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[RP] A L'Albigeoise-Auberge des amis

---fromFROriabel
Une belle jeune femme descend des escaliers menant au premier étage où se localise les chambres. Par en voir son apparence, elle avait fait la grâce matinée et sauté le premier repas de la journée, ou peut-être pas, mais déjeunant autrement. Oriabel sourit lorsqu’elle la voit se jeter dans les bras de son frère. La blondinette s’écarte doucement pour les laisser palier à leur retrouvaille.

Après cette charmante accolade, Castel prend peine de faire les présentations. Oriabel tend une main légère vers la femme et qui la serre à son tour en signe de salutation.

Je suis ravie Dame Nane, très heureuse de mettre enfin un visage sur votre prénom.

Elle lui sourit chaleureusement avant de poursuivre

Votre auberge est à couper le souffle, très joli ! Vous avez fait un travail remarquable.

Les compliments ou l’habillement de la jeune femme la mettait mal à l’aise ce qui eu tôt fait de faire sourire Oriabel qui pour une fois, ce n’était pas elle dans cette situation. Elle ne tarda pas à se retourner dans l’autre sens lorsque Castel choisi de déjeuner en tête à tête qu’avec elle. Qu’allait penser sa famille de cette histoire entre lui et sa nounou beaucoup plus jeune, et qui n’était de loin Kali…. Pas qu’elle avait peur de ce que les autres pensaient mais, eux c’était sa famille proche, c’était très différent.

Heureusement, elle eu rapidement quelque chose pour faire diversion. Un énorme fracas provenant de la cuisine. Trois têtes se glissèrent devant la porte ouverte pour voir de quoi il en retournait.

Il y avait une marmite de renversée, de l’eau jonchait le sol en une quantité assez petite vu la grosseur de la casserole, une petite boule de fourrure dépassant. Elle essayait de japper à les quelques bruits sourds qui en sortait. Tous éclata de rire, Castel également même si dans ce rire, cela n’était pas tout à fait sincère.

Oriabel se précipita dans la cuisine, son fou rire passé demandant à Nane un linge ou autre pour essuyer le plancher réparant les dégâts que son chien venait de causer. Elle tira la marmite du pauvre chiot qui se laissa faire la léchant rapidement pour la remercier et surtout pour éviter de se faire gronder…. Elle le flatta, n’ayant pas le cœur à le réprimander sous l’œil mécontent de Castel qui l’aurait bien fait lui à ne pas en douter. Elle essuya le plancher et d’une serviette le Gamin ensuite.

Je crois qu’il est comme nous…. Affamé !

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Nane94140
Après ce fou rire en commun les deux belles sœurs sont quasiment une paire d'amies.

Moi aussi Oriabel je suis ravie de faire ENFIN ta connaissance En disant cela elle lance un regard lourd de reproche à son frère La chipie en profite elle a retrouvé son aplomb : il est passé par dessus sa tenue débraillée et ses cheveux en bataille.

Voila donc pourquoi tu avais disparu frangin !! Tu as bon gout ! Vous êtes magnifique Oriabel !
Nane s'est tournée vers la jeune fille.


Reprenant son rôle d'aubergiste accorte, elle leur indique une table qui semble avoir été dressés spécialement pour eux une magnifique coupe à boire ouvragée trône sur la table qu'ils partageront de même que l'écuelle en fin bois d'olivier. Les chaises ne sont pas face à face mais cote à cote ce qui leur permet à tout deux d'observer la vie de la salle sans être séparés


Elle les laisse s'installer et commence par préparer une pâtée consistante pour le petit monstre à 4 pattes qu'ils ont appelés Gamin. Un os de la veille, un peu de pain trempé de lait quelque rogatons de tendons de bœuf voila de quoi nourrir le chien le plus difficile. Avec ça l'animal gavé ne bougera surement plus d'un poil. Pendant ce temps, elle cherche ce qu'elle va bien pouvoir cuisiner comme diner en amoureux pour son frère et sa belle sœur.

Elle retourne la cuisine, visite le cellier, fais très vite un tour dans le jardin et en ramène de quoi cuisiner un repas de roi.

Une bonne quantité d'orties, quelques navet, un bout de porc sorti exprès du saloir, deux beaux oignons, de la coriandre, du genièvres, un peu de sel et du poivre en suffisance. Elle met le tout à mijoter dans un peu d'eau au coin du feu pendant qu'elle sert aux amoureux une soupe aux saucisses.

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---fromFRcastelreng
Les deux femmes ayant fait connaissance tout en faisant disparaitre la bêtise de Gamin, Nane les avait ensuite reconduit dans la grande salle et les installés à la plus belle table, près de la grosse cheminée. Castel, voyant qu’il serait assit cote à cote se dit qu’il aurait préféré ne pouvoir voir qu’Elle et non les va et vient des gens. Puis, constatant qu’il n’y avait sur cette table qu’une grande écuelle et une seule coupe à vin d’une très belle facture, sourit à l’idée de partager ce repas de la sorte avec la jeune femme.

Pas de doute ! Nane savait s’y faire avec la clientèle. Il n'était pas sans savoir que dans nombre de grandes maisons, lors des repas de réception, les couples se retrouvaient à partager de cette façon vin et pain. Il pensait jusque là que cette façon de faire ne se faisait que dans la Noblesse et n’avait pas un instant imaginé qu’un jour il viendrait lui aussi à faire de même. Autant dire qu’il en fut enchanté, trouvant cela des plus romantique.

