de retour à Narbonne, sur un bateau. Car tout tanguait. Meme quand elle fermait les yeux, elle avait cette sensation de vertige. Pourtant elle avait toujours eu le pied marin et n'avait jamais souffert du mal de mer. Et cette envie de vomir à chaque mouvement. Elle se demandait, avec tout ce qu'elle avait déjà vomi, comment se fait-il que son estomac pouvait encore rendre son contenu. Et ce mal de tête, à croire qu'un bataillon de bâtisseurs se sont donnés rendez-vous dans son crâne, pour le concour de celui qui taperait le plus fort ou le plus vite. Qu'est-ce qu'elle aurait donné pour se trancher la tête afin ne plus avoir ces martèlements.

Quand elle avait pu récupérer un peu de lucidité, elle s'est aperçue qu'elle était dans sa chambre. Et cette souffrance n'était autre qu'une magistrale cuite. Ce n'était pas la 1ère fois et ne sera pas la dernière fois. Elle savait quoi faire. Elle s'était trainée jusqu'au buffet pour prendre le remède contre les cuites et trouver à manger. Mais l'odeur de la boufaille lui souleva le coeur. Elle se retrouva à rendre, une fois de plus, le contenu de son estomac. Cette crise la laissa sans énergie.

Et c'était avachie par terre que Mime la trouva. Son amie Mime. A cette évocation, des larmes se mirent à couler. Son amie Mime. Seul moment de douceur dans cet océan de douleurs et de nausées. Grâce à ses soins, elle avait pu retrouver un peu de vigueur.

Il faut dire que son frère Ethan avait aussi contribué en la forçant à boire de la tisane. Ah oui, maintenant elle s'en souvenait, Ethan était là aussi. Eric aussi et un inconnu ... qu'est-ce qu'un inconnu faisait dans sa chambre ? Arrgh elle n'arrivait pas à se souvenir, tout ce qui s'était passé hier était flou, archi flou.

Elle arriva enfin en vu de l'entrée de l'auberge. Tiens pourquoi elle avait pris la route principale ? Elle pouvait couper par le champs et entrer par derrière. Elle logeait, après tout, dans une grange aménagée, derrière l'auberge. Non, elle n'était pas bien, il fallait le reconnaître. Elle ne pouvait pas rester dans cet état. Elle avait besoin de sa soeur.
Elle poussa la porte battante mais juste avant de pénétrer, elle eut un vertige et dut se retenir au chambranle de la porte.

Nane ? Je crois que je ne vais pas très bien. Aides-moi, s'il te plait. dit-elle d'une petite voix. Elle ne savait même pas si Nane était là.
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Eric arriva en courant à l'auberge... Il entra en trombe et héla Nane ou l'un de ses serviteurs:

Hola, il y a quelqu'un ? Nane ? Barbe ? Quelqu'un ? Je sais ou est Trois pattes !!! Et il va pas bien !!! Eh bien !!! Y a t il quelqu'un ???
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Suite au branle bas de combat de Nane, une fois parée pour toute éventualité, il prit les devants pour amener Nane sur les lieux que Jo lui avait indiqué pour retrouver Trois Pattes...
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La carriole arrive très lentement dans la cours.

Elle stoppe devant la grange et Nane descend du banc de conduite. Elle contourne le véhicule et appelle a l'aide pour qu'on vienne lu donner un coup de main a descendre et installer Troispattes dans la grange. Son regard hagard montre son inquiétude pour son compagnon canin.

Le pauvre animal n'a même pas la force de réagir seul son fouet bat faiblement quand la main de sa maitresse le caresse alors qu'un gémissement douloureux lui échappe.

Une femme se tient devant la porte de l'auberge et observe les évènements qui se déroulent devant elle.

Elle profite du temps ou Nane attends avec inquiétude du renfort pour transporter l'animal pour lui demander :

La réponse de l'aubergiste échevelée fuse immédiatement .

Installez vous dans la grande salle je vous y rejoins dès que possible !!! Faites comme chez vous, je suis quelque peu occupée. A moins que..... vous n'acceptiez de m'aider à transporter mon chien !
Il est lourd !
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Enchantée jeune Dame et merci de tout cœur.

La jeune femme écarte d'un poing rageur une mèche de cheveux qui lui masque la vue.

Voyez vous j'arrive du bord du Tarn mon chien qui git ici a reçu un coup de couteau, je n'ai pas encore eu le temps de regarder sa blessure. Il faudrait prendre les deux coins de ce drap sur lequel il repose et m'aider à porter mon compagnon jusqu'au lit de paille qu'on lui a préparé.

Ensuite je vous promets un bon lit et même un bain dans votre chambre avec un repas dont vous me direz des nouvelles.
Une potée cuisait quand je suis partie le chercher elle doit être à point.

Tout en parlant Nane a montré à Mahaut comment saisir le drap et le porter avec le moins de secousses possible elle même a pris les deux autres coins en main et les deux femmes s'échinent à porter l'animal jusqu'à la grange.

Mais je ne me suis pas présentée je crois ! Je suis Nane propriétaire de cette auberge bienvenue chez moi considérez vous comme chez vous.
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Ahanant tant qu'elles peuvent, c'est qu'il est lourd l'animal et en plus vu qu'il est a demi mort il semble peser encore plus lourd, les deux femmes bandent leurs muscles et portent avec douceur le chien jusqu'à la grange.

Un beau lit de paille fraiche attend son pensionnaire. au fond de la grange qui lui sert d'écurie Galopain renâcle a l'odeur du sang mêlé à celle de sa maitresse et de son ami Troispattes.

Voila ici tu seras bien pour guérir ! Je sais que tu préfèrerait être aux cotés de Landry mais pas tout de suite, quand tu iras un peu mieux.

Nane parle au chien comme s'il pouvait tout comprendre et c'est presque le cas semble t'il, si l'on se fie à la queue qui bat un peu plus fort, bien que très faiblement tout de même comparé aux joyeux battements habituels.

Pardonnez moi Dame Mahaut, mais Trois patte est mon compagnon depuis tant de temps que je le considère comme faisant partie de la famille.
Je ne sais même pas ce qui s'est passé le concernant.
Comment a t'il reçu ce coup de lame ?
Je ne le sais pas !
A t'il déranger un braconnier ?
je l'ignore !
A t'il voulu défendre quelqu'un ?

La jeune femme arrête un instant sa litanie de questions et prend le temps de réfléchir un instant .

Peut être a t'il défendu quelqu'un mais il faut que ce soit quelqu'un de la famille ou qu'il considère comme tel.
Toutes ces questions sans réponse m'angoissent !

Pendant qu'elle parle à sa nouvelle pensionnaire ses mains ne sont pas restées inactives volant sur le pelage poissé de sang elles ont nettoyée la plaie d'un geste délicat elle a rasé les bords de la blessure afin de bien voir elle sait cependant que le chien va souffrir il lui faut recoudre. Comment va réagir l'animal ?

Ses souvenirs remontent du fond de sa mémoire, elle se souvient comment une nuit elle s'est éveillée à Carcassonne avec une irrésistible envie de rejoindre le bord de l'Aude. Comment au cours de cette ballade nocturne, un gémissement l'a attirée vers la rive ou elle a trouvé le pauvre animal entrain de se débattre pour remonter sur la berge. Comment elle dû suppléer à la patte manquante, qui valut son nom à l'animal, en tirant de toutes ses forces pour l'aider à se hisser.

Se secouant légèrement elle espère que la reconnaissance de l'animal à son endroit lui permettra d'être stoïque. Un peu inquiète tout de même elle se décide à commencer à recoudre l'animal.
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Mahaut avait aidé du mieux qu'elle le pouvait Nane. C'est qu'elle pesait bestiole. Elle écouta son hôtesse.

