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[RP] A L'Albigeoise-Auberge des amis

Marcj
Il arrivait tout juste en haut de l'escalier, toujours dans ses pensées, il n'entendit rien du :



Mon cœur quel spectacle émoustillant vous nous avez offert !!!!!


Mais il ne sentit qu'une présence dans son dos,et un contact sur la partie charnue de son anatomie ce qui le fit réagir, de manière somme toute normale, par la fuite !
En un bond il sauta les deux dernières marches et se retrouva sur le palier. Affolé il se plaqua le dos au mur et serra de plus belle le plat contre lui.
Ainsi installé, rassuré, il vit Nane dans le haut de l'escalier qui le regardait avec un large sourire.
Réalisant qu'il n'y avait aucun danger, il déclara :


Ma douce ? ......vous m'avez fichu une belle frousse!

Puis comme un enfant cherchant a se justifier:

Je suis .....navré ....du spectacle que j'ai pu vous donner....j'avais peur qu'il vous soit arrivé quelque chose.....j'espère n'avoir choqué personne.

Tout en disant cela il commençait a longer le mur, tel un bernard l'ermite cherchant a rentrer dans son coquillage. Une main tenant toujours le plat contre son bas ventre, l'autre a plat contre le mur, cherchant aveuglement et désespérément la porte de sa chambre.

Je dois vous laisser.....passer quelques frusques....au moins mes braies...je vous ramène le plat dans un instant....
Nane94140
Tout d'abord surprise par la fuite impromptue de Marcj elle est bientôt à demi étouffée par le fou rire qu'elle contient.

Elle le rejoint sur le palier. son regard ne peut s'empêcher de détailler le corps nu de Marcj uniquement couvert par un plat en porcelaine. Ses yeux et le reste de sa personne sont irrésistiblement attirés par l'homme qui se tient si peu vêtu devant elle. Elle s'en approche lentement très lentement, presque comme pour lui laisser une chance de lui échapper.


Citation:
Je suis .....navré ....du spectacle que j'ai pu vous donner....j'avais peur qu'il vous soit arrivé quelque chose.....j'espère n'avoir choqué personne.


Ne le soyez pas mon ange ce spectacle était mmmmmm !!!! C'est lui qui m'a donné cette folle envie de vous rattraper.


Elle se rapproche encore jusqu'à coller son corps au sien. Sa main se pose sur celle de Marcj un peu déboussolé par la tendre agression
Citation:

Je dois vous laisser.....passer quelques frusques....au moins mes braies...je vous ramène le plat dans un instant....


Elle se saisit du plat et ...

Inutile de me le ramener je l'ai déjà récupéré. En effet la chipie a fauché très discrètement le plat qui couvrait la nudité de son fiancé, pendant que ses lèvres se sont jointes aux siennes pour lui ôter toute velléités de fuite.

Sauf que prise à son propre jeu elle lâche le plat qui se brise au sol, ce dont elle se fiche éperdument, pour enrouler ses bras autour de son cou.

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Nolanna
Depuis deja un moment Nola c'était redressé dans son lit , en entendant un plat se fracasser sur le sol suivit d'une cavalcade et d'eclat de rire , elle avait fini par se lever puis par aller s'habillé hativement ; devant la coiffeuse presque prete elle entend un deuxieme fracas de vaisselle brisé et ouvre precipitament la porte de sa chambre

Lorsque la porte claque contre le murs elle laisse voir Nane debout non loin de la , le corps pressé contre celui de Marcj qu'elle cache partiellement , mais pas suffisament pour que sa complice de toujours ne se rende compte qu'il est plus que devetue..Il est meme ....a en croire les morceaux de peau blanche qui apparaissent , une epaule , les molets , un petit morceau au niveau de la hanche completement nue et ....PA NI QUE

Quoi que pas tant que ca a en croire le baiser qu'elle interrompe , Nane amoureusement pressé et qui l'embrasse a pleine bouche au milieu de vaisselle brissé ..voilà qui explique le second bruit pense Nola avant de s'approché nochalamant du couple et de faire la bise a son amie

Riant sous cape de la reaction de Marcj a son approche elle s'adresse a celui ci et lui demande

et bien cher ami n'avez vous pas une chambre ou faire cela ? ...il y a des enfants ici quans meme !

