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[RP] A L'Albigeoise-Auberge des amis

Nane94140
Nadège et Agnès suivent de loin l'échange entre tatie et le gamin crasseux.

Tatie à l'air de connaitre le petit garçon. Le nez des deux chipies frémit quand elles sentent l'odeur de l'omelette


Rhooooooooooo tu sens ? C'est la cuisine de Barbe ! Tu croit qu'elle va râler maman quand elle va rentrer ? C'est vrai qu'elle fait bien à manger Barbe mais c'est meilleur quand c'est maman Na !
Nadège a chuchoté ces mots à Agnès.

La petite fille regarde sa sœur de lait qui bave d'envie en voyant passer Sara avec son écuelle pleine de nourriture puis ensuite en respirant les effluves du repas qui viennent jusqu'à son nez de gourmande.

Nadège reprend :


Tu crois qu'elle nous donnera à manger Tatie il est loin le déjeuné tu crois pas ?


Un peu tristes d'abandonner leur blague à tatie mais littéralement affamées les deux gamines de 5 ans viennent penaudes derrière Sara.

D'une petite voix se demandant à quelle sauce elle vont être mangées, Elle lancent d'une voix forte quoique tremblante de trouille tout de même :


HHHHHHHeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuu Tatiiiiiieeeeeeeeeeee c'est nouuuuuuussss tu nous a pas trouvééééééé nananère !!!!!


Les deux chipies ont beau avoir l'air bravache comme ça en fait elle n'en mènent pas large. elle viennent chacune encadrer le gamin des rues avec qui Tatie discute et qui n'a pas l'air d''avoir le dessus sur les ordres de Sara.
Saradhinatra
Sara comprenait pourquoi il y avait du monde chez Nane. La cuisine était excellente.
Après le saucisson à l'ail, les restes froids du poulet grillé au lait d'amande, et s'être partagé les petites tourtes aux fromages avec Gavroche, elle entreprit de découper cet appétissant pâté en croute sous le regard impatient de son partenaire de ripaille.

Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit Nadège et Agnès se tenir à côté de Gavroche.


HHHHHHHeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuu Tatiiiiiieeeeeeeeeeee c'est nouuuuuuussss tu nous a pas trouvééééééé nananère !!!!!

Sara se leva d'un bond : trouvé ???? Ooooooh ... Voilà une donnée qui modifiait considérable la perspective de cette journée qui ne demandait qu'à rimer avec farniente et gueuleton. Et cela ne lui plaisait pas : Nane était bien partie pour Castres lui laissant les enfants sous sa responsabilité.
Sara ouvrit la bouche pour leur demander où elles étaient ... mais aucun son ne sortit ... avouer qu'elle n'avait pas été capable de les trouver ? bin voyons ! Elle referma sa bouche ! Elle fronça les sourcils. Il fallait leur faire un sermon pour qu'elles comprennent. C'est cela ! Ce n'était pas bien ! Elle leva son doigt pour accompagner son sermon quand ... c'était aussi sa faute ! Elle avait abandonné trop vite, pas assez persévérante. Elle baissa son doigt.
Elle prit conscience du regard étonné des fillettes. Elle réalisa qu'elle devait être drôle à voir ... à ouvrir et fermer la bouche comme un poisson hors de l'eau. Elle soupira mentalement ... Bon, passons au plan "on verra plus tard, faisons semblant de rien et terminons le repas en premier"


Nadège ! Agnès ! Bonjour mes belles ! Je suis contente de vous voir. Vous tombez bien, mes chéries. Cela vous dirait de venir nous tenir compagnie à Gavroche et à moi, pour le repas ?

Un instant ... Nane est vraiment à Castres, les 2 fillettes sont devant moi ! Il en manque un ! Où est le garçon ??? réalisa-t-elle d'un coup ... Elle esquissa un sourire : les gamines se sont cachées pour lui jouer un tour, l'autre devait avoir fait de même.

Avec un sourire charmeur, elle demanda :

Mais avant, mes petites demoiselles, montrez donc à Gavroche que vous êtes bien élevées en allant vous laver les mains avant le repas.
En même temps, allez dire à votre frère de se joindre à nous. Ce serait dommage qu'il rate le merveilleux dessert que la cuisinière a mis de côté pour nous.