Il tira une des lourdes chaises et invita la jeune femme à y prendre place, l’aidant à s’installer correctement, puis fit de même.
Une fois installés et Nane repartit à ses fourneaux, il prit la main d’Oriabel pour y déposer ses lèvres, les yeux dans les yeux, plus qu’eux à cet instant….


J’aimerai que cette journée ne finisse jamais … Pouvoir ne me consacrer qu’à Vous … Oriabel…Je…..

Il fut coupé dans son élan par Nane, Gamin à ses talons, qui revenait leur servir une appétissante soupe aux saucisses. Le chiot vint s’affaler aux pieds de sa maitresse, reput sans doute ou tout simplement calmé par la peur qu’il avait dut avoir à se retrouver sous une marmite. Ce qu'il allait lui dire devrait donc attendre, peut-être que finalement, l'heure de déclarer certaines choses n'était pas encore là ; peut-être ne pourrait-il les énoncer que dans les jours à venir. Nul ne peut le savoir, pas même lui. Il se retrouvait donc avec ses mots en bouche, espérant qu'une fois sa sœur repartie vers ses fourneaux, l'occasion se représenterait.


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---fromFROriabel
Sa nouvelle belle-soeur semble ravie d'enfin la rencontrer et fait pleins de reproches à son frère d'ailleurs et aucunement subtilement. Cela fait sourire Oriabel. Il a donc parlé d'elle à ce qu'elle peut en constater. Pas besoin de dire qu'une douce chaleur vient embaumer son coeur comme une protection contre des moments pénibles à venir. Il ne faut pas ce voiler la face, dans les couples, il y a des jours heureux et d'autres plus éprouvants. Ce genre de petite attention fait que les pénibles le sont toujours moins. Et heureusement pour ce couple, ce genre d'épreuve est encore loin sur leur route, pour le moment ne vivant que de leur regard, de leur sourire, de leur complicité qui chaque jour davantage s'épanouie. Un compliment inattendu rend le petit ange blond très gêné. L'éloge de sa beauté la rend un peu mal à l'aise mais, sourit tout de même à Nane.

Je vous remercie, je ....

Elle bafouillait, quoi répondre de plus à ce genre de compliment si ce n'était que c'était possiblement grâce à Castel si elle était aussi belle en cet instant. Telle une fleur, elle s'abreuvait de son eau à ses lèvres tous les jours, elle se tournait vers le soleil de son sourire pour entrouvrir ses magnifiques pétales colorées et soyeuses que pour lui. Le seul observateur qui comptait à ses yeux. Le seul qui avait su déceler en elle ,ce que les autres ne voyaient pas mais, aussi le seul à qui elle, elle avait voulu tout offrir.

Sa timidité occasionnelle finie par se dissiper lorsqu'elle prit place à une des somptueuses tables de Nane tout près de la cheminée, sous l'invitation de Castel. L'enivrance de cet emplacement donnait un cachet spécial à l'ambiance qu'elle créait. Le feu qui crépite dans l'antre, l'odeur alléchante qui leur parvient de la cuisine mêlée à celle du bois à leurs côtés, la coordination de la table avec cette nappe déposée dessous donnant le ton au romantisme par les bougies qui l'agrémentaient également, leur position, assis côte à côte. Tout était simplement parfait ! Nul autre mot n'aurait pu décrire cette sensation. Se trouver au bon endroit, au bon moment, le fait d'avoir vécu pour ce moment unique toute sa vie.

Quoi de plus magnifique encore lorsqu'il lui prit la main dans la sienne. Elle le regarda déposer ses lèvres sur ses doigts. Un sourire béat sur les lèvres. Parfait. Si ce moment ne l'était que dans ses rêves, lui le serait toujours pour elle dans la réalité. Le timbre de voix qui, tous les jours depuis plusieurs mois égayait son coeur se mit à tinter joyeusement dans ses oreilles.

J’aimerai que cette journée ne finisse jamais … Pouvoir ne me consacrer qu’à Vous … Oriabel…Je…..

Elle l'écoutait avec attention, s'abreuvant de chacune de ses paroles comme toujours. Elle l'aurait laissé parler toute la journée s'il le voulait, peut importe du moment qu'il était là et que tous ses mots n'étaient que pour elle. Il fut interrompit cependant par Gamin et Nane qui revenait de la cuisine. Le chiot se dirige immédiatement entre ses jambes et se couche à ses pieds, exténué apparemment. Castel avait raison, la place d'un chien n'était pas ici mais, elle n'avait pas le courage de le sortir et pour le moment, il était calme..... Quant à sa nouvelle belle-soeur, elle déposa une soupe fumante devant eux tout en souriante. Cette femme avait une simplicité remarquable et faisait d'elle une dame encore plus belle.

Une fois la jeune femme partie, Oriabel regarda Castel tout en prenant la cuillère d'une de ses mains. Elle porta l'ustensile dans le liquide brulant, souffla dessus ensuite pour faire diminuer la température. Elle plaça sa main inutilisée sous la cuillère qu'elle porta vers les lèvres de Castel.

A vous l’honneur…. Si elle n’aime pas sa nouvelle belle-sœur, on sera fixés très rapidement !


