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[RP] A L'Albigeoise-Auberge des amis

Marcj
Une fois encore, MarcJ et Nane s’étaient retrouvés en taverne, une fois encore ils avaient passé de bons moments se cherchant l’un l’autre, mais cette fois complices comme jamais auparavant…

MarcJ, avait trouvé comme excuse l’heure tardive et les marauds, pour une nouvelle fois raccompagner Nane jusqu'à sa porte. Mais il savait que désormais nul en taverne, n’ignorait la réalité de leur situation.
Il n’avait pas bu ce soir là, (du moins, moins que les autres soirs), il souhaitait garder les idées claires, l’appréhension de se qu’il désirait annoncer à Nane le rendait nerveux.

Sur le chemin, il se fit néanmoins plus téméraire et passa la main autour de sa taille.
Elle avait gardée cette robe bleue qu’elle portait lors de l’élection de la villageoise du mois.
Sous la lumière de la lune et des étoiles traversants la brume, sa couleur changeait passant du bleu cyan à l’émeraude.

Votre robe vous va à ravir ma douce.
Et se disant, il sentit le bras de Nane se serrer autour de sa taille, et un bisou se poser sur sa joue. Sont cœur dansa la digue.
Il finir la route, ainsi, serrés l’un contre l’autre, écoutant le bruit de leurs pas résonner dans l’obscurité, attacher l’un à l’autre comme par peur de se perdre.

Au fur et à mesure que l’auberge se faisait de plus en plus visible dans l’obscurité, (preuve que le chemin se terminait et qu’il allait devoir faire son annonce), son cœur accélérait sa danse.

Devant l’entrée, il se tourna vers Nane sans rompre le contact de sa main avec les hanches de la femme, la regardant avec un sentiment délicieux qu’un sourire sur son visage laissait transparaitre.
C’était la première fois, depuis Tarra, qu’il se comportait ainsi avec une femme.
Des images lui revenaient comme des flaches.
Cet après midi où il avait fait sa demande à Tarra et où tout deux avait fait l’amour pour la première fois.
Leur visite chez le druide le soir même pour fixer la cérémonie des noces.
Il avait, ce soir là, 17 ans …… et cela faisait bien longtemps désormais…..

Il reprit ses esprits et déclara :


Ma douce, j’ai une déclaration à vous faire. Sa voix était plus roque que d’habitude.


Nane le regarda les yeux écarquillés.

Il s’éclaircit la voix et continua :

Ceci n’est pas aisé à dire …..(il tousse) Écoutez-moi jusqu'à la fin avant d’intervenir…. Ne prenez pas de décision ce soir…. Vous seule pourrez décider de la suite de notre histoire…


Depuis notre rencontre, je vous ai vue comme une amie fidèle et sincère…..
Vous êtes une femme de cœur et de tête…..une femme que l’on aime connaître, et avec qui l’on souhaite passer le maximum de temps….

La douceur de votre main sous les miennes, la finesse de votre peau, votre visage angélique et vos mimiques enfantines ne peuvent résister à quiconque….


Il tousse de nouveau, et d’une voix tremblante :

Je souhaite, ce soir, avec votre consentement, établir les bases de notre relation.

J’ai cru déceler chez vous une certaine attirance envers moi, qui je vous l’assure et réciproque….
Nous avons dépassé depuis quelques temps le cadre de l’amitié, et cela n’est pas pour me déplaire…..Vous habitez mon esprit à chaque moment de mes journées et je n’y tiens plus …


Il ne pouvait plus regarder Nane dans les yeux et baissa le regard.
Réunissant toutes ses forces il posa un genou à terre, pris les mains de Nane dans les siennes, et poursuivit la tête basse.


Je vous demande donc de m’accepter comme amant….. accordez moi votre cœur et votre corps et je vous jure amour et fidélité…..
Je vous promets de considérer vos enfants comme les miens, et avec le temps de développer avec eux la relation si vite interrompue avec les miens….


Relevant la tête et la regardant :

Comprenons nous bien, je ne vous promets pas de devenir leurs père, mais de les chérir comme les miens…..et à vos cotés, de les aider à grandir …..

Baissant de nouveau le regard :

Je sais, que vous souhaitiez trouver un mari, mais je ne puis me résoudre à cette idée pour l’instant et ne peux vous en faire la promesse.
MarcJ était de plus en plus fébrile, il sentait les mains de Nane trembler aux creux des siennes. Il dit d’une voix tremblante :


Je ne vous demande pas de réponse ce soir….. Réfléchissez….. et sachez ……que quelque soit votre décision ……mes mains, mes épaules, ma tête, mon cœur ….. tout mon être, vous restera à jamais réservé….

