[RP] A L'Albigeoise-Auberge des amis

---fromFROriabel

Les yeux plantés dans ce petit bonhomme tellement adorable qu’Oriabel ne voit plus que lui quasiment. Un bruit peu commun, encore pas habituée au jappement, la sort de sa transe.

WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !!

Voilà que toute la petite marmaille accoure à ses pieds pour voir la chiot tout excité par tant de mains qui le caressent, léchant un coup par si par là. La belle sourit, attendrit par ce moment. Gamin fera un excellent ami pour les jumeaux à la maison, elle en est convaincue. Le retour au calme, les enfants sont partis en compagnie du chien qui ne se fait pas prier pour les suivre se dégourdir les pattes. Après avoir autant mangé, il faut dépenser toute cette énergie endormie.

Oriabel sourit à son amour ainsi qu'à Nane. Elle n'a jamais eu ses réponses finalement avec ce petit ange adorable mais, aura surement l'occasion de récidiver prochainement avec lui. Une jeune femme qu'elle ne connait pas entre en trombe dans l'auberge et demande après elle.

Vite Donã….. Vite……. C’est la petite …… elle est malade ….. la fièvre ….

Qui malade ? Heaven ? Elle ne connaissait pas cette femme mais, pourtant, elle ne chercha pas plus d'explications. L'inquiétude qu'elle avait fait naître sur le visage de la future mariée était l'anéantissement total. La petite n'était pas sa fille biologique mais, la seule chose qu'elle n'avait pas donné à cet enfant était sa naissance, son premier souffle à la vie. Elle pouvait parfaitement la considérer comme sa fille et encore plus maintenant qu'elle allait épouser son père.

Il ne se passa que quelque seconde, déjà Oriabel avait bondit sur ses pieds. Le coeur serré de peur, la voix paniquée elle s'excusa auprès de Nane.

Je suis vraiment désolée Nane mais je dois y aller…. Je vous remercie vraiment pour tout….

Par un élan peu commun elle fit la bise à la jeune femme et regarda Castel qui naturellement l'accompagnait, déjà prêt à partir, lui aussi. Il salua sa soeur et prirent tous les trois rapidement la sortie. Elle appela Gamin au désolement des enfants qui commençait juste à s'amuser avec le chiot. Trottinant doucement il venait mais, sans urgence.

Castel, prenez le svp.... Faut mieux ne pas traîner

Elle regarda la jeune qu'elle ne connaissait pas encore et lui demanda où se trouvait Heaven et ayant la réponse qu'elle souhaitait elle se hâta directement vers chez elle.
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---fromFRcastelreng

Voyant les enfants partirent dans la cour avec Gamin à leurs chausses, Castel se dit donc qu’il allait de nouveau pouvoir savourer pleinement la compagnie de sa future épouse. Il n’en fut rien ! A peine la petite troupe sortie qu’une femme arriva en courant et stoppa sa course devant Oriabel.

Vite Donã….. Vite……. C’est la petite …… elle est malade ….. la fièvre ….

Son sang ne fit qu’un tour… Sa Puce, sa Princesse, si fragile.. A sa naissance déjà ils avaient craint qu’elle ne survive, bien plus petite et plus frèle que son frère, sa venue au monde en seconde place, l’enfant était arrivé bleu, sans souffle… On lui devait la vie à Dameisabeau qui était venu aider à accoucher sa mère. Une grande attention avait été de mise et l’enfant avait fini par reprendre des forces. La suite étant, Castel avait ressenti pour sa fille une flamme bien particulière, retrouvant dans ses traits beaucoup de sa mère. Autant dire qu'il était aux cents coups.

Heaven….

Il ne chercha pas même à savoir qui était cette fille et fut debout en moins de temps qu'il ne faut pour le dire, Oriabel s'était levée de concert.

Nane…je te ferais savoir …

Ne trouva t-il qu’à lui dire après lui avoir fait un rapide bisou. Ils furent vite dehors, laissant la pauvre Nane qui en resta muette.

C’était sûr que Gamin prendrait son temps pour suivre, il se trouvait trop bien entouré pour vouloir partir. En d'autre moment il se serait dit que c'était là le début de sa galère

Castel, prenez le s'il vous plait.... Vaut mieux ne pas traîner

Il expliqua en vitesse à ses nièces et neveu pourquoi il devait partir et avec Gamin, leur fit la promesse de revenir pour qu’ils puissent jouer avec la boule de poils et le chiot sous le bras rejoignit les deux femmes .

Ils couraient, pas de temps à perdre et la maison n’était pas toute proche. La jeune fille finit par se présenter, leur expliqua le peu qu'elle savait et dit où se trouvait l'enfant.On dut les prendre pour des voleurs a les voir ainsi déambuler dans les rues mais peu importait, ce qu’il fallait c’était rentrer et vite….
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Nane94140

Quelques jours plus tard :

L'été arrive à grands pas, Nane adore cette saison ou la chaleur pénètre jusqu'à l'intérieur des maisons les plus fraiches, ou les bains dans le Tarn sont des plus agréables, ou les criquet et les cigales donnent de la voix.

Comme un bonheur n'arrive jamais seul un bébé prend des forces dans le doux cocon protecteur de son ventre. Certes, il est tout petit encore, mais le bonheur qu'elle en ressent n'en est pas moins grands pour autant.

Elle se doit d'annoncer la nouvelles à son trio de chenapans

Agnès Tristan Nadège venez me voir les enfants ! J'ai une nouvelle à vous annoncer.

Elle s'assied sur une chaise entourant les trois petits de ses bras tendres.

Depuis longtemps Nadège et Agnès vous me réclamez un bébé à la maison et bien dans quelques temps un tout petit va naitre ! Toi aussi Tristan tu voulais un petit frère ou une petite sœur pour lui servir de professeur et bien tu vas être heureux !

HAAAAAAAAAAAAAA!!!!!! Maman un bébé ? C'est Nadège qui a poussé ce crie de joie bien vite recouvert par les braillements d'Agnès.

Chic, chic, chic, on va avoir une nouvelle poupée qui bouge et tout !

Tristan plus posé ne dit rien selon son habitude mais sa maman voit bien que la nouvelle l'enchante aussi car ses yeux brillent de joie.

Tonton Laurent va venir surement s'installer avec nous aussi, vous pouvez l'appeler papa s'il le veut bien ! Demandez le lui ca lui fera plaisir je pense !

Tristan jusque la silencieux ne peut s'empêcher de parler :

Maman c'est pas une blague on va avoir un vrai papa comme les autre enfants comme Hélie et Heaven ? Tu es sure hein ? Il va pas nous laisser tomber celui la dit ? Il va pas aller se faire tuer par un brigand ?

L'enfant trop grave qui a grandit trop vite en tant que seul homme de la maison laisse enfin et pour la première fois paraitre ses inquiétudes et ses
espoirs.

Nane l'attire sur ses genoux il a beau avoir été le seul homme de la maison depuis sa naissance ce n'est encore qu'un tout petit fragile et enfantin.

Non mon amour ! Il ne nous laissera pas tomber ... Je l'aime très fort et lui aussi m'aime très fort et puis il était la le jour de votre naissance et il vous considère déjà comme ses enfants.
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Nane94140

De bon matin Nane descend l'escalier de l'auberge le réveil a été quelque peu difficile mais depuis quelques temps il est de plus en plus dur chaque matin de se lever surement a cause du petit être qui grandit en elle.

Elle entre dans la grande salle pour nettoyer les saletés de la veille qu'elle n'a pas eu la force d'ôter la veille et préparer le repas matinal pour la maisonnée qui ne vas pas tarder à se réveiller affamée.

Elle n'a pas sitôt posé le pied dans la cuisine qu'on frappe à la porte.

Lâchant sa besogne, elle s'empresse d'aller ouvrir.

C'est peut être un voyageur fatigué qui a besoin d'un bon lit, qui sait !

Elle ouvre la porte de l'auberge et se trouve nez a nez avec un superbe bouquet de fleurs. Eberluée elle se demande bien qui a pu lui envoyer cela quand le gamin qui porte le bouquet presque plus gros que lui lui débite d'un ton monocorde le message qui accompagne le bouquet.

Rhooo c'est Jo qui m'envoie ces fleurs comme c'est gentil à lui il faudra que je le remercie dès que possible.

La jeune femme referme la porte et offre un verre au gamin pas un verre de bière a son age il est trop jeune mais un grand verre de lait frais.

Pendant qu'elle sert le petit coursier deux autres font leurs entrées.

Un peu affolée devant cet affluence elle sort une nouvelle série de gobelets en étain et un grand pichet de lait.

Les deux sont porteurs de messages de la part de Modimiris et de Garriguette et Laka éinsi que de Mimeline.
Tous lui souhaitent un bon anniversaire. Un peu gênée elle reçoit deux bisous que lui fait le livreur de Garri et deux bavouilles de la part de Laka.

C'est qu'elle ne les connait pas les livreurs mais ils sont tellement mignons ces gamins de 7 ou 8 ans avides de gagner un denier ou deux qu'elle n'ose pas leur faire de peine en refusant les bisouillis plus ou moins baveux plus ou moins crasseux que lui infligent les gamins écrasant un peu au passage le bouquet envoyé par Mimeline.

Les deux nouveaux venus taillent se mettent à papoter avec le premier pendant que l'on cogne de nouveau à l'huis.

Un chevaucheur encore juché sur son cheval. se tient devant la porte on dirait qu'il ne veut même pas s'arrêter pour boire un verre ou se reposer.
Il a frappé à la porte du bout de son pied. Il est poussiéreux de la poussière des chemins on voit qu'il vient de loin et en effet lorsqu'il délivre son message elle se rend compte impressionnée qu'il arrive de la lointaine Bretagne. En chemin il a du s'arrêter en route car il est porteur de deux cadeaux un de son frère Ethan et un de son ami Garzimlebo.

Comme ces pensées lointaines la réjouisse !!! Une larme d'émotion coule le long de sa joue.

Ils y ont pensés malgré le temps malgré la distance murmure t'elle tout bas sous les yeux ébahis du cavalier. Il lui remet un énorme jambon une bourse bien garnie et un bouquet un peu secoué par le voyage mais qui ne la ravit pas moins.

Les bras chargés Nane rentre dans l'auberge elle range le jambon au saloir, la bourse à sa ceinture en attendant de lui trouver une place plus secrète quand elle sera seule, elle trouve un pot pour poser les fleurs sur le centre de la grande table de la salle et y pose les deux bouquets.

Ces opérations terminées nouveaux toc toc à la porte.

Décidément je ne vais pas avoir le temps de souffler moi ça n'arrête pas ce matin.

Un sourire ravi dément ses paroles qu'on pourrait prendre pour de l'agacement mais qui ne sont qu'un moyen ne pas fondre en larme sous le coup de l'émotion trop forte qui l'étreint.

Nouveau coursier nouveau messages de la part de Neo et de MalouO.

Le fait que je prenne un an a donc fait le tour du village ?????

Le dernier coursier lui tends plusieurs parchemins en s'excusant. Il se dandine d'un pied sur l'autre d'un air géné d'avoir failli à sa tâche.

T'nez dame je d'vais vous les donner hier mais j'avions po eu l'temps pi l'tait tard alor j'me suis dis qu'j'vous les r'mettrais c'matin !!!

Un peu estomaquée de voir autant de lettres elle les ouvres unes à unes invitant le coursier à se servir tout seul une pinte de lait avec ses compagnons pendant qu'elle se penche sur le décryptage des pates de mouches de certains de ses amis.

Le sujet reste le même mais les mots sont différent elle est ravie de lire en bas des parchemins les signatures de Loxon Zazous et Tesla. mais l'émotions est trop forte ses jambes tremblent un peu et elle va s'assoir sur le banc avant de tomber par terre
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---fromFRtaupinette

La veille Taupinette était passée au marché après son travail au champs et sa baignade hanituelle dans l'eau rafraichissante du Tarn . Elle s'était assuré d'avoir tout ce qu'il lui fallait , la farin e, le lait , les oeufs puis sur le chemin du retour elle avait cueilli une grande quantité de noisettes .
En rentrant elle s'était attelée à la tache . Et un peu de farine , de lait , les oeufs ,les noisettes soigneusement pilées ... Et au four .
Elle était enchantée de préparer ce gateau pour son amie qui fetait son anniversaire le lendemain ....

Ce matin au réveil , elle avait pris soin de s'appreter au mieux afin de faire honneur à son amie en cette magnifique journée .
Ensuite elle rejoignit la taverne joyeusement en pensant à la joie de son amie devant ce pourtant modeste présent .

Elle poussa la porte de la taverne et apercut Nane qui était déjà présente .

" Joyeux anniversaireeeeeeeeeeeeeee Nane "
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---fromFRrainette

Quelques jours plus tard ....

Se matin là en arrivant a Albi elle commance par les tavernes , lieu de vie s'il en est .. C'est pas la soif qui la conduit .. Quoi que ...Mais bien la recherche de renseignement

Apres quelques bonjour hazardeux , quelques coucou frileux , Rainette ou Raine comme elle prefere qu'on l'appelle rencontre des gens chamant a qui elle peux enfin demander ou ...Ou? se reposer le temps de son sejours.. La reponse fusa unanime chez Nanou ....Bien mais qui est Nanou ???

Apres quelques indication , une recherche infrucuteuse , Raine retourne en taverne et cette fois ..Jour de chance on la presente a Nane dite Nanou ou mami gateau c'est donc sous sa derective que cette fois elle se rend a l'auberge ou bien acceuillit par les deux aides de la patronne elle est gentillement guidé vers une chambre ou elle peut se reposer degustant à volonté moulte bonne chose

Nane94140

Aux abords de l'auberge un beau matin

Nane emmène Trois patte se promener un bruit de ferraille la fait se précipiter sans même se soucier de sa sécurité.

Bien lui en as pris les bruits de combat et les cris s'estompent pour laisser place a un gémissement douloureux.

Le chien aboie il a pris les devants ! Mais ses aboiements sont déchirants comme si l'objet qu'il a trouvé lui était familier.

Nane se hâte de plus en plus inquiète . Elle arrive bientôt au lieu du drame et remarque sur le coté du chemin une forme sanguinolente qui remue à peine.

C'est avec effroi qu'elle reconnait Carméli sa douce amie de Castres. Tout d'abord examiner l'état de la jeune fille vérifier si l'on peut la transporter sans aggraver ses blessures. Ensuite aller faire quérir Eric sa science des plantes lui sera indispensable un parchemin son doigt trempé dans le sans qui a coulé des blessures de son amie feront l'affaire et comme messager le plus fidèle d'entre les fidèle le grand chien.

Trois pattes mon beau tu vas foncer chez Eric vit très vite le plus vite que tu peux !!! Tu lui donne ce parchemin ne le perds pas en route mon chien.

Elle sait que l'animal intelligent comprend le moindre de ses mots Il n'y a qu'a voir comment il penche la tête a chaque mot à chaque intonation il sent l'angoisse de sa maitresse qui pourtant essaye de la masquer. Aussi une claque amicale sur son arrière train le fait elle détaler ventre à terre en direction de la demeure d'Eric
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Carmeli

Carmeli n'entendait rien d'autre que les coups d'épée résonnant dans sa tête. Elle était en route pour Castres , on lui avait dit ne craint rien tu peux rentrer l'armée est neutralisé........Puis au détour d'un chemin sans même sans apercevoir , elle reçut un coup d'épée mortel.
Carmeli entendit un chien japper puis plus rien le trou noir....
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Eric.mrk

Eric suivit le brave chien qui le mena tout droit vers nane et la blessée... Il arriva essoufflé mais comprit pourquoi Nane avait fait appel à lui... En l'absence de médecin qualifié dans les environs, sa connaissance des plantes et des remèdes de simples pourront certainement aider...

Bonsoir Nane, qui est cette dame et que lui est il arrivé ?

Nane bien qu'affolée avait dejà apporté les premiers soins à cette dame mais les importantes traces de sang indiquèrent clairement à Eric qu'elle avait été fortement blessée par une arme tranchante, probablement une épée... Il entreprit donc de préparer un onguent afin de nettoyer au mieux les plaies, ainsi que des linges pour les imbiber de liquide cicatrisant et apaisant qu'il avait porté en ses fioles... Le délicat travail de soin de ces blessures pouvait commencer...
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Nane94140

Nane reprenait son calme l'affolement dont un instant Eric avait pu etre le témoin s'était vite effacé devant l'urgence de la situation.

Carméli avait besoin d'aide, elle se vidait de son sang il fallait agir et vite.

En attendant Éric, elle avait lavé les blessure à l'eau claire d'une source proche. Elle savait que l'herboriste ajouterait ensuite des potions et emplâtres de son cru, mais en attendant il fallait parer au plus pressé, nettoyer pour qu'il puisse voir les blessures, préparer pour elle même le fil et les aiguilles dont elle avait appris l'usage durant ses cours de médecine et protéger Carmeli de nouvelles blessures dues à ses gestes instinctifs.

Aussi dès son arrivée Éric peut il se mettre au travail. Nane a préparé un petit feu surmonté d'un trépied, ainsi son ami pourra préparer ses simples le plus rapidement possible.

Citation:

Bonsoir Nane, qui est cette dame et que lui est il arrivé ?

La jeune femme sursaute en entendant cette voix qu'elle connait bien.

Eric !!!! Je ne t'avais pas entendu arrivé, j'étais tellement absorbée à m'occuper de Carmeli c'est une amie que j'ai connue à Castres quand à ce qui lui est arrivé, je ne peux que supposer.

Elle était déjà inconsciente quand je suis arrivée !
Je t'en supplie dis moi que tu peux m'aider grâce à ta connaissance des herbes !
Elle doit se marier bientôt !
Il faut que nous la rendions transportable pour la porter à l'auberge !
Son futur époux l'y retrouvera plus facilement !
Je lui ferrais porter un message !

Les propos de l'aubergiste, apprentie médecin sont décousues mais finissent enfin par éclairer Eric sur les circonstances du drame.

Trois pattes qui aboyait...... un bruit de fer qu'on croise..... je suis arrivée en courant..... mais trop tard.... J'ai paré au plus pressé..... Demandé de l'aide..... La charrette elle est la ? Non je vois bien ! on aura du mal a la transporter ....

Des larmes roulent sur les joues de la jeune femme, larmes de rage contre ceux qui ont fais ça, larmes d'impuissance face aux graves blessures de son amie, larmes d'angoisse pour tout ce sang perdu, larmes de peur pour l'avenir de Carmeli.
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Eric.mrk

Allons Nane, ce n'est pas en t'affolant que nous aiderons au mieux ton amie... Tu as dejà bien nettoyé les plaies à l'eau mais je vais y appliquer une pommade cicatrisante qui empechera tout risque d'infection... Tu m'aideras ensuite à lui faire des bandages avec le tissu de lin que j'ai amené... Les herbes et feuilles que voila aideront à apaiser sa douleur quand elle s'eveillera...

Eric était inquiet des larges plaies de la dame blessée et il ignorait si ses onguents seraient assez forts pour la sauver... Mais au moins cela aiderait le temps de la transporter à l'Auberge... Il appliqua consciencieusement les pommades et feuilles sur les plaies avant de bander fermement tout cela avec l'aide de Nane qui faisait montre d'une efficacité admirable... Elle fera sans doute un très bon médecin...
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Aribe

Aribe arriva trop tard, pourtant il avait demandé a Carmeli de l'attendre avant de rentrer sur Castres.
Il se rendit à l'auberge ou Carmeli, avait été recueilli par Nane, et resta à son chevet.
Les larmes dans les yeux, et tout en tenant sa main il lui dit...

Je t'aime ... Accroche-toi mon Amour.
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Carmeli

Le trou noir , Carmeli ne ressentais plus rien tellement la douleur la tenaillé. Dans un coma profond , elle revit sa vie , son enfance fille des montagnes d'Entrevaux... Son arrivée a Briançon... Ses premiers fou rire avec son amie Kthee. Ses premiers amours aussi.
Son Parrain faisant le poirier. L'Edelweiss.
Tout lui venait des images passaient et repassaient en boucle.
L'école de la prêvotée, première rencontre avec Aribe....Zimky torturé et défiguré par la main rouge.
Son départ pour Castres , laissant lEdelweiss en feu. La main de Ka .... Toutes ses images. Carmeli ne ressentait rien, elle n'avait pas peur de mourir.
Le trou l'attirait en fait, puis cette lumière au loin, tendre la main pour la toucher. Y aller .....Partir.....Mourir.....
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Eric.mrk

Nane avait fini les bandages et Eric rangeait ses produits et ustensiles... L'onguent gras à la camomille et au souci qu'il avait appliqué sur les plaies était certainement le plus adéquat quand à la guérison des plaies sans trop de risque d'infection... Il laissa a Nane un pot de cet onguent en lui rappelant de changer les pansements tous les jours jusqu'à fermeture complète des plaies...

Il repasserait voir la blessée bientot pour voir l'amélioration de son état et porter de nouveaux onguents si nécessaire... Il laissa aussi a Nane des herbes comme du tilleul, de la passiflore et de l'aubépine afin d'en faire des tisanes pour apaiser les douleurs de la Dame et l'aider à dormir... Entourée de ses amis et de son cher et tendre, il ne doutait pas qu'elle guérisse dans les prochains jours entre les mains expertes de Nane...

Bien qu'agitée dans son sommeil, c'était de repos dont elle avait le plus grand besoin maintenant...
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---fromFR*garriguette*

...Garri arriva toute essouflée à l'auberge de Nane!! Elle se mit à tambouriner à la porte avec une telle force qu'elle se fit mal au poignet... Nane, ouvre moi!! Je t'en supplie !!! Lady...elle est morte..non..enfin, je sais pas!!! Ouvre!!!
Nane sortit enfin, le visage défait et les yeux rouges...mais Garri ne prit pas le temps de lui en demander les raisons. Dans un flot de paroles à peine audibles, elle expliqua à Nane les gorges du Tarn, le corps inerte de Lady, sa course folle...
Vas y Nane....je t'en supplie....je vais Chercher Eric et on te rejoint !
Elle ne laissa même pas le temps à son amie de lui répondre et repartit en courant en direction de la maison d'Eric.
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A L'Albigeoise-Auberge des amis

Nane94140

Nouvelle ville, nouvelles rencontres. Nane ne sait plus depuis longtemps ce que c'est que de vivre ailleurs que dans une auberge c'est ainsi que découvrant lors des ses pérégrinations en ville ou plutôt juste hors les murs un grand bâtiment flambant neuf formant une cour intérieure elle décide que c'est la et pas ailleurs que serait son auberge.

Elle n'aime pas trop les auberges en villes, un brin de sauvagerie sans doute, un besoin de calme ou de grand air comme on n'en trouve pas tellement dans les villes surement, surtout une ville aussi neuve, la vie y grouille de jour comme de nuit. Elle le sait pour avoir vécu le peuplement de l'Helvétie. Elle cherchait un endroit ou ses enfants Nadège Tristan et Agnès pourraient achever de grandir.

La bâtisse semble lui tendre les bras et lui dire : " j'ai été crée exprès pour toi ! Je suis à toi ! Viens t'occuper de moi ! Viens me faire vivre et exister" Comment résister à un tel appel ? Elle en a presque frémit en posant les yeux dessus.

Nane tire Galopain par la longe l'étalon blanc toujours attelé à la charrette suite au voyage semble épuisé de la route mais il trouve toujours des ressources insoupçonnées pour plaire à sa maitresse, les deux oiseaux volètent autour d'elle voleter le terme un peu inadapté pour le vol lourd et puissant de Volauvent le Hiboux qui suit sa maitresse dans ses pérégrinations depuis bien longtemps déjà mais convient parfaitement à celui de Fendlabise le pigeon Noir, Troispattes le grand chien dont tout le monde oublie la laideur en sentant sa gentillesse et sa tendresse (un peu baveuse toutefois) pour sa maitresse et les enfants.

La troupe pénètre enfin dans la cours intérieure les yeux écarquillés découvrant chacun des bâtiments qui forment cet enclos protecteur.
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---fromFR*Ysaline*

Ysaline et son homme arriverent dans cette nouvelle ville au beau matin.
Le voyage avait été rapide, donc épuisant. Ne sachant pas trop où sejourner, ils visitèrent les tavernes du centre et les ruelles de cette jolie cité.
Très animée la journée, les tavernes du centre ville ne plaisait pas vraiment à Ysa pour y sejourner le soir.

Ils errèrent donc un peu plus loin de la ville, dans la campagne, car en demandant à droite et à gauche, on leur avait parlé d'un superbe etablissement campagnard, calme et chaleureux.

C'est main dans la main et le coeur leger qu'il arrivèrent à la tombée de la nuit devant les portes d'une magnifique et immense ferme.

C'est avec un grand sourire et un peu fremissante de curiosité qu'Ysa frappa à l'huis.
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Nane94140

La cour sera bien agréable une fois les portes closes, pour le moment la jeune femme les laisse ouvertes pour accueillir les premiers visiteurs qu'elle se refuse a nommer du nom de clients !

Les trois petits poucets s'égaillent à la découverte des différents bâtiments Nadège et Agnès se ruent sur le corps d'habitation quand à Tristan, lui, ce sont les écuries qui le passionnent. Enfin du moins ce qui pourrait faire office d'écurie.

Troispattes le chien ne sait plus ou donner de la tête en voyant sa famille s'égailler dans toutes les directions à la fois. Il manifeste son angoisse de ce nouveau lieu et de cet éparpillement en aboyant à qui mieux mieux et en courant de l'un à l'autre totalement affolé.

Nane, plus posée, commence à visiter le corps de logis ou elle compte installer la grande salle de l'auberge salle ou elle prévoit de réunir les gens, leur offrir un lieu chaleureux pour se retrouver autour d'une chopine ou d'un bon repas.

La grande salle est un peu sombre mais une fois le feu de bois en route. et quelques chandelles allumées cela devrait faire une ambiance fort chaleureuse.

Elle découvre son royaume avec plaisir. Son royaume, la cuisine : l'endroit ou elle se sent le mieux dans une maison en dehors de l'intimité de sa chambre et ou elle fait merveille.

Et bien la bâtisse est parfaite, mais il va y avoir besoin de bras et de bonnes volontés pour en faire ce lieu de rêves auquel j'aspire ! Et ce ne sont pas mes trois angelots qui pourront m'aider beaucoup ! La jeune femme entend ses paroles retentir dans les grandes pièces encore vide de meubles

Elle en est là de ses découvertes quand un coup sonore ébranle la porte de la salle. La porte neuve grince un peu faute d'avoir jamais été utilisée et s'entrouvre peu à peu.

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Nane94140

La porte achève de s'ouvrir et laisse passer la jeune femme que Nane a rencontré en taverne, la cousine de son amie Polga !

Un peu affolée par cette arrivé si rapide alors que rien n'est près pas de lits pas de table la cuisine entièrement vide, comment faire ?

Elle laisse entrer Ysaline et l'invite à poser ses bagages.

Soyez la bienvenue dans mon auberge je suis embarrasser de n'avoir a vous offrir en guise de gite qu'un tas de paille et en guise de couvert que ce que j'arriverais à cuisiner sur le feu de camps dehors !

Comme vous le voyez je viens d'arriver je n'ai pas encore déchargé la charrette ni dételé Galopain mon étalon il reste encore tant à faire !!

Installez vous comme vous le pouvez ! Et faites comme chez vous !

L'aubergiste laisse Ysaline seule dans la grande pièce et commence à s'activer elle détèle Galopain, et commence à décharger les quelques biens qui trônent dans la charrette.

Les trois enfant de 5 ans sont de retour auprès de maman ils portent les paquets les moins lourds le peu de vaisselle que Nane a apporté surtout un chaudron pour cuisiner en route, quelques écuelles des cuillères, bref de quoi commencer une installation de fortune.
Quand ces quelques affaires ont rejoint la cuisine, Nane envoie les petits ramasser de grandes brassées d'herbes fraiches elle serviront de paillasse en attendant qu'elle revienne de Carcassonne avec la literie et le mobilier de l'auberge du Cheval Blanc.

Tout en travaillant elle se demande bien comment inaugurer l'auberge. Une veillée ou chacun racontera son histoire ? Non c'est bon pour les longues soirées d'hivers ça ! Un concours de pâtisserie ? Non si cela réjouit les palais des gourmands cela ne lui semble pas assez convivial ! Un banquet ou un pique nique géant accompagné d'un bal champêtre ? Ouiiiii !! Ca c'est une idée ! mais auparavant il faut qu'elle puisse cuisiner et posséder une cuisine digne de ce nom ou alors que chacun participe en apportant de la nourriture !

Que de travail en perspective mais les défis à relever l'ont toujours tentés !
Et puis elle ne sera pas seule ! La famille lui donnera bien un coup de main !
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Nolanna

une mouette vole en cercle au dessus d'Albi entendant un jappement elle a trouvé ceux qu'elle cherche et plonge pour se posé sur un tas de fouin non loin de trois patte qui aboie de plus en plus

Citation:

Coucou ma belle ,
j'ai bien reçu ta missive m'annonçant ton déménagement , j'espere que beurette te trouvera ..J'attends avec impatiente que tu me racontes tout se que tu fais a Albi

J'espère bientôt pouvoir venir te visité avec Paul , Ginette et Reky ..Je serais également accompagner de mon Mari
RHHHOOO cris pas comme ca !!

Et oui ma belle tu as compris Fhar m'a demander et j'ai comme tu t'en doute accepté ..Nous essayons de faire que le mariage est lieu avant qu'il ne part , comme tu connais la destination je ne vais pas m'attarder ..

Mon installation a Lyon se passe bien même si en fin de compte je ne vais pas avoir le temps de m'habituer , je compte accompagner Fhar et laissé les enfants sous la protection de leur nourrices et de quelques amis pour leur sécurités
Je te donnerai bien entendu des Nouvelles

Je t'embrasse ma douce , tu vas me manquer mais puisse se déménagement t'offrir le second souffle qui te faisait tant défaut

Bisou a Nadège Tristan et Agnès

Ton amie Nola

Attendant que Nane la repère Beurette "rie" pour se faire remarquer ..c'est qu'il fait faim
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Saradhinatra

Sara se dirigea vers le bâtiment principale à grands pas. Elle avait trouvé un message à son levée qui lui disait que sa soeur était partie vers Carcassonne et lui confiait ses enfants.

Sara fit la grimace. Qu'est-ce qu'elle allait faire pour occuper ses petits neveux !!! Les jumeaux de Cast étaient encore des bébés, ils dormaient comme des anges toute la journée. Elle pouvait gérer.
Mais là, des enfants qui savaient marcher ! M'enfin ! A-t-on idée ?!?

C'est dans ce cheminement de réflexion proche de la perplexité que Sara entra dans la salle principale : Personne. Les enfants devaient être dans les appartements réservés à la famille. Elle avait déjà fait la connaissance des petits ... adorables, certes ... mais de là, à s'en occuper pendant l'absence de Nane. Elle espérait être à la hauteur de cette tâche à haute responsabilité, elle n'osait imaginer le sort que sa soeur lui réserverait s'il arrivait quoique ce soit à la chair de sa chair.

Arrivée devant les appartement, elle entrouvrit doucement la porte et glissa sa tête. Elle ne vit personne. Interloquée, elle alla de pièce en pièce :
Agnès ? Tristan ? Nadège ? C'est tata sara ! dites à tata sara où vous vous cachez, les enfants ! Tata sara est venu vous chercher pour faire faire quelque chose d'amusant !

Aucune réponse !
Elle regarda une 2ème fois, aucun recoin n'échappa à ses fouilles !
Sara sentit un début de panique la prendre : comment pouvait-elle garder ses neveux si elle les perdait dès le début ?
Soudain elle se rappela : La servante ! la petite servante ! ils sont peut-être avec elle !
Elle sortit précipitamment des appartements, à la recherche de la soubrette de sa soeur, Nane.

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Nane94140

Cachée sous l'escalier Agnès et Nadège regardent Sarah qui les cherche dans toute la maison elle pouffent toute les deux quand elles la voient s'agiter comme une poule qui aurait perdu ses poussins.

Regarde ! Tu as vu ?elle court partout Tati Sarah Hi hi hi !!!!

ho vouiiiiiiiiii !!!!!! Pouffe Nadège en réponse aux propos de sa sœur de lait. Le deux chipie ont soin de murmurer pour que Sarah ne les entende surtout pas. Elles continuent a murmurer l'une et l'autre se gaussant quelque peu de leur tante Sarah qui ne les trouve pas.

La partie de cache cache enchante les adorable pestes. et le visage inquiet de Sarah les réjouit.

Nane94140

Tristan lui avait choisi pour cette partie de cache cahce son lieu de prédilection : l'écurie !

C'est donc niché entre les pattes de Galopain le grand étalon blanc de maman qu'il regardait tatie Sara s'époumoner à le chercher.

Le malicieux enfant se tord de rire en voyant sa tatie chercher partout les cachettes sont nombreuses et la sienne est excellente surtout qu'il se demande parfois si l'étalon n'effraierait pas Sara.

En effet la jeune femme cherche partout mais semble prendre un malin plaisir a éviter l'écurie comme si elle pensait que Tristan avait des craintes quant à l'animal.

Il chuchote à l'oreille du cheval qui penche la tête comme pour l'écouter.

T'as vu Tatie ! Comme elle court vite ! On dirait presque qu'elle est partout à la fois !

Saradhinatra

[Dans la cour de l'auberge.]

A part les quelques clients et la cuisinière, Sara ne croisa personne d'autres.
Elle avait fait tous les recoins de l'auberge, même l'écurie.
D'ailleurs, elle a été étonnée d'y voir le cheval de Nane. Est-elle allé à Castres à pieds ? ou bien ... C'est cela ! Nane n'était pas encore partie !

Voilà l'explication, pourquoi elle ne trouvait pas les enfants ! Ils étaient avec leur mère !
Elle soupira un bon coup. Elle s'étira pour détendre ses muscles, contractés suite à cette épreuve si éprouvante pour ses nerfs.
Elle s'interrompit soudain quand elle entendit son ventre gargouiller. Elle fit un large sourire en regardant autour d'elle, à la recherche maintenant de quelque chose à se mettre sous la dent. Il lui semblait bien que plusieurs saucissons étaient accrochés dans le cellier. D'un pas guilleret, elle se dirigea vers la cuisine.

[Un moment plus tard, dans la cour de l'auberge]

Elle sortit, essayant de ne rien faire tomber. La cuisinière, bien que ronchonne, lui avait fait une belle omelette aux herbes pour la remercier de l'avoir aider à porter les paquets d'eau pour remplir le tonneau.
Elle posa délicatement les victuailles sur la table et s'installa. Elle huma la bonne odeur qui s'en dégagea.

Qui qui va se régaler ? dit-elle à haute voix en se frottant les mains, ne sachant pas par quel plat commencer
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---fromFR*legamin*

Gavroche est son nom, comment est il ici ? Il a suivit l'exode si l'on peut dire.
Enfant sans parents il va où le vent le mène. Longtemps on put le voir dans les rues d'une ville languedocienne à faire les quatre cents coups , mais depuis des mois nul ne savaient où il se trouvait.

En ce jour de printemps, après des jours de marche, volant par ci par là quelques nourritures, Gavroche fut heureux de voir au loin les remparts d'Albi. Albi! il ne savait que la ville se nommait ainsi et s'en fichait bien d'ailleurs. Ce qu'il voulait s'est y rester un temps avant de repartir pour d'autres aventures.

Sifflotant tout en poursuivant son chemin, il fut attiré par l'auberge qu'il voyait sur sa droite. Son estomac criait famine et il espérait bien y dégoter quelque chose pour le calmer. Arrivé dans la cour il aperçut une jeune femme assise devant plusieurs plats alléchant. Le bonhomme pas farouche pour deux deniers, s'avança jusque la table de bois et reconnu Sara.

Ahhh !!! Pourquoi t'es là aussi ? ! s'exclama t-il Toi aussi t'étais toute seule à Narbomme ? Moi chui partis parce qu'y a pu personne et j'ai encore perdu Tatacrum....
Alors j'a pris le chemin après le pont tu sais çui qui r'monte le soir pour pu qu'personne y sorte et pis j'a marché mais j'l'a pas trouvé ! nan ! et chui arrivé là. Et toi aussi c'est pareil ?
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Saradhinatra

Sara était en train de se remplir sa chope quand elle entendit :
Ahhh !!! Pourquoi t'es là aussi ? !
Elle leva la tête et vit Gavroche !!!! Elle était tellement surprise qu'elle resta sans voix et qu'elle faillit verser à côté. Elle reposa vite fait la bouteille et fixa le gamin.
Toi aussi t'étais toute seule à Narbomme ? Moi chui partis parce qu'y a pu personne et j'ai encore perdu Tatacrum....
Alors j'a pris le chemin après le pont tu sais çui qui r'monte le soir pour pu qu'personne y sorte et pis j'a marché mais j'l'a pas trouvé ! nan ! et chui arrivé là. Et toi aussi c'est pareil ?

Non, c'était bien ce gamin qui hantait les rues de Narbonne. D'ailleurs il avait grandi, le mome ! Ses braies lui arrivent maintenant au dessus des genoux !
Et ces chausses ... est-ce que l'on pouvait appeler cela des chausses ?

C'est vraiment toi, Gavroche !!! Elle lui fit un grand sourire. Approches-là que je te regarde de plus près !! Mais ma parole, tu as poussé comme les mauvaises herbes !!!

Elle remarqua son regard qui louchait sur la nourriture sur la table.
Toujours le même, il n'a pas changé !

Gavroche, cela te dirait de partager mon repas avec moi ? Mais avant, tu veux bien aller te débarbouiller un peu ... tu trouveras de l'eau là-bas.

Elle pointa son doigt vers la fontaine, près des écuries.
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---fromFR*legamin*

Le gamin se demanda pourquoi Sara resta sans voix lorsqu’elle le regarda. Il vit bien qu’elle le détaillait des pieds à la tête, lui, voyant qu’elle regardait ses pieds en fit autant forcément et ne comprenait pas trop le pourquoi de cet examen.

C'est vraiment toi, Gavroche !!! ….. Approches-là que je te regarde de plus près !!

Il s’avança vers elle se demandant bien pourquoi elle voulait le voir de plus près.

Tu vois pu clair ou quoi ? moi j’crois que t’es malade des yeux ouais alors ! J’voudras pas êtes comme ça moi quand ch’rais grand ! bin nan alors !!

Mais ma parole, tu as poussé comme les mauvaises herbes !!!

Mais elle avait quoi Sara ? vraiment là il ne comprenait plus rien v’la qu’elle le prenait pour de l’herbe et de la mauvaise en plus ! le comble.

Hey !! mais t’es folle !! chui po d’la z’herbe d’abord ! et pis tu la manges ? si j’approche tu vas morde pour voir si chui bon ?

Gavroche, cela te dirait de partager mon repas avec moi ?

Ah ! enfin elle s’aperçut que son repas ne laissait pas indifférent le gosse qui en avait l’eau à la bouche. Pensez-vous depuis des jours il avait du se contenter d’un vieux morceau de pain qu’il avait chapardé à un voyageur qui s’était arrêté pour piquer un somme au pied d’un arbre.

Mais avant, tu veux bien aller te débarbouiller un peu ... tu trouveras de l'eau là-bas.

Tous les même ces grands à vouloir que les petits brillent comme un écu neuf. Gavroche fit une grimace à l’idée de devoir aller se laver si il voulait manger.

J’aime po l’eau c’est froid d’abord ! répliqua t-il quand elle lui montra la fontaine C’est obligé d’aller ? j’va êtes mort de maladie si non

Voyant bien que Sara ne cèderait pas , il se dirigea vers la fontaine, traînant les sabots tel l’innocent allant droit à la potence. Il se retourna, vérifiant qu’elle ne le surveillait pas trop, mit l’index dans l’eau…
Bin j’avais raison ! c’est drôlement froid ! se dit-il

… Mit l’autre index, p’tete pour s’assurer que de l’autre main l’eau était toujours aussi froide, Finit par y plonger tous ses doigts, excepté les pouces, puis, passa ses doigt sur sa bouche de haut en bas. Il eut vite fait de retourner vers Sara, espérant bien cette fois manger.

Aaaayééééé !!!!! j’peux avoir du manger maint’nant ?
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Saradhinatra

Sara regarda Gavroche se diriger vers la fontaine. Le connaissant, elle était certaine qu'il ferait le strictement nécessaire.

Pas de bol, mon gaillard, ces trucs, je les ai testés et mis en pratique avant toi, pensa-t-elle en souriant.
Elle le vit revenir et s'exclamer :

Aaaayééééé !!!!! j’peux avoir du manger maint’nant ?

Sans un mot, elle se saisit de l'assiette qui contenait l'omelette. Elle regarda Gavroche et lui demanda : Fais voir un peu tes mains ?
Devant la mine butée du garnement, elle garda un visage impassible. Elle fit mine d'humer la bonne omelette.

Tu sais que c'est vraiment dommage de gâcher une si belle omelette par des doigts sales. Regardes comme elle est belle, comment elle est dorée à point, elle mérite d'être manger avec des mains propres.
As-tu les mains propres, Gavroche, pour faire honneur à cette si belle omelette ?
Si tu te dépêches, je pense qu'elle t'attendra. Mais fais vite, elle est meilleure quand elle est toute chaude.

Elle termina sa phrase par un sourire et fixa Gavroche.
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---fromFR*legamin*

Autant dire qu'il en bavait presque. Une omelette ça devait être vachement bon. Lui qui ne se nourrissait que de pain et de fruits lorsqu'il arrivait à en chaparder.

Fais voir un peu tes mains ?

ça c'est la question qui tue, celle qui fiche tous les espoirs les quatre fers en l'air et à la tête qu'afficha le gamin, ça pouvait se lire sur son visage. Mais gavroche n'était pas du genre à se démonter pour autant, il montra donc fièrement ses deux mains qui juste mouillées paraissaient encore plus sales, et sûr de lui il ajouta dans le geste

bin r'garde tu vois que j'les a mouillé.

Mais voilà, Sara ne cèda pas. Gavroche, pas content du tout , tappa du pied.

Bin j'y r'tourne mais j'va êtes plein d'froid dans mes mains après et ça s'ra ta faute haaaaaaa ouais alors !

Cette fois il courru jusque la fontaine , plongea ses mains dans l'eau et les frotta... frotta... tout en ronchonnant. Une fois fait, il arriva les mains en avant vers Sara

r'garde sont toute rouge maint'nant et sont toute froide aussi...
Bon ! tu m'donnes ton manger !
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Saradhinatra

Sara masqua un début de fou-rire quand elle vit Gavroche ronchonner, puis taper du pieds, ensuite donner un coup dans un caillou pour enfin se diriger, en ralant, vers la fontaine.

Elle l'observa, hilare, se laver les mains frénétiquement dans la fontaine. Elle ne l'avouera pas mais elle l'adorait ce garnement.
Elle reprit son air sérieux quand elle le vit revenir à grandes enjambées, avec son air provocateur et renfrogné.

r'garde sont toute rouge maint'nant et sont toute froide aussi...
Bon ! tu m'donnes ton manger !

Elle prit un air de profonde réflexion et examina attentivement les mains de Gavroche.
Hmmm ... fit-elle en caressant son menton. Devant son air courroucé et impatient, elle ne put s'empêcher de sourire.
C'est bon, Gavroche, je pense que l'omelette sera ravie d'être mangée avec des doigts aussi propres !

Elle déposa l'assiette sur la table et fit signe au môme de s'assoir. Elle sourit en le voyant se précipiter sur l'assiette. Elle alla prendre place en face de lui. Elle prit l'énorme miche de pain, sortit son poignard et se mit à découper une large tranche qu'elle déposa. En un rien de temps, il avait terminé la moitié de l'assiette. Elle soupira : adieu belle et succulente omelette ! Mais en regardant Gavroche manger d'aussi bel appétit, elle retrouva son sourire. Elle se devait de l'accompagner dans cette frénésie de bombance. Elle prit le saucisson pour lui faire un sort. L'instant suivant, on entendait plus que le claquement des mandibules des deux affamés.
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Nane94140

Nadège et Agnès suivent de loin l'échange entre tatie et le gamin crasseux.

Tatie à l'air de connaitre le petit garçon. Le nez des deux chipies frémit quand elles sentent l'odeur de l'omelette

Rhooooooooooo tu sens ? C'est la cuisine de Barbe ! Tu croit qu'elle va râler maman quand elle va rentrer ? C'est vrai qu'elle fait bien à manger Barbe mais c'est meilleur quand c'est maman Na ! Nadège a chuchoté ces mots à Agnès.

La petite fille regarde sa sœur de lait qui bave d'envie en voyant passer Sara avec son écuelle pleine de nourriture puis ensuite en respirant les effluves du repas qui viennent jusqu'à son nez de gourmande.

Nadège reprend :

Tu crois qu'elle nous donnera à manger Tatie il est loin le déjeuné tu crois pas ?

Un peu tristes d'abandonner leur blague à tatie mais littéralement affamées les deux gamines de 5 ans viennent penaudes derrière Sara.

D'une petite voix se demandant à quelle sauce elle vont être mangées, Elle lancent d'une voix forte quoique tremblante de trouille tout de même :

HHHHHHHeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuu Tatiiiiiieeeeeeeeeeee c'est nouuuuuuussss tu nous a pas trouvééééééé nananère !!!!!

Les deux chipies ont beau avoir l'air bravache comme ça en fait elle n'en mènent pas large. elle viennent chacune encadrer le gamin des rues avec qui Tatie discute et qui n'a pas l'air d''avoir le dessus sur les ordres de Sara.

Saradhinatra

Sara comprenait pourquoi il y avait du monde chez Nane. La cuisine était excellente.
Après le saucisson à l'ail, les restes froids du poulet grillé au lait d'amande, et s'être partagé les petites tourtes aux fromages avec Gavroche, elle entreprit de découper cet appétissant pâté en croute sous le regard impatient de son partenaire de ripaille.

Quelle ne fut pas sa surprise quand elle vit Nadège et Agnès se tenir à côté de Gavroche.

HHHHHHHeeeeeeeeeeeeeeuuuuuuuu Tatiiiiiieeeeeeeeeeee c'est nouuuuuuussss tu nous a pas trouvééééééé nananère !!!!!

Sara se leva d'un bond : trouvé ???? Ooooooh ... Voilà une donnée qui modifiait considérable la perspective de cette journée qui ne demandait qu'à rimer avec farniente et gueuleton. Et cela ne lui plaisait pas : Nane était bien partie pour Castres lui laissant les enfants sous sa responsabilité.
Sara ouvrit la bouche pour leur demander où elles étaient ... mais aucun son ne sortit ... avouer qu'elle n'avait pas été capable de les trouver ? bin voyons ! Elle referma sa bouche ! Elle fronça les sourcils. Il fallait leur faire un sermon pour qu'elles comprennent. C'est cela ! Ce n'était pas bien ! Elle leva son doigt pour accompagner son sermon quand ... c'était aussi sa faute ! Elle avait abandonné trop vite, pas assez persévérante. Elle baissa son doigt.
Elle prit conscience du regard étonné des fillettes. Elle réalisa qu'elle devait être drôle à voir ... à ouvrir et fermer la bouche comme un poisson hors de l'eau. Elle soupira mentalement ... Bon, passons au plan "on verra plus tard, faisons semblant de rien et terminons le repas en premier"

Nadège ! Agnès ! Bonjour mes belles ! Je suis contente de vous voir. Vous tombez bien, mes chéries. Cela vous dirait de venir nous tenir compagnie à Gavroche et à moi, pour le repas ?

Un instant ... Nane est vraiment à Castres, les 2 fillettes sont devant moi ! Il en manque un ! Où est le garçon ??? réalisa-t-elle d'un coup ... Elle esquissa un sourire : les gamines se sont cachées pour lui jouer un tour, l'autre devait avoir fait de même.

Avec un sourire charmeur, elle demanda :
Mais avant, mes petites demoiselles, montrez donc à Gavroche que vous êtes bien élevées en allant vous laver les mains avant le repas.
En même temps, allez dire à votre frère de se joindre à nous. Ce serait dommage qu'il rate le merveilleux dessert que la cuisinière a mis de côté pour nous.
Elle haussa la voix en articulant bien "mer-veil-leux des-sert" !
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Nane94140

Agnès observe tatie intriguée.
Mais pourquoi elle baille au corneille tatie ? pense l'enfant. Elle dit suffisamment fort pour que tatie entende, un sourire angélique sur le visage.

Tu sais Tatie Galopain, il est propre, mais y a plein de mouches quand même, tu devrais fermer la bouche !

Du coin de l'œil elle guette les réactions de sa tante.Les deux gamines rentrent la tête dans les épaules quand elle commence à lever le doigts pour les sermonner. Puis se détendent quand elle change d'idée et prend une attitude plus souple.

Elles se mettent à saliver affamées par leur matinée de jeu quand Sara leur propose de manger avec elles, elle sont intriguées par le gamin qui semble tellement amusant, tatie l'a appelé Gavroche, quel drôle de nom mais après tout c'est les papa et les mamans qui choisissent.

Elles se hâtent vers l'abreuvoir pour se laver les mains et bien montrer leur bonne éducation puis stoppent net.
Qu'a dit Sara ?
Aller chercher Tristan?
Les deux sœur se regardent bien embêtées, Elle n'ont même pas besoin de parler pour se comprendre. C'est Agnès qui de nouveau se fait leur porte parole

Ben... Heu... C'est que.... heu... on sait pas....On sait pas ou il est Tristan !!!

Nane94140

Dans l'écurie un garçonnet se cache sous la mangeoire du grand cheval blanc de sa maman, il est têtu, son estomac grouille et gronde comme s'il était privé de nourriture depuis longtemps.

Pourtant il se refuse à céder Tatie Sara doit le chercher et c'est lui qui gagnera la partie de cache cache !!!!!!

Galopain penche doucement sa grosse tète vers l'enfant le renifle et lui donne un coup de museau qui flanque Tristan par terre. L'enfant gigote pour se relever pendant que l'étalon le pousse vers la sortie de son box.

Namého !!!!! Semble dire l'animal, Un moment ça va bien, mais ici c'est mon lit et ma salle à manger.
je t'aime beaucoup, petit homme, mais vas donc rejoindre les tiens !

Tristan n'a malheureusement plus le choix après un regard dépité vers Galopain qu'il pensait son allié il doit finalement sortir. Il entrouvre la porte de l'écurie, se glisse précautionneusement dehors, jette un œil dans la cours et tente une traversée au pas de charge pour trouver une meilleure cachette et ce en évitant le regard acéré de Sara (enfin acéré...).

Saradhinatra

Sara regarda, avec un sourire, Agnès et Nadège se diriger vers la fontaine, attendrie de voir ces deux fillettes aussi sages et obéissantes. Mais son sourire se figea quand elle entendit Agnès dire :

Ben... Heu... C'est que.... heu... on sait pas....On sait pas ou il est Tristan !!!

Un chapelet d'injures défila dans sa tête. Elle se força à rester calme et à afficher un visage souriant. Pour rassurer les gamines et surtout pour se rassurer elle-même, elle parla d'une voix douce :

Ce n'est pas grave. Je suis sure que ... elle s'interrompit quand une petite ombre se faufila soudain dans son angle de vision latérale. Elle esquissa un sourire malicieux et sans un mot, rentra rapidement dans la bâtisse pour tenter de prendre à revers le petit futé.
En moins de temps qu'il faut, elle se retrouva devant Tristan. Elle le cueilli en plein élan, sans lui lasser la moindre chance de réagir, et le serra contre elle :

Heyyyyy, c'est Tristan !! viens faire une bise à tata Sara !!! Non tu ne veux pas ? alors c'est tata sara qui va t'en faire !!!
Elle lui colla deux grosses bises sur les joues. Et devant son air renfrogné, elle rajouta : tu sais que tu m'as manqué, mon grand !!!
Elle recommença à le bisouter.
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Nane94140

L'enfant se raidit tant qu'il peut .

Tati Sara l'a attrapé au vol et en plus comble du comble elle le bisouille comme un tout petit à gros poutous qui claquent et en public encore. L'horreur absolue pour un petit garçon de 5 ans qui était jusqu'alors le seul homme de la famille.

Mééééééééééééé heeeeeeeeeeeeuuuuuuuuuuu !!!!!!! Je suis pu un bébé moi
Je suis le chevalier à ma maman !!!!!!!!!!! On bisouille pas un chevalier comme caaaaaa !!!!!

L'enfant se débat pour échapper à sa tante.

Bon d'accoooooorrrrrrrrddddddd t'a gagnéééééééééé!!!!!!!!

Dis quand est ce qu'on mange ! reprend le petit bonhomme innocemment.

Nane94140

Une charrette brinquebalante s'approche sur le chemin qui vient de Castres.

Elle est chargé d'un amoncèlement de meubles qui s'empilent bien au dessus des rambardes et manquent tomber à chaque cahot de la route.

Sur le sièges Nane tient les rennes et guide son grand étalon blanc Erig profite paisiblement de la promenade.

La charrette se rapproche de la cours de l'auberge le bruit a attiré dans la cours toute la maisonnée les enfant qui ont une nouvelle fois échappés à Sara, n'attendent même pas que l'attelage soit arrête pour se hisser dessus .

MAMAAAAAAAAAAAANNNNNNNN !!!!!! Le triple cris résonne au milieu de la cours et vrilles les tympans des quelques personnes présentes.

La voyageuse un peu débordée par les bisous des 3 lutins qui l'escalade éclate d'un rire joyeux en embrassant ses petits poucets.
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Erig

Les voici de nouveau à Albi. La chauffeuse lui avait donné l'ordre d'être sage. Ce qu'il faisait. Il était tellement sage qu'il commençait à s'en dormir sur la charette. Il faut avouer que les nuits en ce moment etait assez courte. Quand il attendit des cris disant maman. Il ouvrit les yeux, et vit 3 petits bambins s'approchant de la cariole. Surement ces enfants. Il descendit de la cariole et rencontra une petite fille qui voulait prendre sa place. Il lui sourit et la prit dans les bras pour lui éviter d'escalader le tout. Elle se jetta ensuite sur sa mêre. Erig fit quelques pas et regarda le ciel, un beau ciel bleu. Il était temps pour lui de retrouver sa nouvelle ville...
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Nane94140

Les enfant convenablement embrassés, leur curiosité s'éveille en ce qui concerne "le monsieur assis à coté de maman"

Les questions fusent :

Qui c'est maman ?
Il fait quoi la à regarder le ciel ?
Pourquoi il m'a attrapé comme ça maman ?
Il va me manger ?
Pourquoi il est habillé aussi bien ?

Nane éclate de rire et répond de son mieux.

Le messire se nomme Erig s'il regarde le ciel c'est parce qu'il le trouve beau sans doutes, il t'a attrapé petite dinde de mon cœur, pour t'aider à venir me faire un bisou et non, Tristan, il ne va pas te manger, ni aucun de vous. Quant à savoir pourquoi il s'habille aussi bien et bien il vous répondra lui même

Toujours hilare mais ravie de retrouver les trois petit elle les câline un long moment avant de descendre de la charrette.

Bien c'est pas tout ça, si vous voulez enfin des repas et des lits dignes de ce nom il va falloir décharger la charrette quelques bras forts ne seraient pas de trop mais on verra bien si quelqu'un vient !
En attendant mes anges pourriez vous descendre et porter à la cuisine les casseroles, écuelles, chaudrons, cuillères et autres ustensiles ?

Pendant que les enfants font des allers retours en courant pour faire plaisir à leur mère, elle s'attèle à la lourde tache de décharger la charrette. C'est si lourd qu'elle est bientôt épuisée et trempée par l'effort mais elle continue. La charrette est presque vide les chaises les montants des lits tout est posé sur le sol à coté de la carriole. Il reste malheureusement les armoires buffets et tables à décharger.
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Nane94140

La montagne d'ameublement qui trônait dans la charrette se trouve maintenant étalée au petit bonheur pour une grande part dans la cours.

Dans la charrette ne restent que les tables et les armoires décidément bien trop lourdes pour ses petits bras même s'ils sont bien musclés.

Les enfants ont achevé de porter les ustensiles dans la cuisine ainsi que les stock de provisions.

Elle a, quand à elle, rentré les chaises et les encadrements des lits qui avaient été démontés pour le voyage. Les chaises semblent un peu perdues dans la grandes salle ou ne trône aucune table.

Il a fallu escalader les escalier à de multiples reprise bataillant avec les planches pour ne pas rester coincée dans l'escalier puis avec un marteau pour remonter tout ça mais voila enfin ça y est dans chaque chambre il y a maintenant un lit par contre il n'y en a que le bois

Elle redescend donc les sacs de toile et charge les enfant, sous la surveillance de Prudence la servante et Barbe la nounou-cuisinière-intérimaire-femme à tout faire et femme au grand cœur, de les remplir d'herbes fraiches afin d'en faire de belles paillasses odorantes.

Pendant ce temps elle range le capharnaüm laissé par les enfants qui ont déposé les ustensiles au petit bonheur dans la cuisine. En effet,,les petit poucets pressés ont tout déposé au plus près si bien que maintenant il faut effectuer un véritable parcours du combattant entre marmites chaudrons casseroles jattes et piles de cuillères. Elle n'est d'ailleurs pas sure de ne pas se faire attaquer par une horde de cuillères en furie.

Elle s'attaque donc à la tâche avec ardeur, elle ne se sentira chez elle que lorsque la cuisine ressemblera à quelque chose.

Plusieurs heures plus tard

Des cris se font entendre, les enfants rentrent, les bras chargés d'herbes parfumées et de fleurs les joue rougies par la courses dans les pâturages voisins.

Allez vous laver les mains et le museau les enfants nous allons manger !

Nane a eu le temps de préparer une galimafrée et une tourte aux feuilles pour le repas il y en a en suffisance pour nourrir les petits estomacs affamés des enfants et de 5 ou 6 adultes bon mangeurs en plus.

Elle a disposé sur le sol de la cours une grande couverture et installé dessus écuelles et pot à boire en étain. Ce repas sur l'herbe enchante les marmousets qui poussent des cris de joie
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Nane94140

Le soir tombe, la petite famille, épuisée par les travaux de la journée, le ventre bien plein du bon repas avalé, dodeline de la tête. Les yeux des petits se ferment tout seuls.

Avant de devoir les porter, ce qui lui serait difficile vu son état d'épuisement, Nane envoie les trois marmousets rejoindre leur belle chambre aménagée avec amour. Elle sait que les rêves seront beaux parfumés à l'herbe tendre du printemps.

Barbe, Prudence vous voulez bien surveiller le coucher des enfants ? Je dois encore faire quelque chose avant de dormir ! Ne fermez cependant pas la porte de l'auberge !

Elle passe un châle, le fond de l'air se rafraichit le soir, et prend d'un pas las la direction de la ville.

Elle regarde par la fenêtre des tavernes sans jamais y entrer jusqu'à ce qu'elle découvre enfin la personne qu'elle cherche attablée dans le repaire de Lady et entre. Sans s'attarder elle s'approche d'Erig et lui glisse une grosse clef dans la poche en lui murmurant quelques mots à l'oreille.

C'est la clef de l'auberge.... Utilise la quand tu auras envie de me voir.... Tu y es chez toi désormais.

Elle n'attend pas de réponse.

Nane tourne les talons sans même prendre le temps de boire une bière et rentre se reposer de cette épuisante journée.

Elle passe un instant embrasser les enfants avant de dormir et apaisée, satisfaite d'avoir accomplis la tache qu'elle s'était donnée, regagne sa couche ou elle s'écroule vidée de ses forces.
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---fromFRDame Lindelend

[ Le lendemain au petit matin ]

Les premiers rayons du soleil naissaient sur l'horizon, dispersant leurs clartés orangeâtres sur les rares nuages parsemant le ciel. Gretchen chevauchait depuis la veille au soir de la belle ville de Villefranche de Rouergue et son voyage en direction de la ville d'Albi lui avait prit toute la nuit, une longue et interminable nuit qui venait de trouver terme par le renouveau solaire éveillant en Gretchen un léger sourire. Elle aimait cette sensation, au matin, sentir le soleil doucement caresser sa peau diaphane, le vent balayant ses cheveux de soie libre de toute entrave et fouettant lentement les airs qui parcourant la campagne saisie de la rosée matinale.

Gretchen progressait lentement sur sa monture épuisée elle aussi, et dont le bruit de sabot se faisait trainant, soulevant la poussière du chemin que la brise emportait en volutes se dissipant doucement. Au loin se dessinait les remparts de la ville, destination finale de son périple, et elle pourrait enfin poindre l'espoir d'y trouver un oreillé accueillant, prompte à la soulager de sa lassitude. Quelques minutes plus tard, voyant une silhouette s'affairer, elle aperçue sur le coté un paysan déjà à la tâche dans son champ de blé. Stoppant sa monture, elle l'interpella vivement tout en s'éfforçant de réfréner son léger accent Germanique:

"Bien le bonjour mon brave, auriez-vous l'obligeance de m'indiquer un établissement hôtelier?
Dois-je entrer au sein de la ville, ou y en a-t-il un plus proche?"

Levant un regard ensommeillé sur elle et sans prononcer un mot, le paysan leva un doigt en direction d'une superbe bâtisse après le pont, en vue direct d'où elle se trouvait. Le remerciant d'un signe de tête et d'un large sourire, Gretchen reprit route, au grand dam de sa jument qui commençait déjà à se restaurer des herbes folles sur le bas coté du chemin.

Désespérant de la lenteur de sa monture qui trainait toujours le pas, les fers émettant des raclements par intermittence sur les pierres du pont, elle soupira de lassitude mais comprenait bel et bien la bête qui avait sans relâche marché tant de lieux cette nuit. Jetant un regard vers l'auberge, un petit sourire d'aise se dessina sur son visage... enfin arrivée... Elle pénétra peu après au sein de la cour intérieure puis descendit de selle. Ses jambes engourdies pouvaient enfin se détendre, et elle mena sa jument en l'attirant par le licol vers l'écurie mise à disposition des voyageurs. Gretchen libéra la bête de la selle et elle lui flatta l'encolure d'une énergique caresse de la main. Elle lui administra une copieuse ration d'avoine bien méritée après toute cette route, tout en prononçant d'un ton emprunt de douceur des paroles réconfortantes en Germanique.

Gretchen se dirigea vers l'entrée principale de l'auberge et poussa la lourde porte qui lui sembla peser des quintaux tant la fatigue commençait à se faire ressentir en elle. Elle la referma derrière elle mais n'eût la rapidité de l'empêcher de claquer lourdement, et déjà la belle Germanique scrutait la salle déserte du regard et lança vivement d'un timbre toujours aussi gutturale:

"Hôtelier?!?
Une chambrée s'il vous en plait, je suis épuisée!..."

Mais personne ne semblait y répondre...
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Erig

Erig était resté longtemps en taverne. Il n'arrêtait pas de penser comment aller se terminer cette journée. Il profitait donc de ce moment en taverne pour boire et penser à autre chose. Quand il vu la dame s'approchait.

Nane a écrit:

C'est la clef de l'auberge.... Utilise la quand tu auras envie de me voir.... Tu y es chez toi désormais.

Puis il la vit sortir. C'est mot lui rappela la vérité. Il sortit les clés de sa poche et les contempla. Il les regarda pendant un très long moment. Puis il se décida à partir. Il salua les clients de la taverne et se rendit à son auberge. Il y rentra, utilisant ces nouvelles clés. Il se rendit dans sa chambre, lieu où elle devait être maintenant. Elle dormait, paisiblement, plus jolie qu'un ange dans sa tenue de nuit. Il prit une chaise, s'assit dessus et l'admira. Il prit enfin une décision, celle qu'il regretta toute sa vie. Il se leva, et embrassa sur son front la belle demoiselle. Il posa ensuite le clé sur sa table de chevet, ainsi qu'un morceau de papier avec écrit, Erig. Il ne pouvait plus écrire plus.

Il sortit de la chambre discretement. Il partit mais il croisa la servante dans un couloir. Il s'essuit vite ces yeux et lui demanda.

Pouvez vous fermer la porte derrière moi s'il vous plait ?

Barbe hocha la tête pour confirmer.

Erig sortit.
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Nane94140

Une porte claque dans la grande salle la jeune femme se réveille d'un bond elle a cru ...

Non elle n'a pas rêvé sur la table près de son lit la clef quelle a remis la veille à l'homme qui, pensait elle, l'aimait autant qu'elle. Elle repose sur un petit bout de parchemin ou figure juste un nom : Erig.

Un appel dans l'entrée de l'auberge la fait sursauter le petit matin montre à peine ses lumières pales. Elle ne prend pas le tend de réfléchir elle a mal mais le pire sera après quand elle ne sera plus occupé quand elle sera de nouveau seule dans sa chambre.

Un client le premier depuis son installation, elle va le soigner aux petits oignons celui la, vu qu'elle n'a rien d'autre à faire enfin quand elle dit celui la... la voix lui semble bien féminine.

Elle enfile vite une robe sans même regarder ce qu'elle attrape et descend vivement à l'appel.

Elle descend l'escalier qui mène à l'étage quatre à quatre et se présente essoufflée devant la visiteuse.

Un rayon de soleil semble la nimber d'une auréole il se reflète sur sa longue chevelure libre de tous liens. la pauvre aubergiste encore à demi endormie, toute chiffonnée de ne pas avoir pris le temps de se vêtir convenablement, fait bien pale figure à coté de cette beauté sculpturale.

D'une voix qui laisse deviner sa tristesse elle se présente :

Bonjour dame, je me présente si vous le permettez :
Nane propriétaire des lieux !
Prudence, ma servante, va vous guider jusqu'à votre chambre.
Pendant ce temps j'irais me rendre plus présentable. Vous m'avez surprise au saut du lit !

La jeune femme est embarrassée de se justifier ainsi mais elle ne sait plus trop ou elle en est, elle a besoin de se retrouver seule, pour réfléchir. Pourtant sa politesse naturel et son intérêt pour ses semblables la forcent à questionner l'inconnue.

Puis je vous demander votre nom et d'où vous venez ainsi que combien de temps vous pensez être mon invitée ?
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---fromFRDame Lindelend

Des bruits de pas rapides se firent entendre dans un escalier ce qui attira l'attention de Gretchen en train d'étirer de tout son long son corps gracile courbatu de se pénible voyage. Elle se dépêcha de reprendre teneur avant que son hôte n'arrive et vit la délicate silhouette d'une jeune personne se dévoiler rapidement par l'embrasure menant à l'escalier des chambrées et celle-ci s'adressa à elle, se présentant ainsi que sa servante, puis elle s'excusa de sa tenue. Gretchen en oublia momentanément sa fatigue et voulut cordialement se présenter:

"Bonjour à vous, Dame Nane, Je me présente à mon tour...

On me nomme Dame Gretchen Lindelend, de la Noblesse de Robe du "Fürstentum Mainz", la Principauté de Mayence dans votre douce langue.
Elle se situe au Nord du Saint-Empire Germanique comme le trahit mon accent légèrement... gutturale..."

Gretchen esquissa un sourire courtois tout en inclinant légèrement la tête puis reprit:

"Et ne soyez pas si embarrassée, je me doutais bien qu'à une heure si précoce il était probable que je vous réveil mais on ma chaudement conseillée de voyager de nuit, dans l'obscurité les routes y sont désertées des brigands... mais je ne suis qu'en voyage pour découvrir votre si charmant pays et sa légendaire hospitalité...

Puis sachez qu'au diable les conventions!
Appelez-moi simplement Gretchen.
Je pense rester dans votre établissement une petit semaine."

L'hôtelière s'était adressée à elle d'une voie délicate mais légèrement mêlée de mélancolie ce qui surpris intérieurement la belle Germanique. Son empathie lui révélait que cette Dame était sous le coup d'un émoi récent. Gretchen avait en horreur de sentir une Dame en proie au chagrin, et bien qu'elle semble austère, froide et formelle de par ses origines du Saint-Empire, elle se sentait le devoir de l'en alléger d'une quelconque manière que ce soit et bien qu'intriguée, elle voulu s'enquérir du trouble de Nane:

"Mais sans vouloir aucunement vous offenser ni vous paraitre outrecuidante...
Je remarque une petite note de tristesse dans votre voie...
Puis-je faire quoi que se soit pour alléger votre affliction?"

Gretchen avait tentée d'effacer au mieux toutes traces de son accent et avait articulée d'un ton doux de tel manière que son hôte ne se sente point contrainte. Elle s'approcha lentement et plongea un chaleureux regard couleur d'azur dans celui de son hôte tout lui saisissant les mains, Gretchen rajouta:

"Dans ma nation nous disons "Der Ambob fragt nach keinem Streich", en bon Français cela donne "L'enclume ne se met pas en peine des coups", et pour être tant peinée de si bonheur le matin vous devez en avoir reçue un de terrible... de coup... alors si je peux vous être d'une quelconque aide, faite m'en part si le coeur vous en dit"

La belle Germanique ne savait trop quoi faire pour que Dame Nane se sente plus à son aise et elle ne la lâcha pas du regard tout en espérant lui être secourable.
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Nane94140

La cliente de l’auberge se présente : Gretchen Lindelend drôle de nom, mais normal pour un nom étranger. Heureusement que Nane a vécu en Helvétie, les consonances germaniques ne lui sont pas étrangères.

Elle est curieuse, presque autant qu’elle-même, mais elle est compatissante aussi quand elle remarque sa mine chiffonnée et son air triste.
L’aubergiste n’a pas l’habitude de se confier aussi répond elle d’un ton anodin à la question de la jeune femme qui tente de fouiller son âme de ses magnifiques yeux bleus.

Ça ira Dame Gretchen, juste un mauvais moment à passer, une mauvaise nouvelle à digérer voila tout ! Ne vous inquiétez pas pour moi, ça passera avec le temps. Et puis il n’est pas dans ma nature de m’appesantir sur mes malheurs. Mais votre sollicitude me touche infiniment !

Elle tend une grosse clef à Dame Gretchen en soupirant, dans sa mémoire passe la clef la fameuse clef qui trône sur la table dans sa chambre. Son regard s’assombrit discrètement et elle se tourne vers Prudence qui a patiemment attendu la fin de la discussion.

Prudence ma belle, va donc mener dame Gretchen à sa chambre, c’est la grande au fond du couloir ! Elle se retourne de nouveau vers la voyageuse : Vous y serrez bien, même si vous souhaitez prolonger votre séjour. Je vous laisse profiter du calme campagnard de l’auberge, un bal à préparer pour le Régent et le Conseil.

Le Lendemain vers la fin du jour :

Elle a passée sa journée et une partie de sa nuit à cuisiner, ses efforts ont été récompensés par une montagne de plats, tous plus appétissants les uns que les autres. Les tartes aux menues feuilles s’entassent les unes sur les autres, les tourtes à la viande aussi. Elle a trouvé le temps de rôtir plusieurs chapons bien gras dans la grande cheminée de l’auberge en même temps qu’un petit cochon de lait appétissant en diable. Le four a ronflé toute la nuit, dégageant une chaleur d’enfer dans la cuisine. Si la nourriture est prête Nane quand à elle est prête à s’effondrer d’épuisement. Mais pendant tout le temps ou elle a trimé pour assurer les préparatifs du bal, pas une pensée n’est venue la troubler, pas un sanglot, rien. La thérapie par le travail doit être efficace sans doutes.

Elle charge donc les victuailles préparées sur la carriole et se demande bien quel cheval elle va pouvoir y atteler, Galopain est bien trop épuisé pour continuer, même si elle sait qu’il aurait puisé dans ses dernières forces pour la satisfaire.

Elle ne trouve même plus le courage de quitter la pièce et s’effondre sur le sol même de sa cuisine évanouie de fatigue.

Quelques heures plus tard la froideur du sol de pierres la réveille, l’aubergiste est complètement déconcertée. La pièce est déserte et froide le four qui dégageait une chaleur d’enfer c’est éteint faute de bois.

Mais qu’est ce que je fais la moi à dormir au beau milieu de la cuisine ? Elle se relève, son sommeil a été bien long : déjà le soir tombe. Elle reprend ses esprits et se précipite vers la charrette. Grâce au ciel, personne n’est venu fourrer son nez dans la pile de nourriture. Qui plus est Galopain a bien profité du long sommeil de sa maitresse et est maintenant fringant comme un jeune étalon.

Elle l’appelle doucement, pas besoin de licol ou de barrières pour l’animal qui lui obéit à la voix. Il se positionne entre les deux bras de la carriole et Nane n’a plus qu’à l’atteler.

Il ne lui reste qu’à se préparer elle-même, sa tenue de travail tachée, quelque peu déchirée aussi, a vraiment piètre figure, ses mains brulées par endroit, d’avoir trop sortis de plats chauds du four, sont couvertes de cloques. Elle devra les cacher sous des gants, sa chevelure en bataille, pleine de nœuds ressemble à du foin, après sa nuit sur le sol de la cuisine. Elle est parsemée des brins d’herbe qui recouvrent le sol quand à son visage, maculé de farine et de traces d’œuf cru séché, il n’a pas vraiment une apparence des plus ragoutantes. On croirait qu’elle a participé à une bataille d’œuf et qu’on l’a ensuite roulée dans la farine. Un bon bain s’impose. Elle ne peut décemment pas se présenter ainsi devant les invités prestigieux du bal.

Aussitôt dit aussitôt fait elle attrape sa pâte à laver qu’elle fabrique avec des tiges de saponaire, un grand drap épais et bien blanc et file à la rivière toute proche. Bientôt récurée de la tête aux pieds, de retour dans sa chambre, elle enfile vivement ses habits neufs et se coiffe, disposant ses cheveux en couronne autour de sa tête et pique dedans quelques pâquerettes qu’elle a ramassé sur le bord du chemin. Elle prend une grande inspiration pour se donner du courage et ça y est, prête au départ pour la halle, elle ne repassera plus à l’auberge avant le début du bal. Nane s’assure qu’elle n’a rien oublié et la voila dans la cours, Galopain a patiemment attendu, elle se place devant lui et commence à avancer.

Elle marche devant l’animal qui la suit comme un petit chien. A ses cotés Troispattes a repris son poste de gardien. Il trotte lentement autour de l’équipage, surveillant d’un œil passionné la montagne de nourriture aussi bien que sa maitresse.
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---fromFRDame Lindelend

Gretchen écoutait l'aubergiste qui finalement semblait avoir un caractère bien trempé malgrés sa douceur, et d'un air rassurant elle lui exprima les vicissitudes passagères qu'elle traversait sans trop d'encombre ce qui apaisa la Germanique sur cette situation causée uniquement par une "mauvaise nouvelle à digérer" ce qui fit galoper l'imagination de Gretchen.... un homme.... sans doutes....

Mais elle respecta la volonté de Nane de ne point évoquer ce point et prit dans un geste raffiné la clé qui lui était tendue, et Gretchen, dans un respectueux hochement de tête, gratifia d'un sourire chaleureux l'aubergiste qui dans la foulé demanda à sa servante de la mener à sa chambrée. Elle fut ravit car elle pourrais enfin trouver repos, et le calme de l'auberge lui fut vanté ce qui tombait parfaitement bien en phase avec les attentes de Gretchen, lasse des convenances et des manières trop citadines, c'était aussi ce pourquoi elle avait entreprit de voyager dans ce si charmant pays, connaitre ses us et coutumes tout en profitant au mieux d'un salvateur repos loin de toutes pressions et contraintes.

Mais son attention fut tout de même attiré par le bal pour le Régent et le Conseil, car bien que la belle Germanique s'était mise en retrait momentané des gens de noblesse pour partir "à l'aventure" elle n'en était pas moins intriguée par les moeurs des cours Comtales propres à la France et se voyait intéressée... peut-être une occasion de se divertir... et d'éventuellement éprouver le légendaire esprit libertin des Nobles Français... cela allait promettre de se montrer des plus ludiques....

S'inclinant respectueusement face à son hôte, Gretchen prit congé de celle-ci et suivit la servante jusqu'à sa chambrée, gravissant d'un pas lent et emprunt de fatigue l'escalier menant à l'étage. A l'embrasure de la porte elle remercia Prudence et pénétra dans la pièce, non-dénuée de charme, et son regard parcourant les lieux, la belle Germanique fut ravie de constater l'aménagement agencé avec bon goût, quoi que ça priorité du moment soit de sombrer dans les bras de Morphée à défaut de mieux, elle fut tout de même agréablement surprise que cela se fasse tant dans le fond que dans la forme dans cette charmante chambre.

Elle se referma la porte derrière elle a double tours et entreprit de sa soulager de sa robe, délassant lentement les délicates lanières au creux de ses reins, puis détachant le ruban d'étoffe à l'arrière de sa nuque. Elle laissa le tissu glisser au sol, parcourant ses fines courbes, gracieuses, ses jambes au teint diaphane caractéristique aux Germain. Elle plia avec soin l'étoffe et la posa sur la coiffeuse et elle put enfin s'abandonner au drap de sa couche et y prendre un repos salutaire... enfin...
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Eric.mrk

Sa promenade le menant dans le quartier de la gentille Nane, Eric décida de s'arréter quelques instants dans son auberge...