Faisant un clin d'oeil a Nane au passage elle attend de voir si Marcj osera lui dire bonjour ou s'il preferera disparaitre dans un trou de souris
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Marcj
MarcJ cherchait a fuir, non pas sa douce, mais la tentation que suscitait la situation.
Quand, sa douce se rapprocha, dans son regard il pu voir une lueur qui ne lui était pas inconnue. Elle avait déjà eu une telle expression,elle l'avait parfois dans des circonstances assez particulière, il se souvenait d'une soirée en particulier, durant le voyage à Lyon, un soir dans une taverne abandonnée...


Il laissa sa douce se saisir du plat et cessa définitivement de tenter de fuir quand elle se plaqua contre lui. Le plat échappa des mains de sa douce et se brisa dans une totale indifférence de leurs parts à tous les deux.
Il appréciait pleinement la douceur du baiser de Nane, quand une porte claqua.
Il était maudit, on lui avait jeter un sort ! Il ne pouvait en être autrement, une femme de plus était entrain de le dévisager, même si le terme n'était point approprié, alors qu'il était nu et qu'elle ne regardait pas que son visage!

Aussitôt, les deux mains déjà en place sur les hanches de sa douce, profitant un instant plus tôt de ces formes, il la fit pivoter face a la nouvelle venue et se cacha dans son dos.

Nolanna continuait de se rapprocher, amplifiant sa gêne et son visage reprit aussitôt la même couleur que celle qu'il avait 5 minutes avant, dans la cuisine.
Ayant vue sur le dos de sa douce, il remarque son tablier de cuisine.
C'est un tablier qui fait le tour de sa taille et fini noué devant sur le bas de son ventre.
Il en saisit le noeud et le dénoua rapidement, il se l'enroula tant bien que mal autour du bassin.
Ses gestes étaient mal habille, et le tablier, même s'il cachait ses formes a la vue de tous, laissait tout de même deviner des formes qui ne cachaient rien du plaisir que le baiser de sa douce lui avait procuré.
Il finissait tout juste d'attacher le tablier, quand Nolanna, elle finissait d'embrasser Nane, et lui lança :




et bien cher ami n'avez vous pas une chambre ou faire cela ? ...il y a des enfants ici quand même !


Bonjour Nola.....Si ,si, nous en avons une ....heuuu ....enfin, NON non par pour ......oui j'ai une chambre ......en effet .....mais ....

Voyant le sourire de Nolanna qui s'agrandissait, il comprit qu'il n'était pas explicite du tout.
Il décida donc, qu'il ferait mieux de se taire avant d'aggraver encore son cas...
--Cyclopede


Une charrette parcourait les rues d'Albi. La pénombre ne permettait pas de distinguer les traits du conducteur, mais impossible de ne pas voir sa silhouette : grand comme un homme et demi, et large comme deux ! Et une voix si grave que les carreaux vibraient à son passage. Le cocher à l'évidence savait où il devait se rendre, car il s'arrêta sans doute possible devant l'auberge la plus réputée de la cité. Il trouva sans peine l'écurie et détela son trait, avant de ranger la charrette, lui même, de ses grandes mains puissantes.

Une fois devant la porte principale, il la poussa et referma vite. IL resta un instant, dans le silence de l'auberge. Puis il s'avança en d'une voix la plus douce possible, il hurla :

Holà, aubergiste ! le souper et le coucher pour un cocher fatigué !