Marcj se releva, Nane baissait la tête.
Mais que pense-t-elle ? Va-t-elle accepter ?
Il était conscient du sacrifice qu’il lui demandait, et il savait que si elle acceptait cela pouvait faire du bruit auprès des instances religieuses de la ville….si elle disait oui….devrait-ils cacher leur liaison et ne point pouvoir la vivre librement au grand jour ……

Il n’osa pas regarder Nane dans les yeux, dégagea avec la main la mèche qui couvrait le front de sa bien aimée et y déposa ces lèvres….


Réfléchissez ma douce, prenez votre temps …. Je serai être patient….

Il posa son index sous le menton de Nane et lui releva doucement la tête, fermant les yeux il déposa un tendre baisé sur ces lèvres.

Puis il lâcha les mains de sa douce amie, et se retourna pour s’en aller.
Lafayette
Vendredi matin , au lever du jour . Temps frais mais supportable . Honte à lui ! Laf se réveille devant la Taverne des tisserands . Il pue , hirsute et dépenaillé !! Son chapeau est écrasé , il a marché dessus.Ces habits sont frippés . Il est immonde . Il se lève péniblement , s'assoit sur une plaque d'ardoise qui sert de banc et se prend la tête à deux mains

--"Mille dieux de Mille dieux !!! mais quesqu'il m'arrive ? quesque je fiche là ? Oula j'ai la tête comme un tambour et la bouche pateuse ! "

Peu à peu ses souvenirs reviennent . Faut dire que la journée de Jeudi a été catastrophique .

LE MATIN

IL avait préparé un paquet de toutes les lettres qu'il avait écrites à Célestine et les lui avait envoyé . Il venait de rompre toute relation avec celle qu'il aimait . Il n'avait pas la geule au beau temps . Il lui avait même commandé de beaux atours en cadeau . Ils ne servaient plus à rien . Il devait aller les chercher chez le tisserand , au village voisin .

Il emprumta une jardiniére légère et rapide y attela deux coursiers fougeux . Il était si pressé de liquider tout ça , il avait l'esprit ailleurs . Il ne vit pas l'orniére pleine d'eau et se retrouva dans le champ, les chevaux trainant la cariole les roues vers le ciel . Il n'en restait pas grand chose et n'était surement plus réparable .

Grâce au ciel !!!merci Aristode , il s'était retrouvé sous le siege et n'avait rien . Il detela les bêtes , les libera et elles repartirent seules vers leur écurie .

Un paysan qui passait le prit en charge l'amena prendre sa commande . Ses paquets sous les bras , il fit de la calèche-stop et rentra à Albi .

LE SOIR
La nuit n'était pas encore tombée , loin de la même quand il entra " Au repaire de Lady " il salua gracieusement les dames et fit un signe de tête aux messires . Il s'assit à une table , il avait envie d'écrire à Célestine malgré tout . Un fin parchemin , une mine et ayant commandé à boire commença un poème pathétique; Il bu cul sec ,sur un signe on lui en servit un autre , humecta sa mine et commença

Merci pour tout , mon coeur, Mes joies et mes bonheurs, S'envolent en dernier râle, Mais je garde un sourire , Et revois , en cet envol brutal , ............il bu son verre en commanda un autre ........
Nos émois, nos soupirs . Qu'il était beau ce temps, Où la main dans la main, Je voguais dans tes yeux , Sans peur du lendemain. J'avais le coeur en feu ................. ça donne soif ça , il rebut un verre

Et n'ayant pu l'éteindre , J'ai toujours cette étreinte , Comme plus beau souvenir . Alors , je pars mourir , Et en fermant les yeux , ..................encore un petit coup , il est tellement triste Je vois cette jolie fille Dont j'étais amoureux . Adieu, mon amour fou, Adieu ma belle étoile , Je t'aimais plus que tout ...
D'un coup mes yeux se voilent .
.....................compensons les larmes !un autre verre !!et vite !!

Il avait chaud , il sortit prende l'air et ses pas le menèrent à l' "Aura étoilée " il ne connaissait et entra voir la décoration et l'ambiance de la taverne . Personne , il bu un coup , cest la moindre des choses et ressortit
"Aux Joyeux Luron" il rencontra deux amis , se firent les politesses d'usage et chacun paya sa tournée .