Hola, y a quelqu'un??

Mais hélas point de réponse... quelle tristesse... il espère bien la recroiser bientot ou la voir lui souhaiter la bienvenue en venant partager un godet chez lui... Remplis de ces heureux espoirs, il reprit sa route en sifflotant gaiment...

Grandlaurent

Gl rentra dans l'auberge ca valise dans une main, Il contempla la bâtisse fort jolie et se décida à entrer. Nane lui avais parlé de cette endroits mais bizarrement il ne l'imaginer pas comme cela. Nane blottit contre lui, ils entrèrent dans l'auberge main dans la main, heureux d'être ensemble. Dans l'entré il vit un jeune homme qui attendais visiblement une chambre. Nane tenancière qui devait bien s'occuper de ces clients donna la clef et m'indiqua la direction de la chambre. Il monta l’escalier regardant l'architecture de l'auberge. Il se retrouva devant une porte ou il entra la clef dans la serrure et la tourna, avec chance il trouva la bonne pièce tout seul. Il posa sa valise dans un coin et s'allongea sur le lit, attendant le retour de nane. Après une journée comme celle ci, la fatigue ce faisait sentir et le sommeil dur à repousser. Gl n'eu pas la force d'attendre le retour de la belle et s'endormis sur le lis confortable...

Nane94140

Nane sourit en voyant filer Laurent vers l'étage, il est tellement distrait qu'il n'a pas remarqué qu'Eric quittait l'auberge, elle met ça sur le compte de l'épuisement.

Il a escaladé l'escalier quatre à quatre comme si un instinct sur le guidait.

Quand elle réussit à le rejoindre après un dernier tour de l'auberge pour s'assurer que tout est bien calme, c'est pour s'apercevoir qu'il dort comme un bienheureux.

Elle s'assied sur le rebord du lit et le regarde dormir cet ange blond qu'Aristote a mis sur son chemin.

Elle s'allonge enfin contre lui et s'endort simplement heureuse de sa présence à ses cotés.
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Nane94140

Tap ! Tap! Tap !

Des pas se font entendre devant la porte de la chambre. Le bruit s'arrête et la poignée de la porte se tourne lentement.

Nane est nichée dans les bras de Laurent elle dort du sommeil du juste.

Crrrrrrrriiiiiiiiiiiiiiii !!!!!!!!!!

La porte grince un peu en tournant sur ses gonds laissant passer un petit museau de fouine. La Tête de Tristan passe discrètement par l'entrebâillement de la porte le reste du corps suit bien vite. C'est le seul moment ou son chevalier, comme l'appelle Nane, reprend son âme d'enfant, le petit garçon a en effet grandit trop vite, depuis son plus tendre age il s'est instauré le protecteur de sa mère et de ses sœurs, Il a une très haute conscience de son devoir d'homme de la famille . Le garçonnet est bien vite rejoint par ses deux sœurs qui se glissent elles aussi dans la chambre. Fini le repos les trois enfants se ruent sur le lit en criant :

MAMANNNNNNNNNNNN !!!!!!!! DEBOUUUUUUTTTTTTTTTTT !!!!!!!!

avant de s'apercevoir que maman n'est pas toute seule dans le lit comme d'habitude. Stupéfaits les petits poucets se reculent pour observer et essayent de voir qui dort ainsi avec maman une pointe de jalousie se lit dans leur regard.

Mais ... Mais .... Mais c'est tonton Laurent !!!!!!!!!!! Tristan est éberlué quand il reconnait ce tonton à la mode de Bretagne
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Grandlaurent

Gl très fatiguer par sa journée de la veille, avais dormis très facilement, trop peut être, sentit le lit bouger ce qui le réveilla. Il s’attendait à voir nane, mais ce fut tout autre chose. Les 3 enfants de nane, debout devant lui, Gl était stupéfait de les voir, pourtant il n'y avait rien d'étrange il était dans la maison de nane la ou vivais toute la famille. Après avoir remit les yeux en face des trous, il s'asseya sur la lit

Et oui, c'est tonton Laurent surprise les enfants, les choses évolue les enfants et il ne faudra pas être étonné de me voir un peu plus souvent aux cotés de ta chère mère.

Bien qu'il ne soit que peu réveiller, Gl eu les souvenirs émouvants comme lorsque nane lui avais annoncé qu'elle était enceinte, qu'il la voyait gonfler, gonfler. Combien de plaisanterie avais t il fait sur ca. Ensuite un souvenir plus étrange de si bon matin lui parvint a l'esprit, il était un des rares avec sa petite teratosaurus à avoir assisté à l'accouchement et a être encore vivant, spectacle unique mais particulièrement éprouvant pour les yeux.

Il se retourna vers nane qui était allongé sur le lit et l'embrassa tendrement. Il se posa encore quelques instants pour visualiser la scène, c'était la chose qu'il avait toujours rêvé de vivre. Une femme qu'il aime plus que tout a ces coter, des enfants merveilleux qui viennent s'amuser avec eux dans la chambre, un raillons de soleil par la fenêtre, la journée ne pouvais commençait mieux.

Les enfants montèrent sur le lis et narrèrent leur histoires, car il était vrai que ca faisait quelque temps que Gl n'avais pas vue c'est petits brigands, qui avais grandit d’une façon spectaculaire. Tristan était devenu un petit homme et ses sœurs des femmes en devenir. Voir ces petits être plein de vie lui donna un soudain coup de vieux, mais c'était la vie, on ne fait que vieillir de jour en jour ...
La matinée continua, les petits et les grands jouaient ensemble dans la chambre maternel, Il se sentait comme une famille bien que les enfants n'était pas de lui. Midi sonné à la pendule, il était leur de se bouger un peu. Les enfants retournèrent dans leurs chambres finir de se laver.
Gl sorti du lit pour aller faire ca toilette matinal, puis revenu s'habillé.

Quel enfant merveilleux tu as mon amour, c'est toujours un enchantement de les voir, ils sont a l'image de leur mère. Je suis ravi qu'il n'est pas montré d'hostilité à notre nouvelle vie.

Nane94140

Elle fond à voir Laurent jouer avec ses enfants, elle sent son cœur s’affoler quand il annonce aux enfants qu’il sera presque toujours la. Le jeu se prolonge vu les circonstances bien au delà des habitudes . la matinée est bien avancée quand les enfants soulés de rire laissent enfin la place libre et le lit dévasté.

Laurent mon cœur tu es sur de vouloir bouger de cette chambre ou nous sommes si bien ?

Devant la détermination de son amour elle n’a guère d’autre choix que de se préparer à son tour elle se lève donc et s’installe devant la table de toilette. Elle relève ses cheveux et passe un tissu, qu’elle trempé dans l’eau fraiche de la cuvette, sur son visage puis sur son buste frissonnant de la fraicheur de l’eau claire. ! Elle a décidé de le tenter de l’aguicher même elle n’a pas envie de voir s’achever ce moment privilégié. Elle laisse courir ensuite le tissu lentement sur sa peau frémissante.

Un regard caressant lancé vers son ange et elle recommence lentement son manège laissant des perles liquides glisser le long de sa chair. La peau frémissante se hérisse un peu mais la sensation est loin d’être désagréable. Elle ressent le regard de son homme qui ne peut se détacher d’elle . un sourire gourmand vient illuminer ses yeux a demi voilés pourtant par ces paupières languissamment baissées.

Un soupire s’échappe de ses lèvres. Elle dépose délicatement le tissu dans la cuvette et détache ses cheveux long qui s’affalent jusqu’au creux de ses reins . elle saisit le peigne et commence à démêler très lentement ses cheveux.
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Grandlaurent

Gl qui finissait de mettre son mantel, regardait sa belle passer sensuellement son tissu humide sur son doux visage. Il ne pouvait parler, bouger, ni même s'approcher, Gl était ébloui par la beauté raillonante de nane. L'eau perlé sur sa peau parcourant les courbes divine de son corps, le froid de l'eau la faisait frissonner malgré la clémence du temps. Le spectacle ne pouvait être plus agréable, il était comme mystifié devant cela. Nane qu’il croyait connaître ne faisait que le surprendre depuis leur rapprochement. Elle était si belle, si gracieuse, si désirable qu'il se demandait encore pourquoi il restait là, sans bouger.

Il s'approcha doucement d'elle, pris le peigne de ses mains et le posa à côté de la cuvette. Il posa quelques baisers dans son cou, caressant ses cheveux. Nane fit volte face, passa ses mains autour de son cou et l'embrassa a pleine bouche. Gl enleva son mantel pour plus d'aise et l'embrassa de plus belle. L'étreinte fut torride, il posa ses mains sur les hanches de sa belle l'embrassant avec fougue.

Oui je suis sur de vouloir bouger mais pas de cette chambre, nous y sommes si bien mon amour.

Nane94140

Le peigne s'envole de ses mains, elle ne l'a pas vu se glisser derrière elle mais elle est tellement consciente de sa présence que le mouvement ne lui a pas échappé.

Le baiser qui s'ensuit la laisse debout dans ses bras, pantelante, arrimée à son cou, comme ci elle ne voulait plus jamais le lâcher. C'était d'ailleurs exactement le but recherché, pense t'elle.

Un regard en direction du grand lit qu'ils jettent tout deux au même instant et leurs pas les entrainent. Ils s'effondrent, enlacés, leurs caresses et leurs baisers s'intensifient pour les unir dans une étreinte torride. Bras et jambes se mêlent, deux corps s'étreignent pour la première fois, plaisir de la découverte, plaisir des sens et de l'âme.

Les prévisions pour la journées sont belles et bien oubliées. La vie au dehors de la chambre ne semble plus exister pour les amants. La passion et la tendresse les ont remplacés avec bonheur. Pourtant la vie les rattrape l'auberge doit tourner le repas des clients de passage être préparé à temps.

C'est avec un immense regret que Nane revient à la réalité quelques heures plus tard. Heureuse comme cela ne lui était pas arrivé depuis fort longtemps, comblée repue, elle sort du lit afin d'aller vaquer à la préparation du repas.

Mais quelle idée j'ai eu de prendre une auberge !!!!! quand je penses mon ange que je pourrais rester tout le jour et toute la nuit dans tes bras !
Enfin c'est la vie il faut hélas en passer par la !

Elle s'habille cette fois rapidement sous le regard inquisiteur de Laurent sans résister toute fois à lui offrir au passage quelques chatteries de son cru et quitte la chambre le laissant un moment refaire ses forces.
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---fromFRcastelreng

Ils étaient arrivés…

Gamin les attendait donc sagement assit devant la porte, Castel l’ouvrit en grand afin de ceder l’entrée à Oriabel, mais le chiot impatient fut le premier à la franchir.

Il va falloir lui apprendre les bonnes manières et surtout à rester dehors…

Il laissa entrer Oriabel, passa la porte qu’il laissa ouverte. Le soleil brillant, s'infiltra à l’intérieur, permettant aux arrivants de découvrir avec plaisir la beauté du lieu.

Depuis son arrivée à Albi, Castel n’avait encore pas prit le temps d’aller visiter l’auberge de sa sœur. Il ne savait que trop que celle ci avait bon goût, mais n’en resta pas moins épaté par ce qu’elle avait accompli. Tout comme Oriabel qu’il avait reprit par la taille, il laissait son regard parcourir le lieu. Il trouva l’endroit vraiment parfait pour leur premier tête-à-tête. Un regard vers la Belle qui semblait tout aussi ravie que lui, il se pencha doucement vers son oreille et lui murmura

L’endroit vous plait….

Puis ajouta

Venez…. Allons découvrir le reste en allant trouver Nane.

Si le reste était aussi charmant, qu'il devait être doux d'y passer une nuit se dit-il en entraînant la jeune fille à la recherche de la propriétaire.
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---fromFROriabel

Le chien était parti sur un pas décidé à trouver cette odeur enivrante de nourriture. Il devait surement être affamé après tout, quoi de plus normal. Le marchand ne devait surement que les nourrir très peu, juste pour dire qu’il les laissait en vie comme cela en tirerait un plus grand bénéfice à la vente.

Oriabel et Castel se regardaient, se souriaient juste par le plaisir d’être ensemble lorsqu’ils arrivèrent à la taverne où Gamin attendait sagement devant la porte. A peine une petite ouverture que déjà le chiot se ruait à l’intérieur sous le regard de Castel désapprouvant.

Il va falloir lui apprendre les bonnes manières et surtout à rester dehors…

Oriabel éclata d’un rire chaleureux. Elle délaissa ses doigts des siens et caressa sa joue tout en souriant ensuite.

Vous devriez cesser de râler contre ce pauvre chiot, il est adorable, tout comme vous….

Ses yeux pleins de malices mais, étonnamment sincères également. Elle le précéda dans l'auberge ensuite. Elle fut surprise de voir la pièce principale baigner dans un grand halo de lumière qui donnait un cachet splendide à ce lieu. Les boiseries étaient magnifiques, la décoration à couper le souffle. La soeur de Castel avait beaucoup de gout, son air béat d'enchantement était là pour le prouver.

Elle revient à la réalité par des paroles de l'homme qui l'accompagnait.

L'endroit vous plait.... Venez.... Allons découvrir le reste en allant trouver Nane.

Il avait probablement observé chez Oriabel cette stupeur face à l'auberge qui était magnifique, pas d'autre mot pour lui dire cela. Elle hocha la tête sans trouver les mots adéquats et le suivi par jusqu'à l'accueil où ils trouveraient sans doute Nane, qu'elle rencontrerait pour la première fois.
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---fromFR*GaMin

Enfin la porte s'ouvre... c'est bien ici que ça sent si bon ! j'ai faim, faut que je trouve à me mettre sous la dent.

Le chiot franchit donc le seuil de l'auberge . Il profite de plus être surveillé pour traverser la salle et se dirige droit vers les cuisines d'où arrivent ces odeurs alléchantes.

[ dans la cuisine]

La truffe aux aguets, il va et vient cherchant et recherchant fouinant, fouillant. Lorsque ! il finit par trouver.
Près de l'âtre était posé une grande gamelle, servant sans doute à la préparation de diverses soupes. A l'intérieur non pas du potage, mais de l'eau afin de pouvoir la récurer plus facilement. Le chiot alors grimpe sur le rebord de la cheminée...... pose ses deux pattes sur le bord de la marmite ...... et ....

BADABOUMMMMMM !!!!!!!!!

... se retrouve trempé et sous la marmite. Bougeant, remuant pour essayer de se sortir de là.

Ou je suis là.... Whouarffff....

On put donc entendre, provenant de la cuisine, un grand fracas de fer et des bruits métalliques

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Nane94140

Elle referme tout juste la porte de la chambre que le grincement de la porte d'entrée de l'auberge se fait entendre.

Juste à temps ! Un peu plus j'étais encore au lit !

Elle descend l'escalier quatre à quatre pour accueillir les clients.

Quelle surprise !!!! Son frère et une jeune femme tendrement appuyés l'un à l'autre se tiennent dans la grande salle, leurs yeux cherchent. Mais que cherchent-ils d'ailleurs ? Elle peut être !

CAAAAASSSSSSTTTTTTTTTTTT !!!!

Comme je suis contente de te voir ici cela me fait un immense plaisir.
Plus bas, pour n’être entendue que de lui seul, elle reprend :
Qui est cette demoiselle que tu ne lâches pas d’un poil ? Tu sais elle ne va pas tomber ! Tu peux la lâcher éventuellement à moins qu’elle ne sache pas marcher !

Elle saute au cou de Cast selon son habitude. Puis se recule en rougissant un peu. Sa tenue est bien loin d'être impeccable elle s'est rhabillé à la va vite en sortant des bras de Laurent. Quelques mèches sortent de sous sa coiffe. Son devantier pendouille encore qu'elle n'a pas eu le temps d'attacher convenablement. Elle achève de se rajuster les mains un peu tremblantes gênée que son grand frère la surprenne au sortir des bras de son ange.

Elle se reprend un peu.

Que me vaut le plaisir de votre visite ? Voulez vous déjeuner avec nous en famille ou peut être jouer les amoureux avec chandelles et roses rouges sur la table ?

Sa propension habituelle à la taquinerie prend vite le dessus sur sa gêne momentanée. Mais son visage change de nouveau c'est qu'elle n'avait prévu personne pour le repas. Que va t'elle bien pouvoir leur concocter en si peu de temps et surtout que reste t'il en cuisine ?

Une boule de poil se précipite entre ses jambes manquant la renverser.
mais qu’est ce que c’est que ca ??????
Elle se retourne d’un bloc prête à poursuivre l’intrus.

BADABOUMMMMMM !!!!!!!!!

Trop tard, le chiot, car s’en est un, a déjà été puni de sa gourmandise et de sa curiosité. Le voila emprisonné sous la marmite, les trois humains, qui le voient par la porte de la cuisine demeurée ouverte, rient à gorge déployée.

Nane au moins tant qu’il reste sous la marmite il ne pourra pas faire de sottises et me chiper le chapelet de saucisse.
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---fromFRcastelreng

Un bras autour de la taille de sa Belle, sa main dans la sienne, alors qu’il voulait y déposer ses lèvres, arriva Nane, lorsqu’elle les vit dévala les quelques marches restantes…

CAAAAASSSSSSTTTTTTTTTTTT !!!!

Comme je suis contente de te voir ici cela me fait un immense plaisir.

Des jours qu’ils ne s’étaient pas vu tout les deux. Castel avait eut le grand plaisir de la retrouver à Albi le jour de son arrivée, lorqu’il était parti visiter la ville le temps qu’Oriabel s’était délassée dans un bain, une fois leur emménagement terminé. Depuis, il avait repris la maréchaussée et le travail ne lui avait pas laissé de temps de profiter de sa sœur. Elle lui sauta au cou, lui demandant tout bas qui était la Belle qu’il tenait par la taille. Il prit le temps de lui coller deux gros bisous avant de poser un regard tendre à Oriabel.

Ma Mie, je vous présente ma sœur Nane que nous avons du mettre en bas du lit à en voir sa tenue.

Reposant alors son attention sur sa sœur, il se retint de rire en la voyant rougissante, essayant maladroitement de remettre en ordre sa coiffe.

Nanou, cette chamante damoiselle est Oriabel.

Inutile d’en dire plus, Nane connaissait de nom la jeune femme, Castel n’avait parlé que d’elle à leur dernière rencontre. Elle savait que celle ci s’occupait des enfants, remplaçant leur mère depuis leurs naissances, elle avait du comprendre, à l’écouter lui en parler qu’il en était amoureux.

Nous sommes ici pour diner Nane le déjeuner est déjà loin tu sais…. T’aurait-on fait perdre la notion du temps ma Sœur ?

Aucun doute la dessus, Castel eut tôt fait de comprendre en la voyant débarqué autrement qu’impeccable, que sa jeune sœur devait cacher un amant quelque part. Il doutait fort que ce soit ses deux nièces et son neveux qui soient la cause de sa présentation quelque peu négligée. En d’autre temps il se serait fait un malin plaisir de lui demander des explications, là, il n’en fit rien, ayant en tête bien d’autres choses.

Voulez vous déjeuner avec nous en famille ou peut être jouer les amoureux avec chandelles et roses rouges sur la table ?

Un sourire tendre à Oriabel, plongeant ses yeux dans les siens..

Un tête à tête, Nanou .. avec roses rouges … et une branche de ton camélia blanc…

Il ne put apprécier bien longtemps le minois rosissant d’Oriabel à ses mots. Un grand fracat se fit entendre en direction de la cuisine.

BADABOUMMMMMM !!!!!!!!!

Ils se précipitèrent tous trois vers l’entrée de la cuisine et Castel qui en avait un instant oublié le chiot, eut vite de se le remettre en mémoire lorsqu’il vit, non loin de la cheminée, une belle mare d’eau et une grosse marmite bouger où juste la queue du chien en sortait. Les deux femmes en éclatèrent de rire, lui, riait plutôt jaune, se disant que le début des ennuis commençait.

Bin voilà Nane…. J’te présente Gamin....
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Une belle jeune femme descend des escaliers menant au premier étage où se localise les chambres. Par en voir son apparence, elle avait fait la grâce matinée et sauté le premier repas de la journée, ou peut-être pas, mais déjeunant autrement. Oriabel sourit lorsqu’elle la voit se jeter dans les bras de son frère. La blondinette s’écarte doucement pour les laisser palier à leur retrouvaille.

Après cette charmante accolade, Castel prend peine de faire les présentations. Oriabel tend une main légère vers la femme et qui la serre à son tour en signe de salutation.

Je suis ravie Dame Nane, très heureuse de mettre enfin un visage sur votre prénom.

Elle lui sourit chaleureusement avant de poursuivre

Votre auberge est à couper le souffle, très joli ! Vous avez fait un travail remarquable.

Les compliments ou l’habillement de la jeune femme la mettait mal à l’aise ce qui eu tôt fait de faire sourire Oriabel qui pour une fois, ce n’était pas elle dans cette situation. Elle ne tarda pas à se retourner dans l’autre sens lorsque Castel choisi de déjeuner en tête à tête qu’avec elle. Qu’allait penser sa famille de cette histoire entre lui et sa nounou beaucoup plus jeune, et qui n’était de loin Kali…. Pas qu’elle avait peur de ce que les autres pensaient mais, eux c’était sa famille proche, c’était très différent.

Heureusement, elle eu rapidement quelque chose pour faire diversion. Un énorme fracas provenant de la cuisine. Trois têtes se glissèrent devant la porte ouverte pour voir de quoi il en retournait.

Il y avait une marmite de renversée, de l’eau jonchait le sol en une quantité assez petite vu la grosseur de la casserole, une petite boule de fourrure dépassant. Elle essayait de japper à les quelques bruits sourds qui en sortait. Tous éclata de rire, Castel également même si dans ce rire, cela n’était pas tout à fait sincère.

Oriabel se précipita dans la cuisine, son fou rire passé demandant à Nane un linge ou autre pour essuyer le plancher réparant les dégâts que son chien venait de causer. Elle tira la marmite du pauvre chiot qui se laissa faire la léchant rapidement pour la remercier et surtout pour éviter de se faire gronder…. Elle le flatta, n’ayant pas le cœur à le réprimander sous l’œil mécontent de Castel qui l’aurait bien fait lui à ne pas en douter. Elle essuya le plancher et d’une serviette le Gamin ensuite.

Je crois qu’il est comme nous…. Affamé !
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Nane94140

Après ce fou rire en commun les deux belles sœurs sont quasiment une paire d'amies.

Moi aussi Oriabel je suis ravie de faire ENFIN ta connaissance En disant cela elle lance un regard lourd de reproche à son frère La chipie en profite elle a retrouvé son aplomb : il est passé par dessus sa tenue débraillée et ses cheveux en bataille.

Voila donc pourquoi tu avais disparu frangin !! Tu as bon gout ! Vous êtes magnifique Oriabel ! Nane s'est tournée vers la jeune fille.

Reprenant son rôle d'aubergiste accorte, elle leur indique une table qui semble avoir été dressés spécialement pour eux une magnifique coupe à boire ouvragée trône sur la table qu'ils partageront de même que l'écuelle en fin bois d'olivier. Les chaises ne sont pas face à face mais cote à cote ce qui leur permet à tout deux d'observer la vie de la salle sans être séparés

Elle les laisse s'installer et commence par préparer une pâtée consistante pour le petit monstre à 4 pattes qu'ils ont appelés Gamin. Un os de la veille, un peu de pain trempé de lait quelque rogatons de tendons de bœuf voila de quoi nourrir le chien le plus difficile. Avec ça l'animal gavé ne bougera surement plus d'un poil. Pendant ce temps, elle cherche ce qu'elle va bien pouvoir cuisiner comme diner en amoureux pour son frère et sa belle sœur.

Elle retourne la cuisine, visite le cellier, fais très vite un tour dans le jardin et en ramène de quoi cuisiner un repas de roi.

Une bonne quantité d'orties, quelques navet, un bout de porc sorti exprès du saloir, deux beaux oignons, de la coriandre, du genièvres, un peu de sel et du poivre en suffisance. Elle met le tout à mijoter dans un peu d'eau au coin du feu pendant qu'elle sert aux amoureux une soupe aux saucisses.
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Les deux femmes ayant fait connaissance tout en faisant disparaitre la bêtise de Gamin, Nane les avait ensuite reconduit dans la grande salle et les installés à la plus belle table, près de la grosse cheminée. Castel, voyant qu’il serait assit cote à cote se dit qu’il aurait préféré ne pouvoir voir qu’Elle et non les va et vient des gens. Puis, constatant qu’il n’y avait sur cette table qu’une grande écuelle et une seule coupe à vin d’une très belle facture, sourit à l’idée de partager ce repas de la sorte avec la jeune femme.

Pas de doute ! Nane savait s’y faire avec la clientèle. Il n'était pas sans savoir que dans nombre de grandes maisons, lors des repas de réception, les couples se retrouvaient à partager de cette façon vin et pain. Il pensait jusque là que cette façon de faire ne se faisait que dans la Noblesse et n’avait pas un instant imaginé qu’un jour il viendrait lui aussi à faire de même. Autant dire qu’il en fut enchanté, trouvant cela des plus romantique.

Il tira une des lourdes chaises et invita la jeune femme à y prendre place, l’aidant à s’installer correctement, puis fit de même.
Une fois installés et Nane repartit à ses fourneaux, il prit la main d’Oriabel pour y déposer ses lèvres, les yeux dans les yeux, plus qu’eux à cet instant….

J’aimerai que cette journée ne finisse jamais … Pouvoir ne me consacrer qu’à Vous … Oriabel…Je…..

Il fut coupé dans son élan par Nane, Gamin à ses talons, qui revenait leur servir une appétissante soupe aux saucisses. Le chiot vint s’affaler aux pieds de sa maitresse, reput sans doute ou tout simplement calmé par la peur qu’il avait dut avoir à se retrouver sous une marmite. Ce qu'il allait lui dire devrait donc attendre, peut-être que finalement, l'heure de déclarer certaines choses n'était pas encore là ; peut-être ne pourrait-il les énoncer que dans les jours à venir. Nul ne peut le savoir, pas même lui. Il se retrouvait donc avec ses mots en bouche, espérant qu'une fois sa sœur repartie vers ses fourneaux, l'occasion se représenterait.

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Sa nouvelle belle-soeur semble ravie d'enfin la rencontrer et fait pleins de reproches à son frère d'ailleurs et aucunement subtilement. Cela fait sourire Oriabel. Il a donc parlé d'elle à ce qu'elle peut en constater. Pas besoin de dire qu'une douce chaleur vient embaumer son coeur comme une protection contre des moments pénibles à venir. Il ne faut pas ce voiler la face, dans les couples, il y a des jours heureux et d'autres plus éprouvants. Ce genre de petite attention fait que les pénibles le sont toujours moins. Et heureusement pour ce couple, ce genre d'épreuve est encore loin sur leur route, pour le moment ne vivant que de leur regard, de leur sourire, de leur complicité qui chaque jour davantage s'épanouie. Un compliment inattendu rend le petit ange blond très gêné. L'éloge de sa beauté la rend un peu mal à l'aise mais, sourit tout de même à Nane.

Je vous remercie, je ....

Elle bafouillait, quoi répondre de plus à ce genre de compliment si ce n'était que c'était possiblement grâce à Castel si elle était aussi belle en cet instant. Telle une fleur, elle s'abreuvait de son eau à ses lèvres tous les jours, elle se tournait vers le soleil de son sourire pour entrouvrir ses magnifiques pétales colorées et soyeuses que pour lui. Le seul observateur qui comptait à ses yeux. Le seul qui avait su déceler en elle ,ce que les autres ne voyaient pas mais, aussi le seul à qui elle, elle avait voulu tout offrir.

Sa timidité occasionnelle finie par se dissiper lorsqu'elle prit place à une des somptueuses tables de Nane tout près de la cheminée, sous l'invitation de Castel. L'enivrance de cet emplacement donnait un cachet spécial à l'ambiance qu'elle créait. Le feu qui crépite dans l'antre, l'odeur alléchante qui leur parvient de la cuisine mêlée à celle du bois à leurs côtés, la coordination de la table avec cette nappe déposée dessous donnant le ton au romantisme par les bougies qui l'agrémentaient également, leur position, assis côte à côte. Tout était simplement parfait ! Nul autre mot n'aurait pu décrire cette sensation. Se trouver au bon endroit, au bon moment, le fait d'avoir vécu pour ce moment unique toute sa vie.

Quoi de plus magnifique encore lorsqu'il lui prit la main dans la sienne. Elle le regarda déposer ses lèvres sur ses doigts. Un sourire béat sur les lèvres. Parfait. Si ce moment ne l'était que dans ses rêves, lui le serait toujours pour elle dans la réalité. Le timbre de voix qui, tous les jours depuis plusieurs mois égayait son coeur se mit à tinter joyeusement dans ses oreilles.

J’aimerai que cette journée ne finisse jamais … Pouvoir ne me consacrer qu’à Vous … Oriabel…Je…..

Elle l'écoutait avec attention, s'abreuvant de chacune de ses paroles comme toujours. Elle l'aurait laissé parler toute la journée s'il le voulait, peut importe du moment qu'il était là et que tous ses mots n'étaient que pour elle. Il fut interrompit cependant par Gamin et Nane qui revenait de la cuisine. Le chiot se dirige immédiatement entre ses jambes et se couche à ses pieds, exténué apparemment. Castel avait raison, la place d'un chien n'était pas ici mais, elle n'avait pas le courage de le sortir et pour le moment, il était calme..... Quant à sa nouvelle belle-soeur, elle déposa une soupe fumante devant eux tout en souriante. Cette femme avait une simplicité remarquable et faisait d'elle une dame encore plus belle.

Une fois la jeune femme partie, Oriabel regarda Castel tout en prenant la cuillère d'une de ses mains. Elle porta l'ustensile dans le liquide brulant, souffla dessus ensuite pour faire diminuer la température. Elle plaça sa main inutilisée sous la cuillère qu'elle porta vers les lèvres de Castel.

A vous l’honneur…. Si elle n’aime pas sa nouvelle belle-sœur, on sera fixés très rapidement !

Elle sourit laissant la taquinerie de côté lorsqu’il fit de même avant d’engloutir la cuillère sur sa langue.

Alors ? C’est bon ?

Elle refit la même étape et goutta à son tour. La soupe aux saucisses que venait de leur servir Nane était exquise. Un pur délice pour les papilles de la belle qui en redemandaient d'excitation. Elle se mangea la lèvre sans même s'en rendre compte voulant encore goûter ce qui lui restait en dépôt sur cette dernière. Elle répéta la première étape pour Castel tout en reprenant la conversation ses yeux plongés à nouveau dans les siens

Je suis d'accord avec vous, j'aimerais bien que cette journée n'en finisse jamais, que le maitre du temps nous offre une éternité en arrêtant le sable des heures de s'écouler.

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Nane94140

Dans la cuisine

Après avoir servi la soupe elle retourne dans la cuisine vérifie la cuisson de la purée aux orties qu’elle a laissé mijoter au coin de l’âtre. Elle s’attaque à la préparation du plat principale une Frigousse de Quevert.

Un bon quartier de sanglier qu’elle débite en petits cubes avec prestesse, un gros morceau de jambon de pays fumé coupé en dés quelques champignons des bois bien sélectionnés ou l’on reconnait les morilles et les giroles quelques pleurotes trouvées sur la souche d’un peuplier abattu l’an passé, des châtaignes de gros oignons une lampée de cidre des épices et des herbes aromatiques. Elle a heureusement une cuisine bien approvisionnée qui lui permet de préparer n’importe quel ragout à volonté.

Très affairée, elle ne se préoccupe plus beaucoup de ce qui se passe autour d’elle sa concentration est intense. Quand elle est aux fourneaux rien ne peut la détourner de sa tâche, elle glisse la marmite de frigousse à mijoter elle aussi regarde l’état de cuisson de la purée d’ortie et touille doucement pour l’empêcher d’attacher le porc salé développe de merveilleux parfums qui se mêlent à ceux des légumes.
Le plat est près, elle jette un œil par la porte de la cuisine les deux amoureux bien trop occupés l’un par l’autre ne pensent plus a rien d’autre qu’a eux même ils se nourrissent à la becquée.

Un sourire monte à ses lèvres légèrement ironique ca va qu’elle est sa sœur mais que diraient les contrevenant s’ils voyaient le lieutenant de police ainsi tendrement attablé à se laisser nourrir d’un air béat. Elle referme doucement la porte de la cuisine pour les laisser seuls et tranquilles.
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Dans la salle

Il ne fallait pas que cette journée s’arrête ou alors il fallait que celles à venir soient aussi belles, aussi magiques que celle ci. Le regard de Castel n’avait pas quitté Oriabel lorsque Nane servit la soupe. Il la dévorait des yeux, ressassant sans cesse les mots qu’il n’avait pu encore lui dire. La voyant plus belle que jamais, son sourire suffit pour que son cœur se mette à battre comme un tambour, sa voix est la plus douce des mélodies, ses gestes sont les plus gracieux. Tout en elle lui met les sens sans dessus dessous. Sans nul doute pour Castel, si l’amour porte un nom, il se nomme Oriabel.

Peu femmes étaient passées dans sa vie. Son premier amour, Eb, il l’avait épousé, croyant avoir trouvé la femme de sa vie. Mariage éphémère, se retrouvant trop souvent seul, elle préférant les couvents à sa vie de couple. Une rencontre sur la plage, un orage, un coup de fondre en plein cœur, l’avait fait quitter le domicile conjugal pour vivre sa passion qui n’avait d’autre nom que Kali. Belle Ebène, belle brigande, tout aurait dût les séparer et pourtant…
De leur passion étaient nés Hélie et Heaven. Eux seuls lui restaient à ce jour…

Jamais il n’aurait cru qu’un jour il pourrait de nouveau aimer. Il avait vécu avec Kali un amour tellement fort, tellement court aussi par la mort horrible de son Ebène, qu’il ne croyait pas qu’un jour il se relèverait de sa perte. Longtemps les cauchemars l’avaient gardé éveillé…
Aujourd’hui, il revivait. La femme qu’il avait devant les yeux l’avait, à force de douceur, de patience, ensorcelé, il était sous le charme de cette beauté et ne voulait pour rien au monde en sortir.

Il avait connu un amour passionnel, un amour sans limite, il en découvrait un pure. Plus nourrissant qu’une rosée du matin, plus beau qu’un levé de soleil. Oriabel était encore plus que ça, un Diamant à l‘état brut, ne demandant, qu’à resplendir, lui se voulait être le joaillier qui ferait de ce joyaux le plus précieux, le plus beau.

Il ne vit pas repartir Nane, son attention était portée ailleurs… sur le trésor qu’il voulait désormais garder précieusement.
Elle plongea sa cuiller dans la soupe brûlante, souffla doucement dessus avant de venir prudemment la lui faire goûter.

A vous l’honneur….

Un sourire avant d’aller engloutir l’ustensile pour en savourer son contenu.

Alors ? C’est bon ?

Hum…. Un délice finit-il par lui dire, une fois sa bouche vide et tout en se saisissant à son tour de la cuiller qui n’attendait que lui.

Moment aussi délicieux que le contenu de la large écuelle, elle renouvela l’opération, il en fit autant, leur bras se croisant, leur yeux se noyant les un dans les autres. Le plat terminé, la conversation repris doucement.

Je suis d'accord avec vous, j'aimerais bien que cette journée n'en finisse jamais, que le maitre du temps nous offre une éternité en arrêtant le sable des heures de s'écouler.

Il fallait qu’il lui dise tous ces mots en suspens. Il fallait qu’elle sache la grandeur de la flamme qu’elle avait allumé en lui. Avant de se lancer dans ce discourt si facile à dire et pourtant si compliqué, il prit la coupe que Nane avait pris soin d’emplir d’un beau liquide vermeil. Un vin de pays, de Galliac sans doute. Riche en soleil, doux au palais et fort en goût.
Il porta la coupe aux lèvres de la belle, lui offrant une gorgée de ce divin nectar, puis la porta aux siennes savourant à son tour ce précieux breuvage avant de poursuivre cette charmante conversation.
La coupe reposée, il prit dans les siennes, les deux mains de la belle, déposa un baiser dans le creux de chacune, le regard toujours noyé dans le sien et libéra enfin tous les mots retenus.

Ma Mie… Bel Ange…. Je ne peux concevoir la vie sans vous… tout mon être est emplis de Vous… Tous mes rêves ne sont qu’avec Vous …Chaque instant que je passe loin de vous me semble une éternité… Quand Vous êtes là… mon cœur s’emballe …

Il se laissa alors glisser de sa chaise pour poser un genou à terre, la regardant intensément, il lui déclara alors avec sincèrité.

Amour… Car amour vous m’êtes … Je ne puis hélas vous demander devant témoins à l’église de devenir ma femme… n’en ayant plus le droit …Mais je souhaite plus que tout faire de Vous mon épouse….. Oriabel… Accepteriez –vous de devenir mienne … ?

Il pesait chacun de ses mots, n’osait penser à un refus de sa part, craignant plus que le fait de ne pouvoir la conduire à l’autel, rêve de toutes jeunes femmes, soit l’entrave à sa demande. Il marqua un temps de silence, quelques secondes à peine, juste le temps pour lui de se demander quelle en serait la réponse, puis reprit…

L’amour que je vous porte est plus fort et plus pur que tout les vœux échangés aux creux d’une église….. Il est unique car il est emplis de vous, il est sincère puisqu’il n’est que pour Vous… Mon bel Ange… le chemin de la Vie nous à fait nous trouver…. Chaque homme sur cette terre à une femme née pour lui…. Vous êtes celle qui m’est destinée… Née pour que je puisse vous aimer….

Il avait déposé sur ses frêles épaules le destin de sa vie, le temps venait de s’arrêter et ne reprendrait qu’aux paroles de la tendre blondinette.
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---fromFROriabel

Quoi de plus merveilleux qu'une journée passée en compagnie de celui qu'on aime ? Rien pour venir troubler ce petit moment paradisiaque qu'ils se procurent mutuellement. Moment de détente, seule compagnie ce regard étrangement envoutant, nourriture exquise, nectar des dieux..... Tout étant synonyme d'instant magique. Même le chien couché sous la table n'avait pas d'attrait à les déranger.

Castel porte la coupe de ce fin breuvage aux lèvres de sa belle. Elle y dépose les lèvres sans pour autant le quitter des yeux, sa langue happant le vin qui glisse doucement vers l'antre de sa gorge après avoir léché son palais y laissant ce goût révélateur envahir son être d'ivresse. Ivre, elle l'était depuis déjà un moment, enivrée de sa simple présence. Tout en lui plaisait à Oriabel. Cette fossette au coin de ses lèvres, ce sourcil qui s'arquait lorsqu'il était concentré, cette mèche de cheveux rebelle, la profondeur de son regard, la grandeur de ses mains, ce sourire magnifique lorsqu'il était que pour elle. Comment n'aurait-elle pas pu en être éperdument amoureuse ? Elle avait trouvé en Castel l'être parfait selon ses descriptions de l'élu.

La coupe fut déposée, la cuillère tout autant après avoir donné fièrement à la soupe de Nane dont il ne restait plus rien. Il lui prend les mains avec toujours autant de douceur autant de ce geste que dans ses yeux qui s'éblouissent dans les siens. Elle l'observe en fonçant les sourcils subitement lorsqu'il se met à parler, il semble chercher ses mots.

Ma Mie… Bel Ange…. Je ne peux concevoir la vie sans vous… tout mon être est emplis de Vous… Tous mes rêves ne sont qu’avec Vous …Chaque instant que je passe loin de vous me semble une éternité… Quand Vous êtes là… mon cœur s’emballe …

Elle sourit, comment faire autrement ? Tant de compliments et de gentillesses dans ses paroles. Aucune autre personne n'avait eu cet élan avec elle. Elle vient pour lui dire quelques mots quand il glisse de sa chaise pour mettre un genou au sol. Elle le regarde faire, pensant sur le coup que par autant de parole il avait eu un léger étourdissement et était tombé mais, elle voit ensuite dans son visage, un trouble plus grand, pas question de douleur, il ne se relève pas non plus bizarrement.

Amour… Car amour vous m’êtes … Je ne puis hélas vous demander devant témoins à l’église de devenir ma femme… n’en ayant plus le droit …Mais je souhaite plus que tout faire de Vous mon épouse….. Oriabel… Accepteriez –vous de devenir mienne … ?

Elle écarquille les yeux, la stupeur se lisant sur son visage soudainement. Un pincement dans son estomac, un boudonnement incessant dans sa tête. Elle devait avoir mal entendu, la bouche entrouverte, stoïque par les propos de son Amour. Aucun mot n'arrivaient à sortir de ses lèvres, ils étaient tous là, prêt à jaillir mais, elle ne réalisait pas trop encore la demande. Il était tôt pour penser au mariage. Il y avait bien déjà plusieurs mois qu'ils chérissaient des sentiments l'un pour l'autre mais, cela était-il ce qu'on pourrait appeler communément un coup de foudre ? Elle était jeune certes mais, jamais elle n'avait réellement cru en ces balivernes d'adolescentes rêveuses. Pourtant, cette fois, elle voulait bien y croire puisque pour lui, elle aurait bien fait les pires folies. Le temps de ce silence qui devait peser pour lui, lui fit rajouter des paroles qui n'avaient même pas lieux d'être.

L’amour que je vous porte est plus fort et plus pur que tous les vœux échangés aux creux d’une église….. Il est unique car il est emplis de vous, il est sincère puisqu’il n’est que pour Vous… Mon bel Ange… le chemin de la Vie nous à fait nous trouver…. Chaque homme sur cette terre à une femme née pour lui…. Vous êtes celle qui m’est destinée… Née pour que je puisse vous aimer….

Naturellement que toutes les jeunes filles rêves de descendre l'allée d'une église venant prendre époux. En d'autre circonstance, elle aurait souhaité être la princesse d'une journée également. Elle avait cependant trouvé autre chose, son conte de fée était fort différent mais, tout aussi invitant. Pas des babioles, de curé ou même de robe avec une longue traine. La seule chose qu'elle avait besoin, c'était lui ! Elle finit par lui sourire, voyant dans son visage un apaisement soudain même si elle n'avait pas dit oui. Le plus sérieusement du monde elle s'adressa à lui.

Et où est la bague ?

Elle voit le trouble ce lire sur le visage perdu de Castel. Non seulement il ne pouvait lui donner un mariage en bon uniforme mais, en plus, il avait oublié certains détails. Elle vit sa mine dépitée, extrêmement déçu. Elle réfreina un fou rire. Elle s'amusait de tout et de rien, il ne fallait pas lui en vouloir. Il porta rapidement la main à sa poche mais, elle l'arrêta dans son élan.

Castel.... Je rigolais... détente d'atmosphère tout simplement. Je n'ai nullement besoin de robe, d'église, de bague ou de témoins que ce soit pour savoir que je suis complètement sous votre charme. Je vous aime et vous accompagnez pour le reste de nos jours seraient pour ainsi dire un honneur. Bien sûr que j'accepte.....

Elle avança son visage vers celui de son futur époux qui rayonnait de bonheur maintenant. Elle pencha délicatement ses lèvres qui allèrent happer les siennes pour s'ensuivre dans un baiser brulant et empli de promesses futures à un bonheur épanoui. Passer sa vie entière avec lui, un rêve si prometteur et surréaliste. L'amour était-il toujours ainsi ? Elle n'aurait jamais cette réponse puisque ce serait le seul amour qu'elle connaitrait.

Ses lèvres soudées aux siennes, voilà même comment elle venait de sceller son destin. Cette journée avait magnifiquement bien commencé, elle se poursuivrait sur sa lancé apparemment. Son cœur bondissait dans sa poitrine, jamais elle n’aurait pu croire à un tel bonheur, et pourtant elle le tenait entre ses mains maintenant.

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---fromFRcastelreng

L'écoulement du sablier du temps s'était resserré, ne laissant passer ses grains qu'un par un, tombant tel des gouttes d'eau trop longtemps retenues, trop lourdement emplies, allant finir leur vie éclatées dans une flaque.

Le visage surpris d'Oriabel par sa demande, laissa Castel interrogatif. Se serait-il trompée ?L'aurait-il choqué? Il est vrai qu'elle était jeune..... beaucoup plus jeune que lui. Etait-ce dû à cela qu'elle en restait surprise ? Le trouvait-elle trop vieux? Non ! Ce ne pouvait-être ce fait ! Elle lui avait avoué quelques jours plus tôt, les sentiments qu'elle lui portait. Peut-être alors venait-il de briser le plus beau de ses rêves ? celui de toute jeunes filles, celui d'être conduite devant mille yeux ébahis, vers l'autel d'une église où l'attendrait émerveillé l'homme à qui elle allait tout donner. Des secondes seulement passèrent et pourtant, pour lui, le temps long pour se poser mille questions.....

Quelques jours plus tôt, on avait pu le voir fureter chez les joailliers de la ville à la recherche du bijou parfait. Il voulait que la bague qu'il lui passerait au doigt son a sa ressemblance . De boutiques et boutiques, il s'était arrêté sur plusieurs modèles avant de se décider.

Vint enfin un sourire, sa délivrance, tendre sourire... rassurant ...Pour lui, le plus beau, voyant en ce rayonnement autre chose qu'un refus.

Et où est la bague .......?

Avouons qu'il fut à son tour surpris pas cette question. Il était en suspens, n'espérant qu'un seul mot, un "Oui" et se vit entendre demander la bague... La main déja glissée dans la poche pour en sortit le joyaux qu'il avait avec lui depuis l'avant veille, il fut coupé dans son élan par les mots de son ange.

Castel.... Je rigolais... détente d'atmosphère tout simplement. Je n'ai nullement besoin de robe, d'église, de bague ou de témoins que ce soit pour savoir que je suis complètement sous votre charme. Je vous aime et vous accompagnez pour le reste de nos jours seraient pour ainsi dire un honneur. Bien sûr que j'accepte.....

Jamais paroles ne lui furent plus douces à l'oreille, les mots qu'il espérait venaient de le bercer. Un baiser, le plus doux, scella leur promesses, les ouvrant tous les deux à un avenir qu'il voulait le plus beau.

Mais chaque chose à une fin, et ce baiser également, il garda les mains de sa Belle dans les siennes et reprit sa place sur la chaise. Nane ne tarderait sans doute plus a arriver avec la suite de ce délicieux repas et il ne voulait pas trop qu'elle le trouve ainsi installé.

Mon Ange... Vous faite de moi le plus heureux des hommes et j'aimerais que nous puissions partager ce moment qui sera pour nous le plus beau. Permettez que cette bague, je vous la glisse au doigt devant témoins...
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Nane94140

Dans la cuisine

La Frigousse se détache en petits lambeaux signes qu'elle est bien cuite à point. De merveilleux parfums d'épices et de viande mijotés embaument la cuisine, venant titiller les narines des amoureux.

La purée d'orties aussi est cuite et dégage ses arômes qui se mêlent à ceux de la Frigousse.

Elle remplit deux écuelles, dans l'une elle pose la frigousse, dans l'autre c'est l'odorante et appétissante purée qui trône dans laquelle filent quelques morceaux de porc salé, elle hésite longuement à les apporter aux amoureux. Elle a bien deviné qu'il préféraient être seuls tout les deux, mais la bonne cuisine ça n'attends pas.
Avant de pénétrer dans la salle elle prend cependant le temps de les observer. Non pas pour être indiscrète mais tout simplement parce que son frère est extrêmement important pour elle et qu'elle souhaite son bonheur avant toute chose lui qui a eu tant de déboires mérite bien d'être heureux de nouveau.
Se faisant le plus discrète possible, elle entre dans la salle et dépose enfin les deux écuelles appétissantes devant les dineurs.
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Nane94140

Badadam Badadam Badadam !!!!

Une troupe bruyante entre dans la salle. Bruyante et encombrante certes mais oh combien attachante malgré sa petite taille. A la queue leu leu Tristan mène la troupe comme un général partant en guerre. Suivent ensuite caracolant sur des bâtons mimant les chevaux Agnès et Nadège complètement déchainées.

HYAAAAAAAAAAAA Badadam Badadam Badadam huuuuuuuuuu court cheval !!!!!!!!

Les trois enfants traversent la salle sous l'œil abasourdi des dineurs. d'un coup les trois cavaliers stoppent net ils ont repéré....

TONTON CAAAAAAAAAAAAAAASSSSSSSSSSSTTTTTTTTTTTTT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Ils lâchent net leurs montures qui s'affalent au sol à grand bruit pour se ruer vers leur oncle en riant. Nadège escalade un genoux Agnès l'autre pendant que Tristan tente de se faufiler entre les deux bousculant les écuelles qui se rapprochent dangereusement du bords de la table.

Les deux fillettes embrassent leur oncle à gros baisers mouillés pendant que Tristan découvre l'inconnue qui se trouve au coté de son oncle.

Tu es qui toi ? Je t'ai jamais vue ! Qu'est ce que tu veux à tonton ? Pi d'abord pourquoi tu lui donne à manger à la cuillère ? Il est grand il sait faire tout seul !

---fromFROriabel

Ce baiser tant désiré, si souhaité, il s’enflamme tout comme la douce Oriabel en cet instant. Son cœur bat à tout rompre dans sa poitrine qui se déchaîne du tambour assourdissant qu’il offre jusqu’aux tempes de la belle. Elle le regarde, le dévore de ses yeux si rayonnant. Elle a l’impression de vivre le conte de fée de chaque petite fille qui se couche la nuit souhaitant trouver le prince charmant. Tout ça est beaucoup trop beau pour être vrai. Le bonheur sans condition, sans prix existe vraiment ? Elle veut bien s’en convaincre !

Le baiser se termine, il se relève ne disant toujours rien mais son visage est explicite, il semble heureux. Elle est ravie de voir qu’elle a ce pouvoir sur lui, souhaite chaque jour revoir cette aura de lui, inlassablement. Il s’assoit gardant ses mains dans les siennes, les serrant tendrement tout en échangeant des regards avec elle.

Mon Ange... Vous faite de moi le plus heureux des hommes et j'aimerais que nous puissions partager ce moment qui sera pour nous le plus beau. Permettez que cette bague, je vous la glisse au doigt devant témoins...

Elle acquiesça naturellement bien qu’elle venait de lui dire qu’elle n’avait pas besoin de tout ce bazar cérémonial. Si cela lui faisait plaisir de faire tout dans les règles possibles, aussi bien ne pas le décevoir. Nane choisi ce moment propice pour apporter deux nouveaux plats qui d’une odeur plus qu’alléchante ouvrait l’estomac de la futur madame Castelreng. Elle n’avait plus vraiment faim en fait mais comment résister à un cordon-bleu comme sa futur belle-sœur ? Pure gourmandise oui mais, son corps avait tout de même besoin de s’alimenter même si son âme avait tout ce qu’il pouvait désirer si ce n’est que Castel maintenant.

Nane pris le plat qui avait reçu la soupe et s’attarda un moment à leur table pendant qu’Oriabel goûtait à son menu préparé avec soin.

Mmmmmmm Nane… c’est franchement…. Ouille c’est chaud mais c’est trop bon ! Tiens goûte !

Elle l’avait tutoyé par mégarde, familiarité maintenant, possible mais aussi par cet engouement pour le festin de Nane.

HYAAAAAAAAAAAA Badadam Badadam Badadam huuuuuuuuuu court cheval !!!!!!!!

Oriabel portait la cuillère rempli de viande à Castel lorsque des cris d’enfants retentirent. Elle lui laissa la cuillère en bouche la main posée dessus lorsque trois petites frimousses s’arrêtent à leur table et s’égayaient de voir leur oncle. Elle comprit rapidement qu’ils s’agissaient des enfants de Nane et elle sourit chaleureusement. Ils étaient tellement mignons. Cela ne tarda pas pour qu’ils les rejoignent tous se faufilant dans tous les sens. Elle senti même commencer à bouger sous la table, Gamin s’éveillant tranquillement de tout se raffut .

L’attention d’Oriabel se porta rapidement sur le petit bonhomme qui avait tôt fait de voir une inconnue à coté de son oncle.

Tu es qui toi ? Je t'ai jamais vue ! Qu'est ce que tu veux à tonton ? Pi d'abord pourquoi tu lui donne à manger à la cuillère ? Il est grand il sait faire tout seul !

Il était adorable. Les fillettes l’étaient tout autant mais de l’entendre, sur la défensive, lui demander qui elle était…. Le cœur de la belle s’ouvrit comme par enchantement, tombant carrément amoureuse de ce petit être sans qu’il n’est rien demandé. Elle lui répondit d’une voix extrêmement douce qui lui était propre, ses yeux bleus observant chacune des réactions du petit être.

Je suis Oriabel, la nounou de ton cousin Hélie et de ta cousine Heaven. Et ton ‘’ tonton’’, bien il s’avère que je l’aime beaucoup. Est-ce que tu me donne la permission de continuer ou si tu préfère attendre de me connaître un peu plus avant pour voir si je suis digne ? Et oui t’as raison il est grand, assez pour manger tout seule mais je vais te confier un petit secret si tu veux….

Elle se pencha à l’oreille du jeune garçon très curieux d’entendre la suite de ce que la dame pouvait raconter. Elle lui murmura doucement.

Tu sais des fois… les grands font des bêtises quand ils sont nerveux… je ne voulais pas qu’il tâche sa belle chemise, il est comme qui dirait, un peu gauche quelque fois et fait des bêtises…. Mais toi tu es grand, t’as pas besoin de ca et tu fais pas de bêtises vrai ?

Elle lui sourit avec une affection débordante.

Et toi dis moi, comment t’appelles-tu ?
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---fromFR*GaMin

Il dort...... la pense pleine comme jamais jusqu'à ce jour. Il dort. La gueule posée sur le bout du pied de sa maitresse, Gamin en écrase lourdement, vie de Roy pour un chien en cet instant. Si l'on avait tendu l'oreille, on aurait pu l'entendre ronfler, pour dire que l'animal était bien.

Quand soudain, il leva la tête dans un sursaut..

Badadam Badadam Badadam !!!! .......HYAAAAAAAAAAAA Badadam Badadam Badadam huuuuuuuuuu court cheval !!!!!!!!

...Et aboya, surprit par un tel raffut.

WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !!

Voulant dire par là : C'est quoi ce bordel ! peut même plus digérer en paix !

Avec une crainte non dissimulée,mais ne cessant d'aboyer, il sortit de dessous la table pour aller se nicher sous la Chaise d'Oriabel. Courageux le chien ! mais pas téméraire ...
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---fromFRcastelreng

Nane arriva dans la salle et avec elle une odeur alléchante, deux plats en mains. Castel trouva sa sœur bien timide ou bien sérieuse dans son travail. Elle qui ne cessait pas d'ordinaire ses babillages, semblait là avoir perdu sa langue. Elle déposa sur la table, la suite du repas, rempli de nouveau la coupe et attendit sagement le verdict de son met somme toute fort appétissant. C'est donc Oriabel qui se fit juge, Castel, lui pensait déjà à autre chose qu'à manger...

Mmmmmmm Nane… c’est franchement…. Ouille c’est chaud mais c’est trop bon !
Tiens goûte !

Une cuiller emplie de viande s’approcha de sa bouche…. Il engloutit de contenant et, avant même de pouvoir en savourer le contenu …

HYAAAAAAAAAAAA Badadam Badadam Badadam huuuuuuuuuu court cheval !!!!!!!!

….. Une charmante troupe de cavalier peu ordinaire fit irruption dans la salle….

TONTON CAAAAAAAAAAAAAAASSSSSSSSSSSTTTTTTTTTTTTT !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Castel en avala sa cuillerée de travers se trouvant assaillit par deux jolies demoiselles qui, après avoir escaladées ses genoux, l'inondèrent de gros bisous bien baveux. Il n'eut que le temps de faire reculer les deux plats qui s'étaient dangereusement rapprochés du bord de la table, les entoura ensuite de ses bras et fit reculer sa chaise de la table.

Ça faisait un moment qu'il n'avait vu ses nièces, la dernière fois devait remonter bien avant leur départ du Languedoc, lorsqu'il était allé passer quelques jours à Carcassonne. Que le temps passait vite... les enfants en étaient la preuve !

Dites moi ! vous avez encore grandie vous deux ! de vrai jeune filles !

Il regarda son neveux, se retenant de rire lorsqu’il s’adressa à sa Douce

Tu es qui toi ? Je t'ai jamais vue ! Qu'est ce que tu veux à tonton ? Pi d'abord pourquoi tu lui donne à manger à la cuillère ? Il est grand il sait faire tout seul !

Et sourit tendrement aux réponses qu’elle lui fit.

Je suis Oriabel, la nounou de ton cousin Hélie et de ta cousine Heaven. Et ton ‘’ tonton’’, bien il s’avère que je l’aime beaucoup. Est-ce que tu me donne la permission de continuer ou si tu préfère attendre de me connaître un peu plus avant pour voir si je suis digne ? Et oui t’as raison il est grand, assez pour manger tout seule mais je vais te confier un petit secret si tu veux….

Qui a cru que le tête à tête allait se prolonger le temps complet de ce repas ? Eux certainement ne souhaitaient que ça. A l'arrivée trop remarquée des enfants, la boule de poils, qui s'était enfin calmée, se fit rappelé aux bons souvenirs de Castel, qui franchement l'avait totalement oublié.

WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !!

Regardez les filles.... Cette boule de poils c'est Gamin et il a eut peur de vous... mais je suis certain que si vous alliez jouer dehors avec lui il vous ferait pleins de câlins...

Il n'en fallut pas plus pour que les deux demoiselles sautent des genoux de leur oncle pour aller s'occuper du chiot. Quatre petites mains sur la petite boule de poils, l'animal en fit la fête.
Allaient-ils pouvoir poursuivre ce moment romantique ? Castel ne demandait que ça, regardant sa promise chuchoter quelques secrets à son neveu qui en restait baba.

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---fromFRNouNou*

Nounou, c’est le nom que lui donnaient les gosses du quartier. Faut dire que depuis l’age de 8 ans elle ne se plaisait qu’avec des jeunes enfants, leur contant des histoires plus farfelues les unes que les autres.
Les marmots du quartiers l’adoraient et leurs mères et avaient vite compris que le temps que leurs gosses étaient pendus aux lèvres de cette fille, elles, pouvaient en profiter pour faire leur marché tranquillement.
Elle se trouvait être la fille unique de la vieille dame chez qui Oriabel avait laissé les enfants pour pouvoir profiter de la journée.

De trop longues minutes qu’elle parcourait la ville à la recherche de la jeune femme. Sa mère l’avait appelé alors qu’elle était à conter une histoire de dragon à trois gamins attentifs.

Elle lui avait dit de vite ramener Oriabel, de ne pas trainer en route, mais la pauvre fille n’avait aucune idée de là ou pouvait se trouver la blondinette.
Demandant aux passants si ils n’avaient pas croisé la jeune femme, la décrivant du mieux possible, elle finit cependant à apprendre qu’elle avait été vu, accompagnée, du coté de l’Albigeoise.
Elle retroussa alors ses jupes et se mit à courir à l’auberge, souhaitant y trouver Oriabel.

Elle déboula comme une tornade dans la grand salle, s’arrêtant devant la seule table occupée, trouvant là la personne qu’elle cherchait et sans reprendre son souffle s’adressa à Oriabel

Vite Donã….. Vite……. C’est la petite …… elle est malade ….. la fièvre ….

Nane94140

Les deux poupées savourent les bisous et les câlins affectueux de tonton Cast.
La discussion entre l'oncle et les fillettes va bon train.

WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !! WHOUAFF !! !!

Un chien ! C''est un chien le coussin tout doux aux pieds de la dame que tonton appelle Oriabel.

Oubliant tout les deux demoiselles se précipitent sur la boule de poils. Elle interrompent même la discussion de Tristan avec Oriabel.

Viens Tristan ! On va jouer avec le chien de tonton ! Regarde c'est un tout bébé !

Sans attendre la réponse de son frère, sans même lui laisser le temps de répondre a la question d'Oriabel, Agnès attrape son frère par une main et le tire vers la sortie pétulante comme à l'accoutumée.

Viiiiieeeeeeeeeennnnnnnnssssssssss vvvvvvviiiiiiiiiitttttttttteeeeeeeeuuuuuuuu Troispattes y vas être content avec un nouvel ami !

Tiré par Agès poussé par Nadège Tristan n'a d'autre choix que d'obtempérer a la sollicitation de ses sœurs et les trois enfant retournent jouer dans le jardin, laissant un certain calme dans la salle. Calme vite brisé par l'arrivée affolée de la jeune fille qui cherche Oriabel.

---fromFROriabel

---fromFRcastelreng

Nane94140

---fromFRtaupinette

---fromFRrainette

Nane94140

Carmeli

Eric.mrk

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Nane94140

Citation:

Bonsoir Nane, qui est cette dame et que lui est il arrivé ?

Eric.mrk

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Aribe

Carmeli

Eric.mrk

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---fromFR*garriguette*

Carmeli

Carmeli ouvrit les yeux et ne su pas ou elle était. La douleur ressenti la fit grimacer. Elle vit a ses cotés Florian, elle lui caressa la main. Elle lui murmura...

Ou suis - je ??? Que sait il passé??Grimaça de douleur , son corps était recouvert de bandage. Elle se sentait faible.
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Aribe

Aribe était avec Nane, et tout en épongeant son front, il expliqua la situation à Carmeli.

Tu es en sécurité mon amour, Nane te soigne, et tu es tombée face à Iness et son armée.
Chérie tu n'aurais pas du écouter le Comte, quand il t'a dit que l'armée d'Iness était sous contrôle, et que tu ne risquais rien, car tu n'es pas un Pion.
Tu aurais dû m'attendre. Maintenant il faut manger pour reprendre ds forces, et te reposer.
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Nane94140

Aribe penché sur Carmeli, la pauvre n'arrive pas à retrouver complètement ses esprits elle est encore épuisée de la perte de sang causé par ses blessures.

Nane attire Aribe dans un coin de la chambre et lui murmure pour ne pas que Carmeli entende.

Son état est stable si elle se remet à manger cela ira mais la blessure de son flanc m'inquiète. Nous l'avons stabilisée mais nous n'avons pas pris le temps de la recoudre au bord de la route, si je laisse la plaie ainsi, sans soit cautériser, soit recoudre ,cela ne guérira jamais.
Tu as toi tous tes esprits. Elle, elle souffre trop pour le moment pour prendre une décision sensée, que penses tu qui soit le mieux pour elle ?

La couture c'est plus risqué, mais la cicatrice sera moins laide alors que si je cautérise.....

Nane attend la réponse angoissée. Elle a toujours peur avant d'intervenir que ce soit pour un accouchement ou pour des soins ce n'est que quand l'action commence qu'elle retrouve un calme olympien. Ses mains ne tremblent plus son cœur se calme et ses gestes se font surs et précis. Aussi se tord elle les mains en mordant sa lèvre inférieur seuls signes visibles de son trouble.
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Aribe

Aribe regarda Nane d'un air dublicatif.

Ecoute fait comme tu veux Nane, mais seule l'affection de ses proches la guérira.
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Carmeli

Carmeli toujours mal en point gémissait dans son sommeil. Elle chuchota aussi plusieurs fois le nom de Florian....Son visage crispé par la douleur.
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Eric.mrk

Eric passa voir comment se portait Carmeli... La gravité de ses blessures l'inquiétait au plus haut point et il avait promis a Nane de repasser au cas ou elle aurait eu besoin de nouveaux onguents ou herbes a infuser pour sa malheureuse invitée... Il toqua donc a la porte, attendant que Nane vienne lui ouvrir...
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Nane94140

Eric mon ami entre !

Nane revenait du marché ce qui expliquait son accueil tardif de son ami.

Elle fait entrer Éric dans la cuisine pour discuter un peu avant qu'il aille voir leur patiente commune.

Apparemment je n'ai pas besoin de recoudre les blessures de Carmeli ça cicatrise plutôt pas mal par contre je n'ai plus du baume que tu as apposé sur ses plaies. Elle va mieux mais elle a encore besoin de beaucoup de repos !

Son tendre est resté avec elle quelques temps mais la il a du partir quelques temps je crois il a quitté la chambre et nous n'avons plus de ses nouvelles.

Elle commence a se promener un peu dans sa chambre en grimaçant de douleur je pense que demain je lui ferrais descendre l'escalier mais hélas je ne peux le faire en étant seule avec elle m'a grossesse m'ôte mes forces et j'ai peur de la voir dévaler l'escalier ou de ne pas pouvoir l'aider a remonter dans sa chambre.

Pendant qu'elle parle elle a offert une chaise a son invité lui a posé un pichet d'hypocras à porté de main ainsi qu'un verre et une assiette bien remplie de venaison froide.
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Eric.mrk

Eric s'assit devant cette collation bienvenue ( il avait plutot faim et connaissait la cuisine de nane

)...

Bon, je suis bienheureux d'apprendre que sa guérison semble en bonne voie et qu'elle est si bien entourée... Je t'ai apporté de l'onguent pour les plaies et je t'en préparerais d'autres si tu as besoin... Je t'ai aussi apporté de quoi lui préparer des infusions si elle a du mal a dormir... J'en ai profité pour t'amener quelques sachets pour toi, si jamais tu ressens de fortes douleurs avant ton accouchement... C'est un peu amer, mais ca t'aidera bien si tu as des douleurs

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Aribe

Aribe avait dû s'absenter pour remplir ses obligations,et ces derniers temps, il avait dû voyager pour se rendre dans différentes forteresses rencontrer ses homologues .
Revenus du Couvent du Saint Esprit, et rapporta un joli bouquet de roses à sa fiancée qui allait beaucoup mieux.
Aribe s'était inquiète de l'état de Santé de Carmeli, mais la savait en de bonnes mains, et avait confiance en Nane.
Il toqua à la porte de la Chambre puis entra, apportant un joli bouquet de Roses rouges à son Amour.

Bonjour mon Amour, comment vas-tu ?

Il regarda Nane et la salua, puis il s'assit à côté de Carmeli.
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Carmeli

La santé de Carmeli s'améliorait de jour en jour grâce au bon soins de son amie Nane. Bien qu'encore faible ses forces revenaient, elle commençait à bouger sans trop souffrir. Il lui arrivait même par moment de s'asseoir dans le lit cela lui permettait de voir par la fenêtre, le ciel bleu , le sentier prés des champs de blé, sans se l'avouer elle attendait le retour de Florian.
Carmeli dormait quand on toqua à la porte , elle ouvrit les yeux pour voir devant elle un magnifique bouquet de rose rouge , sans voir la personne qui se cachait derrière le bouquet elle sut que cela ne pouvait être que lui , celui qu'elle aimait plus que tout. Ses yeux pétillèrent de bonheur.

*Bonjour mon Amour, comment vas-tu ? *

Carmeli avec le sourire aux lèvres.

Je savais que c'était toi derrière se beau bouquet, je vais mieux grâce a Nane et à son ami eric.mrk, leurs connaissance des plantes m'aura sans doute sauver la vie.
Grâce à toi aussi , j'ai su que tu étais resté très longtemps à mes cotés à me veiller jours et nuits.

Carmeli lui sourit tendrement et lui dit

Approche toi et embrasse moi , que je sois sure de pas rêver , et d'être bien vivante.
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Aribe

Aribe s'approcha de sa douce et l'embrassa tendrement, puis il lui sourit et tout en caressant sa main lui dit ... Tu ne rêves pas mon ange, c'est bien mes lèvres non ?

Il regarda en suite son visage, et ses bras et fronça les sourcils.

Mais dis-moi as-tu bien mangé ? Car il faut reprendre des forces.
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Carmeli

Les yeux pétillants elle accueillit son doux baiser avec amour. Cette fois ci elle était sure d'être en vie...

*Mais dis-moi as-tu bien mangé ? Car il faut reprendre des forces.*

Oui je mange très bien , ne t'inquiète pas Nane est une excellent cuisinière. Je pense même pouvoir bientôt marcher quelques pas.

Es toi dis moi comment c'est passé ton voyage ?
Donne moi des nouvelles de tout et de rien j'ai l'impression d'être coupé du monde .

Le sourire aux lèvres et le regard tendre , Carmeli l'écouta.
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Aribe

Fort bien merci mon coeur.

Aribe sourit à son Ange, qui reprenait des couleurs peut à peut.

Des nouvelles sinon, bha, Castres est calme, il y a beaucoup de champs en vente. Apparemment on n’est pas les seuls à vouloir prendre l'air, et respirer autre chose que l'odeur du fumier Toulousin.
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Nane94140

L'auberge s'était vidée plus de patients Aribe était venu rechercher Carmeli qui se sentait mieux, Laurent était en retraite, elle s'y sentait bien seule.

Certes il restait tout de même Prudence et Barbe ainsi que les enfants mais ce n'était pas pareil. Elle se languissait de la chaleur du père de son enfant.

Ce matin la elle se sent plutôt d'attaque, elle rameute son monde et commence le grand nettoyage de l'auberge. Oh elle râle bien comme à son habitude depuis quelques jours mais finalement tout le monde file beaucoup plus droit quand elle est dans cet état d'esprit.

Barbe tu changes les linges de lits Prudence tu commence à lessiver la cuisine en grand, moi je me charge de la salle. Les enfants, vous me ramenez des herbes, sèches de préférence, sinon ça va pourrir ou du foin ou de la paille ou ce que vous trouverez pour regarnir les paillasses.

La voix de Nane est étonnamment sèche et froide, la vieille Barbe bougonne :

Pfff !!! Elle est drôlement remontée la patronne !! Qu'est ce qu'elle a donc, ça fait un bail qu'on est la et elle a jamais eu cette humeur la !!! Elle donne des ordres sans arrêt et y a même pas un beau gars pour nous aider !!!

Prudence rétorque chuchotant à l'oreille de sa comparse :

Bah c'est p'tete bin le p'tit qui s'pointe !
Elle désigne le ventre de Nane du bout du doigt très discrètement de peur de fâcher l'aubergiste déjà très énervée.
A vas pas nous l'fair' ma't'nant son p'tiot j'espère
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Nane94140

L'auberge avait été nettoyée de fond en comble. Aussi Nane avait pris quelques heures pour aller à la taverne .

Le bébé après toute cette agitation avait cessé de bouger elle avait pu enfin prendre du repos cette nuit la.

Mais au matin le bébé ne bouge toujours pas c'est donc une femme très angoissée qui se rend à la taverne .

Sara insiste dès leur rencontre pour l'envoyer se reposer mais la tête de mule a trouvé une tête de pioche en face d'elle Nane se refuse à rentrer de mettre au lit sous le prétexte qu'elle n'est pas une petite vieille qu'on dorlote.

Sa sœur parvient tout de même à lui faire adopter une position semi-allongée soutenue par des coussins. C'est ainsi que la trouve Xanax dans la taverne de Lady.

Après un examen rapide il décide de la reconduire chez elle afin d'être mieux installé que dans la taverne.

Par chance ce jour la Nane est venu avec la charrette attelée à Galopain. Ses amis la hisse plus qu'elle ne monte dans la carriole et l'intelligent animal comme s'il sentait le danger qui guette sa maitresse la reconduit à pas prudent évitant les cahots jusqu'à l'auberge.
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---fromFRGeorgette_

Gette arriva sous les ordres de Xanax pour ammener nane ici.
elle l'installa avec l'aide de Mime et elles atendirent Xanax
bon,ben,on a plus qu'a attendre Xanax ...lança Gette a Nane
il reste juste a espérer qu'il se dépéche...
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Xanax

Xanax avait trouvé Nane allongée et pour le moins inquiète en taverne. Lui ayant fait part que le bébé ne bougeait plus depuis hier au soir, Xanax lui demanda de se faire raccompagner au plus vite, pendant que lui irait prendre ses instruments.
L'heure était venue de faire sortir l'enfant, Xanax penchait pour un étouffement de l'enfant dans les heures prochaines si celui-ci n'était pas très vite extrait.

Il se rua donc chez lui pour prendre toutes sortes de pinces ainsi que des lanières pour tenir Nane qui souffrirait probalement. Puis il se saisit de quelques sacs d'herbes qu'érik avait préparé et contenant divers calmant, ainsi qu'un onguent cicatrisant.
Puis il monta à cru "Etoile du sud", pas le temps de le seller, il fallait faire vite.
Enfin il arrivait à l'auberge ou Georgette avait aidé Nane. Il lui dit:

Georgette, peux-tu faire chauffer deux bassines d'eau s'il te plait? Joins dans l'une ce sac d'herbes et attends que ça entre en ébullition quelques minutes. Ensuite apporte moi là avec plusieurs chiffons, merci!
Ah et puis fait aussi chauffer cette tisane! Elle contient certaines herbes qui vont un peu soulager Nane des douleurs.

Il alla se laver les mains rapidement mais précautionneusement et se tourna vers Nane.

Bien Nane! Je vais être obligé de t'attacher, excuse moi mais tu risques de souffrir un peu et je n'aimerai pas que le bébé en souffre aussi.

Il attacha donc son amie aux barreaux du lit et lui dit:

Mets toi en position Nane, je vais voir ou en est le bébé.
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En cours de réalisation: Banière...
Pour A. celle qui a ensoleillé à jamais ma vie: je t'aimerai pour l'éternité mon amour.

Nane94140

Elle s'en doutait !!! Ce mauvais pressentiment la taraudait depuis la veille !!

C'est donc la mort dans l'âme qu'elle se laisse accompagner dans la chambre puis attacher montant du lit. Elle a peur mais elle sait bien que c'est la seule solution.

Elle se remémore les incidents qui ont émaillés cette grossesse cette fringale qui la tenaillait dans les tout premiers jours ce manque total d'appétit qui suivit puis les coups incessant du bébé qui l'empêchaient de prendre du repos.

Non ! rien n'avait été banal dans cette grossesse !

Xan s'il te plait donne moi ma dague, j'en calerai le manche entre mes dents si je souffre trop.

Fais l'examen ..... mais par pitié ne me cache rien! Je suis suffisamment solide pour assumer les mauvaises nouvelles !!!
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---fromFRGeorgette_

Gette apportas tout ce donc Xanax avait besoin et lui souhaitat bone chance
elle fit un sourire plein de compation et de tendresse a nane et lui souhaitat bonne chance aussi

Allez,Nanou,tu vas y arriver lui dit-elle
courage !

elle lui tendit une tisane bien chaude avec les herbes demandé de Xanax[/i]
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Xanax

Xanax passa la dague à Nane et commença à regarder ce que disait la position du bébé. Comme il s'en doutait il était gros et apparemment la palpation donnait le sentiment qu'il avait tourné.
Il poursuivit son examen et dit à Nane:

Bon Nane, je ne vais pas te mentir, tu es médecin aussi.
Ton bébé à tourné, il doit être enchevêtré dans le cordon. Il va falloir que je te fasse une césarienne. La tisane va te décontracter et tu te sentiras mieux ensuite.
En plus, elle a des pouvoirs anesthésiants, tu ne devrais pas trop souffrir.

Pour le bébé, rassures-toi, il bouge mais très très peu. Il faut faire vite.
Tu es prête?

Xanax vit que georgette lui rapportait vite ce qu'il lui avait demandé pour pouvoir faire au plus vite et il en fut rassuré, n'attendant plus que le feux vert de Nane.

Bois la tisane Nane, il faut qu'elle fasse effet très vite.
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Eric.mrk

Eric courrait dans les rues d'Albi en tenant Tristan par la main... Celui-ci était venu le trouver en larmes et en cris chez lui... Eric craignait pour Nane, pour son bébé surtout... Il arriva a bout de souffle à l'Auberge... Il entra rapidement précédé de Tristan qui le mena jusqu'à la chambre de Nane... Il y trouva Georgette près du lit, Xanax devant Nane, allongée et attachée... Il ne dit mot mais son arrivée ne passa pas inaperçu... Xanax était sans doute encore faible à cause de sa blessure, mais il était la.... Eric comprit rapidement que Xanax procédait à un examen de Nane et du bébé... Sans dire mot, il posa sa besace près de la porte et se posta en retrait, pret à intervenir si Xanax le sollicitait...
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---fromFR*garriguette*

Garri en revenant du champ avait vu un petit garçon tambouriner à la porte d'Eric...il tapait si fort et avait l'ait tellement affolé qu'elle ne put s'empêcher de s'approcher de lui...Elle se rendit compte que c'était Tristan , le fils de Nane..

Citation:

M'sieur Eriiiiiiiiiiiicccccccccccc Viiiiiiiiiiitttttttttteeeeeeeeeeeeee !!!!!!!!!!

M'man elle va pas bien !!!!!!!!!!! Faut que j'vous ramène elle a dit !!!!!!!!!!!!e fils de Nane et ce qu'il criait, l'effraya :

Elle avait immédiatement compris ce qui se passait et s'était mise à courir à toutes jambes en direction de l'auberge de Nane. Elle y trouva Gette qui essayait du mieux qu'elle pouvait d'assister Xanax...celui-ci avait sorti une batterie d'instruments dont la seule vue , fit froid dans le dos de Garri...mais surtout, elle vit sa Nanou, pâle et attachée à son lit !

