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[RP] A L'Albigeoise-Auberge des amis

--Firmin_maenx


Attablé dans l’auberge devant ma bière, j’entrevoyait déjà à quoi ressemblerait mon existence au cours des trois prochaines semaines : une aubergiste charmante et délicieuse, qui ne manquerait pas de succomber à l’attrait irrésistible de mon charme, de la bière à volonté, une ville qui semblait douce et agréable à vivre…Décidément, mon intuition ne m’avait pas trompé, j’avais eu le nez creux en acceptant cette mission…Je n’aurais guère qu’à trouver une raison valable de mettre un terme à la mission qui m’avait été confié. Mais je trouverais un moyen.

Afin de jouir de l’instant présent, je m’approchais de la fenêtre pour profiter du paysage qui s’offrait à mes yeux…Deux enfants au visage recouvert de boue se tenaient en compagnie de la délicieuse aubergiste. Le baquet fumant d’eau chaude était fort probablement destiné à retirer de leur visage terreux la boue qui s’y était accumulé. Aux côtés de la dame, un homme, dont l’attitude ne laissait planer aucun doute quant aux relations qu’il entretenait avec elle : son mari, son amoureux, au choix…Bref, un briseur de rêve.

Je poussai un soupir, alors que la déception s’emparait de moi : celle que j’avait cru disponible de cœur et prête à succomber était en fait en ménage, et avec des enfants par-dessus le marché. La situation ne se présentait donc plus sous le jour aussi favorable que celui que j’avais envisagé de prime abord. Pire, mon séjour albigeois commençait à sérieusement prendre l’eau.

Dans ces conditions, et en dépit de l’émotion que suscitait en moi ce touchant portrait de famille, j’allais devoir pratiquer le difficile art de la fuite. Mais fuir où ? Je ne connaissais personne en cette cité. L’image d’une appétissante lyonnaise s’imposa alors à moi. Je pouvais retourner là bas. L’histoire servie à la dame ici pourrait être de nouveau racontée là bas. Seul l’audience serait différente. Et si j’y mettais suffisamment de conviction, il était fort probable qu’elle m’accorde de nouveau ses bonnes grâces.

Il restait donc à régler les détails techniques de la fuite. D’un coup d’œil circulaire, je parcourus l’endroit où je me tenais. Pas de porte à la dérobée, pas de fenêtre hormis celle qui se trouvait sous le regard de la petite famille…Le piège semblait s’être inexorablement refermé sur moi. Pauvre de moi, j’étais pris, et bien pris. Comment allais-je réussir à me tirer de ce guêpier ?



Nane94140
[Dans la cuisine]

Le bain des gamins était prêt grâce aux bons soins de Marcj, le repas accommodé spécialement pour eux, embaumait la pièce. La soupe au lard et aux lentilles bouillonnait doucement dans la marmite dégageant ses arômes appétissants.

La porte de derrière, qui relie la cuisine à la cours, s'ouvre doucement, laissant paraitre son ange. Il a l'air un peu emprunté, excité aussi de la rencontre qui se profile dans un avenir des plus immédiats.

Nane s'empresse de préparer sur la table deux belles assistées de soupe, dans chacune trône un beau morceau de lard bien charnu. Les assiettes fument tant elle sont chaudes. Elle installe à coté de chaque assiette une grosse part de tarte aux fruits nettoie quelques miettes et enfin disponible vient accueillir son ange.


Pardonnez moi amour de vous avoir fait attendre. Je voulais me libérer de cette tache pour avoir l'esprit serein. Voila qui est chose faite.

Cet homme... elle ne sait pas pourquoi mais, dès qu'elle le voit, elle se fait chatte, elle se fait câline tout son corps l'appelle, elle ne sait résister à son attraction. Elle se glisse dans ses bras pour l'accueillir a sa manière celle qu'il apprécie autant qu'elle. Elle se presse contre son corps de tout son long et lui tend ses lèvres pour un baiser sulfureux et passionné.