Ce n'est pas moi qui vais pouvoir vous répondre.

Nane semblait très attachée à sa bête. Pourquoi pas après tout. Certains animaux semblaient bien plus fidéles que les hommes eux mêmes. Après ils sont sans concessions. Vrai et entier. Un instant un peu primaire... quelque fois fourbes, mais pas autant que peut l'être un humain.

Elle était perdue dans ses pensées quand elle entendit alors une voix qui lui était familière. Elle se retourna et son visage s'éclaira d'un sourire.

AHHH Messire le responsable de mon voyage. Bonjour Eurice, comment allez vous ?

Les mains rougies par sa tache sanglante, Nane se relève difficilement elle a passé un long moment accroupie à coté de Troispattes, ses jambes engourdies ont peine à la porter.

Eurice vient d'arriver et lui demande une chambre.

Patiente un peu mon ami et range ta bourse ce n'est pas pour l'argent que je tiens auberge mais pour la compagnie que cela m'apporte et pour le plaisir des rencontres.

Tu peux utiliser la même chambre que la dernière fois elle est libre.

la chambre voisine est disponible aussi vous pourrez vous y installer dame Mahaut. Eurice peux tu lui montrer le chemin ? Pendant que vous vous installez je vous prépare de quoi manger. Et Prudence vous montera des seaux d'eau chaude pour votre bain Mahaut



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Il n'y a plus rien à faire pour le moment que de laisser dormir l'animal.

Elle jette un dernier regard à son compagnon, regard de gratitude pour la confiance sans faille qu'il a montré à son endroit, regard inquiet aussi quant à sa guérison.

Maintenant malgré sa fatigue elle doit s'occuper de ses pensionnaires.

D'un pas lourd elle traverse la cours de l'auberge et rejoint la cuisine. Aura t'elle un peu de temps pour elle pour se rafraichir pour détendre un instant ses muscles gourds ?

Nane va vérifier la cuisson de la potée qui mijote doucement au coin de l'âtre, elle goutte, d'un palais tatillon, la préparation.

Mmmmmmmmmmmm !!!! A point ! Il ne faut pas que les pensionnaires tardent.


La tavernière ne s'inquiète pas pour la jeune Mahaut, elle sait bien que Prudence aura fait le nécessaire pour que la jeune femme trouve un bain fumant à son arrivée dans la chambre.

Elle prend donc le soin de dresser la table familiale en ajoutant les deux couverts des voyageurs.

Enfin elle s'installe sur un confortable fauteuil de bois qui trône à coté de la cheminé et qu'elle se réserve pour les moment trop rares ou elle peut se détendre. Le silence de la pièce ou pour une fois elle se retrouve seule, le crépitement du feu qui la berce et la voila bientôt endormie paisiblement.
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Bras dessus-dessous, Eurice l'accompagna jusqu'à la porte de sa chambre mitoyenne à la sienne. Il s'accorda quelques secondes d'absence en rêvant d'une porte commune, mais il devait en toute priorité amener Mahaut à son bain.

Vous voici arrivé ma chère Mahaut. Entrez donc je vous prie.

Il ouvrit la porte et ne pouvant détourner son regard, il l'a dévisagea le temps qu'elle prenne possession de ces lieux. Elle semblait contente de sa chambre, surtout du bac à eau pret de la porte où l'on ressentait la chaleur émaner.

Je vais aller faire ma toilette également. Nous nous retrouvons en bas ? Ou passez me chercher si je ne suis pas encore descendu.
Je vous laisse maintenant. A tout à l'heure Mahaut.

Il referma doucement la porte, ne laissant pas un instant ces yeux déviés de ce qu'il semblait aimer par dessus tout. Et souriant, d'un pas léger, il se dirigea vers sa chambre.

Le matin suivant après que Nane ait regagné sa chambre.

Le corps moulu des efforts de la veille l'esprit inquiet pour son chien elle se lève en gémissant avec difficulté comme une petite vieille.

Son regard comme chaque matin cherche Laurent qu'elle pense trouver endormi a ses coté.

C'est la première fois que je m'éveille et qu'il n'est pas la ! Ce n'est pas normal ça !

Son inquiétude change d'objet, elle fouille scrupuleusement la pièce du regard, enfilant ses habits de manière machinale, comme un geste acquis depuis des lustres et qu'il ne serait pas concevable de ne pas faire au saut du lit.

Son geste s'interrompt brusquement quand son œil accroche le parchemin déposé sur la table. Elle saisit fébrilement le document et le déchiffre peu à peu. Au fur et à mesure la lecture en devient plus difficile, sa vision se trouble du fait des larmes qui viennent, une à une au début puis de manière ininterrompue quand elle parvient enfin au bout du poème que Laurent a laissé la !

Seuls ses sanglots viennent briser le silence de la pièce.

Brisée elle s'effondre lentement au sol et ses pleurs s'intensifient encore, sanglots déchirant.
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Dans la grange aux cotés de Troispattes

Elle a fuit la chambre. Seuls les murs ont été témoins de son chagrin. Elle s'est réfugié dans la grange au cotés de Troispattes le Grand chien a battu légèrement de la queue en la voyant arriver heureux malgré sa faiblesse de voir sa maitresse qu'il idolâtre.

La jeune femme s'allonge à coté de l'animal. Quoi de mieux que la présence chaleureuse d'un animal fidèle, aimant et qui ne pose pas de questions pour se remettre de son chagrin.

Ces quelques moments paisibles ont requinqué la jeune femme même si le chagrin reste il devient moins atroce.

Nane se redresse enfin après avoir de nouveau beaucoup pleuré contre son compagnon blessé.

Mon Trois pattes ! Heureusement que tu ne m'a pas laissé toi aussi ! Tu as l'air d'avoir repris quelques forces ! On va regarder ta blessure !

Doucement sans gestes brusques Nane découvre la blessure sous le tissus qu'elle a posé pour la protéger.
Une grimace s'affiche sur son visage la blessure semble saine mais malgrè son habitude de ce genre de chose Nane ne peut réprimer un frisson rétrospectif à la souffrance qu'a du supporter l'animal.

Un peu de baume sur la blessure un nouveau pansement une gamelle d'eau fraiche, quelques caresses et une pâtée composée des restes de la veille qu'il mangera quand il en aura la force et Nane se relève laissant le grand chie se reposer au calme a coté de son copain Galopain qui avance un nez inquiet pour le renifler.

L'aubergiste repousse doucement le nez de l'étalon.

Surveille le mais ne l'embête pas mon beau il ne peut pas jouer avec toi en ce moment.

Je m'apaise avec vous deux mais je dois retourner me consacrer aux humain mes tout beaux.

Sur ces mots Nane quitte la grange d'un pas las et rejoint la grande salle ou elle trouve Mahaut aux fourneaux

Il ne fallait pas vous donner cette peine Dame mais .... Merci !!! je n'ai guère de courage ce matin !
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Depuis quelque mois, Hafgan vivait en solitaire, isolé du reste du monde. Les querelles politiques et les enfantillages dans les villages où il avait résidé avaient fini par le dégoûter de la vie sociale. Aussi avait-il choisi de faire retraite pour quelques mois. Ayant ainsi pu reposer son esprit, il était près à revenir au monde. Mais là où il était, à Agen en Guyenne, il ne connaissait plus personne. Il représentait, pour les gens de là-bas, un illustre inconnu dont la résonance du nom ne signifiait plus rien. La nostalgie le prit droit au coeur. Du coups, il se remémora toute sa vie ''antérieure'', du temps qu'il était à Lodève puis à La-Teste-De-Buch, et surtout, il se remémora tous ses bons vieux amis et les innombrables soirées festives passées en leur compagnie. Ayant eu vent que quelques-uns d'entre eux menaient une vie paisible à Albi, il décida de tout laisser derrière lui, ses champs et son atelier, puis de prendre la route d'Albi.