Le géant s'approcha de la cheminée et frotta ses larges mains au dessus des flammes en attendant que l'on s'occupe de lui. L'endroit lui plaisait, et les odeurs qui flottaient dans la pièce ravissait son nez... enfin, cet énorme appendice qui lui en tenait lieu ! Agacé par ces bonnes effluves, le monstre de chair renifla avec profondeur et projeta sa trouvaille dans les flammes. Puis d'un revers de manche, il essuya sa moustache humide, avant de s'asseoir, à cheval sur un banc, les pieds face à la flambée.
Nane94140
Une charrette bruyante fait sursauter Nane. Le jeu est fini, son travail d’aubergiste reprend le dessus. Elle aurait bien pourtant aimé poursuivre le jeu plus avant. Elle se demande brièvement si elle va récupérer son tablier ou non et puis finalement le laisse couvrir la pudeur de Marcj. Heureusement que son ouïe est assez fine sinon ils auraient été surpris en plein chahut par le client.

Citation:
Holà, aubergiste ! Le souper et le coucher pour un cocher fatigué !


On sent que la voix est contenue pourtant elle fait trembler les quelques carreau qui ferment les fenêtres et s’entrechoquer la vaisselle. On entend la voix tonitruante comme si le client était juste à coté.


Quel coffre mes amis ! Il faut vite que j’aille voir ce que désire ce quidam, vu la voix ce doit être une force de la nature, je n’ai pas tellement envie qu’il démolisse l’auberge d’impatience.

A regret cependant elle laisse son tendre enroulé dans son tablier sur le pallier aux prises avec Nola qui bien que se disant choquée n’a pas détourné les yeux un seul instant de la plastique parfaite de Marcj.

J’arrive, j’arrive !!!! Nane dévale les escaliers quatre à quatre et se retrouve bien vite devant ce qu’elle découvre être un colosse il lui parait d’autant plus grand qu’elle est toute petite. Heureusement que sa langue bien pendue compense sa petite taille.

Doucement l’ami !! Vous faites trembler les murs à brailler de la sorte !!!
Bon pas besoin de répéter votre demande le gite et le couvert ? On va voir ce qu’il me reste comme chambrée.

Je crains que les chambres individuelles ce ne soit terminée. L’auberge est presque pleine. Je vous propose donc la salle des hommes ! Cela vous conviendra t’il ? Vous y trouverez une paillasse propre et fraiche ainsi qu’un baquet d’eau que mes servantes porteront ! Et ne vous avisez pas de le courtiser elles sont bien assez occupé comme ça sans avoir besoin de galant à leurs basques !

En attendant que ce soit près, la soupe bouillonne au coin du feu, je vous en apporte dans quelques instant !
Installez-vous !


Elle observe l'homme du coin de l'œil pendant qu'il obtempère et sort une écuelle, le regarde de nouveau, range l'écuelle pour sortir un grand plat creux qu'elle utilise normalement lorsqu'elle fait des repas pour un grand nombre de convives, remplit le plat à ras bord et le dépose devant le géant. Assez rapidement elle file en cuisine et se saisit d'une tranche bien épaisse de pain, se ravise et attrape la miche toute entière, la cale sous son bras et l'apporte à son client.


Quand vous aurez avalé ça, ça devrait aller mieux je pense.

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--Cyclopede


Cyclopède s'était levé rapidement, afin de reprendre une position convenable. Il tenait son galure à la main, du moins c'est ce que l'on pouvait deviner d'après la boule de tissu malaxée nerveusement entre les doigts du bourguignon. La tenancière s'adressait à lui dans un flot impossible à interrompre, et le pauvre colosse balançait son poids tantôt sur une jambe, tantôt sur l'autre, et essayait désespérément d'en placer une... Mais rien à faire ! Il avait pourtant levé la main à plusieurs reprises, mais la vivacité de la petite dame était indomptable. Alors il attendit patiemment qu'elle eut finit pour parler enfin, mais elle lui colla une grande assiette de soupe et fila aussitôt vers les cuisines.

Bon dieu de bonne femme, celle-là ! murmura le costaud bourguignon. Même pas le temps de répondre qu'elle vous file entre les doigts ! Et qu'est-ce qu'elle me chante avec les servantes ? Et je suis pas basque, bon dieu !

Le brave géant regardait sa soupe avec un air qui en disait long sur la tristesse intense qu'il ressentait. Une soupe ! IL était un peu tard, mais tout de même... la dernière fois qu'il avait mangé cette chose si peu consistante, il avait à peine cinq ans, et s'était bien juré de ne pas se plonger dedans à nouveau. Alors qu'il jouait avec le maigre bouillon, la petite aubergiste lui colla une miche sous le nez.