Elle haussa la voix en articulant bien "mer-veil-leux des-sert" !
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Nane94140
Agnès observe tatie intriguée.
Mais pourquoi elle baille au corneille tatie ? pense l'enfant. Elle dit suffisamment fort pour que tatie entende, un sourire angélique sur le visage.

Tu sais Tatie Galopain, il est propre, mais y a plein de mouches quand même, tu devrais fermer la bouche !

Du coin de l'œil elle guette les réactions de sa tante.Les deux gamines rentrent la tête dans les épaules quand elle commence à lever le doigts pour les sermonner. Puis se détendent quand elle change d'idée et prend une attitude plus souple.

Elles se mettent à saliver affamées par leur matinée de jeu quand Sara leur propose de manger avec elles, elle sont intriguées par le gamin qui semble tellement amusant, tatie l'a appelé Gavroche, quel drôle de nom mais après tout c'est les papa et les mamans qui choisissent.

Elles se hâtent vers l'abreuvoir pour se laver les mains et bien montrer leur bonne éducation puis stoppent net.
Qu'a dit Sara ?
Aller chercher Tristan?
Les deux sœur se regardent bien embêtées, Elle n'ont même pas besoin de parler pour se comprendre. C'est Agnès qui de nouveau se fait leur porte parole


Ben... Heu... C'est que.... heu... on sait pas....On sait pas ou il est Tristan !!!
Nane94140
Dans l'écurie un garçonnet se cache sous la mangeoire du grand cheval blanc de sa maman, il est têtu, son estomac grouille et gronde comme s'il était privé de nourriture depuis longtemps.

Pourtant il se refuse à céder Tatie Sara doit le chercher et c'est lui qui gagnera la partie de cache cache !!!!!!

Galopain penche doucement sa grosse tète vers l'enfant le renifle et lui donne un coup de museau qui flanque Tristan par terre. L'enfant gigote pour se relever pendant que l'étalon le pousse vers la sortie de son box.


Namého !!!!! Semble dire l'animal, Un moment ça va bien, mais ici c'est mon lit et ma salle à manger.
je t'aime beaucoup, petit homme, mais vas donc rejoindre les tiens !


Tristan n'a malheureusement plus le choix après un regard dépité vers Galopain qu'il pensait son allié il doit finalement sortir. Il entrouvre la porte de l'écurie, se glisse précautionneusement dehors, jette un œil dans la cours et tente une traversée au pas de charge pour trouver une meilleure cachette et ce en évitant le regard acéré de Sara (enfin acéré...).
Saradhinatra
Sara regarda, avec un sourire, Agnès et Nadège se diriger vers la fontaine, attendrie de voir ces deux fillettes aussi sages et obéissantes. Mais son sourire se figea quand elle entendit Agnès dire :

Ben... Heu... C'est que.... heu... on sait pas....On sait pas ou il est Tristan !!!

Un chapelet d'injures défila dans sa tête. Elle se força à rester calme et à afficher un visage souriant. Pour rassurer les gamines et surtout pour se rassurer elle-même, elle parla d'une voix douce :

Ce n'est pas grave. Je suis sure que ... elle s'interrompit quand une petite ombre se faufila soudain dans son angle de vision latérale. Elle esquissa un sourire malicieux et sans un mot, rentra rapidement dans la bâtisse pour tenter de prendre à revers le petit futé.
En moins de temps qu'il faut, elle se retrouva devant Tristan. Elle le cueilli en plein élan, sans lui lasser la moindre chance de réagir, et le serra contre elle :


Heyyyyy, c'est Tristan !! viens faire une bise à tata Sara !!! Non tu ne veux pas ? alors c'est tata sara qui va t'en faire !!!
Elle lui colla deux grosses bises sur les joues. Et devant son air renfrogné, elle rajouta : tu sais que tu m'as manqué, mon grand !!!
Elle recommença à le bisouter.
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Nane94140
L'enfant se raidit tant qu'il peut .

Tati Sara l'a attrapé au vol et en plus comble du comble elle le bisouille comme un tout petit à gros poutous qui claquent et en public encore. L'horreur absolue pour un petit garçon de 5 ans qui était jusqu'alors le seul homme de la famille.


Mééééééééééééé heeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuu !!!!!!! Je suis pu un bébé moi
Je suis le chevalier à ma maman !!!!!!!!!!! On bisouille pas un chevalier comme caaaaaa !!!!!