Tout à l'heure, dans la cours, en présence des enfants, je n'ai pu vous embraser à ma guise. Voila qui est chose faite. Voulez vous que nous allions voir La Fouine maintenant ? Je vais vous le présenter ! Il est installé devant un repas, dans la salle.

Elle prend sa main et tout deux se dirigent vers la salle de l'auberge, à la rencontre de leur espoir, de leur destin peut être.
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Marcj

Après avoir serré sa douce dans ses bras, il se laissa mener jusque la salle de l’auberge.
Sa main se crispe dans celle de Nane, il veut rencontrer cet homme, il veut savoir et en même temps il est angoissé.
Plus il s’en approche et plus ces sentiments le tiraillent.

Arrivé devant la porte, il stoppe net.
Nane arrêtez dans son mouvement, le bras tendu en arrière, tourne le regard vers lui.
Marcj regarde ce visage, celui d’un ange, au centre d’une chevelure aussi douce que de la soie, une peau si fine et claire, des yeux de jade si profonds qu’il pourrait s’y perdre durant des jours, et des lèvres sachant aussi bien faire des moues craquantes, que des sourires enchanteurs.
Mais, bien plus que les détailles des parties de son visage, ce qui le faisait chavirer a chaque fois, c’était l’harmonie de l’ensemble, chaque émotion se lisait sur son visage, de joie comme de peine, d’amour ou de haine, de répulsion ou d’envie.

Venez-vous mon cœur ?

L’interrogation de sa douce le tira de ses pensés, elle lui souriait tendrement.
Il acquiesça et la suivi dans la pièce.

Là, un petit homme était attablé devant une chopine de jus de houblon bien frais.
Il se tenait assis, là, à la table de la salle, le dos droit comme une rame, et les regardait rentrer.
Ces habits était fort bien mis et de belle facture, sa coiffure soignée, sa moustache et son bouc fraîchement coupés, c’était, a ne pas si tromper, un homme qui soignait son apparence.
Marcj n’avait jamais rencontré de mercenaire auparavant, il s’en était fait une idée bien différente quand Nane lui avait décrit l’homme.
Il le savait petit, certes.
Avec une tête de fouine, soit.
Mais l’apparence ne collait pas avec ce qu’il avait imaginé.
Il le voyait plus, comment dire…..rustique ? ….non….ce n’est pas le terme exact…mais il le voyait plutôt vêtus tel un militaire revenant d’une longue campagne, et non comme un homme plus habitué aux galas qu’aux combats.
Bien sure, ce n’était pas un homme de guerre qu’il recherchait, mais un enquêteur, un homme a mêmes de retrouver la trace des siens, pourtant l’image qu’il s’était faite du mercenaire n’était point là.
Subitement une vision lui revient, lui, six ans tout au plus, son père, leur voisin et ami, le fils Gualenec, qui portait dans sa besace une hermine.
Durant cette journée de chasse, il se souvenait que les deux hommes avaient bien rit quand il leur avait demandé :

« Comment cette souris va pouvoir nous ramener un lièvre ? »

Moins d’une heure plus tard il eu la réponse.

Cet homme lui faisait le même effet que l’hermine, petit, frêle, joliment vêtu, rien ne faisant pensé a un prédateur, mais peut être que c’est cela qui faisait sa force ?

L’homme se mis debout, salua Nane, qui elle, commença les présentations.
Marcj lui serra la main et ils échangèrent les civilités d’usage.
Une fois fait, MarcJ recula une chaise et proposa à sa douce de s’asseoir, elle le fit et il s’assit a son tour, a ces cotés, faisant signe a messire Firmin de reprendre sa place a la table.

Enfin il allait pouvoir annoncer le but de leur rencontre.


Messire,
Ma douce Nane vous a demandée de venir, pour un affaire de la plus haute importance pour nous deux.
Je ne rentrerai point dans les détailles, mais il faut que vous sachiez que nous nous aimons et que je souhaite devenir son époux.

