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[RP] A L'Albigeoise-Auberge des amis

Hermionedebalzac
Hermione en écoutant le discour de Sarah ne pue s'empecher de rire.Pauvre Marcj il n'était pas sorti de l'auberge.

Par la fenetre elle vit la mine éffarée du jeune homme et se surprit a le plaindre.Pour sa part elle n'avait pas l'intention de se mettre sur les rangs ce qui ne l'empècha pas d'élaborer des stratégies qui permettrais d'arriver au but^^.

Dit voir Sarah pour une première epreuve tu fait fort^^.Je me demande ce que tu lui réserve pour la suite a ce pauvre Marcj.
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Alchimiste1
[Dans sa pièce]

Elle était là, gisant sur ce qui ressemblait encore à une couche, les vitres grands ouverts, et le vent s'engouffrant vigoureusement dans la chambre, battant contre chaque murs...Les flammes des chandelles avaient vainement vacillé, au gré de ses vagues...Lutter, encore et encore pour un ultime espoir...

Les larmes roulaient sur ses joues, chevelure à présent humides, et les extrémités bleuies, de froid, de peine, de chagrin? La mort s'infiltrait sournoisement dans ses sens...Tantôt elle sanglotait, tantôt elle riait nerveusement, elle était entre folie et raison...Le pli froissé tout prêt de sa figurine blafarde, la nouvelle n'avait laissé aucune marque de vie...tout infime partie était figée...

Elle gisait là, heures et secondes se défilaient, les unes après les autres, inconsciente...Elle était telle la terre que les temps sans nul pitié et indulgence, avait bafoué, avait extirpé ce qu'elle avait envie d'offrir, maintenant et plus tard...Peu à peu, cette terre devint infertile, infructueuse...Elle était telle la terre verte, ou s'épanouissait fleurs et boqueteaux, un éternel renouveau la berçait, candide et simplette...Elle s'enlise, lentement, et tel le cierge au coeur d'une église au pays des mécréants, elle expire son ultime souffle...

L'attente interminable, un supplice qu'elle dut endurer...Silencieusement, secrètement...Et quand près de ceux qu'elle chérit elle est, le maigre sourire apparaissement, un voile combien même transparent, dissipant son mal, sa peine, son inquiétude...La lettre en fut le point terminal...Il n'était plus, son maître n'était plus...Il s'est évanouit à tout jamais!

La frêle silhouette se recroqueville sur elle même, des larmes muettes...Puis des éclairs de voix naissait de sa gorge...Atroce douleur qui s'est emparé de son être, de son âme...de tout ce qu'elle est!

Elestra...La clarté incessante, qui se répandait dans les méandres de sa destinée...Cette force qui lui tendait la main, et d'un regard effaçait son tracas...Lui, cet homme noble, le plus noble de tous; lui cet espoir secret depuis tant d'année...Depuis son entrée au St-Esprit, celui qu'elle appelle ''mon maître"..Comment cela se peut-il...Comment!

La Providence lui ôte la lumière qu'elle suivait; lui ôte l'essence de son espoir...Qu'elle ôte son âme à elle! Jamais elle ne pourrai poursuivre son chemin sans son regard sur elle..Jamais...


Au bas de l'auberge un bruit troublait le silence nocturne, des âmes vivent, des cris et des rires naissent...Au bas de l'auberge, l'espoir renaît de ses cendres...En haut de l'auberge, il est un femme qui s'éteint, qui ne croit plus en la vie...

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Marcj


Cela faisait un petit moment qu'il observait par la fenêtre, inquiet, mais rien ne se passait.
Pas de foule qui se précipitait dans la cour pour venir tenter ça chance, et tenter, par là même, de lui arracher un baiser!
L'appel de Sara se serait-il perdu dans le vent ?
Où la peur que sa douce se fâche contre les intrépides qui tenteraient de l'embrasser, avait-elle fait fuir les candidates?
Cette idée même faisait renaître le sourire sur son visage.
Enfin, il allait pouvoir passer une journée normale et sortir de l'auberge.

Le cœur joyeux, il traversa la cour de l'auberge en direction des chemins qui le mèneraient au lac.
Marchant d'un pas léger, son bâton a la main, il se surprit même a siffloter, pensant :

Héhéhé si les dix tests de Sara sont de la même simplicité que celui ci ..... aucun problème, je vais tous les passer avec succès ! ......haha va en faire une tête Sara ! ....
Hermionedebalzac
Hermione monta a l'étage et alla frapper a la porte de la chambre ou s'était réfugiée Alchimiste.Elle ésperait que celle ci accepterait de lui ouvrir.