L'enfant se débat pour échapper à sa tante.

Bon d'accoooooorrrrrrrrddddddd t'a gagnéééééééééé!!!!!!!!

Dis quand est ce qu'on mange !
reprend le petit bonhomme innocemment.
Nane94140
Une charrette brinquebalante s'approche sur le chemin qui vient de Castres.

Elle est chargé d'un amoncèlement de meubles qui s'empilent bien au dessus des rambardes et manquent tomber à chaque cahot de la route.

Sur le sièges Nane tient les rennes et guide son grand étalon blanc Erig profite paisiblement de la promenade.

La charrette se rapproche de la cours de l'auberge le bruit a attiré dans la cours toute la maisonnée les enfant qui ont une nouvelle fois échappés à Sara, n'attendent même pas que l'attelage soit arrête pour se hisser dessus .


MAMAAAAAAAAAAAANNNNNNNN !!!!!! Le triple cris résonne au milieu de la cours et vrilles les tympans des quelques personnes présentes.

La voyageuse un peu débordée par les bisous des 3 lutins qui l'escalade éclate d'un rire joyeux en embrassant ses petits poucets.

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Erig
Les voici de nouveau à Albi. La chauffeuse lui avait donné l'ordre d'être sage. Ce qu'il faisait. Il était tellement sage qu'il commençait à s'en dormir sur la charette. Il faut avouer que les nuits en ce moment etait assez courte. Quand il attendit des cris disant maman. Il ouvrit les yeux, et vit 3 petits bambins s'approchant de la cariole. Surement ces enfants. Il descendit de la cariole et rencontra une petite fille qui voulait prendre sa place. Il lui sourit et la prit dans les bras pour lui éviter d'escalader le tout. Elle se jetta ensuite sur sa mêre. Erig fit quelques pas et regarda le ciel, un beau ciel bleu. Il était temps pour lui de retrouver sa nouvelle ville...
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Nane94140
Les enfant convenablement embrassés, leur curiosité s'éveille en ce qui concerne "le monsieur assis à coté de maman"

Les questions fusent :


Qui c'est maman ?
Il fait quoi la à regarder le ciel ?
Pourquoi il m'a attrapé comme ça maman ?
Il va me manger ?
Pourquoi il est habillé aussi bien ?


Nane éclate de rire et répond de son mieux.

Le messire se nomme Erig s'il regarde le ciel c'est parce qu'il le trouve beau sans doutes, il t'a attrapé petite dinde de mon cœur, pour t'aider à venir me faire un bisou et non, Tristan, il ne va pas te manger, ni aucun de vous. Quant à savoir pourquoi il s'habille aussi bien et bien il vous répondra lui même

Toujours hilare mais ravie de retrouver les trois petit elle les câline un long moment avant de descendre de la charrette.

Bien c'est pas tout ça, si vous voulez enfin des repas et des lits dignes de ce nom il va falloir décharger la charrette quelques bras forts ne seraient pas de trop mais on verra bien si quelqu'un vient !
En attendant mes anges pourriez vous descendre et porter à la cuisine les casseroles, écuelles, chaudrons, cuillères et autres ustensiles ?


Pendant que les enfants font des allers retours en courant pour faire plaisir à leur mère, elle s'attèle à la lourde tache de décharger la charrette. C'est si lourd qu'elle est bientôt épuisée et trempée par l'effort mais elle continue. La charrette est presque vide les chaises les montants des lits tout est posé sur le sol à coté de la carriole. Il reste malheureusement les armoires buffets et tables à décharger.
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Nane94140
La montagne d'ameublement qui trônait dans la charrette se trouve maintenant étalée au petit bonheur pour une grande part dans la cours.

Dans la charrette ne restent que les tables et les armoires décidément bien trop lourdes pour ses petits bras même s'ils sont bien musclés.

Les enfants ont achevé de porter les ustensiles dans la cuisine ainsi que les stock de provisions.

Elle a, quand à elle, rentré les chaises et les encadrements des lits qui avaient été démontés pour le voyage. Les chaises semblent un peu perdues dans la grandes salle ou ne trône aucune table.