En prononçant ces mots, son regard croisa celui de sa douce, et rapidement il détourna le regard. Il lui était impossible de la regarder en racontant ce qu’il avait à dire, sinon il sentait qu’il allait de nouveau sombrer dans des abimes horriblement sombres.

Il continua :

Je vais donc faire bref.

Nous souhaitons vous proposer une mission, pour laquelle, il va de soit, vous percevrez récompense sonnante et trébuchante.

Je n’ai point de nouvelle de ma famille depuis la mise à sac de mon village par des « barbares » …. Heu, pardon des « Anglois ».
Ils ont attaqué mon village au printemps.
Après cette attaque, je me suis retrouvé seul sans trace de ma famille.
Je les ai cherché……longtemps, mais n’ai nullement trouvé de trace de leur passage où que ce soit.
Ma femme, Tarra et mes deux enfants, un petit garçon de trois ans et une fillette de 12 mois, du moins c’est l’âge qu’ils avaient quand je les ai ……

Son visage se figea, il baissa la tête.
« Le mot » ne voulait pas sortir de sa bouche.
Il le pensait, mais ne pouvait le dire, ce mot, cet horrible mot …
Dans toutes autres phrases, il n’avait rien d’horrible, mais dans celle-ci, il avait le gout d’une chose immonde…le gout de la mort.

…perdu.

Il lui avait fallu réunir tout le désespoir de l’amour pour le dire, mais c’était fait.

Il sentit la paume d’une main se poser sur la sienne, une douce chaleur, puis des doigts qui se glissent dans le creux de sa main, et enfin se serrent.

Ce contact doux et rassurant lui donna la force de poursuivre.
Il releva la tête vers l’homme et continua :

Voilà…..vous savez…... si vous l’accepter….. votre mission sera d’aller, là où tout a débuté, en Bretagne, sur la cote nord, dans un village nommé Ar’Plédréac et de trouver la ferme du ty coad-gwenn.
Ensuite, le plus important, mais pas le plus facile, de découvrir ce qu’il est advenu d’eux.

Si vous accepter, je vous confierai un parchemin avec tous les détails de l’affaire et les noms des personnes qui pourront vous accueillir et vous aider sur place.

Marcj serra la main qui était dans la sienne, la ligne était franchie, si l’homme acceptait, aucun retour en arrière possible, désormais leur sort était entre les mains de « la fouine ».

--Baptiste


Après avoir déposé les enfants qu'il avait en charge, chez l'herboriste, Le maigre paysan retourna vers la cité, et traversa la place du marché, en direction de l'auberge mentionnée. Tous les camelots étaient occupés à leur affaire : l'un coupait une belle carcasse de vache, pendue à un crochet, l'autre arrangeait ses fruits... Le ventre de Baptiste se mit à grouiller, mais il dut se résoudre à laisser le marché derrière lui. Le seigneur d'Albignac n'avait d'autre attente que de s'assurer de la présence de l'aubergiste ! Devant l'auberge, Baptiste stoppa la charrette. Il poussa la porte et entra dans le lieu.

Aubergiste ! Un message de la part du sieur d'Albignac ! Vous êtes attendue de toute urgence au domaine !

Sans attendre la réponse, il se mit à charger le lit de la dame d'Albignac et le baquet, qui attendaient dehors, sagement.
Nane94140
Le roulement d'une charrette dans la cours interrompt la discussion.

Nane se lève laissant achever les deux hommes non sans leur apporter une pinte de bière a chacun et un peu de la tarte qu'elle a préparé pour les enfants puis va accueillir le nouveau visiteur.

L'homme est un peu frustre et peu causant qui délivre son message comme s'il débitait le crédo. Pourtant la nouvelle est d'importance Drumgray la fait demander au domaine .


Sans doute les premières contractions de Nola pense la jeune femme.