[b]Alchi c'est Hermione ouvre moi s'il te plait.
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Alchimiste1
Combien de temps, combien d'heures...Elle ne le savait, mais seule errant sur les chemins...La porte s'entrouvrit un grésillement se fit entendre...sur la table, un pli près de la bougie,
Citation:

Je suis partie à sa recherche...à la recherche de sa lumière. Il me faut le sentir et le vivre...


Le vélin ne comportait sa signature, mais la forme des lettres étaient sans doute la sienne. A ce moment, elle errait on ne sait où, elle parcourait on ne sait quel chemin...

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Zazous
zazous envoya un pigeon à sa marraine Nane

Nane,

Après ma decision de reprendre ma liberté peux tu me préparer une chambre pour un temps incertain

Je t'en remercie d'avance

Zazous ta filleule

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Georgette
Pour Gette,c'était un retour aux sources...
De bon heure,elle franchissa les portes de la villes,fit un grand tour dans les tavernes en souriant,croisant des connaissances...
Elle repartit tout heureuse,et arpanta chaque faubourg,en souriant du doux soleil d'hiver qui éclairait avec peine la ville.
Passant devant l'hospitalet,la mairie,le cadastre,la salle de parrainage elle réussi a trouver avec peine...L'auberge de Nane, son amie,son guide, son ange gardien.

Arrivée tout prés de la bâtisse,elle s'approcha avec des pas lents,oscultant la large maisonnée,hésitant quelques instant...
S'approcha de la grande porte en bois,la jeune femme,posa sa malle derriére elle dans un grand bruit qui fit retourner les passants.


BAAAMMMMMMMMMM !

Elle rougit légérement,puis tapa a la porte avec force.

Toc Toc Toc...
--Firmin_maenx




Enfin…Albi était en vue. De loin, je distinguai la Cathédrale Sainte Cécile, qui dressait vers le ciel son clocher.

La route de Lyon à Albi n’avait point été de tout repos. Non pas tant à cause des brigands, qui ne constituaient pas, en eux même, un danger majeur pour un homme de ma stature et de ma condition, que des jolies dames dont les charmes troublants sollicitaient en permanence ma présence rassurante.

J’étais littéralement tombé sous le charme de l’une d’elles, une pauvrette dont le désarroi avait su toucher ma généreuse sensibilité. En contrepartie, la belle avait su tirer parti du contenu de ma bourse pour améliorer notablement son train de vie. Je serais sûrement encore là bas à l’heure qu’il est si un gros homme rougeaud se disant son époux n’avait fait irruption avec la très ferme intention de remodeler mon visage au gré de son courroux. Souhaitant éviter les explications orageuses et les échanges embarrassants, je n’avais eu que le temps de filer par un vasistas entr’ouvert, et tracer ma route jusqu’à l’archidiocèse d’Albi sans demander mon reste.

A la vue de cette cathédrale, demeure du Très-Haut, la tentation me prit d’entrer en ce lieu afin d’y trouver un prêtre à qui je confesserais mes péchés. Mais je repoussais bien vite l’idée : une mission d’une importance autrement plus haute m’attendait. Je n’allais tout de même pas culpabiliser…Après tout, c’était elle qui était venue me supplier, larmoyante. Je n’avais guère fait que subir la condition humaine qui était la mienne, après tout…

Localiser
« l’Albigeoise » ne me prit guère de temps. Mon sens inné de l’orientation ne m’avait-il pas toujours permis de retomber sur mes pattes, tel le chat ? Sauf la fois où, devant me rendre à Rennes, je m’étais retrouvé à Luxeuil. Mais là encore, ma bonne foi avait été surprise par cette paysanne, dont le sens de l’orientation avait peu à voir avec le mien. Personne n’est parfait, après tout…

En attendant, il me faudrait trouver une explication plausible pour justifier mon retard. Sinon, mon professionnalisme s’en trouverait atteint d’une manière que je n’aurais toléré…Et ma bourse non plus.