Elle sourit laissant la taquinerie de côté lorsqu’il fit de même avant d’engloutir la cuillère sur sa langue.

Alors ? C’est bon ?

Elle refit la même étape et goutta à son tour. La soupe aux saucisses que venait de leur servir Nane était exquise. Un pur délice pour les papilles de la belle qui en redemandaient d'excitation. Elle se mangea la lèvre sans même s'en rendre compte voulant encore goûter ce qui lui restait en dépôt sur cette dernière. Elle répéta la première étape pour Castel tout en reprenant la conversation ses yeux plongés à nouveau dans les siens

Je suis d'accord avec vous, j'aimerais bien que cette journée n'en finisse jamais, que le maitre du temps nous offre une éternité en arrêtant le sable des heures de s'écouler.

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Nane94140
Dans la cuisine

Après avoir servi la soupe elle retourne dans la cuisine vérifie la cuisson de la purée aux orties qu’elle a laissé mijoter au coin de l’âtre. Elle s’attaque à la préparation du plat principale une Frigousse de Quevert.

Un bon quartier de sanglier qu’elle débite en petits cubes avec prestesse, un gros morceau de jambon de pays fumé coupé en dés quelques champignons des bois bien sélectionnés ou l’on reconnait les morilles et les giroles quelques pleurotes trouvées sur la souche d’un peuplier abattu l’an passé, des châtaignes de gros oignons une lampée de cidre des épices et des herbes aromatiques. Elle a heureusement une cuisine bien approvisionnée qui lui permet de préparer n’importe quel ragout à volonté.

Très affairée, elle ne se préoccupe plus beaucoup de ce qui se passe autour d’elle sa concentration est intense. Quand elle est aux fourneaux rien ne peut la détourner de sa tâche, elle glisse la marmite de frigousse à mijoter elle aussi regarde l’état de cuisson de la purée d’ortie et touille doucement pour l’empêcher d’attacher le porc salé développe de merveilleux parfums qui se mêlent à ceux des légumes.
Le plat est près, elle jette un œil par la porte de la cuisine les deux amoureux bien trop occupés l’un par l’autre ne pensent plus a rien d’autre qu’a eux même ils se nourrissent à la becquée.

Un sourire monte à ses lèvres légèrement ironique ca va qu’elle est sa sœur mais que diraient les contrevenant s’ils voyaient le lieutenant de police ainsi tendrement attablé à se laisser nourrir d’un air béat. Elle referme doucement la porte de la cuisine pour les laisser seuls et tranquilles.

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---fromFRcastelreng
Dans la salle

Il ne fallait pas que cette journée s’arrête ou alors il fallait que celles à venir soient aussi belles, aussi magiques que celle ci. Le regard de Castel n’avait pas quitté Oriabel lorsque Nane servit la soupe. Il la dévorait des yeux, ressassant sans cesse les mots qu’il n’avait pu encore lui dire. La voyant plus belle que jamais, son sourire suffit pour que son cœur se mette à battre comme un tambour, sa voix est la plus douce des mélodies, ses gestes sont les plus gracieux. Tout en elle lui met les sens sans dessus dessous. Sans nul doute pour Castel, si l’amour porte un nom, il se nomme Oriabel.

Peu femmes étaient passées dans sa vie. Son premier amour, Eb, il l’avait épousé, croyant avoir trouvé la femme de sa vie. Mariage éphémère, se retrouvant trop souvent seul, elle préférant les couvents à sa vie de couple. Une rencontre sur la plage, un orage, un coup de fondre en plein cœur, l’avait fait quitter le domicile conjugal pour vivre sa passion qui n’avait d’autre nom que Kali. Belle Ebène, belle brigande, tout aurait dût les séparer et pourtant…
De leur passion étaient nés Hélie et Heaven. Eux seuls lui restaient à ce jour…

Jamais il n’aurait cru qu’un jour il pourrait de nouveau aimer. Il avait vécu avec Kali un amour tellement fort, tellement court aussi par la mort horrible de son Ebène, qu’il ne croyait pas qu’un jour il se relèverait de sa perte. Longtemps les cauchemars l’avaient gardé éveillé…
Aujourd’hui, il revivait. La femme qu’il avait devant les yeux l’avait, à force de douceur, de patience, ensorcelé, il était sous le charme de cette beauté et ne voulait pour rien au monde en sortir.

Il avait connu un amour passionnel, un amour sans limite, il en découvrait un pure. Plus nourrissant qu’une rosée du matin, plus beau qu’un levé de soleil. Oriabel était encore plus que ça, un Diamant à l‘état brut, ne demandant, qu’à resplendir, lui se voulait être le joaillier qui ferait de ce joyaux le plus précieux, le plus beau.

Il ne vit pas repartir Nane, son attention était portée ailleurs… sur le trésor qu’il voulait désormais garder précieusement.
Elle plongea sa cuiller dans la soupe brûlante, souffla doucement dessus avant de venir prudemment la lui faire goûter.


A vous l’honneur….

Un sourire avant d’aller engloutir l’ustensile pour en savourer son contenu.

Alors ? C’est bon ?

Hum…. Un délice finit-il par lui dire, une fois sa bouche vide et tout en se saisissant à son tour de la cuiller qui n’attendait que lui.