"Au relais de Cocagne " , il rencontra toute la bande de pêcheurs avec qui il avait passé le Mercredi . Ils arrosèrent leur prises . Il avait pêché en barque et c'est drôle , il en sentait comme le tangage., tandis qu'ils racontaient leurs exploits . De rester debout comme ça devant le comptoir il sentait ses jambes s'alourdir et sortit se les dégourdir .
Il marcha un moment , mais sa vessie se rappela à lui . Il y avait du monde dans la rue , alors il entra "Au petit Bonheur " fila aux latrines , se soulagea et ne put faire autrement que boire un coup . Il sortit et apperçut au loin Hellsing

--" Hé !! Laf ! améne -toi !! regarde je viens de m'acheter un beau mantel !!! allons arroser ça ! "

Hellssing le traina " Chez Vincent " , ils burent deux verres et Laf lui rendit la politesse à "LA Chandelle "
.Ils se séparèrent et Laf musait de çi de là , oui de çi de là, il ne marchait plus bien droit et avait facheuse tendance à pencher légèrement sur le coté .
IL apperçut Bysance qui entrait sous un porche , courrut , et c'est ainsi qu'il se retrouva à l'intérieur de " La bonne Pitance " . Il offrit à boire à Bysance , discutèrent de leurs amis de Castel . Laf ne s'apperçut même pas, apres quelques verres, qu'elle n'était plus là ;
Il paya , sortit en se cognant à doite et à gauche de la porte . Le grand air lui fit du bien et il pensa que ses hocquets disparraitraient . Il croisa une bande de gamins rieurs qui lui firent une ronde autour en chantant des Hips Hips Hips . Il se dit qu'Albi était une ville fort sympathique .

Il ne marchait plus du tout droit , son chapeau était en travers sur sa tete , un pan de sa chemise pendouillait mais il était tout sourire quand il rencontra Fre et Cal qui le prirent chacun par un bras ( Il trouva que les Albigeois étaient des gens charmants et prévenants ) jusqu'à " L'Albigeoise "

Ils s'assirent et parlèrent de choses et d'autres . Laf trouva que la taverne était bourrée de monde . Chaque client avait un jumeau à coté et comble de chance , à chaque verre qu'il buvait et qu'on lui servait , il en voyait deux . Fre lui dit bien de boire de la tisane , mais Laf était tellement sâoul qu'il ne savait plus ce qu'il faisait . Quand sa bourse fut vide ; il se leva pour sortir.

--" Bourdel dou Dious !!! pourquoi ça tangue , suis pas matelot moi ! HIPS !"

Les clients le regardèrent sortir en se marrant , il se prenait toutes les chaises au passage , s'étalait et se relevait pour se casser la geule plus loin . Par Aristode ! quelle cuite !! se dirent-il , de memoire quel était le dernier dans cet état ?

.Quand Laf sortit , il se prit la porte en travers de la geule , s'accrocha au mur et s'affala définitivement hors combat . Une bonne âme le poussa du pied pour qu'il libère le passage .

--" Hé bé ! se dit Laf !! quesque j'ai pris comme biture !!! volà où ménent les femmes . Il se dirigea vers la fontaine de la place , se trempa la tête jusqu'au cou dans l'eau fraîche et partit à la recherche d'Helssing .
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Nane94140
La route s’achève, l’auberge est en vue c’est le moment que choisit Marc pour ralentir le pas, comme s’il craignait d’arriver, de se séparer d’elle.

Pourtant elle est bien loin de s’attendre aux mots qui sortent de ses lèvres.

Un marché est-ce un marché qu’il lui propose ???


Citation:
Je vous demande donc de m’accepter comme amant….. accordez moi votre cœur et votre corps et je vous jure amour et fidélité…..
Je vous promets de considérer vos enfants comme les miens, et avec le temps de développer avec eux la relation si vite interrompue avec les miens….


Les larmes montent à ses yeux. Elle les dissimule de son mieux car elle sait que cet aveu n’a pas du être simple à faire. Il achève son discours par un baiser si doux sur les lèvres de la jeune femme. Elle en tremble d’émotion mais se raidit à cause de ses propos.

Choisissant ses mots avec soin elle répond d’une voix tremblante :


Vous commencez à bien me connaitre mon ami … vous savez que ce que vous me demandez la n’est pas envisageable…. même si je commence à vous aimer … même si je ne supporte plus d’être loin de vous, même si … j’aimerai vous appartenir. Mais pas comme ca ! Pas en dehors de l’église. Plus jamais en dehors de la morale…. Un compagnon ? Des tas voudrait l’être mais je ne peux plus l’accepter.

Elle plonge son regard embué de larmes dans celui du jeune homme.

Vous êtes parvenu à briser la carapace que je m’étais forgée… Je vous fais confiance mais… Je ne peux m’offrir à vous…. c’est un vœu que j’ai fais de ne plus prendre d’amant.

Je ne veux point d’autre que vous mon ami cependant ! Je suis prête à vous attendre mais pas à vous céder mon corps. Mon cœur, pour mon malheur je le crains, vous l’avez déjà capturé. Je vous le donne volontiers ainsi que ma tendresse.


C’est le moment que choisit un ivrogne pour venir s’affaler dans la cours au sortir de l’auberge. Il est tellement ivre qu’il ne se rend même pas compte de la présence des deux jeunes gens et de la tension qui règne entre eux.