C’est donc d’une main ferme et décidée que j’ouvris la porte de l’auberge. Elle était là, derrière le comptoir, un chiffon à la main, astiquant je ne sais quoi. Je la saluai avec les égards dus à une dame de son rang :


Madame, vous avez sollicité mon concours, me voici enfin. Je marquais un bref silence. Je devrais rajouter, grâce au Très-Haut, tant jamais voyage ne me parut plus mouvementé. Tout autre que moi en écrirait un roman. Imaginez : retenu captif au fond d’une sombre forêt par les brigands les plus implacables du Royaume, qui ne s’exprimaient que par borborygmes, je n’ai dû qu’à mon ingéniosité et quelques racines de ne pas mourir de faim. Jusqu’à cette nuit où, profitant de l’absence de lune, mon esprit ingénieux échafauda un plan pour leur échapper. Hélas, tel un esquif ballotté par la tempête, je ne m’enfuis que pour mieux tomber entre les mains de la maréchaussée. Celle ci, me prenant pour un de ces malandrins, me jeta sommairement dans un cul-de-basse-fosse. Mais ils ne savaient pas qui avait croisé leur route…Moi, dont l’éloquence eut tôt fait de les convaincre de ma moralité sans faille et de ma rectitude proverbiale. Du coup, honteux et confus de leur erreur, ils m’accompagnèrent jusqu’au porte de cette cité, afin que je vous rencontre dans les meilleurs délais. Par conséquent, je vous prie d’accepter mes excuses les plus sincères, et boirais avec plaisir une bière fraîche et moussue.

Je connaissais, à cet instant précis, l’état de mes finances. Celle-ci ne me permettait pas de m’offrir ce que je réclamai. Mais une dame telle qu’elle saurait se montrer clémente envers un homme tel que moi.

Nane94140
La vie avait suivie son court à l'auberge, plus calme sans la présence du tourbillon incessant qui l'animait habituellement

La mairie occupait tant l'aubergiste, que le temps lui manquait et elle n'y faisait plus que de brefs séjours, principalement pour réparer ses forces malmenées et son cerveau en compote à la fin de ses difficiles journées.

Quand elle rentrait la maisonnée était totalement silencieuse et le matin quand elle repartait c'était bien avant l'aube les enfants dormaient encore elle n'arrivait même plus à les voir à son gré seuls les moments ou Prudence les accompagnaient à la taverne lui permettaient encore de les voir grandir.

Pourtant, ce jour la, elle avait besoin de se ressourcer, de s'occuper différemment. Elle était donc rentrée de bonne heure et nettoyait un peu son comptoir fort négligé par les servantes, quand un homme, dont le visage lui rappela immédiatement des souvenirs déjà assez lointain, fit irruption dans la pièce. Son attitude était courtoise et il s'empressa de la saluer.

Au bout de quelques minutes, elle se remémore les circonstances de la rencontre et manque défaillir en réalisant qu'enfin il est la, l'homme qu'ils attendent maintenant depuis si longtemps avec Marcj est enfin arrivé ! Quand il commence à expliquer les raisons de son retard avec des aventure plus abracadabrantes les unes que les autres, elle le laisse parler, tentant de l'interrompre sans parvenir à endiguer le flot de paroles qui sort de sa bouche.


Diable c'est qu'il a du bagout l'animal !!! Il parle mieux qu'un curé !! pense-t-elle.

Quand il lui réclame un verre, elle le lui offre bien volontiers, ce n'est pas une bière ou deux voir même un tonneau qui la ruinerait encore cette fois. Elle le laisse s'installer à une table en compagnie de sa copine la chopine, sort dans la cours guetter le retour de Marcj auquel elle doit annoncer l'incroyable nouvelle :
Leur mercenaire a enfin retrouvé le chemin d'Albi et même de l'auberge et il va enfin pouvoir commencer la quête qu'il a promis de mener.

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--Armand_et_louis


C'est sages et sans véritable entrain que l'on pouvait croiser Armand et Louis ce jour-là. L'imagination ne leur manquait pas vraiment, des idées de bêtises à faire, ils en avaient à la pelle, mais rien que de repenser à la dernière fois, au mauvais coup fait au vieux fou et à la pendaison à laquelle ils avaient échappé...il y avait de quoi calmer même le plus terrifiant de tous les affreux mômes.
Ce jour là, s'ils traînaient sans conviction, à la recherche de rien du tout, c'était surtout pour échapper à la traditionnelle soupe de vieux légumes accompagnée de pain rassis : c'était le repas habituel qui suivait la cuite du paternel qui n'avait donc pu travailler, et donc, aucun écu à dépenser au marché pour sa famille.