Mieux ? Avec ça ? Dites moi, belle hôtesse, j'comprends bien que vous voudriez me rassasier et vous coucher, mais vous aurez pas au moins un gigot qui trainerait ? Une poule, au moins ? Et une bonne part de tarte, non ?

La brave marmule attendit la réponse et lui sortit son plus beau sourire, celui qui fait penser aux montagnes du Béarn, bien que sur celles-ci, les neiges soient bien plus blanches. Il avait coupé la miche en deux sans effort, et une moitié trempait déjà dans le bouillon et prenait autant d'aise que possible dans le service improvisé...
Nane94140
Elle n'a pas apporté la miche que le plat est bientôt vide.

Non d’un petit bonhomme mais il va vider mon garde manger celui la pff !!!! I l va falloir que je me débrouille pour qu’on me rapporte au moins un cerf ou un sanglier sinon je ne tiendrais pas l’hiver s’il prend pension.


Elle file de nouveau a la cuisine et apporte un jambon cuit a l’os qu’elle gardait pour une grande occasion. Le pose devant le géant et prépare de nouveau de la soupe une mesure de lentilles un gros bout de lard quelques carottes des oignons et laisse mijoter pendant que l’autre dévore ses réserves.

Et ben quel appétit même pas la peine de penser lui offrir une simple part de tarte il va lui falloir la tarte complète. Pestant après le vorace bien que quelque part flattée de voir ses plats si bien appréciés elle le regarde faire un sort au jambon en grimaçant.

Un peu a regret elle se relève du coin du feu pour lui rapporter une tarte aux pommes et à la cannelle dont elle a le secret !

Avec un peu d’humeur elle lui dit :
j’espère qu’avec ça votre estomac va cesser de grogner vous venez d’engouffrer au moins une semaine de provisions !
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--Cyclopede


L'oeil de Cyclopède quand une demi fesse de cochon arriva sur la table. L'hôtesse marmonnait sans arrêt, mais il se sentait plus détendu devant un tel spectacle. Il se pencha légèrement pour saisir un couteau de vigneron, dont la large lame se cache dans le manche en chêne de la Foret Royale. Le seul trésor du bourguignon, et il ne fallait pas lui en compter d'autres ! Cyclopède déplia la lame grande comme un sabre court, mais dans sa main, il semblait tout à fait équilibré... IL entreprit de couper de larges tranches, une après l'autre.

Ha Haaa ! Voilà donc qui est mieux ! Et si je me trompe pas, c'est bien du lard qui chauffe là bas...

L'immense bonhomme ne prêtait plus attention à la petite bonne femme qui marmonnait toujours, tant son estomac était rassuré. Enfin, il allait pouvoir manger comme un homme ! Le jambon ne fit pas long feu, et Cyclopède finit de le nettoyer à pleine dents... pour rendre l'os propre comme s'il avait passé des décennies dans le sable. IL jeta négligemment le relief du cochon dans les flammes, et s'attaqua à la soupe grasse et épaisse avec délectation. Il essuya la gamelle avec une épaisse tranche de pain, pour n'en rien laisser dedans. Puis, se frappant la poitrine du poing, il lâcha un rot digne du plus gras des bœufs du Limousin.

Allons, la belle... si vous cuisinez, c'est pour qu'on en profite, non ?

L'aubergiste glissa devant lui une belle tarte, et Cyclopède la plia en deux, et croqua dedans par trois fois. La réalisation pâtissière avait disparue, engloutie pour de bon par le géant affamé. Il s'essuya la bouche d'un revers de manche et but une bouteille qui trainait là. Puis se levant, il répondit à la petite dame.

La belle hôtesse, mon estomac vous remercie. Un repas leger, mais c'est très bien... Je dois être en forme demain, pour mon maitre ! Vous voudriez bien me montrer la salle commune, il me faut dormir un peu....