Ma Nanou, ma belle...ça Va?
Elle regarda Xanax et désignant les liens qui retenaient Nane au lit, lui dit :
C'est vraiment indispensable, dis?
Mais Xanax était trop occupé et ne lui répondit pas...Aussi, elle alla chercher un morceau de tissu et une bassine d'eau fraiche et revint prés de Nane dont elle prit la main et la serra dans la sienne...Elle lui passa doucement le chiffon mouillé sur les tempes et dit
Je vais rester là ma Nanou....ça va bien se passer, ne t'inquiètes pas ...
Garri se demanda comment elle pourrait convaincre Nane alors qu'elle même était morte d'angoisse...Elle se fit toute petite pour ne pas gêner Xanax et lui dit :
Xan , si je peux être utile à quoique ce soit, n'hésites pas!!! Et de même, si tu penses que je dérange, dis le moi aussi...Je n'ai jamais assisté à un accouchement, et je ne sais pas ce que je dois faire!!!
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Nane94140

Comment attendre plus longtemps ? Le risque est grand pour elle comme pour le bébé s'il reste trop longtemps il risque de mourir dans son ventre et de l'entrainer dans les limbes. Si Xanax va le chercher comme il le suggère, et elle sait que c'est la la seule solution possible, elle risque sa vie aussi.

Les larmes roulent le long de ses joues.Garri arrive et commence à lui bassiner le front déjà trempé de sueur froide. Elle avale la tisane donnée par Gette et remarque l'arrivée d'Eric. Elle se reprend et demande :

Eric toi qui connait bien les herbes en as tu une qui m'assomme totalement ? Sinon donnez moi de l'alcool outre le fait que je sentirais plus rien, je serais beaucoup moins remuante et vous causerai moins de soucis
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Eric.mrk

Eric regarda Nane bien tristement lorsqu'elle le supplia de lui donner quelque chose qui ne la fasse pas souffrir... Hélas, a part quelques poisons, aucune de ses herbes ne serait assez efficaces aussi rapidement pour la soulager totalement...

Nane, Xanax t'a deja donné tout ce que je lui avais laissé pour ses propres douleurs et je n'ai rien de plus efficace... Je ne sais si l'alcool t'aidera meme à cet instant... Il va te falloir être forte, très forte...

Tout en lui tenant la main, il regarda vers Xanax en quète d'une réponse quand à comment mieux aider Nane... Ses talents d'herboristes se révélaient soudain bien inutiles...
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Celestinecavendish

Célestine entra dans l'auberge avec Agnès dans ses bras. Celle-ci courut vers Tristan dès qu'elle le vit.
Voyant toutes les personnes présentes et affairées autour de Nane, Célestine resta à l'écart, regardant Xanax avec attention donner les soins à Nane. Elle admira silencieusement la dextérité du médecin et quelque peu rassurée salua Sir Eric et lui dit qu'elle allait allumer un cierge et faire une prière pour Nane à l'église.
Elle fit un petit geste de la main à Gariguette et s'empressa de sortir, mal à l'aise et éprouvant un sentiment indéfinissable.

Xanax

Xanax regarda erik arriver et lui dit:

Erik pourrais tu me préparer quelques herbes pour éviter une éventuelle infection?
On ne sait jamais et cela pourrait être utile.

Puis Xanax demanda aux autres personnes, notamment Celestine et Garri d'attendre dans la salle commune. Il allait inciser Nane et le spectacle allait être rude.

Georgette prépare moi des compresses de tissus pour le cas ou une hémorragie aurait lieu.

Il sortit alors ce qu'il fallait pour inciser en commençant doucement et regardant comment Nane réagissait. La poche des eaux enfin libérée, Xanax en profita pour faire tourner le bébé, surtout pour le libérer de son entrâve.
Malheureusement, celui-ci eut un mouvement plutôt inattendue ce qui provoqua une hémorragie...

Georgette! Les compresses, vite!

Il tendit le bras pour les attraper...
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Ninache

Nina avait apris la nouvelle par Lady et était completement paniquée à l'idée de cette opération risquée...Elle fit un saut jusqu'a l'auberge mais ce rendit vite compte qu'elle ne servirait pas à grand chose vu le monde qui entourait déja Nane...Elle venait de prier à l'église en compagnie de Célestine et arriva armée de bouteilles d'alcool , non seulement pour la douleur , la relaxation mais aussi pour désinfecter si jamais il n'y avait pas assez de désinfectant.
Que faire de plus?Se dit elle.
Elle déposa les bouteilles et alla dans la salle commune avec les autres après avoir bien préciser que si elle pouvait être utile , elle serrait présente et qu'elle n'avait pas la nausée à la vue de vilaine blessures et de sang.
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Ladypassion

Entre mairie et taverne

Lady allait et venait, cherchant à se concentrer sur son travail. Mais sans cesse ses pas la ramenaient vers l'auberge de son amie. Sans cesse les mêmes questions venaient tarauder sa tête.
Elle avait vu Gette en taverne, qui lui avait annoncé qu'il fallait opérer.. La vie du bébé était en jeu.. et celle de Nane aussi...

Comment va-t-elle ? et le bébé ? l'opération a-t-elle commencée ? ...

Elle faisait les cent pas dans le village, passait rapidement au marché, s'engouffrait dans la mairie. Mais à peine un dossier ouvert, elle ressortait et inexorablement, ses pas la ramenaient encore devant l'auberge.

Elle guettait le moindre mouvement, le moindre bruit, prête à sauter sur la première personne qui en sortirait pour avoir des nouvelles.... attendait.. puis repartait, ce disant qu'elle pouvait rien faire pour l'aider.. pour les aider...
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Archiviste pour la Librairie du Roy

Nane94140

La douleur est fulgurante quand la lame tranche.
Le cri que Nane retiens n'a rien de factice.
Ses dents mordent le manche de la dague avec tant de force que le crissement des dents sur le manche se fait entendre à l'autre bout de la chambre.

HUMMMMMMMMMMMMPPPPPPPPPPPPPPPPFFFFFFFFFFFFFFF !!!!!!!!!!!!!!

Bienheureux évanouissement qui l'emporte hors de la douleur, hors de son corps qui n'est que souffrance.
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Eric.mrk

Selon la directive de Xanax, Eric passa dans une pièce d'à coté pour préparer de quoi traiter les risques d'infection... Il était en train d'écraser fleurs et herbes dans son mortier quand il entendit les hurlements de Nane... Il en frémit pour elle... De toute évidence, malgré la tisane que lui avait fait boire Xan, elle souffrait attrocement... Il espérait ardemment que l'accouchement se déroule sans trop de problème et s'activa encore plus à sa préparation pour retourner au plus vite auprès de Nane et Xanax...
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Mimeline

Mime c'était mise un peu en retrait dans la salle commune quand elle eu avec l'aide de Gette déposer Nane sur le lit, car une vague de panique l'avais prise de court. Elle avait préférer se mettre de côté le temps que Xanax puisse faire son maximum avec Gette, pour Nane et pour le bébé. Eric était là aussi à proposer ses services, mais lui aussi tournait en rond. D'ailleurs plusieurs personnes étaient avec elle, à attendre dans la salle commune, jusqu'au moment où un énorme HUMMMMMMMMMMMMPPPPPPPPPPPPPPPPFFFFFFFFFFFFFFF !!!!!!!!!!!!!! se fit entendre dans la pièce à côté.

Mime avait les yeux ouvert en grand de terreur, ses mains c'étaient crispée sur la chaise et elle-même commençait à changer de couleur, passant du rose au blanc pâle. Mille et une questions trottaient dans sa tête, mais aussi des souvenirs douloureux, ceux de sa propre mère qui elle aussi avait souffert lors du dernier accouchement, mais qui malheureusement n'avait fini bien pour le bébé. Mime commençais à paniquer et sortit en courant prendre l'air dehors, en demandant au passage à Ninache si elle pouvait lui dire l'avancement des événements.

---fromFR*garriguette*

Xanax le lui avait demandé, aussi Garri sortit-elle de la pièce partagée entre son désir d'assister son amie et la conviction que sa présence à ses côtés ne pouvait que gêner Xanax et Eic dans la délicate intervention qu'ils avaient à mener...Elle rejoint quelques amis qui avaient accouru dès qu'ils avaient appris que le travail de Nane était commencé.L'ambiance était étrange dans cette salle, l'anxiété y était palpable et les regards qui s'échangeaient trahissaient mieux que des paroles le sentiment d'inutilité que chacun éprouvait...Un cri déchira le silence...Garri eut un frisson d'effroi, elle sentit son sang se glacer dans ses veines...son amie souffrait et elle ne pouvait rien faire pour l'aider...Elle fut prise de vertiges.. Il ne fallait pas qu'elle craque!
Je vais prendre l'air ! Je ne peux pas supporter d'entendre la souffrance de Nane et d'être aussi impuissante ! Excusez-moi...
Elle dit ça d'une voix quasiment inaudible mais son regard suffit à exprimer son désarroi ...Elle sortit sur le pas de la porte et, instinctivement, se mit à prier pour Nane et son bébé.
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---fromFRGeorgette_

Gette avait vue du monde arrivé et était trés distraite quand un énorme

HUMPPPPPPPPPPPFFFFFFFFFFFFF
se fit entendre.ele regardait son amie avec de la conpation,et puis,d'un coup...elle la voit s'évanouir

Au moins...elle ne soufriras plus...
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Nane94140

La servante courrait partout entre les amis de sa maitresse qui attendaient l'issu et le médecin elle n'arrivait pas à protéger les petits qui étaient terrifiés par les cris de leur mère !

Vin d'la d'vind'la faurrait t'y po qu'y s'panique la pov' Nadège l'est d'ja en larmes dans un r'coin faut que j'va m'occuper d'elle les zamis d'Dame Nane y sont grands z'ont pa b'souin d'moué !!!

Et voila la nounou prudence partie essayer de consoler Nadège terrifie par le silence qui règne maintenant dans la chambre de sa mère. Bien vite Agnès dont Celestine a pu stopper un moment les larmes vient rejoindre sa sœur de lait. Tristan prend un peu plus de temps pour rejoindre sa nourrisse mais l'ample giron de la servante l'accueille lui aussi généreusement.

Saradhinatra

Sara avait un mauvais pressentiment.

Nane avait bien le trait principal de la famille, une vraie tête de mule. Malgré son insistance, elle avait refusé catégoriquement d'aller s'aliter. Dans son état ! Tête de mule ! Mais la peste blonde n'avait pas baissé les bras, tête de mûle oblige, elle est allée chercher oreillers et fourrure. Elle avait réussi à convaincre sa soeur bien aimée de la laisser lui procurer un peu de confort à la taverne. Vraiment quelle idée de rester en taverne dans son état ! Tête de mule ! Elle aurait aimé rester auprès d'elle, lui tenir la main, lui faire la conversation, être aux petits soins pour elle ... mais elle n'avait pas pu. Ses responsabilités à la prévôté s'étaient rappelées à elle. Elle aurait bien aimé tout envoyer balader ... mais elle était la seule de garde.
C'était avec le coeur lourd qu'elle avait regagné son bureau au chateau.

Quand elle avait pu enfin s'éclipser, elle s'était précipitée à la taverne pour y trouver sa soeur. Mais personne ne s'y trouvait. Coeur qui se serre. Où est-elle ? Mauvais pressentiment. A l'auberge ! Elle devait y être. Sara prit la route de l'auberge, à l'écart de la ville. Instinct qui la pousse à presser le pas. Sara se mit à courir. Mauvais pressentiment. Pourvu qu'il ne lui soit rien arrivé ! Espèce de bourrique, est-ce que tu m'as écoutée et retourné à l'auberge te reposer ? Nane, s'il te plait, dis moi que tu l'as fait !

Sara pénétra comme une tornade dans la cour de l'auberge. Elle s'arrêta brusquement quand elle vit Garri se tenant dans une position de prière. Noooon ! Sara serra les poings, chassant désespérant les pensées sinistres qui lui vinrent à l'esprit. Peur ! Elle entra dans la grande salle mais resta sur le bas de porte. Inquiètude ! Elle vit les visages inquiets des personnes présentes. Affolement ! Elle vit dans un coin la nounou et les enfants en larmes. Panique ! Se retournant pour cacher son anxiété, elle repéra Mimi dans la cour. Angoisse ! Elle se dirigea vers elle.

Mimi ? Que se passe-t-il ici ? Peux-tu me dire où est Nane ? demanda-t-elle d'une voix calme.

Dis-moi qu'elle n'a rien, s'il te plait, Mimi, dis-moi qu'elle est juste alitée comme je le lui ai demandé. criait une voix dans sa tête.

[edit pour être en conformité avec les autres posts]
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---fromFR*garriguette*

Alors que Garri se tenait devant la porte de l'auberge pour essayer, tant bien que mal, de récupérer un peu et de prier, elle vit Sara arriver à trés vive allure...Son visage exprimait clairement son angoisse... Elle la vit se diriger vers Mime et eut envie de courir dans ses bras pour se réconforter un peu mais n'osa pas bouger et continua à prier...Aucun bruit ne s'échappait de l'auberge et l'athmosphère qui régnait à l'intèrieur semblait maintenant avoir également pris possession de la cour et de tout l'environnement...dans un silence lourd et oppressant...

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Nane94140

Barbe se rongeait les sangs elle y tenait à sa patronne comme si c'était sa propre fille. C'est bien pour ca qu'elle avait adopté toute la famille enfin c'est Nane qui l'avait embauché mais elle avait choisi de rester a cause des nombreux jeunes gens qui fréquentaient l'auberge.

Parce que Barbe, la jeunesse masculine, elle appréciait rudement. Comme ce jeune médecin qui s'occupait de la patronne en ce moment même, elle lui ferait bien un brin de causette quand il aurait tiré sa patronne de ce mauvais pas.

Histoire de s'assurer qu'elle ne s'était pas trompée quant à l'appétence du médecin La vieille femme passe la tête par la porte de la chambre. Elle entre en furie, effarée par le spectacle qu'elle vient de voir dans la chambre qui n'a plus grand chose d'une chambre. Tout ce sang...... pourtant sa maitresse avait confiance dans le jeune médecin. D'un air particulièrement hargneux, elle s'approche de Xanax :

Toi p'tit gars t'as beau être à croquer t'a pas intérêt de me faire crever la patronne faut que tu me la sorte de la !!!!

Elle dresse un poing menaçant devant le médecin tu auras affaire à la vieille Barbe si elle y reste la patronne !!!

Elle ressort comme une furie de la chambre, sa colère est plus l'expression de sa peur pour la patronne.

Elle file dans la cours et s'adosse au mur fermant les yeux pour tenter d'effacer l'horreur de la scene qu'elle vient de voir, même si du fait de son grand âge elle en a vu d'autres, voir sa chère Nane étendue sur son lit saignant comme un goret, la tache de sang au dessous d'elle s'élargissant à chaque minute, lui a mis un coup au moral ! La vieille femme tremble pour la vie de l'aubergiste comme tous les gens réunis dans l'auberge.

Xanax

Xanax prit donc le chiffon que Georgette lui tendit et comprima le lieu de l'hémorragie.
Il fallait faire vite et, lorsqu'il entendit celle que l'on dénommait Barbe il ne put s'empêcher de lui répondre en colère:

Vous! Sortez! Je n'ai pas besoin de remontrance de votre part, je sais très bien ce que je fait! Erik s'il te plait fait moi la sortir d'ici!

Nane s'était évanouie et ce n'était que mieux. Ainsi, il pourrait travailler plus vite.
Il prit une pince de son autre main pour essayer de ligaturer l'endroit ou avait lieu l'hémorragie. Il y arriverait, il le fallait.

Quand Xanax vit que le sang réduisait son débit, il s'occupa du bébé. Il aurait donné n'importe quoi pour qu'un autre médecin l'aide mais malheureusement, il fallait qu'il se débrouille.
Il attrapa enfin le bébé pour le retourner complètement.
La cyanose le guettait et il ne voulait perdre aucune vie.
Enfin, à l'aide de triceps il parvint à extraire peu à peu le nouveau né...
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Ninache

HUMPPPPPPPPPPPFFFFFFFFFFF!
Nina entendit ce cri de douleur et ton son corps se raidit , elle s'imaginait à la place de Nane... Elle souffla un bon coup pour ne pas fondre en larmes d'inquiétude.Pour ce changer les idées(ce qui était bien difficile vu la gravité de la situation) elle rentra chez elle en vitesse , attrappa des compresses , plusieurs littres d'eau et une bassinne , fourra tout dans un sac et revaint à l'auberge , plus lentement cette fois vu le poids qu'elle portait.
Elle alla porter son fardeau dans la chambre où Nane se faisait découper et par la même occasion jetta un coup d'oeil discret vers l'opération.
Que de sang!!!
En revenant vers les autres , elle ne dis rien , peur de les affoler.
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Allyxia

Comme tout le monde au village, Allyxia se faisait du souci pour Nane et pour l'enfant qu'elle portait. De ce que lui en avait soufflé Xanax avant de filer à l'auberge, le pire était à envisager malheureusement, mais la rousse avait confiance en Xanax pour qu'il fasse de son mieux tant pour Nane que pour son bébé.
Prétextant auprès de ses enfants une petite promenade pour se dégourdir les jambes, Allyxia se rendit du côté de l'auberge où, sans étonnement, se trouvait bien du monde. Les têtes étaient tristes, paniquées, affolées, comment ne pas s'inquiéter encore plus ?

Dans une grande discrétion, Allyxia se posta non loin, ruminant quelques mauvais souvenirs et attendant que ça et là viennent les nouvelles de ce qui se passait à l'intérieur.
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Nane94140

Le noir, des mots qui s’entrechoquent, des froissements de tissus comme des gens qui bougent autour d’elle, la sensation des larmes sur son visage, ses mâchoires douloureusement crispées autour de quoi elle l’ignore ou ne se le remémore pas et cette douleur qui irradie intensément au niveau de son ventre.

Voila les premières sensations qu’elle ressent quand le voile noir qui la protégeait quelque peu commence à se déchirer. Immédiatement après vient la crainte, la peur d’avoir souffert pour rien ! Son bébé est il vivant ? Xanax a-t-il pu intervenir à temps ou …….

Laurent !!!! Je veux mon ange !!!

Trop faibles, les paroles ne parviennent pas à franchir le seuil de ses lèvres, ce n’est qu’un vague souffle, un peu plus fort que les autres, qui en franchit la porte
De nouveaux sanglots montent au creux de sa gorge. Elle se sent si faible elle n’a même pas la force d’ouvrir les yeux ! Pourtant elle voudrait les rassurer, eux qui sont la à ses cotés ! Eux qui, elle le ressent, partagent sa douleur et sa terreur ! Eux ses amis !

Un frémissement effleure ses paupières closes une larme coule solitaire le long de sa joue, roule lentement bientôt suivie par une autre qui vient la rejoindre. La minuscule goutte continue son chemin inexorablement et s’écrase mollement sur le drap maintenant sanglant qui recouvre la couche ou elle git.
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Xanax

Comme il s'y attendait, le bébé avait souffert. Sa peau un peu violacée l'inquétait.

Il coupa d'un geste le cordon et s'occupa de l'enfant. Celui-ci n'avait pas crié.
Il n'hésita pas une seconde et lui insuffla de l'air, dégageant aussi ses voies nasales avec une tige. Puis il retourna l'enfant et lui donna deux claques sur les fesses.

OUIIIIIIINNNN! OUIINNNNNNN!!!

Ca y était! L'enfant vivait et c'était un très beau garçon. Xanax l'emmitoufla dans des linges propres et cria, voyant georgette un peu dépassé par les évènements et erik qui pouvait lui être utile:

Garriguette!!! Viens vite!

Il déposa l'enfant dans ce qui serait son berceau et se retourna vivement vers la maman. Maintenant il fallait la sauver elle!
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Eric.mrk

Pendant que Xanax s'occupait de Nane, Eric faisait sortir la vieille Barbe comme demandé... Il est vrai qu'au vu de la situation, Xanax n'avait pas besoin d'une vieille toupie le menaçant ! A peine l'avait il raccompagné a la porte de la chambre que soudain retentit:

OUIIIIIIIIIINNNNNNN OUIIIIIIIIIIINNNNNNNNN

Xanax avait réussi a extraire le bébé de Nane vivant ! Quelle chance, quel bonheur! Xanax appela Garriguette pour s'occuper de l'enfant... Celui-ci étant sauf, il lui fallait sans doute s'occuper de Nane qui semblait inerte... Eric revint auprès de Xanax après avoir jeté un oeil sur le nouveau né hurlant, prèt a l'assister à nouveau en cas de besoin...
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---fromFR*garriguette*

Garri, quand elle eut fini de prier er qu'elle eut retrouvé un peu son calme, fut prise d'un sentiment de honte! Elle n'aurait rien pu faire de plus, certes...mais elle aurait pu, au moins, faire preuve d'un peu plus de courage et de force...Elle s'en voulait de s'être ainsi laissée envahir par l'angoisse !
Pfff! se dit-elle heureusement que l'on n'a pas eu besoin de toi, ma pauv' Garri
Elle décida donc de rentrer à nouveau dans l'auberge afin de prendre des nouvelles de Nane et voir si elle ne pouvait pas se rendre utile. A peine eut-elle franchi le seuil, qu'elle entendit les pleurs d'un bébé... Des larmes coulèrent instantanément de ses yeux...larmes de joie..larmes d'espoir... Elle regarda les personnes présentes dans la pièce et leur sourit timidement. Mais sa Nanou ? comment allait-elle , elle? C'est alors qu'elle entendit quelqu'un l'appeler...C'était Xanax! Elle se précipita dans la chambre mais s'arrêta net à peine entrée...La vue de tout ce sang...et cette odeur fétide!! Elle eut un haut le coeur mais trés vite se resaisit et se dit
Ah, non!! là Garri, on a besoin de toi!! tu te secoues ma fille! Tu te dois d'être à la hauteur de ceux qui ont aidé Nane et qui maintenant t'appellent!
Elle regarda Xanax qui tenait un beau bébé dans ses mains et lui demanda doucement
Oui, Xanax ? Qu'est ce que je peux faire pour vous aider?
Tout en disant ça, elle jeta un rapide regard vers Nane qui était d'une pâleur effrayante et dont les larmes coulaient doucement sur les joues... Elle chuchota à Xanax Comment va t'elle?
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Mimeline

Alors qu'elle était là, appuyer contre le mur, à l'extérieur, Mime reprenais petit à petit ses couleurs, mais elle laissais cependant paraître son anxiété vis à vis de Nane. Elle aurais voulus monter, mais ses forces n'étaient pas là. A ce moment elle vit Sara courir dans la cour, et passant devant elle sans la voir alla directement dans la salle commune, et ressorti quasiment de suite. Se retournant, Sara l'aperçu et se dirigea directement vers elle.
Mimi ? Que se passe-t-il ici ? Peux-tu me dire où est Nane ?
Mime ouvrit ses yeux en grand et essayant de cacher son angoisse, essaya de parler, mais les mots s'arrêtaient dans sa gorge. A ce moment un énormeOUIIIIIIINNNN! OUIINNNNNNN!!! retentis.

Mime Commença à sourire quand tout à coups, une vague de peur s'empara à nouveau d'elle, elle regarda Sara comme si elle l'a voyais pour la 1ére fois, elle avait pris ses mains dans les siennes et les serra du plus fort qu'elle pouvais, les écrasant pratiquement. Elle les lâcha presque immédiatement. Pardon Sara, mais je,... enfin tu comprends... Heu, bon apparemment le bébé va bien, mais Nanou??? Ses yeux s'ouvrir de nouveau en grand, la pâleur qu'elle avait perdu quelques minutes plus tôt, reviens au pas de course, elle resta pétrifié, ne pouvant rentrer dans la salle commune.

---fromFRGeorgette_

Gette,qui regardait toujours nane avait tout a oublié quand elle entendit
OUIIIIIIIIIIIIIIN
sa y'est! l'enfant était né !!un beau garçon !Mais nane était toujours inconcsiente ou presque est appellé Laurent...
Gette regarda Garri,puis Eric,puix Nane,puis Xanax et elle leur sourit
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Nane94140

La douleur !!! Quand va-t-elle cesser ?

Elle se sent comme vidée…. il lui manque quelque chose……
Quelque part, sa tête comme son corps lui semblent si légers…
Bizarrement elle voit au dessous d’elle un corps féminin…. Pâle…. Si pâle qu’on le croirait exsangue, quelques larmes roulent sur ses joues.

Un homme s’affaire autour de la femme si blanche…..
Serais-ce elle ?
La sensation est étonnante … Elle voit Xanax qui sort un morceau de chair du ventre ouvert de la femme sur le lit.
Le paquet de chairs un peu sanglant ne bouge pas….
C’est auprès de lui que s’affaire son ami…..
Un cri parvient à ses oreilles…. un cri de bébé qui pleure…… Un bébé ?
Son bébé ?

La scène change, le cri l’attire inexorablement !
Elle a comme l’impression de revenir à sa position première, la douleur qui avait cessée le temps de « voir » revient de plus belle, la souffrance est intense.

OUIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!

Un vagissement !
Elle reprend connaissance luttant maintenant pour ouvrir les yeux. Comme ses paupières sont lourdes !!!!
Comme son ventre irradie jusqu’à la racine des cheveux et à la pointe des orteils.
Las, ses force sont tellement diminuées que seul un gémissement, marque de son éveil proche, se fait entendre.
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Carmeli

Carmeli arriva tant bien que mal a l'auberge. Elle vit plein de monde et entendit un crie.

OUIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!

Soulagé de reconnaitre le crie d'un nouveau né. Elle se faisait du souci pour son amie qu'elle avait vu si inquiete les jours d'avant.
Sans rentrée elle s'adressa aux personnes présentes dehors.

Quelqu'un peut me dire comment se porte Nane ?? et le Bébé .????
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Nane94140

Barbe se remet lentement de la vision dantesque qu'elle a vu en entrant dans la chambre. Ses vieilles jambes tremblent moins elle peut donc donner les nouvelles les plus fraiches qu'elle possède aux amis de sa patronne qui s'inquiètent eux aussi.

Elle connait bien la petite Dame Carmeli dont elle allait changer les draps quand elle était alité les autres aussi par ailleurs mais Aristote seul sait pourquoi c'est vers la Castraise qu'elle se dirige en premier peut être histoire de voir si les nouvelles qu'elle a a donner ne risque pas de faire tomber toutes les autres Dames dans les pommes.

Dame Carmeli si vous saviez comme j'ai peur pour la patronne !!!!
Quand je suis rentré dans la chambre, l'médecin vous savez l'sieur Xanax !
Celui qu'est bien mignon !
Il avait les deux mains dans le ventre de Nane !
Y avait du sang partout !
Et la patronne elle bougeait pas un cil !
J'ai peur m'dame Carmeli si vous saviez comme j'ai peur pour elle !!!!
Et M'sieur Laurent qu'arrive pas !!!
Il l'aime pourtant fort sa chérie et il le voulait aussi fort qu'elle ce bébé !!!! Pourquoi il est pas la ?????

La vieille femme se remet à trembler en revivant la scène qu'elle vient de voir quelques moments plus tôt.

C'est à cet instant qu'un vagissement se fait entendre.

OUIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!

Il n'y a pas à s'y tromper c'est le cri d'un bébé plein de vigueur qu'on entend !!!!

Xanax

Xanax vit arriver Garriguette et lui dit rapidement:

Toi et Georgette, allez nettoyer le bébé dans de l'eau tiède et emmitoufflez le bien pour qu'il n'ait pas froid, s'il vous plaît. Moi il faut que je m'occupe de Nane.

Puis se tournant vers Erik il lui demanda:

Erik, peux tu me faire quelque tisane pour soulager Nane de la douleur et aussi contre l'infection et la fièvre. Mieux vaut être prévoyant.

N'attendant pas la réponse d'Erik, Xanax s'affaira sur Nane qui sortait de l'inconscience. L'hémorragie était vaincue, il retira les chiffons ensanglantés et commença à recoudre nane en lui appliquant un lotion antiseptique auparavant.
Il la voyait blanchir face à la douleur et il lui dit:

Nane, courage! Je fais au plus vite. Tu as un beau garçon.

Finissant ses actes il reprit:

Voilà Nane, j'ai presque finit.

Il la regarda pour voir si elle tenait bon et la trouvait très courageuse.
Puis Xanax prit la bassine d'eau contenant des herbes cicatrisantes et appliqua le tout sur le ventre de Nane. Enfin, il la détacha de ses liens. Ne restait plus qu'a attendre qu'erik lui apporte les herbes à tisane...
Il s'approcha de Nane, et lui dit doucement:

Mon amie, repose toi maintenant et je vais voir ta vieille bique de gouvernante pour lui dire ce qu'il va falloir te donner!

C'était supposé lui tirer un sourire, mais elle souffrait encore trop pour y répondre.
Il sortit donc de la chambre pour rassurer tout le monde qui attendait, sans même s'apercevoir qu'il avait encore du sang sur ses mains et même ses braies....
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Allyxia

Comme beaucoup, Allyxia n'avait pas raté ce pleur d'enfant, preuve du début d'une vie. Elle sourit mais ne déserta pas les lieux pour autant : si le bébé semblait sain et sauf, rien n'indiquait que Nane pouvait se vanter du même sort.
Toujours devant l'auberge, usant ses souliers à faire les cent pas dans un mètre sur un mètre, la rouquine priait pour un heureux dénouement, se doutant que la nouvelle leurs parviendrait dans les secondes ou les minutes à venir.
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Carmeli

Carmeli vit Barbe s'approcher d'elle , elle se souvenait de la vieille Dame comme une personne rustre mais gentille. Elle lui sourit essayant de la rassurer sur le sort de son amie.

Ne vous inquiétez pas je suis sure que tout va aller pour le mieux , Nane est bien entouré. Messire Xanax sait ce qu'il fait. Nane à besoins de nous, il faut oublier ce que vous avez vu et l'aider au mieux.

Tout en parlant à la gouvernant Carmeli la serra dans ses bras . Elle aussi avait peur pour son amie, mais Nane avait su être forte auprès d'elle , elle se devait de l'être autant. Levant les yeux au ciel , en son intérieur elle dit Arosistote je t'en prie fait que Nane aille mieux , pour tout le bien qu'elle nous fait.
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---fromFRGeorgette_

Gette suivi les ordres de Xanax et s'approcha de Garri.
Elle fit chauffé de l'eau,et y plonga avec beaucoup de précaution le nouveau né,avec l'aide de garri qui lui soutenait la nuque.
Elle le lava tout en douceur,puis le sécha délicatement avec des linges propre.Garri & Gette l'emmitouflaire dans des langes propre et de petit couverture.
Elles le remirent ensuite dans son berceau quand elles entendirent un cri venant du petit.
Xanax !dit-elle
Le petit a l'air d'avoir faim...trés méme....que fait-on ??

Gette s'affola voyant son amie toujours dans un état dépitée.
Elle s'écroula,sur un chaise en regardant nane les yeux gorgés de larmes
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Celestinecavendish

Célestine arriva devant l'auberge, et vit nombre dames qu'elle ne connaissait pas. Hormi dame Allyxia qu'elle avait croisé en taverne. Aucune trace de Garriguette, sa marraine. Elle écouta les propos de la vieille servante, et fut rassurée sur le sort du bébé. Elle n'en était pas autant pour Nane, mais se souvenant de la dextérité du médecin qui s'occupait de Nane, elle ne doutait pas que celle-ci s'en sortirait. Après avoir salué tout le monde, et se sentant de trop et inutile dans la cour, elle décida de rentrer se reposer, se sentant vaguement fatiguée et nauséeuse.
Elle sortit discrètement de la cour et se dirigea vers la demeure de sa marraine.

---fromFR*garriguette*

Garri avait aidé Gette à emmailloter le bébé et avait déposé de doux baisers sur son front avant de le déposer dans son berceau...Il était splendide et ressemblait beaucoup à son papa. A peine l'eurent-elles posé, que le chérubin se mit à crier...et ma foi, sa voix laissait présager une faim qui ne semblait pas admettre d'attendre bien longtemps...Elle reprit l'enfant dans ses bras délicatement et s'approcha de Nane. Celle-ci, quoique toujours d'une grande pâleur,semblait néanmoins reprendre peu à peu conscience du monde qui l'entourait et lorsque Garri déposa le bébé avec infiniment de précaution, sur sa mère, Nane esquissa un sourire qui rassura Garri.
Il est magnifique, ton petit Nanou!! Tu vas l'appeler comment ?
Mais déjà, Nanou, mue par son instinct maternel, s'apprêtait à donner au bébé sa première tétée...
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Eric.mrk

Xanax avait merveilleusement oeuvré... Le bébé etait magnifique et Nane semblait sortie d'affaire... Elle reprenait déjà quelques couleurs bien qu'encore inconsciente... La vieille Barbe s'extasiait dejà sur le petitou, tout autant que Garri et Gette... Tous ceux qui étaient à l'extérieur de la chambre n'attendaient que de voir Nane et son fils mais il fallait respecter le repos de Nane...

Alors, après avoir contemplé le bébé et s'étre rassurée de la santé de Nane en s'approchant d'elle pour entendre sa respiration faible mais régulière, Eric s'éclipsa pour aller préparer des herbes a tisanes comme Xanax l'avait recommandé... Il passa devant lui qui s'etait un peu retiré, encore ensanglanté et les traits tirés, mais visiblement soulagé aussi.

Eric se dit que s'il doit préparer des tisanes pour Nane afin d'apaiser ses douleurs et la relaxer, il va néanmoins offrir un petit verre de liqueur de menthe à Xanax pour lui rendre quelques vigueur, tant il semble éprouvé par l'accouchement lui aussi

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---fromFR*garriguette*

Garri regarda un moment Nane et son bébé...mais elle n'était pas tranquille...l'extrême faiblesse de son amie l'inquiétait ! Elle pensa qu'il valait mieux les laisser...il y avait suffisamment de monde pour s'occuper d'eux! Elle embrassa doucement Nane sur le front qu'elle trouva brûlant...fit une caresse au bébé...et après avoir salué rapidement ses amis, s'éclipsa non sans avoir félicité Xan au passage pour son excellent travail. Elle le regarda et comprit dans son regard que la partie n'était pas gagnée et que l'état de Nane le préoccupait bien encore... Elle soupira discrètement et quitta la pièce. A sa sortie, elle fut assaillie de question mais ne put répondre que:
Le bébé va bien...mais Nane est extrêmement faible! On ne sait même pas si elle pourra le nourrir!
Elle s'excusa et quitta l'auberge rapidement. Une fois dehors, elle fut prise de sanglots inextinguibles...et se mit à courir comme une folle en direction de sa maison.
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Nane94140

Dans la chambre

Peu à peu Nane revient à elle, lentement, très lentement.

La conscience des mouvements autour d'elle est la première à revenir puis une douce sensation celle d'un petit corps dodu tout chaud qu'on glisse contre elle.
Une bouche miniature qui se referme contre son sein, avide, affamée .

Elle referme de manière inconsciente son bras autour de l'enfant, son ventre est monstrueusement douloureux mais elle n'en a cure. Tout ce qu'elle sent dans l'instant présent c'est son enfant contre.

Elle sa conscience n'a pas encore intégré autre chose qu'un seul concept : son enfant est vivant !

Cependant le simple fait de serrer le bébé contre elle l'a épuisé elle s'évanouit de nouveau

(Hrp pour des raison parfaitement dépendantes de ma volonté Nane restera évanouie jusque mercredi en fin de journée au plus tôt donc pas d'inquiétudes le rp reprendra à ce moment la !!! Pour ma part du moins, si votre intervention peut s'inscrire pendant l'évanouissement de nane n'hésitez pas !)
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Paulovnia

Paulovnia arriva à Albi, la route avait été longue mais elle était enfin arrivée. Lorsqu'elle passa devant l'auberge elle aperçut de l'agitation..elle pensa immédiatement à Nane.
Elle entra et entendit de suite le cri d'un nouveau né

OUIINNNNNNNN….

ce qui l'a rassura...un peu. Elle se précipita pour trouver Nane.

Au fond de la pièce, elle aperçut son frère et son ami eric qui s'affairait autour de la maman.
Avec un regard inquiet, elle demanda :

Comment va t'elle? elle semble évanouie.

Paulovnia posa sa main sur le front de Nane et prit son poul. Elle semblait faible mais en bonne santé.

Et le bébé? comment va t'il?

Paulovnia vit dans les yeux de Xan et eric que l’accouchement avait dû être éprouvant, elle attendit néanmoins les explications.
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Allyxia

Pour Ally qui était restée dehors, impossible de ne pas voir Garriguette quitter l'auberge subitement, en larmes, pour se diriger vers Dieu sait où, de quoi, une fois de plus, alimenter les peurs déjà bien présentes. A peine le temps de se poser la question qu'à l'inverse, Paulovnia déboulait vers l'intérieur.

Soupirs. Le cœur gros et lourd d'inquiétude, Allyxia s'imposa un retour à la maison pour s'occuper de sa petite famille car cela faisait déjà plusieurs heures qu'elle était ici. Les nouvelles, qu'elles soient bonnes ou mauvaises, lui parviendraient de toutes façons, même si elle priait pour que tout se finisse au mieux.
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Saradhinatra

Sara était surprise par les allers-retours à l'auberge de Nane. Toutes ces personnes s'occupaient-elles de Nane ? Avaient-elles donc toutes des connaissances médicales ? Et personne pour lui donner des nouvelles de Nane. Sara sentait que son angoisse se transformer en colère.

Elle allait bousculer tout le monde et s'assurer elle même que Nane allait bien quand elle vit sortir la cuisinière. Si quelqu'un pouvait la renseigner, c'était bien la vieille Barbe.
Elle se fit devancer par une inconnue. Mais la réponse de la vieille Barbe lui glaça le sang. Nane ! Noooon ! ma soeur !

Soudain le vagissement d'un bébé vint dominer les murmures angoissés. Sara leva son visage d'instinct vers la fenêtre de la chambre de Nane. Soulagement. Douleur. Surprise, Sara regarda Mime qui lui broyait ses mains avant de la lacher. Oui, elle partageait aussi l'angoisse de son amie. Elle lui prit d'office la main de Mimi.

Viens avec moi. J'en ai marre d'attendre ici ! Je veux voir Nane ! Tu m'aideras à virer toute personne qui m'interdira de voir Nane.

Et elle emmena Mimi dans l'auberge. Elles pénétrèrent au moment où Garri annonça :
Le bébé va bien...mais Nane est extrêmement faible! On ne sait même pas si elle pourra le nourrir! avant de disparaître.

Elle regarda autour d'elle et constata l'ambiance. Il fallait faire quelque chose. Elle prit une respiration et parla à haute voix : Si Nane n'est pas assez remise pour nourrir le bébé, il nous faudrait du lait de chèvre. Qui d'entre vous sait où on peut trouver des chèvres ?

Tristan ? Nadège ? Agnès ? Maman a besoin de lait de chèvre. Est-ce que vous pouvez aider le lieutenant Mimeline à ramener des chèvres ?

Elle se retourna vers Mimi et lui demanda : Mimi ? Tu peux me rendre ce service ? S'il te plait ? Et passes prévenir Cast aussi.

Soudain, elle y pensa. Sans attendre leur réponse, elle sortit dehors et interpella Barbe :

Barbe ! Nane a besoin de toi ! Peux-tu aller en cuisine lui préparer quelque chose ? Elle a perdu beaucoup de sang. Je te fais confiance pour lui faire un de tes plats qui pourra la requinquer. Il n'y a que toi qui peut le faire.

Elle parla à la cantonnade :
J'ai besoin de volontaires. Qui veut nous aider Barbe et moi à préparer quelque chose à manger ? Je parie que Xanax ne dira pas non à un bon plat.
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Xanax

Xanax pouvait enfin souffler. Il rassura donc tout son monde. La mère, bien que faible survivrait si l'infection ne venait pas s'en mêler, mais avec les herbes d'Eric, tout irait bien.

Il donna les dernières consignes à Barbe, la gouvernante:

Surtout, faites lui manger des bouillons de légumes avec de la viande hachée. Comme elle a perdu du sang et est très faible, les vitamines et les protéines sont importantes.

Pour le bébé, la vieille Barbe semblait savoir quoi faire et il ne s'en inquiéta pas trop.
Voyant Sara très inquiète pour sa soeur, il lui dit:

Ne t'en fais pas, tout est bien. Ta soeur est forte, elle vient de le prouver. Et merci pour le repas. Mais j'ai hâte de retrouver ma famille et de me reposer. Je repasserai plus tard pour voir comment elle va.

Il prit le vers d'alcool qu'Eric lui proposait en le remerçiant et, reprenant toute ses affaires, reprit le chemin de la maison. Il avait fait son travail mais la douleur de son épaule le rappelait à son bon souvenir....
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En cours de réalisation: Banière...
Pour A. celle qui a ensoleillé à jamais ma vie: je t'aimerai pour l'éternité mon amour.

Paulovnia

Paulovnia fut très étonnée de toute l'effervescence autour de nane.

Elle regarda xan accepter un verre d'alcool.. elle le regarda d'un mauvais oeil mais ne pipa pas mot. après tout il avait dû fournir de gros efforts pour aider nane à mettre son enfant au monde.

Paulovnia alla osculter l'enfant. après les premiers examens, elle poussa un soupir. Il allait bien.

Puis dans le silence parmi le brouhaha elle se rendit auprès de nane comme cette dernière lui avait demandé.

Elle occulta tous ce monde et pris le poignée de nane pour surveiller son poul. Paulovnia s'en voulait tellement de ne pas avoir été là comme elle lui avait demandé récemment.
Mais elle veillerait à sa santé et à celui de son enfant.
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---fromFRAlchimiste1

Chambre de Nane

Un pigeon se pose sur le bord de la table, disposée dans un coin de la chambre, un vélin enroulé était noué sur sa patte...

Citation:

Chère maman,

Un mois est passé depuis mon dernier courrier. Je suis arrivée à Troyes avant hier, en compagnie des gens fort aimable qui ont accepté de m'escorter jusqu'à ma demeure.
Je me remet lentement de mon chagrin, et vois en chaque jour l'étincelle d'un bonheur prochain. Je me relève de nouveau, grâce à ton soutien, quand même loin de moi tu es, je me relève aussi dans l'espoir de te revoir ainsi que mon frère, ma sœur, et ma tendre fille.

J'arrive au terme de ma grossesse, contrainte, je me pose pendant quelque temps ici, en attendant le jour où cet enfant de moi vienne en ce monde, maman, comme je suis désireuse de le serrer dans mes bras!

Au moment où ma plume trace ses quelques lignes, j'ignore encore ce qu'il en est de toi, je te sais bien entourée, de ta famille, de tes amis aussi, et je ne voudrai me préoccuper l'esprit par quelques idées noires. Forte tu as toujours été, forte tu le seras, alors, veille à souffler à ce petit être que tu porte, que sa sœur viendra bientôt le voir, et sur son petit front, déposer la plus tendre caresse.

Le manque de vous s'accroit en moi de jour en jour,
J'attends impatiemment ta réponse,

Affectueusement
Alchie.

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Alchimiste d'Esterraza
Fille comblée de Dame Nane
Soeur de Marc_Antoine
Mère de la petite Nadège
Maitres des clés à L'Ordre du Saint Esprit

" Souviens toi de cuver ton encre!"

Anonymous

Junios entra dans la taverne rempli de monde. Il se dirgea vers le comptoir.

Salut, j'aimerais avoir une a boire et a manger, svp.

Il s'accota au comptoir et attendit en regardant les alentours. La taverne semblait mouvementé....

Paulovnia

Paulovnia avait toujours un œil sur Nane encore inconsciente. Elle s'en voulait de ne pas être arrivée à temps mais son frère et son ami Eric avaient su gérer la situation d'une main de maitre.

Néanmoins elle s'en voulait. Dans ses pensées, elle entendit une voix qu'elle trouvait opportune à ce moment là.

Tsss...faut toujours des ivrognes pour venir nous déranger dans pareils moments!!!!!

Se retournant, elle aperçut l'ombre et se dit que cette voix ci n'était point inconnue. Paulovnia essaya de dévisager l'homme qui venait d'entrer...
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Anonymous

Junios se retourna vers le comptoir.

J'ai dit que j'aimerais a boire et a manger. Je pense que ce n'est pas trop demander. Mais qu'est-ce qu'il se passe ici ? Un accouchement?

Nane94140

Dans la chambre

Le petit bout s'est endormi contre la sein de sa mère, tranquillement. Garri Eric et Xanax ont quitté la pièce.

Dans son inconscience Nane n'a pas lâché le bébé, ce bébé qu'elle n'a jamais vu à cause de son évanouissement, ce bébé qu'elle serre farouchement contre elle sans même s'en rendre compte, ce bébé qu'elle protège déjà jalousement de peur qu'on le lui ravisse ce bébé qui dort comme un bienheureux.

Elle s'éveille et tente de se redresser pour admirer la chair de sa chair. Elle n'a conscience de rien sauf du petit corps tout tendre blottie contre elle.

Son geste pour se redresser lui arrache un gémissement sourd. Elle se mord les lèvres pour retenir son cri et surtout ne pas paniquer l'enfançon.

Son gémissement attire à elle Paula qu'elle n'avait pas remarqué dans son obsession à voir son petit.

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Nane94140

Dans la Grande Salle

Barbe que les paroles de la sœur de la patronne ont sortie de son hébétude, s'est attelée à la tâche.

Certes sa cuisine ne vaut pas en finesse celle de l'aubergiste mais elle se débrouille tout de même. Elle sait cuisiner des plats reconstituants. Elle se lance donc dans la préparation d'un de ses ragouts bien copieux dont elle a le secret.

Pour Nane elle en extrait les meilleurs morceaux, les plus fins, accompagnées de carottes du jardin donc elle sait que sa patronne est friande.

Le fait d'occuper ses mains lui permet d'éviter de se morfondre. Deux autres femmes se joignent a ses préparatifs culinaires afin de préparer le repas pour toutes les personnes qui s'inquiètent actuellement pour sa patronne. Elle en profite pour monter dans la chambre de l'accouchée une écuelle bien remplie.

ALENOUIAAAAAA !!!!!!!!!!!!! Elle s'est réveillée !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Le cri de joie de la vieille Barbe retentit dans toute l'auberge atteignant même les demeures voisines dans sa puissance.

Nane94140

Dans la cours

Vinquié l'a po la langue dans sa poche la soeur d'la patronne on dirait un d'ces foutus général en pleine crise de taurité !!!

Prudence qui pourtant a son franc parler ne pipe mot aux directives de Sara.
Elle attrape les marmots par la main et les entraine à la suite de Mimeline à la recherche de chèvres pour le lait du bébé.

Les enfants de par leurs pérégrinations permanentes dans les rues de la ville connaissent bien les animaux de la ville et les pâturages ou les paysans rassemblent leurs troupeaux mélangeant allègrement chèvres et moutons dans le but d'économiser quelques bergers.

Mais l'ennui c'est qu'à cette époque de l'année les troupeaux ne sont pas au village mais dans les pâturages d'altitude à plusieurs heures de marche du village.

Les deux femmes et les trois enfants se demandent bien que faire ?

Paulovnia

Paulovnia tourna la tête au moment où elle crut entendre un léger gémissement.
Tout en prenant le pouls de Nane, elle lui épongea le front.
Doucement, elle lui murmura à l'oreille.

Nane, c'est paula, tout va bien ne t'inquiète pas.

Paula se retourna vers les occupants de la chambre et porta discrètement son doigt devant sa bouche afin que le silence soit le plus complet possible.

Puis, elle s'assied sur le bord du lit et admira avec tendresse la maman, regardant son enfant avec amour.
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Eurice

Dans la chambre d'Eurice

Eurice, arrivé à Albi ce jour, avait apprécié sa première soirée à l'auberge. De nouvelles rencontres bien agréable par les personnes de Maud, Carmeli, le petit geodfroid abandonné, mais aussi Nane.
Il décolla ces fesses de la chaise collante - confiture de fraise probablement - et pris les clés que Carmeli lui remit. Il remercia son hôtesse pour la nuit et monta les vieux escaliers, et d'un pas serein d'avoir trouvé un lit, il parcouru le parquet craquelant, sans vraiment prêter attention aux hôtes des chambres voisines.

Satané gamin ! chuchota t il en frottant sa culotte pleine de suie.

Voyant un baquet d'eau, il hésita un instant avant de savoir qui s'y glisserait le premier : et ce fût sa culotte. Il se laverait demain après tout, à la lueur du jour.

Nane94140

Plusieurs jours plus tard

Le train train quotidien reprend après ces jours qu'elle a passé immobilisé dans sa chambre à retrouver des forces.

Le bons petits plats de Barbe et le sourire de ses trois plus grands enfant a fait beaucoup pour lui permettre de remonter la pente.

Elle a repris possession de sa cuisine largement transformée en capharnaüm par Barbe. La pauvre vielle est pleine de bonne volonté mais plus vraiment bonne à grand chose. Enfin ce m'est pas bien grave pense Nane en soupirant devant l'ampleur de la tache qui l'attend La pauvre vieille a bien gagné le droit de demeurer ici, même si elle ne faisait plus rien. Elle l'a gagné par sa loyauté et l'affection qu'elle nous porte à tous. Mais ça va faire beaucoup de travail en plus pour Prudence ça.

Perdue dans sa rêverie elle ne s'est pas rendu compte du temps qui passe. Ses mains ont œuvré toute seule rangeant nettoyant machinalement remettant chaque chose à sa place. Les marmites et pots bien à leurs places sous la belle pierre à laver. Les provisions suspendues au plafond pour limiter les attaques de souries

L'heure a passé très vite et les cris du bébé se font entendre, le petit Landry réclame sa tétée. L'aubergiste s'isole donc un moment afin de le nourrir.
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Maudalina

Après avoir rcue une lettre venant de monssir Eurice et sachant qu'il fut malade, Maudalina courut à l'auberge rencontrer Nane pour avoir des nouvelles de ce bel inconnue. Avisant Nane du temp qu'elle peut alouer à venir l'aider à l'auberge, Maudaline spécifie sont intenssion de connaitre d'avantage cet homme.
Nane ne sachant pas le malaise du messir m'assura qu'elle s'informera à ce sujet pour m'en aviser.

Nane94140

Bonjour Maudalina!
Que me vaut le plaisir de ta visite ?

Comment Eurice est malade?

Ce charmant pensionnaire qui fait si peu de bruit ?

Je t'avoue que j'étais jusqu'à présent bien trop faible pour pouvoir m'en inquiéter mais comme je vais mieux moi même je vais pouvoir m'informer ne bouge pas je vais voir !

Nane monte l'escalier d'un pas encore incertain et frappe à la porte du voyageur qui s'est cloitré dès son arrivée.
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Eurice

Eurice entendit frapper. A peine éveillé, il se dégagea la voix en toussant et s'interrogea.

Qui est ce ?

Nane94140

Une taux rauque une voix déformée, peut être par l'épaisseur de la porte, peut être à cause de la toux, il n'en faut pas plus a Nane pour qu'elle s'inquiète de son pensionnaire.

C'est Nane! L'aubergiste ! Puis je vous aider ? Vous avez l'air mal en point !
Je ne suis pas très vaillante moi même mais je suis médecin donc n'hésitez pas
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Eurice

Zut ! Nane la taverniere ! Elle est probablement venu réclamer son dû. pensa t il.

Un instant je vous prie.

Eurice, de sa tenue légère, sauta du lit et attrapa sa culotte trempant à moitié dans le bac d'eau. Il frissonna en l'enfilant, l'eau etait froide maintenant.
Il ouvrit timidement la porte, ne laissant apparaitre que son visage, une partie de son torse, et une jambe dégoulinante dû à sa culotte.

Je vais bien je vous remercie, j'ai peut etre trop dormi même. Laissez moi quelques minutes le temps de m'habiller et je viens honorer mon dû.

Nane94140

Elle ne peut réprimer un sourire devant la tenue pour le moins.... Hum!!!!!! Humide de son pensionnaire.

Mais son sourire s'efface vite quand elle remarque qu'il trempe le beau plancher de bois. Elle se recule quand il referme la porte/me un air pensif s'affiche sur son visage quand elle se rappelle de ses derniers mots qu'a t"il dit déjà ? qu'il vienne honorer son du ?

Mais il se trompe totalement!!!! Elle n'a pas pu retenir ses derniers mots qui ont fusés malgré elle. Elle frappe de nouveau à la porte en expliquant cette fois le but de sa visite.

Messire !!!! Bom bom !!!! Ce n'est pas une question de gros sous!!!!! Ça viendra en son temps !!!! Mais Maudalina est en bas qui s'inquiète de votre santé!!!! Je venais m'enquérir de vous tout simplement.
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Maudalina

Pendant le temps que dame Nane monte à l'étage s'informer de la santé du belle inconnu, je m'occupa du si joli Lévy. Il joua avec mes doigts et semblait tout simplement si heureux et en santé.
OUIN OUIN,
soudin il se mire a pleurnicher et je m'empressa de le prendre dans mes bras et de danser avec lui. Je verifia sans cesse dans le couloir à svoir le retour de Nane, de peur qu'elle n'aime pas l'idée que je porte dans mes bras son tendre fils.
Lévy semble aimer la danse car il cessa de pleurer d'un seul coup.

Nane94140

Le bébé crie Nane abandonne Eurice qui ne semble pas décidé à sortir de la chambre elle redescend l'escalier en grimaçant la cicatrice est toujours a vif et tire très fort sur son ventre. Landry pleure c'est l'heure de le coucher maintenant.

Un charmant spectacle l'attend en bas : Maudalina entrain de faire danser le poupon qui rit aux éclats.

Et bien Landry mon amour je te laisse deux minutes avec une jeune dame et il faut que tu la séduise, déjà, à ton age ? C'est Geoker qui va être content de savoir ca de la part de son pupille.

Merci Maudalina de t'être occupé de lui. Comment puis je te remercier ah je sais ! je vais te donner des nouvelles d'Eurice il est en un seul morceau il ne devrait pas tarder à nous rejoindre
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Eurice

Mais elle va casser sa porte ! Enfin apres tout elle est chez elle ajouta t il en souriant.

Prestement, Eurice retira son semblant de braie mouillée, la pressa fortement et la secoua avant de la remettre.
Un haillon sur le corps, et il pouvait enfin descendre.

Voyant Maudelina la charmante, un sourire lui apparu aux lèvres. Il se dirigea vers elle.

Enfin je vous retrouve ! Comment allez vous chère damoiselle ?

.

Maudalina

Voyant ce bel homme approcher de moi, mon coeur ce met a battre très fort.

Oh monsieur, après la visite du pigeon m'envoyant votre lettre m'expliquant votre état, je me suis mise à me faire bien du soucis à votre sujet. Il est si dommage que vous arriviez enfin dans une nouvelle destination et que vous soyiez déjà si faible. Je voulais donc vous assurez que je penses à vous et si vous avez besoin de quoi que ce soit, sachez que je suis là.

Timidement je retourne mon visage vers Nane, fixant bien ses yeux en espérant qu'elle comprenne ma gêne et mon malaise.
Mes main tremblent et je craind d'etre d'éplacé envers cet homme que je courtise en douceur.
[color=blue]Je donne alors le petit Lévy à sa maman qui gazouille et s'accroche à moi.[/color]

[b]Nane, ce petit est tout simplement ....merveilleux. Un vrai cadeau du ciel ma chere.[/b]

Maudalina

J'adore ce petit Lévy, son nom est bien Lévy n'est ce pas Nane?

Ce nom sonne faux aux oreilles de Maudalina et elle se met à douter.

Nane94140

L'aubergiste regarde les deux jeunes gens elle leur sourit et s'apprête à rejoindre sa cuisine pour leur concocter une de ses délicieuses préparations culinaires quand Maudalina l'interpelle.

J'adore ce petit Lévy, son nom est bien Lévy n'est ce pas Nane?

Nane sourit à Maudalina en remarquant sa gène.

Son prénom est Landry ma douce mais pour le moment vu son jeune age je pense qu'il ne fait pas la différence entre les prénoms il est plus sensible au son de la voix et a la douceur des gestes qu'à la signification des mots.
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Eurice

Eurice remercia Maudalina de la tête et la laissa se tourner vers Nane.
Il avait envie de la découvrir un peu plus, de la courtiser... Il s'asseya à une table et réfléchit à comment il pourrait passer un peu de temps en intimiter avec elle. Elle semblait venir tellement tard le soir, une fêtarde probablement pensan t il en souriant.
Et comment lui dire qu'il préparait son départ pour la fin de la semaine ...

Il préféra ne pas y penser et se commanda une bière aupres de Nane !

Maudalina

Oh Nane...ne prépare surtout rien por moi. Je viens de grignotter, mais si tu as besoin d'aide fait moi signe!

Elle s'approcha du belle étranger et lui demande si elle peut s'asseoir quelques instants à ses côtés.

Puis -je, pour quelques petites minutes, m'asseoir ici mon cher?

Elle devint très nerveuse et elle se demanda bien s'il serait plutôt préférable de partir...vue sa gêne qui s'en doute lui fera dire des bêtises.
Ainsi en quittant l'auberge , elle démontrera aussi son indépendance aux hommes. Se souvenant qu'une vieille amie lui disait toujours que l'indépendance attire bien des coeurs. Se battant avec elle même, elle décida tout de même de rester quelques instants pour connaitre d'avantage cet homme.

Eurice

Il sourit à Maudalina et l'invita à s'asseoir auprès de lui.

- Puis je vous offrir quelque chose ? Une tisane ?

- Je dois vous avouer que je vais bientôt devoir partir, et je n'aurais pas eut l'occasion de vous connaitre. J'en suis désolé.

Xanax

Ni une, ni deux, c'est chez Nane que Xanax se prépara, avec son accord et parce que c'était son témoin.
Il enfila rapidement son beau costume tout neuf et blanc et se présenta devant les dames pour savoir ce que celà donnait...

Alors? Qu'en pensez-vous?

Anxieux, il attendait une réponse...
Puis voyant les mines de celles si approbatrices, il décida de lever le camp.
Direction l'église...
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En cours de réalisation: Banière...
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Nane94140

Nane sourit en voyant son ami, briqué comme un sou neuf, astiqué de la tête aux pieds. Elle avait enfilé elle aussi ses plus beau atours, sa taille retrouvée lui permettait de nouveau de se vêtir correctement.

Xanax tu es mmmmm !!!!!! à croquer tout de blanc vêtu Ally va succomber sans aucun problème elle ne pourra pas dire non en te voyant.......................

Elle n'a même pas eu le temps d'achever sa phrase, que son impatient ami a déjà pris la direction de l'église, ne lui laissant plus que la solution de cavaler derrière pour suivre le pas de charge qu'il a adopté.
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Maudalina

En entrevoyant Xanax dans l'auberge, Maudalina le trouva sublime pour son mariage.
En rêvassant de son futur, maudalina était bien plus absorbé par les paroleS déboussolanteS de son compagnon de table.

Quoi? vous partez? et ce pour longtemp? Vous n'aimez pas Albi? Vous reviendrai?...Une femme vous attend surement ailleur?...vous ...vous...????

Elle s'arrêta de questionner Eurice et se trouva un peu ridicule. Maudalina tendit l'oreille pour écouter les réponses de celui-ci.
Pendant ce temps Dame Nane s'emblait se préparer elle et son fils pour les noces de Xanax.
En écoutant les réponses du charmant homme, Maudalina se levant, prête à partir chez elle.

Maudalina

Sans laisser le temps à l'homme de répondre, maudalina sourit et lui dit:

Mais non, ne répondez pas...vous ne devez rien à personne! ahahah je suis juste un peu curieuse...je vous souhaite bon voyage et si dieu le veux, nos chemin se recroiseront un jour mon cher.

Maudalina envoya la main à Nane et serra la main du belle homme.
Elle se retourna le coeur gros et partie de l'auberge un peu honteuse d'avoir porté son attention sur lui.
Elle repartit chez elle en courant, au 14 rue des rêves.

Eurice

Eurice ne compris pas la réaction de Maudelina, mais accepta. Il était temps pour lui de partir, mais il se nota en mémoire le nom de cette damoiselle et se promis de lui écrire.

- Nane, voici 2 écus, c'est tout ce que j'ai, et j'espère que cela suffira pour la chambre. Et merci pour votre accueil, je reviendrais vous voir.

C'est sur ces mots qu'il quitta l'auberge pour prendre la route, un gros pain sous le bras.

Nane94140

Le client a quitté l'auberge en laissant deux écus que Nane ramasse un peu étonnée c'est vrai qu'elle tient une auberge mais plus pour avoir de la compagnie que pour l'argent que ça peut rapporter.

Elle joue un moment avec les piécette au creux de sa main puis les jette négligemment dans un tiroir sans plus guère s'en soucier que d'un brin de paille dans une meule de foin.

Haussant les épaules elle envoie Prudence nettoyer la chambre que vient de quitter le voyageur.
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Saradhinatra

Sara n'était plus que l'ombre d'elle-même. Elle savait qu'elle puait, qu'elle avait la mine défaite, les cheveux en bataille et des vêtements tachés par des vomissures. Mais elle n'en avait cure. Elle était vraiment mal. Ces deux derniers jours étaient un cauchemar.

Cela avait commencé par cette grande fatigue. Elle le savait, elle avait trop donné ... et surtout courir de gauche à droite pour récupérer ses maudits quintaux de pierre. Malgré son énergie débortante, elle avait abusé et avait trop exigé de sa carcasse. Et elle le payait maintenant, au mauvais moment.
Son corps affaibli n'avait pu se défendre contre le mauvais oeil. Quelle autre raison pouvait-elle donné ? Elle qui était une fervente adepte de Sainte Boulasse, idolâtrant à outrance la divine bibine, ne supportait plus la bière. Même son odeur qui mettait ordinairement ses papilles en pamoissant, lui donnait des hauts le coeur incroyables. Quelqu'un lui avait lancé un mauvais sort, c'est sure !
Face aux injonctions de sa famille, elle avait accepté de se reposer, juste ce qu'il faut car il y avait tant à faire.

Ensuite vint cet épisode qu'elle voulait oublier à tout jamais. D'ailleurs c'est ce qu'elle avait fait, elle s'était jetée dans l'inconscience bibinesque. Elle n'avait plus que quelques bribes de souvenir : chopes, vomis, bière, hauts de coeur, larmes ... Elle ne sut pas comment et où elle s'était réveillée. D'abord elle avait cru être de retour à Narbonne, sur un bateau. Car tout tanguait. Meme quand elle fermait les yeux, elle avait cette sensation de vertige. Pourtant elle avait toujours eu le pied marin et n'avait jamais souffert du mal de mer. Et cette envie de vomir à chaque mouvement. Elle se demandait, avec tout ce qu'elle avait déjà vomi, comment se fait-il que son estomac pouvait encore rendre son contenu. Et ce mal de tête, à croire qu'un bataillon de bâtisseurs se sont donnés rendez-vous dans son crâne, pour le concour de celui qui taperait le plus fort ou le plus vite. Qu'est-ce qu'elle aurait donné pour se trancher la tête afin ne plus avoir ces martèlements.

Quand elle avait pu récupérer un peu de lucidité, elle s'est aperçue qu'elle était dans sa chambre. Et cette souffrance n'était autre qu'une magistrale cuite. Ce n'était pas la 1ère fois et ne sera pas la dernière fois. Elle savait quoi faire. Elle s'était trainée jusqu'au buffet pour prendre le remède contre les cuites et trouver à manger. Mais l'odeur de la boufaille lui souleva le coeur. Elle se retrouva à rendre, une fois de plus, le contenu de son estomac. Cette crise la laissa sans énergie.

Et c'était avachie par terre que Mime la trouva. Son amie Mime. A cette évocation, des larmes se mirent à couler. Son amie Mime. Seul moment de douceur dans cet océan de douleurs et de nausées. Grâce à ses soins, elle avait pu retrouver un peu de vigueur.

Il faut dire que son frère Ethan avait aussi contribué en la forçant à boire de la tisane. Ah oui, maintenant elle s'en souvenait, Ethan était là aussi. Eric aussi et un inconnu ... qu'est-ce qu'un inconnu faisait dans sa chambre ? Arrgh elle n'arrivait pas à se souvenir, tout ce qui s'était passé hier était flou, archi flou.

Elle arriva enfin en vu de l'entrée de l'auberge. Tiens pourquoi elle avait pris la route principale ? Elle pouvait couper par le champs et entrer par derrière. Elle logeait, après tout, dans une grange aménagée, derrière l'auberge. Non, elle n'était pas bien, il fallait le reconnaître. Elle ne pouvait pas rester dans cet état. Elle avait besoin de sa soeur.
Elle poussa la porte battante mais juste avant de pénétrer, elle eut un vertige et dut se retenir au chambranle de la porte.

Nane ? Je crois que je ne vais pas très bien. Aides-moi, s'il te plait. dit-elle d'une petite voix. Elle ne savait même pas si Nane était là.
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Nane94140

Jamais bien loin Nane entends des bruits de chutes dans la cours de l'auberge on dirait qu'un tas d'outil a été balancé au milieu de la cours d'après le son qu'elle entends

Pfff !!! Troispattes ne sait plus faire que des bêtises quand il n'a pas le nez sur le berceau de Landry, il renverse tout comme pour y revenir plus vite. Et voila encore du travail pour Nane. pense l'aubergiste.

Elle se lève fatiguée et s'avance lentement vers la porte qui mène à la cours.

Au moment ou elle tend la main pour la poser sur la poignée la porte s'ouvre en gémissant, comme si elle souffrait du mauvais traitement infligé, va claquer contre le mur dans un grand bruit de bois qui craque.

Nane n'a que le temps de tendre les bras pour éviter à la femme qui pénètre dans la salle une magistrale gamelle. la femme est dans un tel état qu'elle n'arrive pas a poser un nom sur le visage couvert de vomit et de poussière. Même ses habits sont méconnaissables.

Citation:

Nane ? Je crois que je ne vais pas très bien. Aides-moi, s'il te plait

Le sang de l'aubergiste ne fait qu'un tour la femme qu'elle tient dans ses bras, méconnaissable n'est autre que sa sœur Sara !!!

Elle la tire de toutes ses forces vers un banc ou elle l'allonge en attendant mieux. Comment faire elle est seule dans l'auberge Prudence a emmené les enfant pour leurs travaux quotidiens de ramassages d'herbe, Barbe est bien trop faible et Laurent est aux champs personne pour l'aider à monter Sara dans une des chambres et pour lui redonner figure humaine.

Un pigeon Fendslabise fera l'affaire Nane écrit vivement une petite note angoissée sur un parchemin :

Citation:

Sara malade a l'auberge, besoin d'aide !!!!!Viiite !!!!!!

l'attache a la patte de l'oiseau et l'envoie vivement dehors.

Va chercher Eric !! Le plus vite possible !!! sinon je te cuisine aux petits pois toi !!!!!

Elle retourne vivement aux cotés de sa soeur et commence à lui nettoyer le visage en lui murmurant des gronderies à l'oreille

Non mais qu'elle idée tu as eu ? Tu te rends compte de l'état dans lequel tu es ? Tu risque ta vie avec ces folies !!!!
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Eric.mrk

Eric était à l'Hospitalet comme tous les jours quand il vit un pigeon entrer par une fenetre...

Bon sang, qu'est ce que cela ? Un repas volant ? Allons viens ici voletaille que je vois ce qui t'amène !

Attrapant le pigeon, il le délesta du message serré a sa patte qu'il lut avec attention

Citation:

Sara malade a l'auberge, besoin d'aide !!!!!Viiite !!!!!!

Le message était de Nane assurément... Elle devait avoir besoin d'elle pour Sara... Il se leva prestement et fila en réserve remplir sa besace d'herbes et onguents pour parer a toute eventualité... Puis il sortit en courant de l'Hospitalet pour rejoindre l'Auberge de Nane au plus vite...

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Saradhinatra

Quand Sara rouvrit les yeux, elle ne sut pas tout de suite où elle était. Elle senti une main lui caressait le front. Elle tourna la tête vers le propriétaire de la main. Qui est là ?

Non mais qu'elle idée tu as eu ? Tu te rends compte de l'état dans lequel tu es ? Tu risque ta vie avec ces folies !!!!

Cette voix, elle la connaissait. Fermer les yeux. Si difficile de se concentrer.

Nane ? Faites que ce soit Nane. Est-ce toi ? Parler lui demander tant d'effort. Oublier cette nausée qui était au bord des lèvres. Ravaler la salive. Respirer lentement.

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Eric.mrk

Eric arriva en courant à l'auberge... Il entra en trombe et héla Nane ou l'un de ses serviteurs:

Hola, il y a quelqu'un ? Nane ? Barbe ? Quelqu'un ? Je sais ou est Trois pattes !!! Et il va pas bien !!! Eh bien !!! Y a t il quelqu'un ???
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Nane94140

Des cris, une voix affolée qu'elle connait bien, Nane dégringole les escaliers elle surveillait le bon repos de Sara.

Que se passe t'il Éric ? Demande t'elle d'une voix qui laisse paraitre le début d'affolement dont elle est victime mais aussi le soulagement de savoir enfin ce qui est advenu de Troispattes.

Comment ça il va pas bien ???
Ou est il ???
Dois je emporter des affaires particulières ???
Je vais atteler Galopain la charrette pourrait servir !!
Agnès apporte moi un draps bien propre !
Tristan descend la trousse de médecin de maman !!
Nadège préviens barbe et prudence de préparer la grange on ne sait jamais ! Ensuite va porter Landry a Laurent ne me l'apportez que pour sa tétée

Les ordres fusent la jeune femme est un peu paniquée elle adore son chien. Allons y Éric je te suis !
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Eric.mrk

Suite au branle bas de combat de Nane, une fois parée pour toute éventualité, il prit les devants pour amener Nane sur les lieux que Jo lui avait indiqué pour retrouver Trois Pattes...
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.mahaut.

Mahaut arriva enfin à Albi, la route avait été longue, bien moins longue qu'une autre mais tout de même. Elle avait cheminée seule... une folie pour certain. Mais bon, elle se devait de venir ici. Un service est un service. Au sortir de sa retraite elle avait appris le départ d'Eurice. Deux-trois pigeons plus tard, elle savait qu'elle le trouverait à Albi.

Sans attendre elle avait pris la route. Si il y avait bien une chose qui la caractérisait, c'était de faire selon son envie. Et là, elle voulait revoir Eurice et lui rendre ce qu'il lui avait si gentiment prêté. Elle l'avait prévenu de son arrivée. Un minimum d'assurance de ne pas arriver et de ne trouver personne était toutefois nécessaire.

Pour l'heure, elle avait besoins de poser ses fesses sur un tabouret et de laisser ses pauvres petits pieds se reposer un peu. Elle vit alors une auberge. Y avait il quelque chose de mieux pour se reposer qu'une auberge ? Assurément non !

Elle s'y dirigea et vu une agitation assez particulière :

Bonjour Dame, l'auberge est ouverte ? je puis m'y désaltérer et y faire une pause ?

Nane94140

La carriole arrive très lentement dans la cours.

Elle stoppe devant la grange et Nane descend du banc de conduite. Elle contourne le véhicule et appelle a l'aide pour qu'on vienne lu donner un coup de main a descendre et installer Troispattes dans la grange. Son regard hagard montre son inquiétude pour son compagnon canin.

Le pauvre animal n'a même pas la force de réagir seul son fouet bat faiblement quand la main de sa maitresse le caresse alors qu'un gémissement douloureux lui échappe.

Une femme se tient devant la porte de l'auberge et observe les évènements qui se déroulent devant elle.

Elle profite du temps ou Nane attends avec inquiétude du renfort pour transporter l'animal pour lui demander :

Citation:

Bonjour Dame, l'auberge est ouverte ? je puis m'y désaltérer et y faire une pause ?

La réponse de l'aubergiste échevelée fuse immédiatement .

Installez vous dans la grande salle je vous y rejoins dès que possible !!! Faites comme chez vous, je suis quelque peu occupée. A moins que..... vous n'acceptiez de m'aider à transporter mon chien !
Il est lourd !
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.mahaut.

Mahaut se gratta la tête devant la personne échevellée. Elle n'avait qu'une envie : se poser. Mais bon, visiblement la Dame avait besoins d'aide. Elle ne risquait rien à l'aider si ce n'était un petit surplus de bière. Et puis bon, aider les autres ce n'est pas bien compliqué.

Et puis bon, elle venait pour Eurice, mais il ne lui en voudrait surement pas de ce contre temps.

Je veux bien vous aider Dame, mais il faudra me dire à quoi.
Je me présente Mahaut, je viens d'Espalion.
Et pour votre affaire, Dites, et je ferais.

Elle lui sourit et attendit ses directives

Nane94140

Enchantée jeune Dame et merci de tout cœur.

La jeune femme écarte d'un poing rageur une mèche de cheveux qui lui masque la vue.

Voyez vous j'arrive du bord du Tarn mon chien qui git ici a reçu un coup de couteau, je n'ai pas encore eu le temps de regarder sa blessure. Il faudrait prendre les deux coins de ce drap sur lequel il repose et m'aider à porter mon compagnon jusqu'au lit de paille qu'on lui a préparé.

Ensuite je vous promets un bon lit et même un bain dans votre chambre avec un repas dont vous me direz des nouvelles.
Une potée cuisait quand je suis partie le chercher elle doit être à point.

Tout en parlant Nane a montré à Mahaut comment saisir le drap et le porter avec le moins de secousses possible elle même a pris les deux autres coins en main et les deux femmes s'échinent à porter l'animal jusqu'à la grange.

Mais je ne me suis pas présentée je crois ! Je suis Nane propriétaire de cette auberge bienvenue chez moi considérez vous comme chez vous.
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.mahaut.

Mahaut était ravie. Elle avait trouvée sans le savoir une hôtesse prête à lui céder un peu de confort. Elle ne savait pas combien de temps elle allait rester à Albi. Mais là, comme quoi ça pouvais toujours être utile de rendre service. Et puis, une bonne paillasse, un bon baquet d'eau... et un bon repas chaud. Elle sourit à son hôtesse.

Allons, allons on finira les présentations quand votre chien sera soigné.
Et pour le reste aussi. Il faut bien admettre que je ne vais pas rechigner à plonger dans un baquet. La poussière des chemins, ça vous colle à la peaux !

Mahaut se dirigea sans attendre vers la bête. Elle eu un mauvais rictus : pauv'e bête se dit elle. Elle attrapa le drap par deux des coins. Elle se saisit des coins et les serras fermement. Elle était prête à lever.

Quand vous voulez. Je suis prête.

Nane94140

Ahanant tant qu'elles peuvent, c'est qu'il est lourd l'animal et en plus vu qu'il est a demi mort il semble peser encore plus lourd, les deux femmes bandent leurs muscles et portent avec douceur le chien jusqu'à la grange.

Un beau lit de paille fraiche attend son pensionnaire. au fond de la grange qui lui sert d'écurie Galopain renâcle a l'odeur du sang mêlé à celle de sa maitresse et de son ami Troispattes.

Voila ici tu seras bien pour guérir ! Je sais que tu préfèrerait être aux cotés de Landry mais pas tout de suite, quand tu iras un peu mieux.

Nane parle au chien comme s'il pouvait tout comprendre et c'est presque le cas semble t'il, si l'on se fie à la queue qui bat un peu plus fort, bien que très faiblement tout de même comparé aux joyeux battements habituels.

Pardonnez moi Dame Mahaut, mais Trois patte est mon compagnon depuis tant de temps que je le considère comme faisant partie de la famille.
Je ne sais même pas ce qui s'est passé le concernant.
Comment a t'il reçu ce coup de lame ?
Je ne le sais pas !
A t'il déranger un braconnier ?
je l'ignore !
A t'il voulu défendre quelqu'un ?

La jeune femme arrête un instant sa litanie de questions et prend le temps de réfléchir un instant .

Peut être a t'il défendu quelqu'un mais il faut que ce soit quelqu'un de la famille ou qu'il considère comme tel.
Toutes ces questions sans réponse m'angoissent !

Pendant qu'elle parle à sa nouvelle pensionnaire ses mains ne sont pas restées inactives volant sur le pelage poissé de sang elles ont nettoyée la plaie d'un geste délicat elle a rasé les bords de la blessure afin de bien voir elle sait cependant que le chien va souffrir il lui faut recoudre. Comment va réagir l'animal ?

Ses souvenirs remontent du fond de sa mémoire, elle se souvient comment une nuit elle s'est éveillée à Carcassonne avec une irrésistible envie de rejoindre le bord de l'Aude. Comment au cours de cette ballade nocturne, un gémissement l'a attirée vers la rive ou elle a trouvé le pauvre animal entrain de se débattre pour remonter sur la berge. Comment elle dû suppléer à la patte manquante, qui valut son nom à l'animal, en tirant de toutes ses forces pour l'aider à se hisser.