Le temps d'avertir Marcj de son absence qui risque de durer la nuit, de prendre sa trousse de médicastre et la voila en route. Pour avoir examiné la parturiente récemment elle se doute que la délivrance n'est pas immédiate aussi ne court elle pas.

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Castelreng
Au retour d'Oriabel et Castelreng à Albi....

La seule chose qu'il avait laissé de lui mis à part les enfants était son recueil de poèmes, ce livre dont elle aimait qu'il lui fasse lecture le soir au coin du feu, pelotée dans ses bras, se laissant bercer par les vers.Il l'avait déposé sur le lit avant de quitter la chambre et la maison du quartier des amoureux. Une fois son sac ajouté aux sacoches sur la selle de son cheval, il l'avait pris par la bride et à pas lents s'était dirigé vers l'auberge de sa sœur. Chemin faisant, il se demandait quelle avait été la réaction d'Oriabel lorsqu'elle s'était aperçue qu'il avait, comme il le lui avait promis, quitté les lieux. Sans doute aurait-elle voulue un au revoir, quelques mots encore avant que soit définitif leur séparation. Il n'avait pu, il avait donc préféré partir sans qu'elle le voit.


L'auberge était en vue, les portes de la ville qu'ils avaient pris pour entrer dans Albi en laissant derrière eux le Languedoc à l'ouverture du Comté, étaient là, devant lui. Que de doux souvenirs que ce jour où ensemble ils redémarraient une vie...

Un instant il hésita....
Prendre la route...
Quitter la ville....
L'idée était plus que tentante....
Un regard vers les portes qui dévoilait l'horizon.....
Un autre vers l'auberge où Nane devait déjà se trouver en cuisine à faire cuire ses premières tartes.....
Nane.....
Sa tendre soeur qui avait toujours sut lui apporter le réconfort....

Sans même s'en rendre compte, ses pas l'emportèrent devant l'auberge où beaucoup, à cette heure, dormaient encore. Il attacha son cheval à l'anneau de fer prévu à cet effet, pris ses sacoches qu'il laissa tomber sur son épaule et empoigna son sac. Tout ses gestes n'étaient que mécanismes. Il avança vers la porte menant aux communs afin d'entrer directement dans la cuisine, ouvrit la porte, mais ne parvint pas à la franchir, restant là, sur le seuil....

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Nane94140
[Au matin ]

L'accouchement de Nola c'est bien passé quelques jours plus tôt mais l'épuisement de ces quelques nuits agitées a fait que Nane a perdu son rythme matinal durant quelques temps.

Aussi c'est alors qu'elle est encore dans son grand lit qu'elle entend un cavalier stopper dans la cours sans doute le demi sommeil proche du réveil qui lui permet d'entendre nettement les piaffement du cheval les bruits de sabots.
Les yeux encore embués de sommeil elle se lève et descend l'escalier après avoir enfiler une grande chemise de coton blanc bien épaisse qui la couvre jusqu'aux orteils.

Elle pénètre dans la grande salle et cherche du regard le nouvel arrivant.


Bizarre il n'y a personne ! J'ai pourtant bien entendu le bruit d'un cheval il me semble ?

Elle hausse les épaules et se dirige vers la cuisine.

Maintenant que je suis debout autant préparer le repas matinal.

Le bruit des casseroles et des allées et venues de la jeune femme retenti bientôt dans la cuisine. Vite rejoint par les parfums de cuisine qui se glissent par les interstices de la porte.

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Castelreng
Il était là, paumé, comme remplaçant la porte de la cuisine, regardant Nane s'affairer au premier repas de la journée, sans trouver à dire quoi que ce soit. Le bruit des gamelles avait couvert le grincement des gonds de la porte de service. Un vent frais vint alors se glisser entre lui et le seuil. Il la regardait faire, se pensant à ce qu'il devrait lui dire, s'effrayant presque à toutes les questions qu'elle ne manquerait pas de lui poser et qu'il n'avait pas envie d'entendre et encore moins de répondre. Un instant il crut qu'il allait faire demi-tour, mais pour aller où.....