Cyclopède replia son couteau et le glissa à nouveau contre son mollet. Puis il sortit une bourse de son gilet épais et le posa dans la main de l'aubergiste. Le poids semblait bon pour le souper et la litière.
Nane94140
Un repas léger qu'il a dit UN REPAS LÉGER ????? L'aubergiste manque de s'étouffer à ces mots ! Lui qui a englouti en dix minutes à peine le repas d'une famille et même la soupe au lard pour les prochains clients !!!!

Nane râle de plus belle
Certes si je cuisine c'est pour qu'on mange pas pour qu'on bâfre !!

Maintenant que me sert de votre Or en plus vous me vexez en me donnant des écus ce que je veux en paiement .... Je veux deux choses la première c'est que vous remplissiez le garde manger que vous avez vidé !
Rapportez moi quelques venaisons et cela sera parfait. J'accepte même de vous nourrir même si je dois y laisser mes bras ! Mais pour cela a vous de me fournir la matière.

La seconde et bien nous patienterons encore un peu même si je peux d'ors et déjà vous en toucher deux mots ! Votre gloutonnerie m'a donné idée d'organiser ici même un concours de comment dire ? Du plus gros mangeur et surtout du plus rapide !


Mais bon il faudrait vous trouver des concurrents je ne doutes pas cependant que quelques affamés pourraient vous faire une rude concurrence.

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--Cyclopede


La mâchoire de Cyclopède s'ouvrait et s'ouvrait encore... Le colosse étant rassasié, le sommeil s'annonçait à toute vitesse. De bâillements en soupirs, il écoutait la petite dame, qui ne s'arrêtait plus de parler, et de râler encore ! Une fois le flot de paroles tari, Cyclopède prit le temps de sourire et, se frottant la panse pleine, leva la main pour apaiser la furie qui s'agitait comme l'aurait fait un moineau qui protège son nid d'un gros chat.

Tout doux, allons ! Vous râlez de faire votre travail ? Vous devriez être heureuse d'avoir pu satisfaire un bon payeur... Finalement, vous vous en tirez bien, non ? je paye et vous apporte de quoi remplir votre gargotte... Oui, vous aurez ce que vous demandez, mais uniquement parce que vous savez cuisiner et satisfaire mon palais !

Le géant lança un clin d'oeil entendu et lança doucement son galure sur la croupe de l'aubergiste, dans un geste de détente, ni plus ni moins.

Pour votre proposition, belle hôtesse, je ne suis pas contre un vrai repas, même en concurrence... Mais s'il vous plait, pas de gloutonnerie ! on n'est pas des loups, non ?

Cyclopède se frotta les mains à l'idée d'un repas digne de son appétit, mais se ravisa un peu, en fronçant les sourcils.

Enfin... si je serais seul, c'est sur que je vous mangerai tout ! Mais ... je suis que de passage... Mon maitre a juste besoin de mes services pour son domaine, et je rentre !

La face écarlate du géant s'assombrit un peu. Il aurait bien aimé rester le plus longtemps possible, mais il allait sans doute devoir retourner vers l'autre domaine. Il se frotta le crâne et soupira à tel point que les chandelles les plus proches s'éteignirent aussitôt...

Allons, aubergiste, j'ai que tro zabusé de votre hospitalité... Vous avez certainement une grande journée qui vous attend demain. Je file me vautrer dans votre paille, et je repasserai plus tard, vous rendre les chairs englouties !

Cyclopède s'inclina lentement, comme il avait vu le maitre le faire, et offrit son sourire le plus tendre à la petite dame. Elle avait une gouaille, mais il savait qu'elle avait bon fond... au fond ! Il se dirigea vers les communs et 'abbatit sur un coin libre, pour y ronfler aussitôt !
Thl9395
A la réflexion, il valait peut-être mieux dormir dans les communs que ne pas dormir du tout. Surtout après la longue route parcourue depuis maintenant plus de 10 jours. Sarlat était bien loin et pour la première fois, un lit digne de ce nom lui avait été proposé. Après avoir fait escale au "Relais de Cocagne", auberge dont la sympathique tenancière lui avait offert gite et couvert, Théo monta donc et s'affala sur la première paillasse à sa portée.