Se secouant légèrement elle espère que la reconnaissance de l'animal à son endroit lui permettra d'être stoïque. Un peu inquiète tout de même elle se décide à commencer à recoudre l'animal.
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Eurice

Ces quelques effets balluchonnés sur son dos, il appercu Nane ainsi qu'une autre damoiselle dont la carrure ne lui était pas inconnu. Elles semblaient prête à s'affairer à une lourde tache.

Cela ne sera pas facile Nane lança t il tout en souriant vers ce mastodonte dégoulinant de bave.
Avez vous besoin d'aide ?

Il espérait que Nane le reconnaitrait et qu'elle pourrait lui proposer un lit pour cette nuit.

.mahaut.

Mahaut avait aidé du mieux qu'elle le pouvait Nane. C'est qu'elle pesait bestiole. Elle écouta son hôtesse.

Ce n'est pas moi qui vais pouvoir vous répondre.

Nane semblait très attachée à sa bête. Pourquoi pas après tout. Certains animaux semblaient bien plus fidéles que les hommes eux mêmes. Après ils sont sans concessions. Vrai et entier. Un instant un peu primaire... quelque fois fourbes, mais pas autant que peut l'être un humain.

Elle était perdue dans ses pensées quand elle entendit alors une voix qui lui était familière. Elle se retourna et son visage s'éclaira d'un sourire.

AHHH Messire le responsable de mon voyage. Bonjour Eurice, comment allez vous ?

Eurice

Mahaut !! Quelle surprise ! Vous qui étiez mourante il y a quelques jours, et vous voilà à traverser villes et campagnes pour venir à ma rencontre et me rendre ma tunique. Il va falloir m'expliquer autour d'un verre pourquoi autant d'empressement. Mais avant, il me faut demander une chambre à Nane.

Il se tourna vers Nane et l'interrogea du regard, d'un air la suppliant de lui avoir gardé un lit. Il soupesa même bruyamment sa bourse cette fois ci.

Nane94140

Les mains rougies par sa tache sanglante, Nane se relève difficilement elle a passé un long moment accroupie à coté de Troispattes, ses jambes engourdies ont peine à la porter.

Eurice vient d'arriver et lui demande une chambre.

Patiente un peu mon ami et range ta bourse ce n'est pas pour l'argent que je tiens auberge mais pour la compagnie que cela m'apporte et pour le plaisir des rencontres.

Tu peux utiliser la même chambre que la dernière fois elle est libre.

la chambre voisine est disponible aussi vous pourrez vous y installer dame Mahaut. Eurice peux tu lui montrer le chemin ? Pendant que vous vous installez je vous prépare de quoi manger. Et Prudence vous montera des seaux d'eau chaude pour votre bain Mahaut

retour ce soir vers 17 h pas avant donc n'attendez pas de réponse avant.

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.mahaut.

Mahaut fit un large sourire à Eurice. Oui elle avait été mourante, Eurice lui avait même laissé sa tunique de peur qu'en plus elle n'attrape mal. C'était bien la première fois que quelqu'un avait prit soin d'elle. ça l'avait touchée, et bien plus qu'elle n'aurait pu le croire. Elle était ensuite partie en retraite, se refaire une santé auprès des soeurs. Elle en était revenue toute neuve !

Mais voilà, lui était déjà partie. Tout le temps de la retraite elle n'avait eu d'autre loisir que de penser à lui. A se prévenance, à son charme. Il charmait toutes les femmes. Elle aussi s'y était laissée prendre. La première fois également qu'un homme faisait battre plus fort son coeur dans sa poitrine. Certaines personne appelle ça un coup de foudre, pour elle s'était juste un amour naissant, mais de l'amour quand même. Ce sentiement là était nouveau pour la jeune femme. Elle n'aimait pas l'inconnu même si elle était capable de traverser le royaume sur un coup de tête.

Il y avait tant de légende sur ce qu'était l'amour que, jusque présent ça ne l'avais pas tenté... jusqu'à ce qu'elle rencontre Eurice.

Ah donc vous connaissez les lieux Eurice. Bien !

Elle passa son bras sous celui d'Eurice.

Ne vous inquiétez pas alors Nane, Eurice va me montrer tout ça. Si vous voulez rester avec votre compagnon canin un instant, dites vous que le temps que je me décrotte, vous pourrez réchauffer 3 fois cette fameuse potée.

Elle se dirigea vers la Taverne en compagnie d'Eurice

Nane94140

Il n'y a plus rien à faire pour le moment que de laisser dormir l'animal.

Elle jette un dernier regard à son compagnon, regard de gratitude pour la confiance sans faille qu'il a montré à son endroit, regard inquiet aussi quant à sa guérison.

Maintenant malgré sa fatigue elle doit s'occuper de ses pensionnaires.

D'un pas lourd elle traverse la cours de l'auberge et rejoint la cuisine. Aura t'elle un peu de temps pour elle pour se rafraichir pour détendre un instant ses muscles gourds ?

Nane va vérifier la cuisson de la potée qui mijote doucement au coin de l'âtre, elle goutte, d'un palais tatillon, la préparation.

Mmmmmmmmmmmm !!!! A point ! Il ne faut pas que les pensionnaires tardent.

La tavernière ne s'inquiète pas pour la jeune Mahaut, elle sait bien que Prudence aura fait le nécessaire pour que la jeune femme trouve un bain fumant à son arrivée dans la chambre.

Elle prend donc le soin de dresser la table familiale en ajoutant les deux couverts des voyageurs.

Enfin elle s'installe sur un confortable fauteuil de bois qui trône à coté de la cheminé et qu'elle se réserve pour les moment trop rares ou elle peut se détendre. Le silence de la pièce ou pour une fois elle se retrouve seule, le crépitement du feu qui la berce et la voila bientôt endormie paisiblement.
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Grandlaurent

Au fur est à mesure que les jours et les mois passes au côté de sa chère nane l'idylle des premiers instant s'amenuisé au fil du temps. Bien que Gl avait réussit à avoir ce qu'il désirait plus que tout avec son fils Landry et son amour nane, il sentait quand même que quelque chose lui manquai. Mais qu'est ce ? Là était la question ... Il avait ce que tout homme pouvait désirer, une femme, un foyer, une famille qu’il aime, mais visiblement Gl n’arrivais a se satisfaire d’une paisible vie aux cotés de sa femme et de son fils.

Il ne pouvait partir loin d'eux, il ne pouvait sans séparer, mais il lui fallait trouver ce dont il cherchait. Après des mois à se demander ce qu'il lui fallait, une lettre de son parrain où il racontait son tour du royaume lui fit ouvrir les yeux, ce qu'il voulait tant c'était la sensation de liberté qu'il aimait temps ressentir dans son ancienne contré de Carcassonne. Le bonheur de se retrouver seul au bort d'une rivière ou toutes les pensées s'envole pour ne garder que le bonheur d'être là, vivant et heureux.

Partir loin d'elle était trop dur, mais depuis quand ce souciait il de la douleur qu'il ressentait ? La seule chose à faire pour lui comme pour nane était de se séparer pour qui sait pourquoi ne pas se retrouver plus tard ...

Il remplit son baluchon de toutes les affaires qu'il possédait. Il alla voir Landry qui dormait. Gl posa sa dague qu'il gardait toujours avec lui, orné de ses initiales, c'était la chose matériel qui avait le plus de valeur à ses yeux, désormais elle était à lui ... la dernière chose qu'il gardera de son paternel.

Il posa une lettre sur la petite table de la chambre :

Citation:

Amoureux de toi je le suis
Mais rester à tes cotés n'est raisonnable
Ne pense pas que je fuis
Je ne veux plus de cette vie stable
Ton bonheur je le vois
N'est plus vraiment avec nous
Je ne pense pas à moi, mais à nous
Comment faire autrement, je ne le sais pas
Tu es tout ce qu'un homme peut espérer
Ma muse tu m'as transporté
Je n'imaginai le pouvoir bonheur
Tu resteras a jamais dans mon cœur
Ma nane resté je ne le veux
Je désire te voir heureuse
Sans moi tu le peux
C'est la fin d'une histoire loin d'être creuse
Prend soin de notre fils
Il deviendra grand quoi qu'il finisse

Au revoir femme que j'ai tant aimée
GL

Eurice

Bras dessus-dessous, Eurice l'accompagna jusqu'à la porte de sa chambre mitoyenne à la sienne. Il s'accorda quelques secondes d'absence en rêvant d'une porte commune, mais il devait en toute priorité amener Mahaut à son bain.

Vous voici arrivé ma chère Mahaut. Entrez donc je vous prie.

Il ouvrit la porte et ne pouvant détourner son regard, il l'a dévisagea le temps qu'elle prenne possession de ces lieux. Elle semblait contente de sa chambre, surtout du bac à eau pret de la porte où l'on ressentait la chaleur émaner.

Je vais aller faire ma toilette également. Nous nous retrouvons en bas ? Ou passez me chercher si je ne suis pas encore descendu.
Je vous laisse maintenant. A tout à l'heure Mahaut.

Il referma doucement la porte, ne laissant pas un instant ces yeux déviés de ce qu'il semblait aimer par dessus tout. Et souriant, d'un pas léger, il se dirigea vers sa chambre.

.mahaut.

Mahaut entra dans la chambre, simple mais douillette. Il n'y avait pas de quoi contenter une reyne mais pour elle c'était bien suffisant voir même un peu luxueux par rapport à ce qu'elle avait vécu. Elle regarda le baquet avec à coté des seaux d'eau fumante. C'était bien mieux que de dormir et se laver au lac.

Puis elle regarda amusée Eurice, il semblait rêveur. Elle aimait le voir en ces instant. Il semblait mystérieux. Elle lui sourit et lui répondit.

Le temps de sortir cette poussière, je passerais vous prendre et nous rejoindrons notre hôtesse. J'espère ne pas être trop longue pour l'aider un peu. Quand je suis prête, je toque à votre porte.

Puis elle regarda la porte se fermer lentement. Elle ne quitta pas son regard, son beau et doux regard. Lui qui charmait tant de personne. La porte se ferma. Elle tapa du pied et lança un juron. Elle savait, après cet un instant, qu'elle aussi avait succombé. Pourtant, c'était bien la dernière des choses à laquelle elle s'attendait !

Sans attendre, elle ôta le peu de vêtements qu'elle avait sur elle, s'installa dans le baquet et fit couler un seau sur elle. elle se lava faisant disparaitre petit à petit toute la poussière et apparaitre sa peau mate légèrement dorée. ça avait du bon de travailler dans les champs.

Une fois séchée, elle se rhabilla, elle n'avait que peu de vêtements mais assez pour ne pas remettre les affaires qu'elle avait quitté un trentaine de minute plus tôt. Une fois prête, elle sorti et alla frapper à la porte d'Eurice.

Eurice ? c'est Mahaut, vous êtes prêt ? je vous attends.
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Nane94140

Le matin suivant après que Nane ait regagné sa chambre.

Le corps moulu des efforts de la veille l'esprit inquiet pour son chien elle se lève en gémissant avec difficulté comme une petite vieille.

Son regard comme chaque matin cherche Laurent qu'elle pense trouver endormi a ses coté.

C'est la première fois que je m'éveille et qu'il n'est pas la ! Ce n'est pas normal ça !

Son inquiétude change d'objet, elle fouille scrupuleusement la pièce du regard, enfilant ses habits de manière machinale, comme un geste acquis depuis des lustres et qu'il ne serait pas concevable de ne pas faire au saut du lit.

Son geste s'interrompt brusquement quand son œil accroche le parchemin déposé sur la table. Elle saisit fébrilement le document et le déchiffre peu à peu. Au fur et à mesure la lecture en devient plus difficile, sa vision se trouble du fait des larmes qui viennent, une à une au début puis de manière ininterrompue quand elle parvient enfin au bout du poème que Laurent a laissé la !

Seuls ses sanglots viennent briser le silence de la pièce.

Brisée elle s'effondre lentement au sol et ses pleurs s'intensifient encore, sanglots déchirant.
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.mahaut.

La nuit avait été courte, très courte, alors qu'elle avait voyagé vite pour arriver à Albi, elle aurait souhaité se reposer une nuit entière. Mais un imprévu et pas des moindres avait écourté sa nuit.

La veille au soir, après le délicieux repas préparé par Nane, Eurice et Elle étaient allés en taverne. Ils avaient discuté, longuement, sur les sentiments, le fait qu'il fallait oser. Alors elle avait osé... Elle était comme ça Mahaut, il ne fallait pas lui dire 2 fois les choses. Doucement, elle avait caressé la joue d'Eurice, puis l'avait embrassé. Il ne s'en était pas offusqué.

Ensuite ils étaient rentrés à l'auberge, ils avaient regagné la chambre d'Eurice. Ils avaient continué à parler, puis s'étaient endormis dans les bras l'un de l'autre. Dans la nuit, elle s'était réveillée. Elle l'avait regardé dormir un instant, elle avait hésité à lui caresser le visage. Et puis ne voulant pas le réveiller, elle était sorti de la chambre doucement pour regagner la sienne.

Elle eu du mal à retrouver le sommeil. elle ne faisait que penser à lui, à leurs discussions. Sa tendresse, sa prévenance, son charme... lui...
Le matin c'est un rayon de soleil qui la sorti de son rêve. Elle se leva s'habilla. Passant devant la porte d'Eurice elle hésita. Puis elle pris la décision de descendre. Si elle était la première levée, elle préparerais le déjeuné pour tous.
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Nane94140

Dans la grange aux cotés de Troispattes

Elle a fuit la chambre. Seuls les murs ont été témoins de son chagrin. Elle s'est réfugié dans la grange au cotés de Troispattes le Grand chien a battu légèrement de la queue en la voyant arriver heureux malgré sa faiblesse de voir sa maitresse qu'il idolâtre.

La jeune femme s'allonge à coté de l'animal. Quoi de mieux que la présence chaleureuse d'un animal fidèle, aimant et qui ne pose pas de questions pour se remettre de son chagrin.

Ces quelques moments paisibles ont requinqué la jeune femme même si le chagrin reste il devient moins atroce.

Nane se redresse enfin après avoir de nouveau beaucoup pleuré contre son compagnon blessé.

Mon Trois pattes ! Heureusement que tu ne m'a pas laissé toi aussi ! Tu as l'air d'avoir repris quelques forces ! On va regarder ta blessure !

Doucement sans gestes brusques Nane découvre la blessure sous le tissus qu'elle a posé pour la protéger.
Une grimace s'affiche sur son visage la blessure semble saine mais malgrè son habitude de ce genre de chose Nane ne peut réprimer un frisson rétrospectif à la souffrance qu'a du supporter l'animal.

Un peu de baume sur la blessure un nouveau pansement une gamelle d'eau fraiche, quelques caresses et une pâtée composée des restes de la veille qu'il mangera quand il en aura la force et Nane se relève laissant le grand chie se reposer au calme a coté de son copain Galopain qui avance un nez inquiet pour le renifler.

L'aubergiste repousse doucement le nez de l'étalon.

Surveille le mais ne l'embête pas mon beau il ne peut pas jouer avec toi en ce moment.

Je m'apaise avec vous deux mais je dois retourner me consacrer aux humain mes tout beaux.

Sur ces mots Nane quitte la grange d'un pas las et rejoint la grande salle ou elle trouve Mahaut aux fourneaux

Il ne fallait pas vous donner cette peine Dame mais .... Merci !!! je n'ai guère de courage ce matin !
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.mahaut.

Mahaut avait préparé sans bruit le déjeuner. Elle avait du fouiller un peu dans la cuisine de Nane. Elle espéra que son hôtesse ne lui voudrait pas trop.
Elle avait fait chauffer le lait. Elle avait aussi trouvé du pain et de la confiture. Elle remonta dans sa chambre et sorti de son sac un pot de miel.

Une fois en bas, elle surveilla la température du lait. Si ses compagnons ne tardaient pas, ils le trouveraient surement à leur gout. Elle entendit Nane Arriver. Elle lui trouva petite mine. Ses dires ne vinrent que renforcer son sentiments. Quelque chose n'allait pas. Nane revenait de la grange, peut être 3 pattes n'allait pas mieux.

Nane, appelez moi Mahaut, ça me ferait plaisir. Et pour le repas c'est bien normal. Vous êtes si accueillante. Mahaut se tu un moment. Vous semblez soucieuse. Votre chien ne vas pas mieux ?
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Hafgan

Depuis quelque mois, Hafgan vivait en solitaire, isolé du reste du monde. Les querelles politiques et les enfantillages dans les villages où il avait résidé avaient fini par le dégoûter de la vie sociale. Aussi avait-il choisi de faire retraite pour quelques mois. Ayant ainsi pu reposer son esprit, il était près à revenir au monde. Mais là où il était, à Agen en Guyenne, il ne connaissait plus personne. Il représentait, pour les gens de là-bas, un illustre inconnu dont la résonance du nom ne signifiait plus rien. La nostalgie le prit droit au coeur. Du coups, il se remémora toute sa vie ''antérieure'', du temps qu'il était à Lodève puis à La-Teste-De-Buch, et surtout, il se remémora tous ses bons vieux amis et les innombrables soirées festives passées en leur compagnie. Ayant eu vent que quelques-uns d'entre eux menaient une vie paisible à Albi, il décida de tout laisser derrière lui, ses champs et son atelier, puis de prendre la route d'Albi.

Après quelques jours de marche, avec très peu de provision, il finit par arrivé au merveilleux village d'Albi, et ce, sans encombres. Sale et affamé, il n'avait l'air de rien. Il entra dans la première taverne qu'il apperçut pour s'y réchauffer. Sur place, il fit la rencontre de Nane qui, dans toute sa gentillesse, lui offrit de la tisane fruité, de la tarte, un bain forcé, et enfin une chambre dans sa si accueillante auberge. Plus tard en soirée, il revit avec joie deux de ses vieilles amies, Alienord et Rosetendre. À force de tournées générales, le monde, au yeux de Hafgan, s'était remis à tourner comme il se doit et il passa, avec ses vieux et ses nouveaux amis, la meilleure soirée depuis fort longtemps.

Après cette bonne cuite, il finit par retrouver le chemin de l'auberge À l'Albigeoise. Nane lui avait dit que la chambre au bout du corridor, à droite, lui était réservée. Ou était-ce celle de gauche? Au début du corridor?

Ooops! Pardon madame, vraiment désolé, mauvaise chambre! Très belle jaquette en passant! Hip!

Hafgan dû s'excuser à quelques reprise avant d'enfin retrouver la bonne chambre... du moins il espérait bien que ce soit en effet la bonne chambre. Quoi qu'il en soit, le lit était libre et il s'y jeta. Cela faisait longtemps qu'il n'avait pas profiter du confort d'un vrai bon lit. Après seulement quelques seconde, tout l'auberge pouvait entendre, en trame de fond, les ''doux'' ronflement de Hafgan, le nouvel Albigeois.

RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRROoooooooonnnnnnnppppppffffffffffffffff. RRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRRROOOnnnnnnnnppppfffffffffffff.

Quelques grognements se firent entendre des chambres voisines, même quelques coups dans les mûrs, mais cela ne reveilla pas Hafgan, trop ivre de bières et de joie. Dans ses rêves, il se voyait déjà aménager ses champs et bâtir son atelier, trinquer avec ses amis en taverne et, bien sûr, s'empiffrer dans les si délicieuses tartes de Nane!

Nane94140

Au matin elle avait éludé les questions de Mahaut. Elle n'avait pas envie de s'étaler davantage sur ses malheurs.

Son chien blessé, son compagnon dont elle s'était séparé dans les larmes mais après avoir murement pesé leur décision commune, les frères et sœur qui quittaient définitivement la ville à plus ou moins brève échéance tout cela faisait beaucoup pour une seule femme.
Comment arriverait elle à surmonter tout ça ? Elle n'en avait pas la moindre idée.
Elle n'y parviendrait pas sans larme et sans peine mais le travail et la compagnie de ses amis nouveaux ou plus anciens l'y aiderait sans doute.

Elle était rentrée tard ce soir la la taverne prenait de son temps mais l'empêchait de penser. Elle n'avait cependant pas pu rater le retour de son nouveau pensionnaire.

Porte qui claquent excuses avinées qui fusent cris des clients dérangés par l'intrusion du poivrot et ensuite ce bruit de scie incessant qui lui vrille les tympans durant toute la nuit.

Quelle idée mais qu'elle idée j'ai eu de lui proposer une chambre !
Si j'avais su qu'il ronflait autant et surtout si fort je l'aurais installé ailleurs !!!!! Bien qu'il soit a l'autre bout du couloir j'arrive encore à entendre ses ronflements !!!!!!!

Elle décide finalement épuisée de ne pas parvenir à se reposer, de rejoindre Troispattes Galopain Volauvent et Fendlabise dans la grange.

Les deux oiseaux sont perchés tout à coté de Troispattes qui lève la tête à son arrivée.

Et bien mes tout beaux ça à l'air d'aller un peut mieux en ce jour ! Faites moi une petite place je dors avec vous ce soir !

Avant de s'allonger pour tenter un repos indispensable, elle saisit dans ses doigts un peu de nourriture qu'elle donne à la becquée à Trois pattes qui n'a pas encore la force de manger seul. Pourtant la gamelle est presque vide elle regarde d'un air soupçonneux le pigeon Fendlabise et le hibou Volauvent se demandant si ce n'est pas eux qui auraient picorer le repas du chien blessé ils en sont bien capables ! Effectivement le Hibou a un air satisfait repus gavé même qu'il n'a pas trop d'ordinaire. Enfin le grand chien se contente de peu ces jours ci une gamelle d'eau un peu de nourriture toutes ses forces sont concentrées sur sa guérison.... Et ça marche on dirait, les forces lui reviennent même s'il s'amaigrit de jour en jour.

Demain je verrais tout ça demain. Abrutie de fatigue, elle s'effondre littéralement plongeant dans un sommeil de brute qui lui permet de tout oublier.
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.mahaut.

Mahaut dormait profondément lorsqu'elle fur réveillée en sursaut par un hurluberlu qui faisait comme si il était seul. il semblait ouvrir toutes les portes et déranger bruyamment tous les locataires de Nane. Elle soufflant : lui était il donc interdit de faire une nuit entière de repos ??

Et voilà que le malotru se mettait à faire un bruit de tout les diable. s'en était trop !! Elle sortie de son lit. Elle tourna dans la chambre. Elle hésita. Puis elle enfila quelques vêtements. Elle sortie doucement de la chambre.

Elle ferma doucement la porte, puis elle avança à pas de loup vers la porte de la chambre voici. La chambre d'Eurice. Soudain le plancher craqua. elle grimaça et regarda autour d'elle. Rien. Alors elle ouvrit la porte.

Eurice était là, il dormait lui, du moins c'est ce qu'il semblait. Comment pouvait il dormir avec un tel raffut. elle ôta ses vêtements, mis une longue chemise de nuit et vint se glisser dans les bras d'Eurice. Il faisait chaud dans le creux de ses bras. malgré le bruit, elle fini par s'y endormir.
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Hafgan

Après la meilleure nuit qu'il est passé depuis des lustre, Hafgan se réveillé plus en forme que jamais, reposé et serin. Il s'étira quelques temps, avant de mettre ses nouveaux vêtements puis de sortir de sa chambre. En chemin, il croisa certaines personnes. Il voulait, poliment, les saluer, mais tous semblaient le regarder avec de petits yeux accusateurs.

Bah qu'est-ce que j'ai fait???

Se remémorant, en partie, ses bévues de la veille, reconnaissant même la dame à la belle jaquette, Hafgan eu soudain honte de lui. Il parcourut le reste du corridor d'un pas rapide puis sortie. Dehors, il regarda autours de lui. Il vit la grande dont Nane lui avait parlé, où son bon chien tenter de récupérer ses force. D'où il était, il pouvait entendre un bruit constant qui en émanait. Quelqu'un y ronflait. Il s'approcha, tranquillement, sans vouloir attirer le grognement du gardien quadrupède. Il constata qu'il s'agissait de Nane, étendu dans le foin, qui dormait aux anges.

Eh ben dis donc, elle a dû en picoler un coup pour confondre sa chambre à la grange, pauvre Nane!

Ne voulant pas la réveiller, il retourna à sa chambre pour faire le tri dans ses affaire et faire le point sur ce qui lui restait d'économie. Après s'être acquitté des taxes et des intérêts qu'il devait à la ville d'Agen, il lui restait 4 écus. Découragé, il sortit de nouveau dehors. Nane semblait réveillée mais il n'osa pas aller la déranger. Il s'assit, calmement, sur un petit rocher tout près de l'auberge, et se laissa aller à ses pensées.

Eurice

Endormi d'un sommeil lourd, Eurice ne fît point attention dans un premier temps au nouveau pensionnaire bruyamment arrivé. Par contre, il eut l'occasion de se réveiller une fois, pris de frissonnement. Un courant d'air frais venait de sa fenêtre vétuste. Grognon il dû se lever en pleine nuit prendre une couverture. Avant de se recoucher, il tendit une oreille vers une chambre voisine ... un bruit connu des auberges : des ronflements !
Satané Mahaut ! se murmura il à lui même. Elle a encore trop bût ! Il s'enroula dans la couverture, se mit un oreiller sur la tête et se rendormit.

Ce fût une heure après que, ressentant toujours quelques frissons le parcourir, une douce et surtout chaleureuse présence lui fît ouvrir discrètement les yeux. C'était elle, Mahaut, qui était venu à lui. Ils se blottirent l'un contre l'autre instinctivement, et laissant la fatigue l'emporter, il repris sa nuit. Comme quoi les rêves peuvent se réaliser. Il irait peut être travailler à l'église pour en remercier Aristote !

Alchimiste1

Après des retrouvailles troublant à la taverne, Alchimiste se rend à l'auberge, rejoindre sa mère adoptive, voir de ses propres yeux cet havre de paix qui lui a été décrit maintes fois dans les courriers qu'elle recevait, quand elle se trouvait dans les contrées lointaines.
Plus elle avançait, plus son coeur se serrait, si la vue de sa mère l'avait frappée, elle si méconnaissable, mais plus que jamais belle malgré cette lueur de tristesse que la fille perçait en son regard, quel effet aurait, sur elle le fait de revoir son enfant, les jumeaux,ainsi que son autre frère, Landry...
Trainait ses effets derrière elle, elle franchit le seuil de l'entrée, son souffle se coupe, attentive elle demeure, au moindre bruits, au moindre cri juvénile.
Elle avance, parcourant son regard bleula pièce, elle finit par lancer tout bas,

Maman?

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.mahaut.

Mahaut était ravie, elle passait ses nuits dans les bras d'Eurice. Ils passaient beaucoup de temps à discuter. A apprendre à ce connaitre, à faire des projets. C'était décidé, ils viendraient s'installer à Albi. Le temps pour Eurice de régler la de son champs et ils deviendraient Albigeois.

C'est la tête pleine de rêve qu'elle s'éveilla. Elle regarda un instant Eurice en train de dormir. Elle caressa doucement son visage et déposa un baiser sur ses lévres. Puis, elle se leva. Elle descendit alors dans la salle à manger. Elle avait grand faim !

Bonjour tout le monde !
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Nane94140

Une toute petite voix presque un souffle :

Citation:

Maman ?

Pourtant Nane l'a entendu est ce de la prescience ou un cri du cœur qui l'a attiré dans la grande salle à ce moment précis elle se trouve pour le moment juste derrière la porte de la salle prête à entrer après sa nuit dans la grange. Adossée a la porte cherchant à reprendre ses esprits elle a reconnu cette voix qui fait battre son cœur à grands coups.

Elle pousse lentement la porte. Oh ! Comme elle l'attendait cette arrivée, comme elle l'espérait !

Elle achève son geste pour ouvrir la porte presque avec violence et se rue sur la nouvelle arrivante le visage baignée de larme un sourire encore incrédule sur les lèvres.

ALCHIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIIII !!!!! Ah ma tendre enfant ! Enfin tu es la ! !!!!

Ses mains parcourent le visage de la jeune femme qui se trouve devant elle sans se lasser comme pour rattraper le temps de cette si longue séparation.

En les voyant toutes les deux riant et pleurant en même temps personne ne pourrait douter de leur affection manifeste. Pourtant peu d'années les séparent pour une mère et sa fille, moins d'une dizaines en fait personne en les voyant ne pourrait imaginer les retrouvailles d'une mère et sa fille.

Mahaut arrive à ce moment la souhaitant le bonjour et les deux femmes retrouvent une contenance à grand peine.

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Azaleah

Après une dure journée de labeur sur sa terre, Azaleah décida d'aller faire un tour en ville. Elle confia donc les enfants à la nounou qui avait pour tâche de les laver, de les coucher et de veiller sur eux.

Azaleah erra donc un moment dans les rues d'Albi avant d'arriver devant l'établissement, elle décida donc d'y entrer afin de voir s'il y avait des gens qu'elle connaissait et d'y prendre un verre.

Elle poussa donc la porte, mais ses yeux devaient encore s'habituer à ce nouvel éclairage.

Bonsoir ... il y a quelqu'un ?

Nane94140

Nane surprise au milieu de ses embrassades sursaute.

Elle lâche Alchi qu'elle câlinait encore et se tourne vers la nouvelle venue.

Heu je crois que j'ai du trop maigrir si vous ne nous avez pas vu. Je suis Nane l'hôtesse des lieux. puis je vous offrir quelque chose ?

Laissant un temps Alchi elle se dirige vers la jeune femme et l'installe à une table.

Une bonne soupe peut être ou un pichet de vin a moins que vous ne souhaitiez gouter la spécialité de la maison ?
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Azaleah

Azaleah vit finalement Nane,

Désolée Madame, mes yeux ont peine se faire au changement d'éclairage, il m'a fallu quelques secondes avant de vous apercevoir. Mais c'est avec plaisir que je prendrai ce que vous avez de meilleur sur votre carte, autant pour le vin que pour la nourriture, j'ai eu une rude journée et il y a longtemps que je ne me suis pas offert de récompense.

Puis elle alla s'assoir près de l'âtre afin de profiter de la beauté du feu qui y brûlait en attendant sa commande.

Dites, c'est toujours aussi tranquille ici ?

Alchimiste1

Etait-ce le hasard ou la volonté du Trés-Haut? Etait-ce l'affection qui liait la mère et la fille ou ce cri de joie retentissant dans toute l'auberge? Elle ne le savait point et n'y pensait plus d'ailleurs, une fois dans les bras de sa tendre mère. Toutes deux ne croyant pas encore à ces retrouvailles tant espérés, tant attendues.

Mamaaaaaaannnnn!! Me voilà enfin à Albi, je ne pensais plus fouler cette terre un jour!! Qu'est ce qui t'a amené verre cette contrée loitaine!...Tu m'as tellement manquée!!

Elle ne l'avait pas reconnu du premier coup d'œil, la trouvant vraiment changée depuis Grandson, cependant plus que jamais resplendissante. Elle cette mère aimante, et affectueuse, qui a su toujours être là pour Alchimiste, quand bien même des lieues les séparaient, aux travers de ses pensées, aux travers de ses plis, aux travers de ses mots, son soutien l'a maintes fois sauvée.
Pleurant à chaudes larmes, elle tenait encore ses mains quand une voix féminine les tira de ce moment émouvant, Alchimiste tentait de se reprendre un peu et se mit à essuyer machinalement ses larmes quand Nane alla s'enquérir de la jeune femme qui venait de les saluer.
Elle rattrape quelques instants après, toujours aussi émue,
Bonjour Demoiselle..
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Garriguette

Garri, encore un peu faible, se dirigea vers l'auberge fermement décidée à venir prendre des nouvelles de 3 pattes. Lorsqu'elle arriva, elle aperçut Nane et Alchie en tendres retrouvailles et leur sourit...
Et bien, il y a des retours qui font rudement plaisir apparemment!
Elle les embrassa et s'enquérit aussitôt de l'état de 3 pattes. Lorsque Nane lui eut dit qu'il se trouvait dans la grange, elle les laissa et s'y dirigea rapidement. Elle le trouva allongé sur la paille, le flanc largement bandé,le regard triste de ces chiens qui, victimes de la cruauté des hommes, vous font douter de la race humaine! Elle se pencha vers lui et lui caressa doucement la tête...il émit une faible plainte qui déchira le coeur de Garri!
Tu vas t'en sortir mon ami, foi de Garri! Et celui qui t'a fait ça sera puni ! Il ne mérite pas de vivre et je te promets que je ferai tout pour que justice te soit rendue!
Garri se rendit compte qu'elle parlait à ce chien comme si elle s'adressait à un être humain et sourit.
Elle prit un peu de nourriture dans ses doigts et à la fois, avec douceur et fermeté, entreprit de la lui faire avaler...Comme s'il avait compris, 3 pattes fit preuve d'une trés grande docilité et lorsqu'il eut terminé d'ingurgiter le contenu de son écuelle, il se mit à lécher les mains de Garri.
Elle prit sa tête entre ses 2 mains et déposa un baiser sur sa truffe chaude...
A bientôt mon ami...je reviendrai te voir!
Garri, apaisée à l'idée du devoir accompli, sortit de la grange et ne voulant pas gêner les affectueuses retrouvailles de nanou et de sa fille, leur fit un signe de main de loin et repartit vers sa maison.

.mahaut.

Mahaut semblait arriver en pleine retrouvailles. Elle regarda envieuse la mère et la fille se retrouver et s'étreindre. Elle leurs sourit bêtement. Un peu gênée tout de même, elle leur dit

Eh et bien, Je suis Mahaut, Votre mère m'héberge actuellement avec mon compagnon Eurice.

Si tu le permet Nane, je vais prendre deux trois truc à manger et je vais remonter dans la chambre. Je pense qu'Eurice aura un peu faim.
Je ne veux pas vous déranger plus longtemps, vous avez surement des choses à vous dire.

Elle se dirigea vers la cuisine et pris un peu à manger. Puis elle remonta dans sa chambre.
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Azaleah

Après avoir bien mangé et bien bu, Azaleah quitta l'auberge, laissant les habitantes et leurs invités terminer la soirée en toute intimité.

Taupinette

Tau attacha délicatement le petit mot à la patte de son pigeon et laissa son messager s'envoler .
Elle espérait que Nane l'aurait à temps ... En effet le repas qu'elle prévoyait était pour lundi soir et elle espérait que son amie pourrait venir .

Nane94140

Un joli pigeon mordoré, un message à sa patte atterrit sur le rebord de la fenêtre. Nane qui se trouve devant sa fenêtre repère l'animal et l'attrape d'un geste montrant sa longue habitude de la chose.

Elle déroule le parchemin et .... rien rien n'est noté dessus. Étonnée, elle le tourne en tout sens mais non décidément rien.

Comment faire ? Il ne lui reste plus qu'a poser la question à tout le monde en taverne quand elle trouvera le temps de s'y rendre.

Le temps c'est surement ça qui va lui manquer en ces prochains jours c'est en effet la période du grand ménage d'automne et c'est le jour qu'elle a choisi pour le commencer.

Un foulard sur la tête pour retenir ses cheveux ses plus vieux haillons sur le dos pour ne pas être gênée par les habits et la voila à la tâche.

Première tache tout sortir . Rien que ça l'épuise à l'avance car elle même et les servantes ne suffiront sans doute pas pour sortir les lits coffres et armoires.

J'espère qu'a me voir trimer de la sorte quelques gros bras bien musclés viendront me donner un coup de main sinon j'y serais encore au moment du ménage de printemps.
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.mahaut.

Mahaut avait fini de préparer son baluchon. Avec ses maigres économies accumulés par son travail à Albi, elle avait réussi à s'acheter des braies toutes neuves.

Eurice semblait apprécier et elle aussi. La fraicheur du soir risquait de la faire s'enrhumer. Et ça n'était pas le meilleur moment. Ils repartiraient demain pour Espalion, Eurice vendrait son champ et ils reviendraient tous deux vivre ici. A albi.

Mahaut descendit et alla retrouver Nane, elle lui avait demandé de l'aide pour le nettoyage ... d'automne. Mahaut ne pouvait refuser. Nane les avez si gentiment accueilli... ça aurait été une honte si elle n'avait pas aidé son adorable hôtesse.

Bonjour Nane. Mon baluchon est prêt pour le départ, en attendant, je viens t'aider. Dis moi ce qu'i lfaut faire et je le fais.
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Nane94140

Ouf du renfort !! Nane avait commencé de fort bonne heure à vider les pièces inutilisées trainant poussant tour a tour les gros meubles de chêne. une montagne impressionnante de meubles et paillasses vides s'entassait dans la cours.

Ah Mahaut merci infiniment tu arrives à pic. Tu pourrais si tu es d'accord vider les paillasses de la vieille herbe toute tassée qui les souille et faire bouillir les enveloppes en toile puis les re remplir avec l'herbe sèche toute propre qui se trouve dans la grange. Grâce au ciel Troispattes va bien mieux depuis la visite de garri. Il peut enfin se lever la cicatrice est nette.

Pendant qu'elle parle l'aubergiste qui a de l'énergie a revendre continue a sortir tables et chaises bancs et vaisselle de la grande salle.

Elle fait une pile bien nette avec toute la vaisselle se réservant la possibilité de confier cette tâche à une autre personne qui acceptera de s'en charger. Puis poursuit sa tâche de déménageur montant et descendant sans relâche l'escalier jusqu'à ce que la moindre pièce soit vide.
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Rogermontagut

Roger avait passé des jours bizarre sans Sarita, il avait passé des journées entieres en taverne pour pas s'ennuyer mais encore il manquait de quoi faire avec son temps.

Il avait même perdu l'habitude d'aller voir comment poussait son blé. Il passa près de l'auberge et regarda nane d'un coté a l'autre en sortant des meubles de l'interieur frenetiquement.

Roger s'approcha et sorta des mots étranges en lui timidement..eyyy bellesoeurette..puis-je aider? Il savait qu'il allait le regretter mais cela lui avait sorti comme ça
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Nane94140

Elle fait un bond de surprise en entendant cette voix. Concentrée dans ses travaux de force elle ne l'a pas vu ni entendu arriver.

Nom d'un ptit bonhomme Roger me fais pas des frousses pareilles.

Les mots que j'ai entendus la heuuuu... ils sont bien sortis de tes lèvres ?? Tu renoncerai a tes merveilleuses siestes pour m'aider?

La jeune femme est totalement stupéfiée de ce qu'elle vient d'entendre. Elle se reprend vite cependant, l'ampleur de la tâche restante la ramenant à la réalité.

Tu as beau siester tout le temps tes brs sont costauds peux tu me déplacer les grosses armoires qui se trouvent dans les chambres. Pas les descendre, seul tu n'y parviendra pas mais les pousser dans le couloir le temps que je lessives les chambres. Par contre si une autre homme arrive il faudra me descendre tout ça dans la cours.

Nane s'arme d'un balais de paille, d'un seau d'une brosse bien dure et d'un linge épais qui lui serviront à récurer toutes les pièces du sol au plafond .
Et elle guide son beau frere jusqu'aux chambres afin de commencer au plus vite.
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.mahaut.

Mahaut s"attela à la tâche sans demander son reste. c'est qu'elle n'y était pas allé avec le dos de la cuillère Nane... Il y en avait des paillasses... En fait, Mahaut se disait que tant de paillasse, ce n'était pas possible.

Elle tourna sa tête à droite : une paillasse, à gauche une paillasse, au centre 2 paillasses... Si elle ne rêvait pas de paillasse cette nuit elle aurait de la chance.

Mahaut commença a vider la literie. secouant trop fort, la poussière l'envahit. Toussant, brassant l'air des bras, elle essaya de sortir du nuage, en vain. La poussière la suivait.

AAATCHOUM !!!
Tu sais Nane... y a pas autre chose pour remplir les paillasses que la paille ?
AAAAAAAAAATCHOUUUUUUUUUUUUM !

Puis elle continua la tache qui il avait été confiée.
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Eurice

Tant de bruit dans une auberge ou l'on est sensé dormir, mais c'est inadmissible !

Pour Eurice le réveil fût dure, surtout qu'il prenait la route ce jour et avait besoin de repos. Grincheux, il s'habilla prestement, pris ces affaires préparées la veille et s'en alla dire 2 mots à Nane qu'il y avait des clients des plus malpolis à faire tant de raffut.
Voyant Mahaut, Nane et le messire s'activer à leur tache, il se ravisa quand à sa requete et n'en fît point polémique.

Hummm ... Et quand est ce que l'on déjeune ? J'ai faim Taverniere !

.mahaut.

Mahaut regarda Eurice arriver. Elle pensait avoir de l'aide. Mais non, ce goujat demandé à manger alors que les autres travaillé durement. Elle bougonna.

Roooooh Eurice !!!

Elle se saisit de paille, fit une boule et l'envoya en pleine tête d'Eurice. S'en suivi une bataille de paille.
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Eurice

Après une bagarre ou Mahaut s'en retrouva la culotte pleine de paille (ca gratte la raie en plus, c'est horrible !), Eurice pu enfin prendre sa tartine de confiture avant de se proposer pour aider Nane.
Apres la route les attendait.

Rogermontagut

J'y vais de suite nane!

Roger entrait dans la chambre et regardait le gros armoire normande qui en faissait deux comme lui, a coté il trouva deux coussins sur le mur,il prit les coussins sorta de la chambre et se dirigea vers le couloir tout hereux de pouvoir aider
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Nolanna

Nola arrive voir son amie depuis des jours et des jours de voyage et des mois sans l'avoir revue
Owen confortablment installer dans ses bras breizhou obeissant a son claquement de langue arreta nette sa progression ce qui stopa le petit convoie au porte de l'auberge

Sautant a bas du charriot remplie de meubles vetement, sac de maïs et autre victuail ;elle se dirigea d'un pas pressé vers l'entré esperant que personne n'emporte ses bien le temps de trouvé l'aubergiste si cher a son coeur

Un vacarme assourdissant l'acceuil de la poussiere vole par les fenetres , aucun enfants en vue voilà qui est etrange pense telle ..entrant vivement se demandant si la belle ne demangerai pas encore

elle appella a tue tete
Hého ma douce tu es là? nanouuuuuuuuu??? c'est moi !!!aucune reponse a part Owen qui se mets a hurlé effrayer par sa mere s'egosillant tant que faire se peu pour faire apparaitre son amie , elle ressort regardant dans la court ..personnes

chuchotte tendreemnt a son fils pour le calmer : la mon tresor tata va arrivée pleure pas

Faisant les 100 pas devant l'entré elle se decide a investire les lieus certain de tombé a un moment ou un autre la proprietaire

bon aller on entre elle doit bien y etre ..elle sait qu'on arrive
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Nane94140

Hého ma douce tu es là? nanouuuuuuuuu??? c'est moi !!!

Mon dieux!!! Le grand ménage n'est pas terminé et voila Nol qui arrive !!!!! Et quelle tenue ! Je fais peine à voir ! Pense Nane en se regardant de bas en haut. Elle imagine même l'allure qu'elle doit avoir avec la bande de toile qui entoure ses cheveux et qui lui fait comme deux cornes sur le sommet du crane.

Ni une ni deux elle dégringole l'escalier et court sans plus se soucier du reste pour accueillir son amie qu'elle n'a pas vue depuis tellement longtemps.

NOOOOOOOOOOOOOOOOOLLLLLLLLLLLLLLLLLLLL !!!!!!!!!!

La jeune femme jaillit dans la cours presque sous le nez de son amie tel un diable sortant de sa boite. Son cri a secoué toute la maisonnée et attiré les trois diablotins qui jaillissent de la grange ou ils travaillaient à ranger l'herbe fraiche pour les paillasses
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Alchimiste1

Elle venait de se lever quand elle entendit le vacarme qui retentissait de l'étage en dessous. Elle maugréa quelques jurons, mi-endormie, tentant désespérément de retrouver le sommeil. Le soleil du dernier jour de septembre répandait sa lumière dans la chambre de le jeune femme, se joignant ainsi aux clameurs qui l'empêchait de refermer les yeux.
Il fallait se résigner, machinalement elle tire sa couverture, chevelure un peu hirsute, tentant de séparer rêve et réalité, entre l'épée dans la main et le cris juvénile de Landry, l'Orléanais fraichement délivré de l'occupant, entrainant de lourdes sequelles, et cet endroit situé quelque part au sud, où elle avait attéri , le cœur brisé en mille, et pour ultime gout des longs mois passé au nord, celui de l'amertume.

S'avançant vers la fenêtre, elle inspire un bon coup d'air frais, emplissant ses poumons. Au dehors, on ne voyait plus une parcelle de terre livre, tant les foules créant de parfait courant allaient et venaient, chacun poursuivant sa destinée.
Elle était à Albi et pas en Orléanais, ni en Champagnes d'ailleurs,à Albi, où les soldats guettait les brigands et arrêtaient les marchands ambulants, et non des pantins qui élevait haut étendard et oriflamme, effleurant chaque instant la mort sur les champs de bataille, pour louer le seigneur au soir d'avoir été épargné à une fin certaine, parfois même de pleurer ses âmes envolées vers les cieux. Oh oui, elle parlait de bravoure, de courage, et les gens autour en demeurait époustouflé, intrigué, captivé par ces comptes héroïques. Oui, ainsi était sa vie, ignorant jusqu'à ce moment la raison de cette ardeur qui s'emparait de son être quand elle s'y retrouvait, au milieu de ses compagnons de guerres...Elle était ainsi, combien même on la jugeait réservée et calme.

Elle enfila un robe en laine bleue, après une toilette rapide cependant minutieuse, trainant le pas, peut être allait-elle savoir la raison de tout ce bruit tôt le matin.

Une fois en bas, elle y vit les deux locataires, son oncle, evidemment elle aurait du s'en douter, et une autre femme qui ne lui était guerre étrangère...Alors là pas dutout pensa-t-elle,

Nolannaaaaaaaaaaaaa?!!!Etait ce la réalité? Ma foi, qui aurait pu prédire que nos routes allaient de nouveau se croiser, et dans une terre que personne n'avait foulé à ce temps là!!! Sa mère l'étouffait déjà dans ses bras, non sans avoir alarmé tout la maison d'un cris que sa fille lui connaissait très bien, à son tour, elle alla embrasser la visiteuse non attendue,

C'est une très belle surprise que tu nous a faite!!
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Nolanna

BANG!!et la voilà serré contre l'opulante poitrinde de sa tendre amie Nane qui comme d'habitude la renverse presque par terre , non pas que ce traitement la derange mais le pauvre Owen n'apprecie que moderement d'etre pressé contre deux paires de seins de femme a moitier hysteriques
le cri de Nane a du ameuté le tout Albi en tout cas c'est le cas pour l'auberge ou apparaissent tour a tour les tetes trois diablotins suivit tres vite pas une grande demoiselle qu'elle mets un temps a reconnaitre tant la maturité et la vie semble l'avoir marquer ..Alchi ? c'est bien toi ? elle s'ecarte de Nane embrasse Alchi puis les yeux grand ouvert d'etonnement elle se retourne vers Nane et toi ma belle raconte !
Parlant sans queue ni tete comment tu vas,? les enfants ,? alors et le bébé c'est quoi? tu demenages encore ou tu fais le menage de printemps.....? Les questions pleuvent aussi vite que les embrassades et que plus tard que les tournée a la taverne quoi que meme pas sur

Entre rire et larmes entre ciel et terre qu'il est bon de retrouvé celles et ceux cher a son coeur pense t elle

reprenant ses esprits elle pense quand meme qu'elle n'est pas seul...
Ma douce tu as la place pour mes compagnons ? Je voyage avec Tilou et ..prend le temps de lui chuchottait Fhar et si jaloux qui a preferé l'escorte de son frere pour sa belle

Lust la compagne de Tilou nous accompagne ainsi que dame Myrielle qui est elle aussi membres des pelerins de la paix il nous faut donc au moin 3 chambres .C'est possible ?Ainsi qu'un endroit pour breizhou , et ou mettre mon chariot a l'abrit

Attendant pas vraiment les reponses a cette avalanches de questions a par peux etre au dernieres Nola se laisse entrainer par Nane a l'interieur alors que ses amis eux sont resté au village afin de les laisser a leur retrouvailles
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Tilman

Attendant la fin des présentation, Tilman s'avança pour saluer Nane, espérant qu'elle se souvienne de lui..
Il lui fit un grand sourire et luiprit lamain pour lui faire un baise-main.
Bonsoir Nane,
Je suis Tilman, enfin Tilou.
Tu te souviens de moi?
Nous nous sommes déjà rencontrés à Montelimar.
Je te présente Lust, ou Lusty pour les amis.
J'aimerai avoir un chambre assez grande pour qu'elle puisse aller s'y reposer.
Ce voyage la fatigue et vu son état, elle a besoin de repos.
Cette halte albigeoise ne sera pas de trop.
Le bébé la fatigue un peu ces derniers jours et nous avons beaucoup dormi à la belle etoile.
Un bon lit bien chaud et bien douillet lui fera le plus grand bien.
Et pour nous tous, des chopes de bière........
Je n'y ai plus plongé les levres depuis......troplongtemps.
Je monte avec ma belle dans notre chambre pour l'installer et je reviens vous rejoindre.
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Nane94140

Nane est un peu étourdie par toute ces questions par la joie aussi qu'elle ressent, mais aussi qu'elle lit dans les yeux de son amie.

Elle se reprends cependant, Alchi n'a fait qu'une brève apparition mais les trois petits sont la espérant câlins et bisou supplémentaires ils savent que quand maman est contente ça signifie pleins de bonnes choses dans l'assiette.

La jeune femme prend les questions une à une.

Pour ton cheval laisse le la barbe ou prudence s'en occuperont. Et oui je fais mon ménage d'automne je l'ai un peu interrompu pour ton arrivée je l'avoue
heureusement les paillasses sont prêtes à remettre dans les lits.

Tes compagnons sont les bienvenus l'auberge est grande et Mahaut et Eurice sont repartis.
Mon dernier né est un garçon il se nomme Landry !

Elle reprend son souffle après cette avalanche de réponses.

Viens ! Entrons et profitons de cette soirée.

Les deux femmes pénètrent dans la demeure et tout en papotant l'aubergiste commence a préparer le repas du soir .
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Nolanna

Nolanna suit nane a l'interieur toute en caressant les tetes blonde des enfants de son amie

se qu'ils ont grandit c'est fou , et dire que tu as eu un petit gars encore

elle les regarde un long moment perdu dans ses souvenirs , bien loin de l'auberge au bord d'un cours d'eau ..se secoue et dit sans vraiment etre dans le sujet

je viens de realisé que nous avons le meme parcourt ou presque des jumeau toi une petite fille moi un neveux et le petit derniers la vie nous a resevé nos lots de malheure de bonheure et surtout la joie de nous rencontré , que d'aventure ma douce ..et c'est pas fini

revenant a la realité elle sourit a nane

aller donne moi donc un couteau je m'occupe des legumes ..je vais pas resté les bras croisé pendant que tu cuisines , En plus cela me fera du bien de faire la popote ; il y a bien longtemps que je n'ai pas eu a le faire avec tout ses voyages

la soirée se poursuit en papotage de fille , echange de confidence , eclat de rire bientot entouré de tous pour un repas bien arrosé ..puis tranquillement assis au coin du feu les piplettes discutent jusqu'au petit matin la bouteille de hibou jamais bien loin...
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Nane94140

L'aube se leve les enfants se sont endormis et ont été portés dans les lits depuis bien longtemps les deux femmes sont épuisées mais comblées de papotage et de confidence dont elles ont été sevrées si longtemps.

Hélas ! Le temps de la séparation de ces retrouvailles si brèves est déjà arrivé.

Elles ont encore tant à se dire mais l'heure tourne Prudence prévenue a attelé le cheval de Nol à la charrette et vient prévenir les deux femmes.

Zaviez dit l'aube c'est l'aube la servante marmonne vla ty po une idée que d'levé l'pov monde à pas d'heure.
Et elle retourne bonnet de nuit vissé sur le crane finir sa nuit sous la couette de plume.

Nane regarde Nol soupire

Alors c'est vraiment l'heure pour toi de reprendre la route ?
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Nolanna

Nolanna se redresse regarde par la fenetre et voit qu'effectivement le jour se leve
mon dieu Nane c'est deja l'heure .j'ai encore tant a dire on a meme pas parler de mon mariage bientot
je voulais te demander si tu voulais etre mon temoin ..j'insiste pas pour que tu y sois sans bonne raison tu te doutes bien ,tu y seras hein je te veux comme temoin avec ma cally sans vous .....

Nane soupire, nol aussi se redresse baillle se frotte les yeux qu'elle a de brillant pas seulement du a la fatigue , le nez lui picote les larmes ne sont pas loin

aller ma douce en route tout la troupe m'attendent breizhou piaffe et s'ébroue d'impatience
prenant nane par dessous le bras elle sort vers l'atelage et sourit a nane pas plus fraiches qu'elle

tu nous accompagnes toujours a la sortie d'albi ?

sur le signe de tete affirmatif de nane qui est incapable de parler tant l'emotions lui sert la gorge, elle lui fait une place a ses coté sur le charriot et claque la langue pour donner le signal du depart
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Nane94140

Comme la campagne est belle vu du haut du charriot !
Les arbres commencent à quitter leur habit vert pour se parer des milles couleurs de l'automne.
Un rayon de soleil matinal embrase le paysage de couleurs chatoyantes comme si la nature voulait compenser la fraicheur automnale par la chaleur de ses teintes.

Les yeux de Nane admirent la beauté de la nature un peu pour oublier la séparation si proche maintenant et un peu aussi parce qu'elle aime la ville et sa campagne passionnément.

Te voila sur la bonne route ma douce.
Tu vas pouvoir rejoindre Villefranche par la.
Ne te perds pas sinon je risque de rejoindre Lyon avant toi !!!!

L'aubergiste essaye de masquer derrière son sourire la peine qu'elle ressent à se séparer de son amie. Mais hélas, toutes les bonnes choses ont une fin heureusement leur séparation n'est que temporaire.

N'empêche c'est dur tout de même de te laisser partir.

Nane descend de la charrette à regret et regarde son amie s'éloigner en agitant la main et en plaquant un sourire sur son visage. Sourire de façade alors qu'une larme discrète roule doucement le long de sa joue.

La charrette disparait au détour du chemin et Nane seule au bord de la route reprend lentement, le cœur lourd, le chemin de son auberge.
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Marcj

Il faisait frais ce matin, et MarcJ ne trouvait pas le courage de partir à la pêche à pied de si bonne heure comme à son habitude.
Il décida de rendre une petite visite à son amie Nane.
Il ne connaissait pas bien la route de l’auberge et faillit se perdre plusieurs fois.
En chemin il ramassa quelques fleurs, mais l’hiver approchait et les fleurs se faisaient de plus en plus rares. Il réussit tout de même à réaliser un bouquet de fortune avec des marguerites et des glaïeuls un peu tardifs.

Il arriva devant l’auberge, alors qu’il était encore tôt, et fut pris d’un doute : et s’il dérangeait, il était trop tôt, l’auberge ne semblait pas encore sortie de la torpeur de la nuit.
Puis se ravisa et comme pour se rassurer dit à haute voix :

La visite d’un ami ne dérange jamais

D’un pas décidé, il entra dans la cours et appela :

Dame Nane ?

Personne ...

Dame NANE ....

Seul des aboiements lui répondirent

Il se souvint que Nane lui avait parlé, un soir en taverne, de son chien « « 3 pattes » cela devait etre lui ....

Aucune lumière ne transperçait les fenêtres de l’auberge, il décida donc de déposer son bouquet sur le seuil de la porte et de s’en retourner.

Au milieu de la cours il trouva un vieux bout de parchemin qui virevoltait sous les courants d’air du petit matin.
Il le ramassa, le retourna en tout sens …..rien …..
Il prit alors sa plus belle écriture pour inscrire :

Chère Dame Nane,

Je passais juste vous faire la bise, mais l’heure trop matinale de ma visite m’incite à ne pas rester.

J’aurai le plaisir de vous recroiser en taverne, lieu où mon épaule vous est réservée par avance.

Amicalement,

Marc.J

Il se relu, réfléchit, aurait bien rajouté plus de choses mais le parchemin est réellement trop petit, Il le plia donc et le glissa dans le bouquet de fleurs.

Le soleil se levait désormais, il jeta un dernier coup d’œil à la propriété et se promis de revenir.
Désormais, il était temps de penser à pécher pour pouvoir manger ce soir.

Nane94140

Nane rentre tard ce soir la, la journée a été éreintante, courir après un ballon de soule n’est pas de tout repos surtout quand on a aucun entrainement et qu’on ne sait même pas ce que l’on fait.
A un moment elle a presque failli quitter le terrain en douce.
Mais elle ne pouvait laisser les Léopard Albi n’Os dans la peine en se défilant.

C’est donc complètement épuisée et d’une humeur de dogue qu’elle regagne l’auberge.

Elle pénètre dans la cours ou Troispattes qui a retrouvé sa vigueur vient à sa rencontre en jappant. Elle éclate de rire en regardant l’animal la langue pendante battant si fort de la queue que son corps entier semble bouger à l’unisson, il est décidément irrésistible.

Après moultes caresses elle s’approche de la porte de la cuisine un gros bouquet de fleur des champs y est accroché. Etonnée elle prend le bouquet et le regarde

Ce doit être un des nombreux galants de Prudence qui a déposé ca mais ou est elle donc la gredine ?

Arfff !!!! C’est vrai, à cette heure elle doit être sur le chemin du retour des pâturages avec les enfants.

Pourtant Nane est curieuse et en observant le bouquet elle remarque un petit, tout petit parchemin.

Elle regarde ne pensant pas être indiscrète et sursaute en s’apercevant que le bouquet lui est adressé. Son visage rosit délicatement. Incrédule elle relit le petit mot.

Citation:

Chère Dame Nane,

Je passais juste vous faire la bise, mais l’heure trop matinale de ma visite m’incite à ne pas rester.

J’aurai le plaisir de vous recroiser en taverne, lieu où mon épaule vous est réservée par avance.

Amicalement,

Marc.J

Rougissant de plus belle au souvenir de son lamentable effondrement de l’autre soir sur l’épaule de marc elle enfouit son visage dans les fleurs bien qu’elle soit seule dans la cours elle a l’impression d’être redevenue jouvencelle rougissant a son premier cadeau.
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Nane94140

Le lendemain admirant encore le joli bouquet qui égayait la cuisine, et oui égoïstement Nane l'avait mis a l'endroit ou le moins de monde pouvait le voir.

C'est jour de Cuisine. En fait le raisin a été récolté et pressé dans les alentours il faut maintenant préparer le vin pour qu'il se conserve.

Elle sort la recette de son précieux coffre ou elle garde les plus importantes, celles qui lui viennent des femmes de sa familles, celles qui ont fait sa réputation.

Puis elle commence sa préparation espérant peut être la visites de ses amies c'est tellement plus drôle de cuisiner à plusieurs
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Marcj

La pêche avait été bonne aujourd’hui, Marc J rentra donc plus tôt qu’a son habitude.
Les légumes du jardin poussaient tranquillement, il arracha quelques herbes folles et retourna à l’intérieur.
En ce milieu d’après midi il repensa à sa soirée d’hier. Il avait croisé son amie Nane, en taverne, mais n’avait pas eu le temps de lui parler. En effet il était arrivé fort tard et la lune était déjà très haute, elle avait due rentrer.

Il décida donc de lui rendre une petite visite et de peut être entamer une nouvelle discussion avec elle au coin du feu.

Dans la cour de l’auberge, une odeur délicieuse de gâteaux fit gonfler ses narines et il se dit :
Par Saint-Estèphe, pourvu que mon ventre ne se mette pas à grogner comme l’autre soir !

Trois pattes, allongé au soleil, sur le seuil de la porte, fit l’effort de se lever et avança doucement vers lui.
Marc s’accroupit et tendit la main pour le caresser.
Le chien un peu craintif baissa doucement la tête, s’approcha doucement, s’allongea sur le ventre et finalement se laissa faire.

Appréciant les caresses, le chien se retrouva sur le dos, invitation évidente pour laisser ses flans et son ventre aux doux plaisirs des caresses.
Alors trois pattes, ta maitresse est-elle là aujourd’hui ?

Comme pour lui répondre le chien se redressa et alla vers la porte.
Marc le suivit, saisit le lourd heurtoir de la porte et le laissa retomber deux fois ….
TOC, TOC ….

Nane94140

Une douce odeur de vin aux herbes flotte dans la cuisine pendant que le vin macère, ne sachant resté inoccupée, Nane en a profité pour préparer le repas du soir ainsi qu'un gros gâteau fondant aux poires. Les effluves et les parfums se mélangent lui faisant monter l'eau à la bouche et presque tourner la tête de gourmandise.

Toc Toc !!!!!

Qui cela peut il être a cette heure ? Un client peut être non Troispattes n'a pas aboyé il connait surement la personne qui arrive !

L'aubergiste s'essuie les mains farineuses sur son devantier et va ouvrir la porte.

Marc quel plaisir de vous voir ! Un peu gênée de sa tenue négligée elle fait entrer le visiteur. Entrez vous mangerez bien avec nous ? Le repas sera bientôt prêt !!

J'ai été déçue de ne pas profiter davantage de votre compagnie hier soir mais le marchand de sable m'appelait à grands cris. Et je voyais plus trop clair non plus eut égard a la quantité d'alcool ingurgitée durant la journée. Ajoute t'elle d'un air penaud.

Elle installe son visiteur confortablement dans le grand fauteuil et s'assied à ses cotés.
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Marcj

Marc avait accepté l’invitation de Nane, et après le repas, avaient décidé tous deux de sortir en taverne.
Ils y avaient passé d’agréables moments puis vient l’heure de rentrer.

Puis je vous raccompagner Nane ? Avait lancer marc, et Nane avait acquiescé.

Ils parcoururent le chemin du retour bras dessus dessous, sous un ciel sans nuage, ou juste la lune éclairait leurs silhouettes.
A mis chemin Nane eu un peu froid et Marc posa son bras par-dessus ses épaules pour la réchauffer.( et par la même caresser du bout des doigts cet endroit dont il ignorait complètement le nom, mais si doux, situer entre le cou et l’épaule de son amie)
Devant la porte d’entrée de l’auberge, ils s’arrêtèrent.

Désirez vous rentrer ? demanda Nane.

Marc la regarda, son visage était étincelant sous la lueur des rayons lunaire, ses joues ressemblaient à celle d’une jouvencelle, rosie par la fraîcheur de la nuit, d’elle se dégageait une odeur délicieuse d’amandes et de sucre.
Il due se faire violence pour ne pas succomber à la tentation de l’embrasser et déclara d’un trait :

Nane, bien que gentilhomme, cela ne serait point raisonnable, l’alcool de la soirée m’enlèverait toute raison et je crains de ne pouvoir me contenir, et nous savons tous deux que ce n’est point ce que vous attendez de moi…

Marc se pencha vers son amie, et déposa …. Lentement….., (appuyant certainement plus qu’il n’aurait due), ses lèvres sur son front.
Se faisant, et sans même y penser, (vieux réflexes certainement), ses bras s’enroulaient autour de Nane.

Se rendant compte tout à coup de son geste, il desserra son étreinte, recula d’un pas, attrapa la main de Nane, l’embrassa et se retourna pour sortir de la cour.

Nane94140

Délicieuse promenade en une compagnie de rêve.

Elle avait l'impression de redevenir demoiselle, comme il était galant cet homme.
Au cours de la promenade un frisson, le bras de son ami qui s'enroule autour de ses épaules, ses doigts curieux qui effleurent délicatement sa peau à cet endroit si sensible, à la base du cou, au creux de son épaule et sa chair qui frémit sous la discrète caresse.

Émue dans sa chair, elle qui pensait ne plus pouvoir l'être résiste à la tentation de s'alanguir contre lui. Les mots restent coincés dans sa gorge.

Elle ne peut que lever les yeux vers Marc. Il commence à bien la connaitre ils se sont raconté leurs histoire elle lui a avoué ses amants passés, les pères de ses enfants et leurs histoires, ses peines passées ses espoirs en l'avenir et à venir.

Dans son regard une pointe de tendresse une trace d'inquiétude un soupçon de doute et un océan de doutes.

Quand il saisit sa main, elle tremble un peu sous ses lèvres.

Sa voix tremble un peu.
Merci de m'avoir raccompagné mon ami !

Comme elle aurait aimé trouver d'autres mots, lui dire combien cette soirée en sa compagnie l'avait enchanté, combien elle s'était sentit revivre d'être considéré, pour une fois, comme autre chose que l'amie chère à qui l'on peut tout dire tout demander, non pas qu'elle refuse ce rôle il lui est cher également mais parfois.....

Il se retourne et la main de la jeune femme toujours posée sur la sienne, d'un geste complètement instinctif se referme sur la main de marc pour prolonger l'instant pour le retenir.

Les joues de la jeune femme se couvrent d'un halo rosé heureusement dissimulé par la nuit. Elle qui c'est promis de ne plus écouter que sa raison se trouve bien mal partie.
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Marcj

C’est à contre cœur que Marc quitta l’auberge, il savait que s’il se retournait pour saluer une dernière fois Nane, il ne pourrait résister à l’envie de l’embrasser, et cette fois ci, non comme un frère ou un ami ...

Sans se retourner, il bredouilla donc :

Merci beaucoup pour cette soirée…… Bonne nuit ma douce amie….

Sa main glissa doucement dans celle de Nane, laissant ses doigts enfleurer l’intérieur de celle de son amie avant de rompre le contact.

Et il rentra chez lui.

Cette nuit là, la tête embrumée par ses sentiments partagés (et aussi, il faut bien l’avouer, par tout l’alcool ingurgité en taverne) il eu du mal à trouver le sommeil.
Lorsqu’il le trouva enfin, il ne fut qu’agité, rêvant de la soirée, réinventant tout ce qu’il aurait pu dire …….tout ce qui aurait pu se passer s’il avait osé…. Tout si les circonstances n’étaient pas les mêmes ….. et si …..et si ….

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Nane94140

Elle le regarde quitter la cours. Son regard s'embrume au souvenir de ces doux moments qui viennent de s'écouler.

Pensive elle monte l'escalier qui mène à sa chambre, en chemin elle entend un gémissement qui sort de la chambre des enfants.

La main sur la clanche elle pousse doucement la porte. Agnès s'agite dans son lit, la petite a l'air un peu rouge. Doucement sans faire de bruit la maman recouvre la fillette et pose un baiser tout doux sur son front. Les baisers maternels ont cela de magique que même dans le plus profond des sommeils un enfant les ressent et Agnès ne fais pas exception. Aussitôt que les lèvres de sa mère se posent sur son front l'enfant s'apaise et s'endort profondément.

Nane embrasse les deux autres petits de la même manière, ce rituel, s'il apaise les enfants, lui fait aussi du bien, elle ne pourrait dormir sachant qu'elle ne l'a pas accompli.

Discrètement elle quitte la chambre des trois diablotins.

Elle regagne sa chambre, dénoue ses cheveux, s'étend sur sa couche, ferme les yeux et réfléchit.
Elle réfléchit tant et tant, que le sommeil qu'elle appelait de ses vœux, la fuit.
Elle se demande ce qu'elle doit faire, le doute l'envahit.

Est ce que je vais passer cette annonce ou pas ?

Je suis si peu sure de moi d'un coté Marc me plait mais j'ai si peur de souffrir de nouveau !

Et puis est ce qu'il voudra de moi ? Je ne suis plus une fraiche jouvencelle !

Quatre enfants sont une lourde charge !

D'un autre coté si je passe l'annonce je suis pas certaine de trouver un mari non plus !

Et si je la passe pas et que Marc se déclare pas je serais toute seule et mes enfants n'auront pas de père et moi personne à chérir.

Sans même sans apercevoir elle a quitté le lit et arpente la chambre à grands pas. Elle ne s'est pas rendu compte du temps qui passe l'aube est entrain de poindre. Le coq chante, les yeux battus par une nuit sans sommeil la jeune femme, indécise, soupire.

Elle s'assied un moment devant son meuble de toilette. Passe un linge, qu'elle mouille dans la cuvette d'eau glacée installée devant elle, sur son visage.
La voila prête pour une nouvelle journée.
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Marcj

Une fois encore, MarcJ et Nane s’étaient retrouvés en taverne, une fois encore ils avaient passé de bons moments se cherchant l’un l’autre, mais cette fois complices comme jamais auparavant…

MarcJ, avait trouvé comme excuse l’heure tardive et les marauds, pour une nouvelle fois raccompagner Nane jusqu'à sa porte. Mais il savait que désormais nul en taverne, n’ignorait la réalité de leur situation.
Il n’avait pas bu ce soir là, (du moins, moins que les autres soirs), il souhaitait garder les idées claires, l’appréhension de se qu’il désirait annoncer à Nane le rendait nerveux.

Sur le chemin, il se fit néanmoins plus téméraire et passa la main autour de sa taille.
Elle avait gardée cette robe bleue qu’elle portait lors de l’élection de la villageoise du mois.
Sous la lumière de la lune et des étoiles traversants la brume, sa couleur changeait passant du bleu cyan à l’émeraude.
Votre robe vous va à ravir ma douce.
Et se disant, il sentit le bras de Nane se serrer autour de sa taille, et un bisou se poser sur sa joue. Sont cœur dansa la digue.
Il finir la route, ainsi, serrés l’un contre l’autre, écoutant le bruit de leurs pas résonner dans l’obscurité, attacher l’un à l’autre comme par peur de se perdre.

Au fur et à mesure que l’auberge se faisait de plus en plus visible dans l’obscurité, (preuve que le chemin se terminait et qu’il allait devoir faire son annonce), son cœur accélérait sa danse.

Devant l’entrée, il se tourna vers Nane sans rompre le contact de sa main avec les hanches de la femme, la regardant avec un sentiment délicieux qu’un sourire sur son visage laissait transparaitre.
C’était la première fois, depuis Tarra, qu’il se comportait ainsi avec une femme.
Des images lui revenaient comme des flaches.
Cet après midi où il avait fait sa demande à Tarra et où tout deux avait fait l’amour pour la première fois.
Leur visite chez le druide le soir même pour fixer la cérémonie des noces.
Il avait, ce soir là, 17 ans …… et cela faisait bien longtemps désormais…..

Il reprit ses esprits et déclara :

Ma douce, j’ai une déclaration à vous faire. Sa voix était plus roque que d’habitude.

Nane le regarda les yeux écarquillés.

Il s’éclaircit la voix et continua :
Ceci n’est pas aisé à dire …..(il tousse) Écoutez-moi jusqu'à la fin avant d’intervenir…. Ne prenez pas de décision ce soir…. Vous seule pourrez décider de la suite de notre histoire…

Depuis notre rencontre, je vous ai vue comme une amie fidèle et sincère…..
Vous êtes une femme de cœur et de tête…..une femme que l’on aime connaître, et avec qui l’on souhaite passer le maximum de temps….

La douceur de votre main sous les miennes, la finesse de votre peau, votre visage angélique et vos mimiques enfantines ne peuvent résister à quiconque….

Il tousse de nouveau, et d’une voix tremblante :

Je souhaite, ce soir, avec votre consentement, établir les bases de notre relation.

J’ai cru déceler chez vous une certaine attirance envers moi, qui je vous l’assure et réciproque….
Nous avons dépassé depuis quelques temps le cadre de l’amitié, et cela n’est pas pour me déplaire…..Vous habitez mon esprit à chaque moment de mes journées et je n’y tiens plus …

Il ne pouvait plus regarder Nane dans les yeux et baissa le regard.
Réunissant toutes ses forces il posa un genou à terre, pris les mains de Nane dans les siennes, et poursuivit la tête basse.

Je vous demande donc de m’accepter comme amant….. accordez moi votre cœur et votre corps et je vous jure amour et fidélité…..
Je vous promets de considérer vos enfants comme les miens, et avec le temps de développer avec eux la relation si vite interrompue avec les miens….

Relevant la tête et la regardant :

Comprenons nous bien, je ne vous promets pas de devenir leurs père, mais de les chérir comme les miens…..et à vos cotés, de les aider à grandir …..

Baissant de nouveau le regard :

Je sais, que vous souhaitiez trouver un mari, mais je ne puis me résoudre à cette idée pour l’instant et ne peux vous en faire la promesse.
MarcJ était de plus en plus fébrile, il sentait les mains de Nane trembler aux creux des siennes. Il dit d’une voix tremblante :

Je ne vous demande pas de réponse ce soir….. Réfléchissez….. et sachez ……que quelque soit votre décision ……mes mains, mes épaules, ma tête, mon cœur ….. tout mon être, vous restera à jamais réservé….

Marcj se releva, Nane baissait la tête.
Mais que pense-t-elle ? Va-t-elle accepter ?
Il était conscient du sacrifice qu’il lui demandait, et il savait que si elle acceptait cela pouvait faire du bruit auprès des instances religieuses de la ville….si elle disait oui….devrait-ils cacher leur liaison et ne point pouvoir la vivre librement au grand jour ……

Il n’osa pas regarder Nane dans les yeux, dégagea avec la main la mèche qui couvrait le front de sa bien aimée et y déposa ces lèvres….

Réfléchissez ma douce, prenez votre temps …. Je serai être patient….

Il posa son index sous le menton de Nane et lui releva doucement la tête, fermant les yeux il déposa un tendre baisé sur ces lèvres.

Puis il lâcha les mains de sa douce amie, et se retourna pour s’en aller.

Lafayette

Vendredi matin , au lever du jour . Temps frais mais supportable . Honte à lui ! Laf se réveille devant la Taverne des tisserands . Il pue , hirsute et dépenaillé !! Son chapeau est écrasé , il a marché dessus.Ces habits sont frippés . Il est immonde . Il se lève péniblement , s'assoit sur une plaque d'ardoise qui sert de banc et se prend la tête à deux mains

--"Mille dieux de Mille dieux !!! mais quesqu'il m'arrive ? quesque je fiche là ? Oula j'ai la tête comme un tambour et la bouche pateuse ! "

Peu à peu ses souvenirs reviennent . Faut dire que la journée de Jeudi a été catastrophique .

LE MATIN

IL avait préparé un paquet de toutes les lettres qu'il avait écrites à Célestine et les lui avait envoyé . Il venait de rompre toute relation avec celle qu'il aimait . Il n'avait pas la geule au beau temps . Il lui avait même commandé de beaux atours en cadeau . Ils ne servaient plus à rien . Il devait aller les chercher chez le tisserand , au village voisin .

Il emprumta une jardiniére légère et rapide y attela deux coursiers fougeux . Il était si pressé de liquider tout ça , il avait l'esprit ailleurs . Il ne vit pas l'orniére pleine d'eau et se retrouva dans le champ, les chevaux trainant la cariole les roues vers le ciel . Il n'en restait pas grand chose et n'était surement plus réparable .

Grâce au ciel !!!merci Aristode , il s'était retrouvé sous le siege et n'avait rien . Il detela les bêtes , les libera et elles repartirent seules vers leur écurie .

Un paysan qui passait le prit en charge l'amena prendre sa commande . Ses paquets sous les bras , il fit de la calèche-stop et rentra à Albi .

LE SOIR
La nuit n'était pas encore tombée , loin de la même quand il entra " Au repaire de Lady " il salua gracieusement les dames et fit un signe de tête aux messires . Il s'assit à une table , il avait envie d'écrire à Célestine malgré tout . Un fin parchemin , une mine et ayant commandé à boire commença un poème pathétique; Il bu cul sec ,sur un signe on lui en servit un autre , humecta sa mine et commença

Merci pour tout , mon coeur, Mes joies et mes bonheurs, S'envolent en dernier râle, Mais je garde un sourire , Et revois , en cet envol brutal , ............il bu son verre en commanda un autre ........
Nos émois, nos soupirs . Qu'il était beau ce temps, Où la main dans la main, Je voguais dans tes yeux , Sans peur du lendemain. J'avais le coeur en feu ................. ça donne soif ça , il rebut un verre

Et n'ayant pu l'éteindre , J'ai toujours cette étreinte , Comme plus beau souvenir . Alors , je pars mourir , Et en fermant les yeux , ..................encore un petit coup , il est tellement triste Je vois cette jolie fille Dont j'étais amoureux . Adieu, mon amour fou, Adieu ma belle étoile , Je t'aimais plus que tout ...
D'un coup mes yeux se voilent . .....................compensons les larmes !un autre verre !!et vite !!

Il avait chaud , il sortit prende l'air et ses pas le menèrent à l' "Aura étoilée " il ne connaissait et entra voir la décoration et l'ambiance de la taverne . Personne , il bu un coup , cest la moindre des choses et ressortit
"Aux Joyeux Luron" il rencontra deux amis , se firent les politesses d'usage et chacun paya sa tournée .