Moment aussi délicieux que le contenu de la large écuelle, elle renouvela l’opération, il en fit autant, leur bras se croisant, leur yeux se noyant les un dans les autres. Le plat terminé, la conversation repris doucement.

Je suis d'accord avec vous, j'aimerais bien que cette journée n'en finisse jamais, que le maitre du temps nous offre une éternité en arrêtant le sable des heures de s'écouler.

Il fallait qu’il lui dise tous ces mots en suspens. Il fallait qu’elle sache la grandeur de la flamme qu’elle avait allumé en lui. Avant de se lancer dans ce discourt si facile à dire et pourtant si compliqué, il prit la coupe que Nane avait pris soin d’emplir d’un beau liquide vermeil. Un vin de pays, de Galliac sans doute. Riche en soleil, doux au palais et fort en goût.
Il porta la coupe aux lèvres de la belle, lui offrant une gorgée de ce divin nectar, puis la porta aux siennes savourant à son tour ce précieux breuvage avant de poursuivre cette charmante conversation.
La coupe reposée, il prit dans les siennes, les deux mains de la belle, déposa un baiser dans le creux de chacune, le regard toujours noyé dans le sien et libéra enfin tous les mots retenus.


Ma Mie… Bel Ange…. Je ne peux concevoir la vie sans vous… tout mon être est emplis de Vous… Tous mes rêves ne sont qu’avec Vous …Chaque instant que je passe loin de vous me semble une éternité… Quand Vous êtes là… mon cœur s’emballe …

Il se laissa alors glisser de sa chaise pour poser un genou à terre, la regardant intensément, il lui déclara alors avec sincèrité.

Amour… Car amour vous m’êtes … Je ne puis hélas vous demander devant témoins à l’église de devenir ma femme… n’en ayant plus le droit …Mais je souhaite plus que tout faire de Vous mon épouse….. Oriabel… Accepteriez –vous de devenir mienne … ?

Il pesait chacun de ses mots, n’osait penser à un refus de sa part, craignant plus que le fait de ne pouvoir la conduire à l’autel, rêve de toutes jeunes femmes, soit l’entrave à sa demande. Il marqua un temps de silence, quelques secondes à peine, juste le temps pour lui de se demander quelle en serait la réponse, puis reprit…

L’amour que je vous porte est plus fort et plus pur que tout les vœux échangés aux creux d’une église….. Il est unique car il est emplis de vous, il est sincère puisqu’il n’est que pour Vous… Mon bel Ange… le chemin de la Vie nous à fait nous trouver…. Chaque homme sur cette terre à une femme née pour lui…. Vous êtes celle qui m’est destinée… Née pour que je puisse vous aimer….

Il avait déposé sur ses frêles épaules le destin de sa vie, le temps venait de s’arrêter et ne reprendrait qu’aux paroles de la tendre blondinette.
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---fromFROriabel
Quoi de plus merveilleux qu'une journée passée en compagnie de celui qu'on aime ? Rien pour venir troubler ce petit moment paradisiaque qu'ils se procurent mutuellement. Moment de détente, seule compagnie ce regard étrangement envoutant, nourriture exquise, nectar des dieux..... Tout étant synonyme d'instant magique. Même le chien couché sous la table n'avait pas d'attrait à les déranger.

Castel porte la coupe de ce fin breuvage aux lèvres de sa belle. Elle y dépose les lèvres sans pour autant le quitter des yeux, sa langue happant le vin qui glisse doucement vers l'antre de sa gorge après avoir léché son palais y laissant ce goût révélateur envahir son être d'ivresse. Ivre, elle l'était depuis déjà un moment, enivrée de sa simple présence. Tout en lui plaisait à Oriabel. Cette fossette au coin de ses lèvres, ce sourcil qui s'arquait lorsqu'il était concentré, cette mèche de cheveux rebelle, la profondeur de son regard, la grandeur de ses mains, ce sourire magnifique lorsqu'il était que pour elle. Comment n'aurait-elle pas pu en être éperdument amoureuse ? Elle avait trouvé en Castel l'être parfait selon ses descriptions de l'élu.

La coupe fut déposée, la cuillère tout autant après avoir donné fièrement à la soupe de Nane dont il ne restait plus rien. Il lui prend les mains avec toujours autant de douceur autant de ce geste que dans ses yeux qui s'éblouissent dans les siens. Elle l'observe en fonçant les sourcils subitement lorsqu'il se met à parler, il semble chercher ses mots.

Ma Mie… Bel Ange…. Je ne peux concevoir la vie sans vous… tout mon être est emplis de Vous… Tous mes rêves ne sont qu’avec Vous …Chaque instant que je passe loin de vous me semble une éternité… Quand Vous êtes là… mon cœur s’emballe …


Elle sourit, comment faire autrement ? Tant de compliments et de gentillesses dans ses paroles. Aucune autre personne n'avait eu cet élan avec elle. Elle vient pour lui dire quelques mots quand il glisse de sa chaise pour mettre un genou au sol. Elle le regarde faire, pensant sur le coup que par autant de parole il avait eu un léger étourdissement et était tombé mais, elle voit ensuite dans son visage, un trouble plus grand, pas question de douleur, il ne se relève pas non plus bizarrement.