Après quelques jours de marche, avec très peu de provision, il finit par arrivé au merveilleux village d'Albi, et ce, sans encombres. Sale et affamé, il n'avait l'air de rien. Il entra dans la première taverne qu'il apperçut pour s'y réchauffer. Sur place, il fit la rencontre de Nane qui, dans toute sa gentillesse, lui offrit de la tisane fruité, de la tarte, un bain forcé, et enfin une chambre dans sa si accueillante auberge. Plus tard en soirée, il revit avec joie deux de ses vieilles amies, Alienord et Rosetendre. À force de tournées générales, le monde, au yeux de Hafgan, s'était remis à tourner comme il se doit et il passa, avec ses vieux et ses nouveaux amis, la meilleure soirée depuis fort longtemps.

Après cette bonne cuite, il finit par retrouver le chemin de l'auberge À l'Albigeoise. Nane lui avait dit que la chambre au bout du corridor, à droite, lui était réservée. Ou était-ce celle de gauche? Au début du corridor?

Ooops! Pardon madame, vraiment désolé, mauvaise chambre! Très belle jaquette en passant! Hip!

Hafgan dû s'excuser à quelques reprise avant d'enfin retrouver la bonne chambre... du moins il espérait bien que ce soit en effet la bonne chambre. Quoi qu'il en soit, le lit était libre et il s'y jeta. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas profiter du confort d'un vrai bon lit. Après seulement quelques seconde, tout l'auberge pouvait entendre, en trame de fond, les ''doux'' ronflement de Hafgan, le nouvel Albigeois.

RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRROoooooooonnnnnnnppppppffffffffffffffff. RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRROOOnnnnnnnnppppfffffffffffff.

Quelques grognements se firent entendre des chambres voisines, même quelques coups dans les mûrs, mais cela ne reveilla pas Hafgan, trop ivre de bières et de joie. Dans ses rêves, il se voyait déjà aménager ses champs et bâtir son atelier, trinquer avec ses amis en taverne et, bien sûr, s'empiffrer dans les si délicieuses tartes de Nane!

Mahaut dormait profondément lorsqu'elle fur réveillée en sursaut par un hurluberlu qui faisait comme si il était seul. il semblait ouvrir toutes les portes et déranger bruyamment tous les locataires de Nane. Elle soufflant : lui était il donc interdit de faire une nuit entière de repos ??

Et voilà que le malotru se mettait à faire un bruit de tout les diable. s'en était trop !! Elle sortie de son lit. Elle tourna dans la chambre. Elle hésita. Puis elle enfila quelques vêtements. Elle sortie doucement de la chambre.

Elle ferma doucement la porte, puis elle avança à pas de loup vers la porte de la chambre voici. La chambre d'Eurice. Soudain le plancher craqua. elle grimaça et regarda autour d'elle. Rien. Alors elle ouvrit la porte.

Eurice était là, il dormait lui, du moins c'est ce qu'il semblait. Comment pouvait il dormir avec un tel raffut. elle ôta ses vêtements, mis une longue chemise de nuit et vint se glisser dans les bras d'Eurice. Il faisait chaud dans le creux de ses bras. malgré le bruit, elle fini par s'y endormir.
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Mahaut était ravie, elle passait ses nuits dans les bras d'Eurice. Ils passaient beaucoup de temps à discuter. A apprendre à ce connaitre, à faire des projets. C'était décidé, ils viendraient s'installer à Albi. Le temps pour Eurice de régler la de son champs et ils deviendraient Albigeois.

C'est la tête pleine de rêve qu'elle s'éveilla. Elle regarda un instant Eurice en train de dormir. Elle caressa doucement son visage et déposa un baiser sur ses lévres. Puis, elle se leva. Elle descendit alors dans la salle à manger. Elle avait grand faim !

Bonjour tout le monde !
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Après une dure journée de labeur sur sa terre, Azaleah décida d'aller faire un tour en ville. Elle confia donc les enfants à la nounou qui avait pour tâche de les laver, de les coucher et de veiller sur eux.

Azaleah erra donc un moment dans les rues d'Albi avant d'arriver devant l'établissement, elle décida donc d'y entrer afin de voir s'il y avait des gens qu'elle connaissait et d'y prendre un verre.

Elle poussa donc la porte, mais ses yeux devaient encore s'habituer à ce nouvel éclairage.

Bonsoir ... il y a quelqu'un ?

Azaleah vit finalement Nane,

Désolée Madame, mes yeux ont peine se faire au changement d'éclairage, il m'a fallu quelques secondes avant de vous apercevoir. Mais c'est avec plaisir que je prendrai ce que vous avez de meilleur sur votre carte, autant pour le vin que pour la nourriture, j'ai eu une rude journée et il y a longtemps que je ne me suis pas offert de récompense.

Puis elle alla s'assoir près de l'âtre afin de profiter de la beauté du feu qui y brûlait en attendant sa commande.

Dites, c'est toujours aussi tranquille ici ?

Garri, encore un peu faible, se dirigea vers l'auberge fermement décidée à venir prendre des nouvelles de 3 pattes. Lorsqu'elle arriva, elle aperçut Nane et Alchie en tendres retrouvailles et leur sourit...
Et bien, il y a des retours qui font rudement plaisir apparemment!
Elle les embrassa et s'enquérit aussitôt de l'état de 3 pattes. Lorsque Nane lui eut dit qu'il se trouvait dans la grange, elle les laissa et s'y dirigea rapidement. Elle le trouva allongé sur la paille, le flanc largement bandé,le regard triste de ces chiens qui, victimes de la cruauté des hommes, vous font douter de la race humaine! Elle se pencha vers lui et lui caressa doucement la tête...il émit une faible plainte qui déchira le coeur de Garri!
Tu vas t'en sortir mon ami, foi de Garri! Et celui qui t'a fait ça sera puni ! Il ne mérite pas de vivre et je te promets que je ferai tout pour que justice te soit rendue!
Garri se rendit compte qu'elle parlait à ce chien comme si elle s'adressait à un être humain et sourit.
Elle prit un peu de nourriture dans ses doigts et à la fois, avec douceur et fermeté, entreprit de la lui faire avaler...Comme s'il avait compris, 3 pattes fit preuve d'une trés grande docilité et lorsqu'il eut terminé d'ingurgiter le contenu de son écuelle, il se mit à lécher les mains de Garri.
Elle prit sa tête entre ses 2 mains et déposa un baiser sur sa truffe chaude...
A bientôt mon ami...je reviendrai te voir!
Garri, apaisée à l'idée du devoir accompli, sortit de la grange et ne voulant pas gêner les affectueuses retrouvailles de nanou et de sa fille, leur fit un signe de main de loin et repartit vers sa maison.

Un joli pigeon mordoré, un message à sa patte atterrit sur le rebord de la fenêtre. Nane qui se trouve devant sa fenêtre repère l'animal et l'attrape d'un geste montrant sa longue habitude de la chose.

Elle déroule le parchemin et .... rien rien n'est noté dessus. Étonnée, elle le tourne en tout sens mais non décidément rien.

Comment faire ? Il ne lui reste plus qu'a poser la question à tout le monde en taverne quand elle trouvera le temps de s'y rendre.

Le temps c'est surement ça qui va lui manquer en ces prochains jours c'est en effet la période du grand ménage d'automne et c'est le jour qu'elle a choisi pour le commencer.

Un foulard sur la tête pour retenir ses cheveux ses plus vieux haillons sur le dos pour ne pas être gênée par les habits et la voila à la tâche.