Il a fallu escalader les escalier à de multiples reprise bataillant avec les planches pour ne pas rester coincée dans l'escalier puis avec un marteau pour remonter tout ça mais voila enfin ça y est dans chaque chambre il y a maintenant un lit par contre il n'y en a que le bois

Elle redescend donc les sacs de toile et charge les enfant, sous la surveillance de Prudence la servante et Barbe la nounou-cuisinière-intérimaire-femme à tout faire et femme au grand cœur, de les remplir d'herbes fraiches afin d'en faire de belles paillasses odorantes.

Pendant ce temps elle range le capharnaüm laissé par les enfants qui ont déposé les ustensiles au petit bonheur dans la cuisine. En effet,,les petit poucets pressés ont tout déposé au plus près si bien que maintenant il faut effectuer un véritable parcours du combattant entre marmites chaudrons casseroles jattes et piles de cuillères. Elle n'est d'ailleurs pas sure de ne pas se faire attaquer par une horde de cuillères en furie.

Elle s'attaque donc à la tâche avec ardeur, elle ne se sentira chez elle que lorsque la cuisine ressemblera à quelque chose.


Plusieurs heures plus tard

Des cris se font entendre, les enfants rentrent, les bras chargés d'herbes parfumées et de fleurs les joue rougies par la courses dans les pâturages voisins.

Allez vous laver les mains et le museau les enfants nous allons manger !


Nane a eu le temps de préparer une galimafrée et une tourte aux feuilles pour le repas il y en a en suffisance pour nourrir les petits estomacs affamés des enfants et de 5 ou 6 adultes bon mangeurs en plus.

Elle a disposé sur le sol de la cours une grande couverture et installé dessus écuelles et pot à boire en étain. Ce repas sur l'herbe enchante les marmousets qui poussent des cris de joie

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Nane94140
Le soir tombe, la petite famille, épuisée par les travaux de la journée, le ventre bien plein du bon repas avalé, dodeline de la tête. Les yeux des petits se ferment tout seuls.

Avant de devoir les porter, ce qui lui serait difficile vu son état d'épuisement, Nane envoie les trois marmousets rejoindre leur belle chambre aménagée avec amour. Elle sait que les rêves seront beaux parfumés à l'herbe tendre du printemps.


Barbe, Prudence vous voulez bien surveiller le coucher des enfants ? Je dois encore faire quelque chose avant de dormir ! Ne fermez cependant pas la porte de l'auberge !

Elle passe un châle, le fond de l'air se rafraichit le soir, et prend d'un pas las la direction de la ville.

Elle regarde par la fenêtre des tavernes sans jamais y entrer jusqu'à ce qu'elle découvre enfin la personne qu'elle cherche attablée dans le repaire de Lady et entre. Sans s'attarder elle s'approche d'Erig et lui glisse une grosse clef dans la poche en lui murmurant quelques mots à l'oreille.


C'est la clef de l'auberge.... Utilise la quand tu auras envie de me voir.... Tu y es chez toi désormais.


Elle n'attend pas de réponse.

Nane tourne les talons sans même prendre le temps de boire une bière et rentre se reposer de cette épuisante journée.

Elle passe un instant embrasser les enfants avant de dormir et apaisée, satisfaite d'avoir accomplis la tache qu'elle s'était donnée, regagne sa couche ou elle s'écroule vidée de ses forces.

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---fromFRDame Lindelend
[ Le lendemain au petit matin ]



Les premiers rayons du soleil naissaient sur l'horizon, dispersant leurs clartés orangeâtres sur les rares nuages parsemant le ciel. Gretchen chevauchait depuis la veille au soir de la belle ville de Villefranche de Rouergue et son voyage en direction de la ville d'Albi lui avait prit toute la nuit, une longue et interminable nuit qui venait de trouver terme par le renouveau solaire éveillant en Gretchen un léger sourire. Elle aimait cette sensation, au matin, sentir le soleil doucement caresser sa peau diaphane, le vent balayant ses cheveux de soie libre de toute entrave et fouettant lentement les airs qui parcourant la campagne saisie de la rosée matinale.

Gretchen progressait lentement sur sa monture épuisée elle aussi, et dont le bruit de sabot se faisait trainant, soulevant la poussière du chemin que la brise emportait en volutes se dissipant doucement. Au loin se dessinait les remparts de la ville, destination finale de son périple, et elle pourrait enfin poindre l'espoir d'y trouver un oreillé accueillant, prompte à la soulager de sa lassitude. Quelques minutes plus tard, voyant une silhouette s'affairer, elle aperçue sur le coté un paysan déjà à la tâche dans son champ de blé. Stoppant sa monture, elle l'interpella vivement tout en s'éfforçant de réfréner son léger accent Germanique:

"Bien le bonjour mon brave, auriez-vous l'obligeance de m'indiquer un établissement hôtelier?
Dois-je entrer au sein de la ville, ou y en a-t-il un plus proche?"