"Au relais de Cocagne " , il rencontra toute la bande de pêcheurs avec qui il avait passé le Mercredi . Ils arrosèrent leur prises . Il avait pêché en barque et c'est drôle , il en sentait comme le tangage., tandis qu'ils racontaient leurs exploits . De rester debout comme ça devant le comptoir il sentait ses jambes s'alourdir et sortit se les dégourdir .
Il marcha un moment , mais sa vessie se rappela à lui . Il y avait du monde dans la rue , alors il entra "Au petit Bonheur " fila aux latrines , se soulagea et ne put faire autrement que boire un coup . Il sortit et apperçut au loin Hellsing

--" Hé !! Laf ! améne -toi !! regarde je viens de m'acheter un beau mantel !!! allons arroser ça ! "

Hellssing le traina " Chez Vincent " , ils burent deux verres et Laf lui rendit la politesse à "LA Chandelle "
.Ils se séparèrent et Laf musait de çi de là , oui de çi de là, il ne marchait plus bien droit et avait facheuse tendance à pencher légèrement sur le coté .
IL apperçut Bysance qui entrait sous un porche , courrut , et c'est ainsi qu'il se retrouva à l'intérieur de " La bonne Pitance " . Il offrit à boire à Bysance , discutèrent de leurs amis de Castel . Laf ne s'apperçut même pas, apres quelques verres, qu'elle n'était plus là ;
Il paya , sortit en se cognant à doite et à gauche de la porte . Le grand air lui fit du bien et il pensa que ses hocquets disparraitraient . Il croisa une bande de gamins rieurs qui lui firent une ronde autour en chantant des Hips Hips Hips . Il se dit qu'Albi était une ville fort sympathique .

Il ne marchait plus du tout droit , son chapeau était en travers sur sa tete , un pan de sa chemise pendouillait mais il était tout sourire quand il rencontra Fre et Cal qui le prirent chacun par un bras ( Il trouva que les Albigeois étaient des gens charmants et prévenants ) jusqu'à " L'Albigeoise "

Ils s'assirent et parlèrent de choses et d'autres . Laf trouva que la taverne était bourrée de monde . Chaque client avait un jumeau à coté et comble de chance , à chaque verre qu'il buvait et qu'on lui servait , il en voyait deux . Fre lui dit bien de boire de la tisane , mais Laf était tellement sâoul qu'il ne savait plus ce qu'il faisait . Quand sa bourse fut vide ; il se leva pour sortir.

--" Bourdel dou Dious !!! pourquoi ça tangue , suis pas matelot moi ! HIPS !"

Les clients le regardèrent sortir en se marrant , il se prenait toutes les chaises au passage , s'étalait et se relevait pour se casser la geule plus loin . Par Aristode ! quelle cuite !! se dirent-il , de memoire quel était le dernier dans cet état ?

.Quand Laf sortit , il se prit la porte en travers de la geule , s'accrocha au mur et s'affala définitivement hors combat . Une bonne âme le poussa du pied pour qu'il libère le passage .

--" Hé bé ! se dit Laf !! quesque j'ai pris comme biture !!! volà où ménent les femmes . Il se dirigea vers la fontaine de la place , se trempa la tête jusqu'au cou dans l'eau fraîche et partit à la recherche d'Helssing .
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Nane94140

La route s’achève, l’auberge est en vue c’est le moment que choisit Marc pour ralentir le pas, comme s’il craignait d’arriver, de se séparer d’elle.

Pourtant elle est bien loin de s’attendre aux mots qui sortent de ses lèvres.

Un marché est-ce un marché qu’il lui propose ???

Citation:

Je vous demande donc de m’accepter comme amant….. accordez moi votre cœur et votre corps et je vous jure amour et fidélité…..
Je vous promets de considérer vos enfants comme les miens, et avec le temps de développer avec eux la relation si vite interrompue avec les miens….

Les larmes montent à ses yeux. Elle les dissimule de son mieux car elle sait que cet aveu n’a pas du être simple à faire. Il achève son discours par un baiser si doux sur les lèvres de la jeune femme. Elle en tremble d’émotion mais se raidit à cause de ses propos.

Choisissant ses mots avec soin elle répond d’une voix tremblante :

Vous commencez à bien me connaitre mon ami … vous savez que ce que vous me demandez la n’est pas envisageable…. même si je commence à vous aimer … même si je ne supporte plus d’être loin de vous, même si … j’aimerai vous appartenir. Mais pas comme ca ! Pas en dehors de l’église. Plus jamais en dehors de la morale…. Un compagnon ? Des tas voudrait l’être mais je ne peux plus l’accepter.

Elle plonge son regard embué de larmes dans celui du jeune homme.

Vous êtes parvenu à briser la carapace que je m’étais forgée… Je vous fais confiance mais… Je ne peux m’offrir à vous…. c’est un vœu que j’ai fais de ne plus prendre d’amant.

Je ne veux point d’autre que vous mon ami cependant ! Je suis prête à vous attendre mais pas à vous céder mon corps. Mon cœur, pour mon malheur je le crains, vous l’avez déjà capturé. Je vous le donne volontiers ainsi que ma tendresse.

C’est le moment que choisit un ivrogne pour venir s’affaler dans la cours au sortir de l’auberge. Il est tellement ivre qu’il ne se rend même pas compte de la présence des deux jeunes gens et de la tension qui règne entre eux.

Nane sait bien qu’en refusant cette proposition elle risque de le perdre qu’elle va surement souffrir encore et toujours. Elle voit défiler les quelques jours de bonheur qu’elle a vécu aux cotés de Marc s’effrayant par avance de ne plus en vivre d’autres.

Elle regarde encore une fois son ami qu’en son cœur elle nomme tout autrement. Puis se détourne et cours ver l’auberge laissant, une fois le dos tourné pour que marc ne voit pas le déchirement qui est le sien, libre court à son chagrin et à ses pleurs.
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Marcj

Abattu par les derniers mots de Nane, qu’elle avait prononcée si vite, il ne savait plus que faire. Il s’assit auprès de la grange, la tête entre les mains, bouleversé par la réaction de son amie.
Une phrase lui revenait en boucle et les mots résonnais comme des coups de marteau dans sa tête :

Citation:

Mon cœur, pour mon malheur je le crains, vous l’avez déjà capturé……… pour mon malheur ……….pour mon malheur ……….pour mon malheur ……..pour mon malheur ………POUR MON MALHEUR……..

Avait-elle bien comprit qu’en mariage il la demanderait s’il le pouvait !
Qu’avait elle comprit ?
Qu’il souhaitait profiter d’elle comme un manant profitant de faibles voyageurs ?

Il n’était plus sure des mots qu’il avait employé, avait il été clair ? ne s’etait-il pas fourvoyé en explications non convaincantes ou ambigus?

Un grognement lui fit lever la tête.
Il vit un ivrogne titubant qui brandissait un parchemin.
Il s’approcha de l’homme et le salua.
Ce dernier tomba sur les marches du perron et laissa choir le parchemin et une mine noire. La mine se cassa en deux bouts.
MarcJ aida l’homme à se relever, ramassa le parchemin et demanda :

Puis je vous en emprunter un morceau ?

L’homme ne répondit même pas, MarcJ paraissait invisible aux yeux de l’homme qui balbutiait, non des phrases mais des mots incompréhensibles :

Citation:

Bourdel dou Dious…………..envol brutal……..beau temps……. la main dans la main……Hé …..bé…….héhéhéhé……bourré……bon dious……..une bonne celle là….

MarcJ décida de ne pas perdre de temps avec cet homme,et de passer outre son autorisation.
Il déchira le parchemin en deux,mis la moitié dans la main de l’homme et enfourna l’autre et un morceau de mine dans sa poche.

L’homme n’en fut point perturbé et s’en retourna dans l’auberge.

MarcJ s’assit sur le perron et écrivit :

Ma douce amie,

Ma déclaration n’a pas reçu l’accueil que je souhaitai. Ne vous méprenez pas sur mes intentions, elles sont des plus seines.
Je ne souhaite pas abuser de vous !
Il m’est juste impossible pour l’instant de vous épouser !
Même si je suis sans nouvelle d’elle, ma femme n’est point morte !

Je ne puis vous demander de m’attendre, si votre bonheur réside dans le mariage.
Je ne me doutait pas que cette promesse vous tienne tant à cœur, sinon je n’aurai jamais eu le courage de vous faire ma demande.

Mais je ne souhaite en aucun cas vous faire du mal, s’il vous semble bon que nous ne nous revoyons plus, faite le moi savoir et j’obéirai.

Si vous souhaitez me garder comme simple ami, faite de même et j’obéirai.

Mes sentiments pour vous sont profonds, si telle est votre volonté, j’apprendrai à vivre à vos cotés un amour Platonique.

Votre dévoué, votre débiteur éternel,votre

MarcJ ne put terminer sa pharse, il plia et déposa le document sur la porte, espérant que l’ivrogne ne ressortirait pas pour faire disparaître le papier.

Nane94140

Citation:

Ma douce amie,

Ma déclaration n’a pas reçu l’accueil que je souhaitai. Ne vous mèprenez pas sur mes intentions, elles sont des plus seines.
Je ne souhaite pas abuser de vous !
Il m’est juste impossible pour l’instant de vous épouser !
Même si je suis sans nouvelle d’elle, ma femme n’est point morte !

Je ne puis vous demander de m’attendre, si votre bonheur réside dans le mariage.
Je ne me doutais pas que cette promesse vous tienne tant à cœur, sinon je n’aurai jamais eu le courage de vous faire ma demande.

Mais je ne souhaite en aucun cas vous faire du mal, s’il vous semble bon que nous ne nous revoyons plus, faite le moi savoir et j’obéirai.

Si vous souhaitez me garder comme simple ami, faite de même et j’obéirai.

Mes sentiments pour vous sont profonds, si telle est votre volonté, j’apprendrai à vivre à vos cotés un amour Platonique.

Votre dévoué, votre débiteur éternel, votre…

Une lettre, la première qu’il lui eut écrite. Pourtant quelle tristesse dans cette missive !!!! Comment lui expliquer comment lui dire…

Certes le vœu qu’elle a fait devant le très haut lui interdit désormais de prendre amant. Comme elle le regrette aujourd’hui ce vœu, prononcé sous le coup de la colère et de la peine, sous le coup de la tristesse et du désespoir. Certes elle veut un mari mais elle n’est pas assez sotte pour refuser le bonheur quand elle le voit à sa porte.

La discussion qu’ils ont à tenir ne peut se faire par missive interposées, elle n’est pas assez habile avec les mots pour lui expliquer ce que son cœur recèle, elle ne peut que le dire et le montrer.

Elle se précipite vers la taverne ou elle espère le trouver.

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Marcj

Ce soir là, MarcJ était retourné en taverne, ses pensées étaient divisées.
Il espérait y revoir Nane, mais appréhendait sa réaction.
Sa lettre lui était elle parvenue ?
Et avait elle éclaircie la situation ?

Il rentra dans la taverne la tête basse et salua discrètement l’assemblée. Par malchance il y avait beaucoup de monde et cela ne lui faciliterait certainement pas la tache.

Il vit Nane, derrière son comptoir comme à son habitude à cette heure, et la salua timidement :

Bonsoir Nane…

Et Nane lui répondit gentiment, et déposa un baisé sur sa joue.

Devant cet accueil, il sentit son courage revenir ……Tout n’était donc pas perdu !

Ils entamèrent tout deux une longue soirée de discussion, s’engageant tout d’abords sur la voie des excuses, puis sur la chose qui les reliaient le plus, leurs sentiments.

Les choses s’éclaircissaient de nouveau, ils se savaient amoureux l’un de l’autre mais leurs passés réciproques les empêchaient de vivre pleinement leur idylle.

De surcroît, une ombre planait au dessus de la tête de MarcJ.
Nane avait fait part de la demande de MarcJ à ces deux frères, et Castelreng avait très mal supporté la chose.

Comment puis je lui faire comprendre qu’il se méprends sur mes intentions? avait demandé MarcJ.

Nane tenta de le rassurer en lui affirmant que son frère avait l’habitude qu’elle n’en face qu’a sa tête, mais pour MarcJ cela ne suffisait pas.

Vous avez la chance, ma douce, de faire partie d’une famille unie et je ne souhaite pas être celui par qui le trouble arrive. J’irai donc dés demain parler à votre frère et plaider notre cause.

Ils avaient fini la soirée les yeux dans les yeux se frôlant la main, lui posant sa main sur sa joue et elle y déposant de doux baisés.

Au moment de partir, Nane se saisie d’un berceau et le balança doucement au bout de son bras.

C’est Landry, annonça t elle.

MarcJ demanda s’il pouvait le prendre et elle acquiesça.
Pendant qu’elle saluait les derniers habitués de la taverne (pour l’un une bise, pour l’autre une accolade), MarcJ jeta un coup d’œil dans le berceau et y découvrit un petit chérubin endormit.

L’image de sa famille perdue lui revint comme un coup de massue.
Ne cherchait-il pas en Nane et ses enfants un substitut, une copie, de sa famille qu’il avait tant recherchée ?

Secouant la tête à plusieurs reprises, il chassa ses idées noires, et dit à voix basse comme pour se convaincre:

Non, mon amour pour Nane est réel, elle n’est point la copie de ma femme perdue !
Cet enfant n’est point le mien, mais je me sens capable de le chérir tout autant.

Au même moment, et toujours dormant, le petit fit un sourire aux anges.

Marcj prit ceci pour un signe des dieux, ils approuvaient ces paroles.

Ils quittèrent la taverne longtemps après la tombée de la nuit, MarcJ laissa Nane et son enfant devant la porte de l’auberge, donnant un dernier doux baisé à celle qui, désormais, remplissait presque entièrement ces pensées.

Nane94140

Son frère a beau faire, son frère a beau dire, chaque jour elle se sent plus aimante face à Marc.
Quand il l’a laissé la veille devant l’auberge elle n’avait qu’une envie le voir pénétrer dans sa demeure pourtant ce fichu vœux la retenais.

Pourtant elle doute encore l’aime t’il vraiment pour ce qu’elle est, pas pour le fait simplement qu’elle est une femme seule s’occupant seule d’élever ses enfants, pas parce qu’elle lui rappelle intensément sa première épouse qu’il nomme Tara !

Les questions tournent dans sa tête elle se promet donc au matin de se rendre au presbytère afin de discuter de son vœu avec Baron ou Zoélie.

Comment leur présenter la chose ? Elle répète dans sa tête les mots qu’elle va leur dire.

Voyons, je commencerai par « bonjour » ça se fait. Elle gribouille sur un parchemin qu’elle a posé a coté d'elle écrivant une phrase la rayant aussitôt
Il faut que je parle de ce vœu mais sans en énoncer la nature et demander comment je peux en être déliée ! Pff ça va pas être simple Zoélie est tellement curieuse qu’elle va me mettre sur le grill jusqu'à connaitre le fin mot de l’histoire.

Elle répète devant Troispattes qui vient d’entrer dans la grande salle.

Alors toi mon chien tu joue le rôle de Zoélie moi je vais m’entrainer à parler sans me trahir.

Bonjour Zoélie je viens te voir parce que j’ai une question à te poser.
Le grand chien assis sur son arrière train langue pendante écoute religieusement sa maitresse.

Voila c’est pas très facile à expliquer. Il y a quelques temps j’ai fais un vœu !
Troispattes lance un Wouaf retentissant a ces mots comme s’il en comprenait la porté.

Maintenant je me rends compte que ce vœu que j’ai fais devant le très haut ….
Enfin bref je voudrais en être déliée est ce que tu peux me dire comment faire ?

Troispattes semble hocher la tête en signe d’acquiescement. Nane pose sa main sur la tête du chien et le flatte affectueusement oui tu es une brave bête mon chien.
Tu crois que ca suffira à convaincre Zoélie ? Enfin je ne risque rien à essayer. Sa résolution prise Nane confit les enfants à Barbe et Prudence et se dirige d’un pas mal assuré vers le presbytère
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Alchimiste1

Une seconde fois, enfin à Albi!

Elle entre et dépose ses maigres effets, le jour venait de se lever, et la ville commençait à revivre, l'auberge pourtant semblait curieusement désert. Des yeux elle cherche sa mère adoptive, mais ne la trouve, nul autre bruit ne retentit, pas même celui des enfants… étaient ils tous partis?

Elle avance, le pas léger, mais le cœur lourd, des doutes, encore des doutes, qui hantent son esprit, qui la préoccupent. Ne point réfléchir, les souvenirs futurs se tisseront d'eux même, tels des automates, lasse de tout prévoir, lasse de vouloir toujours donner le meilleur d'elle même...Égoïste devenait-elle?

Elle s'adosse à la porte tout juste fermée, tête baissée, elle revoit le bracelet qu'elle avait à acheté à Aurillac, le métal scintillait, c'était finalement un beau bijoux. Quand Aeg allait-il venir? Elle ne le savait pas, s'étant attardé avec son oncle, des discussions d'un passé révolu sans doute, elle préféra aller se délasser de son long voyage, remettre l'une de ses jolies robes, et une autre cape...Son allure ressemblant peu à celle d'une femme. Elle souffla sur une mèche retombant sur son front, hausse les épaules, et monte doucement les marches.

Sa chambre était comme elle l'avait laissé, avec toutefois une touche de fraicheur, le bois brillait et l'on sentait s'en dégageait cette odeur de cire...Sa mère a donc tout fait toute seule, une fois de plus...

Un soupire, elle parcourt son regard, par la fenêtre, sur la rue, les carrosses faisant leurs courses folles semblaient entrainer avec elles les pas des gens...mais pas les fils du temps, chercher plus loin, son compagnon de voyage n'est encore venu, avait-il seulement où loger? Nul doute, non,

Elle se saisit d'un petit parchemin,

Citation:

Aeg,
Je t'ai devancé vers l'auberge de ma mère, j'étais fatiguée et avais hâte de faire couler l'eau sur ma peau, tu es bien d'accord que je ne ressemblai plus à une dame!

Je prévois un petit somme cet après-midi, passer du temps avec les enfants aussi. Je me suis souvenue que je suis partie sans te demander de me rejoindre ici. A moins que je ne me trompe, tu comptes séjourner à Albi, et crois moi, nul endroit n'est aussi chaleureux et accueillant que notre auberge!

En espérant te voir ce soir,
Alchie

Voilà ce qui étais fait, après quoi elle partit se préparer un petit bain.

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Aegidius_le_franc

Aegidius revient a la civilisation...

Depuis le temps qu'il a quitté la civilisation, qu'il parcourt les routes, d'est en ouest et du nord au sud...

Il a dormi une première nuit dans le bois, près de la ville.

Nane lui a signalé qu'il restait des chambres à l'auberge, et qu'il y serait mieux... Faut il revenir à la civilisation, se refaire un profil, participer à la folie de la ville. Peut être, en attendant, un lit, un bain ca ne peut faire de tord...

En parcourant les couloirs de l'auberge, Aegidius sentit la présence presque familière d'Alchie. Il imagina son amie occupée à milles choses.

Il aurait aimé la revoir, lui parler, mais il n'osa la déranger. Peut etre la rencontrera t il en tav un soir...

~ethan~

Le temps s’écoulait inexorablement, laissant s’égrener les secondes si brèves. Dans les cieux, les premiers nuages de la journée s’amoncelaient, sombre et porteurs de pluies. Pourtant la brise encore fraiche de l’aube déposait en volutes les parfums chauds des champs de blé dorés et de la poussière grise des routes

Ethan laissa échapper un soupire inaudible qui s’éleva dans l’air vif devant lui. D’une main, il repoussa une lourde mèche de cheveux qui lui retombait sur le front. Son regard de braise n’avait pas quitté les rues du village. Les formalités terminées, il reprit son chemin. Ses pensées se perdaient vers un horizon de souvenirs. Des images d’un bureau, d’une jeune femme penchée sur un ouvrage lui revinrent étrangement douces et miroitantes. Un sourire mélancolique étira ses lèvres. Depuis ce jour, leur toute première rencontre, leur relation n’avait été que rencontres furtives toutes aussi intenses et insensées.

Albi, son village, endroit ou elle vivait au quotidien auprès de sa famille et ses amis.
Albi, qu’il découvrait, l’église, son marché et ses auberges.
Il ne tarderait plus à pousser la porte d’une de celle-ci, la faim et la soif le tenaillait.
Un brin de toilette ne lui ferait pas défaut, pouvait il se présenter ainsi devant elle.
Cette dernière réflexion eut raison de son hésitation, il ne pouvait paraître devant elle, une barbe naissante, les vêtements recouvert d’une fine particule de poussière, les cheveux en broussaille.
Il passa une main dans ceux-ci tout en poussant la porte de l’auberge, se dirigea vers le comptoir.
Celle-ci paraissait bien calme au premier coup d’œil, se dirigeant vers le comptoir.

Hola ! Tavernier…

Il prend appui sur celui-ci et laisse son regard s’attarder sur l’ensemble, tout en patientant.
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Nane94140

Quand elle n'était pas aux champs a surveiller ses employés ou a la taverne entrain de servir les clients de la municipale ou bien encore a son atelier d'enluminure on pouvait être sur de trouver Nane au fourneaux. Ce jour la elle cuisinait une Taret aux menues feuilles.

Les parfum de lard et de pâte chaudes embaumaient la cuisine et s'échappaient dans toute la demeure.

Elle a encore son gros livres de recettes à la main qu'elle s'apprête a ranger dans son coffre afin de le protéger, quand une voix appelle de la Grande salle

La voix est masculine à n'en pas douter !

Hola ! Tavernier…

Rieuse elle émerge de la cuisine, un peu de farine sur le bout du nez la coiffe un peu de travers mais tant mis ses mains pleines de pâte lui interdisent de la remettre plus correctement. Une mèche de cheveux facétieuse a glissé de sa coiffe et vient lui chatouiller le nez elle a beau s'efforcer de la chasser en soufflant dessus rien n'y fait.

Et non messire ici point de tavernier mais une aubergiste ! Voulez vous une chambre ?
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~ethan~

Il est distrait, laissant son regard se perdre sur l’intérieur de l’auberge.
Confinée, chaleureuse, une petite voix enjouée lui parvint et vient donc attirer son attention.
Il se tourne vers la jeune femme, lui sourit.

Et non messire ici point de tavernier mais une aubergiste ! Voulez vous une chambre ?

Je le constate avec grand plaisir… si toutes les femmes d’Albi étaient aussi charmantes, nul doute qu’il s’y plairait, bien qu’une seule hante son esprit… oui j’aimerais une chambre s’il vous plait

Il observa la jeune femme, de la farine sur le bout du nez, la coiffe et les cheveux défait, cette bonne odeur de cuisine dans l’air, elle était derrière les fourneaux à préparer un repas alléchant.
Il tapota le comptoir de ses doigts, nul fatigue ne se faisait sentir juste l’impatience de… il hésita un instant et fini par l’interroger.

Pourrais je vous demander…. Cela était peut être inconvenant, sa hâte, le poussait à agir impulsivement, il reprit un ton plus bas…. Je cherche une jeune dame…. S’interrompt confus…. Je la trouverais
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Alchimiste1

Toilette achevée, elle enfile une robe en laine de rouge pourpre, un peu légère pour un temps aussi frais, mais les fourneaux de sa mère rendait l'auberge moins froide. La chevelure retombant sur ses épaules, libérée de ce chignon qui l' étouffe sans cesse quand elle est à l'Ordre.
Elle s'imprègnent une dernière fois de l'eau de lavande, regarde par le fenêtre, le soleil approchait plus vers le zénith, et elle n'était toujours pas descendu, qu'importe! Son voyage l'avait vidé et c'était là un repos dument mérité.

S'étant couchée à une heure très précoce la veille, elle n'avait vu sa mère, mais l'odeur qui lui parvenait...Nul doute, elle est restée avec ses fourneaux aujourd'hui...Un coup sur la porte, discret et timide, une petite voix qui appelle ..Maman, elle sentit son cœur fondre, et les larmes lui montèrent aux yeux,

Nadège! S'écria-t-elle se précipitant à grandes enjambées vers la petite fillette qui est parvenue à ouvrir la porte.

Elle la prend dans ses bras, la couvre de tendre baisers, cette partie d'elle, sa fille, son cœur!
Ma petite Nadège adorée a bien dormi? Que dirait tu de dormir cette nuit avec maman...Maman a très peut parfois et a besoin de sa fille..Un petit rire, un regard affectueux,

Comme tu lui ressembles! Caresse sa belle crinière blonde, Allons voir ce que mijote bien ma maman à moi...

Parcourant le couloir menant aux escaliers, elle croise Aeg, et s'exclame,

Bonjour Aeg! Te voilà enfin...Il a sans doute fallu que tu finisses ta journée avec ce vieil ami de mon oncle..Le regarde puis pose sa fille qui s'accroche aussitôt à ses jupons, mais non Nadège..C'est un ami à maman..vient lui dire bonjour! Lève son regard vers lui, Et bien..Je ne sais plus si je t'en ai parlé tant il y a des choses à dire sur moi..Voici ma fille..Nadège..ma petite blondinette adorée!
Tu n'as sans doute pas croisé Nane, elle doit être dans la cuisine, c'est de ses habitudes..Allons la rejoindre, j'ai très faim!

Quand il eut répondit, ils rejoignirent tout les trois la grande salle à la quelle donnait les petites marches, sa fille ayant eu du mal, elle la porte de nouveau dans ses bras, le bruit attirant de suite son attention...Sa maman et..Lui..Il était là, elle ne bougea pas un instant, incrédule, et perdant ses mots, quand bien même elle le savait...

Vous..Ici! Que venait elle de dire, il va penser qu'il n'est pas le bienvenue, mais le revoir et à l'auberge même ou elle loge..

Bonjour mon frère...Vous êtes bien arrivé..Dieu soit loué, se reprend et se tourne vers sa mère adoptive, Maman..je te présente mon frère d'armes...Ethan...Mon frère, voici ma mère adoptive... Nane

Une situation bien étrange, son cœur qui bat..mais pourquoi? Aeg..Tu te rappelle bien de lui...poursuivant d'une petite voix, inutile que je fasse à nouveau les présentations..

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Aegidius_le_franc

Aegidius a tourné en rond en ville toute la journée. Albi est une belle ville, mais est elle le pied a terre espéré ? Aegidius est il capable de se fondre à la population de cette ville ?

Puis, il y a Alchie, pour laquelle Aeg ressent une sympathie franche et profonde ... mais la mission que lui avait confié Sara est finie.

Aeg va voir si elle est à l'auberge, il ne la trouve pas. Il se décide à lui écrire un mot

Citation:

Alchie,

Je suis heureux d'avoir fait un bout de chemin avec toi. Maintenant, ma mission est terminée. Je doute que je m'intègre correctement à l'activité de la ville. Je crois que le mieux pour moi est de partir.

Si tu as besoin de moi, tu peux toujours me contacter.

Ton dévoué,

Aegidius

Ensuite, il rassemble ses affaire et reprend la route ...

~ethan~

Elle n’a quitté ses pensées, il la cherche, par la fenêtre de l’auberge, scrute la rue.
Espérant l’apercevoir, un court instant, il lui semble entendre sa voix, se retourne surpris.
Elle est là, ses boucles auréolant son visage, une robe rouge soulignant sa silhouette.
Une petite fille dans ses bras et l’homme qui devait l’escorter à ses côtés.
Il en reste sans voix un instant, éblouit, occultant tout ce qui n’est pas elle.

Où est sa raison, entre conversations et missives échangées.
Leur retrouvaille, les soirées partagées, trop courtes et son départ.
Le voilà, dans un village inconnu, à des lieux de chez lui… dans son univers.
Elle parle, les gens s’activent autour de lui, il se ressaisit.
Aeg n’est plus là, il ne l’a pas vu partir, à même omis de le saluer.

Sa maman ? Se tourne vers l’aubergiste, ainsi cette agréable Dame qu’il l’a accueillit n’est autre que sa mère.
Se tourne vers elle, la salue cordialement.

Madame, je suis honoré de vous connaître, reporte son attention sur Alchie, et qui est cette charmante petite demoiselle ?
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Alchimiste1

Il l'avait vraiment suivie, la rattraper, même dans son rêve le plus fou, elle ne s'était imaginé qu'il allait le faire..Il y avait ses mots oui, qu'elle se forçait à se dire que ce n'est autre que de la sympathie, Lui, après tout ses longs mois, cette rencontre qu'elle n'avait prévue..Non...Elle ne l'avait prévue.

Que faire à présent, maintenant qu'auprès des siens elle est, sous le toit de sa famille, et plus encore, sa fille dans les bras. Elle se retourne balbutier quelques excuses pour Aeg, pour qui elle éprouvait une profonde amitié, pouvait il s'agir d'autre chose? Elle ne le savait, désemparée encore une fois, désemparée plus que jamais, elle pensait avoir mis fin à sa folie par son départ, mais cette folie se veut être plus forte que lui...à présent plus forte qu'elle aussi.

Aeg n'est plus là, sorti? parti? était-elle si absorbée par la venue de son frère d'armes qu'elle ne l'a vu quitter l'auberge? et tout de suite les remords, et les regrets...et, un plis sur la table,

Citation:

Surprise, elle enfoui dans sa paume le pli froissé à présent, elle regarde vers l'extérieur, il a donc préféré prendre la route, lui fuir...Avait-elle du tort à vouloir être sincère avec lui? Ne pas tromper la confiance qui se tissait entre eux deux!...Elle pensait que l'être avec lui l'empêcherait de partir..c'était là une belle illusion, pourquoi...Pourquoi tout se présentait de cette façon, mais que faire à présent qu'il décide de s'éloigner, sans même la prévenir...

Et qui est cette charmante petite demoiselle ? Encore la voix qui la fait chavirer, se tourne, revient à elle, le regarde, et ne peut chasser ce même sentiment qu'il l'a traversé le premier jour où elle avait accueilli au couvent, traits si paisible, la voix la transportant,

Sa fille, qui jusque là tirait timidement sur ses jupons, regarda sa mère,
Ma Nadège adorée..

Le monsieur qui te parle s'appelle Ethan...c'est un..elle s'interrompt, lève son regard vers lui un instant, un frère d'armes? mais sa petite imagination infantile ne connait pas ce terme, Ami? Est-il son ami? Tant d'embrouilles, pourtant...ce délicieux,
Un ami à maman.. Tu peux lui dire bonjour... Lui tenant toujours sa petite main, elle s'avance avec lui, le cœur qui bat, tente avec beaucoup de mal de voiler son trouble,
Mon frère...elle n'est autre que mon enfant...Nadège...

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~ethan~

Il devrait détourner les yeux, ne pas être aussi… mais il ne peut, se perd dans l’azur de son regard, quand elle s’approche.
Cette voix douce et cristalline qui tant de fois a bercé ses rêves, cette voix qu’il aime à attendre, discourir sur tout.

Mon frère...elle n'est autre que mon enfant...Nadège...

Nadège, il s’agenouille au devant de la petite fille, quel joli prénom que le votre demoiselle, lui sourit.

Aussi charmant que la demoiselle qui le porte, lui dit-il un ton plus bas.

Si elle hérite des traits de beauté et de caractères de sa maman, nul doute que nombres de prétendants se bousculeront à sa porte.
Il se redresse, reporte son attention sur sa sœur d’armes.
Il est loin d’être présentable, les cheveux défait, une barbe naissante et ses vêtements poussiéreux, il a oublié sa tenue plus que négligé après des jours de voyage.
J’ose espérer que mon arrivé inopportune ne vous incommode aucunement…
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Alchimiste1

Elle embrasse sa petite fille avant de la laisser rejoindre Tristan et Agnès, le regarde s'éloigner, réalisant, émerveillée comme elle avait grandie pendant son absence. Sa maman s'étant retourné auprès de ses fourneaux, Alchie s'avance alors vers lui, la fatigue marquant ses traits délicats, il avait grand besoin d'un repos, et bien que moults questions se précipitaient à ses lèvres, elle n'en posa aucune. Portant sur lui son regard, elle ne put en faire de même avec sa main,

Votre arrivée..m'incommoder? elle détourne son regard, comment cela se pourra-t-il..

Votre voyage a sans doute était long, éreintant, quand bien même vous le dites doux et agréable..Esquisse un petit sourire, elle est heureuse de le revoir, pourtant elle n'a le droit de l'être, ni de le dire,

Mon frère...laissez moi vous conduire a votre chambre...Vous pourrez me conter comment s'est passé votre chemin..un petit silence, la voix se faisant à peine audible, une leur de tristesse s'en dégage, Vous me direz également comment se porte votre dame..et votre famille..
Elle se tourne de nouveau vers lui, reprend sur un ton qui se veut plus enjoué,

Vous êtes ici chez vous..Je n'oublierai point l'hospitalité de dame Clothilde à Murat...N'hésitez point à me demander tout ce dont vous avez besoin..Albi est ma ville..et je souhaiterai que votre séjour soit mémorable!
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~ethan~

La petite demoiselle tout comme sa grand-mère était retournée à ses occupations, les laissant seuls.
Tant de chose et pourtant, ils échangeaient des banalités.
Il acquiesça quand elle lui proposa de le conduire à sa chambre.
Ramassant sa besace laissée près du comptoir, il crut un instant….. était ce le fruit de son imagination ?

Il épia un instant la rue au travers la fenêtre, s’en approche, s’apprête en s’en détourner mais non…
Il se précipite au dehors, porte ses doigts entre ses lèvres et laisse échapper un long sifflement.
Le volatile vient aussitôt se poser auprès de lui, seul son frère savait où le trouver.
Et si son corbeau était porteur d’une missive…. Il le délivra de celle-ci, froncement de sourcils, si son frère prenait la peine de lui écrire alors que… c’est que cela était urgent.

Missive en main, il regagna l’intérieure de l’auberge, tout en parcourant celle-ci.
Au fur et à mesure de sa lecture, ses traits changèrent et marquaient de plus en plus sa contrariété.
Partie… dans son état… seule…il ne pouvait s’attarder, elle gagnait le Domaine, pas une minute à perdre, la rejoindre, la rattraper.
Il revint auprès de sa sœur, chiffonnant la missive dans sa main.

Ma sœur… j’aurais aimé rester… découvrir votre village… passer du temps en votre compagnie, son regard traduit bien plus qu’il ne devrait.

Il me faut reprendre la route et ce dans l’heure.

Il prit délicatement sa main dans la sienne et la porta à ses lèvres.
Y déposa un léger baiser, la maintenant un instant encore dans la sienne avant de la relâcher.

A vous revoir ma sœur, en ce lieu, sur les chemins, en l’ordre…. Lui sourit…. Le destin en décidera.
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Nane94140

Durant le Séjour des soupirants d'Alchi Nane s'était tenue à l'écart souhaitant que sa fille adoptive puisse laisser parler son cœur hors de toute influence même celle tendre et attentive de sa mère.

Pourtant le calme est revenu dans la grande bâtisse Enfin si l'on peut appeler calme la vie de 4 enfant dont une au berceau et 4 adultes dont deux servantes braillardes.

Elle peut maintenant penser un peu à elle et à ses soucis et préparer comme promis une belle tarte pour Marcj

C'est étonnant mais quand elle se retrouve dans sa cuisine elle oublie tout ce qui n'est pas heureux pour ne penser qu'au meilleur de sa vie.

C'est donc en chantonnant gaiement qu'elle prépare une pâtisserie fondante pour son invité, enfin si il se décide à passer.
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Marcj

Il la raccompagna donc, une fois encore.
Ils avaient fait tout le chemin main dans la main et lorsque leurs doigts se séparaient s’était pour mieux se rechercher, tâtonnant dans le noir et enfin se retrouver et s’unir de nouveau.

Arrivé devant l’auberge, MarcJ sentit son corps se nouer, c’était la première fois qu’il rentrait dans l’auberge.
Nane ouvrit la porte et rentra :

Ne restez pas dehors mon ami, ou désirez vous manger votre part de tarte sur le perron ? Nane souriait.

MarcJ se sentit bête et rentra baissant la tête.

Rendons nous en cuisine, Alchi doit dire au revoir à un ami ce soir et nous devons rester discret.

Marcj la suivit sans bruit, relevant juste la tête pour apprécier la grandeur et le décor de la demeure.

L’odeur de la tarte arriva à ses narines avant même d’apercevoir la porte de la cuisine.
Une fois à l’intérieur, Nane découpa une part de la tarte qui était posée au centre de la table, la mis dans une petite assiette et la lui tendit.

Comme promis, mais ne rester pas debout ! Asseyez vous.
MarcJ obtempéra, déposa la part de tarte sur la table et se tournant vers Nane :

N’en prenez vous pas ? ……. Je ne pourrais manger ainsi tout seul….
Nane se rapprocha de lui, pris la part de tarte dans ses mains et lui l’approcha de la bouche.
Partageons voulez vous ?
Bien sure qu’il voulait ! Il mordit dans la tarte avec un grand sourire.
Nane s’assit sur ses genoux, et MarcJ manqua de s’étouffer

Kouf…..kouf …..Doucement …..

Ils se mirent à rire comme des fous.
Chute ! ……. ne faisons pas trop de bruit …..Nous allons réveiller toute l’auberge! S’exclama Nane.
Et ils partirent à rire de plus belle.

Ils passèrent une bonne partie de la nuit, ainsi, l’un contre l’autre, discutant de choses et d’autres, de leurs passés, du présent, riant, s’effleurant du bout des doigts, s’embrassant tendrement, et ainsi, la tarte y passa complètement sans qu’ils s’en rendent compte.

Quand ils se décidèrent à ce quitter des yeux, ils s’aperçurent que la nuit commençait à s’éclaircir.

Par Saint Erwan, le soleil va bientôt se lever je dois rentrer au plus vite !
Nane le serra un peu plus fort dans ses bras.
Vous n’y pensez pas !.................Et que vont- penser les gents s’ils vous voient sortir d’ici comme un voleur au petit matin ? ………..Suivez moi…..

Nane le pris par la main et l’amena dans le salon.
Auprès de la cheminée trônaient deux fauteuils à l’allure fort confortable.

Vous ne pouvez partir ainsi…..et il vous faut dormir un peu ….. Asseyez vous ici ….

Une nouvelle fois il s’exécuta. De toutes les façons, il ne pouvait la contredire et lui tenir tête, et il faut bien l’avouer, il n’en ressentait nullement l’envie.

Il s’installa donc sur l’un des fauteuils.
Nane tira le deuxième face au premier, afin que MarcJ puisse y allonger ses jambes, puis elle alla ouvrir une armoire de laquelle elle sortit une couverture, elle s’approcha, et le recouvrit avec.

Me feriez vous une place messire ? demanda t elle, rougissante.

En guise de réponse, MarcJ, se contenta de lui faire son plus joli sourire, et souleva le bord de la couverture.
Ils passèrent ainsi le reste de la nuit, blottis l’un contre l’autre, sans plus de formalités, juste heureux de s’endormir dans la chaleur de bras aimants.

Nane94140

Soirée de rêve, soirée délicieuse.

D'abord le retour si tendre ou leur mains se nouent et se dénouent se cherchent et se trouvent.

Ensuite cette tarte partagée ce moment de délice ou elle le nourrit a la becquée confortablement installée dans la chaleur de ses bras.

Leurs rires partagés la chaleurs de leurs chastes étreintes.

Quand il accepte son hospitalité elle sent son cœur qui chante dans sa poitrine mais le moment ou elle manque défaillir de bonheur c'est quand il écarte la couverture pour partager la couche improvisée avec elle.

Il va sans dire que ses rêves de la nuit furent aux couleur de l'amour et de la joie. s'est le sourire aux lèvres qu'elle s'éveille au matin complètement nichée dans les bras de cet homme qu'elle aime chaque jour davantage.

Elle s'étire en souriant prenant garde à ne pas le réveiller. Pourtant avant de quitter la chaleur de ses bras elle ne peut résister à l'envie qui la tenaille d'embrasser ses lèvres tentatrices.

Elle lui murmure à l'oreille : Dormez encore mon tendre amour !!! Je vous aimes.

Des mots qu'elle n'aurait pas osé lui dire qu'il avait été éveillé des mots qu'elle rêve de lui dire depuis plusieurs jours déjà, des mots qui chantent en son cœur et lui donnent un sourire radieux dès le réveil.

Puis elle s'écarte discrètement sans voir le sourire qui monte aux lèvres du bel endormi.
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Nane94140

Quelques jours ont passés

Une silhouette appliquée est penchée sur un écritoire, ses doigts pleins d'encre montrent combien la tache est compliquée pour elle. Un bout de langue rose sort de ses lèvres qu'on croirait teintées au jus de mure tant elle les a mordillées dans l'effort. L'effort physique ne lui fait pas peur mais la l'effort est tout autre.

Elle se sait peu douée en écriture et encore moins en poésie pourtant c'est ça et pas autre chose qu'elle est entrain de rédiger.

Elle redresse la tête. Elle n'est pas vraiment satisfaite du résultat mais elle sait que modifier encore ses mots n'arrangera plus rien et risque même de gâcher le gros travail accompli.

Nane relit en soupirant

Certes la présentation est jolie mais les mots, même s'ils expriment bien sa pensée, lui semblent malhabiles.

Elle pose le parchemin bien roulé précieusement rangé et espère le voir ce jour pour lui offrir son cadeau. En attendant elle décide d'expérimenter une nouvelle recette.

Elle va chercher dans son coffre un vieux livre tout usé mais magnifiquement orné et commence à déchiffrer la recette

Bientôt un délice parfumé se fait sentir et embaume l'auberge.

Pour la recette en voici l'origine : Le nom complet de cette recette de cuisine médiévale est : "Poulet au vin et au verjus parfumé à la cannelle et au gingembre". Elle est inspirée de Hochepot de poulaille, Viandier de Taillevent, vers 1380

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Carmeli

Carmeli de passage à Albi, ne put résister à l'envie de saluer son amie. Arrivée devant la porte elle sorti un présent pour le dernier née de son amie. Une couverture qu'elle avait tricotée en y mettant tout son cœur.
Arrivée devant la porte elle toqua, espérant ne pas déranger. La vieille servante de Nane vint lui ouvrir la porte. Carmeli la salua

Bonjour, je viens voir Nane , pourriez vous m'annoncer ?

Carmeli sourit tendrement, se souvenant du côté rustre de la vieille femme, qui sans doute ne se souvenait plus d'elle.
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Anonymous

La vieille femme l'air bougon ouvre la porte

Sa mémoire lui fait défaut pourtant elle reconnait bien la copine de Nane

Ah c'est toi poulette entre donc la patronne elle est a la cuisine ! Vas ! Tu connais le chemin je crois. Elle est entrain de tester un plat fait gaffe elle va peut être te prendre comme gouteur !

Sans plus se soucier de Carmeli barbe retourne vaquer a ses taches elle qui espérait un beau mâle elle est complètement découragée pas un qui vienne pointer son nez chez la patronne.

Même cette gourde de prudence n'est pas capable d'attirer les hommes ici ! Rhalala ou va le monde !, lance la vieille femme en partant.

Carmeli

*Ah c'est toi poulette entre donc la patronne elle est a la cuisine ! Vas ! Tu connais le chemin je crois. Elle est entrain de tester un plat fait gaffe elle va peut être te prendre comme gouteur !*

Carmeli ravit que la vieille se souvienne d'elle lui fit une bise avant de la voir partir bougonnant comme a son habitude. Se dirigeant vers la cuisine , elle y trouva son amie affairé a sa nouvelle recette dont l'odeur emplissait l'auberge

Bien le bonjour ma belle !!! Est- ce toi qui dégage une telle odeur ?

Carmeli sourit à son amie, heureuse de la revoir. Nane était toujours aussi belle, les épreuves de sa vie n'avait pas de trace sur elle. Sans lui laisser le temps de répondre elle l'enlaça tendrement et lui fit plein de bisous

Tu es toujours aussi Belle ma Nane, je suis heureuse de te voir .
Tu m'as manqué.

Carmeli lui tendit la couverture tricotée et pliée avec soins

Tiens je t'ai tricotée une couverture pour le petit , l'hiver arrive à grand pas il faudrait pas qu'il prenne froid.
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Nane94140

Nane sursaute a l'entrée de son amie elle est tellement concentrée dans sa cuisine qu'elle n'avait meme pas entendu la porte s'ouvrir ni la discussion entre les deux femmes.

C'est donc éberluée qu'elle voit d'un coup son amie dressée à coté d'elle.

Rhaaaaaaaaaaaaa !!!! Tu m'as fait peur je m'attendais pas a te voir ici !

Mais comment es tu entrée je n'ai rien entendu ?

Carmeli l'enlace et l'embrasse tendrement.

Attention je suis pleine de tâches tu va te salir !

Elle a a peine prononcé ces mots que Carméli sort un paquet soigneusement plié .

Citation:

Tiens je t'ai tricotée une couverture pour le petit , l'hiver arrive à grand pas il faudrait pas qu'il prenne froid.

Ooooh !!!! Que c'est gentil à toi tu l'as faite toi même ? Tu peux la déplier que je la vois je n'ose y toucher avec mes mains sales !

Carméli s'exécute volontiers et déplie la merveille

Et bien ma belle il va être bien au chaud elle est superbe tu a fais un fabuleux travail ma douce j'en suis très touchée.
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Carmeli

Carmeli éclata de rire aux cris de Nane

Je suis désolé je ne voulais pas te faire peur ...

Carméli déplie la couverture riant de son amie aux milles taches

*Et bien ma belle il va être bien au chaud elle est superbe tu a fais un fabuleux travail ma douce j'en suis très touchée.*

Ce n'est pas grand chose et j'adore tricoter ..J'y pensais depuis la naissance du petit . Alors que prépare tu de bon.??

Carmeli devant le chaudron a sentir la bonne odeur.

J'ai eu le plaisir de croiser ta servante elle est toujours aussi aimable.

Carmeli sourit a son amie sur ses mots
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Nane94140

Un sourire à son amie et elle soulève le couvercle de la marmite pour faire sentir le délicat fumet a Carmeli.

Tiens, sent et essaye de deviner je te ferais gouter ensuite !

Pour tout te dire concernant Barbe elle a beau avoir 75 ans elle est pire qu'une chatte en chaleur elle a dû bougonner en te voyant car tu n'es pas un jeune homme sur lequel elle puisse exercer ses charmes !

Regardant son amie elle ajoute beaucoup plus bas mais en manquant s'étouffer de rire : Et quels charmes !!!!!!
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Carmeli

*Tiens, sent et essaye de deviner je te ferais gouter ensuite !

Pour tout te dire concernant Barbe elle a beau avoir 75 ans elle est pire qu'une chatte en chaleur elle a dû bougonner en te voyant car tu n'es pas un jeune homme sur lequel elle puisse exercer ses charmes !*

Carmeli pouffant de rire , souleva le couvercle et senti l'odeur

Hummm sa sent le gingembre , la cannelle et peut être aussi le vin... sa sent divinement bon ...

Carmeli sentait son ventre gargouiller de gourmandise

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Nane94140

Nane referme le couvercle de la marmite avant que Carmeli ne bave dedans tant l'odeur est appétissante.

Tu as gagné en ce qui concerne les ingrédients ma belle !

je te prépare une assiette pas de soucis mais dans 5 minutes, tu as le temps de monter porter la couverture à Landry si tu le souhaites !

Joignant le geste à la parole, pendant que Carméli fonce voir le bébé qui joue dans la chambre sous la surveillance de Barbe, elle prépare une écuelle une cuillère et une belle miche de pain frais pour son amie. Elle ajoute un verre et une bouteille de vin clairet.

Voila j'espère qu'elle va se régaler avant de repartir !
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Carmeli

*Tu as gagné en ce qui concerne les ingrédients ma belle !

je te prépare une assiette pas de soucis mais dans 5 minutes, tu as le temps de monter porter la couverture à Landry si tu le souhaites ! *

Wouaaa!!!! je m'épate là ...

Carmeli rit en filant voir le petit de Nane , Landry qui jouait avec Barbe. Elle le regarde tendrement il a bien grandit et ressemble à Nane. Jouant un moment avec le petit elle se souvint que Nane devait lui servir son assiette , avant de sortir de la pièce Carmeli bisouilla tendrement le petit Landry.
Puis redescendit voir son amie à la cuisine.

Ma chérie ton petit est superbe comme toi d'ailleurs

Tout en papotant Carmeli s'assit et se mit a manger le bon plat de Nane

HUMMM!!! Ch'e bon!!!!Avec gourmandise elle finit son assiette
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Nane94140

Carmeli avait bien profité de Landry, pas assez à son gout peut être mais le temps lui manquait.

Elle redescend l'escalier quatre à quatre et se rue avec gourmandise sur son assiette. Nane n'a même pas le temps de dire Ouf que Carmeli a vidé son assiette et l'a proprement nettoyée avec un morceau conséquent de la miche de pain.

Effarée par la rapidité de son amie Nane éclate de rire et lui lance :

Et bien dis donc ça fait combien de jours que tu n'as pas manger ?

Elle a beau taquiner son amie elle connait la cause de cette extrême rapidité son amie reprend la route ce soir !

D'ailleurs celle ci se lève déjà prête à repartir.

Alors c'est l'heure ? Tu rentres a Castres ? Bonne route ma douce et prends soin de ton compagnon je l'ai peu vu mais je pense qu'il en vaut la peine !
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Carmeli

*Alors c'est l'heure ? Tu rentres a Castres ? Bonne route ma douce et prends soin de ton compagnon je l'ai peu vu mais je pense qu'il en vaut la peine !

Oui c'est l'heure , c'était très bon et spécial en même temps . Je suis contente de t'avoir revu . Tu sais je ne déménage plus vient nous voir à Castres quand tu veux. Puis je reviendrais souvent maintenant .

Carmeli prend tendrement son amie dans les bras l'embrasse avant de sortir de la pièce. Il lui fallait encore trouver Thwaite qui s'était quelque peu perdu dans Albi, d'un bon pas elle se dirigea vers le lac.
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Allyxia

Toujours les mêmes douleurs abdominales, toujours cette souffrance certes passagère mais ô combien insupportable sur le coup. Plusieurs jours que la rouquine les supportait le soir avant de se coucher notamment, mais maintenant, ça lui venait aussi en journée, et cela devenait difficile à masquer.
Pour toutes ces raisons, elle décida d'aller voir son amie Nane à l'auberge. Elle ouvrit la porte de l'établissement mais ne vit pas de suite la propriétaire des lieux, par contre, elle aperçut Prudence près de l'escalier. Allyxia pressa le pas pour la rejoindre avant qu'elle ne disparaisse à l'étage.

Hum, excusez-moi...est-ce que vous pouvez appeler Nane...? j'ai besoin d'elle...

La main sur son ventre, une autre douleur la fit grimacer pile poil sur la fin de sa phrase comme pour indiquer à la jeune servante qu'elle ne venait pas vraiment pour faire causette avec sa patronne.
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Anonymous

La brave fille s'apprête à monter l'escalier quand une jeune femme l'interpelle

Citation:

Hum, excusez-moi...est-ce que vous pouvez appeler Nane...? j'ai besoin d'elle...

Bah quoi que t'a poulette !!

Prudence bien que peu futée s'aperçoit vite que la visiteuse est mal en point.

Poses tes ptite fesses la ma poule j'vas chercher la patronne !

La Servante prend ses jambes à son cou et cavale en hurlant à réveiller les morts dans toute la demeure.

M'Dame Nane !!! M'Dame Nane !!! Y a une ptite qui s'sent mal !!!!

Dans le coup Landry qui faisait sa sieste sous la garde de Barbe est réveillé par les hurlements de Prudence et se met a hurler également !!!!

OUIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!

Allyxia

Allyxia resta un instant étonnée de l'accueil de Prudence. En fait, elle ne lui avait jamais parlé jusqu'à ce jour, elle n'en avait entendu parler que par l'intermédiaire de Nane...qui au passage avait oublié de lui présenter le côté bonne franquette de sa servante.
Cette constatation faite, la rouquine suivit les conseils de la jeune femme et s'assit sur une chaise en espérant que ses douleurs s'amoindrissent. Nane n'allait sans doute pas tarder.

OUIIIIIIIIIIIIIIIIINNNNNNNNNNNNNNNN !!!!!!!!!!!!!

Enfin...pas tarder...si quelqu'un bien sûr réussissait à calmer cet enfant qui venait de réveiller toute l'auberge. En bonne mère, Nane irait sans doute le calmer avant de passer la voir, et c'était normal...il ne lui restait qu'à patienter, mais le cadre étant bien sympathique, le temps ne devrait point lui sembler trop long.
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Nane94140

Nane qui travaille a l'atelier des bannières entendes les braillements de Prudence, elle ne s'affole pas elle en a l'habitude. La ou elle commence à gronder c'est quand les pleurs de Landry se font entendre.

Non de non !! Elle a réveillé le petit avec ses cris de cochons qu'on égorge. !!!

Elle lâche son travail et se précipite dans la demeure ça doit tout de même être grave Prudence panique pour un rien mais Nane a pris l'habitude de juger de la gravité des cas par rapport aux cris de la servante.

C'est en pénétrant dans la salle qu'elle découvre Ally à demi effondrée sur un banc se tenant le ventre avec un rictus douloureux sur le visage

Mais que t'arrive t'il ma belle ?? Installe toi sur ces fauteuils tu y sera bien plus confortablement assise.

Elle jette un œil vers l'escalier mais tout va bien les cris de Landry se sont calmés. L'urgence c'est Ally celle ci n'a vraiment pas bonne mine.

La maison est désormais calme Prudence se tait et le silence apaisant de la maison est de retour.

Dit moi ce qui t'arrive maintenant que le calme est revenu.
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Allyxia

Après être passée du banc au fauteuil, bien plus confortable au passage c'est bien vrai, Allyxia soupira alors qu'elle cherchait juste à reprendre son souffle retenu quelques secondes pour atténuer son mal.

J'ai mal, très mal au ventre. Ça fait quelques jours que ça dure, mais c'est de plus en plus fréquent..

Mais arrêtant le bras de Nane qui déjà se posait sur son ventre pour commencer à l'ausculter, la rouquine baissa d'un ton pour continuer à lui donner les informations dont son amie pouvait avoir besoin...

Ce qui m'inquiète surtout...c'est que...je suis enceinte...
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Nane commence à ausculter son amie qui lui explique qu'elle a des douleurs intenses au niveau du ventre.

Elle se redresse un peu inquiète quand celle ci lui murmure :

Citation:

Ce qui m'inquiète surtout...c'est que...je suis enceinte...

Tu es enceinte depuis combien de temps ?
Tu viens de faire un voyage ?
Tes douleurs existaient elle avant ?

Les questions fusent, précises, ciblées.

J'ai besoin de savoir pour avoir une idée.
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Allyxia

Heureusement pour Ally, la douleur doucement s'estompait, ce qui lui permit d'entendre et de comprendre les questions que Nane débitait à une vitesse folle. La tête basse, la rouquine essaya d'y répondre sans pouvoir quitter cette mauvaise impression de confesser un péché.

un peu plus d'une lune...deux tout au plus je crois...elles ont commencé à me contrarier pendant le voyage, je suis certaine de n'avoir rien eu avant..

Consciente que ni sa gorge ni ses pieds ne lui apporteraient de réponse, Ally releva un peu la tête pour observer le visage de Nane.
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Ses craintes se trouvent confirmées par les explications de son amie. Elle la regarde avec inquiétude.

Je ne sais pas trop ce que ça va te faire comme effet Ally ce que je vais te dire.

Nane se racle la gorge mais elle a toujours eu coutume de dire la vérité brute à ses patient d'autant plus lorsqu'ils sont des amis.

Elle souffle un grand coup et se lance d'une voix d'une extrême douceur cependant.

Voila pendant le voyage les chaos ont fait bouger ton bébé il appuie sur la porte qu'il doit passer pour naitre c'est ce qui te fais mal.

Par contre ce qui m'inquiète le plus c'est que justement s'il appuie déjà il risque de franchir le seuil trop tôt et tu risque de le perdre.

La seule solution que tu ais pour préserver cette vie est de te ménager.

Nane se racle la gorge à nouveau ce qui reste à dire n'est pas facile annoncer à une femme aussi active qu'Ally qu'elle doit passer plus de 7 lunes au lit ne va pas être simple.

Si tu te lèves plus de 1 heure par jour le bébé sortira trop tot et mourra ! je suis navrée de te dire mon amie que si tu souhaite qu'il vive tu vas devoir rester alité jusqu'à sa naissance.

En ce qui concerne la douleur Eric doit avoir de quoi la soulager ou Garri, je crois qu'elle est herboriste également. Il me semble qu'elle a obtenu son examen, je lui demanderait de te faire porter les plantes qu'il faut.

Nane se recule un peu et patiente un moment le temps qu'Ally ait intégré ses propos
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Sirius_de_wolf

Sirius entra soutenant Xanax. Il fut surpris d'y voir Ally. Il avait raté son coup, Ally n'etait pas allé à l'hospitalet mais avait préféré venir voir Nane. Cette dernière s'était précipitée vers eux ...

Il a l'épaule sérieusement ouverte. Et il a perdu connaissance, tout à l'heure.

Nane demanda à Sirius de mener Xan dans une pièce à côté. Une fois la tâche accomplie, il revint vers Ally

J'a laissé les enfants avec Angèle, j'y retourne de ce pas
Je te croyais à l'hospitalet ... Excuse moi, je ne pouvais pas le laisser ainsi ...

Il serra son amie dans les bras.

Allez, je file, on se voit tout à l'heure ...

Sirius repartit donc en direction de la maison de son amie ...
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Xanax

Marmonnant, Xanax vit Ally qui semblait blanche comme un linge. Malgré la douleur tenace et alors que Sirius s'en allait, il se leva pour se retrouver face à la rouquine...

Pardonne moi si je t'ai fait souffrir.

Un effort de trop, la tête lui tourna et il se retint pour ne pas s'effondrer. Il eut juste le temps de regagner sa chaise. Le sang coulait au sol de sa plaie béante mal refermée par le tissu mis en place par Sirius.
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En cours de réalisation: Banière...
Pour A. celle qui a ensoleillé à jamais ma vie: je t'aimerai pour l'éternité mon amour.

Allyxia

Elle n'avait pas eu le temps d'assimiler complètement ce que venait de lui dire Nane, pas le temps de digérer toutes ces horreurs que son amie venaient de lui conseiller, pas le temps non plus de se rebeller contre ce qu'elle considérait comme un diagnostic trop farfelu d'un médecin trop attentionné. Toutes ses pensées furent balayées d'un coup d'un seul par l'entrée fracassante de Xanax dans les bras de Sirius.
Mais là encore tout se passa si vite...Nane auprès de son époux chancelant qui venait de lui demander pardon, Siirus qui la serrait dans ses bras et lui parlait de ses enfants...et tout ce sang qui coulait. A tout ça se mélangeaient également les propos de Nane sur sa grossesse et le risque qu'elle encourait...

Un tremblement de terre ne l'aurait pas fait ciller, incapable de bouger, ses membres ne répondaient plus, à moins que ce soit son cerveau qui ne savait plus quel ordre donner. Pourtant, il fallait qu'elle agisse, qu'elle se précipite, mais la seule chose qu'elle fut capable de faire était de quitter son fauteuil confortable et de sortir rendre son déjeuner.
Elle pourrait alors prétexter beaucoup de choses pour expliquer sa réaction, mais dehors la bise soufflait toujours et gela un à un chaque mensonge pour ne laisser que la vérité : c'était la rancune qu'elle gardait malgré tout envers son époux qui la répugnait.

D'un coup d'œil par la fenêtre, Allyxia vit que Nane s'affairait déjà à recoudre l'épaule blessée..la même épaule qui avait déjà souffert lors de leur dernière grosse dispute, à croire que c'était une constante pour une crise chez les d'Arthémisia...
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Nane94140

Elle a à peine envoyé Xanax dans la petite pièce a coté de la grande salle pour le recoudre qu'Allyxia pourtant bien plus mal en point qu'elle ne veut le croire file vers l'extérieur.

Pour le moment Ally n'est pas en danger alors que Xan a l'air extrêmement faible c'est donc vers lui qu'elle retourne. Son ami est à demi affalé sur un siège ou Sirius l'a assis, en passe de glisser tant il manque de forces pour se tenir droit.

Nane l'installe à plat sur le banc prévu pour les vagabonds de passage quand les chambres sont toutes occupées. Au moins ainsi moins de risques de chute.

Pendant que son ami ainsi sécurisé souffle un moment elle va chercher son matériel au vue du sang qui coule encore de la blessure elle sait ce qu'elle va devoir faire.

Elle revient pose ses instruments digne d'une salle de torture a coté d'elle pour les avoir à coté de la main. Les couteaux tranchants voisinent avec un paquet de charpie, les sachets de plantes médicinales fournis par Éric et Garri avec des aiguilles effilées et du crin de cheval pour recoudre les plaies.
Le pot de baume miraculeux trône en bonne place dans cet attirail ainsi que la bouteille de hibou. (D'aucun peuvent se demander l'usage du hibou et bien ça vous le verrez par la suite.)

La bouteille a la main elle l'enfourne dans le bec de Xanax afin qu'il en boive plusieurs rasades d'affilé. Ça soule bien et vite.

Elle repose la bouteille et pendant que l'alcool commence son effet coupe la chemise de son ami pour dégager la plaie. Seul une masse rouge sanguinolente est visible à cet endroit. il lui semble au milieu du sang discerner brins de paille, terre et peu être d'autres choses fort peu ragoutantes.

La plaie est laide Xan !! Enfin d'après ce que j'en vois. Il faut que je nettoie d'abord et ça va être douloureux.

Histoire de se donner du courage et des forces, elle avale à son tour une bonne lampée de hibou.
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Xanax

Fait vite Nane, j'ai à faire!

Moitié ivre, il serra les dents quand Nane officia.
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En cours de réalisation: Banière...
Pour A. celle qui a ensoleillé à jamais ma vie: je t'aimerai pour l'éternité mon amour.

Nane94140

Elle déteste cette partie de la médecine ou elle doit faire souffrir son patient pour le rafistoler voir parfois lui sauver la vie. Aussi c'est en grimaçant qu'elle taille les chairs abimées et nettoie ensuite en versant une large rasade de hibou qui brule les chairs et les cautérise d'un seul coup.

Xanax pousse un rugissement de douleur !

Et s'évanouit sous la brulure qui irradie de la blessure jusqu'à chacune de ses extrémités.

Nane en profite pour recoudre vivement son ami et le bander bien serré comme un bébé dans ses langes.

Quand il se réveille quelques minutes plus tard elle le laisse prendre un peu de forces en lui offrant un peu de nourriture.
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Alchimiste1

Elle rentrait des champs de son oncle, éreintée, les jambes en cotons. Le soleil se cachait lentement derrières les monts, laissant la ville entre les mains de la nuit.
Un calme sourd peignait le noir de l'auberge. On croirait qu'il n'y ait de chambres occupées, ou d'âmes qui vivent, autre que celle de la jeune femme au coeur saignant. Elle s'adosse à la porte qu'elle renferme derrière elle, et les larmes chaudes roulèrent sur ses joues, en cet instant, son passé ressurgissait, dans son image la plus complète, déchirant et pénible. Silencieusement, l'émotion voilait son regard, elle avance à tatons, ne voulant emettre de bruit.

Sa vie avançait à belle allure, se chamboullant, se nouant et se dénouant, prise au gré de ses passions, l'éternelle adoratrice n'a donc perdu l'espoir, d'aimer un jour encore, avait-elle le choix? A cette pensée, son front se plisse, et voulant étouffer ses sanglots, comprime la gracieuse courbure de ses lèvres...que lui avait apporté ses manières bien naives, la fraicheur qu'elle avait apporté des terre d'Orient...Que des déboires...d'eternels déboires.

Le bonheur qui disparaissait aussitôt qu'elle pensait l'effleurer...peut être y'avait-il un espoir? Mais avait-elle fait le bon choix?

Soudainement, un claquement sourd retentit dans la salle, et la femme noyée dans ses pensées eut un mouvement de sursaut, un regard qui balaye la salle, un frisson qui la parcourt...Tout est glacial...ce n'était que la fenêtre...

Elle regagna sa chambre après l'avoir soigneusement condannée, il fallait qu'elle pense à l'auberge à présent, s'occuper...Sa mère adoptive lui avait confié la tache de recevoir les voyageurs...Mais à quoi pensait sa mère? Dans son chagrin, prise de ses angoisses, elle avait omis de le lui demander...Quelle genre de fille devenait elle encore...
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--Aegidius

En esprit, Aegidius etait revenu à l'auberge...
Tel un fantôme, il hante l'auberge, allant immatériel ca et la... Il sentait proche une âme en peine .... elle est proche. Son instinct la devine, la de l'autre coté de la porte. Elle pleure.

Ainsi certains vivant sont donc pareillement damné que les damnés....

L'âme en peine, l'ame d'Aegidius quitte l'auberge.

Alchimiste1

Elle tremblait encore quand elle accrochait l'annonce sur la porte de l'auberge, et partout où on pourrait la voir, elle avait écris en grand et des lettres bien clairs pour que tous soit bien lisible, mais aussi attire l'attention...

Citation:

Chers Albigeois, chèress Albigeoise,

Vous n’ignorez pas que Dame Nane, est entre les mains de l’inquisiteur, et nous pensons qu’elle se trouve dans une situation très délicate, qui met sa vie en péril. Nous avons jusque là espéré une issue favorable, mais rien de cela ne fut.
Je me tourne donc vers vous, vous habitants d’Albi qu’elle aime et chérit, vous qu’elle a écouté un jour, qu’elle a aidé, soutenu, vous qui êtes peut être de sa famille, de ses amis, ou même humble voyageurs qu’elle accueille généreusement en son auberge, ou même habitant se hasardant à la taverne, gouter à ses tartes délicieuses, afin de vous demander aide et soutien, car nous avons assez attendu, et nous voulons pour rien au monde perdre ce cœur de bonté que l’est ma mère adoptive, dame Nane !

Etant loin, elle n’a cessé de me parler de beaucoup d’amis, ceux qui comptent vraiment à ses yeux, et sont sa vraie famille, le moment est venu pour vous de lui prouver que vous tenez à elle autant qu’elle tiens à vous !

Rendez vous à l'auberge des amis!

Alchimiste, Garri, Nol, Georgette, Ninache

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Ninache

Nina arriva pour la réunion qui devait se tenir à l'auberge de Nanou , personne n'ignorait la situation dans laquelle son amie était et il fallait réagir.
Elle arriva 2eme après Alchi.
Son courage était plus grand que jamais ce jour là.
Elle espérait qu'il y aurait du monde pour aider Nanou.
Elle entra dans l'auberge et attendu les consignes et les autres qui ne devaient pas tarder à arriver.
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Georgette

Gette avait fermé sa maison a clé,un pincement au coeur,elle ne savait pas quand elle reviendrait.
Elle coura a travers Albi jusqu'a l'auberge de Nane,ou Alchi était la...
La jeune femme entra doucement,les autres ne devait pas tarder a arrivée,elle mit alors ses affaires sur la table central,et vit Alchi le regard plein de larmes et d'espoir,s'adressant a elle,avec un petit sourire réconforteur elle dit :

Ne t'inquiéte pas Alchi...,je suis sur que tout va bien se passer,qu'on va réussir,emsemble on va réussir,pour Nanou

Alchimiste1

Ninache et Georgette étaient arrivée aussitôt qu'elles l'avaient pu. Alchi se précipita alors vers eux, consicente que Nane compte autant pour elles. Essuyant machinalement ses larmes, elle feint de sourire,

On la retrouvera...Il le faut...Je ne suis pas prête de la perdre non...Un regard vers les deux silhouettes devant elle, Comme votre venue me réconforte...Attendons encore qu'on vienne se joindre à nous, j'espère qu'on ne tardera pas..
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Georgette

Gette donna un tape réconfortante a Alchi,le malheur d'abattait sur tout le monde,comme la foudre lors des orages.
Mais elle savait quoi faire,elle l'avait expliquer a ses amis en taverne.

Elle partit donc le coeur serré,mais un couteau dans la ceinture au relais,la taverne de Nane,ou siégait l'inquisiteur en ce moment.

Ne vous inquiétez pas les filles !!Tout ira bien,je reviens dés que je peux !!

Elle courut dans cette direction,il faisait déja bien noir dans Albi,ce qui faciliterait pour se cacher.

Garriguette

Garri arriva en courant...

Les amies, je viens d'envoyer au moins 40 pigeons à tous ses amis...je leur demande de nous rejoindre!!! J'ai vidé mon pigeonnier!!! allez ne soyons pas tristes !!!

Garri prit une bouteille et des chopes et servit ses amies

A Nanou, à Drum, et à tous ceux qui se battront jusqu'au bout pour les sauver!!

Ninache

Nina courra après Gette la rattrapa et essaya de la raisonner , c'était idiot , Nina était bien mieux placée pour y aller , elle avait un chien aux belles dents et à l'ouïe fine , pret à la prevenir du danger , Gette n'en avait pas.
Ce petit détail pouvait tout changer.
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Nolanna

Nolanna arriva a son tour et trouva Ninache et Garriguette sur son chemin , les ecoutant quelques minutes elle les interompi

venez mes dames nous ne pouvons nous rentre a la taverne une par une , il nous faut nous organisé et surtout etre plus nombreux , ne pas faire preuve de violence mais leur demontré que nane ne peut etre l'instigatrice de la venu du malin a albi

pour ca il faut preparer une petition et c'est pas en etant emprissonné avec Nane et Drumgray , que nous leurs seront utile et pourtant dieu c'est comme je les aime l'un et l'autre

leur prenant amicalement le bras mais fermement elles les reconduits vers "l'auberge des amis "ou Alchi les attend toutes et tous
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Patrice14

pat arriva essoufflé il entrouvit la porte , regarda les personnes installés ici et la , il espérait bien sur que les albigeois allaient se manifester, chose qui ne doutait point.

il alla voir alchi et lui dis:j ai envoyé des pigeons a des connaissances alchi pour qu il vienne soutenir nane , xanax et drumgray car je crains le pire , la nuit sera dure et difficile , mais nous nous devons de nous revolter,
alchi je mettrais ma vie en danger si il le faut compte sur moi

pat alla s asseoir.

Paulovnia

Paulovnia bien que très affaiblie s'approcha doucement de l'auberge et y entra discrètement. Nane était son amie et elle ne voulait surtout pas que des mauvaises langues pensent le contraire. Alors comme on lui avait soumis, elle venait soutenir la belle.

Elle prit place et attendit des explications, elle avait entendu des paroles, des rumeurs enfin des mots...sur le sort de Nane mais comme elle n'aimait pas les polémiques, elle n'avait pas relevé. Elle aurait peut être du puisque Nane semblait en danger.
Malgré cela, elle n'etait pas très certaine de ce qu'il se passait et en quoi son amitié l'aiderait. Elle la soutiendrait ça elle le ferait sans problème mais à part cela quoi faire d'autre?

Paulovnia cessa de se poser des questions et chercha des yeux celui ou celle qui pourrait la rassurer ou lui expliquer.

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Oriabel

Oriabel avait reçu ce matin un drôle de courrier, lui indiquant que sa soeur par alliance était en danger de mort. Elle ne prit que le temps de se tourner de bord et déjà, elle se lançait sur la route pour voler au secours de cette femme qu'elle appréciait tant. Elle dévala les rues pour arrivé à la réunion qui se tenait à l'auberge de Nane et poussa la porte haltante.

Je suis là.... Quelqu'un pour m'expliquer ce qui se passe ?
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Eric.mrk

Eric arriva le plus rapidement possible... Il avait entendu parler de cette histoire d'inquisition, mais il n'y avait pas cru... sauf que la chose avait l'air sérieuse ! Si son amie devait courrir le moindre danger, il se devait d'etre dans les premiers à la défendre...

Me voici les amis, personne ne touchera Nanou sans tater d'abord du bois de mon baton ! Alors que se passe t il exactement ???
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Vous aimez la Nature et aider votre prochain ? Rejoignez La Guilde des Herboristes !

Cricriultras

Cricri avait reçu un pigeon un peu bizarre de Garri, elle n'avait pas compris il parlait de son amie Nane, de l'inquisiteur.....

Elle se rendit donc à l'auberge des Amis, lieu que Garri lui avait indiqué, afin d'en savoir plus...

Bonjour tout le monde, que se passe-t-il???

Nane comment va-t-elle, où est-elle??

Je suis là si vous avez besoin d'aide
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Cricriultras

Cricri décida d'aller chercher Godefroid, il devait être dans sa forge, mais avant elle dit à qui voulait l'entendre

Quelqu'un a prévenu Castelreng?????? il faudrait aller le faire chercher...
je vous laisse je vais chercher Godefroid et je reviens avec lui...

elle sortit en courant de l'auberge!!!
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Jalna83

Le parchemin avec le message de Garri dans une main et dans l'autre une lanterne ,Jalna arriva assez vite au lieu de rendez vous :l'auberge ou Nane etait si presente

Elle revoyait son visage souvent souriant et se rappela ses mots gentils qu'elle distribuait sans compter

Nane avait ete elue pour etre la plus populaire en Albi il n'etait pas question d'ecouter ces allegations ni de laisser quiconque lui faire de mal

Arrivee a l'auberge Jalna empoigna le heurtoir et apres avoir toque poussa la porte sans attendre

Satolas

suite au pigeon de garri
satolas se mit a courir le plus vite possible et arriva a l'endroit indiqué rentra et dit :

"alors que se passe t'il ?
ou est nanou ? va t elle bien ?
on agit quand ?

Ciboulette

Ciboulette accourut aussi très vite et même si elle ne comprenait absolument rien, elle sera présente pour la personne que tout Albi fêtait le mois dernier comme la meilleure habitante d'Albi par son coeur, sa générosité, sa présence....
Comment imaginer qu'on lui voulait du mal?
Garri avait eu raison de la prévenir !
Mais que se passe-t-il à Albi en ce moment ? Sont-ils tous devenus fous?
S'attaquer à Nane ?????????????
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Paulovnia

Paulovnia regardait les gens arriver les uns parés les autres...c'etait un élan de solidarité...pour nane tout le monde le faisait, et ca elle le savait....mais personne n'avait encore pris le peine de leur expliquer.

Paulovnia était au bord de l'endormissement, ses pensées étaient quant à elle, très claire...elle avait un doute.
La rebelle qu'elle était se levait.

N'y a t'il personne ici pour nous expliquer?

La belle regarda autour d'elle, elle espérait que cet inquisiteur n'était pas une stratégie, c'est tout ce qu'elle espérait.....
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Nolanna

les amis de nane arrivaient les uns apres les autres et demander des nouvelles quand ils furent la en nombre nolanna se decida a expliquer

bon soir a tous , merci d'etre venu , j'esper e que d'autre arriverons

je vous resume la situation ,

**personne n'a revu nane depuis se matin alors qu'elle se rendait au relais de cocagne prendre son poste

**on sait que Xanax l'avait prevenue que quelqu'un l'attendait la bas et qu'il etait envoyé par l'inquisition

**on sait que d'autre personnes ont essayer d'entré et sont elles aussi sequestre

Nane a besoin de vous tous pour prouver sans effusion de sang qu'elle n'a nullement contribué a la venue du malin lors de l'organisation du bal des morts

pour le moment je propose que chaqun ecrive les bonnes action de Nane sur un registre et qu'il le signe de dire le bien qu'elle a toujours fait autour d'elle et par la meme occasion ...
**il nous faut pensé au cas ou ....a trouvé un moyen de delivré Nane Drumgray et toute personnes inocente retenue au relais de cocagne

Des question ? Des idées ? Je vous ecoutes
Nolanna reprend son souffle et regarde Alchi si celle ci a quelque chose a ajouté
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Fortius

Entre dans la taverne discrètement par la porte de derrière.

Ce retrouve face à une foule de gens pestants, maugréants, criants, fulminants. Ettonné il demande alors:

J'ai entendu parlé d'un problème, lequel est-il?

Tous retournés vers lui, le regardant un peu bizarre....

Laissez moi deviner, je suis arrivé en retard?

Garriguette

Garri vit les amis de Nane et les siens arriver les uns après les autres...Elle était convaincue qu'ils répondraient à l'appel mais, néanmoins, leur présence la réconforta au plus haut point et lui rendit l'espoir que les évènements récents avaient quelque peu ébréché. Elle monta sur une table et s'adressa à eux:

Mes amis qui avaient répondu aussi prestement à notre appel à l'aide, au nom de l'amitié que vous porte Nane, je vous remercie sincèrement... D'autres amis vont nous rejoindre et bientôt cette auberge, lieu si cher au coeur de Nanou, sera pleine ! Vous connaissez sans doute la dramatique situation dans laquelle est plongée notre amie ainsi que messire Drumgray qui a valeureusement essayé de la défendre ! Or, chacun d'entre nous connait, tout aussi bien, les immenses qualités de coeur de Nanou et nous savons pertinemment à quel point les accusations qui pèsent sur elle sont totalement infondées! Si nous ne réagissons pas, demain Nane subira la question !... A ces mots, Garri frissonna...

Nous ne pouvons pas rester impassibles face à cette injustice !! nous ne pouvons pas laisser notre amie souffrir en restant là, sans bouger !! Je ne sais pas ce que nous pouvons faire mais je suis sûre que tous ensemble, nous pouvons nous opposer à cette ridicule mascarade de soi-disant justice, à cet inquisiteur qui se croit tout permis jusqu'à blesser Nanou dans son honneur et sa vertu!! Alors, je vous en conjure, si l'un de vous a une idée, nous le suivrons...jusqu'au bout, jusqu'à mourir pour notre amitié, pour l'affection que nous devons à Nanou!! Tous ensemble, prouvons lui!! Que celui qui pense pouvoir arrêter par un quelconque moyen cette horrible injustice parle...nous l'écouterons!!