Amour… Car amour vous m’êtes … Je ne puis hélas vous demander devant témoins à l’église de devenir ma femme… n’en ayant plus le droit …Mais je souhaite plus que tout faire de Vous mon épouse….. Oriabel… Accepteriez –vous de devenir mienne … ?


Elle écarquille les yeux, la stupeur se lisant sur son visage soudainement. Un pincement dans son estomac, un boudonnement incessant dans sa tête. Elle devait avoir mal entendu, la bouche entrouverte, stoïque par les propos de son Amour. Aucun mot n'arrivaient à sortir de ses lèvres, ils étaient tous là, prêt à jaillir mais, elle ne réalisait pas trop encore la demande. Il était tôt pour penser au mariage. Il y avait bien déjà plusieurs mois qu'ils chérissaient des sentiments l'un pour l'autre mais, cela était-il ce qu'on pourrait appeler communément un coup de foudre ? Elle était jeune certes mais, jamais elle n'avait réellement cru en ces balivernes d'adolescentes rêveuses. Pourtant, cette fois, elle voulait bien y croire puisque pour lui, elle aurait bien fait les pires folies. Le temps de ce silence qui devait peser pour lui, lui fit rajouter des paroles qui n'avaient même pas lieux d'être.

L’amour que je vous porte est plus fort et plus pur que tous les vœux échangés aux creux d’une église….. Il est unique car il est emplis de vous, il est sincère puisqu’il n’est que pour Vous… Mon bel Ange… le chemin de la Vie nous à fait nous trouver…. Chaque homme sur cette terre à une femme née pour lui…. Vous êtes celle qui m’est destinée… Née pour que je puisse vous aimer….

Naturellement que toutes les jeunes filles rêves de descendre l'allée d'une église venant prendre époux. En d'autre circonstance, elle aurait souhaité être la princesse d'une journée également. Elle avait cependant trouvé autre chose, son conte de fée était fort différent mais, tout aussi invitant. Pas des babioles, de curé ou même de robe avec une longue traine. La seule chose qu'elle avait besoin, c'était lui ! Elle finit par lui sourire, voyant dans son visage un apaisement soudain même si elle n'avait pas dit oui. Le plus sérieusement du monde elle s'adressa à lui.

Et où est la bague ?

Elle voit le trouble ce lire sur le visage perdu de Castel. Non seulement il ne pouvait lui donner un mariage en bon uniforme mais, en plus, il avait oublié certains détails. Elle vit sa mine dépitée, extrêmement déçu. Elle réfreina un fou rire. Elle s'amusait de tout et de rien, il ne fallait pas lui en vouloir. Il porta rapidement la main à sa poche mais, elle l'arrêta dans son élan.

Castel.... Je rigolais... détente d'atmosphère tout simplement. Je n'ai nullement besoin de robe, d'église, de bague ou de témoins que ce soit pour savoir que je suis complètement sous votre charme. Je vous aime et vous accompagnez pour le reste de nos jours seraient pour ainsi dire un honneur. Bien sûr que j'accepte.....


Elle avança son visage vers celui de son futur époux qui rayonnait de bonheur maintenant. Elle pencha délicatement ses lèvres qui allèrent happer les siennes pour s'ensuivre dans un baiser brulant et empli de promesses futures à un bonheur épanoui. Passer sa vie entière avec lui, un rêve si prometteur et surréaliste. L'amour était-il toujours ainsi ? Elle n'aurait jamais cette réponse puisque ce serait le seul amour qu'elle connaitrait.

Ses lèvres soudées aux siennes, voilà même comment elle venait de sceller son destin. Cette journée avait magnifiquement bien commencé, elle se poursuivrait sur sa lancé apparemment. Son cœur bondissait dans sa poitrine, jamais elle n’aurait pu croire à un tel bonheur, et pourtant elle le tenait entre ses mains maintenant.


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---fromFRcastelreng
L'écoulement du sablier du temps s'était resserré, ne laissant passer ses grains qu'un par un, tombant tel des gouttes d'eau trop longtemps retenues, trop lourdement emplies, allant finir leur vie éclatées dans une flaque.

Le visage surpris d'Oriabel par sa demande, laissa Castel interrogatif. Se serait-il trompée ?L'aurait-il choqué? Il est vrai qu'elle était jeune..... beaucoup plus jeune que lui. Etait-ce dû à cela qu'elle en restait surprise ? Le trouvait-elle trop vieux? Non ! Ce ne pouvait-être ce fait ! Elle lui avait avoué quelques jours plus tôt, les sentiments qu'elle lui portait. Peut-être alors venait-il de briser le plus beau de ses rêves ? celui de toute jeunes filles, celui d'être conduite devant mille yeux ébahis, vers l'autel d'une église où l'attendrait émerveillé l'homme à qui elle allait tout donner. Des secondes seulement passèrent et pourtant, pour lui, le temps long pour se poser mille questions.....

Quelques jours plus tôt, on avait pu le voir fureter chez les joailliers de la ville à la recherche du bijou parfait. Il voulait que la bague qu'il lui passerait au doigt son a sa ressemblance . De boutiques et boutiques, il s'était arrêté sur plusieurs modèles avant de se décider.

Vint enfin un sourire, sa délivrance, tendre sourire... rassurant ...Pour lui, le plus beau, voyant en ce rayonnement autre chose qu'un refus.


Et où est la bague .......?