Les ronflements de l'ogre - tel était le nom que Dame Nane donnait à l'autre hôte qui dormait ici - agacèrent un moment les oreilles de Théo. Mais finalement la fatigue eu raison de lui et il s'endormit du sommeil du juste.

--Cyclopede


La fraicheur du matin était arrivée dans la pièce, qui avait vu son feu mourir tranquillement. Le jour peinait à se faire une place, et la plupart des dormeurs n'étaient pas prêts à se lever si tôt, sauf un.

Cyclopède ne savait pas resté couché, et sitôt l'oeil ouvert, il entreprit de se preparer à ce qui l'attendait. Son maitre l'attendait déjà surement, et il n'était question de pousser l'outrage aussi loin. Le bourguignon se frotta la face de sa large main, et se frictionna les goussets et le cou avec un peu d'eau. Il enfila rapidement son gilet épais et chaussa ses bottes de cocher, après s'être bien assuré que son couteau y était toujours.

L'auberge était endormie quand il passa dans la salle à manger. Il remit deux buches dans la cheminée, et les flammes montant à nouveau, plaça un chaudron d'eau à chauffer. D'un doigt malhabile, il saisit une plume et la plongea dans l'encrier qui se trouvait sur la table de l'hôtesse, puis griffonna avec concentration la seconde lettre jamais écrite de sa main !

Citation:
Ma dam,
je vou remersi pour votr ospitalité. Je revindré vous rendre se que jé dévore osito que jean auré fini avec mon metrre.

votr dévoue siclopede


Au moment de replacer la plume, il vit les dégâts que le poids de sa main avait causé, et se dit qu'elle allait encore râler, pour sur ! Il glissa le plus silencieusement dans la cuisine pour arracher la plume d'une oie, rescapée de la veille, et revint la poser sur l'encrier. Puis, refermant doucement la porte, il attela la charrette et se dirigea vers Albignac.


Saradhinatra
Sara arriva tout en sifflotant dans la cour de l'auberge. Elle regarda autour d'elle. Cet endroit conviendrait parfaitement. Elle vit signe à Behrooz qui, bien que râlant dans sa barbe, l'avait accompagné dans la charrette transportant la barque. Ce dernier se saisit d'une corne de brume et regarda la peste blonde avec réprobation. Sara soupira et lui prit la corne des mains.

Si tu ne veux pas le faire, je le ferais, c'est tout !
lui dit-elle agacée.

Si la Khânom le dit ...
rétorqua le vieil homme, en s'éloignant, les mains sur ses oreilles. Sara le regarda se mettre à une bonne distance et sourit. Ce n'est pas ce rabat-joie qui va lui retirer le plaisir d'entendre le doux son de cette corne. Elle souffla aussi fort qu'elle le put, à plusieurs reprises pour attirer l'attention.

Elle avait les joues rosies par l'effort quand elle s'arrêta de souffler dedans et commença sa harangue :


Oyé ! Oyé ! Braves habitants de cette magnifique ville d'Albi !
Je m'adresse à vous, surtout à vous belles albigeoises, belles entre toutes, dont la beauté est chantée par les troubadours.

Vous connaissez tous ma sœur, Nane, qui est devenue maire d'Albi depuis quelques jours. C'est de notoriété public qu'elle file le parfait amour avec le dénommé Marcj.
Quand je leur ai demandé, surtout à mon futur beau-frère, de prouver que cet amour n'est pas éphémère et qu'il est aussi fort qu'ils le prétendent, je n'ai reçu que des paroles. Vous savez tous que je préfère l'action que de vaines promesses qui n'engagent que ceux qui y croient.

Me voici donc devant vous, avec l'accord des deux amoureux, vous proposer de participer à la 1ère des 10 épreuves que doit réussir ce brave Marj pour mériter la main de ma sœur Nane.

Et quelle est-elle me demandez vous ?
L'amour est unique ! L'amoureux n'a de yeux que pour l'être aimé, ne reçoit de baiser que de son âme sœur, son cœur est rempli entièrement de l'essence de sa douce moitié.
C'est pour cela que je vous demande de permettre à Marcj de prouver cela.
Comment ?
Sourire et pause.
Tout simplement en participant au challenge du baiser !