A force d'errance et de gargouillements du bide, les deux garnements, momentanément assagis, se retrouvèrent face à l'une des plus belles et plus célèbres auberge du village.


- tu sens c'que je sens Louis ?

** sniiiiif sniiiif**

- ah ben un peu que j'le sens !!! On fait quoi ? Ça va être dur de chiper quelque chose ici

- Chiper ? t'es pas bien malade toi ? En plus c'est la mairesse qui a cette maison...mais j'ai une idée. Suis moi !

Armand entraîna Louis vers une flaque de boue et lui montra la marche à suivre en se barbouillant consciencieusement le visage d'un peu de boue.

- Voilà. Si avec ça, on lui fait pas un peu pitié, je veux bien être pendu !!...enfin, façon d'parler !

Ainsi maquillés, les inséparables s'approchèrent de la tavernière qui d'ailleurs se trouvait à la porte de l'auberge. Leur talent de comédien allait devoir se dévoiler : ils prirent leur mine la plus pathétique possible pour apitoyer la jeune femme. Et comme d'habitude, c'est Armand qui mena la danse.

- bonjour m'dame....on est désolé de vous déranger, mais...mon frère et moi, on n'a pas mangé depuis deux jours et...je voulais savoir si...enfin, si vous aviez pas un peu de pain...même très dur, c'est pas grave...trempé dans de l'eau, c'est très bon...

- si vous plaît...
Marcj

Ce jour là, marcj était parti fendre un peu de bois, afin de refaire le plein de la réserve de bois pour les fourneaux de sa douce.
Il aimait a se régaler de ses tartes, mais pour ce faire il fallait du petit bois, et c'était de bonne grâce qu'il se prêtait de temps a autre a cette tache.
Cela le changeait de ses journées de pêche ou de jardinage, un peu d'exercice de force n'était pas pour lui déplaire, bien sure si cela ne durait pas trop.
Il revenait donc du fond du jardin, les bras chargés de rondins de bois fendu, destinés a se sacrifier en brûlant pour quelques bons petits plats, quand au détour de la grange, il surprit une scène étrange.

Deux petits bambins au milieu de la cour de l'auberge, il les voit se diriger, en sautillant joyeusement, vers une flaque d'eau et y plonger leurs mains, les remuant au fond, pour les ressortir de bientôt couvertes de boue.
Ce n'était pas la première fois qu'il voyait des enfants de cet age jouer ainsi dans une marre d'eau, mais a sa grande surprise les petits se mirent a se frotter le visage avec leurs mains couverte de terre détrempée.

Surpris par une telle attitude, il décida de rester là, a quelques mètres d'eux, dans le coin de la grange a épier leur manigance.

A cet instant il vit Nane sortir sur le perron, les petits diablotins l'approchèrent et entreprirent de l'émouvoir afin de quémander quelques bonnes pitances.

Entendant leur complainte, il ne pu s'empêcher d'éclater de rire, et lâcha sa brassé de bois.


Ces gamins ne manquait pas de débrouillardise ni de toupet !

Surpris du brut du bois tombant par terre, les deux gamins sursautèrent et se retournèrent vers lui apeurés.
Il s'approcha, toujours riant, et sa douce le regardait médusée, comment pouvait il se moquer de pauvres enfants affamés!

Il se plaça entre les enfants et les pressa contre lui en posant ces mains sur leurs épaules.
Ils étaient maintenant tous trois face a Nane, relevant la tête il vit dans l'expression du visage de Nane une interrogation non dissimulée.

Il expliqua donc a sa douce ce qu'il venait de voir, tout en maintenant les chenapans contre lui, retenant de temps en temps une forte envie de rire.

L'explication faite il proposa un marché aux petits.


Vous avez faim? Une bonne tarte vous conviendrait elle?


Les petits restaient muets, mais leurs yeux brillaient, surtout ceux du petit garçon, dont l'ensemble du visage semblait rayonner. De plus l'odeur qui s'échappait de la cuisine était de plus en plus alléchante.


Je suis sure que ma douce vous en donnera volontiers, mais a une condition....
Je n'ai point fini de ramasser le petit bois.... si vous m'aidez a remplir le tas de bois des fourneaux, tous les deux, vous goutterez à l'une des meilleures tartes que vous n'avez jamais mangé....