Garri se sentit désemparée mais elle ne pouvait faire plus!! Elle regarda ses amis qui, tous, semblaient trés inquiets, d'un air suppliant ...

Jalna83

La situation etait grave!! Jalna se poussa un peu pour faire place a Fortius qui arrivait a la rescousse

Ils ecouterent tous anxieusement les explications de Garri mais elle meme ne savait que suggerer

Paulovnia

nolanna a écrit:

je vous resume la situation ,

**personne n'a revu nane depuis se matin alors qu'elle se rendait au relais de cocagne prendre son poste

Paulovnia étonnée mais fort contente d'ajouter :

Si moi!!!! je l'ai vu au relais, vous savez le relais géré par la mairie. Elle semblait en pleine forme...peu bavarde certes, mais bien ici et égale à elle même

Paula espérait qu'elle l'était...égale à elle même...
La belle ne comprenait plus rien, et ne cherchait pas non plus..., elle sentait que cette histoire n'etait point de son ressort. Elle se rassieds en attendant la réponse tout en pensant....

Le chantage affectif...Alby en est arrivé à ce point?
Nane n'avait point besoin de prouver sa sincérité et son implication en cette ville.....
la belle médicastre espérait ou pas...que ce n'était point un coup...

Paulovnia ne preférait pas penser à la trahison, les gens de confiance à albi ne se plieraient pas à de tels gestes....enfin elles espérait! Si telle était le cas, la belle Paula aurait eu tort de donner sa confiance...
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Garriguette

Garri vit quelqu'un lui faire signe par la fenêtre...Elle sortit un instant et revint dans la pièce, l'air totalement affolé!

Mes amis!! c'est une catastrophe!! On vient de m'informer que Xanax est également aux mains de cet inquisiteurs et que ces pauvres Gette et Ninache se sont également engouffrées dans la gueule du loup!!! c'est une catastrophe!!

Garri se laissa choir sur une chaise, totalement désespérée!!

Godefroidbouillon

Apprenant la triste nouvelle par l'entremise de sa fillote de coeur garri et suivant cricri qui était venu le chercher, il était pret à employer la force s'il le fallait et regardant les personnes présentes prit la parole

Il me semble que ce terranova ne cherche qu'une chose est de mettre dans sa couche toutes les dames qu'il rencontre et qu'il faudrait le mettre hors d'état de nuire et que le meilleur serait d'attendre cast

Mais il tentait malgré tout la nervosité qui l'habitait de rester le plus patient possible sans oublier qu'il fallait agir le plus vite possible
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Alchimiste1

Elle s'était appuyé sur le dossier d'une chaise, et les amis de sa chère et tendre mère affluait en grand nombre...Quel ne fut son émotion à les voir tous ainsi, accourant rien qu'en se doutant que leur chère amie soit en danger.

Nolanna avait résumé l'amère situation, et Garri proférait des mots pleines de volonté et d'amour pour Nane. Alchie parcourt l'assemblée des yeux, et la salle qui la veille semblait deserte était de nouveau vivante...Il fallait agir, et ce le plus vite possible,

Je ne sais si c'est chose concevable d'aller protester en fin de journée, mais nous ne pouvons plus attendre...l'inquisiteur n'est pas venu seul parrait-il, d'ailleurs n'est ce pas étrange que messire Drym ne soit toujours pas revenu, il est parti la chercher depuis bien des heures, il devait déjç être de retour, parmi nous...Elle lançait ces mots prise d'inquiétude, combien de fois sa mère ne trouva ainsi prisonnière et attaquée, se remémore de la dernière fois, et son coeur s'étreint..Non, cela ne se peut...

Il nous nous révolter! et si on ne daigne nous répondre...Alors...un petit silence comme pour soutenir le mot qu'elle s'apprêtait à articuler d'une voix claire...Seule La force parlera!

A ce moment là, Garri s'écria, bien plud despérée, XAnas? Gette et Ninache!! Elle avait tenter de les raisonner pourtant..

ce n'était pas le moment de s'abandonner à la peur,
IL faut nous unir!! que personne n'agisse de son propre gré ou seul!!
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Patrice14

pat s avanca, la gorge nouée.

nous ne pouvons pas laisser nos amis aux griffes de ce mecreant et de ses sbires qui prennent plaisir a torturer, je ne prone pas la violence mais a tous ce que nous sommes ne croyez vous pas que nous pourrions emmener loin d ici l inquisiteur et ses hommes

des gouttes de sueur dégoulinées lentement sur son visage , pat savait qu a l instant il venait de mettre la vie de ses amis et la sienne en danger mais ne l etait t elle pas de toute facon?

[/b]TOUS AU RELAIS , ET QU ARISTOTE VOUS GARDE

Patrice14

Paulovnia

Paulovnia écouta.....les réponses à ses questions ne venaient point!
Fatiguée mais toujours là, elle se leva:

Mais quel est le sujet de cet inquisition? personne n'est à même d'y répondre?

Paulovnia était de moins en moins confiante...personne lui répondait c'etait un signe....
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Paulovnia

Paulovnia n'y comprenait décidemment rien.....!!!!!!
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Nolanna

nolanna les ecoutait parler et se rendit compte qu'une dame n'avait pas comprit

Nane est accusé d'avoir fait venir le malin a Albi ,que sa volonté de faire LE BAL DE L'HORREUR! afin de vous amusez comme elle le fait si souvent n'etait que pretexte pour le demon , qu'elle serait le mal réincarné en quelques sorte

si vous croyez que nane est ainsi ..alors il faut la laisser entre les main de l'inquisition , si non ...

Mobilisons nous pour faire apparaitre la verité et la delivré de ses fous furieux

chaque fois qu'une personne agit seul elle ne revient pas , il nous faut donc agir ensemble

nous partirons donc au lever du soleil pour le relais de cocagne avec pour commancer nos lettres et s'il le faut la force

Nul n'est obligé de venir ceux qui preferent resté a l'ecart le peuvent bien entendu
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Paulovnia

haaa!!! ce n'est que que ça...nane n'a pas besoin d'un bal de l'horreur pour avoir la confiance de ses amis.

Son amie, paula, savait qu'elle avait sa confiance même dans ce genre de polémique....enfin si on pouvait ainsi dire....

Rasssurée, paula quitta les lieux.

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Ninache

Nina revenu boueuse et épuisée , elle avait couru à travers les petite ruelles de la villes pour perdre le garde qui la suivait.
Elle avait réussi , celui ci était sans doutes en train d'essayer de retrouver le chemin du retour.
Nina entra paniquée , elle ouvra la porte violemment et dit fort pour que tout le monde entende:

"Gette a été prise , l'opération espionnage a été un fiasco.J'ai essayé de la dissuader d'y aller mais je n'ai pas réussi.Un garde l'a repéré à la premiere minute.J'ai laché mon chien à cet instant , ça a distret le garde , mais lorsque nous courions , Gette a trébuché!Le garde l'a rattrapé.
Il faut faire vite!!!!L'heure est grave!!!Déja 3 innocents sont aux mains de l'inquisition!Il faut arrêter ces injustices!
J'ai peur pour Gette , sa santé est fragile ces derniers jours et j'ai peur qu'ils ne la maltraites."

Sur ces mots , elle se laissa choire dans une chaise , épuisée.
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Eric.mrk

Eric vit tout ce monde pret a aider nanou et écouta ce que chacun avait a dire... Il était pret à faire ce qui serait nécessaire pour aider Nane, Xanax et les autres bien sur... Mais que fallait il faire justement ? Etaient ils retenus au relais de cocagne par les inquisiteurs ? Devait on parlementer ou foncer dans le tas ? Il n'etait pas pour les solutions violentes et irréfléchies, mais parfois avec certains esprits étroits la seule option reste la force...Qu'en serait il ?
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Dekida

Un homme arriva à grande vitesse sur son cheval noir. Il s'arrêta devant l'auberge et descendit attacher sa monture. Aussi tôt, un faucon plongea et se mit sur point ganté de l'homme. Il regarda l'auberge, il n'y était pas encore allé, il n'avait pas eu de contact avec les autres habitants depuis bien longtemps.

Il ne s'était pas rasé ni coiffé depuis bien longtemps, passant ses journée a pécher et a dresser Braise, le faucon que lui avait offert Lady lors de son enménagement à Albi.

Il poussa la porte d'entrée et observa les personne se trouvant a l'intérieur. Il remarqua tous de suite certaine personne comme Garri, Eric ou Gette, d'autre lui disait quelque chose...

Il alla vers garri.

J'ai bien reçut ton pigeon et me voila. J'ai entendu quelque rumeur en passant en ville mais je ne suis au courant de rien... Que se passe t'il avec nane?

Georgette

Gette revint...fatiguée,boueuse,et écorchée a la lévre,mais il ne lui était rien arrivée.
Seulement,il fallait faire vite,trés vite !
Elle entra dans l'auberge,par derriére,car elle ne savait pas si on la suivait,elle se hata dans la salle principal,ou tout le monde était réuni.
La jeune femme laisser sentir que ce n'était pas un conte de fées la bas,méme si on ne lui avait rien fais,elle était sérieusement plus négligé que d'habitude,la peur se lisait encore sur son visage.

Mes amis !!
Ne vous inquiétez pas pour moi !!Tout va bien,je vais bien...mais d'autre non.
Au moment ou je sortait,j'ai cru voir que Xanax succombait a ses blessures,et qu'il était jeté avec Drumgrey derriére le comptoir,sous la trape !!

Gette repris son souffle,mais des larmes coulés sur ses joues rouge.

Na...nou est elle dans sa cuisine...je sais comment intervenir !!
Il nous faut passer par derriére...trois personnes seulement !
Dont 2 hommes,et moi...
Si les 2 hommes sont armés,se serait mieux bien sur,ah oui,et il nous faudrait quelque chose pour briser les chaines !!

Les larmes roulés roulés roulés tout le long du visage,elle repensait a tout sa et s'écroula sur une chaise

Il faudrait aussi...2 personnes entrerons par la fenétre aussi,mais avant nous !Il iront par concequant en rampant,ouvrir délicatement la porte dans le sol...pour prendre le corps de Xan,qui je l'espére est encore vivant,et récupérer Dum.
Quand a l'inquisiteur,je l'ai tellement fais boire qu'il est sur sa chaise en train de dormir jusqu'au calendes grecques !du moins....je l'espére !

Elle pousa un petit soupire

Des volontaires ?Quels hommes veulent m'accompagner ?
Ah oui,les autres... attendront dans les ruelles,aux alentours de la taverne,vous jouerait en mendiant,marchand ou simple paysan ramenant bottes de foin a l'étable.
Vosu avez compris dites moi ?

Elle attendit les réponses,tout en sanglotant silencieusement.

Dekida

Deki sourit, il souleva un peut sa cape montrant son épée, et laissa apparaitre le bouclier qu'il gardait ans le dos.

Je m'était dit que se pourrait être utile... Je veut bien t'accompagner. D'ailleur, si mes souvenir sont bon, on peut aller dans le celier sous le comptoir de l'exterieur si on déloge correctement les planches.

Ha et si vous me laissez un peu de temps, je peut chercher mon ancien materiel de forgeron chez moi, les chaine ne feront pas longtemps

Il sourit a nouveau, il s'était entrainer pendant son long voyage de suisse a albi et continué réguliérement. De plus l'épée qu'il avait lui même forgée et décorée était un exemple d'arme dites de maitre...

Georgette

Elle sourit a Deki.

Bien sur que tu peux !merci !aller cours,va chercher ton matériel !!

Fregouille

Fregouille avait longtemps hésité avant de répondre aux appels, mais il s'agissait de délivrer Nane, une amie, d'une injustice sans nom...
Il entra dans la taverne aux derniers mots de Guette...

Pardonnez mon retard, mes bras et mon bâton sont à votre disposition...
Je suis prêt à aider si je le peux...

Georgette

Ravi de voir Freg rentrer,Gette essuya ses larmes.

Mon ami !Tu tombe a pic !Ne t'inquiéte pas pour le retard,ce n'est point grave...
Mais,j'aurait besoin de toi,se serait bien que tu fasse partit des deux personnes qui irait chercher les hommes sous le comptoir...tu est fort et peux prendre deux hommes sur toi,je pense !
Tu est d'accord ?

Elle semblait avoir oublier une information de la plus haute importance

Je ne vous l'ai point dit,mais il ya 2 gardes...armés,mais dormant comme des nourissons !!
Puis 2 autres qui montait un engin de torture...mais il sont parti Dieu sais ou !!

Ninache

Gette était de retour dans un état pas terrible.
Nina courru vers sa soeur:

"Gette!!!Ca va bien???"

Elle la serra dans ses bras.
Nina avait eu la frayeur de sa vie...
Elle écouta attentivement Gette qui préparais les plans.

"Moi je veux bien faire partie de ceux qui passeront par la fenêtre , je suis assez souple et je pense pouvoir m'approcher sans bruits."
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Georgette

Gette n'avait pas vue sa soeur,et elle avait trés peur...dés qu'elle l'aperçu,elle quitta sa chaise et se jetta dans ses bras,puis elle lui répondit:

Tout va bien pour moi par rapport a d'autres,nos amis !
Ils faut faire vite,Deki et Nina viennent avec moi...passer par la fenétre !
Oui,ah...euh la fenétre est assez haute,Nanou est enchainé en bas sur une chaise,il nous faudras donc briser la chaise,on verra...
Qui d'autre pour veiller et nous aider sur la rue ?
On aura besoin,grand besoin de personnes pour évacuer Nane et les autres ici trés rapidement...qui se propose ?

Puis réfléchissant,elle essaya de voir Eric,mais elle ne le trouver pas dans la foule d'amis.

Dites,vous voyez Eric ?j'ai besoin de lui je pense...Xanax doit étre trés bléssé aprés les coups de fouet reçu !!énormément blesser méme !

Elle se tut un moment et repris.

Ah oui,sachez que vous vous exposer aux pires dangers...
Vous étes partant...Tous pour Nanou ?!

Dekida

Bon je part chercher de quoi briser les chaines, donc qui va où?

En atendent la reponse Deki appela Braise qui vint se poser sur son poing.

Vient la mon beau, on risque d'avoir besoin de toi, sa va surement être plus dangereux que la chasse...

Nolanna

Nola pousse un profond soupire de soulagement en voyant gette entré
elle ecoute son idée qui ne semble pas mauvaise du tout mais ou il y a encore quelques zone a eclaircire

gette calme toi et repond moi , peux tu me dire combien d'homme se trouve dans au relais de cocagne ? l'inquisiteur , il avait au moin deux sbires ..est tu sur qu'il ni en a pas d'autre ? ensuite tu nous dit que Drumgray et Xanax sont a la cave enfermé saurais tu s'il y en a un des deux conscient ? as tu vu les armes dont dispose l'inquisiteur et ses sbires

je sais sa fait beaucoup de details a te rappeler mais chaques details comptent il en va de la vie de nos amis et de la notre ... il ne faut pas se precipiter mais reflechir a un plan d'attaque est agir a la nuit tombé ou au petit matin ...se serait mieu quand la fatigue aura eu raison des torsionnaires

elle regarde Alchi pour avoir son approbation ..apres tout il s'agit de sa mere et cela compte ...

Alchimiste1

Alchimiste qui venait de répondre au pigeon qu'elle reçut, avait le coeur brisé en mille...Une lettre d'adieu, n'était ce pas mieux ainsi...elle aurait du le faire depuis le début...avant d'avoir tout ce sang sur les mains...Seigneur qu'il est lourd ce sentiment...tant de remords, tant de culpabilité...

Elle lève un regard ferme, et alors que Gette donnait ses instructions, Alchie disparut dans la cuisine, elle ne revint que les bras emplit de couteaux, dagues et batons. Nol a aussitôt pris la parole, et tentait de calmer l'élan de Gette, elle était bien d'accord avec elle. Ne pas agir à l'aveuglette, sans connaitre tout les détails. Après tout, il se risquerait un aller sans retour...Qu'importe, la jeune femme était prête pour tout, elle ne croyait plus en ce qu'elle était...

Elle acquiescait d'un signe de tête, respiration lente et régulière, un seul objectif, s'oublier pour une fois...Elle déposa tout ce semblant d'armes devant eux, et s'en alla de suite chercher quelques légumes moisies, des fruits...des pierres, mais là, faudrait les chercher dehors.

Je rejoins Nol...Il profiter de leur faille, et les utiliser en notre faveur, ne pas agir avec cette fougue,mais de façon ingénieuse...La nuit et avant l'aurore! Mais pour l'instant Gette...te souviens tu de ce que te demande Nol? les yeux ronds, la voix un peu tremblantes, oublier sa propre décéption, c'est bien fini, ça devait l'être depuis le début.
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Ninache

Nina écoutait attentivement les instructions de Gette.

"D'accord , je passe par la fenêtre avec Deki , je passe en première comme éclaireur , je vous signale du danger et puis si possible j'ouvre la trappe."

Elle regarda un instant les armes qu'elle avait sur elle:
couteau , manche et...ah...euh...Un aiguille!
Elle savait où frapper avec ces instruments pour blesser ou causer la mort.

elle attendu que Gette aquiesse puis écouta Nolanna.
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Georgette

Deki,tu vas chercher ton matériel,aprés tu reviens et attend le signal.

Nola,alors ils sont 2...2 gardes armés mais emdormi...
Il y'en avait d'autre,mais ils sont partie...
Drumgray et normalement conscient,on entendait constament des coups ...quand il n'y avait que lui dans la cave !
Ils disposent d'épés de pacotille me semble-t-il...
DEs épées en bois pratiquement...

Gette sourit,sa aller peut étre étre facile,ou non...

Préparer vous...nous partirons quand la nuit tomberas !

Elle regarda par la fenétre,le froid de la fin d'aprés midi était bien la,et le soleil était déja pratiquement derriére les collines vallonés d'Albi,le signal ne tarderait donc pas a étre donner.

Georgette

Elle répondit dune voix compatisante a Alchi.

Ne t'inquiéte pas ma belle,mais je ne veux pas que tu vienne avec nous,tu feras le guet devant,ou proche du Relais...pour éviter tout soupçon,tu porteras sa:

Elle lui tendit un capuchon noir.

Puis quand on sortiras tout le monde d'ici,tu nous aideras a rentrer.Sa te va ?

Dekida

Des garde sans armes d'aste? Et bien, c'est bisard... Enfin bon, je revient!

Il soirtit détachat Clair de Lune et sautat dessus avant de partir au galot. Braise lui s'était envolé haut dans les cieux.

Little_dheimet

Dhei avait reçu le message, mais les séances d'entrainement renforcées à la caserne l'avaient empêché d'arrivé plus tôt. Dès qu'il le put, il couru vers le lieu de rassemblement... il venait de faire un entrainement intensif, mais pour Nane.... ses douleurs n'étaient rien, l'accuser de satanisme, non mais et puis quoi encore???

Qui en veux à Nane? Il goutera à mon fer, non mais et puis quoi encore?
Je jouerai le rôle que vous voudrez, si vous avez besoin de mon aide.

Georgette

Fort heureuse de toute l'aide qu'on lui apporter pour sauver Nanou,Gette se leva.

Bien sur Sieur que j'ai besoin de vous...
Voudriez vous bien guetter ...dans les environs de la taverne municipale si quelqu'un viens ?
Vous sifflerait avec sa.

Elle lui tendit un sifflet en bois qui faisait un jolie bruit d'oiseau,bien sur introuvable en Alby.Puis attendant la réponse,et elle se rassit.

Garriguette

Garri entendit Gette et aussitôt intervint :

Gette, mon amie...Je pense que les actes isolés ne servent à rien!! Je vous propose une chose les amis!! Réunissons tout ce que nous pouvons... Armes, bâtons, toutes sortes d'instruments tranchants, jusqu'à des fruits pourris.... L'essentiel est de marquer notre présence et notre opposition à cette rétention injuste!! Nous nous posterons devant l'auberge et crierons notre révolte!! Lorsque nous serons assez nombreux, nous lancerons tout ce que nous avons sur nous, sur les gardes... En prenant bien soin de cacher nos armes, surtout! En fonction de la réaction de l'inquisiteur, nous enverrons un émissaire lui apporter nos lettres de confiance à Nane, Xanax et Drum!! Ensuite, nous verrons....Nous n'avons malheureusement pas d'autres choix que d'essayer de le convaincre!!!

Qu'Aristote vous garde mes amis!!!!

Nolanna

elle a ecouté les intevenants.. sans dire mots puis reprend la parole

je suis daccord avec garrigette , retrouvenons au relais de cocagne armée de se que nous trouverons en fruits et poissons pourrie et pour les vrai armes dissimulé bien personne ne doit les voires rendez vous avant le coucher du soleil couvrez vous bien la nuit sera longue ...

si vous etes daccord nous agirons a l'aubes ....

Nolanna pense a drumgray elle est certaine que s'il et conscient comme la dit plus tot garri alors il leur fera un signe pour les avertir ou qu'il se teindra pret a intervenir ...

Ninache

"les directives de Gette sont elle encore d'actualité???
Oui , allez en masse est intelligent mais il faut bloquer les sorties et évacuer les blessés au plus vite"

Nina se posait des questions , les 2 propositions étaient toutes les deux bien.
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Georgette

Ton idée est bonne Garri,c'est vrai...
Mais pense-tu a Xanax ?
Si nous n'intervenons pas dans les heures qui suivent,c'est la fin de sa vie...et nous n'aurons plus qu'a prier pour qu'Aristote garde son ame en paix...
C'est ce que vous voulez ?

Elle réfléchit quelques minutes.

Ah,et Terranova l'inquisiteur est quelqu'un de trés puissant,il peux tous,nous arrétez et nous condanner.

Garriguette

Garri les regarda les uns aprés les autres....L'anxiété se lisait dans leurs regards, mais la détermination aussi!

Allez, les amis!! Je vous propose de rentrer chacun chez nous pour rassembler un maximum de....euh.. Elle ne sut comment qualifier toutes ces choses dont elles avaient proposé, avec Nol, de se munir...

Enfin, de tout ce qui vous tombera sous la main! L'essentiel est que nous soyons nombreux et déterminés!! Ensuite!! Advienne ce qui pourra!!

Garri leur sourit, elle était épuisée mais confiante malgré tout dans l'adage enseigné par sa grand-mère, selon lequel, l' "Union fait la Force"!!!

Georgette

Gette sourit a Garri,elle partit et revint les bras chargés de choses utiles.

Tiens...des fruits,un peu pourri mais sa feras l'affaire non ?
Ensuite,euh ma dague,un balai,mon manche,l'épée de Rasler...
Et puis plein d'autres choses !

Elle lui sourit encore,mais s'écroulant sur une chaise,elle avait quelque chose a demander a Garri.

Ecoute ma belle,je te jure...Xanax est dans un état lamentable,ses peaux sont déchirés,il est quasiment en lambeaux...les plaies sont noir et infecté,c'est horrible a voir !Il perd tellement de sang qu'il peut mourrir a n'importe quel moment...Quand a Nanou,enchainait comme elle est,ses poignés et chevilles fortement sérré,tout sa pourrait lui couper le sang et la faire basculer dasn l'autre monde aussi...Je te jure...
Que fais-t-on pour les sauvés ?

Ninache

Nina réfléchi et dit:

"J'ai une proposition à vous faire , il faut agir dés maintenant , les prisonniers sont dans un piteux état et ne peuvent attendre.
Arriver en masse est intelligent mais il pourraient s'échapper par l'arriere ou bien menacer de tuer quelqu'un si l'on ne part pas , ils peuvent se servir des otages...
Il faudrait des personnes à la porte arriere et mettre en pratique le plan de Gette tout en maintenant des personnes qui manifestent.
Les manifestants distrairaient et pendant ce temps , on peu évacuer les blessées."
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Garriguette

Non!!! agir maintenant, sans concertation et sans stratégie, serait les tuer sur le champ!! L'inquisiteur aurait beau jeu de trouver une excuse toute faite!! Gette et Ninache, je vous en conjure!!! Ne faites rien isolément!!! Votre inexpèrience et votre jeunesse ne justifient en aucun cas cette folie!! même si je comprends les nobles sentiments qui vous animent!!! Joignez vous à nous...et tous ensemble, essayons de faire au mieux!!

Elle les regarda espérant de tout coeur arriver à les convaincre... puis sortit de l'auberge!

Georgette

Gette répondit vivement a Garri

Et attendre une journée,c'est leurs mort,seul ou sur un bucher !

Elle sortit comme une furie,mais elle savait quoi faire,ce n'était pas quelque chose d'inréfléchie,elle aait beaucoup réfléchi sur la stratégie...
Partant en direction du Relais,elle tenait dans ses bras des fruits.

Little_dheimet

Pourquoi attendre demain s'ils peuvent mourir? et puis savons nous si ce malappris d'inquisiteur a prévu qu'il passe la nuit? s'il soupçonne quelque chose, il peut les faire exécuter ce soir même... rien ne dit qu'ils verront demain.

Pour ne pas paraitre trop militaire, je suggère que nous agissions aujourd'hui et vite, la vie de trop de personnes est en danger, et qui sais ce qu'ils ont fait à Drum? nous n'avons pas le droit de les y laisser. s'il recherche des âmes démoniaques, alors nous sommes tous possédés, allons tous armes à la main, nous verrons s'ils pourront tous nous contenir
ils sont moins d'une dizaine et tous ivres morts, à nous tous nous les bouterons hors d'Albi et pour longtemps... Il faudra une armée pour toucher l'un d'entre nous!

Little_dheimet

Pendant son discours, Dhei vit que Gette était sortie avec des fruits à la main, il couru vers elle...
Gette attend, nous irons tous ensemble, t'as vu la première fois? tu étais seule et ils t'ont saisie... patiente juste quelque minutes s'il te plait, nous irons tous ensemble, promis

Nolanna

HRP vous etes tous tres gentil ..mais si on sugere la patience c'est parce que se rp ne doit pas finir dans la minute mais bien nous divertire sur plusieurs jours si vous avez bien lu le rp de l'inquisiteur vous aurez vu qu'un autre groupe inconnue s'apprete lui aussi a intevenir .. je propose donc de laissé nos rp se poursuivre doucement et surtout de ne pas gacher notre plaisir le regroupement permettrera surement a des personnes plus entrainé d'intervenir attendons de voir HRP

nolanna avait pris des munitions a l'auberge etant de passage elle ne pouvait faire mieu , elle parti donc ensuite rejoindre le gros des troupes au relais de cocagne

Little_dheimet

( c'est pour ça que je demande d'attendre quelques minutes... 1 mn rp durent comme on veux)

Dekida

Deki arriva en haletant, il poussa brusquement la porte.

J'ai vérifié, il y a un passage bien que fin, sufisant pour passer une personne même dans le coma mais il y a des barreau. Ceux la sont solide mais avec du bon matos il peuvent être coupé.

Il sortit de son sac 4 grosses limes qu'il avait forgé quand il était encor a grandson.

De plus, la porte de la cuisine est ouverte, ils n'ont pas penser a la fermer, on poura donc récuérer nane et la libérer de ses chaine une fois dehor. On poura les emener chez moi, c'est assez éloigné de la ville de plus l'inquisiteur ne m'a jamais vu. j'ai prit des tissus noir pour masquer nos visages au cas ou l'on serait vu.

Ninache

(c'est déja trop tard , Garri , Gette et moi on y est déja.
Et Gette a préparé une mission suicide pour elle)
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Dekida

Deki vit un peu tard que beaucoup de monde était déja partit. Il secouat la tête et sortit en prenant juste une cagoule pour lui, deux dague, et les limes au cas où...

Godefroidbouillon

Godefroid osa dire ces mots

puisque je vois que ces dames n'ont pas besoin d'aide et qu'elles s'en sortent très bien je préfère quitter ces lieux car décidement certains habitants perdent la tete et avant qu'il ne soit trop tard j'ai autre chose à faire et bien le bonsoir

Il prit la main de cricri et sans attendre ils sortirent de l'auberge et rentrèrent
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Geoker

Message inquiétant reçu, Nane avait des soucis avec l'inquisition. Rien que ça! Ce n'était pas bon, pas bon du tout.

GeoKeR de Loxley avait connu de nombreux hauts, de nombreux bas, il avait combattu face à des humains assoiffés de sang ou de terribles batailles politiques. Mais l'ancien Garde d'Argent évitait au maximum tout contact avec l'Inquisition.
Oui, pour GeoKeR l'inquisiteur etait une personne à l'esprit étroit qui voyait le malin à chaque coin de rue et avait la loi pour lui. En d'autre terme un des pires ennemis que l'on puisse avoir, et... ça tombait sur Nane.
Il se demandait ce que la réunion à l'auberge donnerait. Au vu de l'heure il était en retard.
Vérification de son arme avant de se rendre à l'auberge.

Là il voit un de ses anciens soldats parler avec une jeune femme dont la tête était connue mais son nom lui échappait.

Bon...soir ?

Alchimiste1

Elle se dirigieait vers la prote de la grande salle quand GeoKer entra, il lui sembla l'avoirr croisé auparavant, elle ne sut vraiment le dire tant sa mère lui a présenté un tas de têtes. Elle en avait des précieux amis, pensa la jeune femme.

Bonsoir messire...Vous venez pour nous aider n'est ce pas? la voix emprunte de desespoir,
Nane est entre les mains de l'inquisiteur...et dieu sait dans quelle situation elle se trouve en cet instant..Un nombre d'amis est allé se renseigner mais il n'y eu que Gette qui pout lui échapper..messire Drum et Xanax sont prisonniers...Un petit silence, la voix se noue, Xanax est entre la vie et la mort...
Elle inspire, avant de poursuivre, le regard accroché à cet homme qui venait d'entrer,
Nous partons protester devant la taverne municipale...Nous avons à faire à l'inquisition, mais qui donc peut vaillamment aller à son encontre...
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Patrice14

pat s etait empressé d aller chercher son baton et son bouclier, il vu alchi parlé a un homme d une fier allure d ailleurs, il hocha la tete : alchi je suis peut etre un peu en retard mais tu peux compter sur moi

il rejoignit le groupe present dans la salle

Alchimiste1

Elle rend le sourire à Pat, reconnaissante,
J'expiquais justement au messire que nous allons nous regrouper devant le relais...tenter de protester contre..la dite inquisition..nous serons tout d'abord discret...A ces mots, elle replonge dans son silence.
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Obanbru

Obane quelque peu distraite par le retour de sa sœur n'avait pu venir en taverne depuis quelques temps.... elle décida de venir retrouver son amie Nane au relais comme à son habitude ... Elle marchait le cœur léger et espérait que son tendre Freg l'a retrouverait la-bas...
Quelque mètres avant son arrivée, elle aperçu des gardes devant la taverne... elle s'inquiéta ... et se dit qu'il ne fallait pas continuer dans cette voie... elle réfléchis rapidement ... il se passait quelque chose de grave avec Nane... elle le pressentait... il fallait qu'elle aille se renseigner ...mais où?

Mais bien sur suis-je bête se dit-elle à l'auberge...

Elle prit rapidement le chemin qui menait à l'auberge, mais cette fois d'un pas beaucoup plus rapide car elle avait remarqué que les gardes l'avait regardée de façon inquiétante...
Une fois à l'auberge de Nane, elle entra et fut surprise de voir autant de monde présent ...même son cher Freg était là...

Mais que se passe-t-il ?????? Et elle est où ma Nanou, hein?????? VOUS ALLEZ ME REPONDRE OUI!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!!

Obane était anxieuse de savoir ce qu'il se passait, mais en même temps tremblante de peur qu'il ne soit arrivé un grand malheur.....

Eric.mrk

pfff encore une fois certaines personnes font du rp comme ils inventent des histoires avec leur barbie... pénible... nolanna tu fais bien de faire un rappel à l'ordre mais certains ne savent décidemment pas faire du rp de qualité...dommage...

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Little_dheimet

Little_Dheimet revint tout seul dans l'auberge, l'air un peu embêté...

Gette n'a pas voulu m"écouter, elle s'est à peine arrêtée puis a foncé tout droit vers le Relais.... j'ai bien peur qu'elle fasse une bêtise; voyez vous, toute action commune nécessite une stratégie bien définie et connue de tous, toute initiative personnelle pourraient avoir de fâcheuses conséquences. Nous sommes plusieurs, et chacun de nous à une idée mais malheureusement, une seule peut être choisie et exécutée; je vous propose que nous analysions toute la situation en tenant compte de ce que vient de nous dire Déki. Je vous propose par la suite, avec votre permission Alchi puisque c'est vous qui nous avez réuni, que nous demandions au Sir GeoKer de finaliser notre stratégie, nous n'avons que peu de temps et si nous devons tous nous exprimer, nous n'en finirons pas. Pour ceux qui l'ignore Messire GeoKer a été Sénéchal des armées du comtat après avoir gravi tous les échelons, et c'est d'ailleurs lui qui a formé la Sénéchal actuelle, Max et la Lieutenante Lhessa. pour ce faire, et vu qu'il y a la vie de nos amis en danger, je vous suggère d 'approuver ou non ma requête. n'oubliez pas que Gette nous a rapporté que Xanax est dans un piteux état.
Pour Gette, je suggère que na laissions faire ce qu'elle a à faire, avec un peu de chance elle se ravisera une fois sur place; sinon, soit son action marche, ce qui m'étonnerait, soit l'inquisiteur aura un quatrième prisonnier que nous délivrerons en même temps que les autres. l'ayant déjà libéré une première fois, je crains qu'il ait des doutes en la revoyant...

Geoker

GeoKeR fit une sorte de sourire gêné qui se voulait un peu rassurant envers l'assistance. Il n'avait pas connaissance de tous les détails, mais on lui donna l'essentiel... trois prisonniers dont un qui semble blessé gravement : Xanax.
L'ancien militaire passa sa main dans sa barbe, signe d'une certaine réflexion.

Bon, il va falloir voir plus loin que la vie de nos amis. Il va falloir voir plus loin que le danger immédiat qui les menace. Je ne connais pas les habitudes de l'Inquisition mais c'est une organisation qui fonctionne depuis longtemps. Il ne faut pas sous estimer ces fous furieux. Probablement que ses pairs sont au courant de l'enquête en cours, et peut-être même des personnes concernées par cette enquête. Si nous nous contentons de libérer nos amis ou même de tuer ceux qui les retiennent prisonniers nous n'allons que provoquer une chasse aux sorcières qui pourrait prendre de trop larges proportions.

Ce qu'il faut donc, c'est prouver que cet inquisiteur n'est pas compétent, inapte à mener une telle enquête ou alors le convaincre d'abandonner les charges qu'il a contre nos trois victimes, par la force, par le chantage ou par la ruse.

Dans l'immédiat nous pourrions effectivement libérer nos amis, surtout si ils ont besoins de soins. Mais nous devons surtout nous arranger pour que l'Inquisiteur soit incapable de communiquer avec l'extérieur et qu'il reste en nos murs. Seule sa garde personnelle et lui-même pourront agir à Albi et seule Albi saura que nos amis se sont échappés... cela limitera le champ d'action de l'Inquisition et les protègera de manière temporaire et par extension nous protègera. Il me semble que nous devrons donc surveiller en permanence et libérer les éventuels pigeons messagers qui seraient à sa disposition.

Il s'arrête un moment... et reprend.

Je ne suis pas au courant de tous les détails et ne fais que penser tout haut. Si vous avez des réserves, c'est le moment, sinon il va falloir se séparer en groupe pour empêcher l'inquisition et sa garde de communiquer et un groupe pour extraire nos amis.

Paulovnia

Après réflexion, paulovnia revint soutenir ses amis, elle avait bien pris conscience que l'affaire avait prit des proportions qui mettaient en danger des vies. L'inquisition n'avait pas de scrupules et cette organisation savait y faire sans se soucier du bien précieux que l'on appelle la vie!
Ses déboires en la cour des miracles lui avait appris que l'inquisition était trés finaude voir même fine par certaines de ses actions. C'est dans ce sens que Paula vint ici, elle savait que l'organisation ne laisserait rien passer surtout pas quand un élan de solidarité se mettait en place.

Paulovnia salua GeoKeR qui était en prise de paroles dés qu'elle entra. La belle écouta ses propos et comme lui elle n'avait pas tous les éléments mais avait entendu l'essentiel.

Elle prit la parole :

Je suis à votre disposition. Mon frère semble être en mauvaise posture. il paraitrait qu'il serait grièvement blessé. Quant aux autres, il est essentiel de venir à leur secours.L'inquisition est en effet une organisation qui ne rigole pas avec ce genre de choses...Messire GeoKer propose une solution qui pourrait être la bonne. L'idée est bonne me semble t'il?!

Paulovnia se rassieds, elle avait certaines compétences qu'elle pouvait...voulait... mettre au profit de tous ceux qui se trouvait dans le besoin. l'aide était primordiale devant ce genre de faits mais la ruse était certainement le meilleur moyen de parvenir à des résultats.
La belle s'était apprêtée de son épée et de sa dague qu'elle avait laissé depuis un certain temps, mais dans ce genre de situation qui l'a ravissait, d'ailleurs, elle n'hésiterait pas à s'en servir et les cours qu'elle avait reçu de son maitre serviraient une fois de plus.

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Alchimiste1

Parfois lucide, parfois affolée, ainsi était la jeune femme, qui pourtant a connu des situations bien plus dangereuses, mais là, il s'agissait de sa mère, de ses amis, et non combattre seulement un ennemi. Comme elle aurait préféré se retrouver sur le front, plutôt que craindre qu'on lui annonce ce dont elle a peur, à chaque fois que la porte s'ouvrait.

Obane était arrivée, et Geoker prit la parole après Little_dheimet, des suggestions plausibles et réflèchies, elle acquiécait le long de son discours d'un signe de tête. Il est évident que les feintes individuelles ne méneraient à rien, et le plus sage était de se regrouper, songer à une stratégie. Paula exprima son accord aussitôt.

Après un moment de silence, elle prend la parole,
Bien sûr que vous avez mon accord, et il aurait été inconcevable d'agir seul...Comme vous le dites laissons ceux qui veulent le faire à leur aise...même si cela compliquerait bien la situation...Je suis tout à fait d'accord avec l'idée de Geoker...Voici tout ce qui peut servir d'armes de défense sur la table, je me suis permis de ramasser quelques légumes et fruits moisis...Protester par la force oui...Mais je pense qu'il faudrait tout d'abord commencer à manifester notre colère...S'il n'en est rien..alors ce sera la ruse et le chantage!

Geoker avait évoqué un point pertinent, et Alchie eut bien une idée...
j'ai reçu quelques enseignements sur la fauconnerie, cela pourrait nous aider pour empêcher tout contact avec l'extérieur...Dites moi où je peux trouver un faucon..et je m'en occupe...

Regardant Geoker droit dans les yeux...Sinon...Il est temps de se rendre au relais...discrètement..
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Azaleah

Azaleah avait croisé Geoker et Little_Dheimet en taverne qui lui avait expliqué la situation, après tout plus il y aurait de gens plus ce serait facile. Elle entra donc et alla prendre place à coté de Little qui avait demandé son aide.

Tu voulais l'aide de ta soeur d'arme et bien me voilà, il suffit de demander et je répond présente. Suffit de me dire ce que tu attend de moi et je ferai mon possible.

--Artabas

Deux jours de route pour rejoindre son ami Xanax avaient eu raison de la bonne humeur du nain brigand au grand coeur.
Le courrier que lui avait envoyé son ami l'avait empêcher de s'occuper d'une charmante Damoiselle à la poitrine volumineuse et celà l'exaspérait.

Faudra qu'y m'dise le Xan! Y'm'prive d'une belle nuit d'plaisir! Faut toujours qu'y s'foute dans une mélasse ç'ui là!

Les remparts d'Albi pointaient, il fit signe à ses hommes de se disperser dans la ville comme à l'habitude. Lui attacha son cheval et ouvrit la porte de l'auberge à la volée:

Salut la compagnie! Y'en aurait pas un qui m'dise ou crêche le Xanax? Suis un ami v'nu pour l'aider à l'sortir de ses embrouilles!

Georgette

Bien qu'éssouflée,Gette arriva bien vite a l'auberge.
En poussant la porte,elle repris son souffle,puis avançant dans la salle ou se trouvait le reste des personnes.

Bon...bonsoir a tous !
Voila,je reviens vers vous,on a tous besoin de vous...
Il y a quelques minutes,la voix de Nane,qui hurler c'est fais entendre....
Elle disait:

Citation:

Vous pouvez vous servir de ÇA si vous voulez .... Vous ne saurez rien de moi autre que la vérité ! Même si ce n'est pas ce que vous souhaitez entendre. Je ne suis ni sorcière, ni ribaude, ni même une adepte du sans nom.

Elle fit une ause et repris ensuite:

Je crois queLe mieux serait d'avancer ensemble, retrouver le reste des personnes a la taverne... J’ai réfléchi tout en courant vous prévenir Mais il serait bien également 2 personnes qui resterait ici:
Une pour garder l'auberge. Une pour, préparer ses soins éventuels pour Nane et Drumgray. Dites moi ce que vous en pensez ???

Elle sourit,en s'asseyant sur une chaise,puis attendit les réactions de chacun.

Little_dheimet

ça me va Georgette,
Dhei regarda GeoKer pour avoir son approbation, et si tel état le cas, il faudrait bien se diriger vers le Relaie

Puis...
Mais si nous allons tous à cette heure, l'inquisiteur risquerait bien de se douter de quelque chose; au fait tu as mentionné Drum et Nane, qu'en est il de Xanax? avez vous pu avoir des nouvelles

Azaleah

Pour se rendre au Relais, il ne serait pas préférable de nous y rendre par petit groupes, voir même individuellement, en employant des chemins différents et pas tous en même temps ?

Je sais que je viens d'arriver et que j'ai pas tout suivi, mais je ne fais que donner une idée.

Aza promena son regard dans la salle, cherchant une réaction à sa proposition.

Geoker

Pour commencer.. nos ennemis.

Ils sont clairement plus entrainés que nous et si peut être un soldat aguerri pourra faire jeu égal en un contre un avec un garde, vous n'avez aucunement la formation de pouvoir faire le poids.
En conséquence il faudra profiter d'une attaque concertée. C'est pourquoi je vous demande afin de limiter nos pertes que vous combattiez par groupe de deux. Le mieux étant de briser leur unité. J'ai été dans une unité d'élite, nous étions entrainés à une coordination maximale. Nous ne devons surtout pas sous estimer nos adversaires.
C'est pourquoi il n'est pas du tout indiqué d'utiliser la manière forte, surtout si ils sont en groupe...
Mais nous pouvons nous efforcer de les séparer si jamais nous nous retrouvons à nous affronter.
Effectivement il a falloir dormir un peu pour certains.. un soldat fatigué et faible n'est pas des plus efficaces. Il faudra cependant des volontaires pour surveiller les allées et venues de l'inquisiteur.

Fruits pourris et poissons faisandés.. Si vous y tenez.. mais je ne suis pas convaincu que cela provoquera une belle réaction, tout au plus un prétexte pour une plus grande répression.

Vous connaissez l'art de la fauconnerie ? Vous donnerez ceci à mon valet Alceste Il donne à Alchimiste une médaille ronde avec une croix occitane marquée où l'on peut lire "Béziers 1454" et lui expliquerez la situation. On pourra trouver un faucon.

J'oubliais. Formez des binomes, un civil avec un militaire. On ne sait jamais.

Il fit signe à Little dheimet de venir un instant lui demandant

Pourrais-tu t'arranger pour que notre inquisiteur ne puisse dormir de la nuit ? Combat entre chats, cailloux envoyés sur les fenêtres.. trouve un moyen, j'aimerais assez qu'il perde toute son énergie, j'aimerais lui faire croire qu'il est devenu la cause du problème, qu'il imagine des choses qui n'existent pas. Je crois qu'un manque de sommeil pourrait aider.

Avons nous la possibilité de droguer notre inquisiteur ?
Il se tourne vers Paulovnia pour avoir une réponse

Cela aiderait à le rendre.. fou. L'idéal serait d'extraire un des prisonniers et de faire croire qu'il n'a jamais existé. Si nous ajoutons toute cette somme de petites choses, notre inquisiteur devrait perdre sa réputation.

Georgette

Gette écoutait attentivement les réponses de chacun.Celle de Geoker lui sembler la plus juste.

Bon,l'idée de Geoker est vraiment compléte est parfaite !!!
Je sais comment "droguer" l'inquisiteur,mais ma boisson le fais dormir...normalement !

Elle sourit.

En tant que soldat,je peux vous faire confiance je pense !!Je vous laisse nous mener,partons dés maintenant en direction du relais,les autres déja présents nosu aiderons !

Elle rassembla des fruits,encore pour en donner encore et encore a Garri,puis se doutant qu'ils devait avoir faim,elle prit une petite cagette de bois et rasembla dedans tout ce qu'elle pu trouver de frais: miches de pain et pommes.
Puis elle partit,devancer par Geoker,qui avait eu une trés bonnne idée,il expliquerait tout sa sur place.

Geoker

A supprimer doublon dsl

Geoker

Dormir ? Non surtout pas justement...
Qu'il imagine des choses.. Je.. Je me rappelle de plantes qui avaient rendu notre diacre un peu différent quand je vivais à Béziers. Il était persuadé qu'il était un oiseau. Heureusement après une chute peu sévère, il a pu retrouver ses esprits. Vous ne connaissez pas une plante qui peut délivrer ce genre d'effet ? Nous pourrions lui donner un petit déjeuner bien riche ainsi.. en supposant que quelqu'un parmi nous le serve à la taverne et soit suffisamment insignifiant pour ne pas être soupçonné.

Little_dheimet

Il lui faut une sorte d'hallucinogène, Hummm est ce qu'on ne peux pas en avoir avoir avec Eric? il est spécialiste des plantes non?
pour ma part comptez sur moi Geo!

Alenya12

Alenya arriva à la taverne un peu en retard, mais des gens s'y trouvaient toujours réunis. Elle fouilla la salle des yeux et reconnu le messire avec lequel elle avait conversé plus tôt dans la journée. Inquiète, elle s'avança discrètement vers lui et lui murmura :

Avez vous des nouvelles de mon compagon ? Je suis très inquiète et j'aimerais pouvoir vous aider... Je ne connais pas la dame accusée par l'inquisiteur . Mais Drum ...

Elle s'arrêta net, prenant conscience des regards tournés vers elle.
Puis, toussotant pour éclaircir sa voix, elle dit aux personnes qui s'étaient tournées vers elle

Bonsoir, veuillez m'excuser pour cette messe basse. Je suis Alenya de Béchadie, compagne de Drumgray. J'aimerais vous aider alors ... si il y a quoique ce soit que je puisse faire ...

Puis elle lança un regard circulaire, espérant que quelqu'un avait des nouvelles récentes ...

(HRP : désolée pour l'arrivée tardive mais la synchronisation Forum/IG est plus que lente. Deux jours que je suis à Albi, et j'arrive seulement à me connecter à la halle.)

Eric.mrk

Très discret jusque là, Eric susauta en entendant prononcer son nom... N'étant ni soldat ni comploteur professionnel, il avait préfé rester en retrait, mais voila qu'on le sollicitait, peut etre...

J'ai entendu mon nom ? A t on besoin de mes services ?
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Nane94140

Après s'être faufilée hors du relais en pleine bagarre elle commence a courir éperdument ! retrouver ses enfants ! voila tout ce qui lui importe.

Elle arrive hors d'haleine dans la salle de l'auberge !

Surprise par la foule qui s'y masse, elle reste coite un instant, échevelée, le dos de sa robe déchirée et son dos saignant encore doucement de l'unique coup de fouet qu'elle a reçu,elle en profite pour retrouver son souffle.
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Little_dheimet

Dheimet vit Nane rentré le dos ensanglantée; pendant que tous était encore là discuter et à planifier son évasion et que des cris venaient de plus en plus nombreux du coté du relais... Il la regarda avec stupéfaction, et une grande joie l'envahit...

NAAAANNNOOUUU c'est bien toi, mais, comment ça se fait, tu sagne, grand dieu, tu n'as rien de mal j'espère..;mais où sont les autres? on s'apprêtait à faire front vers le relais, on ne comprenait plus rien, plus de nouvelles des autres, des cris... et puis toi.

Grand Dieu Merci, tu es en vie, comment vont les autres? l'inquisiteur t'a t'il relaché? ou alors nos craintes étaient fondées et les autres ont lancé l'assaut?
...
Mais que fais je, tu dois être épuisé, et moi je t'assène de questions, excuse moi...
Poussez vous, faits place Il faut qu'elle s'assoie.

Donnez lui de l'eau et Eric, tu es le seul spécialiste ici, elle saigne tu peux voir ? j'espère que c'est rien de grave..

Obanbru

Obane qui avait entendu Dheimet crier , vit Nane qui était là parmi eux... épuisée ... le dos ensanglanté... elle accouru vers elle ... passa son bras sous le sien pour la soutenir... et lui dit...

Vient ma belle , je t'emmène dans ta chambre , on va regarder ton dos et tu vas te reposer...

Elle sentit tout le poids de Nane se reposer sur elle ... elle s'adressa à Eric...

Tu viens avec nous Eric ... je pense qu'on ne sera pas trop de deux...

Nane94140

Les amis, inquiets, sont fidèles au poste.

Son cœur se gonfle de gratitude en les voyant si pleins de sollicitude à son endroit.

Ça ira les amis je suis résistante ne vous inquiétez pas mon dos ce n'est rien ça fait mal mais ce n'est qu'un peu de chair déchirée. J'aimerai voir Marcj et mes enfants ou sont ils ?

Par contre Oba, je veux bien que tu soignes mon dos ma chambre est en haut Éric tu es la aussi ? je ne te voyais pas dans ton petit coins peaux tu me préparer un cataplasme de plantes pour la plaie je te laisse bien sur le choix des ingrédients.

Little merci d'être la mon ami pourrais tu t'enquérir de Marcj et de mes enfants et leur dire que je les attends dans ma chambre ?

Après avoir demandé leur aide à ses amis elle suit enfin Oba, la lassitude tombe sur ses épaules la voutant a demi et lui tirant une grimace.

Il est vraiment temps de calmer la douleur de mon dos !
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Little_dheimet

Little regardant son amie avec compassion, se dit qu'elle devait bien être courageuse pour mimer aussi bien celle qui se portait bien; il était soldat, et les blessures ça le connaissais; il avait eu le temps de voir ses entailles et savait qu'elles étaient tout sauf bénignes.

Il la regardait lorsqu'il l'entendit dire en s'adressant à lui

Little merci d'être la mon ami pourrais tu t'enquérir de Marcj et de mes enfants et leur dire que je les attends dans ma chambre ?

Bien sur Nanou, j'y cours...

Il se dirigea vers la sortie, non sans chuchoter à eric,

Prend bien soin d'elle, elle est mal au point.
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Eric.mrk

Je m'en occupe nanou... Laisse moi quelques minutes que je file à l'hospitalet et je te ramène de quoi soigner ces vilaines plaies...

Ce disant, il bondit hors de l'auberge et courut vers l'hospitalet... Il alla a ses réserves et s'activa a préparer de quoi soulager et nettoyer les blessures... Sans perdre de temps, il revint aussi rapidement que possible et se présenta a nouveau à Nane...

Ouf, me revoila, j'espere ne pas avoir été trop long... Voila de quoi soulager la plaie Nanou... utilises en tant que tu veux, j'en ai pris largement

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Obanbru

Obane prit tout le nécessaire pour soigner le dos de Nane et l'aida à monter dans sa chambre...elle sentait toute la fatigue de Nane poser sur ses épaules...

Eh bien ma pauvre Nane , tu as du en subir des souffrances là-bas ... et tu as l'air morte de fatigue...

Elles arrivèrent dans la chambre ... elle l'aida à s'installer sur son lit ... puis à retirer sa chemise...Elle fit malheureusement un constat bien peu agréable...

Et bien tu as le dos bien lacéré ma belle ... mais que t'as-t-il fait pour te mettre dans cet état...?

Obane commença par nettoyer toutes ses plaies ... chaque passage sur celles-ci faisait frémir Nane de douleur... elle mit autant de douceur que possible pour ne pas accentuer ses souffrances...Après plusieurs passages, bien trop algiques pour Nane ...les plaies étaient propres... mais quelques gouttes de sang perlaient ici et là...

Ça y est ma Nanou ... le plus difficile est passé... je vais t'appliquer la préparation qu'a apporté Eric... cela va te soulager tu vas voir ... et surtout cicatriser ton joli dos... une semaine ou deux et cela ne se verra presque plus...

Obane appliqua avec délicatesse l'onguent préparé par Eric sur le dos de Nane...

Nane94140

Je crois que le fouet devait avoir plusieurs lanières je n'ai pas pu le voir ! Mais je n'ai pas eu si mal tu sais ! J'étais tellement en rage contre la mauvaise fois de cet homme. que je n'ai pratiquement pas senti la morsure du fouet c'est après que j'ai eu mal quand le sang a commencé a sécher, et surtout quand ça s'est réouvert.

Elle parle pour oublier qu'Oba lui fait un mal de chien en nettoyant les plaies, elle ne se pensait pas si touchée que cela d'ailleurs elle préfère faire comme si !
Comme si rien ne s'était passé !
Comme si tout allait pour le mieux !
Comme si.....

Elle hausse les épaules,
Je suis surtout épuisée d'avoir peu dormi depuis le début de cette affaire ! et d'avoir eu peur pour ma vie et aussi d'avoir été tellement en rage c'est épuisant crois moi si l'on en a pas l'habitude.

Elle esquisse un sourire.

Je suis heureuse que ce soit fini !
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Marcj

Il soufflait et peinait, cela faisait longtemps qu’il n’avait pas effectué une telle course…
Il traversa la cours de l’auberge et, sans même frapper à la porte, l’ouvrit et fit irruption dans l’entrée :

Nane ! NANE !

Il ne la croirait pas sauvée sans l’avoir vue de ses propres yeux….

Messire Little, était venu le chercher, et lui avait annoncé que sa douce était retournée à l’auberge et qu’elle le réclamait…
Dés lors son sang n’avait fait qu’un tour, il avait retiré le reste de son déguisement de mendiant qui lui paraissait désormais aussi dérisoire qu’inutile, et s’était mis à courir, a bride abattue, en direction de l’auberge.

Il avait traversé la place du marché puis remonté la rue de la passe, plus vite que jamais il ne l’avait fait, et sans doute plus vite que jamais il ne le referait.
Il avait sentit son cœur battre, littéralement, jusque dans sa tête, a chaque enjambée, un coup de tambour sur ses tempes….. son souffle c’était fait de plus en plus court sous l’effet de la course et des questions qui torturaient son esprit.

Comment va-t-elle ? Comment a-t-elle échappée à l’inquisiteur ? mais comment va-t-elle ????

Toutes ses questions se bousculaient dans sa tête.
Il se mit à regretter de ne pas avoir posé plus de questions à l’homme qui l’avait averti, mais il était désormais trop tard.
Il allait bientôt savoir…..

NANE ? où êtes-vous ?

Little_dheimet

Little_Dheimet arriva peu de temps après Marcj qui avait filer comme une flèche dès qu'il l'eut informé de la libération de Nane...

Marcj est arrivé? demanda t' il en rentrant.

A peine j'avais terminé qu'il a foncé droit vers ici...

Dheimet n'avais pas terminé sa phrase qu'il entendit un gros

NANE ? où êtes-vous ?
Il reconnu la voix de Marcj qui devait se poser milles et une question.
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Marcj

MarcJ se tenait là, au beau milieu de l’entrée.
Il avait le dos courbé et avait posé les mains sur ses genoux …
Il reprenait son souffle tout en étant impatiemment que quelqu’un vienne lui donner des nouvelles de sa douce.

C’est alors qu’il s’aperçu que messire Little l’avait suivi.
Il tourna la tête, se redressa, et s’approcha de lui d’un pas décidé.
Lui posant la main sur l’épaule, il demanda :

Messire Little……. dites-moi où elle se trouve ? ……Comment va-t-elle ?
s’il vous plait ……répondez moi …… puis-je la voir ?...

Nane94140

MAAAAAAAAAAARRRRRRCCCCCCJJJJJJ !!!!!!

Elle a entendu sa voix dans la grande salle. La pauvre Oba en a les oreilles qui sifflent tant le cri qui sort de la bouche de Nane est puissant.

Dans la chambre en haut !!!!

Elle braille comme un âne mais n'en a cure tout ce qu'elle veut c'est son amoureux, vite, le plus vite possible
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Obanbru

Obane en devint complètement sourde d'entendre Nane hurler de la sorte...

Nanméo t'es pas un peu folle ma Nanou!!! je va finir complètement sourde moi....
Mais bon l'amour ... je comprends ma belle ... Allez je vais te laisser à tes retrouvailles ma belle...

Elle lui dépose un baiser sur le front, et sort de la chambre...

Marcj

Il était entrain de questionner Messire Little quand :

MAAAAAAAAAAARRRRRRCCCCCCJJJJJJ !!!!!!
Dans la chambre en haut !!!!

Il tourna aussitôt la tête vers l'escalier, et bondit.
D''un coup il n'était plus essoufflé, il ne pensait même plus a respirer!
Il avait reconnu la voix de celle qu'il aimait.
Il gravit les marches de l'escalier trois par trois et en moins de temps qu'il ne faut pour le dire il arriva sur le palier.
En haut de l'escalier, se tenait une silhouette, qu' il faillit renverser, une femme qui tentait de descendre, lui sembla t-il.
De sa bouche sortie, plus par reflex que par politesse ou courtoisie, un :
Pardonnez moi gente dame .........
et il traversa droit vers une porte entrouverte.

Il poussa la porte :

Ma douce êtes vous ici ?

Il s'arrêta net, cette fois si, son souffle était coupé pour de bon, il sentit le feu lui monter à la tête et sa mâchoire inférieure ne répondit plus, laissant sa bouche ouverte de façon fort incongrue.
Le tableau qui lui était offert faisait naviguer ses sentiments entre contemplation et colère:

De l'entrée de la porte il pouvait voir sa douce, lui tournant légèrement le dos.
Sa chemise déchirée retombant sur ses genoux laissant apparaître tout le haut de son corps dénudé.

Il vit tout d'abord son dos traversé de part en part d'affreux traits rouges recouverts d'une sorte d'onguent, qui ne masquait rien de la souffrance qu'elle avait due endurer.

Puis son regard s'élargit.
Il vit ses cheveux, effleurant légèrement des épaules à la peau si fine et si blanche.
Ses yeux ne pouvaient s'empêcher de suivre le chemin que dessinait le contour de son corps. Son regard glissa donc de son épaule jusqu'à son avant bras qui cachait sa poitrine, puis sur son ventre ou paraissait encore la cicatrice d'un blessure un peu plus ancienne.

Comme elle tourna la tête pour regarder qui entrait, il vit son visage et le bonheur pris le dessus sur tout le reste.
Son regard plongeait maintenant dans celui de sa douce et il ne voyait plus que ses magnifique yeux vert....

Il fit un pas en sa direction, bras tendu, de sa bouche s'échappa comme un soupir :
MA DOUCE.....ENFIN.......

Nane94140

La porte s'ouvre avec fracas alors qu'elle est entrain de tenter de remonter les morceaux épars de sa chemise pour se couvrir. Nane n'en a pas le temps.

Quand il pénètre dans la pièce Nane retient son souffle. Comme lui !

Sa peau commence à rosir tout d'abord puis à rougir.
Mais la gène de son regard qui la détaille, découvre le haut de son corps et les marques laissées par la vie.....

Son cœur serré attend le verdict et les premier mots de l'homme qu'elle aime à la folie. Mais ses pieds se sont mis en mouvements, ses bras se sont levés, elle a commencé à avancer vers lui.

La pièce n'est pas si grande et elle se retrouve bientôt devant lui, puis tout contre lui retrouvant enfin la chaleur de cet homme qui lui a tant manqué.

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Marcj

Il la voit qui avance vers lui, son regard plongé dans ses yeux…

En un instant, réalisant qu’elle ne cache plus rien de son buste en avançant, son visage s’empourpre, la gêne le gagne, il tourne la tête et porte une main sur ses yeux.
Il ouvre la bouche avec l’intention de lui demander de se couvrir un peu, mais avant qu’il ait le temps de dire quoi que ce soit il sent la chaleur du corps de Nane contre son torse.

Leurs respirations sont fortes et les amples mouvements de leurs poitrines, l’une contre l’autre, s’accordent, dans un rythme régulier, donnant à MarcJ l’impression que son corps tout entier est bercé par les vagues de la douce marée de la cote d’Emeraude.

Il s’apaise, rouvre les yeux et baisse la tête pour contempler le visage de celle qui se serre contre lui.
L’une de ses mains s’était posée sur le flan droit de sa douce, par réaction, quand son corps avait senti le contact chaud, maintenant avec l’autre, il dégage une mèche de cheveux qui couvre le front de la femme:

Ma douce, comme j’ai eu peur de vous perdre!

Il dépose un baiser sur son front, puis un deuxième sur le coin de son œil et sa bouche descend ainsi jusqu'à trouver les lèvres de sa bien aimée.

Nane94140

Quand il est entré elle a tout oublié
Sa tenue plus que suggestive même si ce n'était pas voulu, sa douleur au dos , sa fatigue tout quoi !

Elle ne réfléchit pas à sa vue elle agit.

Quel meilleur remède que sa présence pour oublier les mauvais moments.

J'ai eu si peur de ne plus jamais vous revoir mon ange !

Les mains de son fiancé s'enroulent autour d'elle, elle se rend compte alors que sa peau est nue mais n'en a cure, elle ne pense à rien qu'à ses baisers qu'il parsème sur elle et à sa chaleur qui la réconforte si bien.

Je vous aime tant mon ange maintenant que tout cela est passé pensons à l'avenir, à notre avenir voulez vous ? Oublions ces mauvais moment qui nous ont séparés.

Elle prend sa main et l'entraine vers le tabouret ou elle le fait assoir. Elle prend ensuite sa place favorite sur ses genoux.

Voila ma place s'est la ou je veux demeurer ma vie entière dans vos bras au plus près de vous !
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Marcj

Il se laisse mener, comme un enfant tenue par la main, et s’assoit sur le tabouret.
Elle s’installe en amazone sur ses genoux, et passe un bras autour de son cou.
Il se sent bien ainsi.

Voila ma place c'est la ou je veux demeurer ma vie entière dans vos bras au plus près de vous !

Il saisit le bord de l’étoffe déchirée qui pend sur ses jambes et remonte doucement le devant de la chemise pour couvrir partiellement sa nudité.
Il prend soit de ne pas effleurer son dos et de le laisser nu.

La joue de Nane appuyée sur son torse, il pose une main sur son genou, pour la maintenir et la serrer contre lui, et avec l’autre lui caresse les cheveux.

Vous avez raison ma douce, oublions vite cette mésaventure et ne pensons plus qu’a nous.

Il espère avoir mis suffisamment de conviction dans sa voix pour être cru, mais il n’est pas prêt d’oublier… Et gare à l’inquisiteur si leurs chemins devaient de nouveau se croiser.
Sans qu’il sache pourquoi, une larme coule sur sa joue.
D’un gente vif et discret, il la balaye du revers de la main.
Caressant de nouveau les cheveux de sa douce :

Vous devez être épuisée, désirez-vous vous étendre sur votre lit et dormir un peu ?

Nane94140

Les yeux dans ceux de son amoureux Nane se sent revivre, la fatigue bien que présente n'est plus qu'un mauvais souvenir.

Si je me met dans le lit resterez vous a mes cotés ? J'ai tellement peur que le cauchemar recommence si je dors.

Votre présence me réconforte et me rassure.

Mais je ne veux pas non plus vous emprisonner.

Le dilemme est cruel qui lui ordonne de le laisser partir afin de respecter son vœux ou lui demander de rester pour pouvoir se reposer enfin sereinement.

Elle retient les pans déchirés de sa chemise puisqu'il le désire ainsi et se lève à regret de ses genoux afin de lui laisser le choix.
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Marcj

Ma douce , je ne vous quitterai pas, je reste prés de vous....

Joignant le geste à la parole il se lève, attrape le tabouret d'une main , et le dépose juste à coté du lit.
Puis il prends la main de sa douce, et l'entraîne pour qu'elle s'assoie sur son lit.

Allonger vous ma douce, je resterai à vous veiller le temps que vous soyez complètement reposée.

Marcj esquisse un sourire rassurant et s'assoie sur le tabouret.

Nane94140

Elle soupire de soulagement quand il lui confirme ce qu'elle espérait c'est a dire qu'il passerait la nuit a la veiller. Puis se laisse entrainer vers la couche attirante, leur mains entrelacé comme si elle ne devaient plus jamais se dénouer.

Pourtant elle lâche sa main le temps d'ôter ses habits et de se glisser sous la couverture. Elle tique un peu quand elle le voit approcher le tabouret et s'y installer tranquillement.

Toi mon ange tu vas pas rester tranquille bien longtemps pense t'elle.

Puis elle commence à greloter sans doute le contrecoup de sa peur et le froid humide de l'automne qui se glisse par les interstices de la fenêtre.

J'ai froid mon cœur !

Il se penche sur elle un peu inquiet et elle enroule les bras autour de son cou l'attirant sur le lit , elle sous les ouvertures lui dessus.
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Marcj

Il détourne le regard le temps que sa douce se dévêtisse et se couche.

J'ai froid mon coeur !

A ces mots il s'approche et tends la main vers son front pour voir si la fièvre ne l'a pas gagnée....mais il n'a pas le temps de finir son geste, qu'elle l'entraîne avec elle dans le lit.

Il ouvre de grands yeux surpris, mais n'a pas le temps de dire quoi que ce soit, que sa bouche et déjà recouverte par un tendre baiser.
Il se retrouve couché sur le lit auprès de sa douce, il tente de se redresser sans grande conviction mais l'étreinte de Nane est trop agréable pour qu'il puisse y résister.

Il sent le corps nue de Nane sous la fine épaisseur des draps, il sent le désir monter en lui, ses mains ne lui répondent déjà plus et semblent agir d'elles mêmes.
Elles se muent sur les formes recouvertes par les draps, effectuant le mouvement d'une vague. Elles explorent l'ensemble du corps, passant de creux en crêtes, de vallons en collines, de collines en plaines, prenant de la hauteur puis se laissant glisser pour remonter sur de nouvelles formes à explorer.

Ces lèvres sont toujours attachées à celles de sa douce, quand d'un bond il se recule.

Ma douce........ma douce ! .......arrêtons là...... nous ne devons pas dépasser nos limites.....c'est une torture inhumaine, que nous nous imposons !
Je n'aurai point la force de résister plus avant ! Dans ces conditions, ce simple draps ne suffira pas à arrêter mon désir!

Il se retourne,allongé sur le flan, tournant le dos à cette femme qu'il désire plus que tout, honteux que son corps ait échappé à son contrôle.

Ma douce ne m'infligez pas à une telle épreuve! Ni mon coeur, ni mon esprit, n'y résisteront.

Passant une main dans son dos il attrape celle de sa douce, presse son dos contre la poitrine de sa douce, et enroule son bras autour de lui.

Ainsi vous profiterez de la chaleur de mon corps............et la .......tentation.....me sera moins forte.

Nane94140

Nane s’éveille de bon matin selon son immuable habitude, elle a passé une merveilleuse nuit, la meilleure depuis celles qu’ils ont passés tout deux blottis l’un contre l’autre dans le fauteuil de la grande salle.

Pendant leur sommeil les corps des deux amoureux ont bougés, se sont collée l'un à l'autre, le drap a glissé seules les habits de Marcj les séparent maintenant, leurs membres sont étroitement entremêlés. Comme elle aimerait demeurer auprès de lui ainsi enlacée, ce n’est pourtant pas sage au regard des contraintes qu’impose le vœu qu’elle a fait à Aristote.

A regret, elle se dégage lentement de son étreinte, pose un baiser délicat sur ses lèvres pour ne pas le réveiller, puis se lève discrètement et enfile une chemise propre soigneusement pliée dans le coffre à habits au bout du lit, afin d'aller préparer le petit déjeuner.
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Marcj

Il se réveil doucement , encore engourdit de la nuit qu'il vient de passer.
Il n'a pas beaucoup dormit, hier soir, Morphée à été étrangement longue à venir l'emporter...
Sa main cherche la chaleur du corps de sa douce,

Nane .......mon amour .........

plus rien, il ouvre les yeux, se redresse, sa place dans le lit est vide. L'angoisse le gagne....
puis constatant qu'il n'a pas rêvé, qu'il est bien dans la chambre de celle qu'il aime,

Elle à due se lever plus tôt, voilà tout.

Il avait prononcé cette phrase à voix haute, pour se convaincre, et cela marchait.
Par contre, il sait désormais, que, même s'il se couche seul, ses mains rechercheront son corps tous les matins.

Assis sur le lit, il regarde la pièce. Dans un coin de la chambre, une petite console sur laquelle trône un broc et une vasque.
Un brin de toilette s'impose, il se dévêtit, l'eau du broc est fraîche, et cette fraîcheur ravive sa peau . La toilette, somme toute sommaire, à fini de le réveiller.
Il décide de descendre en cuisine voir si sa douce n'y est pas , et lorsqu'il ouvre la porte de la chambre, à l'odeur qui monte à l'étage, un sourire traverse son visage.

Nane est en cuisine, c'est sure....

Il descends les escaliers le coeur léger, il ne s'était pas senti ainsi depuis fort longtemps....

Nane94140

Dans la cuisine Nane fredonne elle est d’une humeur de rêve ce matin. Un pas descend l’escalier qui lui met un sourire encore plus radieux sur le visage. Le petit déjeuner est près ils vont se régaler.
Une belle miche craquante dorée et appétissante, une motte de beurre frais qu’elle a baraté du jour et ses fameuses confitures qu’elle prépare tout au long de l’année avec les fruits du moment. Un pot de lait chauffe doucement au coin de l’âtre.

La porte s’ouvre et Marcj pénètre dans le saint des saints la cuisine de l’aubergiste. Très peu de monde y est convié encore moins en la présence de la cuisinière.

Elle est un peu honteuse pourtant de son attitude de la nuit passée. L’avoir tenté de la sorte n’était ni sage ni prudent. Même si son corps et son cœur le réclament douloureusement elle sait qu’elle doit maitriser cette demande pour ne pas être parjure.
Ses yeux lancent pourtant un regard des plus tendres à l’homme qui vient de la rejoindre.

Installez vous amour je vous apporte de quoi manger ! Avez-vous bien dormis ?

Elle pose sur la table le pot de lait tout chaud et lui prépare de belles tranches de pain beurrées et couvertes de confiture.

Il faut que nous parlions mon cœur ! Non n’ayez pas peur cette nuit dans vos bras m’a ravis même si elle me laisse un peu un gout de trop peu en bouche. Je souhaitais juste que nous parlions de notre voyage dont le départ se profile bientôt.
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Little_dheimet

Ha ce beau matin matin, Little_dheimet avait commencé l'aménagement de sa maison, quand il eut une pensée pour Nane, comment va t-elle? se demanda t-il
Il décida de courir un peu jusqu'à l'auberge; sa maison était assez loin de l'auberge qui se trouvait au bord du Tarn, ça lui ferait un bel exercice.
La brise matinale du Tarn ne fera que du bien à Nane se dit-il.
Allez, on y va...

Une, deux, une, deux, pfou pfou,
...
Ha déjà je suis arrivé? bah c'est moins long que je le pensais alors; pfff je vais devoir refaire la même chose au retour si je veux que ça compte...

Hummm il est bien tôt, est-elle déjà levée? je ferais mieux de taper, même si elle nous a toujours dit qu'on pouvait entré comme on voulait; en plus Marcj est rentré avec elle, peut être a t-il dormi ici... l'idée de voir Nane et Marcj sur le même lit le fit sourire,

Nan, s'il a dormi ici, c'est que c'est soit sur canapé, soit dans une chaise dans la chambre.... Il sourit

Little_dheimet toqua doucement, pour ne pas gêner au cas où la maisonnée serait encore endormie?
Il y'a quelqu'un?
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Marcj

Il dévore de bon coeur un morceau de la miche de pain, sur lequel il à étalé une généreuse couche de beurre, recouverte d'une couche, encore plus épaisse de confiture.

Il faut que nous parlions mon cœur !

A ces mots il relève la tête et manque de s'étouffer avec le pain. Puis entendant le reste de la phrase il se rassure.
Le voyage, voici une chose qui lui était sortie de la tête se matin. Comment avait il pu l'oublier !

Notre voyage, oui, en effet.........

Il était heureux que Nane lui ait demandé de les accompagner, le temps lui aurait paru trop long sans elle, et en même temps l'inquiétude montait.
Ce serait la première fois qu'il devrait voyager avec d'autres personnes.

Pouvez vous m'indiquer ce que je dois emporter ?
Et, par exemple, me sera t-il possible de me faire envoyer de l'argent laissé dans ma demeure lorsque nous seront partie ?

Attendant la réponse de sa douce, et bien qu'il avait encore moult questions en suspends, il remordit à pleine dents dans sa tartine.
Il n'était pas décidé à se priver de toutes les tentations que « le très haut » pouvait lui soumettre !

Nane94140

Pendant qu'ils discutent a la cuisine on frappe discrètement a la porte.

Pardonnez moi mon cœur on a frappé je dois aller ouvrir ! Elle se lève et va ouvrir pour se trouver nez a nez avec l'ami Dheim.

Que fais tu la de si bonne heure entre ne reste pas à te geler dehors nous sommes entrain de déjeuner tu partageras bien nos agapes ?

J'allais expliquer à Marcj comment s'équiper pour partir en voyage tu m'aideras si j'oublie quelque chose.

Les deux compères revienne dans la chaleureuse cuisine et s'installent autour de la table. Nane tout près de Marcj à le frôler même et Dheim juste en face d'eux.

Voyons mon coeur que me demandiez vous déjà ? Ah oui je sais !!!

elle récite d'un trait les questions de Marcj

Citation:

Pouvez vous m'indiquer ce que je dois emporter ?
Et, par exemple, me sera t-il possible de me faire envoyer de l'argent laissé dans ma demeure lorsque nous seront partie ?

Alors quoi emporter ?
Le minimum bien sur !
Un pain par jour de voyage plus un peu d'argent mais pas trop juste de quoi boire quelques verres en taverne. Un bâton qui vous aidera à avancer et que vous pourrez revendre en cas de problème, à condition de l'utiliser comme arme.
Vous pouvez prévoir aussi barque ou échelle en fonction de l'endroit ou nous irons je ne sais trop si Lyon est un verger ou un lac je ne m'en souviens plus hélas ma mémoire me fait parfois défaut et puis c'était il y a si longtemps...
pour l'argent non vous ne pourrez en recevoir de chez vous il vous faudra l'emporter soit sous forme de marchandise soit sous forme d'arme qu'il est possible de revendre. Durant le voyage il faudra vous suffire de ce que vous aurez emporté mais a l'arrivée nous pourrons travailler sur place.

Elle réfléchit un instant. Non je crois ne rien avoir oublié !
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Marcj

MarcJ espérait avoir tout compris mais les choses étaient encore un peu confuses dans sa tête, son esprit n'était pas vif ce matin, peut être était ce due à la nuit qu'il venait de passer...

Si j'ai tout compris ma douce, il me faut acheter un bâton et peut être même un bouclier, mais si par malheur nous sommes attaqués ces armes ne peuvent-elles pas nous être dérobées, avec argent et nourriture ?

Quand à la durée du trajet, combien de distance pouvons nous espérer faire par jour ?
Et combien de temps devons nous compter pour atteindre Lyon?

Little_dheimet

Little_dheimet écoutait, en souriant de l'innocence de Marcj, il était ravi que Nane se porte mieux...

Vous savez Marcj; je douta fort que vous soyez attaqué
et même si c'était le cas, vos ne serez pas seul, et généralement les brigands se méfient des groupes... et là, c'est le soldat qui vous parles... mais au cas où, un bouclier pourrait accroitre vos capacités défensives...

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Nane94140

Entre deux bouchées de son petit déjeuner Marcj écoute, il boit une gorgée de lait au miel puis reprends ses questions.

Citation:

Si j'ai tout compris ma douce, il me faut acheter un bâton et peut être même un bouclier, mais si par malheur nous sommes attaqués ces armes ne peuvent-elles pas nous être dérobées, avec argent et nourriture ?

La bouche pleine Nane explique : Je ne sais pas trop si je vais savoir donner une explication simple et claire mais en effet une arme utilisée en tant que telle ne peut être prise par les brigands. Par contre si elle se trouve dans vos bagages elle ne vous serviras à rien et risque d'être volée avec le reste de votre paquetage.