Nane sait bien qu’en refusant cette proposition elle risque de le perdre qu’elle va surement souffrir encore et toujours. Elle voit défiler les quelques jours de bonheur qu’elle a vécu aux cotés de Marc s’effrayant par avance de ne plus en vivre d’autres.

Elle regarde encore une fois son ami qu’en son cœur elle nomme tout autrement. Puis se détourne et cours ver l’auberge laissant, une fois le dos tourné pour que marc ne voit pas le déchirement qui est le sien, libre court à son chagrin et à ses pleurs.

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Marcj
Abattu par les derniers mots de Nane, qu’elle avait prononcée si vite, il ne savait plus que faire. Il s’assit auprès de la grange, la tête entre les mains, bouleversé par la réaction de son amie.
Une phrase lui revenait en boucle et les mots résonnais comme des coups de marteau dans sa tête :


Citation:
Mon cœur, pour mon malheur je le crains, vous l’avez déjà capturé……… pour mon malheur ……….pour mon malheur ……….pour mon malheur ……..pour mon malheur ………POUR MON MALHEUR……..


Avait-elle bien comprit qu’en mariage il la demanderait s’il le pouvait !
Qu’avait elle comprit ?
Qu’il souhaitait profiter d’elle comme un manant profitant de faibles voyageurs ?

Il n’était plus sure des mots qu’il avait employé, avait il été clair ? ne s’etait-il pas fourvoyé en explications non convaincantes ou ambigus?

Un grognement lui fit lever la tête.
Il vit un ivrogne titubant qui brandissait un parchemin.
Il s’approcha de l’homme et le salua.
Ce dernier tomba sur les marches du perron et laissa choir le parchemin et une mine noire. La mine se cassa en deux bouts.
MarcJ aida l’homme à se relever, ramassa le parchemin et demanda :


Puis je vous en emprunter un morceau ?

L’homme ne répondit même pas, MarcJ paraissait invisible aux yeux de l’homme qui balbutiait, non des phrases mais des mots incompréhensibles :

Citation:
Bourdel dou Dious…………..envol brutal……..beau temps……. la main dans la main……Hé …..bé…….héhéhéhé……bourré……bon dious……..une bonne celle là….


MarcJ décida de ne pas perdre de temps avec cet homme,et de passer outre son autorisation.
Il déchira le parchemin en deux,mis la moitié dans la main de l’homme et enfourna l’autre et un morceau de mine dans sa poche.

L’homme n’en fut point perturbé et s’en retourna dans l’auberge.


MarcJ s’assit sur le perron et écrivit :


Ma douce amie,

Ma déclaration n’a pas reçu l’accueil que je souhaitai. Ne vous méprenez pas sur mes intentions, elles sont des plus seines.
Je ne souhaite pas abuser de vous !
Il m’est juste impossible pour l’instant de vous épouser !
Même si je suis sans nouvelle d’elle, ma femme n’est point morte !

Je ne puis vous demander de m’attendre, si votre bonheur réside dans le mariage.
Je ne me doutait pas que cette promesse vous tienne tant à cœur, sinon je n’aurai jamais eu le courage de vous faire ma demande.

Mais je ne souhaite en aucun cas vous faire du mal, s’il vous semble bon que nous ne nous revoyons plus, faite le moi savoir et j’obéirai.

Si vous souhaitez me garder comme simple ami, faite de même et j’obéirai.

Mes sentiments pour vous sont profonds, si telle est votre volonté, j’apprendrai à vivre à vos cotés un amour Platonique.

Votre dévoué, votre débiteur éternel,votre


MarcJ ne put terminer sa pharse, il plia et déposa le document sur la porte, espérant que l’ivrogne ne ressortirait pas pour faire disparaître le papier.
Nane94140
Citation:
Ma douce amie,

Ma déclaration n’a pas reçu l’accueil que je souhaitai. Ne vous mèprenez pas sur mes intentions, elles sont des plus seines.
Je ne souhaite pas abuser de vous !
Il m’est juste impossible pour l’instant de vous épouser !
Même si je suis sans nouvelle d’elle, ma femme n’est point morte !

Je ne puis vous demander de m’attendre, si votre bonheur réside dans le mariage.
Je ne me doutais pas que cette promesse vous tienne tant à cœur, sinon je n’aurai jamais eu le courage de vous faire ma demande.

Mais je ne souhaite en aucun cas vous faire du mal, s’il vous semble bon que nous ne nous revoyons plus, faite le moi savoir et j’obéirai.

Si vous souhaitez me garder comme simple ami, faite de même et j’obéirai.

Mes sentiments pour vous sont profonds, si telle est votre volonté, j’apprendrai à vivre à vos cotés un amour Platonique.