Avouons qu'il fut à son tour surpris pas cette question. Il était en suspens, n'espérant qu'un seul mot, un "Oui" et se vit entendre demander la bague... La main déja glissée dans la poche pour en sortit le joyaux qu'il avait avec lui depuis l'avant veille, il fut coupé dans son élan par les mots de son ange.

Castel.... Je rigolais... détente d'atmosphère tout simplement. Je n'ai nullement besoin de robe, d'église, de bague ou de témoins que ce soit pour savoir que je suis complètement sous votre charme. Je vous aime et vous accompagnez pour le reste de nos jours seraient pour ainsi dire un honneur. Bien sûr que j'accepte.....

Jamais paroles ne lui furent plus douces à l'oreille, les mots qu'il espérait venaient de le bercer. Un baiser, le plus doux, scella leur promesses, les ouvrant tous les deux à un avenir qu'il voulait le plus beau.

Mais chaque chose à une fin, et ce baiser également, il garda les mains de sa Belle dans les siennes et reprit sa place sur la chaise. Nane ne tarderait sans doute plus a arriver avec la suite de ce délicieux repas et il ne voulait pas trop qu'elle le trouve ainsi installé.

Mon Ange... Vous faite de moi le plus heureux des hommes et j'aimerais que nous puissions partager ce moment qui sera pour nous le plus beau. Permettez que cette bague, je vous la glisse au doigt devant témoins...
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Nane94140
Dans la cuisine

La Frigousse se détache en petits lambeaux signes qu'elle est bien cuite à point. De merveilleux parfums d'épices et de viande mijotés embaument la cuisine, venant titiller les narines des amoureux.

La purée d'orties aussi est cuite et dégage ses arômes qui se mêlent à ceux de la Frigousse.

Elle remplit deux écuelles, dans l'une elle pose la frigousse, dans l'autre c'est l'odorante et appétissante purée qui trône dans laquelle filent quelques morceaux de porc salé, elle hésite longuement à les apporter aux amoureux. Elle a bien deviné qu'il préféraient être seuls tout les deux, mais la bonne cuisine ça n'attends pas.
Avant de pénétrer dans la salle elle prend cependant le temps de les observer. Non pas pour être indiscrète mais tout simplement parce que son frère est extrêmement important pour elle et qu'elle souhaite son bonheur avant toute chose lui qui a eu tant de déboires mérite bien d'être heureux de nouveau.
Se faisant le plus discrète possible, elle entre dans la salle et dépose enfin les deux écuelles appétissantes devant les dineurs.

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Nane94140
Badadam Badadam Badadam !!!!

Une troupe bruyante entre dans la salle. Bruyante et encombrante certes mais oh combien attachante malgré sa petite taille. A la queue leu leu Tristan mène la troupe comme un général partant en guerre. Suivent ensuite caracolant sur des bâtons mimant les chevaux Agnès et Nadège complètement déchainées.

HYAAAAAAAAAAAA Badadam Badadam Badadam huuuuuuuuuu court cheval !!!!!!!!


Les trois enfants traversent la salle sous l'œil abasourdi des dineurs. d'un coup les trois cavaliers stoppent net ils ont repéré....

TONTON CAAAAAAAAAAAAAAASSSSSSSSSSSTTTTTTTTTTTTT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ils lâchent net leurs montures qui s'affalent au sol à grand bruit pour se ruer vers leur oncle en riant. Nadège escalade un genoux Agnès l'autre pendant que Tristan tente de se faufiler entre les deux bousculant les écuelles qui se rapprochent dangereusement du bords de la table.

Les deux fillettes embrassent leur oncle à gros baisers mouillés pendant que Tristan découvre l'inconnue qui se trouve au coté de son oncle.


Tu es qui toi ? Je t'ai jamais vue ! Qu'est ce que tu veux à tonton ? Pi d'abord pourquoi tu lui donne à manger à la cuillère ? Il est grand il sait faire tout seul !
---fromFROriabel
Ce baiser tant désiré, si souhaité, il s’enflamme tout comme la douce Oriabel en cet instant. Son cœur bat à tout rompre dans sa poitrine qui se déchaîne du tambour assourdissant qu’il offre jusqu’aux tempes de la belle. Elle le regarde, le dévore de ses yeux si rayonnant. Elle a l’impression de vivre le conte de fée de chaque petite fille qui se couche la nuit souhaitant trouver le prince charmant. Tout ça est beaucoup trop beau pour être vrai. Le bonheur sans condition, sans prix existe vraiment ? Elle veut bien s’en convaincre !

Le baiser se termine, il se relève ne disant toujours rien mais son visage est explicite, il semble heureux. Elle est ravie de voir qu’elle a ce pouvoir sur lui, souhaite chaque jour revoir cette aura de lui, inlassablement. Il s’assoit gardant ses mains dans les siennes, les serrant tendrement tout en échangeant des regards avec elle.

Mon Ange... Vous faite de moi le plus heureux des hommes et j'aimerais que nous puissions partager ce moment qui sera pour nous le plus beau. Permettez que cette bague, je vous la glisse au doigt devant témoins...