Levant un regard ensommeillé sur elle et sans prononcer un mot, le paysan leva un doigt en direction d'une superbe bâtisse après le pont, en vue direct d'où elle se trouvait. Le remerciant d'un signe de tête et d'un large sourire, Gretchen reprit route, au grand dam de sa jument qui commençait déjà à se restaurer des herbes folles sur le bas coté du chemin.

Désespérant de la lenteur de sa monture qui trainait toujours le pas, les fers émettant des raclements par intermittence sur les pierres du pont, elle soupira de lassitude mais comprenait bel et bien la bête qui avait sans relâche marché tant de lieux cette nuit. Jetant un regard vers l'auberge, un petit sourire d'aise se dessina sur son visage... enfin arrivée... Elle pénétra peu après au sein de la cour intérieure puis descendit de selle. Ses jambes engourdies pouvaient enfin se détendre, et elle mena sa jument en l'attirant par le licol vers l'écurie mise à disposition des voyageurs. Gretchen libéra la bête de la selle et elle lui flatta l'encolure d'une énergique caresse de la main. Elle lui administra une copieuse ration d'avoine bien méritée après toute cette route, tout en prononçant d'un ton emprunt de douceur des paroles réconfortantes en Germanique.

Gretchen se dirigea vers l'entrée principale de l'auberge et poussa la lourde porte qui lui sembla peser des quintaux tant la fatigue commençait à se faire ressentir en elle. Elle la referma derrière elle mais n'eût la rapidité de l'empêcher de claquer lourdement, et déjà la belle Germanique scrutait la salle déserte du regard et lança vivement d'un timbre toujours aussi gutturale:

"Hôtelier?!?
Une chambrée s'il vous en plait, je suis épuisée!..."




Mais personne ne semblait y répondre...

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Erig
Erig était resté longtemps en taverne. Il n'arrêtait pas de penser comment aller se terminer cette journée. Il profitait donc de ce moment en taverne pour boire et penser à autre chose. Quand il vu la dame s'approchait.

Nane a écrit:
C'est la clef de l'auberge.... Utilise la quand tu auras envie de me voir.... Tu y es chez toi désormais.


Puis il la vit sortir. C'est mot lui rappela la vérité. Il sortit les clés de sa poche et les contempla. Il les regarda pendant un très long moment. Puis il se décida à partir. Il salua les clients de la taverne et se rendit à son auberge. Il y rentra, utilisant ces nouvelles clés. Il se rendit dans sa chambre, lieu où elle devait être maintenant. Elle dormait, paisiblement, plus jolie qu'un ange dans sa tenue de nuit. Il prit une chaise, s'assit dessus et l'admira. Il prit enfin une décision, celle qu'il regretta toute sa vie. Il se leva, et embrassa sur son front la belle demoiselle. Il posa ensuite le clé sur sa table de chevet, ainsi qu'un morceau de papier avec écrit, Erig. Il ne pouvait plus écrire plus.

Il sortit de la chambre discretement. Il partit mais il croisa la servante dans un couloir. Il s'essuit vite ces yeux et lui demanda.


Pouvez vous fermer la porte derrière moi s'il vous plait ?

Barbe hocha la tête pour confirmer.

Erig sortit.

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Nane94140
Une porte claque dans la grande salle la jeune femme se réveille d'un bond elle a cru ...

Non elle n'a pas rêvé sur la table près de son lit la clef quelle a remis la veille à l'homme qui, pensait elle, l'aimait autant qu'elle. Elle repose sur un petit bout de parchemin ou figure juste un nom : Erig.

Un appel dans l'entrée de l'auberge la fait sursauter le petit matin montre à peine ses lumières pales. Elle ne prend pas le tend de réfléchir elle a mal mais le pire sera après quand elle ne sera plus occupé quand elle sera de nouveau seule dans sa chambre.

Un client le premier depuis son installation, elle va le soigner aux petits oignons celui la, vu qu'elle n'a rien d'autre à faire enfin quand elle dit celui la... la voix lui semble bien féminine.