Votre dévoué, votre débiteur éternel, votre…


Une lettre, la première qu’il lui eut écrite. Pourtant quelle tristesse dans cette missive !!!! Comment lui expliquer comment lui dire…

Certes le vœu qu’elle a fait devant le très haut lui interdit désormais de prendre amant. Comme elle le regrette aujourd’hui ce vœu, prononcé sous le coup de la colère et de la peine, sous le coup de la tristesse et du désespoir. Certes elle veut un mari mais elle n’est pas assez sotte pour refuser le bonheur quand elle le voit à sa porte.

La discussion qu’ils ont à tenir ne peut se faire par missive interposées, elle n’est pas assez habile avec les mots pour lui expliquer ce que son cœur recèle, elle ne peut que le dire et le montrer.

Elle se précipite vers la taverne ou elle espère le trouver.

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Marcj
Ce soir là, MarcJ était retourné en taverne, ses pensées étaient divisées.
Il espérait y revoir Nane, mais appréhendait sa réaction.
Sa lettre lui était elle parvenue ?
Et avait elle éclaircie la situation ?

Il rentra dans la taverne la tête basse et salua discrètement l’assemblée. Par malchance il y avait beaucoup de monde et cela ne lui faciliterait certainement pas la tache.

Il vit Nane, derrière son comptoir comme à son habitude à cette heure, et la salua timidement :


Bonsoir Nane…

Et Nane lui répondit gentiment, et déposa un baisé sur sa joue.

Devant cet accueil, il sentit son courage revenir ……Tout n’était donc pas perdu !

Ils entamèrent tout deux une longue soirée de discussion, s’engageant tout d’abords sur la voie des excuses, puis sur la chose qui les reliaient le plus, leurs sentiments.

Les choses s’éclaircissaient de nouveau, ils se savaient amoureux l’un de l’autre mais leurs passés réciproques les empêchaient de vivre pleinement leur idylle.

De surcroît, une ombre planait au dessus de la tête de MarcJ.
Nane avait fait part de la demande de MarcJ à ces deux frères, et Castelreng avait très mal supporté la chose.


Comment puis je lui faire comprendre qu’il se méprends sur mes intentions? avait demandé MarcJ.

Nane tenta de le rassurer en lui affirmant que son frère avait l’habitude qu’elle n’en face qu’a sa tête, mais pour MarcJ cela ne suffisait pas.


Vous avez la chance, ma douce, de faire partie d’une famille unie et je ne souhaite pas être celui par qui le trouble arrive. J’irai donc dés demain parler à votre frère et plaider notre cause.

Ils avaient fini la soirée les yeux dans les yeux se frôlant la main, lui posant sa main sur sa joue et elle y déposant de doux baisés.

Au moment de partir, Nane se saisie d’un berceau et le balança doucement au bout de son bras.


C’est Landry, annonça t elle.

MarcJ demanda s’il pouvait le prendre et elle acquiesça.
Pendant qu’elle saluait les derniers habitués de la taverne (pour l’un une bise, pour l’autre une accolade), MarcJ jeta un coup d’œil dans le berceau et y découvrit un petit chérubin endormit.

L’image de sa famille perdue lui revint comme un coup de massue.
Ne cherchait-il pas en Nane et ses enfants un substitut, une copie, de sa famille qu’il avait tant recherchée ?


Secouant la tête à plusieurs reprises, il chassa ses idées noires, et dit à voix basse comme pour se convaincre:

Non, mon amour pour Nane est réel, elle n’est point la copie de ma femme perdue !
Cet enfant n’est point le mien, mais je me sens capable de le chérir tout autant.


Au même moment, et toujours dormant, le petit fit un sourire aux anges.

Marcj prit ceci pour un signe des dieux, ils approuvaient ces paroles.


Ils quittèrent la taverne longtemps après la tombée de la nuit, MarcJ laissa Nane et son enfant devant la porte de l’auberge, donnant un dernier doux baisé à celle qui, désormais, remplissait presque entièrement ces pensées.
Nane94140
Son frère a beau faire, son frère a beau dire, chaque jour elle se sent plus aimante face à Marc.
Quand il l’a laissé la veille devant l’auberge elle n’avait qu’une envie le voir pénétrer dans sa demeure pourtant ce fichu vœux la retenais.

Pourtant elle doute encore l’aime t’il vraiment pour ce qu’elle est, pas pour le fait simplement qu’elle est une femme seule s’occupant seule d’élever ses enfants, pas parce qu’elle lui rappelle intensément sa première épouse qu’il nomme Tara !

Les questions tournent dans sa tête elle se promet donc au matin de se rendre au presbytère afin de discuter de son vœu avec Baron ou Zoélie.