Son esprit était en ébullition, tentant de s'imaginer ce que pouvait bien faire Bel à ce même instant. Dormait-elle dans ce lit trop grand pour elle maintenant ? Etait-elle à répondre aux mille questions qu'Hélie et Heaven ne manqueraient pas de lui poser ou bien laissait-elle couler ses larmes parce qu'il était parti comme il en avait été convenu ?

Et Nane ? Nane..... Quelle réaction aurait-elle lorsqu'elle se retournerait et le verrait planté là un sac de voyage en main ? A un nouveau voyage ? A un retour heureux ? Comment réagirait-elle lorsqu'il lui dirait qu'il avait quitté la maison sans espoir de retour, que Bel allait partir pour ne jamais revenir ? Il appréhendait, craignait plus que tout sa compassion qu'il ne voulait en aucun cas, ses bises et ses câlins. Ce n'est pas cela qu'il venait chercher chez sa soeur, mais une chambre où s'enfermer le temps de ....... de quoi d'ailleurs ? il n'en savait rien !

Un long soupir..... un lourd poids sur les épaules, non pas dut aux sacoches qui y étaient posées, mais à cette situation qu'il ne voulait accepter. Comment l'aurait-il put ? Bel était la femme de sa vie et le resterait, comment envisager un avenir sans elle alors qu'ils parlaient mariage quelques mois plus tôt ?

Il en lâcha le sac qui vint s'écraser lourdement sur le sol.....


Nane............... Ne sut-il que dire..
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Un courant d'air froid un bruit de paquet qui s'écrase au sol, celui a peine audible d'un nom murmuré... le sien...

Elle fait un bond en entendant cette voix. se retourne d'un bloc et se précipite avec sa fougue et son impétuosité habituel se ruant sur son frère qui lui a tant manqué.


CAAAAAAAAAAASSSSSSSSSSTTTTTTT!!!!!!!!!!!!


Pourtant elle s'arrête, avant même de l'atteindre, retenue par ... elle ne sait trop quoi son visage sans doute sombre quelque peu hagard.Ses bras tendus retombent lentement le long de son corps, son regard inquisiteur tente de le sonder sans y parvenir. Elle s'écarte simplement de l'entrée et d'un geste ample lui désigne la pièce

Tu es ici chez toi !


Cinq mots !
Cinq tout petits mots qui pourtant disent tant de choses.
Cinq tout petits mots qui lui disent combien elle tient à lui.
Cinq tout petits mots qu lui disent je comprends ta peine.
Cinq tout petits mot qui lui crient ici tu auras toujours un refuge auprès des tiens.


Sans rien dire elle prend sa main et l'entraine à l'intérieur...

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Castelreng
Laissant son sac à l'entrée de la cuisine, il se laissa entrainer dans la pièce par sa sœur. Il s'affala sur un banc, laissa tomber ses avant bras sur la longue table de bois.

C'est fini Nane...... Fini... Elle.... Y'aura pas de mariage.... Elle va partir.... Nane..... elle ne reviendra pas..... elle m'abandonne....

Il regardait dans le vide, ne voulant croire les paroles qu'il était à dire.

Nane.... offre moi une chambre le temps de.....

Il laissa le silence se glisser entre eux quelques minutes, laissant ses pensées aller vers la femme qu'il aimait plus que tout. Comme il aurait voulu que tout ça ne soit qu'un mauvais rêve ! Il n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi ils en étaient arrivés là.

Je... Je suis parti sans même embrasser les enfants Nane.... sans la prévenir.... J'ai quitté la maison comme un voleur....

Il finit par lever les yeux sur elle, la regardait le regard troublé d'eau.

Nanou...... dis moi que je vais m'éveiller...... dis moi que c'est qu'un cauchemar.... que demain il n'y paraitra plus.... Sans elle..... j'arriverais pas ...
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Nane94140
Que peut elle faire ? Son frère affalé sur sa chaise, vivante image du désespoir qui l'emplit, comment l'aider ? Comment le soutenir ? Aucun mot n'est capable de venir au bout de sa peine pour le moment.