J'offre cette magnifique barque au prix de 80 écus à celle qui réussira à donner un baiser à Marcj !!! Pour ne pas être injuste, je rajouterais : le premier, homme ou femme, qui réussira à donner un baiser à Marcj, dans la journée, recevra de ma main une barque ! Il va sans dire que Marcj devra déjouer toute tentative pour se faire embrasser.

Albigeoise ! albigeois ! à vos lèvres !


Sara eut à peine terminer que Behrooz se présenta à côté d'elle avec une gourde. Elle le remercia avant de boire, parler autant lui avait asséché son gosier. Mais elle avala de travers quand elle entendit son serviteur lui demanda :
Je peux participer aussi, Khânom ?

Elle regarda fixement Behrooz avant de lui répondre :
Non, Behrooz, combien de fois devrais-je te le dire ? Tu fais parti de la famille et les membres de la famille ne sont pas autorisés !


HRP : ce challenge est un des cours pour vous aider à faire du rp. Dans le cas pratique ici présent, vous allez apprendre à interagir avec les autres sur une situation donnée.
Une des règles fondamentales dans un rp est de ne pas bouger le personnage de quelqu'un d'autre. On ne joue qu'avec sa propre marionnette, pas celui du voisin.
Donc pas de rp du genre "elle s'approche de lui, lui donne un baiser furtive et gagna le challenge".
Le rp va se dérouler sur une journée mais en temps irl, je vous donne jusqu'à vendredi avant de décerner le gagnant. Si, si, il y a vraiment une barque à gagner ^^

A vos claviers !
Et merci à ljd Marc de jouer le rôle de l'appât, le pauvre.

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Marcj


Marcj, se tenait à la fenêtre et regardait dans la cour de l’auberge.

Il y avait été attiré par ce qui lui avait semblé être les cris d’une dispute, et vit, amusé, que Sara se chamaillait avec un vieil homme.
Il se demanda sur qui elle pouvait bien encore se défouler aujourd’hui, mais il eut beau le regarder, même en plissant les yeux, il ne le reconnaissait pas.

Il vit toujours avec le sourire, Sara prendre une corne pour souffler dedans comme si elle voulait la faire gonfler.

Aux premiers mots, le sourire quitta son visage, il avait espéré que ce défit qu’elle lui avait lancé en taverne ne resterait que paroles, que jamais elle n’oserait le mettre en place.
Et pourtant, il comprit très vite que Sara lançait sa première épreuve, et à la deuxième tirade de l’annonce, son visage était beaucoup moins joyeux.




Vous connaissez tous ma sœur, Nane, qui est devenue maire d'Albi depuis quelques jours. C'est de notoriété public qu'elle file le parfait amour avec le dénommé Marcj.
Dans sa tête, tout bascula, en un instant, et il essaya de se remémorer la soirée de la veille, a la taverne, son esprit était un peu embrumé par les chopines quand elle était arrivée.
Il avait écouté comme il avait put et ponctué les interrogations de la jeune femme par des oui, bien sure, très bien, oui-oui …. Sans réellement se soucier de ce qu’elle disait.

Qu’avait elle dit ?
Elle voulait des bisous et en échange, vendait une barque a bon prix ?....non….
Le premier défit ….heuuu……. une chose avec des bisous …. des femmes …..une barque a bon prix ….


Cela lui revenait, limpide comme l’eau du lac.

Non elle va pas osez …. Elle ne va pas !….
Il n’entendait plus que des brides du discours :




à Marcj de prouver cela …………………………. J'offre……. barque au prix de 80 écus…….
qui réussira à donner un baiser à Marcj !!!........... homme ou femme !!!!……..


Cette fois si, les mots ne furent pas que pensés, ils sortirent d’eux même de sa bouche :

Non mais elle est devenue complètement folle !!! …..mais c’est dégoutant !......a non alors ….on avait pas parlé des hommes ! ça j’en suis certain !
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