Première tache tout sortir . Rien que ça l'épuise à l'avance car elle même et les servantes ne suffiront sans doute pas pour sortir les lits coffres et armoires.

J'espère qu'a me voir trimer de la sorte quelques gros bras bien musclés viendront me donner un coup de main sinon j'y serais encore au moment du ménage de printemps.
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Ouf du renfort !! Nane avait commencé de fort bonne heure à vider les pièces inutilisées trainant poussant tour a tour les gros meubles de chêne. une montagne impressionnante de meubles et paillasses vides s'entassait dans la cours.

Ah Mahaut merci infiniment tu arrives à pic. Tu pourrais si tu es d'accord vider les paillasses de la vieille herbe toute tassée qui les souille et faire bouillir les enveloppes en toile puis les re remplir avec l'herbe sèche toute propre qui se trouve dans la grange. Grâce au ciel Troispattes va bien mieux depuis la visite de garri. Il peut enfin se lever la cicatrice est nette.

Pendant qu'elle parle l'aubergiste qui a de l'énergie a revendre continue a sortir tables et chaises bancs et vaisselle de la grande salle.

Elle fait une pile bien nette avec toute la vaisselle se réservant la possibilité de confier cette tâche à une autre personne qui acceptera de s'en charger. Puis poursuit sa tâche de déménageur montant et descendant sans relâche l'escalier jusqu'à ce que la moindre pièce soit vide.
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Elle fait un bond de surprise en entendant cette voix. Concentrée dans ses travaux de force elle ne l'a pas vu ni entendu arriver.

Nom d'un ptit bonhomme Roger me fais pas des frousses pareilles.

Les mots que j'ai entendus la heuuuu... ils sont bien sortis de tes lèvres ?? Tu renoncerai a tes merveilleuses siestes pour m'aider?

La jeune femme est totalement stupéfiée de ce qu'elle vient d'entendre. Elle se reprend vite cependant, l'ampleur de la tâche restante la ramenant à la réalité.

Tu as beau siester tout le temps tes brs sont costauds peux tu me déplacer les grosses armoires qui se trouvent dans les chambres. Pas les descendre, seul tu n'y parviendra pas mais les pousser dans le couloir le temps que je lessives les chambres. Par contre si une autre homme arrive il faudra me descendre tout ça dans la cours.

Nane s'arme d'un balais de paille, d'un seau d'une brosse bien dure et d'un linge épais qui lui serviront à récurer toutes les pièces du sol au plafond .
Et elle guide son beau frere jusqu'aux chambres afin de commencer au plus vite.
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Tant de bruit dans une auberge ou l'on est sensé dormir, mais c'est inadmissible !

Pour Eurice le réveil fût dure, surtout qu'il prenait la route ce jour et avait besoin de repos. Grincheux, il s'habilla prestement, pris ces affaires préparées la veille et s'en alla dire 2 mots à Nane qu'il y avait des clients des plus malpolis à faire tant de raffut.
Voyant Mahaut, Nane et le messire s'activer à leur tache, il se ravisa quand à sa requete et n'en fît point polémique.

Hummm ... Et quand est ce que l'on déjeune ? J'ai faim Taverniere !

Nola arrive voir son amie depuis des jours et des jours de voyage et des mois sans l'avoir revue
Owen confortablment installer dans ses bras breizhou obeissant a son claquement de langue arreta nette sa progression ce qui stopa le petit convoie au porte de l'auberge

Sautant a bas du charriot remplie de meubles vetement, sac de maïs et autre victuail ;elle se dirigea d'un pas pressé vers l'entré esperant que personne n'emporte ses bien le temps de trouvé l'aubergiste si cher a son coeur

Un vacarme assourdissant l'acceuil de la poussiere vole par les fenetres , aucun enfants en vue voilà qui est etrange pense telle ..entrant vivement se demandant si la belle ne demangerai pas encore elle appella a tue tete
Hého ma douce tu es là? nanouuuuuuuuu??? c'est moi !!!aucune reponse a part Owen qui se mets a hurlé effrayer par sa mere s'egosillant tant que faire se peu pour faire apparaitre son amie , elle ressort regardant dans la court ..personnes

chuchotte tendreemnt a son fils pour le calmer : la mon tresor tata va arrivée pleure pas

Faisant les 100 pas devant l'entré elle se decide a investire les lieus certain de tombé a un moment ou un autre la proprietaire

bon aller on entre elle doit bien y etre ..elle sait qu'on arrive
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Elle venait de se lever quand elle entendit le vacarme qui retentissait de l'étage en dessous. Elle maugréa quelques jurons, mi-endormie, tentant désespérément de retrouver le sommeil. Le soleil du dernier jour de septembre répandait sa lumière dans la chambre de le jeune femme, se joignant ainsi aux clameurs qui l'empêchait de refermer les yeux.
Il fallait se résigner, machinalement elle tire sa couverture, chevelure un peu hirsute, tentant de séparer rêve et réalité, entre l'épée dans la main et le cris juvénile de Landry, l'Orléanais fraichement délivré de l'occupant, entrainant de lourdes sequelles, et cet endroit situé quelque part au sud, où elle avait attéri , le cœur brisé en mille, et pour ultime gout des longs mois passé au nord, celui de l'amertume.

S'avançant vers la fenêtre, elle inspire un bon coup d'air frais, emplissant ses poumons. Au dehors, on ne voyait plus une parcelle de terre livre, tant les foules créant de parfait courant allaient et venaient, chacun poursuivant sa destinée.
Elle était à Albi et pas en Orléanais, ni en Champagnes d'ailleurs,à Albi, où les soldats guettait les brigands et arrêtaient les marchands ambulants, et non des pantins qui élevait haut étendard et oriflamme, effleurant chaque instant la mort sur les champs de bataille, pour louer le seigneur au soir d'avoir été épargné à une fin certaine, parfois même de pleurer ses âmes envolées vers les cieux. Oh oui, elle parlait de bravoure, de courage, et les gens autour en demeurait époustouflé, intrigué, captivé par ces comptes héroïques. Oui, ainsi était sa vie, ignorant jusqu'à ce moment la raison de cette ardeur qui s'emparait de son être quand elle s'y retrouvait, au milieu de ses compagnons de guerres...Elle était ainsi, combien même on la jugeait réservée et calme.

Elle enfila un robe en laine bleue, après une toilette rapide cependant minutieuse, trainant le pas, peut être allait-elle savoir la raison de tout ce bruit tôt le matin.

Une fois en bas, elle y vit les deux locataires, son oncle, evidemment elle aurait du s'en douter, et une autre femme qui ne lui était guerre étrangère...Alors là pas dutout pensa-t-elle,

Nolannaaaaaaaaaaaaa?!!!Etait ce la réalité? Ma foi, qui aurait pu prédire que nos routes allaient de nouveau se croiser, et dans une terre que personne n'avait foulé à ce temps là!!! Sa mère l'étouffait déjà dans ses bras, non sans avoir alarmé tout la maison d'un cris que sa fille lui connaissait très bien, à son tour, elle alla embrasser la visiteuse non attendue,