Elle pose une main sur son épaule.


Ma maison est la tienne Cast ! Si je l'ai voulu aussi grande c'est pour qu'elle soit un havre pour ceux que j'aime.

Prend le temps de te retrouver, de t'adapter à la nouvelle situation.

Et ne t'en veux pas pour tes enfants. A l'heure ou tu es arrivé, tu les aurais éveillé si tu les avais embrassés.

J'irais voir Oria si tu le souhaite pour les ramener ici, que tu les vois.


Elle partage sa peine mais refuse de le montrer. d'un geste tellement habituel chez elle, presque machinal, tout en parlant, elle a posé devant son frère une grande écuelle qu'elle s'emploie pour l'heure à remplir consciencieusement. Un peu confuse et préoccupée par la situation elle ne s'est même pas rendu compte qu'elle remplissait l'écuelle.... à coté ....

Quand elle s'en aperçoit, elle rougit et tente maladroitement de réparer les dégâts, ramassant la nourriture qu'elle donnera ensuite aux cochons. pourtant dans sa tête les mots de Cast tourbillonnent, surtout ce qu'il ne dit pas d'ailleurs, générant des interrogations et des angoisses.


C'est fini Nane...... Fini... Elle.... Y'aura pas de mariage.... Elle va partir.... Nane..... elle ne reviendra pas..... elle m'abandonne....
Comment peut on ainsi briser un tel amour ?


Nane.... offre moi une chambre le temps de.....
le temps de quoi le temps de se détruire ? Le temps de se reprendre ? L'inquiétude transparait dans les yeux de la jeune femme.

Nanou...... dis moi que je vais m'éveiller...... dis moi que c'est qu'un cauchemar.... que demain il n'y paraitra plus.... Sans elle..... j'arriverais pas ...

Comment l'aider ? Comment lui redonner le gout de vivre ? Quoi lui dire ? Quoi faire ?
Elle ne peut pas lui dire que le cauchemar prendra fin très vite ça serait lui mentir et lui donner de faux espoir ! tout ce qu'elle peut faire s'est être la et l'aimer de tout son cœur.
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Castelreng
En temps normal il aurait éclaté de rire à la voir verser la nourriture à coté de l'écuelle, là, pour lui c'était comme si la chose était naturelle, il regardait mais n'en dit rien.

Prendre le temps de s'adapter à ce qu'elle disait être sa nouvelle situation... c'était pour lui comme si elle lui disait que sous peu il irait vivre sur la lune. Inconcevable ! Impossible ! Il ne pourrait le lui faire comprendre, ça par contre il en était conscient. Il ne parvenait d'ailleurs pas à comprendre pourquoi sa soeur ne s'en rendait pas compte. Sachant ce discourt stérile, il s'abstint donc de le lui faire entendre. Personne, pas même Bel ne réalisait que cette séparation incompréhensive il ne pouvait l'admettre et continuer sa vie comme si de rien n'était. Il aurait put se demander pourquoi personne ne parvenait à comprendre que pour lui Oriabel était le souffle qui le faisait vivre, cependant, il ne se posa pas la question, la remarque de Nane lui disant qu'elle irait trouver Bel pour lui amener les enfants le fit quelque peu réagir.


Non Nane ! Non ! Ils ont besoin de leur mère et elle a besoin d'eux. Je ne veux pas non ! même si de ça aussi je dois en souffrir... Ils seront un baume pour elle tu sais... faut pas qu'elle soit malheureuse....

Bien sûr, il souhaitait voir ses petits espérait un peu que Bel passerait ici dire bonjour à Nane. L'espoir était mince, mais il était tout de même...