Bien sure, si cela est trop ardu pour vous deux, c'est par la peau du cou que je vous ramènerai chez vos parents...


Appuyant son emprise sur les deux petites épaules, en faisant attention tout de même de ne pas serrer trop fort pour ne pas leur faire de mal, il termina :


Alors que décidez vous tous les deux?
Nane94140
Nane, trop prise dans ses pensées, ne voit arriver les deux marmousets que lorsque l'un des deux tire sur sa jupe pour attirer son attention.

Citation:
- bonjour m'dame....on est désolé de vous déranger, mais...mon frère et moi, on n'a pas mangé depuis deux jours et...je voulais savoir si...enfin, si vous aviez pas un peu de pain...même très dur, c'est pas grave...trempé dans de l'eau, c'est très bon...

- si vous plaît...


Elle retombe sur terre un peu brusquement et découvre deux poulbots particulièrement crasseux et apparemment affamés.

Mon dieu mais dans quel état êtes vous mes pauvres petits et ou sont vos parent qui vous laissent dans un tel état sans vous nourrir ?


Elle a à peine achevé de parler, qu'un grand fou rire se fait entendre, bientôt suivi de Marcj qui rejoint les deux enfants. Elle comprend vite, à son ton et à ses propos, que les gamins on tenté de jouer la corde sensible de son bon cœur. Comme de toute manière, elle ne les aurait pas laissé sans nourriture, l'intervention de Marcj, qui leur impose un petit travail avant la récompense, est la très bienvenue.

Hum ! En effet, je n'ai plus assez de bois pour mon four ! Si vous en ramenez assez, je pourrais cuisiner pour vous, peut être même ne me contenterais je pas d'une tarte !!! Par contre, avant de pénétrer dans ma demeure, il vous faudra vous décaper à fond !! On ne mange pas en société lorsqu'on est sale comme un peigne. Du moins pas chez moi ! Marcj, pendant que vous rapportez le bois, se fera un plaisir de vous installer un grand baquet d'eau bien chaude dans l'écurie.


Elle lance un regard entendu à son fiancé avant de reprendre en direction des enfants :

Non non, ne remerciez pas tout de suite et ne vous inquiétez donc pas, Galopain mon étalon ne sera pas incommodé par les parfums de l'eau du bain.

Elle se détourne pour ne pas éclater de rire devant la mine dépitée des petit, face à la perspective de se tremper dans une chose aussi incongrue que de l'eau chaude.

Puis sans attendre leur réponse, excitée comme une puce, bouleversée aussi par la nouvelle qu'elle attendait de communiquer à son fiancé, elle se tourne vers lui et lui chuchote a l'oreille :


Mon cœur j'ai une nouvelle à vous annoncer, Une nouvelle qui m'a laissée pantoise, une nouvelle qui m'a fait presque tomber de ma chaise quand je l'ai apprise.
Notre mercenaire... Vous savez ? La fouine !!!! Il est laaaaaaa !!!! dans l'auberge... devant une pinte de bière.... Il nous attend... Il VOUS attend...

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--Armand_et_louis


Rois de l'esquive à l'accoutumée, la tentation d'une bonne tarte leur donna l'envie de rester et de quoi se motiver pour le ramassage. Bon, d'accord, leur magouille n'avait pas marché comme ils le voulaient, mais au fond, le résultat restait le même non ? Armand et Louis ne mirent pas très longtemps à se décider, pas question de faire les fines bouches.

Dès que le marché fut conclu, les deux gamins laissèrent les adultes entre eux et se hâtèrent de commencer leur besogne, et ils le firent presque de bon cœur !!! C'est qu'il fallait pas décevoir la madame !!!! Et avec un peu de chance, ils pourraient même avoir deux parts plutôt qu'une !!!

Tant de suppositions qui mettaient l'eau à la bouche, d'autant plus que les gargouillements se faisaient de plus en plus fréquents.


- Allez dépêche toi un peu Louis ! T'as rien fait !

C'était un peu faux, les deux affreux en étaient au même point, mais la gourmandise de l'un faisait remettre la "lenteur" sur le dos de l'autre, comme chez tous les enfants...

- Tu crois qu'elle sera à quoi la tarte ? Hein Armand ?

- J'parie sur une tarte aux abricots, oh !! ou même une tarte poires !!!

- oh non...j'aime pas les poires....