Elle enfile vite une robe sans même regarder ce qu'elle attrape et descend vivement à l'appel.

Elle descend l'escalier qui mène à l'étage quatre à quatre et se présente essoufflée devant la visiteuse.

Un rayon de soleil semble la nimber d'une auréole il se reflète sur sa longue chevelure libre de tous liens. la pauvre aubergiste encore à demi endormie, toute chiffonnée de ne pas avoir pris le temps de se vêtir convenablement, fait bien pale figure à coté de cette beauté sculpturale.

D'une voix qui laisse deviner sa tristesse elle se présente :


Bonjour dame, je me présente si vous le permettez :
Nane propriétaire des lieux !
Prudence, ma servante, va vous guider jusqu'à votre chambre.
Pendant ce temps j'irais me rendre plus présentable. Vous m'avez surprise au saut du lit !


La jeune femme est embarrassée de se justifier ainsi mais elle ne sait plus trop ou elle en est, elle a besoin de se retrouver seule, pour réfléchir. Pourtant sa politesse naturel et son intérêt pour ses semblables la forcent à questionner l'inconnue.

Puis je vous demander votre nom et d'où vous venez ainsi que combien de temps vous pensez être mon invitée ?

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---fromFRDame Lindelend
Des bruits de pas rapides se firent entendre dans un escalier ce qui attira l'attention de Gretchen en train d'étirer de tout son long son corps gracile courbatu de se pénible voyage. Elle se dépêcha de reprendre teneur avant que son hôte n'arrive et vit la délicate silhouette d'une jeune personne se dévoiler rapidement par l'embrasure menant à l'escalier des chambrées et celle-ci s'adressa à elle, se présentant ainsi que sa servante, puis elle s'excusa de sa tenue. Gretchen en oublia momentanément sa fatigue et voulut cordialement se présenter:

"Bonjour à vous, Dame Nane, Je me présente à mon tour...

On me nomme Dame Gretchen Lindelend, de la Noblesse de Robe du "Fürstentum Mainz", la Principauté de Mayence dans votre douce langue.
Elle se situe au Nord du Saint-Empire Germanique comme le trahit mon accent légèrement... gutturale..."




Gretchen esquissa un sourire courtois tout en inclinant légèrement la tête puis reprit:

"Et ne soyez pas si embarrassée, je me doutais bien qu'à une heure si précoce il était probable que je vous réveil mais on ma chaudement conseillée de voyager de nuit, dans l'obscurité les routes y sont désertées des brigands... mais je ne suis qu'en voyage pour découvrir votre si charmant pays et sa légendaire hospitalité...

Puis sachez qu'au diable les conventions!
Appelez-moi simplement Gretchen.
Je pense rester dans votre établissement une petit semaine."




L'hôtelière s'était adressée à elle d'une voie délicate mais légèrement mêlée de mélancolie ce qui surpris intérieurement la belle Germanique. Son empathie lui révélait que cette Dame était sous le coup d'un émoi récent. Gretchen avait en horreur de sentir une Dame en proie au chagrin, et bien qu'elle semble austère, froide et formelle de par ses origines du Saint-Empire, elle se sentait le devoir de l'en alléger d'une quelconque manière que ce soit et bien qu'intriguée, elle voulu s'enquérir du trouble de Nane:

"Mais sans vouloir aucunement vous offenser ni vous paraitre outrecuidante...
Je remarque une petite note de tristesse dans votre voie...
Puis-je faire quoi que se soit pour alléger votre affliction?"




Gretchen avait tentée d'effacer au mieux toutes traces de son accent et avait articulée d'un ton doux de tel manière que son hôte ne se sente point contrainte. Elle s'approcha lentement et plongea un chaleureux regard couleur d'azur dans celui de son hôte tout lui saisissant les mains, Gretchen rajouta
:

"Dans ma nation nous disons "Der Ambob fragt nach keinem Streich", en bon Français cela donne "L'enclume ne se met pas en peine des coups", et pour être tant peinée de si bonheur le matin vous devez en avoir reçue un de terrible... de coup... alors si je peux vous être d'une quelconque aide, faite m'en part si le coeur vous en dit"

La belle Germanique ne savait trop quoi faire pour que Dame Nane se sente plus à son aise et elle ne la lâcha pas du regard tout en espérant lui être secourable.
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