Elle acquiesça naturellement bien qu’elle venait de lui dire qu’elle n’avait pas besoin de tout ce bazar cérémonial. Si cela lui faisait plaisir de faire tout dans les règles possibles, aussi bien ne pas le décevoir. Nane choisi ce moment propice pour apporter deux nouveaux plats qui d’une odeur plus qu’alléchante ouvrait l’estomac de la futur madame Castelreng. Elle n’avait plus vraiment faim en fait mais comment résister à un cordon-bleu comme sa futur belle-sœur ? Pure gourmandise oui mais, son corps avait tout de même besoin de s’alimenter même si son âme avait tout ce qu’il pouvait désirer si ce n’est que Castel maintenant.

Nane pris le plat qui avait reçu la soupe et s’attarda un moment à leur table pendant qu’Oriabel goûtait à son menu préparé avec soin.

Mmmmmmm Nane… c’est franchement…. Ouille c’est chaud mais c’est trop bon ! Tiens goûte !


Elle l’avait tutoyé par mégarde, familiarité maintenant, possible mais aussi par cet engouement pour le festin de Nane.

HYAAAAAAAAAAAA Badadam Badadam Badadam huuuuuuuuuu court cheval !!!!!!!!


Oriabel portait la cuillère rempli de viande à Castel lorsque des cris d’enfants retentirent. Elle lui laissa la cuillère en bouche la main posée dessus lorsque trois petites frimousses s’arrêtent à leur table et s’égayaient de voir leur oncle. Elle comprit rapidement qu’ils s’agissaient des enfants de Nane et elle sourit chaleureusement. Ils étaient tellement mignons. Cela ne tarda pas pour qu’ils les rejoignent tous se faufilant dans tous les sens. Elle senti même commencer à bouger sous la table, Gamin s’éveillant tranquillement de tout se raffut .

L’attention d’Oriabel se porta rapidement sur le petit bonhomme qui avait tôt fait de voir une inconnue à coté de son oncle.

Tu es qui toi ? Je t'ai jamais vue ! Qu'est ce que tu veux à tonton ? Pi d'abord pourquoi tu lui donne à manger à la cuillère ? Il est grand il sait faire tout seul !

Il était adorable. Les fillettes l’étaient tout autant mais de l’entendre, sur la défensive, lui demander qui elle était…. Le cœur de la belle s’ouvrit comme par enchantement, tombant carrément amoureuse de ce petit être sans qu’il n’est rien demandé. Elle lui répondit d’une voix extrêmement douce qui lui était propre, ses yeux bleus observant chacune des réactions du petit être.

Je suis Oriabel, la nounou de ton cousin Hélie et de ta cousine Heaven. Et ton ‘’ tonton’’, bien il s’avère que je l’aime beaucoup. Est-ce que tu me donne la permission de continuer ou si tu préfère attendre de me connaître un peu plus avant pour voir si je suis digne ? Et oui t’as raison il est grand, assez pour manger tout seule mais je vais te confier un petit secret si tu veux….


Elle se pencha à l’oreille du jeune garçon très curieux d’entendre la suite de ce que la dame pouvait raconter. Elle lui murmura doucement.

Tu sais des fois… les grands font des bêtises quand ils sont nerveux… je ne voulais pas qu’il tâche sa belle chemise, il est comme qui dirait, un peu gauche quelque fois et fait des bêtises…. Mais toi tu es grand, t’as pas besoin de ca et tu fais pas de bêtises vrai ?


Elle lui sourit avec une affection débordante.

Et toi dis moi, comment t’appelles-tu ?

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---fromFR*GaMin
Il dort...... la pense pleine comme jamais jusqu'à ce jour. Il dort. La gueule posée sur le bout du pied de sa maitresse, Gamin en écrase lourdement, vie de Roy pour un chien en cet instant. Si l'on avait tendu l'oreille, on aurait pu l'entendre ronfler, pour dire que l'animal était bien.

Quand soudain, il leva la tête dans un sursaut..


Badadam Badadam Badadam !!!! .......HYAAAAAAAAAAAA Badadam Badadam Badadam huuuuuuuuuu court cheval !!!!!!!!

...Et aboya, surprit par un tel raffut.

WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !!


Voulant dire par là : C'est quoi ce bordel ! peut même plus digérer en paix !

Avec une crainte non dissimulée,mais ne cessant d'aboyer, il sortit de dessous la table pour aller se nicher sous la Chaise d'Oriabel. Courageux le chien ! mais pas téméraire ...

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---fromFRcastelreng
Nane arriva dans la salle et avec elle une odeur alléchante, deux plats en mains. Castel trouva sa sœur bien timide ou bien sérieuse dans son travail. Elle qui ne cessait pas d'ordinaire ses babillages, semblait là avoir perdu sa langue. Elle déposa sur la table, la suite du repas, rempli de nouveau la coupe et attendit sagement le verdict de son met somme toute fort appétissant. C'est donc Oriabel qui se fit juge, Castel, lui pensait déjà à autre chose qu'à manger...

Mmmmmmm Nane… c’est franchement…. Ouille c’est chaud mais c’est trop bon !
Tiens goûte !


Une cuiller emplie de viande s’approcha de sa bouche…. Il engloutit de contenant et, avant même de pouvoir en savourer le contenu …

HYAAAAAAAAAAAA Badadam Badadam Badadam huuuuuuuuuu court cheval !!!!!!!!

….. Une charmante troupe de cavalier peu ordinaire fit irruption dans la salle….