C'est une très belle surprise que tu nous a faite!!
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Attendant la fin des présentation, Tilman s'avança pour saluer Nane, espérant qu'elle se souvienne de lui..
Il lui fit un grand sourire et luiprit lamain pour lui faire un baise-main.
Bonsoir Nane,
Je suis Tilman, enfin Tilou.
Tu te souviens de moi?
Nous nous sommes déjà rencontrés à Montelimar.
Je te présente Lust, ou Lusty pour les amis.
J'aimerai avoir un chambre assez grande pour qu'elle puisse aller s'y reposer.
Ce voyage la fatigue et vu son état, elle a besoin de repos.
Cette halte albigeoise ne sera pas de trop.
Le bébé la fatigue un peu ces derniers jours et nous avons beaucoup dormi à la belle etoile.
Un bon lit bien chaud et bien douillet lui fera le plus grand bien.
Et pour nous tous, des chopes de bière........
Je n'y ai plus plongé les levres depuis......troplongtemps.
Je monte avec ma belle dans notre chambre pour l'installer et je reviens vous rejoindre.
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Nolanna suit nane a l'interieur toute en caressant les tetes blonde des enfants de son amie

se qu'ils ont grandit c'est fou , et dire que tu as eu un petit gars encore

elle les regarde un long moment perdu dans ses souvenirs , bien loin de l'auberge au bord d'un cours d'eau ..se secoue et dit sans vraiment etre dans le sujet

je viens de realisé que nous avons le meme parcourt ou presque des jumeau toi une petite fille moi un neveux et le petit derniers la vie nous a resevé nos lots de malheure de bonheure et surtout la joie de nous rencontré , que d'aventure ma douce ..et c'est pas fini

revenant a la realité elle sourit a nane

aller donne moi donc un couteau je m'occupe des legumes ..je vais pas resté les bras croisé pendant que tu cuisines , En plus cela me fera du bien de faire la popote ; il y a bien longtemps que je n'ai pas eu a le faire avec tout ses voyages

la soirée se poursuit en papotage de fille , echange de confidence , eclat de rire bientot entouré de tous pour un repas bien arrosé ..puis tranquillement assis au coin du feu les piplettes discutent jusqu'au petit matin la bouteille de hibou jamais bien loin...
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Nolanna se redresse regarde par la fenetre et voit qu'effectivement le jour se leve
mon dieu Nane c'est deja l'heure .j'ai encore tant a dire on a meme pas parler de mon mariage bientot
je voulais te demander si tu voulais etre mon temoin ..j'insiste pas pour que tu y sois sans bonne raison tu te doutes bien ,tu y seras hein je te veux comme temoin avec ma cally sans vous .....

Nane soupire, nol aussi se redresse baillle se frotte les yeux qu'elle a de brillant pas seulement du a la fatigue , le nez lui picote les larmes ne sont pas loin

aller ma douce en route tout la troupe m'attendent breizhou piaffe et s'ébroue d'impatience
prenant nane par dessous le bras elle sort vers l'atelage et sourit a nane pas plus fraiches qu'elle

tu nous accompagnes toujours a la sortie d'albi ?

sur le signe de tete affirmatif de nane qui est incapable de parler tant l'emotions lui sert la gorge, elle lui fait une place a ses coté sur le charriot et claque la langue pour donner le signal du depart
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Il faisait frais ce matin, et MarcJ ne trouvait pas le courage de partir à la pêche à pied de si bonne heure comme à son habitude.
Il décida de rendre une petite visite à son amie Nane.
Il ne connaissait pas bien la route de l’auberge et faillit se perdre plusieurs fois.
En chemin il ramassa quelques fleurs, mais l’hiver approchait et les fleurs se faisaient de plus en plus rares. Il réussit tout de même à réaliser un bouquet de fortune avec des marguerites et des glaïeuls un peu tardifs.

Il arriva devant l’auberge, alors qu’il était encore tôt, et fut pris d’un doute : et s’il dérangeait, il était trop tôt, l’auberge ne semblait pas encore sortie de la torpeur de la nuit.
Puis se ravisa et comme pour se rassurer dit à haute voix :

La visite d’un ami ne dérange jamais

D’un pas décidé, il entra dans la cours et appela :

Dame Nane ?

Personne ...

Dame NANE ....

Seul des aboiements lui répondirent

Il se souvint que Nane lui avait parlé, un soir en taverne, de son chien « « 3 pattes » cela devait etre lui ....

Aucune lumière ne transperçait les fenêtres de l’auberge, il décida donc de déposer son bouquet sur le seuil de la porte et de s’en retourner.


Au milieu de la cours il trouva un vieux bout de parchemin qui virevoltait sous les courants d’air du petit matin.
Il le ramassa, le retourna en tout sens …..rien …..
Il prit alors sa plus belle écriture pour inscrire :


Chère Dame Nane,


Je passais juste vous faire la bise, mais l’heure trop matinale de ma visite m’incite à ne pas rester.

J’aurai le plaisir de vous recroiser en taverne, lieu où mon épaule vous est réservée par avance.

Amicalement,

Marc.J


Il se relu, réfléchit, aurait bien rajouté plus de choses mais le parchemin est réellement trop petit, Il le plia donc et le glissa dans le bouquet de fleurs.

Le soleil se levait désormais, il jeta un dernier coup d’œil à la propriété et se promis de revenir.
Désormais, il était temps de penser à pécher pour pouvoir manger ce soir.

Le lendemain admirant encore le joli bouquet qui égayait la cuisine, et oui égoïstement Nane l'avait mis a l'endroit ou le moins de monde pouvait le voir.

C'est jour de Cuisine. En fait le raisin a été récolté et pressé dans les alentours il faut maintenant préparer le vin pour qu'il se conserve.

Elle sort la recette de son précieux coffre ou elle garde les plus importantes, celles qui lui viennent des femmes de sa familles, celles qui ont fait sa réputation.



Puis elle commence sa préparation espérant peut être la visites de ses amies c'est tellement plus drôle de cuisiner à plusieurs
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Une douce odeur de vin aux herbes flotte dans la cuisine pendant que le vin macère, ne sachant resté inoccupée, Nane en a profité pour préparer le repas du soir ainsi qu'un gros gâteau fondant aux poires. Les effluves et les parfums se mélangent lui faisant monter l'eau à la bouche et presque tourner la tête de gourmandise.


Toc Toc !!!!!

Qui cela peut il être a cette heure ? Un client peut être non Troispattes n'a pas aboyé il connait surement la personne qui arrive !

L'aubergiste s'essuie les mains farineuses sur son devantier et va ouvrir la porte.

Marc quel plaisir de vous voir ! Un peu gênée de sa tenue négligée elle fait entrer le visiteur. Entrez vous mangerez bien avec nous ? Le repas sera bientôt prêt !!

J'ai été déçue de ne pas profiter davantage de votre compagnie hier soir mais le marchand de sable m'appelait à grands cris. Et je voyais plus trop clair non plus eut égard a la quantité d'alcool ingurgitée durant la journée. Ajoute t'elle d'un air penaud.

Elle installe son visiteur confortablement dans le grand fauteuil et s'assied à ses cotés.
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Délicieuse promenade en une compagnie de rêve.

Elle avait l'impression de redevenir demoiselle, comme il était galant cet homme.
Au cours de la promenade un frisson, le bras de son ami qui s'enroule autour de ses épaules, ses doigts curieux qui effleurent délicatement sa peau à cet endroit si sensible, à la base du cou, au creux de son épaule et sa chair qui frémit sous la discrète caresse.

Émue dans sa chair, elle qui pensait ne plus pouvoir l'être résiste à la tentation de s'alanguir contre lui. Les mots restent coincés dans sa gorge.

Elle ne peut que lever les yeux vers Marc. Il commence à bien la connaitre ils se sont raconté leurs histoire elle lui a avoué ses amants passés, les pères de ses enfants et leurs histoires, ses peines passées ses espoirs en l'avenir et à venir.

Dans son regard une pointe de tendresse une trace d'inquiétude un soupçon de doute et un océan de doutes.

Quand il saisit sa main, elle tremble un peu sous ses lèvres.

Sa voix tremble un peu.
Merci de m'avoir raccompagné mon ami !