Comment leur présenter la chose ? Elle répète dans sa tête les mots qu’elle va leur dire.

Voyons, je commencerai par « bonjour » ça se fait. Elle gribouille sur un parchemin qu’elle a posé a coté d'elle écrivant une phrase la rayant aussitôt
Il faut que je parle de ce vœu mais sans en énoncer la nature et demander comment je peux en être déliée ! Pff ça va pas être simple Zoélie est tellement curieuse qu’elle va me mettre sur le grill jusqu'à connaitre le fin mot de l’histoire.

Elle répète devant Troispattes qui vient d’entrer dans la grande salle.


Alors toi mon chien tu joue le rôle de Zoélie moi je vais m’entrainer à parler sans me trahir.

Bonjour Zoélie je viens te voir parce que j’ai une question à te poser.

Le grand chien assis sur son arrière train langue pendante écoute religieusement sa maitresse.

Voila c’est pas très facile à expliquer. Il y a quelques temps j’ai fais un vœu !
Troispattes lance un Wouaf retentissant a ces mots comme s’il en comprenait la porté.

Maintenant je me rends compte que ce vœu que j’ai fais devant le très haut ….
Enfin bref je voudrais en être déliée est ce que tu peux me dire comment faire ?


Troispattes semble hocher la tête en signe d’acquiescement. Nane pose sa main sur la tête du chien et le flatte affectueusement
oui tu es une brave bête mon chien.
Tu crois que ca suffira à convaincre Zoélie ? Enfin je ne risque rien à essayer.
Sa résolution prise Nane confit les enfants à Barbe et Prudence et se dirige d’un pas mal assuré vers le presbytère
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Alchimiste1

Une seconde fois, enfin à Albi!

Elle entre et dépose ses maigres effets, le jour venait de se lever, et la ville commençait à revivre, l'auberge pourtant semblait curieusement désert. Des yeux elle cherche sa mère adoptive, mais ne la trouve, nul autre bruit ne retentit, pas même celui des enfants… étaient ils tous partis?

Elle avance, le pas léger, mais le cœur lourd, des doutes, encore des doutes, qui hantent son esprit, qui la préoccupent. Ne point réfléchir, les souvenirs futurs se tisseront d'eux même, tels des automates, lasse de tout prévoir, lasse de vouloir toujours donner le meilleur d'elle même...Égoïste devenait-elle?

Elle s'adosse à la porte tout juste fermée, tête baissée, elle revoit le bracelet qu'elle avait à acheté à Aurillac, le métal scintillait, c'était finalement un beau bijoux. Quand Aeg allait-il venir? Elle ne le savait pas, s'étant attardé avec son oncle, des discussions d'un passé révolu sans doute, elle préféra aller se délasser de son long voyage, remettre l'une de ses jolies robes, et une autre cape...Son allure ressemblant peu à celle d'une femme. Elle souffla sur une mèche retombant sur son front, hausse les épaules, et monte doucement les marches.

Sa chambre était comme elle l'avait laissé, avec toutefois une touche de fraicheur, le bois brillait et l'on sentait s'en dégageait cette odeur de cire...Sa mère a donc tout fait toute seule, une fois de plus...

Un soupire, elle parcourt son regard, par la fenêtre, sur la rue, les carrosses faisant leurs courses folles semblaient entrainer avec elles les pas des gens...mais pas les fils du temps, chercher plus loin, son compagnon de voyage n'est encore venu, avait-il seulement où loger? Nul doute, non,

Elle se saisit d'un petit parchemin,

Citation:
Aeg,
Je t'ai devancé vers l'auberge de ma mère, j'étais fatiguée et avais hâte de faire couler l'eau sur ma peau, tu es bien d'accord que je ne ressemblai plus à une dame!

Je prévois un petit somme cet après-midi, passer du temps avec les enfants aussi. Je me suis souvenue que je suis partie sans te demander de me rejoindre ici. A moins que je ne me trompe, tu comptes séjourner à Albi, et crois moi, nul endroit n'est aussi chaleureux et accueillant que notre auberge!

En espérant te voir ce soir,
Alchie


Voilà ce qui étais fait, après quoi elle partit se préparer un petit bain.

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Aegidius_le_franc
Aegidius revient a la civilisation...

Depuis le temps qu'il a quitté la civilisation, qu'il parcourt les routes, d'est en ouest et du nord au sud...

Il a dormi une première nuit dans le bois, près de la ville.

Nane lui a signalé qu'il restait des chambres à l'auberge, et qu'il y serait mieux... Faut il revenir à la civilisation, se refaire un profil, participer à la folie de la ville. Peut être, en attendant, un lit, un bain ca ne peut faire de tord...

En parcourant les couloirs de l'auberge, Aegidius sentit la présence presque familière d'Alchie. Il imagina son amie occupée à milles choses.