La jeune femme prépare une tartine pour Little sagement attablé qui écoute en bavant quelque peu d'envie. la lui offre accompagnée d'un grand bol de lait au miel en s'excusant d'avoir omis de le servir auparavant.

Citation:

Quand à la durée du trajet, combien de distance pouvons nous espérer faire par jour ?

Dans la durée d'un voyage il faut savoir si vous le faites à pied ou à cheval !
Si vous le faites à pieds vous avancez de deux nœuds par jours. Pour vous donner une idée les villes de Castres et Albi sont séparée par deux nœuds. on met donc une journée pour s'y rendre.
Mais ce n'est pas notre cas nous voyagerons à cheval et en lance donc à cheval et la nous avancerons de 3 nœuds par jours. par contre certains soir nous camperons donc en pleine campagne sans taverne sans personne d'autre que notre groupe avec qui parler.

Citation:

Et combien de temps devons nous compter pour atteindre Lyon?

Nous mettrons donc 9 jours à parvenir à Lyon 9 jours sans travailler de vraies vacances quoi ! enfin pas vraiment pour moi car il est probable que je devrais finir de soigner messire Drum et probablement vous aussi mais pour de toutes autres raisons.
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Little_dheimet

Little_dheimet ne priverait pas son palais de mets si appétissants, Nane était un vrai cordon bleu et tout Albi le savait. Avoir l'honneur de savourer ce délicieux petit déjeuner, il n'en espérait pas tant en venant ici, il ne venait que pour avoir de ses nouvelles; il regardait Marcj qui mangeait lui aussi avec volupté, il ne se privait point, lui non plus; c'est curieux, lui il devait en manger plus souvent... bah il n'était pas souvent là, alors... se dit-il

Pendant qu'il se perdait dans ses pensées; Nane expliquait à Marcj ce qu'était un voyage, ces implications et son déroulement; celui ci semblait un peu perplexe.

Marcj, tout se passera bien, vous ne risquez presque rien, mais prend de quoi te défendre... on ne sait jamais, dit Little_dheimet en souriant...
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Nane94140

Nane réfléchit encore un peu et déclare : je crois que nous sommes au point !

Non, je n'ai rien oublié a propos des voyages. Il me reste voyons... à ranger la cuisine, a préparer les instructions pour Alchi. Je lui laisse la garde des enfants, comme Landry est sevré il n'y a pas de soucis.

Pendant qu'elle parle, elle a d'une main preste débarrassé la table, appelé Prudence et Barbe afin de leur donner ses consignes tout en poursuivant ses tâches.

Barbe tu t'occupes des chambres en mon absence tu en es responsable. Si j'ai de mauvais échos a mon retour gare à toi la tâche n'est pas lourde je n'attends pas de visiteurs ! Prudence les enfants et rien qu'eux sauf si Alchi a besoin de toi. Je te fais confiance !!!

Les servantes se rengorgent fières de se voir confier la bonne marche de la demeure.La patronne menace mais elles savent bien qu'avec son cœur généreux elle aboie plus qu'elle ne mord

Je dois encore préparer Galopain pour le voyage il appréciera je crois de voyager un peu cela fait si longtemps.... Je suis impatiente de partir mais je suis également impatient d'être de retour. Je crois que je ne suis pas normale.

La jeune femme excité par l'aventure qui se profile s'agite en tout sens, comme une puce, comme on dit.
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Little_dheimet

Little_dheimet était toujours assis, achevant une de ces merveilleuses tartes dont seule Nane a le secret. Il souriait lorsqu'il la voyait donner des instructions à tout va, elle n'a jamais du quitter son auberge aussi longtemps, se dit-il.
Il se remis à sa tarte et remarqua Marcj qui semblait faire le récapitulatif de tout ce que Nane lui avait dit tout à l'heure, au vu des notes qu'il marquait sur une feuille
il murmurait à chaque fois qu'il écrivait sur le papier, sa plume en main
une manche,
un bouclier
...

Tu sais Marcj, tu as de la chance que vous partez en lance, car non seulement vous pourrez non seulement allez bien plus vite et surtout, tu auras beaucoup moins de chance d'être oublié en route.
Little_dheimet sourit et remarqua que sa remarque semblait plutôt troubler Marcj qui apparemment ne comprenait pas bien

Tu sais pour voyager, on a deux grandes options en fait, ou bien le faire en lance, ou alors le faire en groupe.
Bon pour constituer une lance, il faut déjà être un noble (allopass) et l'avantage, c'est que tu ne fait que suivre le meneur qui lui, décide de la direction à emprunter; et une lance peut compter jusqu'à 8 membres et il faut une autorisation pour y entrer; à contrario un groupe ne peux être constitué que de 5 membres maximum. Mais là encore il y a une petite nuance, il y a les groupes armés et les groupes simples. Dans les premier cas, c'est un peu similaire à la lance, sauf que le meneur n'est pas noble (allopass), donc on y voyage moins vite. Cependant, tu ne fait que suivre le meneur aussi. Alors que dans un groupe simple, chaque membre doit individuellement agir pour se déplacer; dans ce cas, un petit oubli ou la boussole oublié, et hop les autres partent pour nous laisser, ou alors on part pour les laisser ou alors, on se trompe carrément de direction...Little_dheimet rit en disant cela puis continuant,
et dans ce cas, tu es éjecté du groupe.

Marcj riait avec lui, et Little_dheimet se souvint que c'était bien la première fois qu'il le voyait rire.
Alors tu comprends mieux? tu risques pas de te perdre avec Nane.
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Marcj

Il écoutait tenant sa tartine d’une main et sa plume de l’autre.
Il prenait note consciencieusement de des informations que Nane lui donnait.
La feuille glissa sous sa main, il voulu la maintenir avec sa main gauche, mais elle tenait la tartine.
Il la prit entre ses dents, libérant ainsi sa main pour tenir la feuille, mais la confiture se mit à glisser sur le beurre, et une tache rougeâtre apparue sur le parchemin au milieu de « trois nœuds par jour ».

Il ne prit même pas le temps de l’essuyer et continua de noter.
Puis, à l’une des phares de Nane, il leva la tête, le regard inquiet :

…..je devrais finir de soigner messire Drum et probablement vous aussi mais pour de toutes autres raisons.

Comment ça lui aussi ? Souffrirait-il ? et de quoi ? il se sentait parfaitement bien ….
Il se dit qu’il en rediscuterait plus tard avec Nane, pour l’instant il avait trop peur d’oublier quelque chose, il écrivait, un exercice auquel il n’était pas habitué, et cela lui demandait beaucoup de concentration.

Nane sautait désormais en tout sens, comme une enfant le soir de noel avant d'allé se coucher, souhaitant être deja au lendemain, pour avoir ses cadeaux au plus tôt.

Messire Little, s’adressa à lui.
Il l’écouta attentivement et continua ces notes.
Au fur et a mesure des explications de messire Little, Marcj se détendait, ses craintes s’envolaient.
Little lui décrivait les voyages en groupe de façon si vivante qu’il devait y avoir beaucoup de choses qu’il avait vécu dans ces récits.
La bonne humeur, se fit contagieuse et il se mit à rire de bon cœur avec Little.

Puis redressant le parchemin pour le relire, et s’aperçu au passage que la tache de confiture avait adopté une forme fort étrange, un présage ? :

♥

Il n’avait nul envie de se perdre, et de quitter le groupe, surtout sur des routes aussi dangereuses….
Se perdre avec Nane, une bonne idée, mais plutôt se perdre dans la douceur de la nuit, allongé dans un champ de foins.

Regardant Little et sa douce, il déclara:
He bien, grace à vous deux, je pense avoir tout compri, il affichait un grand sourire, je n'ai plus qu'a m'atteler à la préparation de mes bagages!

Il mordit une nouvelle fois a pleines dents dans sa tartine, un peu de confiture se collait à sa moustache...

Nane94140

Nane regarde avec tendresse ce grand bonhomme qu'elle aime si fort, il a l'air d'un petit garçon barbouillé de confiture ainsi ce qui lui donne un coté attendrissant.

Elle s'approche de lui et nettoie d'une langue gourmande sa moustache sucrée tout en lui caressant la joue du bout des doigts.

Mon tendre ami il va falloir nous quitter quelques heures rapportez votre paquetage nous le poserons dans la charrette de Nolanna. Vous aurez l'occasion de rencontrer ma filleule ainsi. Vous verrez comme elle est jolie.

Pendant que je prépare Galopain pour notre chevauché prenez un peu de repos vos fesses ne s'en trouveront que mieux ainsi que votre dos. Vous n'êtes pas accoutumé à chevaucher vous souffrirez quelques jours avant de vous y faire.

Dheim je dois vaquer achève ton petit déjeuner et laisse le tout sur la table Prudence et Barbe s'en chargeront.

Nane sort enfin et va effectuer les taches qu'elle a annoncées. Elle passe un long moment a l'écurie, brossant Galopain qui en a bien besoin après plusieurs mois de pâture. Il a repris un coté sauvage qui plait beaucoup a l'aubergiste mais laisse présager quelques écarts de sa part durant le voyage. Pourtant Nane a confiance en l'intelligence et en la gentillesse de l'étalon Elle sait que ses envies de libertés il les bridera pour elle.

Une fois l'étalon fin près elle commence à atteler Breizhou le cheval de Nola a la carriole qui va transporter les enfants les Bagages et a son grand dam le malheureux Drumgray brider dans ses élans de chevauchées par son médecin personnel. Nane lui a en effet prescrit quelques jours de repos complet afin que la blessure qu'il porte au flanc se referme enfin.

La charrette enfin prête elle fait avancer le véhicule devant la grande porte de l'auberge et attends les autres voyageurs afin qu'ils chargent leurs bagages et leurs provisions pour la route.
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Nane94140

Enfin l'heure a sonnée !

Nane a achevé ses préparatifs et embrasse les enfant qui sont venue saluer leur départ. Son cœur se serre un peu de laisser toute la famille derrière elle mais elle a tellement besoin de changer d'air et de paysages que bien que son cœur soit des plus lourds, elle monte sur Galopain.

Allons rejoindre Nola et Drum et a nous les grands chemins.

Marcj montez voulez vous ? Elle lui tend la main et l'aide à se hisser derrière elle sur la monture.

Elle fait avancer Galopain jusqu'à l'avant de la carriole et attrape les rennes pendantes.

En route !!!!

Elle talonne l'étalon et les voila partis.
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Marcj

MarcJ avait posé son maigre paquetage dans la charrette. Et maintenant il regardait Nane sur sa monture.
Le seul cheval qu'il se souvenait avoir monté, était celui du père Erwan, un magnifique cheval breton qui faisait bien deux fois le poids de celui de sa douce. Son dos était plus charnue, et l'assise y était assez confortable. Il ne l'avait conduit que sur un court chemin, et doucement, très doucement, mais cela ne lui était pas rester comme un excellent souvenir.
Quand il avait du en descendre le cheval n'avait point voulu s'arrêter, il avait même pris de la vitesse.
Il avait due se laisser choir à coté de la bête, qui comme par malice s'était arrêtée, et avait tourné la tête pour le regarder, lui assis sur son séant , les jambes écartées et les mains posées par terre tentant de se relever péniblement...

Marcj montez voulez vous ?

A ces mots, il attrape la main de Nane et monte, comme il peut, sur le dos de l'animal.

Durant les premiers pas de Galopain vers la carriole, Marcj, se tient bien droit sur le cheval, les deux mains posées sur le haut de ses cuisses, son menton se retrouve juste au dessus de la tête de Nane, il ne s'y sent pas si mal que ça après tout.
Il fait même un grand sourire et des signes de la main pour saluer les enfants de Nane.

En route !!!!

En un instant la situation change du tout au tout, devant le départ brutal de Galopain, il se sent partir en arrière, sa réaction est immédiate, le haut de son corps plonge vers l'avant, ses deux mains viennent se serrer contre les hanches de Nane et s'y accrochent désespérément.

Il ne sourit plus, et il n'est pas prêt de retenter de fanfaronner sur le dos de cette bête.
Il devra pourtant s'y habituer, car le voyage risque d'être long....

Alchimiste1

La mère adoptive et son compagnon avait pris la route, Lyon...Il fallait que ce voyage ait lieu en ces temps durs et difficils, elle n'ignorait pas que les brigands étaient concentrés sur plusieurs points du royaume, mais le BA, Lyonnais-Dauphinais...Une idée qui mettait en péril leur vies, leur santé. Seulement, pouvait-elle en dissuader Nane? Dieu que non, une fois sa décision prise, personne ne pouvait la faire changer d'avis.

Elle rentre après un une petite heure au Relais, ne voulant trop s'attarder à la taverne alors que la maitresse de l'auberge était absente, sans compter les enfants qui demanderaient plus d'attention de sa part à présent.

Le rougeoiment du crépuscule se mouvait au milieu du ciel s'obscurcissant, le froid se faisant de plus en plus atroce, elle arrive à l'auberge, la grande salle était encore éclairée, et Prudence occupait les petits avec quelques histories anodines. Landry était dans son landeau, et sombrait dans un sommeil profond, les jumaux ainsi que sa fille irait bientôt se recueillir dans les bras de morphée aussi. Puis, quand le calme aura hanté toute l'auberge, Alchie ira elle aussi dans sa chambre, revoir tout ce passé défiler sans cesse, et cette amertume ressurgir, comme chaque soir, sauf que c'est la première fois depuis bien quelques mois qu'elle sera seule à la maison. Des questions, que des questions encore...Ses paupières voileront lentement son regard, et elle s'endormira comme un petit enfant.
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Alchimiste1

La jeune femme s'était levée à l'aurore, le fremissement de la pluie fine l'avait lentement tiré de son sommeil, la pénombre couvrait encore la ville, et les premières lueurs du matin s'imiscaient délicatement, comme ne voulant brusquer la plénitude étreingnant la ville entre ses filets ténus. La frêle silhouette s'étire puis se recroqueville sur elle même, enveloppé de ses drapés bleus, savourant la douce chaleur emplissant l'étroite pièce.

Une nouvelle journée commençait, sera-t-elle encore faite de lassitude seulement? Voilà déjà quelques jours que sa tendre mère est partie, elle reçut d'elle une lettre, soulagée de la savoir en bon état, nul embuches jusuq'à présent, pourvu que ce soit le cas pour le reste du voyage...Un pli..ne remplaçait pas ce que sa présence apportait.

Nane lui avait confié l'auberge, et les enfants aussi. Mais des deux, elle ignorait laquelle était la plus aisée à faire. Les enfants réclamaient beaucoup d'attention, les jumaux ainsi que sa fille se promenaient dans tout l'immeuble , s'agitant dans tout les sens, ils animaient un peu le lieu, cependant, Alchie était très protectrice et de peur de voir l'un deux s'affaler ou avoir une petite égratignure, elle leur courrait après à longueur de journée, l'oeil ne les quittant que quand Prudence prenait la relève. Il fallait dire que ses journéses n'étaient pas aussi morose finalement, maintenant qu'elle y pense, engouffrée dans dans sa couche.
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Maïryan

Albi et ses couleurs hivernales... Quand bien même le froid figeait le paysage que la chaleur de l'accueil reçu en faisait oublier jusqu'au désagrément occasionné par le gel qui rendait toutes les extrémités de son corps rouges pivoine. Plusieurs jours qu'ils rejoignaient le Tarn chaque matin avec le sourire, se chipotant les uns les autres à celui qui trouvait le meilleur emplacement, à celui qui partagerait la barque de l'autre, à celui capable de pêcher avec un nombre de bières ingurgitées impressionnant. Le petit monde ne se lassait plus de cette ville où les rencontres étaient plus agréables les unes que les autres. L'hospitalité sans pareil.

C'est ainsi qu'ils rencontrèrent un soir de beuverie la charmante nièce de Castel. Cette dernière, sans aucune hésitation, les avait invité à passer le reste de leur séjour dans l'auberge de sa mère. Depuis leur arrivée, ils avaient chaque soir improvisé un bivouac de fortune dans des chambres de bonnes et acceptèrent donc l'offre avec un plaisir non dissimulé. Ils retourneraient rejoindre leurs amis de la taverne des tisserands la journée et partageraient le gite et le couvert avec la jeune Alchimiste, qui leur avait pourtant confié être une piètre cuisinière...

Maï avait tenu jadis une maison d'hôte, peu importe la qualité des repas tant que l'ambiance fut chaleureuse. Elle prêterait la main à la jeune femme pour les repas et lui apprendrait quelques rudiments culinaires qu'elle avait acquis au fil des années. Puis la pêche était abondante malgré le froid, elles préparaient ensemble et de milles façon les poissons ainsi pêchés.

Ils prirent donc 2 chambres...avec de grands lits confortables. Au début, et afin de ne pas faire jaser la masse populaire, ils avaient hésité à en prendre 3 et faire mine que Zeide ne partageait pas sa couche hors mariage mais au final, ils se dirent que personne ne viendrait ici vérifier et qu'ils n'étaient que des étrangers anonymes et de passage...Bref, ils diraient que la chambre contenait un sofa s'il fallait, après tout qui oserait aller vérifier...?

Chargés de leurs malles et effets personnels, ils s'introduisirent donc dans l'auberge et s'y installèrent. Une fois la tache accomplie, ils descendirent dans la salle principale pour en chercher la patronne....

Bonjour !!! Nous voilà enfin... Y a t'il quelqu'un ?
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Alchimiste1

Rentrée du relais à une heure tardive, grelottant sous sa longue cape noir, elle ne trouva cependant pas le sommeil une fois sur sa couche. Préoccupée de sa longue journée, peuplée d'évènements qui n'étaient pas vraiment des plus joyeux. Pourtant, elle n'avait d'autre choix, hors mi assumer ses décisions, même si parfois, cela venait à heurter les personnes qu'elle chérissait au plus haut point.
L'Ordre subissait un continuel changement, et l'attaque récente virait vers une bataille sans merci, et prenait une allure à l'image des assaillants, de piètres félons à la couronne, sans manière ni vertus. Amèrement, elle tente pourtant avec ses frères d'armes de lutter, et de preserver le couvent pour lequel tous oeuvrent sans y mettre des limites.

Mais l'incident revint à elle, le visage de sa soeur de coeur pourpre de colère, oh elle ne dissimulait jamais son désaccord, et c'est bien pour ce point qu'Alchie ressentait pour elle tant d'amitié...Pourtant, elle jugea sa réaction quelque peu éxagérée cette fois ci, après tout, n'étaient elles pas les meilleures amies du monde? Alors pourquoi cette colère et le pardon qu'elle pensait voir venir promptement demeurait attendu...

Elle se tourne et se retourne sur son étroite couche, la lune que dévorait les épais nuages dans leurs courses folles, et la saison douce et tiède s'en était allée ailleurs...Bon vent! Les volets en bois heurtaient vigoureusement le mur, le vent s'engouffrant dans les faubourgs se jouant de tout ce qui malheureusement étaient sur son chemin. Son âme était à l'image du temps à l'exterieur...Vivement l'aurore...

Aux premières lueurs du petit jour timide, ensoleillé, qui répandaient délicatement sa lumière, Alchie émergeait lentement de ce qui ressemblait à une nuit de sommeil, quelques courbatures raidissaient ses mouvements, elle préfèra alors se dégourdir les jambes dans sa chambre, allant et venant, frémissant sous la fraicheur aigue se faufilant du vitre ouvert...Des grésillement du bois du couloir donnant l'accés aux chambres attirèrent son attention, puis quelques voix irégulières, des mots qu'elle ne saisit...C'est alors que rapidement, elle enfile une nouvelle robe à la couleur de son regard, étreignant sa lourde chevelure en une longue natte, soigneusement fit quelques albutions, puis quitta la pièce.

Bonjour !!! Nous voilà enfin... Y a t'il quelqu'un ? Disait la voix provenant de la grande salle...Des visiteurs!

Dame Maî! s'écria-t-elle quand elle découvrit l'origine de la voix, en voilà une bonne surprise, elle n'était pas seule, mais accompagnée, ce qui décrocha un large sourire à Alchie,

Je ne vous espérais plus dites donc! comment allez vous depuis l'autre jour? Avez vous pris des chambres? les questions pleuvaient, alors Alchie s'arrrête...Peux tu me présenter tes compagnons?
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Maïryan

Alors que des pas retentissaient dans l'escalier, une voix familière s'éleva et Maï sourit en voyant apparaitre leur hôte toujours aussi ravissante. Rien ne lui échappait jamais toutefois et elle aperçu derrière son sourire engageant un certain mal être qu'elle eu du mal à définir...La jeune femme était elle contrariée par leur arrivée tardive ou dissimulait elle quelques soucis étrangers qui somme toute ne la regardait pas ?

Elle fit mine de ne rien voir de ce qui tourmentait la jeune femme et afficha à son tour un large sourire comblée d'un tel accueil...

Ho vous voilà Alchi, j'espère que nous ne vous avons pas réveillé ? Nous n'avons pas pensé qu'il était encore bien tôt et que vous pourriez encore être couché... et oui nous avons prit possession des chambres que vous m'aviez indiqué l'autre soir...

Charmant endroit dites moi, mes félicitations c'est ravissant ! Puis répondant aux questions de la belle... Permettez moi de vous présenter Zeide... A voix plus basse... mon compagnon... puis sans interruption en remontant le ton.... et mon...heu...notre ami Ben-Elazar Kamps, notre ancien comte, que peut être vous connaissez déjà ?!...Votre ville est vraiment charmante et nous nous y plaisons tant que nous avons décidé de rester encore quelques jours.
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Alchimiste1

Joignant instinctivement les mains, elle écoute parler Maî, et présenter les deux hommes qui l'accompagnaient. L'un d'eux était somptueusement vêtu, et de par les deux berges de son mantel, se voyaient les couleurs de son fief. Elle écarquille ses grands yeux bleus, et tire une lègère révérence à celui qui fut comte de Toulouse, se rappelant son poème au chateau de Narbonne, lors de l'annoblissement de sa tante, celui qu'elle préfèra ne pas écouter, afin de ne pas revivre certaines plaies qu'elle pensait guéries.

Bonjour messire Zeide, messire Ben-Elazar...je vous souhaite la bienvenue en notre humble auberge, sa physionomie laissait voir sa joie d'accueillir des visiteurs chez elle, la propriété que dont la charge lui fut cofié par sa mère adoptive.

Elle retint bien les noms, et sert du lait de chèvres dans les tasses que Prudence a eut le soin de préparer la veille, brave femme pensa-t-elle. Quelques biscuits au miel servi dans une écuelle, se demandant bien si le dressoir contenait une vaisselle assez luxueuse pour ces hôtes. Elle retourna auprès d'eux, non sans avoir insérer une touffe de buissons au fond de la cheminée.

Aucunement Maî, j'ai eu droit à quelques heures de somme, ce qui est amplement suffisant...D'ailleurs, je me suis levée bien avant de sentir votre présence...La dame loua le décor de la petite auberge,

Vous me voyez fort heureuse que l'endroit vous plaise, et sachez que vous pouvez loger ici pendant tou votre séjour...

Elle les invite à se sustenter autour de la table, C'est du lait de chèvre bien chaud, vu le temps qu'il fait, ça aide à lutter contre le froid...Elle sirota une gorgée, les chambres vous conviennent-elle? si quoi que ce soit fait défaut, surtout prévenez moi..
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Zeide

Prendre possession des chambres et s’y poser … surtout poser les malles que Maï avait emportée.
Zeide se demandé se qu’elle avait bien mis dedans pour être si lourdes … enfin elles étaient dans la chambre et n’y bougeraient plus jusqu'à la fin du séjour …

Toutes ces choses effectuées, il la suivit qui descendait déjà l’escalier en direction de la salle principale. Espérant y trouver leur hôtesse qui les avait gentiment invités à l’auberge…

Se dirigeant vers la cheminée en jetant un œil a Maï qui exprimait leur présence, il regardait la pièce bien chaude et accueillante lorsqu’il entendit du bruit …
Il se retourna au son des pas qui provenaient de l’escalier … et aperçu Dame Alchi.
Zeide s’approcha d’elles affichant un sourire en écoutant la patronne parler.
Les présentations firent sourire Zeide écoutant Maï le présenter à voix basse. Il regarda leur hôtesse et sourit présentant son enchantement de pouvoir passer le séjour dans un bien bel endroit, ainsi que les remerciements d’usage pour l’accueil fort sympathique.
Buvant le lait de chèvre gentiment offert … Les chambres sont parfaites et chaleureuses, merci encore une fois, nous y serons très bien pour le séjour.
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Chouquette

quelques jours plus tard .......

trainant les pieds , fatiguée de ce long voyage , chouquette comme partout ailleurs etait en charge de trouver refuge pour la nuit pour ses compagnons ....... cette fois elle n'avais pas rechignée ni fais la moue c'est qu'elle en avait marre de voyager et cette fois ci elle voulait se poser un peu car parait il que son ami zeide trainait dans les parages .....

echappant aux regards de son groupe , elle s'esquiva dans la ville et avant de trouver ou dormir prefera d'abord visiter toute les tavernes esperant ainsi surprendre son ami qu'elle n'avait pas prevenu de leur arrivée ......

tard le soir , trainant de nouveau les pieds , les epaules secoués de soubressaut etrange .... hips ...... hips ..... chouquette le nez perdu dans les pavés d'albi gromellait , c'est qu'elle l''avait même po vu ..... d'ou c'est qu'il etait heinn le zeide pffff hips , pis d'abord qu'elle le bouderait na , que d'abord qu'elle lui fairait pas de calin hippsss , pis d'abord qu'elle etait obligé de lui en faire façon mais qu'elle bouderait quand meme , dire qu'elle avait eté obliger de boire lalalllalala ... elle va dire quoi a carma encore hein ......
levant le nez devant une grande batisse , chouquette plissa les yeux dans la nuit et lu l'enseigne ....... ahhh c'est la que dame alchi lui a dis de venir dormir ...... retenant un hips au fond de sa gorge , chou poussa la porte , et passa sa petite frimousse timidement afin de voir ce qui ce passait a l'interieur tout en restant en securité a l'exterieur ..... hips
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Alchimiste1

Poursuivant les jumeaux et Nadège dans tout les sens, Alchimiste haletait, elle qui pourtant n'a cure de la fatigue physique, aurait bien voulu les ligoter dans un coin afin de les tenir tranquils. Cela avait duré tout l'après-midi, les petits avaient commencé par la fuir, ne se résignant à faire leur petit somme quotidien, puis avaient finis de le prendre pour un jeu, faire courir la jeune femme qui les gardaient depuis le départ de Nane. Il est vrai que souvent elle se montrait très affectueuse, pas assez sévère ni stricte, et chose logique était qu'ils fassent à présent la loi...Mais où est tu Nane!!

Anéantie, elle s'effondre sur la première chaise qui interpose son chemin, leurs voix enfantines emplissait la grande salle, et bien après un court torrent de colère, Alchie finit par sourire, abattue, émerveillée de les voir ainsi, innocents, insouciants. Sept ans avaient filé devant les yeux de la jeune femme, dont une grande partie loin d'eux, voilà pourquoi à présent, elle ne manifestait que de l'amour en excès, une façon de se repentir, de rattraper ce qu'on ne peut rattraper...Les temps perdus.

Ils avaient continués à gigoter leurs petis bras dans tout les sens, disant danser, une série de mouvements parfaitement comiques, se succédant, et les silhouettes sautillant ici et là, elle les applaudissait, et ricanait en suivant le spectacle inopinée. Ce n'est qu'une heure plus tard que Morphée vint les appeler vers elle, Nadège et Agnès sur la table, tandis que le beau Tristan appuyé contre le dossier d'une chaise, avait la tête renversé en arrière. Le silence rampa dans l'immense pièce, et Prudence arriva pour aider Alchie à prendre chacun dans son lit.

Ses mollets, que les longues guerres avaient sculpté, se crispèrent quand un souffle frais vint les frôler, prise d'un tressaillement, elle se retourne vivement vers l'entrée de l'auberge,
HIP! Drôle de son quand même, un hoquet? Deux grandes enjambée, et la jeune femme ouvrit complètement la porte entrouverte, un grand sourire lui barra le visage à la vue de Chouquette, bien engouffrée dans son écharpe,

Entrez Chouquoute...Seigneur ce que cet hiver est sans pitié...Venez, je suis ravie que vous ayez acceptée mon invitation...D'une petite voix empreinte de complicité, Je n'ai encore vu Zeide ni Maî tiens..Albi leur plait comme a beaucoup...Réalisant qu'elle parlait un peu trop, elle referme la porte quand cette dernière pénètre à l'intérieur de l'humble bâtisse...Je vous réserve une chambre? c'était la question qu'elle aimait le plus à poser, notamment quand son hôte exprimait l'envie de passer quelques jours chez elle.
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Maïryan

S'étirant de tout son long après une nuit chargée de douceur, elle ouvrit les yeux sur une lumière tamisée par un ciel gris qui tentait de traverser les persiennes. Le corps chaud, collé à celui d'un amant passionné encore endormi, elle se tend longuement entrelaçant ses jambes aux siennes dans le secret espoir de le réveiller... Sourire conquis du sommeil profond qui l'emprisonne encore, elle sort à regret de sous les lourdes peaux seules témoins de la volupté de leurs ébats.

Son corps surpris frémit au contact de l'air ambiant bien plus froid qu'elle n'aurait pensé et soudain elle hésite à vite retourner près de celui qui avait fait de sa nuit un délice. Son estomac, lui, semblait n'avoir cure de la fraicheur et bien plus encore d'une sieste aussi crapuleuse soit elle... Une petite collation ne l'empêcherait pas de vite remonter et rejoindre à nouveau leur monde de rêves.

Habillée à la hâte de quelques frusques prises au hasard, elle sortit à pas de loups de la chambre et descendit les quelques marches menant dans la salle de restauration. Le chemin vers ce lieu lui était à présent familier... En effet, presque 10 jours qu'ils partageaient le gîte et le couvert avec dame Alchi et retrouvaient chaque jour, de nouveaux amis devenus presque indispensables.

Ils avaient préparés leurs bagages la veille afin de rejoindre leurs pénates à Castres mais, alors qu'ils remerciaient leurs amis pour leur accueil, l'impensable survint... Une coalition !!! Un véritable piège à Maï leur tomba sur le coin du nez... Regards de chiens battus, petits soupires tristounets, implorations intempestives, tout un arsenal de supplications s'ensuivit afin qu'ils reportent leur de départ à la fin de semaine. Castelreng avait bien joué son coup et c'est accompagné de Fred, bientôt suivi de Ben, qu'ils les firent céder et accepter de prolonger leurs vacances.

Le travail au conseil était devenu routinier et même les chouineries ne l'intéressait plus. Elle avait prit l'habitude de ceux qui, sans cesse, se plaignaient et se faisaient passer pour des victimes trouvant toujours plus de subterfuges ridicules pour tenter de se donner une importance qu'ils n'avaient pas... Maï finissait par en rire, nullement touchée par les petits malheurs que ces derniers s'inventaient... Elle avait pourtant un travail considérable, gérer son équipe, faire face aux voyages de plus en plus durs des MA qui traversaient des comtés fermés, trouver des débouchées aux denrées devenues trop nombreuses sur les marchés Toulousains, participer aux débats comtaux, satisfaire les demandes de chacun des ses collaborateurs et maintenant s'ajoutait les regards permanents d'une flopée de gazières qui n'étaient pas arrivées à attraper Zeide avant elle...

C'est à ces pensées qu'elle arriva dans l'auberge où Alchi papotait à voix basse... Une inconnue était présente et Maï la salua d'un signe de tête...Puis, s'approchant de la patronne...

Bonjour Alchi, comment allez vous aujourd'hui ? J'ai cru entendre que vous aviez eu du fil à retordre avec une meute de sacripants ce matin ou je me trompe ? lui dit elle d'un air taquin... Dites...croyez vous que je puisse prendre un plateau repas pour emmener dans notre chambre ?...Je meurs de faim...
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Chouquette

chouquette passant non nez , ne vit d'abord personne , hesitant a entrer , soudain une dame , descendit les escaliers et lui adressa la parole , elle reconnut la dame de la taverne et sourit ... elle poussa plus la porte et se decida a entrer , se faisant petite pour pas ennuyer ...

les mains derriére le dos , elle regardait l'aubergiste qui lui demanda si elle voulait une chambre ...;

eh bien madame en fait il m'en faut 4 car nous sommes 4 je ne peux vous dire a l'avance pour combien de jours , mais je vous donne deja une bourse pleine en avance ..... chouquette sourit ...... si euh ...... si c'est possible , euh ... pourrais je avoir un baquet d'eau chaude pour me refraichir s'ils vous plait madame , sans vouloir vous deranger bien sur ...... et euh .... chouquette detestait demander même si ses amis tapaient sur la table pour qu'elle s'affirme... euh pouvons nous prendre les repas ici ?
attendant reponse chou vit une dame descendre , et la saluer de la tete , puis passer devant elle pour parler a l'uabergiste , elle recula les mains derriére le dos baissant la tete et se faisant petite , laissa la place attendant que l'aubergiste prenne sa reservation
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Lgb_62

Lg après quelque cuites trouva le chemin d'une auberge...
*J'espère que c'est ici que chou est venu* se dit-il...

Il poussa la porte et entra dans l'auberge... Bonjour dit-il d'un ton joyeux
Lg avança et remarqua Maï qui déscendait les escaliers

Il lui fit signe bonjour sans savoir si elle l'avait vu... Soudain lg vit une forme sur le côté et il reconnu chou... Il l'a regarda longuement pour savoir si il pouvait approcher car il s'en voulait encore terriblement même si on n'avait cesser de lui dire qu'il n'y était pour rien...
Il tenta une approche discrète et il se remémora cette journée au lac de montel et se dit que si il pouvait revenir en arrière...
Il s'approcha suffisamment d'elle pour lui chuchoter:bonjour demoiselle vous allez bien?
Lg eu un petit sourire mais il ne le laissait pas paraître peur de devoir le faire disparaitre...

Chouquette

chouquette toujours en retrait ne se tourna même pas quand le porte s'ouvrit , elle sentit une presence a ses cotés et rentra encore plus sa tete , elle sentit un souffle alccolisé , et une voix lui murmurer...

bonjour demoiselle vous allez bien? chou se tourna vers la voix et un sourire eclaira son visage , enfin elle n'etait plus seule face a tout ses inconnus qui lui faisaient peur , elle voulait tellement fuir d'ici , et lg etait la , ivre mais la , instinctivement elle se blottit contre lui en souriant ...

lg je suis si contente de te voir , me sens mal ici , pas chez moi et de trop , j'ai envie de partir , suis contente que tu sois la , j'ai demandé des chambres , mais une dame demande aussi a manger alors j'attend la reponse de l'aubergiste , dis donc pffff tu sens pas la tisane toi hein bouuu, on demandera une tite choppe hein dis , parceque ça fait bien longtemps que j'ai perdu le gout de la biére mais si t'es la je veux bien boire un verre ... comment tu vas mon lg dis ?
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Lgb_62

Lg vit le sourire de chou et cela lui fit apparaitre le sien

Ben je dit pas non à une bière et pourquoi pas plus sur ces mots son sourire s'élargit encore

Ben là moi ça peu aller... me pose des questions mais je crois que moi seul peut y répondre...

Mais là suis content alors j'en profite. Tu vois quand je te dis que tu me fais sourire...

Par contre faut pas trop boire parceque après qu'est-ce qu'elle va panser l'aubergiste...

Lg chercha un endroit pour s'assoir en attendant que Maï ai sa réponse

Chouquette

chouquette resta collé a lg et sourit

eh bien nous sommes deux a se poser des questions , par contre suis je heureuse comme toi ça je dirai que non ... faut que je vois carma je dois parler a lui j'ai besoin de lui en parler , j'espére qu'il me comprendra , et pas trop boire lg alors ça tu sais ce qu'on pense de moi je m'en fou j'ai meme l'impression qu'on pense sur moi avant de me connaitre alors honnettement si j'ai envie de boire je le fairai et l'aubergiste est sympathique donc aucun soucis .... chou suivit lg et s'installa a une table , restant toujours pres de lui se sentant ainsi en securité , elle attendait sa biére et pensait a carma , il ne comprendrait peu etre pas mais il l'accepterait surement , meme si il devait en souffrir , dans ses pensées elle souriait a lg discretement , elle ne dirait rien a son ami , ses amis avaient tracé leur destinée , et elle n'allait pas ennuyer lg avec ses questions , elle ne lui dirait rien de ses intentions , elle voulait qu'il soit heureux sans se retourner et avoir peur pour elle
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Lgb_62

Lg s'installa avec chou
Dans sa tête tout se tordait et s'emmelait et il ne savait que faire exactement de lui même...
En attendant sa bière Lg se remémorais tous ses moments formidable qu'ils avaient passé tous ensemble... Oui tous ensemble une notion que Lg devrais bientôt oublier... Il se sentait encore fautif de leur séparation et il n'arrivait plus à sourire, il ne n'arrivait plus à donné à chou se sourire qui la réconfortais...
Lg se repris un peu et faisant comme si de rien n'était il pris un sourire et lança:Et bien si l'aubergiste est sympathique alors nous pourrons boire et je vidrais ma bourse

Chouquette

chouquett regardait la machoire de son ami bougeait , ses sourcils se froncer et son regard plus aussi lumineux , sentiment de culpabilité etais ce de sa faute a elle alors qu'il devait transpirer de bonheur , oui c'etait surement sa faute , la faute a qui d''autre elle n'etait qu'un poids pour les autres depuis sa naissance , c'est pour cela que sa decision etait prise , elle posa la main sur le bras de lg et lui sourit .....

ça va aller , tu vas avoir une petite vie heureuse et je suis contente tu sais , tu merites qu'on te caline et t'aime tu es quelqu'un d'adorable tu vois la roue tourne je te l'avais dis , tu as bien fait de nous suivre oublier montel et ses perfidies , vive toi lg et vive l'amour que tu vas decouvrir .....
chou sourit , et fut contente de voir sa choppe arriver pour la vider d'un trait laissant une trace de mousse sur le dessus de sa levre
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Lgb_62

Lg souri aux paroles de chou et quand arriva sa chope il la dessendit d'un trait comme pour faire passer un boule qui restait dans sa gorge...

Tu sais chou je ne sais si je le mérite vraiment se bonheur car j'ai l'étrange sensation de ne pas avoir été suffisamment là pour mes amis...
Quoi qu'il en soit j'ai comme l'impression que nos décisions à tous sont prises donc buvons...
A nos amitiées éternelles

Lg recommenda des boissons et regarda chou en souriant en repensant à tout ce qu'ils avaient tous vécu chou, carma, lab et tout les autres même à montel car si il y avaient de mauvais souvenir c'était là bas que tout avez commencé...

Chouquette

chouquette sourit , une amitié eternelle , oui et quelle amitié que celle de lg et la sienne ....... elle pencha la tete , se disant que finalement meme ici elle n'avait pas croisé carma a l'auberge comme quoi....

ils burent ensemble comme avant ami d'un jour croisement d'un regard qui fait que plus jamais on ne se quitte jusqu'au jour ou les chemins se separent , les larmes et les coeurs brisés font place aux rires et complicité partagée , la souffrance muette s'installe , il etait temps pour chouquette de tout quitter ........ elle pensa a carma encore et encore , elle avait dis et redis que c'etait trop tot qu'elle n'etais pas prete toute jeune encore , sortie a peine de sa torture paternel , qu'elle avait besoin de grandir , elle l'avait prevenu que l'issu pourrait etre fatale si elle se sentait pas en confiance , et l'issu etait arrivé , zeide d'un coté , lg d'un autre , et carma ...... elle partirait ......

chou caressa lavant bras de son ami et sourit ...... les epreuves sont rudes en ce moment je vais aller me reposer dans ma chambre ...... elle se leva et deposa un baiser sur le front de lg ..... je t'aime mon ami ... chou sourit puis demande a l'aubergiste aprés sa chambre et gravit les escaliers
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Lgb_62

Oui tu as raison chou les épreuves sont rudes...

Lg finit sa bière et regarda chou partir dans sa chambre...
Il se dirigea un peu vers le contoire et laissa une bourse devant l'aubergiste pour payer ses boissons...

Lg n'avait guère le coeur à dormir il ressortit donc et alla dehors ressasser le passer....

[/b]

Nane94140

Un cheval portant deux cavaliers épuisés suivi d'une charrette avec une meute d'enfant et deux femmes a bord, arrive dans la cours de l'auberge en queue de convoie un cheval d'ébène monté d'un cavalier tout de noir vêtu, au cou duquel, seul tranche un foulard rouge.

Un inconnu se tient la semblant marmonner !

Bonsoir sieur !! Je suis Nane la patronne de l'auberge ! Entrez donc, il fait si froid en cette nuit !

Frigorifiée malgré les bras tendres de son compagnon qui sont enroulés autour de sa taille elle descend de la monture.

Le jeune homme n'a pas l'air décidé à bouger.

Une marmite de soupe bien chaude doit mijoter à l'intérieur quand vous le souhaiterez entrez et servez vous la marmite doit être au coin de l'âtre. se tournant vers le cavalier toujours sur sa monture elle ajoute : Venez vous mon ange ? J'ai besoin du coin du feu et de retrouver la maison !
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Agnès d'Esterraza, incarné par Nane94140

Badadam !! Badadam !!! Badadam !!!!!

Une cavalcade dans l'escalier de la taverne, une porte qui claque avec violence, Un grand cri qui fuse :

MAMAAAAAAAAAAANNNNNNNNNNNNN !!!!!!

Une petite silhouette se rue sur les arrivants !!!

Nane attrape la poupée au vol et la fait tournoyer malgré sa fatigue.

Ma jolie demoiselle comme tu m'as manqué ! Ou sont tes frères et ta sœur ?

Au milieu des rires et des baiser la petite fort peu couverte a oublié le froid. Saisissant Marcj par la main serrant très fort sa fille contre son coeur Nane entraine tout son petit monde a l'intérieur auprès de la cheminée ou brule une magnifique flambée !

Drumgray

Drumgray avait laissé chacun se diriger vers les chambres respectives. Après avoir aidé à décharger le tonneau, il mena les chevaux à l'écurie. Bien que la nuit soit bien avancée, il lui fallait encore s'occuper de ceux qui les avaient tant bien que mal. Mais loin d'être une corvée, défaire les chevaux de leurs lanières, de leurs selles et harnais, les panser et les curer, tout ceci permettait à Drumgray de se détendre et de reprendre pied dans la vie urbaine. Chaque mission d'escorte était toujours une épreuve, pour lui, même si cette dernière avait été d'agréable compagnie. Enfin il allait pouvoir relâcher son attention, enfin il allait pouvoir profiter de longues heures en compagnie de Nolanna.

Chaque monture eut droit au même traitement : une longue séance de pansage, des pieds à la tête, une balle de foin bien doux et croquant, et un petit mot de remerciement. Breizhou allait mieux, son antérieur n'avait plus de bandage et l'animal semblait se rendre compte qu'il allait bientôt pouvoir galoper. Galopain, lui, ne tint aucun compte de la caresse de Drumgray tant il était attiré par le foin odorant. Syracuse, la jument d'Alenya, se portait bien, elle aussi. Mais Drumgray ne put s'empêcher de rester un peu plus longtemps avec Arthémise. Après avoir enlevé la lourde selle, frappée de deux feuilles de châtaignier, croisées, estampées dans le cuir noir, et les harnachements de cuir épais et aux fers efficaces plus que beaux, il la mena vers le foin. Avant de baisser la tête pour manger, elle le poussa gentiment d'un coup de naseau. Elle faisait cela à chaque fois qu'une mission été terminée, l'air de dire "tu vois, nous sommes là, encore !". Drumgray lui gratta le contour des oreilles, lui manifestant son contentement : il avait un compagnon fidèle.

A la faible lueur d'une torche, Drumgray rentra dans l'auberge. Le silence s'était fait depuis longtemps. Il monta les marches sans bruit, et s'avança vers la chambre de Nolanna.

Chouquette

trés tot le matin , en toute discretion , chouquette un maigre baluchon sous le bras , descendit les escaliers ,les cernes profondes sous les yeux , les yeux rouges , le teint blafard et le coeur si lourd lui faisant si mal , une autre page se tournait , elle pensait avoir trouvé sa destinée , elle s'etait trompé , toujours dans le flou , toujours dans le vague , aprés son pére , une nouvelle fois , elle prendrait la route , a la recherche de son destin , peu etre aprés tout , n'avait elle comme son pére lui avait toujours dis , aucun droit de vivre sur cette terre, elle etait le mal il lui avait repété sans cesse , la frappant pour lui ancrer qu'elle etait le mal , et elle le voyait encore aujourd'hui , en faisant souffrir ceux qu'elle aimait , mais encore une fois , elle se sentait de trop , et preférer partir , retomber dans l'anonymat et ne plus etre qu'une petite forme dans l'ombre , discréte et muette .....

chou deposa une bourse sur le comptoir , leva son nez vers les chambres imaginant lg et carma profondement endormit et un sanglot vint mourrir dans sa gorge , les larmes se remirent a couler , d'un pas lent elle ouvrit la porte et s'engouffra dans la nuit glacée ......
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Maudalina

Maudalina ouvrit la porte de l'auberge ...inspira la bonne odeur des parfums de Nanes!

Ah mon dieu que j,aime Albi!!!!!!!!

Elle entra sur la pointe des pieds. Son amie Nane connaissait son arrivée apres un voyage de pus de deux mois , car maudalina avait vue Nanes en taverne!

Nane! Nane!

Je suis là avec une amie! Tu es la ma belle?

Nane94140

Après une rencontre en taverne Nane s'attend à voir débarquer Maud mais peut être pas si vite aussi quand un cri rompt le silence paisible de l'auberge seulement interrompu par le glouglou de la soupe qui bouillonne doucement dans la cheminée et par le crépitement des flammes.

Nane! Nane!

Je suis là avec une amie! Tu es la ma belle?

Nane sursaute avec un grand cri

HAAAAAAAA !!!!!

Elle laisse pour le coup tomber la tarte qu'elle s'apprêtait à enfourner, pour le plus grand bonheur de Troispattes jamais très loin de sa maitresse.

Entre ma belle je suis à la cuisine tu peux me rejoindre.
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Marcj

Depuis leur retour de Lyon, Marcj dormait plutôt mal, ou plutôt avait du mal a trouver le sommeil.
Pourtant il avait tout pour être heureux..........ou presque...

A la suite de leur voyage, Nane l'avait invité a dormir a l'auberge, et a vrai dire l'idée lui plaisait bougrement.
La chambre était fort confortable, le lit douillet, les oreillers en plumes et l'eau du baquet toujours propre.
Rien a voir donc avec la vielle bicoque de bois qu'il habitait auparavant.
Il y avait connu un confort beaucoup plus spartiate, la porte qui fermait mal, laissant toujours passer un courant d'air glacial, le lit qui n'était fait que de quatre planches recouvert d'un peu de paille, et l'unique oreiller qui n'était autre que son maigre baluchon.

Durant le voyage les conditions n'avaient point été meilleures, il dormait a même le sol, recouvert d'une peau d'ours.
Pourtant une chose avait transformé sa couche sommaire en un nid douillet, sous la peau d'ours, il y avait sa douce.

Là devait être, en vérité, la chose qui lui manquait maintenant.

Citation:

HAAAAAAAA !!!!!

un hurlement le sorti de sa léthargie matinale, un cri accompagné, lui semblait il, d'un bruit de vaisselle cassée...

Sans réfléchir, d'un bond il sauta du lit, faillit trébucher dans les draps et se fracasser le crane contre la porte de la chambre...
Il se récupéra de justesse, ouvrit la porte et descendit les marches quatre a quatre...

Nane ? ....ma douce ?.........NANE ?

Maudalina

Maud entra dans la cuisine et y vit Nane par terre entrain de ramasser sa tarte!

Oh non, c'est de ma faute?
Laisse-moi t'aider....désolée, je ne voulaist pas te faire sursauter.Elle prit un linge sur le comptoir et se pencha pour ramasser le beau gâchit par terre.

Nane94140

Les fesses par terre Nane râle et peste contre sa maladresse

Pauvre fille va ! Non mais ça rime à quoi de sursauter comme ça au moindre bruit ! Tu deviens folle ou quoi ?

Elle reprend la position verticale et commence à nettoyer les dégâts. Maudalina entre enfin dans la cuisine désolée de voir une bonne tarte étalée par terre plutôt que dans un plat. Elle aide Nane à réparer sa maladresse quand un grand bruit se fait entendre dans l'escalier qui vient des chambres.

Nane ? ....ma douce ?.........NANE ?

Une question angoissée vient troubler les marmonnement de Nane et la diligence des deux femmes à réparer les dégâts.

Par ici mon ange...... à la cuisine !

Marcj pousse la porte très inquiet. Il découvre un spectacle plutôt comique les deux femmes à quatre pattes sur le sol entrain de ramasser les relief de ce qui était sensé être un jour une délicieuse tarte. Nane parsemée de quelque fruit qui ont échappés à leur nettoyage : un quartier de pomme en équilibre sur son épaule; un la chapeautant presque comme un couvre chef.

Rassurez vous mon ange seul nos estomacs pâtiront de ma maladresse !

Nane heureuse de voir arriver son ange le détaille des pieds à la tête. Cette épaule si forte ou elle aime se reposer ces cuisses musclées....

Elle écarquille les yeux !!!

Heuuuuuuuu ..... mon cœur........... Certes, j'adore vous admirer..... et cette tenue vous va à ravir............. Mais n'est elle pas un peu légère ????

Elle lui indique du bout du doigt de se regarder des pieds à la tête .

Je crois que vous avez oublié quelque chose dans votre chambre dans votre précipitation à venir à ma rescousse..... Oh pas grand choses .... juste vos braies et votre chemise .....
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Marcj

Arrivé en bas, il entendit sa douce l'appeler vers de la cuisine, une main sur la poignée de la porte et l'autre s'appuyant sur la carrée de la porte, il avança la tête et fut rassuré par ce qu'il vit.

Sa douce et une gente dame étaient accroupies, essayant de récupérer les restes d'un plat.
Les deux femmes récupéraient le maximum de morceaux de terre cuite, tentant de rivaliser avec la rapidité de trois pattes a gober les morceaux de tarte.
Nane était parsemée de petites taches de farine sur le visage et des morceaux de fruits s'accrochaient encore dans ses cheveux...
Il se dit que c'était certainement ce qui leurs donnait cette odeur qu'il aimait tant a respirer.

Il était rassuré, et un sourire éclairait son visage, il fit deux pas dans la cuisine, pour saluer les deux femmes et les aider a ramasser.
Quand il surprit une expression étrange dans les yeux de sa douce, entre la stupeur et l'envie folle de rire :

Je crois que vous avez oublié quelque chose dans votre chambre dans votre précipitation à venir à ma rescousse..... Oh pas grand choses .... juste vos braies et votre chemise .....

La panique le prit, il baissa la tête et constata avec effrois, que oui, dans sa précipitation il avait oublier de se couvrir, même le minimum que la décence imposait.

Par reflex spontané ses mains se posèrent devant ses attributs,et il serra les cuisses dans une position semi-accroupi.

Son regard cherchait désespérément quelque chose pour se couvrir, avec une main il se saisit d'un plat sur la table, et avec, il masqua son entre jambes.
Rouge de honte, les deux mains sur le plat, sentant la fraîcheur de la fine porcelaine sur son bas ventre, il tenta de reculer toujours les cuisses jointes dans une position plus que ridicule.

Heu donc tout vas bien.... vous n'avez pas besoin de moi, alors ......

Il jetait de petits coups d'œil réguliers dans son dos, pour regarder ou se trouvait la porte, mais aussi pour s'assurer que personne d'autre n'arrivait derrière lui.
Il n'osait imaginer le spectacle qu'il offrirait a celui ou celle qui aurait la mauvaise idée de passer devant la porte de la cuisine!
Quand cette idée lui traversa l'esprit, on ne pouvait plus dire que son visage était rouge de honte, mais qu'il avait pris une couleur d'un rouge si vif, qu'un pétale de coquelicot posé sur sa joue aurait été invisible.

Ce n'était plus des phrases qui sortaient de sa bouche, mais il balbutiait :

...désolé .......Je vous laisse .......encore .......pardon.........désolé......

il salua tant bien que mal Maudalina, d'un fébrile signe de tête, assorti d'un sourire ridicule et d'un :

Gente dame ...
tout en reculant par petits pas
pardonnez moi ..... au plaisir .....désolé......dans d'autres circonstances.....

Enfin la porte, il y posa la main, recula dans l'entrée et referma bien vite.
Le dos contre la porte, le plat contre son bas ventre il laissa choir sa tête en arrière ferma les yeux et poussa un énorme soupire.
Puis un peu plus détendu, il rouvrir les yeux et tout en se précipitant vers les escaliers pour rejoindre sa chambre, il grommelait :
Au moins personne ici ....... imbécile ....... honte..... ....idiot vas....j'en rate pas une .........moi en ce moment ....j'oserai plus regarder ..... damoiselle en face ..........pas possible....vraiment ....plus ma tête ....

Il remontait les marches, sautant d'un pied sur l'autre, d'une marche sur l'autre, en prenant bien soin de ne pas trop lever les genoux pour ne pas chasser le plat qu'il tenait toujours bien serré contre lui.[/b]

Maudalina

Maudalina entendit l'homme derriere lui. Elle se battait avaec trois pattes pour récupérer le plus de tarte possible quand elle entendit la voix d'un homme venir vers la cuisine. Elle se retourna a peine pour le voir quand Nane avisa de sa nudité. Maudalina figea, tête baissée , prise de panique.
Elle avait mal au cou, la tête a moitié tournée vers l'homme. Maudalina ferma les yeux très fort et attendit que l'homme quitte la cuisine.

Maudalina se leva enfin pour secouer les graines et les fruits prient sur son linge et regarda l'expression de surprise et de gêne de Nane causé par l'homme.
Maudalina éclata soudain de rire....un fou rire qu'elle ne pouvait plus controler. Elle en pleurait et avait mal au ventre à rire de la sorte.

Nane94140

Le spectacle est fort réjouissant à ses yeux, un immense fou rire s’empare d’elle. Le pauvre Marcj tout nu et rouge comme une pivoine dans l’encadrement de la cuisine un plat devant son anatomie pour la masquer avait vraiment quelque chose d’irrésistible.

Nane en pleure encore de rire en entendant le rire communicatif de Maud. Ce sont donc deux jeunes femmes échevelées et hilares qui n’arrivent plus a quitter le sol de la cuisine bien trop prise par leur fou rire.

Pourtant peu à peu Nane se calme. L’air gêné et mal à l’aise de son ange lui revient en mémoire.

Maud merci de ton aide si tu as besoin de quoi que ce soit fait comme chez toi je vais voir Marcj et le réconforter.

Elle se relève et suit son tendre qu’elle entend monter les marches d’une manière surprenante se retient de pouffer en voyant une paire de fesses se dandiner de drôle de manière dans l’escalier

Malicieuse et silencieuse ce pendant elle ne peut s’empêcher de se rapprocher et de caresser ce tentant fessier en lui murmurant à l’oreille :

Mon cœur quel spectacle émoustillant vous nous avez offert !!!!!
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Marcj

Il arrivait tout juste en haut de l'escalier, toujours dans ses pensées, il n'entendit rien du :

Mon cœur quel spectacle émoustillant vous nous avez offert !!!!!

Mais il ne sentit qu'une présence dans son dos,et un contact sur la partie charnue de son anatomie ce qui le fit réagir, de manière somme toute normale, par la fuite !
En un bond il sauta les deux dernières marches et se retrouva sur le palier. Affolé il se plaqua le dos au mur et serra de plus belle le plat contre lui.
Ainsi installé, rassuré, il vit Nane dans le haut de l'escalier qui le regardait avec un large sourire.
Réalisant qu'il n'y avait aucun danger, il déclara :

Ma douce ? ......vous m'avez fichu une belle frousse!

Puis comme un enfant cherchant a se justifier:

Je suis .....navré ....du spectacle que j'ai pu vous donner....j'avais peur qu'il vous soit arrivé quelque chose.....j'espère n'avoir choqué personne.

Tout en disant cela il commençait a longer le mur, tel un bernard l'ermite cherchant a rentrer dans son coquillage. Une main tenant toujours le plat contre son bas ventre, l'autre a plat contre le mur, cherchant aveuglement et désespérément la porte de sa chambre.

Je dois vous laisser.....passer quelques frusques....au moins mes braies...je vous ramène le plat dans un instant....

Nane94140

Tout d'abord surprise par la fuite impromptue de Marcj elle est bientôt à demi étouffée par le fou rire qu'elle contient.

Elle le rejoint sur le palier. son regard ne peut s'empêcher de détailler le corps nu de Marcj uniquement couvert par un plat en porcelaine. Ses yeux et le reste de sa personne sont irrésistiblement attirés par l'homme qui se tient si peu vêtu devant elle. Elle s'en approche lentement très lentement, presque comme pour lui laisser une chance de lui échapper.

Citation:

Je suis .....navré ....du spectacle que j'ai pu vous donner....j'avais peur qu'il vous soit arrivé quelque chose.....j'espère n'avoir choqué personne.

Ne le soyez pas mon ange ce spectacle était mmmmmm !!!! C'est lui qui m'a donné cette folle envie de vous rattraper.

Elle se rapproche encore jusqu'à coller son corps au sien. Sa main se pose sur celle de Marcj un peu déboussolé par la tendre agression

Citation:

Je dois vous laisser.....passer quelques frusques....au moins mes braies...je vous ramène le plat dans un instant....

Elle se saisit du plat et ...

Inutile de me le ramener je l'ai déjà récupéré. En effet la chipie a fauché très discrètement le plat qui couvrait la nudité de son fiancé, pendant que ses lèvres se sont jointes aux siennes pour lui ôter toute velléités de fuite.

Sauf que prise à son propre jeu elle lâche le plat qui se brise au sol, ce dont elle se fiche éperdument, pour enrouler ses bras autour de son cou.
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Nolanna

Depuis deja un moment Nola c'était redressé dans son lit , en entendant un plat se fracasser sur le sol suivit d'une cavalcade et d'eclat de rire , elle avait fini par se lever puis par aller s'habillé hativement ; devant la coiffeuse presque prete elle entend un deuxieme fracas de vaisselle brisé et ouvre precipitament la porte de sa chambre

Lorsque la porte claque contre le murs elle laisse voir Nane debout non loin de la , le corps pressé contre celui de Marcj qu'elle cache partiellement , mais pas suffisament pour que sa complice de toujours ne se rende compte qu'il est plus que devetue..Il est meme ....a en croire les morceaux de peau blanche qui apparaissent , une epaule , les molets , un petit morceau au niveau de la hanche completement nue et ....PA NI QUE

Quoi que pas tant que ca a en croire le baiser qu'elle interrompe , Nane amoureusement pressé et qui l'embrasse a pleine bouche au milieu de vaisselle brissé ..voilà qui explique le second bruit pense Nola avant de s'approché nochalamant du couple et de faire la bise a son amie

Riant sous cape de la reaction de Marcj a son approche elle s'adresse a celui ci et lui demande

et bien cher ami n'avez vous pas une chambre ou faire cela ? ...il y a des enfants ici quans meme !

Faisant un clin d'oeil a Nane au passage elle attend de voir si Marcj osera lui dire bonjour ou s'il preferera disparaitre dans un trou de souris
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Marcj

MarcJ cherchait a fuir, non pas sa douce, mais la tentation que suscitait la situation.
Quand, sa douce se rapprocha, dans son regard il pu voir une lueur qui ne lui était pas inconnue. Elle avait déjà eu une telle expression,elle l'avait parfois dans des circonstances assez particulière, il se souvenait d'une soirée en particulier, durant le voyage à Lyon, un soir dans une taverne abandonnée...

Il laissa sa douce se saisir du plat et cessa définitivement de tenter de fuir quand elle se plaqua contre lui. Le plat échappa des mains de sa douce et se brisa dans une totale indifférence de leurs parts à tous les deux.
Il appréciait pleinement la douceur du baiser de Nane, quand une porte claqua.
Il était maudit, on lui avait jeter un sort ! Il ne pouvait en être autrement, une femme de plus était entrain de le dévisager, même si le terme n'était point approprié, alors qu'il était nu et qu'elle ne regardait pas que son visage!

Aussitôt, les deux mains déjà en place sur les hanches de sa douce, profitant un instant plus tôt de ces formes, il la fit pivoter face a la nouvelle venue et se cacha dans son dos.

Nolanna continuait de se rapprocher, amplifiant sa gêne et son visage reprit aussitôt la même couleur que celle qu'il avait 5 minutes avant, dans la cuisine.
Ayant vue sur le dos de sa douce, il remarque son tablier de cuisine.
C'est un tablier qui fait le tour de sa taille et fini noué devant sur le bas de son ventre.
Il en saisit le noeud et le dénoua rapidement, il se l'enroula tant bien que mal autour du bassin.
Ses gestes étaient mal habille, et le tablier, même s'il cachait ses formes a la vue de tous, laissait tout de même deviner des formes qui ne cachaient rien du plaisir que le baiser de sa douce lui avait procuré.
Il finissait tout juste d'attacher le tablier, quand Nolanna, elle finissait d'embrasser Nane, et lui lança :

et bien cher ami n'avez vous pas une chambre ou faire cela ? ...il y a des enfants ici quand même !

Bonjour Nola.....Si ,si, nous en avons une ....heuuu ....enfin, NON non par pour ......oui j'ai une chambre ......en effet .....mais ....

Voyant le sourire de Nolanna qui s'agrandissait, il comprit qu'il n'était pas explicite du tout.
Il décida donc, qu'il ferait mieux de se taire avant d'aggraver encore son cas...

--Cyclopede

Une charrette parcourait les rues d'Albi. La pénombre ne permettait pas de distinguer les traits du conducteur, mais impossible de ne pas voir sa silhouette : grand comme un homme et demi, et large comme deux ! Et une voix si grave que les carreaux vibraient à son passage. Le cocher à l'évidence savait où il devait se rendre, car il s'arrêta sans doute possible devant l'auberge la plus réputée de la cité. Il trouva sans peine l'écurie et détela son trait, avant de ranger la charrette, lui même, de ses grandes mains puissantes.

Une fois devant la porte principale, il la poussa et referma vite. IL resta un instant, dans le silence de l'auberge. Puis il s'avança en d'une voix la plus douce possible, il hurla :

Holà, aubergiste ! le souper et le coucher pour un cocher fatigué !

Le géant s'approcha de la cheminée et frotta ses larges mains au dessus des flammes en attendant que l'on s'occupe de lui. L'endroit lui plaisait, et les odeurs qui flottaient dans la pièce ravissait son nez... enfin, cet énorme appendice qui lui en tenait lieu ! Agacé par ces bonnes effluves, le monstre de chair renifla avec profondeur et projeta sa trouvaille dans les flammes. Puis d'un revers de manche, il essuya sa moustache humide, avant de s'asseoir, à cheval sur un banc, les pieds face à la flambée.

Nane94140

Une charrette bruyante fait sursauter Nane. Le jeu est fini, son travail d’aubergiste reprend le dessus. Elle aurait bien pourtant aimé poursuivre le jeu plus avant. Elle se demande brièvement si elle va récupérer son tablier ou non et puis finalement le laisse couvrir la pudeur de Marcj. Heureusement que son ouïe est assez fine sinon ils auraient été surpris en plein chahut par le client.

Citation:

Holà, aubergiste ! Le souper et le coucher pour un cocher fatigué !

On sent que la voix est contenue pourtant elle fait trembler les quelques carreau qui ferment les fenêtres et s’entrechoquer la vaisselle. On entend la voix tonitruante comme si le client était juste à coté.

Quel coffre mes amis ! Il faut vite que j’aille voir ce que désire ce quidam, vu la voix ce doit être une force de la nature, je n’ai pas tellement envie qu’il démolisse l’auberge d’impatience.

A regret cependant elle laisse son tendre enroulé dans son tablier sur le pallier aux prises avec Nola qui bien que se disant choquée n’a pas détourné les yeux un seul instant de la plastique parfaite de Marcj.

J’arrive, j’arrive !!!! Nane dévale les escaliers quatre à quatre et se retrouve bien vite devant ce qu’elle découvre être un colosse il lui parait d’autant plus grand qu’elle est toute petite. Heureusement que sa langue bien pendue compense sa petite taille.

Doucement l’ami !! Vous faites trembler les murs à brailler de la sorte !!!
Bon pas besoin de répéter votre demande le gite et le couvert ? On va voir ce qu’il me reste comme chambrée.

Je crains que les chambres individuelles ce ne soit terminée. L’auberge est presque pleine. Je vous propose donc la salle des hommes ! Cela vous conviendra t’il ? Vous y trouverez une paillasse propre et fraiche ainsi qu’un baquet d’eau que mes servantes porteront ! Et ne vous avisez pas de le courtiser elles sont bien assez occupé comme ça sans avoir besoin de galant à leurs basques !

En attendant que ce soit près, la soupe bouillonne au coin du feu, je vous en apporte dans quelques instant !
Installez-vous !

Elle observe l'homme du coin de l'œil pendant qu'il obtempère et sort une écuelle, le regarde de nouveau, range l'écuelle pour sortir un grand plat creux qu'elle utilise normalement lorsqu'elle fait des repas pour un grand nombre de convives, remplit le plat à ras bord et le dépose devant le géant. Assez rapidement elle file en cuisine et se saisit d'une tranche bien épaisse de pain, se ravise et attrape la miche toute entière, la cale sous son bras et l'apporte à son client.

Quand vous aurez avalé ça, ça devrait aller mieux je pense.
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--Cyclopede

Cyclopède s'était levé rapidement, afin de reprendre une position convenable. Il tenait son galure à la main, du moins c'est ce que l'on pouvait deviner d'après la boule de tissu malaxée nerveusement entre les doigts du bourguignon. La tenancière s'adressait à lui dans un flot impossible à interrompre, et le pauvre colosse balançait son poids tantôt sur une jambe, tantôt sur l'autre, et essayait désespérément d'en placer une... Mais rien à faire ! Il avait pourtant levé la main à plusieurs reprises, mais la vivacité de la petite dame était indomptable. Alors il attendit patiemment qu'elle eut finit pour parler enfin, mais elle lui colla une grande assiette de soupe et fila aussitôt vers les cuisines.

Bon dieu de bonne femme, celle-là ! murmura le costaud bourguignon. Même pas le temps de répondre qu'elle vous file entre les doigts ! Et qu'est-ce qu'elle me chante avec les servantes ? Et je suis pas basque, bon dieu !

Le brave géant regardait sa soupe avec un air qui en disait long sur la tristesse intense qu'il ressentait. Une soupe ! IL était un peu tard, mais tout de même... la dernière fois qu'il avait mangé cette chose si peu consistante, il avait à peine cinq ans, et s'était bien juré de ne pas se plonger dedans à nouveau. Alors qu'il jouait avec le maigre bouillon, la petite aubergiste lui colla une miche sous le nez.

Mieux ? Avec ça ? Dites moi, belle hôtesse, j'comprends bien que vous voudriez me rassasier et vous coucher, mais vous aurez pas au moins un gigot qui trainerait ? Une poule, au moins ? Et une bonne part de tarte, non ?

La brave marmule attendit la réponse et lui sortit son plus beau sourire, celui qui fait penser aux montagnes du Béarn, bien que sur celles-ci, les neiges soient bien plus blanches. Il avait coupé la miche en deux sans effort, et une moitié trempait déjà dans le bouillon et prenait autant d'aise que possible dans le service improvisé...

Nane94140

Elle n'a pas apporté la miche que le plat est bientôt vide.

Non d’un petit bonhomme mais il va vider mon garde manger celui la pff !!!! I l va falloir que je me débrouille pour qu’on me rapporte au moins un cerf ou un sanglier sinon je ne tiendrais pas l’hiver s’il prend pension.

Elle file de nouveau a la cuisine et apporte un jambon cuit a l’os qu’elle gardait pour une grande occasion. Le pose devant le géant et prépare de nouveau de la soupe une mesure de lentilles un gros bout de lard quelques carottes des oignons et laisse mijoter pendant que l’autre dévore ses réserves.

Et ben quel appétit même pas la peine de penser lui offrir une simple part de tarte il va lui falloir la tarte complète. Pestant après le vorace bien que quelque part flattée de voir ses plats si bien appréciés elle le regarde faire un sort au jambon en grimaçant.

Un peu a regret elle se relève du coin du feu pour lui rapporter une tarte aux pommes et à la cannelle dont elle a le secret !

Avec un peu d’humeur elle lui dit : j’espère qu’avec ça votre estomac va cesser de grogner vous venez d’engouffrer au moins une semaine de provisions !
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--Cyclopede

L'oeil de Cyclopède quand une demi fesse de cochon arriva sur la table. L'hôtesse marmonnait sans arrêt, mais il se sentait plus détendu devant un tel spectacle. Il se pencha légèrement pour saisir un couteau de vigneron, dont la large lame se cache dans le manche en chêne de la Foret Royale. Le seul trésor du bourguignon, et il ne fallait pas lui en compter d'autres ! Cyclopède déplia la lame grande comme un sabre court, mais dans sa main, il semblait tout à fait équilibré... IL entreprit de couper de larges tranches, une après l'autre.

Ha Haaa ! Voilà donc qui est mieux ! Et si je me trompe pas, c'est bien du lard qui chauffe là bas...

L'immense bonhomme ne prêtait plus attention à la petite bonne femme qui marmonnait toujours, tant son estomac était rassuré. Enfin, il allait pouvoir manger comme un homme ! Le jambon ne fit pas long feu, et Cyclopède finit de le nettoyer à pleine dents... pour rendre l'os propre comme s'il avait passé des décennies dans le sable. IL jeta négligemment le relief du cochon dans les flammes, et s'attaqua à la soupe grasse et épaisse avec délectation. Il essuya la gamelle avec une épaisse tranche de pain, pour n'en rien laisser dedans. Puis, se frappant la poitrine du poing, il lâcha un rot digne du plus gras des bœufs du Limousin.

Allons, la belle... si vous cuisinez, c'est pour qu'on en profite, non ?

L'aubergiste glissa devant lui une belle tarte, et Cyclopède la plia en deux, et croqua dedans par trois fois. La réalisation pâtissière avait disparue, engloutie pour de bon par le géant affamé. Il s'essuya la bouche d'un revers de manche et but une bouteille qui trainait là. Puis se levant, il répondit à la petite dame.

La belle hôtesse, mon estomac vous remercie. Un repas leger, mais c'est très bien... Je dois être en forme demain, pour mon maitre ! Vous voudriez bien me montrer la salle commune, il me faut dormir un peu....

Cyclopède replia son couteau et le glissa à nouveau contre son mollet. Puis il sortit une bourse de son gilet épais et le posa dans la main de l'aubergiste. Le poids semblait bon pour le souper et la litière.

Nane94140

Un repas léger qu'il a dit UN REPAS LÉGER ????? L'aubergiste manque de s'étouffer à ces mots ! Lui qui a englouti en dix minutes à peine le repas d'une famille et même la soupe au lard pour les prochains clients !!!!

Nane râle de plus belle Certes si je cuisine c'est pour qu'on mange pas pour qu'on bâfre !!

Maintenant que me sert de votre Or en plus vous me vexez en me donnant des écus ce que je veux en paiement .... Je veux deux choses la première c'est que vous remplissiez le garde manger que vous avez vidé !
Rapportez moi quelques venaisons et cela sera parfait. J'accepte même de vous nourrir même si je dois y laisser mes bras ! Mais pour cela a vous de me fournir la matière.

La seconde et bien nous patienterons encore un peu même si je peux d'ors et déjà vous en toucher deux mots ! Votre gloutonnerie m'a donné idée d'organiser ici même un concours de comment dire ? Du plus gros mangeur et surtout du plus rapide !

Mais bon il faudrait vous trouver des concurrents je ne doutes pas cependant que quelques affamés pourraient vous faire une rude concurrence.

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--Cyclopede

La mâchoire de Cyclopède s'ouvrait et s'ouvrait encore... Le colosse étant rassasié, le sommeil s'annonçait à toute vitesse. De bâillements en soupirs, il écoutait la petite dame, qui ne s'arrêtait plus de parler, et de râler encore ! Une fois le flot de paroles tari, Cyclopède prit le temps de sourire et, se frottant la panse pleine, leva la main pour apaiser la furie qui s'agitait comme l'aurait fait un moineau qui protège son nid d'un gros chat.

Tout doux, allons ! Vous râlez de faire votre travail ? Vous devriez être heureuse d'avoir pu satisfaire un bon payeur... Finalement, vous vous en tirez bien, non ? je paye et vous apporte de quoi remplir votre gargotte... Oui, vous aurez ce que vous demandez, mais uniquement parce que vous savez cuisiner et satisfaire mon palais !

Le géant lança un clin d'oeil entendu et lança doucement son galure sur la croupe de l'aubergiste, dans un geste de détente, ni plus ni moins.

Pour votre proposition, belle hôtesse, je ne suis pas contre un vrai repas, même en concurrence... Mais s'il vous plait, pas de gloutonnerie ! on n'est pas des loups, non ?

Cyclopède se frotta les mains à l'idée d'un repas digne de son appétit, mais se ravisa un peu, en fronçant les sourcils.

Enfin... si je serais seul, c'est sur que je vous mangerai tout ! Mais ... je suis que de passage... Mon maitre a juste besoin de mes services pour son domaine, et je rentre !

La face écarlate du géant s'assombrit un peu. Il aurait bien aimé rester le plus longtemps possible, mais il allait sans doute devoir retourner vers l'autre domaine. Il se frotta le crâne et soupira à tel point que les chandelles les plus proches s'éteignirent aussitôt...

Allons, aubergiste, j'ai que tro zabusé de votre hospitalité... Vous avez certainement une grande journée qui vous attend demain. Je file me vautrer dans votre paille, et je repasserai plus tard, vous rendre les chairs englouties !

Cyclopède s'inclina lentement, comme il avait vu le maitre le faire, et offrit son sourire le plus tendre à la petite dame. Elle avait une gouaille, mais il savait qu'elle avait bon fond... au fond ! Il se dirigea vers les communs et 'abbatit sur un coin libre, pour y ronfler aussitôt !

Thl9395

A la réflexion, il valait peut-être mieux dormir dans les communs que ne pas dormir du tout. Surtout après la longue route parcourue depuis maintenant plus de 10 jours. Sarlat était bien loin et pour la première fois, un lit digne de ce nom lui avait été proposé. Après avoir fait escale au "Relais de Cocagne", auberge dont la sympathique tenancière lui avait offert gite et couvert, Théo monta donc et s'affala sur la première paillasse à sa portée.

Les ronflements de l'ogre - tel était le nom que Dame Nane donnait à l'autre hôte qui dormait ici - agacèrent un moment les oreilles de Théo. Mais finalement la fatigue eu raison de lui et il s'endormit du sommeil du juste.

--Cyclopede

La fraicheur du matin était arrivée dans la pièce, qui avait vu son feu mourir tranquillement. Le jour peinait à se faire une place, et la plupart des dormeurs n'étaient pas prêts à se lever si tôt, sauf un.

Cyclopède ne savait pas resté couché, et sitôt l'oeil ouvert, il entreprit de se preparer à ce qui l'attendait. Son maitre l'attendait déjà surement, et il n'était question de pousser l'outrage aussi loin. Le bourguignon se frotta la face de sa large main, et se frictionna les goussets et le cou avec un peu d'eau. Il enfila rapidement son gilet épais et chaussa ses bottes de cocher, après s'être bien assuré que son couteau y était toujours.

L'auberge était endormie quand il passa dans la salle à manger. Il remit deux buches dans la cheminée, et les flammes montant à nouveau, plaça un chaudron d'eau à chauffer. D'un doigt malhabile, il saisit une plume et la plongea dans l'encrier qui se trouvait sur la table de l'hôtesse, puis griffonna avec concentration la seconde lettre jamais écrite de sa main !

Citation:

Ma dam,
je vou remersi pour votr ospitalité. Je revindré vous rendre se que jé dévore osito que jean auré fini avec mon metrre.

votr dévoue siclopede

Au moment de replacer la plume, il vit les dégâts que le poids de sa main avait causé, et se dit qu'elle allait encore râler, pour sur ! Il glissa le plus silencieusement dans la cuisine pour arracher la plume d'une oie, rescapée de la veille, et revint la poser sur l'encrier. Puis, refermant doucement la porte, il attela la charrette et se dirigea vers Albignac.

Saradhinatra

Sara arriva tout en sifflotant dans la cour de l'auberge. Elle regarda autour d'elle. Cet endroit conviendrait parfaitement. Elle vit signe à Behrooz qui, bien que râlant dans sa barbe, l'avait accompagné dans la charrette transportant la barque. Ce dernier se saisit d'une corne de brume et regarda la peste blonde avec réprobation. Sara soupira et lui prit la corne des mains.

Si tu ne veux pas le faire, je le ferais, c'est tout ! lui dit-elle agacée.