Comme elle aurait aimé trouver d'autres mots, lui dire combien cette soirée en sa compagnie l'avait enchanté, combien elle s'était sentit revivre d'être considéré, pour une fois, comme autre chose que l'amie chère à qui l'on peut tout dire tout demander, non pas qu'elle refuse ce rôle il lui est cher également mais parfois.....

Il se retourne et la main de la jeune femme toujours posée sur la sienne, d'un geste complètement instinctif se referme sur la main de marc pour prolonger l'instant pour le retenir.

Les joues de la jeune femme se couvrent d'un halo rosé heureusement dissimulé par la nuit. Elle qui c'est promis de ne plus écouter que sa raison se trouve bien mal partie.
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Elle le regarde quitter la cours. Son regard s'embrume au souvenir de ces doux moments qui viennent de s'écouler.

Pensive elle monte l'escalier qui mène à sa chambre, en chemin elle entend un gémissement qui sort de la chambre des enfants.

La main sur la clanche elle pousse doucement la porte. Agnès s'agite dans son lit, la petite a l'air un peu rouge. Doucement sans faire de bruit la maman recouvre la fillette et pose un baiser tout doux sur son front. Les baisers maternels ont cela de magique que même dans le plus profond des sommeils un enfant les ressent et Agnès ne fais pas exception. Aussitôt que les lèvres de sa mère se posent sur son front l'enfant s'apaise et s'endort profondément.

Nane embrasse les deux autres petits de la même manière, ce rituel, s'il apaise les enfants, lui fait aussi du bien, elle ne pourrait dormir sachant qu'elle ne l'a pas accompli.

Discrètement elle quitte la chambre des trois diablotins.

Elle regagne sa chambre, dénoue ses cheveux, s'étend sur sa couche, ferme les yeux et réfléchit.
Elle réfléchit tant et tant, que le sommeil qu'elle appelait de ses vœux, la fuit.
Elle se demande ce qu'elle doit faire, le doute l'envahit.

Est ce que je vais passer cette annonce ou pas ?

Je suis si peu sure de moi d'un coté Marc me plait mais j'ai si peur de souffrir de nouveau !

Et puis est ce qu'il voudra de moi ? Je ne suis plus une fraiche jouvencelle !

Quatre enfants sont une lourde charge !

D'un autre coté si je passe l'annonce je suis pas certaine de trouver un mari non plus !

Et si je la passe pas et que Marc se déclare pas je serais toute seule et mes enfants n'auront pas de père et moi personne à chérir.

Sans même sans apercevoir elle a quitté le lit et arpente la chambre à grands pas. Elle ne s'est pas rendu compte du temps qui passe l'aube est entrain de poindre. Le coq chante, les yeux battus par une nuit sans sommeil la jeune femme, indécise, soupire.

Elle s'assied un moment devant son meuble de toilette. Passe un linge, qu'elle mouille dans la cuvette d'eau glacée installée devant elle, sur son visage.
La voila prête pour une nouvelle journée.
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Vendredi matin , au lever du jour . Temps frais mais supportable . Honte à lui ! Laf se réveille devant la Taverne des tisserands . Il pue , hirsute et dépenaillé !! Son chapeau est écrasé , il a marché dessus.Ces habits sont frippés . Il est immonde . Il se lève péniblement , s'assoit sur une plaque d'ardoise qui sert de banc et se prend la tête à deux mains

--"Mille dieux de Mille dieux !!! mais quesqu'il m'arrive ? quesque je fiche là ? Oula j'ai la tête comme un tambour et la bouche pateuse ! "

Peu à peu ses souvenirs reviennent . Faut dire que la journée de Jeudi a été catastrophique .

LE MATIN

IL avait préparé un paquet de toutes les lettres qu'il avait écrites à Célestine et les lui avait envoyé . Il venait de rompre toute relation avec celle qu'il aimait . Il n'avait pas la geule au beau temps . Il lui avait même commandé de beaux atours en cadeau . Ils ne servaient plus à rien . Il devait aller les chercher chez le tisserand , au village voisin .

Il emprumta une jardiniére légère et rapide y attela deux coursiers fougeux . Il était si pressé de liquider tout ça , il avait l'esprit ailleurs . Il ne vit pas l'orniére pleine d'eau et se retrouva dans le champ, les chevaux trainant la cariole les roues vers le ciel . Il n'en restait pas grand chose et n'était surement plus réparable .

Grâce au ciel !!!merci Aristode , il s'était retrouvé sous le siege et n'avait rien . Il detela les bêtes , les libera et elles repartirent seules vers leur écurie .

Un paysan qui passait le prit en charge l'amena prendre sa commande . Ses paquets sous les bras , il fit de la calèche-stop et rentra à Albi .

LE SOIR
La nuit n'était pas encore tombée , loin de la même quand il entra " Au repaire de Lady " il salua gracieusement les dames et fit un signe de tête aux messires . Il s'assit à une table , il avait envie d'écrire à Célestine malgré tout . Un fin parchemin , une mine et ayant commandé à boire commença un poème pathétique; Il bu cul sec ,sur un signe on lui en servit un autre , humecta sa mine et commença

Merci pour tout , mon coeur, Mes joies et mes bonheurs, S'envolent en dernier râle, Mais je garde un sourire , Et revois , en cet envol brutal , ............il bu son verre en commanda un autre ........
Nos émois, nos soupirs . Qu'il était beau ce temps, Où la main dans la main, Je voguais dans tes yeux , Sans peur du lendemain. J'avais le coeur en feu ................. ça donne soif ça , il rebut un verre

Et n'ayant pu l'éteindre , J'ai toujours cette étreinte , Comme plus beau souvenir . Alors , je pars mourir , Et en fermant les yeux , ..................encore un petit coup , il est tellement triste Je vois cette jolie fille Dont j'étais amoureux . Adieu, mon amour fou, Adieu ma belle étoile , Je t'aimais plus que tout ...
D'un coup mes yeux se voilent . .....................compensons les larmes !un autre verre !!et vite !!

Il avait chaud , il sortit prende l'air et ses pas le menèrent à l' "Aura étoilée " il ne connaissait et entra voir la décoration et l'ambiance de la taverne . Personne , il bu un coup , cest la moindre des choses et ressortit
"Aux Joyeux Luron" il rencontra deux amis , se firent les politesses d'usage et chacun paya sa tournée .

"Au relais de Cocagne " , il rencontra toute la bande de pêcheurs avec qui il avait passé le Mercredi . Ils arrosèrent leur prises . Il avait pêché en barque et c'est drôle , il en sentait comme le tangage., tandis qu'ils racontaient leurs exploits . De rester debout comme ça devant le comptoir il sentait ses jambes s'alourdir et sortit se les dégourdir .
Il marcha un moment , mais sa vessie se rappela à lui . Il y avait du monde dans la rue , alors il entra "Au petit Bonheur " fila aux latrines , se soulagea et ne put faire autrement que boire un coup . Il sortit et apperçut au loin Hellsing

--" Hé !! Laf ! améne -toi !! regarde je viens de m'acheter un beau mantel !!! allons arroser ça ! "

Hellssing le traina " Chez Vincent " , ils burent deux verres et Laf lui rendit la politesse à "LA Chandelle "
.Ils se séparèrent et Laf musait de çi de là , oui de çi de là, il ne marchait plus bien droit et avait facheuse tendance à pencher légèrement sur le coté .
IL apperçut Bysance qui entrait sous un porche , courrut , et c'est ainsi qu'il se retrouva à l'intérieur de " La bonne Pitance " . Il offrit à boire à Bysance , discutèrent de leurs amis de Castel . Laf ne s'apperçut même pas, apres quelques verres, qu'elle n'était plus là ;
Il paya , sortit en se cognant à doite et à gauche de la porte . Le grand air lui fit du bien et il pensa que ses hocquets disparraitraient . Il croisa une bande de gamins rieurs qui lui firent une ronde autour en chantant des Hips Hips Hips . Il se dit qu'Albi était une ville fort sympathique .