Il aurait aimé la revoir, lui parler, mais il n'osa la déranger. Peut etre la rencontrera t il en tav un soir...
~ethan~
Le temps s’écoulait inexorablement, laissant s’égrener les secondes si brèves. Dans les cieux, les premiers nuages de la journée s’amoncelaient, sombre et porteurs de pluies. Pourtant la brise encore fraiche de l’aube déposait en volutes les parfums chauds des champs de blé dorés et de la poussière grise des routes

Ethan laissa échapper un soupire inaudible qui s’éleva dans l’air vif devant lui. D’une main, il repoussa une lourde mèche de cheveux qui lui retombait sur le front. Son regard de braise n’avait pas quitté les rues du village. Les formalités terminées, il reprit son chemin. Ses pensées se perdaient vers un horizon de souvenirs. Des images d’un bureau, d’une jeune femme penchée sur un ouvrage lui revinrent étrangement douces et miroitantes. Un sourire mélancolique étira ses lèvres. Depuis ce jour, leur toute première rencontre, leur relation n’avait été que rencontres furtives toutes aussi intenses et insensées.

Albi, son village, endroit ou elle vivait au quotidien auprès de sa famille et ses amis.
Albi, qu’il découvrait, l’église, son marché et ses auberges.
Il ne tarderait plus à pousser la porte d’une de celle-ci, la faim et la soif le tenaillait.
Un brin de toilette ne lui ferait pas défaut, pouvait il se présenter ainsi devant elle.
Cette dernière réflexion eut raison de son hésitation, il ne pouvait paraître devant elle, une barbe naissante, les vêtements recouvert d’une fine particule de poussière, les cheveux en broussaille.
Il passa une main dans ceux-ci tout en poussant la porte de l’auberge, se dirigea vers le comptoir.
Celle-ci paraissait bien calme au premier coup d’œil, se dirigeant vers le comptoir.


Hola ! Tavernier…


Il prend appui sur celui-ci et laisse son regard s’attarder sur l’ensemble, tout en patientant.

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Nane94140
Quand elle n'était pas aux champs a surveiller ses employés ou a la taverne entrain de servir les clients de la municipale ou bien encore a son atelier d'enluminure on pouvait être sur de trouver Nane au fourneaux. Ce jour la elle cuisinait une Taret aux menues feuilles.



Les parfum de lard et de pâte chaudes embaumaient la cuisine et s'échappaient dans toute la demeure.

Elle a encore son gros livres de recettes à la main qu'elle s'apprête a ranger dans son coffre afin de le protéger, quand une voix appelle de la Grande salle

La voix est masculine à n'en pas douter !


Hola ! Tavernier…

Rieuse elle émerge de la cuisine, un peu de farine sur le bout du nez la coiffe un peu de travers mais tant mis ses mains pleines de pâte lui interdisent de la remettre plus correctement. Une mèche de cheveux facétieuse a glissé de sa coiffe et vient lui chatouiller le nez elle a beau s'efforcer de la chasser en soufflant dessus rien n'y fait.

Et non messire ici point de tavernier mais une aubergiste ! Voulez vous une chambre ?
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~ethan~
Il est distrait, laissant son regard se perdre sur l’intérieur de l’auberge.
Confinée, chaleureuse, une petite voix enjouée lui parvint et vient donc attirer son attention.
Il se tourne vers la jeune femme, lui sourit.


Et non messire ici point de tavernier mais une aubergiste ! Voulez vous une chambre ?

Je le constate avec grand plaisirsi toutes les femmes d’Albi étaient aussi charmantes, nul doute qu’il s’y plairait, bien qu’une seule hante son espritoui j’aimerais une chambre s’il vous plait

Il observa la jeune femme, de la farine sur le bout du nez, la coiffe et les cheveux défait, cette bonne odeur de cuisine dans l’air, elle était derrière les fourneaux à préparer un repas alléchant.
Il tapota le comptoir de ses doigts, nul fatigue ne se faisait sentir juste l’impatience de… il hésita un instant et fini par l’interroger.


Pourrais je vous demander…. Cela était peut être inconvenant, sa hâte, le poussait à agir impulsivement, il reprit un ton plus bas…. Je cherche une jeune dame…. S’interrompt confus…. Je la trouverais
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Alchimiste1
Toilette achevée, elle enfile une robe en laine de rouge pourpre, un peu légère pour un temps aussi frais, mais les fourneaux de sa mère rendait l'auberge moins froide. La chevelure retombant sur ses épaules, libérée de ce chignon qui l' étouffe sans cesse quand elle est à l'Ordre.
Elle s'imprègnent une dernière fois de l'eau de lavande, regarde par le fenêtre, le soleil approchait plus vers le zénith, et elle n'était toujours pas descendu, qu'importe! Son voyage l'avait vidé et c'était là un repos dument mérité.