- Ben, pas grave Louis, ça en fera plus pour moi !!!

L'un déçu, l'autre ravi, ils continuèrent néanmoins le travail contre lequel ils seraient bien récompensés.
Nane94140
Nane surveille d'un œil le ramassage du bois tout en allant tirer un seau d'eau au puits situé au milieu de la cours. L'eau fraiche et claire est indispensable pour ses petits plats. Elle en profite pour surveiller du coin de l'œil les deux garnements.

Étonnée elle se rend compte qu'ils ont pris leur proposition très au sérieux et qu'ils travaillent tout deux avec beaucoup de zèle.

Elle murmure à Marcj, qui est toujours à ses cotés entrain d'observer les deux chenapans :


Il faut nous hâter !!! Au rythme ou ils vont, ils seront près avant leur bain... et le bain achevé avant le souper !! et plus bas encore juste pour lui nous avons ensuite une affaire d'importance à régler.... avec une....fouine
Ponctuant ces mots d'un baiser délicieux, elle tourne les talons en direction de son antre, SA cuisine, en trimballant le seau bien plein qui clapote le long de ses jambes inondant quelque peu ses pieds au passage.

L'aubergiste n'en a cure et dès la porte refermée se met à la tâche. Elle soupçonne également les autres occupant de la demeure d'avoir quelque peu faim à cette heure du jour et prépare les portions en quantité.

Bientôt une bonne soupe, parfumée au lard et au lentilles, laisse sentir son arôme en bouillonnant doucement au coin de l'âtre, diffusant ses parfums appétissants jusqu'à la cours. Pendant ce temps elle cuit une fournée de pain frais ainsi que quelques tartes aux pommes aromatisées de cannelle dont les senteurs viennent se mêler à l'odeur plus rustique du potage et du pains qui dore tranquillement.

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Marcj
Aujourd'hui était un grand jour, il l'avait espéré et redouté à la fois.
Maintenant, la peur le gagnait.
Dans la grange préparant le bain des deux petits, son regard se perdit dans les remous que faisait le filet d’eau, qui coulait de son seau, en touchant le fond du baquet destiné au bain des petits.
Une fois de plus son esprit lui échappa et fit chemin arrière.
Cette fois-ci, il se remémorait ce jour où, ça douce lui avait annoncé avoir rencontré avec un homme fort étrange.
Il ne rêvait pas ce moment, il le revivait en songe, ressentant chacune des choses comme si elles se repassaient une seconde fois.

Citation:

C'était lors de leur dernière soirée à Lyon et ce soir là, sa douce Nane allait lui décrire une rencontre qu'elle avait faite dans l'après midi.

Elle commença, a peu de chose prés, comme ceci :
-Mon ange, j'ai rencontré un homme aujourd'hui, et en moins de dix minutes de conversation, sans que je m'en rende compte sur le coup, il a réussit à tout savoir de ma vie!
La première réaction de MarcJ fut de lui sourire et de penser, connaissant suffisamment bien sa douce a présent, qu'il n'était pas très compliqué de la faire parler.
Mais devant la mine grave de Nane, il sentit que cette déclaration cachait autre chose.
Nane continua:
-Cet homme avait l'aire d'une vraie fouine et peut être serait il à même de trouver des informations sur votre famille disparue....si vous le désirez bien évidemment...
En un instant, une image lui apparue clairement, sa femme Tarra avec sa fille dans les bras et son garçon debout dans les jupons de sa mère, tous les trois sur le perron de leur demeure et lui souriant.
Cette image il l'avait vue des centaines de fois, chaque soir quand il rentrait de sa journée de labeur, et pourtant elle n'avait été aussi présente en son esprit que depuis qu'il les avait perdus. De nombreuses fois depuis elle l'avait réveillé durant son sommeil, mais ces derniers temps il la croyait enfouie au plus profonds de lui, et pourtant la voilà qui revenait.
Cela n'avait durée que le temps d'un éclair, mais avait ré-ouvert des plais qu'il croyait en guérisons.
La surprise se vit sur le visage de MarcJ, et il répondit sans plus de réflexion :
-Bien sure, que je le souhaite!
-Mais comment ? Accepterait-il de faire autant de route ? Pouvons-nous lui faire confiance?