Il ne marchait plus du tout droit , son chapeau était en travers sur sa tete , un pan de sa chemise pendouillait mais il était tout sourire quand il rencontra Fre et Cal qui le prirent chacun par un bras ( Il trouva que les Albigeois étaient des gens charmants et prévenants ) jusqu'à " L'Albigeoise "

Ils s'assirent et parlèrent de choses et d'autres . Laf trouva que la taverne était bourrée de monde . Chaque client avait un jumeau à coté et comble de chance , à chaque verre qu'il buvait et qu'on lui servait , il en voyait deux . Fre lui dit bien de boire de la tisane , mais Laf était tellement sâoul qu'il ne savait plus ce qu'il faisait . Quand sa bourse fut vide ; il se leva pour sortir.

--" Bourdel dou Dious !!! pourquoi ça tangue , suis pas matelot moi ! HIPS !"

Les clients le regardèrent sortir en se marrant , il se prenait toutes les chaises au passage , s'étalait et se relevait pour se casser la geule plus loin . Par Aristode ! quelle cuite !! se dirent-il , de memoire quel était le dernier dans cet état ?

.Quand Laf sortit , il se prit la porte en travers de la geule , s'accrocha au mur et s'affala définitivement hors combat . Une bonne âme le poussa du pied pour qu'il libère le passage .

--" Hé bé ! se dit Laf !! quesque j'ai pris comme biture !!! volà où ménent les femmes . Il se dirigea vers la fontaine de la place , se trempa la tête jusqu'au cou dans l'eau fraîche et partit à la recherche d'Helssing .
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Abattu par les derniers mots de Nane, qu’elle avait prononcée si vite, il ne savait plus que faire. Il s’assit auprès de la grange, la tête entre les mains, bouleversé par la réaction de son amie.
Une phrase lui revenait en boucle et les mots résonnais comme des coups de marteau dans sa tête :

Avait-elle bien comprit qu’en mariage il la demanderait s’il le pouvait !
Qu’avait elle comprit ?
Qu’il souhaitait profiter d’elle comme un manant profitant de faibles voyageurs ?

Il n’était plus sure des mots qu’il avait employé, avait il été clair ? ne s’etait-il pas fourvoyé en explications non convaincantes ou ambigus?

Un grognement lui fit lever la tête.
Il vit un ivrogne titubant qui brandissait un parchemin.
Il s’approcha de l’homme et le salua.
Ce dernier tomba sur les marches du perron et laissa choir le parchemin et une mine noire. La mine se cassa en deux bouts.
MarcJ aida l’homme à se relever, ramassa le parchemin et demanda :

Puis je vous en emprunter un morceau ?

L’homme ne répondit même pas, MarcJ paraissait invisible aux yeux de l’homme qui balbutiait, non des phrases mais des mots incompréhensibles :

MarcJ décida de ne pas perdre de temps avec cet homme,et de passer outre son autorisation.
Il déchira le parchemin en deux,mis la moitié dans la main de l’homme et enfourna l’autre et un morceau de mine dans sa poche.

L’homme n’en fut point perturbé et s’en retourna dans l’auberge.


MarcJ s’assit sur le perron et écrivit :

Ma douce amie,

Ma déclaration n’a pas reçu l’accueil que je souhaitai. Ne vous méprenez pas sur mes intentions, elles sont des plus seines.
Je ne souhaite pas abuser de vous !
Il m’est juste impossible pour l’instant de vous épouser !
Même si je suis sans nouvelle d’elle, ma femme n’est point morte !

Je ne puis vous demander de m’attendre, si votre bonheur réside dans le mariage.
Je ne me doutait pas que cette promesse vous tienne tant à cœur, sinon je n’aurai jamais eu le courage de vous faire ma demande.

Mais je ne souhaite en aucun cas vous faire du mal, s’il vous semble bon que nous ne nous revoyons plus, faite le moi savoir et j’obéirai.

Si vous souhaitez me garder comme simple ami, faite de même et j’obéirai.

Mes sentiments pour vous sont profonds, si telle est votre volonté, j’apprendrai à vivre à vos cotés un amour Platonique.

Votre dévoué, votre débiteur éternel,votre

MarcJ ne put terminer sa pharse, il plia et déposa le document sur la porte, espérant que l’ivrogne ne ressortirait pas pour faire disparaître le papier.

Ce soir là, MarcJ était retourné en taverne, ses pensées étaient divisées.
Il espérait y revoir Nane, mais appréhendait sa réaction.
Sa lettre lui était elle parvenue ?
Et avait elle éclaircie la situation ?

Il rentra dans la taverne la tête basse et salua discrètement l’assemblée. Par malchance il y avait beaucoup de monde et cela ne lui faciliterait certainement pas la tache.

Il vit Nane, derrière son comptoir comme à son habitude à cette heure, et la salua timidement :

Bonsoir Nane…

Et Nane lui répondit gentiment, et déposa un baisé sur sa joue.

Devant cet accueil, il sentit son courage revenir ……Tout n’était donc pas perdu !

Ils entamèrent tout deux une longue soirée de discussion, s’engageant tout d’abords sur la voie des excuses, puis sur la chose qui les reliaient le plus, leurs sentiments.

Les choses s’éclaircissaient de nouveau, ils se savaient amoureux l’un de l’autre mais leurs passés réciproques les empêchaient de vivre pleinement leur idylle.

De surcroît, une ombre planait au dessus de la tête de MarcJ.
Nane avait fait part de la demande de MarcJ à ces deux frères, et Castelreng avait très mal supporté la chose.

Comment puis je lui faire comprendre qu’il se méprends sur mes intentions? avait demandé MarcJ.

Nane tenta de le rassurer en lui affirmant que son frère avait l’habitude qu’elle n’en face qu’a sa tête, mais pour MarcJ cela ne suffisait pas.

Vous avez la chance, ma douce, de faire partie d’une famille unie et je ne souhaite pas être celui par qui le trouble arrive. J’irai donc dés demain parler à votre frère et plaider notre cause.

Ils avaient fini la soirée les yeux dans les yeux se frôlant la main, lui posant sa main sur sa joue et elle y déposant de doux baisés.

Au moment de partir, Nane se saisie d’un berceau et le balança doucement au bout de son bras.

C’est Landry, annonça t elle.

MarcJ demanda s’il pouvait le prendre et elle acquiesça.
Pendant qu’elle saluait les derniers habitués de la taverne (pour l’un une bise, pour l’autre une accolade), MarcJ jeta un coup d’œil dans le berceau et y découvrit un petit chérubin endormit.

L’image de sa famille perdue lui revint comme un coup de massue.
Ne cherchait-il pas en Nane et ses enfants un substitut, une copie, de sa famille qu’il avait tant recherchée ?

Secouant la tête à plusieurs reprises, il chassa ses idées noires, et dit à voix basse comme pour se convaincre:

Non, mon amour pour Nane est réel, elle n’est point la copie de ma femme perdue !
Cet enfant n’est point le mien, mais je me sens capable de le chérir tout autant.

Au même moment, et toujours dormant, le petit fit un sourire aux anges.

Marcj prit ceci pour un signe des dieux, ils approuvaient ces paroles.


Ils quittèrent la taverne longtemps après la tombée de la nuit, MarcJ laissa Nane et son enfant devant la porte de l’auberge, donnant un dernier doux baisé à celle qui, désormais, remplissait presque entièrement ces pensées.

Une seconde fois, enfin à Albi!