S'étant couchée à une heure très précoce la veille, elle n'avait vu sa mère, mais l'odeur qui lui parvenait...Nul doute, elle est restée avec ses fourneaux aujourd'hui...Un coup sur la porte, discret et timide, une petite voix qui appelle ..Maman, elle sentit son cœur fondre, et les larmes lui montèrent aux yeux,

Nadège! S'écria-t-elle se précipitant à grandes enjambées vers la petite fillette qui est parvenue à ouvrir la porte.

Elle la prend dans ses bras, la couvre de tendre baisers, cette partie d'elle, sa fille, son cœur!
Ma petite Nadège adorée a bien dormi? Que dirait tu de dormir cette nuit avec maman...Maman a très peut parfois et a besoin de sa fille..Un petit rire, un regard affectueux,

Comme tu lui ressembles! Caresse sa belle crinière blonde, Allons voir ce que mijote bien ma maman à moi...


Parcourant le couloir menant aux escaliers, elle croise Aeg, et s'exclame,

Bonjour Aeg! Te voilà enfin...Il a sans doute fallu que tu finisses ta journée avec ce vieil ami de mon oncle..Le regarde puis pose sa fille qui s'accroche aussitôt à ses jupons, mais non Nadège..C'est un ami à maman..vient lui dire bonjour! Lève son regard vers lui, Et bien..Je ne sais plus si je t'en ai parlé tant il y a des choses à dire sur moi..Voici ma fille..Nadège..ma petite blondinette adorée!
Tu n'as sans doute pas croisé Nane, elle doit être dans la cuisine, c'est de ses habitudes..Allons la rejoindre, j'ai très faim!

Quand il eut répondit, ils rejoignirent tout les trois la grande salle à la quelle donnait les petites marches, sa fille ayant eu du mal, elle la porte de nouveau dans ses bras, le bruit attirant de suite son attention...Sa maman et..Lui..Il était là, elle ne bougea pas un instant, incrédule, et perdant ses mots, quand bien même elle le savait...

Vous..Ici! Que venait elle de dire, il va penser qu'il n'est pas le bienvenue, mais le revoir et à l'auberge même ou elle loge..

Bonjour mon frère...Vous êtes bien arrivé..Dieu soit loué, se reprend et se tourne vers sa mère adoptive, Maman..je te présente mon frère d'armes...Ethan...Mon frère, voici ma mère adoptive... Nane

Une situation bien étrange, son cœur qui bat..mais pourquoi? Aeg..Tu te rappelle bien de lui...poursuivant d'une petite voix, inutile que je fasse à nouveau les présentations..

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Aegidius_le_franc
Aegidius a tourné en rond en ville toute la journée. Albi est une belle ville, mais est elle le pied a terre espéré ? Aegidius est il capable de se fondre à la population de cette ville ?

Puis, il y a Alchie, pour laquelle Aeg ressent une sympathie franche et profonde ... mais la mission que lui avait confié Sara est finie.

Aeg va voir si elle est à l'auberge, il ne la trouve pas. Il se décide à lui écrire un mot

Citation:
Alchie,

Je suis heureux d'avoir fait un bout de chemin avec toi. Maintenant, ma mission est terminée. Je doute que je m'intègre correctement à l'activité de la ville. Je crois que le mieux pour moi est de partir.

Si tu as besoin de moi, tu peux toujours me contacter.

Ton dévoué,

Aegidius


Ensuite, il rassemble ses affaire et reprend la route ...
~ethan~
Elle n’a quitté ses pensées, il la cherche, par la fenêtre de l’auberge, scrute la rue.
Espérant l’apercevoir, un court instant, il lui semble entendre sa voix, se retourne surpris.
Elle est là, ses boucles auréolant son visage, une robe rouge soulignant sa silhouette.
Une petite fille dans ses bras et l’homme qui devait l’escorter à ses côtés.
Il en reste sans voix un instant, éblouit, occultant tout ce qui n’est pas elle.

Où est sa raison, entre conversations et missives échangées.
Leur retrouvaille, les soirées partagées, trop courtes et son départ.
Le voilà, dans un village inconnu, à des lieux de chez lui… dans son univers.
Elle parle, les gens s’activent autour de lui, il se ressaisit.
Aeg n’est plus là, il ne l’a pas vu partir, à même omis de le saluer.

Sa maman ? Se tourne vers l’aubergiste, ainsi cette agréable Dame qu’il l’a accueillit n’est autre que sa mère.
Se tourne vers elle, la salue cordialement.


Madame, je suis honoré de vous connaître, reporte son attention sur Alchie, et qui est cette charmante petite demoiselle ?
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