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Nane94140
Comment lui expliquer qu'elle ne veut pas enlever les enfants à leur mère mais simplement les lui amener pour quelques heures. Simplement pour qu'il puise des forces dans leur présence, dans leur babillage, dans les câlins que les petits ne manqueront pas de faire à leur père.

Et puis il n'a pas besoin de savoir après tout !! Je les lui amènerai quand je le pourrais... et en plus avec l'accord d'Oria. J'en suis sure !
Pense t'elle..

Il est tellement silencieux pourtant elle a quelque craintes à lui montrer sa chambre et à le laisser s'y cloitrer comme il semble vouloir le faire. Si elle le laisse faire à sa guise que va t'il se passer ? Va t'il devenir de plus en plus silencieux, renfermé, remâcher sa douleur encore et encore ? Va t'il puiser un nouveau courage dans son introspection ? Va t'il comprendre pourquoi la moitié de son âme est partie laissant l'autre telle une âme en peine ?

Pourtant elle se décide, l'écuelle est restée pleine il n'y a pas touche du moins a ce qu'elle peut voir. Toujours en silence elle dessert la table et lui tend la main de l'autre elle saisit en peinant son baluchon et le jette sur son épaule.


Viens !! Je vais te montrer ta chambre... elle est un peu a l'écart... au calme. Essaye de dormir un peu cela te feras du bien !
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Akane
Une femme entra dans l'auberge, vêtue d'une capeline bleue, et s'approcha du comptoir. Par politesse, elle abaissa la capuche de celle-ci qui dévoila sa chevelure noire de jais. Un regard derrière elle, point d'époux présent pour le moment. Elle alla donc régler la question du logement, car leur dernier voyage l'avait épuisé. Or, elle ne montrait rien car elle avait promis de s'occuper au mieux de son époux.

- Aubergiste ! Vostre chambre la plus spacieuse et orientée plein sud ! Avec deux grandes couches séparées, et veillez à ce qu'il s'y trouve bureau et nécessaire d'écriture. Sans oublier un grand baquet pour les ablutions !

Joignant le geste à la parole, elle déposa une bourse remplie d'écus. D'ordinaire, elle n'aurait jamais agi de la sorte, mais actuellement elle voulait ce qu'il y'avait de mieux pour son mari. Instant de réflexion... Angélique et Caturix eux aussi arriveraient bientôt...


- Assurez vous que deux chambres soient également disponibles, j'attends deux de mes camarades : Dame Angélique de Lostebarne, et messire Caturix de Cénorel. Si un chevalier du nom de Nith se présente à vous, indiquez lui la chambre, il s'agit de mon époux.

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Chevalier errant de l'Ordre de la Licorne
Nane94140
Revenant d'installer son frère dans sa chambre elle redescend l'escalier d'un pas lourd.

Une jolie Dame est la qui semble pressée de s'installer. Nane redresse les épaules et masque sa tristesse derrière un sourire de commande.


Bonjour Dame je suis Nane propriétaire de cette modeste auberge.


Elle écoute la demande de la cliente.

Citation:

Vostre chambre la plus spacieuse et orientée plein sud ! Avec deux grandes couches séparées, et veillez à ce qu'il s'y trouve bureau et nécessaire d'écriture. Sans oublier un grand baquet pour les ablutions


l'aubergiste s'inquiète des désirs si marqués de la cliente.


Je ne vais malheureusement pas pouvoir satisfaire toutes vos demandes Dame mes chambres ont toutes la même taille donc la plus grande... Par contre dans chacune vous trouverez écritoires et cuveau que mes servantes empliront a votre demande.
En ce moment c'est carnaval, des visiteurs sont venus de partout, il ne me reste que deux chambres. L'une est exposée comme vous le désirez mais se situe au dessus de la grande salle l'autre est plus calme car très isolée je ne la propose en général qu'à mes familiers en visite. elle se trouve derrière l'écurie. Toutes deux sont parfaitement propres les paillasses changées chaque semaine et le linge entre chaque visiteur.


Son regard scrute la jeune femme qui se trouve face à elle.
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