Elle entre et dépose ses maigres effets, le jour venait de se lever, et la ville commençait à revivre, l'auberge pourtant semblait curieusement désert. Des yeux elle cherche sa mère adoptive, mais ne la trouve, nul autre bruit ne retentit, pas même celui des enfants… étaient ils tous partis?

Elle avance, le pas léger, mais le cœur lourd, des doutes, encore des doutes, qui hantent son esprit, qui la préoccupent. Ne point réfléchir, les souvenirs futurs se tisseront d'eux même, tels des automates, lasse de tout prévoir, lasse de vouloir toujours donner le meilleur d'elle même...Égoïste devenait-elle?

Elle s'adosse à la porte tout juste fermée, tête baissée, elle revoit le bracelet qu'elle avait à acheté à Aurillac, le métal scintillait, c'était finalement un beau bijoux. Quand Aeg allait-il venir? Elle ne le savait pas, s'étant attardé avec son oncle, des discussions d'un passé révolu sans doute, elle préféra aller se délasser de son long voyage, remettre l'une de ses jolies robes, et une autre cape...Son allure ressemblant peu à celle d'une femme. Elle souffla sur une mèche retombant sur son front, hausse les épaules, et monte doucement les marches.

Sa chambre était comme elle l'avait laissé, avec toutefois une touche de fraicheur, le bois brillait et l'on sentait s'en dégageait cette odeur de cire...Sa mère a donc tout fait toute seule, une fois de plus...

Un soupire, elle parcourt son regard, par la fenêtre, sur la rue, les carrosses faisant leurs courses folles semblaient entrainer avec elles les pas des gens...mais pas les fils du temps, chercher plus loin, son compagnon de voyage n'est encore venu, avait-il seulement où loger? Nul doute, non,

Elle se saisit d'un petit parchemin,



Voilà ce qui étais fait, après quoi elle partit se préparer un petit bain.

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Le temps s’écoulait inexorablement, laissant s’égrener les secondes si brèves. Dans les cieux, les premiers nuages de la journée s’amoncelaient, sombre et porteurs de pluies. Pourtant la brise encore fraiche de l’aube déposait en volutes les parfums chauds des champs de blé dorés et de la poussière grise des routes

Ethan laissa échapper un soupire inaudible qui s’éleva dans l’air vif devant lui. D’une main, il repoussa une lourde mèche de cheveux qui lui retombait sur le front. Son regard de braise n’avait pas quitté les rues du village. Les formalités terminées, il reprit son chemin. Ses pensées se perdaient vers un horizon de souvenirs. Des images d’un bureau, d’une jeune femme penchée sur un ouvrage lui revinrent étrangement douces et miroitantes. Un sourire mélancolique étira ses lèvres. Depuis ce jour, leur toute première rencontre, leur relation n’avait été que rencontres furtives toutes aussi intenses et insensées.

Albi, son village, endroit ou elle vivait au quotidien auprès de sa famille et ses amis.
Albi, qu’il découvrait, l’église, son marché et ses auberges.
Il ne tarderait plus à pousser la porte d’une de celle-ci, la faim et la soif le tenaillait.
Un brin de toilette ne lui ferait pas défaut, pouvait il se présenter ainsi devant elle.
Cette dernière réflexion eut raison de son hésitation, il ne pouvait paraître devant elle, une barbe naissante, les vêtements recouvert d’une fine particule de poussière, les cheveux en broussaille.
Il passa une main dans ceux-ci tout en poussant la porte de l’auberge, se dirigea vers le comptoir.
Celle-ci paraissait bien calme au premier coup d’œil, se dirigeant vers le comptoir.

Hola ! Tavernier…

Il prend appui sur celui-ci et laisse son regard s’attarder sur l’ensemble, tout en patientant.
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Il est distrait, laissant son regard se perdre sur l’intérieur de l’auberge.
Confinée, chaleureuse, une petite voix enjouée lui parvint et vient donc attirer son attention.
Il se tourne vers la jeune femme, lui sourit.

Et non messire ici point de tavernier mais une aubergiste ! Voulez vous une chambre ?

Je le constate avec grand plaisir… si toutes les femmes d’Albi étaient aussi charmantes, nul doute qu’il s’y plairait, bien qu’une seule hante son esprit… oui j’aimerais une chambre s’il vous plait

Il observa la jeune femme, de la farine sur le bout du nez, la coiffe et les cheveux défait, cette bonne odeur de cuisine dans l’air, elle était derrière les fourneaux à préparer un repas alléchant.
Il tapota le comptoir de ses doigts, nul fatigue ne se faisait sentir juste l’impatience de… il hésita un instant et fini par l’interroger.

Pourrais je vous demander…. Cela était peut être inconvenant, sa hâte, le poussait à agir impulsivement, il reprit un ton plus bas…. Je cherche une jeune dame…. S’interrompt confus…. Je la trouverais
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Aegidius a tourné en rond en ville toute la journée. Albi est une belle ville, mais est elle le pied a terre espéré ? Aegidius est il capable de se fondre à la population de cette ville ?

Puis, il y a Alchie, pour laquelle Aeg ressent une sympathie franche et profonde ... mais la mission que lui avait confié Sara est finie.

Aeg va voir si elle est à l'auberge, il ne la trouve pas. Il se décide à lui écrire un mot

Ensuite, il rassemble ses affaire et reprend la route ...

Il l'avait vraiment suivie, la rattraper, même dans son rêve le plus fou, elle ne s'était imaginé qu'il allait le faire..Il y avait ses mots oui, qu'elle se forçait à se dire que ce n'est autre que de la sympathie, Lui, après tout ses longs mois, cette rencontre qu'elle n'avait prévue..Non...Elle ne l'avait prévue.

Que faire à présent, maintenant qu'auprès des siens elle est, sous le toit de sa famille, et plus encore, sa fille dans les bras. Elle se retourne balbutier quelques excuses pour Aeg, pour qui elle éprouvait une profonde amitié, pouvait il s'agir d'autre chose? Elle ne le savait, désemparée encore une fois, désemparée plus que jamais, elle pensait avoir mis fin à sa folie par son départ, mais cette folie se veut être plus forte que lui...à présent plus forte qu'elle aussi.

Aeg n'est plus là, sorti? parti? était-elle si absorbée par la venue de son frère d'armes qu'elle ne l'a vu quitter l'auberge? et tout de suite les remords, et les regrets...et, un plis sur la table,



Surprise, elle enfoui dans sa paume le pli froissé à présent, elle regarde vers l'extérieur, il a donc préféré prendre la route, lui fuir...Avait-elle du tort à vouloir être sincère avec lui? Ne pas tromper la confiance qui se tissait entre eux deux!...Elle pensait que l'être avec lui l'empêcherait de partir..c'était là une belle illusion, pourquoi...Pourquoi tout se présentait de cette façon, mais que faire à présent qu'il décide de s'éloigner, sans même la prévenir...

Et qui est cette charmante petite demoiselle ? Encore la voix qui la fait chavirer, se tourne, revient à elle, le regarde, et ne peut chasser ce même sentiment qu'il l'a traversé le premier jour où elle avait accueilli au couvent, traits si paisible, la voix la transportant,

Sa fille, qui jusque là tirait timidement sur ses jupons, regarda sa mère,
Ma Nadège adorée..

Le monsieur qui te parle s'appelle Ethan...c'est un..elle s'interrompt, lève son regard vers lui un instant, un frère d'armes? mais sa petite imagination infantile ne connait pas ce terme, Ami? Est-il son ami? Tant d'embrouilles, pourtant...ce délicieux,
Un ami à maman.. Tu peux lui dire bonjour... Lui tenant toujours sa petite main, elle s'avance avec lui, le cœur qui bat, tente avec beaucoup de mal de voiler son trouble,
Mon frère...elle n'est autre que mon enfant...Nadège...

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