TONTON CAAAAAAAAAAAAAAASSSSSSSSSSSTTTTTTTTTTTTT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!


Castel en avala sa cuillerée de travers se trouvant assaillit par deux jolies demoiselles qui, après avoir escaladées ses genoux, l'inondèrent de gros bisous bien baveux. Il n'eut que le temps de faire reculer les deux plats qui s'étaient dangereusement rapprochés du bord de la table, les entoura ensuite de ses bras et fit reculer sa chaise de la table.

Ça faisait un moment qu'il n'avait vu ses nièces, la dernière fois devait remonter bien avant leur départ du Languedoc, lorsqu'il était allé passer quelques jours à Carcassonne. Que le temps passait vite... les enfants en étaient la preuve !

Dites moi ! vous avez encore grandie vous deux ! de vrai jeune filles !

Il regarda son neveux, se retenant de rire lorsqu’il s’adressa à sa Douce

Tu es qui toi ? Je t'ai jamais vue ! Qu'est ce que tu veux à tonton ? Pi d'abord pourquoi tu lui donne à manger à la cuillère ? Il est grand il sait faire tout seul !

Et sourit tendrement aux réponses qu’elle lui fit.

Je suis Oriabel, la nounou de ton cousin Hélie et de ta cousine Heaven. Et ton ‘’ tonton’’, bien il s’avère que je l’aime beaucoup. Est-ce que tu me donne la permission de continuer ou si tu préfère attendre de me connaître un peu plus avant pour voir si je suis digne ? Et oui t’as raison il est grand, assez pour manger tout seule mais je vais te confier un petit secret si tu veux….


Qui a cru que le tête à tête allait se prolonger le temps complet de ce repas ? Eux certainement ne souhaitaient que ça. A l'arrivée trop remarquée des enfants, la boule de poils, qui s'était enfin calmée, se fit rappelé aux bons souvenirs de Castel, qui franchement l'avait totalement oublié.

WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !!


Regardez les filles.... Cette boule de poils c'est Gamin et il a eut peur de vous... mais je suis certain que si vous alliez jouer dehors avec lui il vous ferait pleins de câlins...

Il n'en fallut pas plus pour que les deux demoiselles sautent des genoux de leur oncle pour aller s'occuper du chiot. Quatre petites mains sur la petite boule de poils, l'animal en fit la fête.
Allaient-ils pouvoir poursuivre ce moment romantique ? Castel ne demandait que ça, regardant sa promise chuchoter quelques secrets à son neveu qui en restait baba.

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---fromFRNouNou*
Nounou, c’est le nom que lui donnaient les gosses du quartier. Faut dire que depuis l’age de 8 ans elle ne se plaisait qu’avec des jeunes enfants, leur contant des histoires plus farfelues les unes que les autres.
Les marmots du quartiers l’adoraient et leurs mères et avaient vite compris que le temps que leurs gosses étaient pendus aux lèvres de cette fille, elles, pouvaient en profiter pour faire leur marché tranquillement.
Elle se trouvait être la fille unique de la vieille dame chez qui Oriabel avait laissé les enfants pour pouvoir profiter de la journée.

De trop longues minutes qu’elle parcourait la ville à la recherche de la jeune femme. Sa mère l’avait appelé alors qu’elle était à conter une histoire de dragon à trois gamins attentifs.

Elle lui avait dit de vite ramener Oriabel, de ne pas trainer en route, mais la pauvre fille n’avait aucune idée de là ou pouvait se trouver la blondinette.
Demandant aux passants si ils n’avaient pas croisé la jeune femme, la décrivant du mieux possible, elle finit cependant à apprendre qu’elle avait été vu, accompagnée, du coté de l’Albigeoise.
Elle retroussa alors ses jupes et se mit à courir à l’auberge, souhaitant y trouver Oriabel.

Elle déboula comme une tornade dans la grand salle, s’arrêtant devant la seule table occupée, trouvant là la personne qu’elle cherchait et sans reprendre son souffle s’adressa à Oriabel


Vite Donã….. Vite……. C’est la petite …… elle est malade ….. la fièvre ….
Nane94140
Les deux poupées savourent les bisous et les câlins affectueux de tonton Cast.
La discussion entre l'oncle et les fillettes va bon train.


WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !!

Un chien ! C''est un chien le coussin tout doux aux pieds de la dame que tonton appelle Oriabel.

Oubliant tout les deux demoiselles se précipitent sur la boule de poils. Elle interrompent même la discussion de Tristan avec Oriabel.


Viens Tristan ! On va jouer avec le chien de tonton ! Regarde c'est un tout bébé !

Sans attendre la réponse de son frère, sans même lui laisser le temps de répondre a la question d'Oriabel, Agnès attrape son frère par une main et le tire vers la sortie pétulante comme à l'accoutumée.

Viiiiieeeeeeeeeennnnnnnnssssssssss vvvvvvviiiiiiiiiitttttttttteeeeeeeeuuuuuuuu Troispattes y vas être content avec un nouvel ami !


Tiré par Agès poussé par Nadège Tristan n'a d'autre choix que d'obtempérer a la sollicitation de ses sœurs et les trois enfant retournent jouer dans le jardin, laissant un certain calme dans la salle. Calme vite brisé par l'arrivée affolée de la jeune fille qui cherche Oriabel.
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