Le visage de Nane avait lui aussi changé, auparavant imprégné de gravité, il prenait désormais les traits du désarroi.
MarcJ s'aperçut qu'en répondant aussi promptement à la question de Nane, il avait ainsi indiqué son attachement profond à sa famille, et l'avait blésée.

-Ma douce, vous devez comprendre qu'il m'est impossible de parler de futur tant que je ne saurai pas ce qu'il en ait. Je ne....

Nane le coupa:
Mais êtes-vous prêt à tout entendre? Accepter leurs morts si cela est le cas ? Accepter la trahison si votre femme à refait ça vie ? Et que ferez-vous si elle vous attend ?
Marcj baissa la tête, son esprit errait en pleine confusion:
- Chaque cas sera pour moi un déchirement.
Pour notre avenir, leur mort serait une chose bien plus simple, mais comment puis-je leur souhaiter une telle fin?
S'ils sont vivant, m'attendent ils? Si tel est le cas alors c'est moi qui les ai trahit. Cela signifie que je ne les ai pas suffisamment cherchés et que j'ai baissé les bras trop vite.
De plus s'ils sont en vie que ferai-je ?

Nane reprit la parole:
-Mon ange, si tel est le cas, alors c'est moi qui disparaîtrai. Je ne peux vivre sans vous et ne peux vous partager.
-Non ma douce, ne dites pas ça ! Si tel est le cas, je devrai seul faire mon choix et assumer mes responsabilités.

La tristesse s'entendait dans la voie de MarcJ, mais il poursuivit:
- Il nous faut pourtant savoir et si cet homme peut nous y aider ....ou pourrai je le trouver? Vous a t il donné son nom?
Nane reflechit:
heuu....non il ne l'a pas fait, mais il devrait repasser... Je souhaitai vous voir avant de lui proposer d'effectuer des recherches.
Vous avez bien fait

et sur ces derniers mots, il la prit dans ses bras et la serra contre lui dans un geste remplit de tendresse.





Son seau était vide, l’eau ne coulait plus et pourtant son regard était toujours fixe.
Si quelqu’un l’avait vue ainsi, il se serait certainement approché, par curiosité, pour voir quel trésor se nichait au fond du baquet.
Cela devait être quelque chose de splendide, certainement de l’or pour que le regard de cet homme ne puisse s’en défaire.
La déception aurait été fort grande, rien, que de l’eau qui renvoyait l’image d’un visage.
Visage banal d’un homme, plus tout jeune, marqué par les années difficiles, les traits tirés par l’angoisse et la crainte.
Il secoua la tête pour se tirer de sa torpeur, et plongea sa main dans le liquide et s’en aspergeât le visage. L’eau était froide, parfaite pour le réveiller, mais certainement moins bien pour les deux petits chenapans.
Il reprit donc de terminer le remplissage du baquet, avec de l’eau bien chaude, déposa deux serviettes propres et un bloc de savon sur un petit trépied disposé porté de main.
Une fois terminé, il se plaça a l’entrée de la grange, et appela :


Hé les enfants ! …………………………..Vous avez fini avec le bois ? …………………Votre bain et prêt !.................................Et n’oubliez pas…..ensuite c’est A TABLE !


Il était temps pour lui de laisser les enfants se débarbouiller.
Il lui fallait rencontrer, enfin, cette fouine, et replonger une fois de plus dans un passé qu’il aurait tant souhaité avoir totalement oublié…aucun doute pour lui, ne pas connaître son passé serait mile fois mieux que de l’avoir perdu.
Certains pleurent les bonheurs perdu et d’autres remercient le ciel de les avoir vécu, ainsi est la nature humaine.
Il avait la chance de pouvoir vivre ce bonheur une seconde fois, il était a deux doigts de l’attraper au creux de sa main et seul cet homme pouvait l’aider à y parvenir.
Cela allait changer, il allait enfin savoir…. Il en était sure…
D’un pas vif et décidé il traversa la cour, puis s’arrêta net devant la porte et sans y prêter gare se mit à parler à haute voix :

Je ne peux pas le voir ainsi….je dois demander a Nane en premier …. C’est elle qui l’a trouvé…. C’est elle qui l’a convaincu de venir….je vais au moins lui demander de venir avec moi …. main dans la main, ensemble nous irons le voir…
A cette pensé son visage s’éclaira, il tourna sur sa gauche, en direction de la porte de l’arrière cuisine, décidé retrouver sa douce en passant discrètement par la petite porte de service.
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