Si la Khânom le dit ... rétorqua le vieil homme, en s'éloignant, les mains sur ses oreilles. Sara le regarda se mettre à une bonne distance et sourit. Ce n'est pas ce rabat-joie qui va lui retirer le plaisir d'entendre le doux son de cette corne. Elle souffla aussi fort qu'elle le put, à plusieurs reprises pour attirer l'attention.

Elle avait les joues rosies par l'effort quand elle s'arrêta de souffler dedans et commença sa harangue :

Oyé ! Oyé ! Braves habitants de cette magnifique ville d'Albi !
Je m'adresse à vous, surtout à vous belles albigeoises, belles entre toutes, dont la beauté est chantée par les troubadours.

Vous connaissez tous ma sœur, Nane, qui est devenue maire d'Albi depuis quelques jours. C'est de notoriété public qu'elle file le parfait amour avec le dénommé Marcj.
Quand je leur ai demandé, surtout à mon futur beau-frère, de prouver que cet amour n'est pas éphémère et qu'il est aussi fort qu'ils le prétendent, je n'ai reçu que des paroles. Vous savez tous que je préfère l'action que de vaines promesses qui n'engagent que ceux qui y croient.

Me voici donc devant vous, avec l'accord des deux amoureux, vous proposer de participer à la 1ère des 10 épreuves que doit réussir ce brave Marj pour mériter la main de ma sœur Nane.

Et quelle est-elle me demandez vous ?
L'amour est unique ! L'amoureux n'a de yeux que pour l'être aimé, ne reçoit de baiser que de son âme sœur, son cœur est rempli entièrement de l'essence de sa douce moitié.
C'est pour cela que je vous demande de permettre à Marcj de prouver cela.
Comment ? Sourire et pause.
Tout simplement en participant au challenge du baiser !

J'offre cette magnifique barque au prix de 80 écus à celle qui réussira à donner un baiser à Marcj !!! Pour ne pas être injuste, je rajouterais : le premier, homme ou femme, qui réussira à donner un baiser à Marcj, dans la journée, recevra de ma main une barque ! Il va sans dire que Marcj devra déjouer toute tentative pour se faire embrasser.

Albigeoise ! albigeois ! à vos lèvres !

Sara eut à peine terminer que Behrooz se présenta à côté d'elle avec une gourde. Elle le remercia avant de boire, parler autant lui avait asséché son gosier. Mais elle avala de travers quand elle entendit son serviteur lui demanda :
Je peux participer aussi, Khânom ?

Elle regarda fixement Behrooz avant de lui répondre : Non, Behrooz, combien de fois devrais-je te le dire ? Tu fais parti de la famille et les membres de la famille ne sont pas autorisés !

HRP : ce challenge est un des cours pour vous aider à faire du rp. Dans le cas pratique ici présent, vous allez apprendre à interagir avec les autres sur une situation donnée.
Une des règles fondamentales dans un rp est de ne pas bouger le personnage de quelqu'un d'autre. On ne joue qu'avec sa propre marionnette, pas celui du voisin.
Donc pas de rp du genre "elle s'approche de lui, lui donne un baiser furtive et gagna le challenge".
Le rp va se dérouler sur une journée mais en temps irl, je vous donne jusqu'à vendredi avant de décerner le gagnant. Si, si, il y a vraiment une barque à gagner ^^

A vos claviers !
Et merci à ljd Marc de jouer le rôle de l'appât, le pauvre.

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Marcj

Marcj, se tenait à la fenêtre et regardait dans la cour de l’auberge.

Il y avait été attiré par ce qui lui avait semblé être les cris d’une dispute, et vit, amusé, que Sara se chamaillait avec un vieil homme.
Il se demanda sur qui elle pouvait bien encore se défouler aujourd’hui, mais il eut beau le regarder, même en plissant les yeux, il ne le reconnaissait pas.

Il vit toujours avec le sourire, Sara prendre une corne pour souffler dedans comme si elle voulait la faire gonfler.

Aux premiers mots, le sourire quitta son visage, il avait espéré que ce défit qu’elle lui avait lancé en taverne ne resterait que paroles, que jamais elle n’oserait le mettre en place.
Et pourtant, il comprit très vite que Sara lançait sa première épreuve, et à la deuxième tirade de l’annonce, son visage était beaucoup moins joyeux.

Vous connaissez tous ma sœur, Nane, qui est devenue maire d'Albi depuis quelques jours. C'est de notoriété public qu'elle file le parfait amour avec le dénommé Marcj.

Dans sa tête, tout bascula, en un instant, et il essaya de se remémorer la soirée de la veille, a la taverne, son esprit était un peu embrumé par les chopines quand elle était arrivée.
Il avait écouté comme il avait put et ponctué les interrogations de la jeune femme par des oui, bien sure, très bien, oui-oui …. Sans réellement se soucier de ce qu’elle disait.
Qu’avait elle dit ?
Elle voulait des bisous et en échange, vendait une barque a bon prix ?....non….
Le premier défit ….heuuu……. une chose avec des bisous …. des femmes …..une barque a bon prix ….

Cela lui revenait, limpide comme l’eau du lac.

Non elle va pas osez …. Elle ne va pas !….
Il n’entendait plus que des brides du discours :

à Marcj de prouver cela …………………………. J'offre……. barque au prix de 80 écus…….
qui réussira à donner un baiser à Marcj !!!........... homme ou femme !!!!……..

Cette fois si, les mots ne furent pas que pensés, ils sortirent d’eux même de sa bouche :

Non mais elle est devenue complètement folle !!! …..mais c’est dégoutant !......a non alors ….on avait pas parlé des hommes ! ça j’en suis certain !

Hermionedebalzac

Hermione en écoutant le discour de Sarah ne pue s'empecher de rire.Pauvre Marcj il n'était pas sorti de l'auberge.

Par la fenetre elle vit la mine éffarée du jeune homme et se surprit a le plaindre.Pour sa part elle n'avait pas l'intention de se mettre sur les rangs ce qui ne l'empècha pas d'élaborer des stratégies qui permettrais d'arriver au but^^.

Dit voir Sarah pour une première epreuve tu fait fort^^.Je me demande ce que tu lui réserve pour la suite a ce pauvre Marcj.
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Alchimiste1

[Dans sa pièce]

Elle était là, gisant sur ce qui ressemblait encore à une couche, les vitres grands ouverts, et le vent s'engouffrant vigoureusement dans la chambre, battant contre chaque murs...Les flammes des chandelles avaient vainement vacillé, au gré de ses vagues...Lutter, encore et encore pour un ultime espoir...

Les larmes roulaient sur ses joues, chevelure à présent humides, et les extrémités bleuies, de froid, de peine, de chagrin? La mort s'infiltrait sournoisement dans ses sens...Tantôt elle sanglotait, tantôt elle riait nerveusement, elle était entre folie et raison...Le pli froissé tout prêt de sa figurine blafarde, la nouvelle n'avait laissé aucune marque de vie...tout infime partie était figée...

Elle gisait là, heures et secondes se défilaient, les unes après les autres, inconsciente...Elle était telle la terre que les temps sans nul pitié et indulgence, avait bafoué, avait extirpé ce qu'elle avait envie d'offrir, maintenant et plus tard...Peu à peu, cette terre devint infertile, infructueuse...Elle était telle la terre verte, ou s'épanouissait fleurs et boqueteaux, un éternel renouveau la berçait, candide et simplette...Elle s'enlise, lentement, et tel le cierge au coeur d'une église au pays des mécréants, elle expire son ultime souffle...

L'attente interminable, un supplice qu'elle dut endurer...Silencieusement, secrètement...Et quand près de ceux qu'elle chérit elle est, le maigre sourire apparaissement, un voile combien même transparent, dissipant son mal, sa peine, son inquiétude...La lettre en fut le point terminal...Il n'était plus, son maître n'était plus...Il s'est évanouit à tout jamais!

La frêle silhouette se recroqueville sur elle même, des larmes muettes...Puis des éclairs de voix naissait de sa gorge...Atroce douleur qui s'est emparé de son être, de son âme...de tout ce qu'elle est!

Elestra...La clarté incessante, qui se répandait dans les méandres de sa destinée...Cette force qui lui tendait la main, et d'un regard effaçait son tracas...Lui, cet homme noble, le plus noble de tous; lui cet espoir secret depuis tant d'année...Depuis son entrée au St-Esprit, celui qu'elle appelle ''mon maître"..Comment cela se peut-il...Comment!

La Providence lui ôte la lumière qu'elle suivait; lui ôte l'essence de son espoir...Qu'elle ôte son âme à elle! Jamais elle ne pourrai poursuivre son chemin sans son regard sur elle..Jamais...

Au bas de l'auberge un bruit troublait le silence nocturne, des âmes vivent, des cris et des rires naissent...Au bas de l'auberge, l'espoir renaît de ses cendres...En haut de l'auberge, il est un femme qui s'éteint, qui ne croit plus en la vie...
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Marcj

Cela faisait un petit moment qu'il observait par la fenêtre, inquiet, mais rien ne se passait.
Pas de foule qui se précipitait dans la cour pour venir tenter ça chance, et tenter, par là même, de lui arracher un baiser!
L'appel de Sara se serait-il perdu dans le vent ?
Où la peur que sa douce se fâche contre les intrépides qui tenteraient de l'embrasser, avait-elle fait fuir les candidates?
Cette idée même faisait renaître le sourire sur son visage.
Enfin, il allait pouvoir passer une journée normale et sortir de l'auberge.

Le cœur joyeux, il traversa la cour de l'auberge en direction des chemins qui le mèneraient au lac.
Marchant d'un pas léger, son bâton a la main, il se surprit même a siffloter, pensant :

Héhéhé si les dix tests de Sara sont de la même simplicité que celui ci ..... aucun problème, je vais tous les passer avec succès ! ......haha va en faire une tête Sara ! ....

Hermionedebalzac

Hermione monta a l'étage et alla frapper a la porte de la chambre ou s'était réfugiée Alchimiste.Elle ésperait que celle ci accepterait de lui ouvrir.

[b]Alchi c'est Hermione ouvre moi s'il te plait.
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Alchimiste1

Combien de temps, combien d'heures...Elle ne le savait, mais seule errant sur les chemins...La porte s'entrouvrit un grésillement se fit entendre...sur la table, un pli près de la bougie,

Citation:

Je suis partie à sa recherche...à la recherche de sa lumière. Il me faut le sentir et le vivre...

Le vélin ne comportait sa signature, mais la forme des lettres étaient sans doute la sienne. A ce moment, elle errait on ne sait où, elle parcourait on ne sait quel chemin...
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Zazous

zazous envoya un pigeon à sa marraine Nane

Nane,

Après ma decision de reprendre ma liberté peux tu me préparer une chambre pour un temps incertain

Je t'en remercie d'avance

Zazous ta filleule
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Georgette

Pour Gette,c'était un retour aux sources...
De bon heure,elle franchissa les portes de la villes,fit un grand tour dans les tavernes en souriant,croisant des connaissances...
Elle repartit tout heureuse,et arpanta chaque faubourg,en souriant du doux soleil d'hiver qui éclairait avec peine la ville.
Passant devant l'hospitalet,la mairie,le cadastre,la salle de parrainage elle réussi a trouver avec peine...L'auberge de Nane, son amie,son guide, son ange gardien.

Arrivée tout prés de la bâtisse,elle s'approcha avec des pas lents,oscultant la large maisonnée,hésitant quelques instant...
S'approcha de la grande porte en bois,la jeune femme,posa sa malle derriére elle dans un grand bruit qui fit retourner les passants.

BAAAMMMMMMMMMM !

Elle rougit légérement,puis tapa a la porte avec force.

Toc Toc Toc...

--Firmin_maenx

Enfin…Albi était en vue. De loin, je distinguai la Cathédrale Sainte Cécile, qui dressait vers le ciel son clocher.

La route de Lyon à Albi n’avait point été de tout repos. Non pas tant à cause des brigands, qui ne constituaient pas, en eux même, un danger majeur pour un homme de ma stature et de ma condition, que des jolies dames dont les charmes troublants sollicitaient en permanence ma présence rassurante.

J’étais littéralement tombé sous le charme de l’une d’elles, une pauvrette dont le désarroi avait su toucher ma généreuse sensibilité. En contrepartie, la belle avait su tirer parti du contenu de ma bourse pour améliorer notablement son train de vie. Je serais sûrement encore là bas à l’heure qu’il est si un gros homme rougeaud se disant son époux n’avait fait irruption avec la très ferme intention de remodeler mon visage au gré de son courroux. Souhaitant éviter les explications orageuses et les échanges embarrassants, je n’avais eu que le temps de filer par un vasistas entr’ouvert, et tracer ma route jusqu’à l’archidiocèse d’Albi sans demander mon reste.

A la vue de cette cathédrale, demeure du Très-Haut, la tentation me prit d’entrer en ce lieu afin d’y trouver un prêtre à qui je confesserais mes péchés. Mais je repoussais bien vite l’idée : une mission d’une importance autrement plus haute m’attendait. Je n’allais tout de même pas culpabiliser…Après tout, c’était elle qui était venue me supplier, larmoyante. Je n’avais guère fait que subir la condition humaine qui était la mienne, après tout…

Localiser « l’Albigeoise » ne me prit guère de temps. Mon sens inné de l’orientation ne m’avait-il pas toujours permis de retomber sur mes pattes, tel le chat ? Sauf la fois où, devant me rendre à Rennes, je m’étais retrouvé à Luxeuil. Mais là encore, ma bonne foi avait été surprise par cette paysanne, dont le sens de l’orientation avait peu à voir avec le mien. Personne n’est parfait, après tout…

En attendant, il me faudrait trouver une explication plausible pour justifier mon retard. Sinon, mon professionnalisme s’en trouverait atteint d’une manière que je n’aurais toléré…Et ma bourse non plus.

C’est donc d’une main ferme et décidée que j’ouvris la porte de l’auberge. Elle était là, derrière le comptoir, un chiffon à la main, astiquant je ne sais quoi. Je la saluai avec les égards dus à une dame de son rang :

Madame, vous avez sollicité mon concours, me voici enfin. Je marquais un bref silence. Je devrais rajouter, grâce au Très-Haut, tant jamais voyage ne me parut plus mouvementé. Tout autre que moi en écrirait un roman. Imaginez : retenu captif au fond d’une sombre forêt par les brigands les plus implacables du Royaume, qui ne s’exprimaient que par borborygmes, je n’ai dû qu’à mon ingéniosité et quelques racines de ne pas mourir de faim. Jusqu’à cette nuit où, profitant de l’absence de lune, mon esprit ingénieux échafauda un plan pour leur échapper. Hélas, tel un esquif ballotté par la tempête, je ne m’enfuis que pour mieux tomber entre les mains de la maréchaussée. Celle ci, me prenant pour un de ces malandrins, me jeta sommairement dans un cul-de-basse-fosse. Mais ils ne savaient pas qui avait croisé leur route…Moi, dont l’éloquence eut tôt fait de les convaincre de ma moralité sans faille et de ma rectitude proverbiale. Du coup, honteux et confus de leur erreur, ils m’accompagnèrent jusqu’au porte de cette cité, afin que je vous rencontre dans les meilleurs délais. Par conséquent, je vous prie d’accepter mes excuses les plus sincères, et boirais avec plaisir une bière fraîche et moussue.

Je connaissais, à cet instant précis, l’état de mes finances. Celle-ci ne me permettait pas de m’offrir ce que je réclamai. Mais une dame telle qu’elle saurait se montrer clémente envers un homme tel que moi.

Nane94140

La vie avait suivie son court à l'auberge, plus calme sans la présence du tourbillon incessant qui l'animait habituellement

La mairie occupait tant l'aubergiste, que le temps lui manquait et elle n'y faisait plus que de brefs séjours, principalement pour réparer ses forces malmenées et son cerveau en compote à la fin de ses difficiles journées.

Quand elle rentrait la maisonnée était totalement silencieuse et le matin quand elle repartait c'était bien avant l'aube les enfants dormaient encore elle n'arrivait même plus à les voir à son gré seuls les moments ou Prudence les accompagnaient à la taverne lui permettaient encore de les voir grandir.

Pourtant, ce jour la, elle avait besoin de se ressourcer, de s'occuper différemment. Elle était donc rentrée de bonne heure et nettoyait un peu son comptoir fort négligé par les servantes, quand un homme, dont le visage lui rappela immédiatement des souvenirs déjà assez lointain, fit irruption dans la pièce. Son attitude était courtoise et il s'empressa de la saluer.

Au bout de quelques minutes, elle se remémore les circonstances de la rencontre et manque défaillir en réalisant qu'enfin il est la, l'homme qu'ils attendent maintenant depuis si longtemps avec Marcj est enfin arrivé ! Quand il commence à expliquer les raisons de son retard avec des aventure plus abracadabrantes les unes que les autres, elle le laisse parler, tentant de l'interrompre sans parvenir à endiguer le flot de paroles qui sort de sa bouche.

Diable c'est qu'il a du bagout l'animal !!! Il parle mieux qu'un curé !! pense-t-elle.

Quand il lui réclame un verre, elle le lui offre bien volontiers, ce n'est pas une bière ou deux voir même un tonneau qui la ruinerait encore cette fois. Elle le laisse s'installer à une table en compagnie de sa copine la chopine, sort dans la cours guetter le retour de Marcj auquel elle doit annoncer l'incroyable nouvelle :
Leur mercenaire a enfin retrouvé le chemin d'Albi et même de l'auberge et il va enfin pouvoir commencer la quête qu'il a promis de mener.
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--Armand_et_louis

C'est sages et sans véritable entrain que l'on pouvait croiser Armand et Louis ce jour-là. L'imagination ne leur manquait pas vraiment, des idées de bêtises à faire, ils en avaient à la pelle, mais rien que de repenser à la dernière fois, au mauvais coup fait au vieux fou et à la pendaison à laquelle ils avaient échappé...il y avait de quoi calmer même le plus terrifiant de tous les affreux mômes.
Ce jour là, s'ils traînaient sans conviction, à la recherche de rien du tout, c'était surtout pour échapper à la traditionnelle soupe de vieux légumes accompagnée de pain rassis : c'était le repas habituel qui suivait la cuite du paternel qui n'avait donc pu travailler, et donc, aucun écu à dépenser au marché pour sa famille.

A force d'errance et de gargouillements du bide, les deux garnements, momentanément assagis, se retrouvèrent face à l'une des plus belles et plus célèbres auberge du village.

- tu sens c'que je sens Louis ?

** sniiiiif sniiiif**

- ah ben un peu que j'le sens !!! On fait quoi ? Ça va être dur de chiper quelque chose ici

- Chiper ? t'es pas bien malade toi ? En plus c'est la mairesse qui a cette maison...mais j'ai une idée. Suis moi !

Armand entraîna Louis vers une flaque de boue et lui montra la marche à suivre en se barbouillant consciencieusement le visage d'un peu de boue.

- Voilà. Si avec ça, on lui fait pas un peu pitié, je veux bien être pendu !!...enfin, façon d'parler !

Ainsi maquillés, les inséparables s'approchèrent de la tavernière qui d'ailleurs se trouvait à la porte de l'auberge. Leur talent de comédien allait devoir se dévoiler : ils prirent leur mine la plus pathétique possible pour apitoyer la jeune femme. Et comme d'habitude, c'est Armand qui mena la danse.

- bonjour m'dame....on est désolé de vous déranger, mais...mon frère et moi, on n'a pas mangé depuis deux jours et...je voulais savoir si...enfin, si vous aviez pas un peu de pain...même très dur, c'est pas grave...trempé dans de l'eau, c'est très bon...

- si vous plaît...

Marcj

Ce jour là, marcj était parti fendre un peu de bois, afin de refaire le plein de la réserve de bois pour les fourneaux de sa douce.
Il aimait a se régaler de ses tartes, mais pour ce faire il fallait du petit bois, et c'était de bonne grâce qu'il se prêtait de temps a autre a cette tache.
Cela le changeait de ses journées de pêche ou de jardinage, un peu d'exercice de force n'était pas pour lui déplaire, bien sure si cela ne durait pas trop.
Il revenait donc du fond du jardin, les bras chargés de rondins de bois fendu, destinés a se sacrifier en brûlant pour quelques bons petits plats, quand au détour de la grange, il surprit une scène étrange.

Deux petits bambins au milieu de la cour de l'auberge, il les voit se diriger, en sautillant joyeusement, vers une flaque d'eau et y plonger leurs mains, les remuant au fond, pour les ressortir de bientôt couvertes de boue.
Ce n'était pas la première fois qu'il voyait des enfants de cet age jouer ainsi dans une marre d'eau, mais a sa grande surprise les petits se mirent a se frotter le visage avec leurs mains couverte de terre détrempée.

Surpris par une telle attitude, il décida de rester là, a quelques mètres d'eux, dans le coin de la grange a épier leur manigance.

A cet instant il vit Nane sortir sur le perron, les petits diablotins l'approchèrent et entreprirent de l'émouvoir afin de quémander quelques bonnes pitances.

Entendant leur complainte, il ne pu s'empêcher d'éclater de rire, et lâcha sa brassé de bois.

Ces gamins ne manquait pas de débrouillardise ni de toupet !

Surpris du brut du bois tombant par terre, les deux gamins sursautèrent et se retournèrent vers lui apeurés.
Il s'approcha, toujours riant, et sa douce le regardait médusée, comment pouvait il se moquer de pauvres enfants affamés!

Il se plaça entre les enfants et les pressa contre lui en posant ces mains sur leurs épaules.
Ils étaient maintenant tous trois face a Nane, relevant la tête il vit dans l'expression du visage de Nane une interrogation non dissimulée.

Il expliqua donc a sa douce ce qu'il venait de voir, tout en maintenant les chenapans contre lui, retenant de temps en temps une forte envie de rire.

L'explication faite il proposa un marché aux petits.

Vous avez faim? Une bonne tarte vous conviendrait elle?

Les petits restaient muets, mais leurs yeux brillaient, surtout ceux du petit garçon, dont l'ensemble du visage semblait rayonner. De plus l'odeur qui s'échappait de la cuisine était de plus en plus alléchante.

Je suis sure que ma douce vous en donnera volontiers, mais a une condition....
Je n'ai point fini de ramasser le petit bois.... si vous m'aidez a remplir le tas de bois des fourneaux, tous les deux, vous goutterez à l'une des meilleures tartes que vous n'avez jamais mangé....

Bien sure, si cela est trop ardu pour vous deux, c'est par la peau du cou que je vous ramènerai chez vos parents...

Appuyant son emprise sur les deux petites épaules, en faisant attention tout de même de ne pas serrer trop fort pour ne pas leur faire de mal, il termina :

Alors que décidez vous tous les deux?

Nane94140

Nane, trop prise dans ses pensées, ne voit arriver les deux marmousets que lorsque l'un des deux tire sur sa jupe pour attirer son attention.

Citation:

- bonjour m'dame....on est désolé de vous déranger, mais...mon frère et moi, on n'a pas mangé depuis deux jours et...je voulais savoir si...enfin, si vous aviez pas un peu de pain...même très dur, c'est pas grave...trempé dans de l'eau, c'est très bon...

- si vous plaît...

Elle retombe sur terre un peu brusquement et découvre deux poulbots particulièrement crasseux et apparemment affamés.

Mon dieu mais dans quel état êtes vous mes pauvres petits et ou sont vos parent qui vous laissent dans un tel état sans vous nourrir ?

Elle a à peine achevé de parler, qu'un grand fou rire se fait entendre, bientôt suivi de Marcj qui rejoint les deux enfants. Elle comprend vite, à son ton et à ses propos, que les gamins on tenté de jouer la corde sensible de son bon cœur. Comme de toute manière, elle ne les aurait pas laissé sans nourriture, l'intervention de Marcj, qui leur impose un petit travail avant la récompense, est la très bienvenue.

Hum ! En effet, je n'ai plus assez de bois pour mon four ! Si vous en ramenez assez, je pourrais cuisiner pour vous, peut être même ne me contenterais je pas d'une tarte !!! Par contre, avant de pénétrer dans ma demeure, il vous faudra vous décaper à fond !! On ne mange pas en société lorsqu'on est sale comme un peigne. Du moins pas chez moi ! Marcj, pendant que vous rapportez le bois, se fera un plaisir de vous installer un grand baquet d'eau bien chaude dans l'écurie.

Elle lance un regard entendu à son fiancé avant de reprendre en direction des enfants :

Non non, ne remerciez pas tout de suite et ne vous inquiétez donc pas, Galopain mon étalon ne sera pas incommodé par les parfums de l'eau du bain.

Elle se détourne pour ne pas éclater de rire devant la mine dépitée des petit, face à la perspective de se tremper dans une chose aussi incongrue que de l'eau chaude.

Puis sans attendre leur réponse, excitée comme une puce, bouleversée aussi par la nouvelle qu'elle attendait de communiquer à son fiancé, elle se tourne vers lui et lui chuchote a l'oreille :

Mon cœur j'ai une nouvelle à vous annoncer, Une nouvelle qui m'a laissée pantoise, une nouvelle qui m'a fait presque tomber de ma chaise quand je l'ai apprise.
Notre mercenaire... Vous savez ? La fouine !!!! Il est laaaaaaa !!!! dans l'auberge... devant une pinte de bière.... Il nous attend... Il VOUS attend...
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--Armand_et_louis

Rois de l'esquive à l'accoutumée, la tentation d'une bonne tarte leur donna l'envie de rester et de quoi se motiver pour le ramassage. Bon, d'accord, leur magouille n'avait pas marché comme ils le voulaient, mais au fond, le résultat restait le même non ? Armand et Louis ne mirent pas très longtemps à se décider, pas question de faire les fines bouches.

Dès que le marché fut conclu, les deux gamins laissèrent les adultes entre eux et se hâtèrent de commencer leur besogne, et ils le firent presque de bon cœur !!! C'est qu'il fallait pas décevoir la madame !!!! Et avec un peu de chance, ils pourraient même avoir deux parts plutôt qu'une !!!

Tant de suppositions qui mettaient l'eau à la bouche, d'autant plus que les gargouillements se faisaient de plus en plus fréquents.

- Allez dépêche toi un peu Louis ! T'as rien fait !

C'était un peu faux, les deux affreux en étaient au même point, mais la gourmandise de l'un faisait remettre la "lenteur" sur le dos de l'autre, comme chez tous les enfants...

- Tu crois qu'elle sera à quoi la tarte ? Hein Armand ?

- J'parie sur une tarte aux abricots, oh !! ou même une tarte poires !!!

- oh non...j'aime pas les poires....

- Ben, pas grave Louis, ça en fera plus pour moi !!!

L'un déçu, l'autre ravi, ils continuèrent néanmoins le travail contre lequel ils seraient bien récompensés.

Nane94140

Nane surveille d'un œil le ramassage du bois tout en allant tirer un seau d'eau au puits situé au milieu de la cours. L'eau fraiche et claire est indispensable pour ses petits plats. Elle en profite pour surveiller du coin de l'œil les deux garnements.

Étonnée elle se rend compte qu'ils ont pris leur proposition très au sérieux et qu'ils travaillent tout deux avec beaucoup de zèle.

Elle murmure à Marcj, qui est toujours à ses cotés entrain d'observer les deux chenapans :

Il faut nous hâter !!! Au rythme ou ils vont, ils seront près avant leur bain... et le bain achevé avant le souper !! et plus bas encore juste pour lui nous avons ensuite une affaire d'importance à régler.... avec une....fouine
Ponctuant ces mots d'un baiser délicieux, elle tourne les talons en direction de son antre, SA cuisine, en trimballant le seau bien plein qui clapote le long de ses jambes inondant quelque peu ses pieds au passage.

L'aubergiste n'en a cure et dès la porte refermée se met à la tâche. Elle soupçonne également les autres occupant de la demeure d'avoir quelque peu faim à cette heure du jour et prépare les portions en quantité.

Bientôt une bonne soupe, parfumée au lard et au lentilles, laisse sentir son arôme en bouillonnant doucement au coin de l'âtre, diffusant ses parfums appétissants jusqu'à la cours. Pendant ce temps elle cuit une fournée de pain frais ainsi que quelques tartes aux pommes aromatisées de cannelle dont les senteurs viennent se mêler à l'odeur plus rustique du potage et du pains qui dore tranquillement.
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Marcj

Aujourd'hui était un grand jour, il l'avait espéré et redouté à la fois.
Maintenant, la peur le gagnait.
Dans la grange préparant le bain des deux petits, son regard se perdit dans les remous que faisait le filet d’eau, qui coulait de son seau, en touchant le fond du baquet destiné au bain des petits.
Une fois de plus son esprit lui échappa et fit chemin arrière.
Cette fois-ci, il se remémorait ce jour où, ça douce lui avait annoncé avoir rencontré avec un homme fort étrange.
Il ne rêvait pas ce moment, il le revivait en songe, ressentant chacune des choses comme si elles se repassaient une seconde fois.

Citation:

C'était lors de leur dernière soirée à Lyon et ce soir là, sa douce Nane allait lui décrire une rencontre qu'elle avait faite dans l'après midi.

Elle commença, a peu de chose prés, comme ceci :
-Mon ange, j'ai rencontré un homme aujourd'hui, et en moins de dix minutes de conversation, sans que je m'en rende compte sur le coup, il a réussit à tout savoir de ma vie!
La première réaction de MarcJ fut de lui sourire et de penser, connaissant suffisamment bien sa douce a présent, qu'il n'était pas très compliqué de la faire parler.
Mais devant la mine grave de Nane, il sentit que cette déclaration cachait autre chose.
Nane continua:
-Cet homme avait l'aire d'une vraie fouine et peut être serait il à même de trouver des informations sur votre famille disparue....si vous le désirez bien évidemment...
En un instant, une image lui apparue clairement, sa femme Tarra avec sa fille dans les bras et son garçon debout dans les jupons de sa mère, tous les trois sur le perron de leur demeure et lui souriant.
Cette image il l'avait vue des centaines de fois, chaque soir quand il rentrait de sa journée de labeur, et pourtant elle n'avait été aussi présente en son esprit que depuis qu'il les avait perdus. De nombreuses fois depuis elle l'avait réveillé durant son sommeil, mais ces derniers temps il la croyait enfouie au plus profonds de lui, et pourtant la voilà qui revenait.
Cela n'avait durée que le temps d'un éclair, mais avait ré-ouvert des plais qu'il croyait en guérisons.
La surprise se vit sur le visage de MarcJ, et il répondit sans plus de réflexion :
-Bien sure, que je le souhaite!
-Mais comment ? Accepterait-il de faire autant de route ? Pouvons-nous lui faire confiance?

Le visage de Nane avait lui aussi changé, auparavant imprégné de gravité, il prenait désormais les traits du désarroi.
MarcJ s'aperçut qu'en répondant aussi promptement à la question de Nane, il avait ainsi indiqué son attachement profond à sa famille, et l'avait blésée.

-Ma douce, vous devez comprendre qu'il m'est impossible de parler de futur tant que je ne saurai pas ce qu'il en ait. Je ne....
Nane le coupa:
Mais êtes-vous prêt à tout entendre? Accepter leurs morts si cela est le cas ? Accepter la trahison si votre femme à refait ça vie ? Et que ferez-vous si elle vous attend ?
Marcj baissa la tête, son esprit errait en pleine confusion:
- Chaque cas sera pour moi un déchirement.
Pour notre avenir, leur mort serait une chose bien plus simple, mais comment puis-je leur souhaiter une telle fin?
S'ils sont vivant, m'attendent ils? Si tel est le cas alors c'est moi qui les ai trahit. Cela signifie que je ne les ai pas suffisamment cherchés et que j'ai baissé les bras trop vite.
De plus s'ils sont en vie que ferai-je ?
Nane reprit la parole:
-Mon ange, si tel est le cas, alors c'est moi qui disparaîtrai. Je ne peux vivre sans vous et ne peux vous partager.
-Non ma douce, ne dites pas ça ! Si tel est le cas, je devrai seul faire mon choix et assumer mes responsabilités.
La tristesse s'entendait dans la voie de MarcJ, mais il poursuivit:
- Il nous faut pourtant savoir et si cet homme peut nous y aider ....ou pourrai je le trouver? Vous a t il donné son nom?
Nane reflechit:
heuu....non il ne l'a pas fait, mais il devrait repasser... Je souhaitai vous voir avant de lui proposer d'effectuer des recherches.
Vous avez bien fait
et sur ces derniers mots, il la prit dans ses bras et la serra contre lui dans un geste remplit de tendresse.

Son seau était vide, l’eau ne coulait plus et pourtant son regard était toujours fixe.
Si quelqu’un l’avait vue ainsi, il se serait certainement approché, par curiosité, pour voir quel trésor se nichait au fond du baquet.
Cela devait être quelque chose de splendide, certainement de l’or pour que le regard de cet homme ne puisse s’en défaire.
La déception aurait été fort grande, rien, que de l’eau qui renvoyait l’image d’un visage.
Visage banal d’un homme, plus tout jeune, marqué par les années difficiles, les traits tirés par l’angoisse et la crainte.
Il secoua la tête pour se tirer de sa torpeur, et plongea sa main dans le liquide et s’en aspergeât le visage. L’eau était froide, parfaite pour le réveiller, mais certainement moins bien pour les deux petits chenapans.
Il reprit donc de terminer le remplissage du baquet, avec de l’eau bien chaude, déposa deux serviettes propres et un bloc de savon sur un petit trépied disposé porté de main.
Une fois terminé, il se plaça a l’entrée de la grange, et appela :

Hé les enfants ! …………………………..Vous avez fini avec le bois ? …………………Votre bain et prêt !.................................Et n’oubliez pas…..ensuite c’est A TABLE !

Il était temps pour lui de laisser les enfants se débarbouiller.
Il lui fallait rencontrer, enfin, cette fouine, et replonger une fois de plus dans un passé qu’il aurait tant souhaité avoir totalement oublié…aucun doute pour lui, ne pas connaître son passé serait mile fois mieux que de l’avoir perdu.
Certains pleurent les bonheurs perdu et d’autres remercient le ciel de les avoir vécu, ainsi est la nature humaine.
Il avait la chance de pouvoir vivre ce bonheur une seconde fois, il était a deux doigts de l’attraper au creux de sa main et seul cet homme pouvait l’aider à y parvenir.
Cela allait changer, il allait enfin savoir…. Il en était sure…
D’un pas vif et décidé il traversa la cour, puis s’arrêta net devant la porte et sans y prêter gare se mit à parler à haute voix :
Je ne peux pas le voir ainsi….je dois demander a Nane en premier …. C’est elle qui l’a trouvé…. C’est elle qui l’a convaincu de venir….je vais au moins lui demander de venir avec moi …. main dans la main, ensemble nous irons le voir…
A cette pensé son visage s’éclaira, il tourna sur sa gauche, en direction de la porte de l’arrière cuisine, décidé retrouver sa douce en passant discrètement par la petite porte de service.

--Firmin_maenx

Attablé dans l’auberge devant ma bière, j’entrevoyait déjà à quoi ressemblerait mon existence au cours des trois prochaines semaines : une aubergiste charmante et délicieuse, qui ne manquerait pas de succomber à l’attrait irrésistible de mon charme, de la bière à volonté, une ville qui semblait douce et agréable à vivre…Décidément, mon intuition ne m’avait pas trompé, j’avais eu le nez creux en acceptant cette mission…Je n’aurais guère qu’à trouver une raison valable de mettre un terme à la mission qui m’avait été confié. Mais je trouverais un moyen.

Afin de jouir de l’instant présent, je m’approchais de la fenêtre pour profiter du paysage qui s’offrait à mes yeux…Deux enfants au visage recouvert de boue se tenaient en compagnie de la délicieuse aubergiste. Le baquet fumant d’eau chaude était fort probablement destiné à retirer de leur visage terreux la boue qui s’y était accumulé. Aux côtés de la dame, un homme, dont l’attitude ne laissait planer aucun doute quant aux relations qu’il entretenait avec elle : son mari, son amoureux, au choix…Bref, un briseur de rêve.

Je poussai un soupir, alors que la déception s’emparait de moi : celle que j’avait cru disponible de cœur et prête à succomber était en fait en ménage, et avec des enfants par-dessus le marché. La situation ne se présentait donc plus sous le jour aussi favorable que celui que j’avais envisagé de prime abord. Pire, mon séjour albigeois commençait à sérieusement prendre l’eau.

Dans ces conditions, et en dépit de l’émotion que suscitait en moi ce touchant portrait de famille, j’allais devoir pratiquer le difficile art de la fuite. Mais fuir où ? Je ne connaissais personne en cette cité. L’image d’une appétissante lyonnaise s’imposa alors à moi. Je pouvais retourner là bas. L’histoire servie à la dame ici pourrait être de nouveau racontée là bas. Seul l’audience serait différente. Et si j’y mettais suffisamment de conviction, il était fort probable qu’elle m’accorde de nouveau ses bonnes grâces.

Il restait donc à régler les détails techniques de la fuite. D’un coup d’œil circulaire, je parcourus l’endroit où je me tenais. Pas de porte à la dérobée, pas de fenêtre hormis celle qui se trouvait sous le regard de la petite famille…Le piège semblait s’être inexorablement refermé sur moi. Pauvre de moi, j’étais pris, et bien pris. Comment allais-je réussir à me tirer de ce guêpier ?

Nane94140

[Dans la cuisine]

Le bain des gamins était prêt grâce aux bons soins de Marcj, le repas accommodé spécialement pour eux, embaumait la pièce. La soupe au lard et aux lentilles bouillonnait doucement dans la marmite dégageant ses arômes appétissants.

La porte de derrière, qui relie la cuisine à la cours, s'ouvre doucement, laissant paraitre son ange. Il a l'air un peu emprunté, excité aussi de la rencontre qui se profile dans un avenir des plus immédiats.

Nane s'empresse de préparer sur la table deux belles assistées de soupe, dans chacune trône un beau morceau de lard bien charnu. Les assiettes fument tant elle sont chaudes. Elle installe à coté de chaque assiette une grosse part de tarte aux fruits nettoie quelques miettes et enfin disponible vient accueillir son ange.

Pardonnez moi amour de vous avoir fait attendre. Je voulais me libérer de cette tache pour avoir l'esprit serein. Voila qui est chose faite.

Cet homme... elle ne sait pas pourquoi mais, dès qu'elle le voit, elle se fait chatte, elle se fait câline tout son corps l'appelle, elle ne sait résister à son attraction. Elle se glisse dans ses bras pour l'accueillir a sa manière celle qu'il apprécie autant qu'elle. Elle se presse contre son corps de tout son long et lui tend ses lèvres pour un baiser sulfureux et passionné.

Tout à l'heure, dans la cours, en présence des enfants, je n'ai pu vous embraser à ma guise. Voila qui est chose faite. Voulez vous que nous allions voir La Fouine maintenant ? Je vais vous le présenter ! Il est installé devant un repas, dans la salle.

Elle prend sa main et tout deux se dirigent vers la salle de l'auberge, à la rencontre de leur espoir, de leur destin peut être.
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Marcj

Après avoir serré sa douce dans ses bras, il se laissa mener jusque la salle de l’auberge.
Sa main se crispe dans celle de Nane, il veut rencontrer cet homme, il veut savoir et en même temps il est angoissé.
Plus il s’en approche et plus ces sentiments le tiraillent.

Arrivé devant la porte, il stoppe net.
Nane arrêtez dans son mouvement, le bras tendu en arrière, tourne le regard vers lui.
Marcj regarde ce visage, celui d’un ange, au centre d’une chevelure aussi douce que de la soie, une peau si fine et claire, des yeux de jade si profonds qu’il pourrait s’y perdre durant des jours, et des lèvres sachant aussi bien faire des moues craquantes, que des sourires enchanteurs.
Mais, bien plus que les détailles des parties de son visage, ce qui le faisait chavirer a chaque fois, c’était l’harmonie de l’ensemble, chaque émotion se lisait sur son visage, de joie comme de peine, d’amour ou de haine, de répulsion ou d’envie.

Venez-vous mon cœur ?

L’interrogation de sa douce le tira de ses pensés, elle lui souriait tendrement.
Il acquiesça et la suivi dans la pièce.

Là, un petit homme était attablé devant une chopine de jus de houblon bien frais.
Il se tenait assis, là, à la table de la salle, le dos droit comme une rame, et les regardait rentrer.
Ces habits était fort bien mis et de belle facture, sa coiffure soignée, sa moustache et son bouc fraîchement coupés, c’était, a ne pas si tromper, un homme qui soignait son apparence.
Marcj n’avait jamais rencontré de mercenaire auparavant, il s’en était fait une idée bien différente quand Nane lui avait décrit l’homme.
Il le savait petit, certes.
Avec une tête de fouine, soit.
Mais l’apparence ne collait pas avec ce qu’il avait imaginé.
Il le voyait plus, comment dire…..rustique ? ….non….ce n’est pas le terme exact…mais il le voyait plutôt vêtus tel un militaire revenant d’une longue campagne, et non comme un homme plus habitué aux galas qu’aux combats.
Bien sure, ce n’était pas un homme de guerre qu’il recherchait, mais un enquêteur, un homme a mêmes de retrouver la trace des siens, pourtant l’image qu’il s’était faite du mercenaire n’était point là.
Subitement une vision lui revient, lui, six ans tout au plus, son père, leur voisin et ami, le fils Gualenec, qui portait dans sa besace une hermine.
Durant cette journée de chasse, il se souvenait que les deux hommes avaient bien rit quand il leur avait demandé :
« Comment cette souris va pouvoir nous ramener un lièvre ? »
Moins d’une heure plus tard il eu la réponse.

Cet homme lui faisait le même effet que l’hermine, petit, frêle, joliment vêtu, rien ne faisant pensé a un prédateur, mais peut être que c’est cela qui faisait sa force ?

L’homme se mis debout, salua Nane, qui elle, commença les présentations.
Marcj lui serra la main et ils échangèrent les civilités d’usage.
Une fois fait, MarcJ recula une chaise et proposa à sa douce de s’asseoir, elle le fit et il s’assit a son tour, a ces cotés, faisant signe a messire Firmin de reprendre sa place a la table.

Enfin il allait pouvoir annoncer le but de leur rencontre.

Messire,
Ma douce Nane vous a demandée de venir, pour un affaire de la plus haute importance pour nous deux.
Je ne rentrerai point dans les détailles, mais il faut que vous sachiez que nous nous aimons et que je souhaite devenir son époux.

En prononçant ces mots, son regard croisa celui de sa douce, et rapidement il détourna le regard. Il lui était impossible de la regarder en racontant ce qu’il avait à dire, sinon il sentait qu’il allait de nouveau sombrer dans des abimes horriblement sombres.

Il continua :

Je vais donc faire bref.

Nous souhaitons vous proposer une mission, pour laquelle, il va de soit, vous percevrez récompense sonnante et trébuchante.

Je n’ai point de nouvelle de ma famille depuis la mise à sac de mon village par des « barbares » …. Heu, pardon des « Anglois ».
Ils ont attaqué mon village au printemps.
Après cette attaque, je me suis retrouvé seul sans trace de ma famille.
Je les ai cherché……longtemps, mais n’ai nullement trouvé de trace de leur passage où que ce soit.
Ma femme, Tarra et mes deux enfants, un petit garçon de trois ans et une fillette de 12 mois, du moins c’est l’âge qu’ils avaient quand je les ai ……

Son visage se figea, il baissa la tête.
« Le mot » ne voulait pas sortir de sa bouche.
Il le pensait, mais ne pouvait le dire, ce mot, cet horrible mot …
Dans toutes autres phrases, il n’avait rien d’horrible, mais dans celle-ci, il avait le gout d’une chose immonde…le gout de la mort.

…perdu.

Il lui avait fallu réunir tout le désespoir de l’amour pour le dire, mais c’était fait.

Il sentit la paume d’une main se poser sur la sienne, une douce chaleur, puis des doigts qui se glissent dans le creux de sa main, et enfin se serrent.

Ce contact doux et rassurant lui donna la force de poursuivre.
Il releva la tête vers l’homme et continua :

Voilà…..vous savez…... si vous l’accepter….. votre mission sera d’aller, là où tout a débuté, en Bretagne, sur la cote nord, dans un village nommé Ar’Plédréac et de trouver la ferme du ty coad-gwenn.
Ensuite, le plus important, mais pas le plus facile, de découvrir ce qu’il est advenu d’eux.

Si vous accepter, je vous confierai un parchemin avec tous les détails de l’affaire et les noms des personnes qui pourront vous accueillir et vous aider sur place.

Marcj serra la main qui était dans la sienne, la ligne était franchie, si l’homme acceptait, aucun retour en arrière possible, désormais leur sort était entre les mains de « la fouine ».

--Baptiste

Après avoir déposé les enfants qu'il avait en charge, chez l'herboriste, Le maigre paysan retourna vers la cité, et traversa la place du marché, en direction de l'auberge mentionnée. Tous les camelots étaient occupés à leur affaire : l'un coupait une belle carcasse de vache, pendue à un crochet, l'autre arrangeait ses fruits... Le ventre de Baptiste se mit à grouiller, mais il dut se résoudre à laisser le marché derrière lui. Le seigneur d'Albignac n'avait d'autre attente que de s'assurer de la présence de l'aubergiste ! Devant l'auberge, Baptiste stoppa la charrette. Il poussa la porte et entra dans le lieu.

Aubergiste ! Un message de la part du sieur d'Albignac ! Vous êtes attendue de toute urgence au domaine !

Sans attendre la réponse, il se mit à charger le lit de la dame d'Albignac et le baquet, qui attendaient dehors, sagement.

Nane94140

Le roulement d'une charrette dans la cours interrompt la discussion.

Nane se lève laissant achever les deux hommes non sans leur apporter une pinte de bière a chacun et un peu de la tarte qu'elle a préparé pour les enfants puis va accueillir le nouveau visiteur.

L'homme est un peu frustre et peu causant qui délivre son message comme s'il débitait le crédo. Pourtant la nouvelle est d'importance Drumgray la fait demander au domaine .

Sans doute les premières contractions de Nola pense la jeune femme.

Le temps d'avertir Marcj de son absence qui risque de durer la nuit, de prendre sa trousse de médicastre et la voila en route. Pour avoir examiné la parturiente récemment elle se doute que la délivrance n'est pas immédiate aussi ne court elle pas.
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Castelreng

Au retour d'Oriabel et Castelreng à Albi....

La seule chose qu'il avait laissé de lui mis à part les enfants était son recueil de poèmes, ce livre dont elle aimait qu'il lui fasse lecture le soir au coin du feu, pelotée dans ses bras, se laissant bercer par les vers.Il l'avait déposé sur le lit avant de quitter la chambre et la maison du quartier des amoureux. Une fois son sac ajouté aux sacoches sur la selle de son cheval, il l'avait pris par la bride et à pas lents s'était dirigé vers l'auberge de sa sœur. Chemin faisant, il se demandait quelle avait été la réaction d'Oriabel lorsqu'elle s'était aperçue qu'il avait, comme il le lui avait promis, quitté les lieux. Sans doute aurait-elle voulue un au revoir, quelques mots encore avant que soit définitif leur séparation. Il n'avait pu, il avait donc préféré partir sans qu'elle le voit.

L'auberge était en vue, les portes de la ville qu'ils avaient pris pour entrer dans Albi en laissant derrière eux le Languedoc à l'ouverture du Comté, étaient là, devant lui. Que de doux souvenirs que ce jour où ensemble ils redémarraient une vie...

Un instant il hésita....
Prendre la route...
Quitter la ville....
L'idée était plus que tentante....
Un regard vers les portes qui dévoilait l'horizon.....
Un autre vers l'auberge où Nane devait déjà se trouver en cuisine à faire cuire ses premières tartes.....
Nane.....
Sa tendre soeur qui avait toujours sut lui apporter le réconfort....

Sans même s'en rendre compte, ses pas l'emportèrent devant l'auberge où beaucoup, à cette heure, dormaient encore. Il attacha son cheval à l'anneau de fer prévu à cet effet, pris ses sacoches qu'il laissa tomber sur son épaule et empoigna son sac. Tout ses gestes n'étaient que mécanismes. Il avança vers la porte menant aux communs afin d'entrer directement dans la cuisine, ouvrit la porte, mais ne parvint pas à la franchir, restant là, sur le seuil....
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Nane94140

[Au matin ]

L'accouchement de Nola c'est bien passé quelques jours plus tôt mais l'épuisement de ces quelques nuits agitées a fait que Nane a perdu son rythme matinal durant quelques temps.

Aussi c'est alors qu'elle est encore dans son grand lit qu'elle entend un cavalier stopper dans la cours sans doute le demi sommeil proche du réveil qui lui permet d'entendre nettement les piaffement du cheval les bruits de sabots.
Les yeux encore embués de sommeil elle se lève et descend l'escalier après avoir enfiler une grande chemise de coton blanc bien épaisse qui la couvre jusqu'aux orteils.

Elle pénètre dans la grande salle et cherche du regard le nouvel arrivant.

Bizarre il n'y a personne ! J'ai pourtant bien entendu le bruit d'un cheval il me semble ?

Elle hausse les épaules et se dirige vers la cuisine.

Maintenant que je suis debout autant préparer le repas matinal.

Le bruit des casseroles et des allées et venues de la jeune femme retenti bientôt dans la cuisine. Vite rejoint par les parfums de cuisine qui se glissent par les interstices de la porte.
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Castelreng

Il était là, paumé, comme remplaçant la porte de la cuisine, regardant Nane s'affairer au premier repas de la journée, sans trouver à dire quoi que ce soit. Le bruit des gamelles avait couvert le grincement des gonds de la porte de service. Un vent frais vint alors se glisser entre lui et le seuil. Il la regardait faire, se pensant à ce qu'il devrait lui dire, s'effrayant presque à toutes les questions qu'elle ne manquerait pas de lui poser et qu'il n'avait pas envie d'entendre et encore moins de répondre. Un instant il crut qu'il allait faire demi-tour, mais pour aller où.....

Son esprit était en ébullition, tentant de s'imaginer ce que pouvait bien faire Bel à ce même instant. Dormait-elle dans ce lit trop grand pour elle maintenant ? Etait-elle à répondre aux mille questions qu'Hélie et Heaven ne manqueraient pas de lui poser ou bien laissait-elle couler ses larmes parce qu'il était parti comme il en avait été convenu ?

Et Nane ? Nane..... Quelle réaction aurait-elle lorsqu'elle se retournerait et le verrait planté là un sac de voyage en main ? A un nouveau voyage ? A un retour heureux ? Comment réagirait-elle lorsqu'il lui dirait qu'il avait quitté la maison sans espoir de retour, que Bel allait partir pour ne jamais revenir ? Il appréhendait, craignait plus que tout sa compassion qu'il ne voulait en aucun cas, ses bises et ses câlins. Ce n'est pas cela qu'il venait chercher chez sa soeur, mais une chambre où s'enfermer le temps de ....... de quoi d'ailleurs ? il n'en savait rien !

Un long soupir..... un lourd poids sur les épaules, non pas dut aux sacoches qui y étaient posées, mais à cette situation qu'il ne voulait accepter. Comment l'aurait-il put ? Bel était la femme de sa vie et le resterait, comment envisager un avenir sans elle alors qu'ils parlaient mariage quelques mois plus tôt ?

Il en lâcha le sac qui vint s'écraser lourdement sur le sol.....

Nane............... Ne sut-il que dire..
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Nane94140

Un courant d'air froid un bruit de paquet qui s'écrase au sol, celui a peine audible d'un nom murmuré... le sien...

Elle fait un bond en entendant cette voix. se retourne d'un bloc et se précipite avec sa fougue et son impétuosité habituel se ruant sur son frère qui lui a tant manqué.

CAAAAAAAAAAASSSSSSSSSSTTTTTTT!!!!!!!!!!!!

Pourtant elle s'arrête, avant même de l'atteindre, retenue par ... elle ne sait trop quoi son visage sans doute sombre quelque peu hagard.Ses bras tendus retombent lentement le long de son corps, son regard inquisiteur tente de le sonder sans y parvenir. Elle s'écarte simplement de l'entrée et d'un geste ample lui désigne la pièce

Tu es ici chez toi !

Cinq mots !
Cinq tout petits mots qui pourtant disent tant de choses.
Cinq tout petits mots qui lui disent combien elle tient à lui.
Cinq tout petits mots qu lui disent je comprends ta peine.
Cinq tout petits mot qui lui crient ici tu auras toujours un refuge auprès des tiens.

Sans rien dire elle prend sa main et l'entraine à l'intérieur...
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Castelreng

Laissant son sac à l'entrée de la cuisine, il se laissa entrainer dans la pièce par sa sœur. Il s'affala sur un banc, laissa tomber ses avant bras sur la longue table de bois.

C'est fini Nane...... Fini... Elle.... Y'aura pas de mariage.... Elle va partir.... Nane..... elle ne reviendra pas..... elle m'abandonne....

Il regardait dans le vide, ne voulant croire les paroles qu'il était à dire.

Nane.... offre moi une chambre le temps de.....

Il laissa le silence se glisser entre eux quelques minutes, laissant ses pensées aller vers la femme qu'il aimait plus que tout. Comme il aurait voulu que tout ça ne soit qu'un mauvais rêve ! Il n'arrivait toujours pas à comprendre pourquoi ils en étaient arrivés là.

Je... Je suis parti sans même embrasser les enfants Nane.... sans la prévenir.... J'ai quitté la maison comme un voleur....

Il finit par lever les yeux sur elle, la regardait le regard troublé d'eau.

Nanou...... dis moi que je vais m'éveiller...... dis moi que c'est qu'un cauchemar.... que demain il n'y paraitra plus.... Sans elle..... j'arriverais pas ...
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Nane94140

Que peut elle faire ? Son frère affalé sur sa chaise, vivante image du désespoir qui l'emplit, comment l'aider ? Comment le soutenir ? Aucun mot n'est capable de venir au bout de sa peine pour le moment.

Elle pose une main sur son épaule.

Ma maison est la tienne Cast ! Si je l'ai voulu aussi grande c'est pour qu'elle soit un havre pour ceux que j'aime.

Prend le temps de te retrouver, de t'adapter à la nouvelle situation.

Et ne t'en veux pas pour tes enfants. A l'heure ou tu es arrivé, tu les aurais éveillé si tu les avais embrassés.

J'irais voir Oria si tu le souhaite pour les ramener ici, que tu les vois.

Elle partage sa peine mais refuse de le montrer. d'un geste tellement habituel chez elle, presque machinal, tout en parlant, elle a posé devant son frère une grande écuelle qu'elle s'emploie pour l'heure à remplir consciencieusement. Un peu confuse et préoccupée par la situation elle ne s'est même pas rendu compte qu'elle remplissait l'écuelle.... à coté ....

Quand elle s'en aperçoit, elle rougit et tente maladroitement de réparer les dégâts, ramassant la nourriture qu'elle donnera ensuite aux cochons. pourtant dans sa tête les mots de Cast tourbillonnent, surtout ce qu'il ne dit pas d'ailleurs, générant des interrogations et des angoisses.

C'est fini Nane...... Fini... Elle.... Y'aura pas de mariage.... Elle va partir.... Nane..... elle ne reviendra pas..... elle m'abandonne....
Comment peut on ainsi briser un tel amour ?

Nane.... offre moi une chambre le temps de.....
le temps de quoi le temps de se détruire ? Le temps de se reprendre ? L'inquiétude transparait dans les yeux de la jeune femme.

Nanou...... dis moi que je vais m'éveiller...... dis moi que c'est qu'un cauchemar.... que demain il n'y paraitra plus.... Sans elle..... j'arriverais pas ...

Comment l'aider ? Comment lui redonner le gout de vivre ? Quoi lui dire ? Quoi faire ? Elle ne peut pas lui dire que le cauchemar prendra fin très vite ça serait lui mentir et lui donner de faux espoir ! tout ce qu'elle peut faire s'est être la et l'aimer de tout son cœur.
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Castelreng

En temps normal il aurait éclaté de rire à la voir verser la nourriture à coté de l'écuelle, là, pour lui c'était comme si la chose était naturelle, il regardait mais n'en dit rien.

Prendre le temps de s'adapter à ce qu'elle disait être sa nouvelle situation... c'était pour lui comme si elle lui disait que sous peu il irait vivre sur la lune. Inconcevable ! Impossible ! Il ne pourrait le lui faire comprendre, ça par contre il en était conscient. Il ne parvenait d'ailleurs pas à comprendre pourquoi sa soeur ne s'en rendait pas compte. Sachant ce discourt stérile, il s'abstint donc de le lui faire entendre. Personne, pas même Bel ne réalisait que cette séparation incompréhensive il ne pouvait l'admettre et continuer sa vie comme si de rien n'était. Il aurait put se demander pourquoi personne ne parvenait à comprendre que pour lui Oriabel était le souffle qui le faisait vivre, cependant, il ne se posa pas la question, la remarque de Nane lui disant qu'elle irait trouver Bel pour lui amener les enfants le fit quelque peu réagir.

Non Nane ! Non ! Ils ont besoin de leur mère et elle a besoin d'eux. Je ne veux pas non ! même si de ça aussi je dois en souffrir... Ils seront un baume pour elle tu sais... faut pas qu'elle soit malheureuse....

Bien sûr, il souhaitait voir ses petits espérait un peu que Bel passerait ici dire bonjour à Nane. L'espoir était mince, mais il était tout de même...
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Nane94140

Comment lui expliquer qu'elle ne veut pas enlever les enfants à leur mère mais simplement les lui amener pour quelques heures. Simplement pour qu'il puise des forces dans leur présence, dans leur babillage, dans les câlins que les petits ne manqueront pas de faire à leur père.

Et puis il n'a pas besoin de savoir après tout !! Je les lui amènerai quand je le pourrais... et en plus avec l'accord d'Oria. J'en suis sure ! Pense t'elle..

Il est tellement silencieux pourtant elle a quelque craintes à lui montrer sa chambre et à le laisser s'y cloitrer comme il semble vouloir le faire. Si elle le laisse faire à sa guise que va t'il se passer ? Va t'il devenir de plus en plus silencieux, renfermé, remâcher sa douleur encore et encore ? Va t'il puiser un nouveau courage dans son introspection ? Va t'il comprendre pourquoi la moitié de son âme est partie laissant l'autre telle une âme en peine ?

Pourtant elle se décide, l'écuelle est restée pleine il n'y a pas touche du moins a ce qu'elle peut voir. Toujours en silence elle dessert la table et lui tend la main de l'autre elle saisit en peinant son baluchon et le jette sur son épaule.

Viens !! Je vais te montrer ta chambre... elle est un peu a l'écart... au calme. Essaye de dormir un peu cela te feras du bien !
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Akane

Une femme entra dans l'auberge, vêtue d'une capeline bleue, et s'approcha du comptoir. Par politesse, elle abaissa la capuche de celle-ci qui dévoila sa chevelure noire de jais. Un regard derrière elle, point d'époux présent pour le moment. Elle alla donc régler la question du logement, car leur dernier voyage l'avait épuisé. Or, elle ne montrait rien car elle avait promis de s'occuper au mieux de son époux.

- Aubergiste ! Vostre chambre la plus spacieuse et orientée plein sud ! Avec deux grandes couches séparées, et veillez à ce qu'il s'y trouve bureau et nécessaire d'écriture. Sans oublier un grand baquet pour les ablutions !

Joignant le geste à la parole, elle déposa une bourse remplie d'écus. D'ordinaire, elle n'aurait jamais agi de la sorte, mais actuellement elle voulait ce qu'il y'avait de mieux pour son mari. Instant de réflexion... Angélique et Caturix eux aussi arriveraient bientôt...

- Assurez vous que deux chambres soient également disponibles, j'attends deux de mes camarades : Dame Angélique de Lostebarne, et messire Caturix de Cénorel. Si un chevalier du nom de Nith se présente à vous, indiquez lui la chambre, il s'agit de mon époux.
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Chevalier errant de l'Ordre de la Licorne

Nane94140

Revenant d'installer son frère dans sa chambre elle redescend l'escalier d'un pas lourd.

Une jolie Dame est la qui semble pressée de s'installer. Nane redresse les épaules et masque sa tristesse derrière un sourire de commande.

Bonjour Dame je suis Nane propriétaire de cette modeste auberge.

Elle écoute la demande de la cliente.

Citation:

Vostre chambre la plus spacieuse et orientée plein sud ! Avec deux grandes couches séparées, et veillez à ce qu'il s'y trouve bureau et nécessaire d'écriture. Sans oublier un grand baquet pour les ablutions

l'aubergiste s'inquiète des désirs si marqués de la cliente.

Je ne vais malheureusement pas pouvoir satisfaire toutes vos demandes Dame mes chambres ont toutes la même taille donc la plus grande... Par contre dans chacune vous trouverez écritoires et cuveau que mes servantes empliront a votre demande.
En ce moment c'est carnaval, des visiteurs sont venus de partout, il ne me reste que deux chambres. L'une est exposée comme vous le désirez mais se situe au dessus de la grande salle l'autre est plus calme car très isolée je ne la propose en général qu'à mes familiers en visite. elle se trouve derrière l'écurie. Toutes deux sont parfaitement propres les paillasses changées chaque semaine et le linge entre chaque visiteur.

Son regard scrute la jeune femme qui se trouve face à elle.
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Akane

Légère moue de la brune...Qu'importe, ce qui était proposé était convenable... Hochement de la tête comme approbation...

- Bien, je prendrais la chambre orientée au Sud pour mon mari et moi même... Quant à la seconde chambre, réservez là pour mon écuyère personnelle damoiselle Angélique... Je trouverai bien une solution pour mon suzerain un peu plus tard...N'oubliez pas de transmettre à mon époux si celui ci se présente à vous, l'indication de la chambre... Mon nom est Akane...

Léger sourire d'une femme exténuée en guise de remerciement... Elle monte les marches de l'escalier qui la conduise à la dite chambre. Point de fioritures, un lieu simple... Inondé par la lumière et la chaleur du soleil. La normande n'a plus l'habitude, elle plisse ses yeux, éblouie par les rayons, puis s'assoit sur le lit. Avec précautions, elle ôte sa capeline et ses bottes de cavalière et s'allonge , profitant du quelques instants de sérénité... Il lui faudrait envoyer moultes missives dont une des plus importantes, mais cela attendrait un peu.
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Chevalier errant de l'Ordre de la Licorne

Angelique.

Enfin arrivée à Albi…leur destination pour les prochains jours. La route avait été longue…très longue depuis Avranches. Sa grossesse n’aidant pas à lui faire apprécier cette longue chevauchée…comment pouvaient-ils passer leur vie sur les routes? Décidément, l’adolescente n’y comprendrait jamais rien…elle bredouillait toute seule, le baron de Bacqueville près d’elle. Il avait eu la gentillesse de l’attendre à Montauban…où ils avaient pu faire connaissance intimement loin des regards indiscrets de ses frères et sœurs d’armes. En chemin, la tiote avait reçu une missive de sa maîtresse lui mentionnant de se rendre à l’auberge des amis… une chambre l’attendait…une bonne nuit de sommeil serait bénéfique…peut-être pourrait-elle dormir dans les bras de celui qui tentait de conquérir son cœur?

Ils entrèrent dans l’auberge…une douce odeur montait de la cuisine…vivement qu’ils soient installer…elle mourait de faim. Elle baissa la capuche de sa cape noire et se dirigea vers l’aubergiste dévoilant sa longue chevelure noire, ses yeux bleus océans et son teint blanchâtre…

Bonjour dame, je suis Angelique de Lostebarne et voici le sieur Caturix de Cénorel. Nous sommes venu rejoindre la duchesse Akane de Clairval. Nos chevaux sont à l’extérieur…prenez le plus grand soin d’eux…par contre, je vous préviens…Joker, mon étalon noir est très capricieux…vous savez, les montures de guerres et leur caprice…mine débitée.

Elle regarda un instant la grande salle, sa maitresse n’y était pas…bizarre...

Vous pouvez nous montrer nos chambres dame? Et prévenir ma maitresse de notre arrivéeRenifla à nouveau les effluves de la cuisine…et amener à manger…flatte son ventre légèrement rebondi…y’a un petit être la dedans qui meure de faim. Regard et sourire au baron et se concentra à nouveau sur l’aubergiste.
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17 ans

Nane94140

Une jeune femme s'avance au devant d'elle ses paroles courtoises et son air ...enceinte l'émeuve, Un sourire éclaire son visage.

Entrez et installez vous à la table. Vous avez l'air épuisée. A moins que vous ne souhaitiez visiter votre chambre auparavant. Le repas sera bientôt prêt.

Quand aux montures de guerre.... nombre de mes amis et même de ma famille en ont ! Ils sont souvent en pâture avec mon étalon lorsque leurs maitres ne sont pas en campagne. Entre mon frère le licorneux et ma fille adoptive qui est à l'ordre du St Esprit ma chère amie Cerridween que je ne vois plus aussi souvent que je le voudrais...

Enfin sachez que votre monture est entre de bonnes mains.

Pendant qu'elle parle Nane a apporté sur la table de quoi combler les appétits des plus affamés. Tourtes à la viande, rôti de cerf chassé dans les bois environnant et terrines de légumes. Les arômes se mêlent et embaumes la pièce. De la cuisine se diffuse un parfum sucré. La spécialité de la tavernière est encore au chaud dans le four a pain et dispense ses senteurs alléchantes par les interstices de la porte close.
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Angelique.

Entrez et installez vous à la table. Vous avez l'air épuisée. A moins que vous ne souhaitiez visiter votre chambre auparavant. Le repas sera bientôt prêt.

En effet, je suis morte de fatigue…j’ai vraiment pas l’habitude des grands voyages…une mini sieste ne me fera pas de tord en attendant le repas.

Quand aux montures de guerre.... nombre de mes amis et même de ma famille en ont ! Ils sont souvent en pâture avec mon étalon lorsque leurs maitres ne sont pas en campagne. Entre mon frère le licorneux et ma fille adoptive qui est à l'ordre du St Esprit ma chère amie Cerridween que je ne vois plus aussi souvent que je le voudrais...

L’adolescente réfléchit un instant aux paroles de la dame…un nom lui semblait familier mais elle fut incapable d’y mettre un visage.

Cerridween, j’ai déjà entendu ce nom quelque part…ha vi maintenant je me souviens…mère m’a déjà parlé d’elle…ça veut dire que le baron de Bacqueville doit la connaître vu qu’il est aussi licorneux tout comme votre chère amie et votre frère.

Enfin sachez que votre monture est entre de bonnes mains.

Angelique fit un sourire chaleureux à la dame…

Qu’Aristote vous louange très chère! Ce bon vieux Joker sera sans doute ravi de pouvoir profiter d’un peu de bon temps entre vos bonnes mains! Ce vieux têtu est très cher à mon cœur puisqu’il fut le fidele compagnon de ma mère pendant de très longues années.

Pendant qu’elle parlait, la dame amena sur la table des mets à l’air succulent. On aurait dit que la cuisinière d’Harfleur était présente en ce lieu amical pour y préparer de bon petit plat. C’est le ventre criant famine que la jeune en échappa son paquetage sur le sol et suivi sans tarder l’aubergiste vers la table la plus près. Pas très distinguer pour une baronne mais elle s’en fichait solidement…bordel qu’elle avait faim.

Finalement je reste…la chambre attendera! Vous ferez mourir de jalousie Sédélice devant des mets si appétissant à l’œil…et je ne vous parle même pas de l’odeur….

Angelique s’installa à la table et fit signe au baron de venir la rejoindre…il n’avait guère dit un mot depuis leur entrée dans l’établissement..il faut avouer que la tiote ne lui avait guère laisser le temps d’en placer une! Elle laissa le temps à la dame de l’a servir…en espérant que cela ne soit pas long puisque devant un tel repas…elle ne serait guère capable de se retenir plus longtemps.
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17 ans

Nane94140

Qu'est ce qui vous ferrait plaisir jeune dame une part de cette tourte peut être histoire de vous mettre en bouche.

Joignant le geste à la parole elle glisse dans une écuelle la tourte fumante et odorante.

Votre compagnon a l'air d'avoir peine a parler la fatigue sans doute sa langue se déliera sans souci avec une choppe de bière locale.

Elle pose une part devant le voyageur également et file en cuisine chercher la bière bien fraiche qu'elle a annoncée.

Voila qui accompagnera heureusement je crois votre repas. Je vous laisse vous remplir la panse et reviendrais au moindre appel afin de vous montrer la chambre.
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Caturix

Le baron normand était plutôt spectateur de la scène depuis le début vu que la baronne de Harfleur occupait la scène "médiatique" pour le moment. Cela faisait sourire le chevalier de voir sa chère baronne autant en verve... le voyage ne lui avait pas fait de mal à voir cela. Il attendit donc dans la milieu de l'auberge qu'on lui fasse signe de venir et pendant ce temps il se contenta de scruter les différentes personnes dans le lieu de vie du village.

Le Capitaine sourit en entendant Angelique parler de lui concernant le fait qu'il devait connaitre Cerridween. En effet il connaissait la rousse puisque membre comme lui du Haut Conseil de la Licorne. Intéressé par la conversation soudainement il se demanda qui pouvait bien être cette jeune femme.

Lorsque sa baronne de cœur lui fit signe, le grand brun alla s'assoir à coté d'elle et attendit sagement que la tavernière revienne pour lui poser la question qui le tracassait. En attendant il demanda à Angelique si par hasard elle savait qui elle était.

Dis moi ma chère, qui est donc cette jeune femme qui connait notre Maitresse d'armes et dont le frère est à la Licorne.... et qui peut bien être ce frère d'ailleurs.

Avant d'avoir la réponse, le normand glissa un baiser à sa charmante voisine avec un grand sourire avant de regarder avec bienveillance la bière et l'honorer comme il se devait pour un homme assoiffé par la route parcouru dans la journée.
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Akane

Des missives sous la main, Akane redescendit, reposée, attirée par le doux fumet qui s'éleva jusque sa chambre... Elle descendit calmement les escaliers, et se rendit au comptoir... En tournant légèrement la tête vers la droite, elle aperçoit son suzerain embrasser son écuyère personnelle... Là, elle avait manqué quelque chose, un chapitre, ou du moins le commencement d'une histoire, et pas n'importe laquelle... Bouche bée, ses lèvres s'animent sans qu'un son puisse en sortir, les missives scellées tombent au sol. Un regard vers l'aubergiste, un regard vers la table...

... Ou comment perdre pied en quelques instants, on respire...Là, tout va mieux... La brune ramasse son courrier, se redresse, et adresse quelques mots à l'hôtesse de ces lieux...

- Dame, je suis désolée pour mon arrivée des plus... fracassantes... Ceci est malheureusement ancré dans mon caractère... J'en ai oublié de vous demander vostre nom et de me présenter promptement... Je suis Akane de Clairval, je préfère vous épargner la longueur de mes nombreux titres, et je suis chevalier errant de la licorne...

Sourire franc cette fois, même si teinté d'une légère tristesse...

- J'aurai un léger service à vous demander, il y'aurait il des coursiers dans les parages ? J'ai des plis à faire porter au plus vite ... Et ...-En regardant à nouveau la tablée non loin d'elle - Mon suzerain Caturix et mon écuyère sont ils arrivés il y'a longtemps ? Avez vous eu quelques nouvelles de mon mari Nith? S'est il présenté icilieu ?
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Chevalier errant de l'Ordre de la Licorne

Angelique.

Par chance, l’attente fut de courte durée, la dame était au petit soin avec elle ce qui réjouit fortement l’adolescente.

Qu'est ce qui vous ferrait plaisir jeune dame une part de cette tourte peut être histoire de vous mettre en bouche

Elle se vit servir une généreuse portion de tourte à la viande…l’odeur alléchante lui titillait les narines. À peine fut-elle servie qu’elle dégustait déjà une partie du repas.

Miaaaaaaammmm, c’est délicieux dame! Sourire angelique…Je vous avouerais que je prendrais bien une généreuse part de tout ce que vous avez à me proposé...si c’est aussi bon que cette tourte je prendrais volontiers une double portion! Fait du bien de manger autre chose que du pain…

Angelique sourit lorsque la dame parti chercher une chope de bière pour Caturix, elle en prendrait bien une également pour trinquer aux coutumes locales mais se ravisa en se demandant si c’était raisonnable dans son état…la tavernière déposa la choppe et mentionna :

Je vous laisse vous remplir la panse et reviendrais au moindre appel afin de vous montrer la chambre.

Elle ravala de justesse sa bouchée et se contenta de lui sourire avant que cette dernière ne retourne près du comptoir pour s’occuper des autres clients.

Dis moi ma chère, qui est donc cette jeune femme qui connait notre Maitresse d'armes et dont le frère est à la Licorne.... et qui peut bien être ce frère d'ailleurs.

Comme si Angelique en savait quelque chose…après tout la tiote n’était pas une licorneuse…elle ne connaissait strictement rien à ses histoires de chevaliers, seulement quelques bribes d’anecdotes que sa mère lui faisait parvenir en missive. Elle haussa les épaules mais fut interrompue par un baiser alors qu’elle allait répondre de vive voie au chevalier. Malheur pour l’adolescente…le baiser survient au moment même où sa maitresse descendit de sa chambre…le bruit des missives tombant sur le sol fit sursauter la tiote qui s’aperçut qu’Akane la regardait littéralement bouche bée…il est vrai qu’elle n’avait pas eu le temps de lui parler de ce «début d’histoire» et se doutait très bien qu’elle allait en prendre pour son grade…surtout si cette tornade humaine ressemblait à sa défunte mère…Elle n’osa pas regarder la duchesse mais ne répondit pas au baiser du beau chevalier qui tentait de conquérir son cœur malgré le fait qu’elle portait l’enfant d’un autre homme…de son premier amour de jeunesse. Elle se contenta de sourire chaleureusement au normand et de glisser délicatement une main sous la table en quête de réconfort pour l’ouragan qu’elle ne tarderait pas à se prendre en pleine poire. Celui-ci ne semblait pas s’être aperçut de la présence d’Akane puisque l’idée d’honorer la bière locale semblait l’emballé énormément. Angelique tenta de se faire toute petite et se concentra à nouveau sur sa ration de tourte dans l’espoir que la duchesse n’en fasse pas tout un drame…
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17 ans

Nane94140

Allant et venant dans la salle elle ne perdait pas de vue la jeune future maman des yeux se réjouissant du bel appétit dont elle faisait preuve lorsque l'autre Dame sans doute attirée par les appétissants fumets redescend l'escalier et se présente.

Citation:

- Dame, je suis désolée pour mon arrivée des plus... fracassantes... Ceci est malheureusement ancré dans mon caractère... J'en ai oublié de vous demander vostre nom et de me présenter promptement... Je suis Akane de Clairval, je préfère vous épargner la longueur de mes nombreux titres, et je suis chevalier errant de la licorne...

Un sourire éclaire les yeux de Nane :

Un chevalier de la licorne !!! Quel bonheur vous allez peut être pouvoir me donner des nouvelle de mon frère Ethan ? Il me manque tellement si vous saviez !

Pardonnez moi je ne me suis pas présentée non plus. Je m'appelle Nane ! Ancienne Carcassonnaise ou j'ai eu le plaisir de faire la connaissance de Cerridween !

Les questions fusent de sa part comme de celle de Dame Akane :

Un coursier ? Son mari son écuyère et son suzerain ? pfiou !! Il faut parvenir à répondre à tout cela.

Elle réfléchit un moment.

En ce qui concerne le coursier je crains qu'il n'y en ait guère par ici en fait je ne les connais pas d'ordinaire lorsque j'ai une missive a envoyer je la confie a mon pigeon il est d'une intelligence incroyable je ne sais même pas comment il fait pour retrouver les personnes que je lui désigne. Votre écuyère et votre suzerain ? Ne serais ce pas ce couple la à la table. Quand a un chevalier du nom de Nith non hélas personne ne s'est présenté ici bas en se présentant sous ce nom. Puis elle reprend proposant ce qu'elle sait faire le mieux. [b] Puis je vous aider à calmer un moment vos soucis devant un bon repas ?
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Akane

Akane remarqua qu’à l’annonce de son grade au sein de l’ordre, le visage de la jeune femme s’éclaira, et pour cause…Elle était la sœur de son frère d’armes, Ethan. Il avait fait énormément pour l’errante… Assaillie sous le flot de questions à son tour, elle ne pouvait s’empêcher de sourire d’un air amusé en vue des circonstances…Dame Nane, car tel était son nom, connaissait Cerridween, la pivoine, curieux hasard qui l’amusa également…

-Je suis enchantée, Dame Nane, de faire vostre connaissance, et cela serait avec grand plaisir que de vous donner des nouvelles de vostre frère que j’apprécie énormément...Quant à Cerridween, je la connais que trop bien !

L’aubergiste semblait réfléchir un moment, la brune en profita pour de nouveau regarder vers la table voisine… Non, elle n’avait pas rêvé, il s’agissait bien d’Angélique et Caturix qui se tenaient là…Retour à la raison quand l’albigeoise reprit la parole…Elle occulta une partie de la réponse vu qu’elle constata les faits non loin d’elle… Air sombre quand elle apprit que son époux n’était toujours pas présent…Son sourire s’efface peu à peu…

- Pour vostre pigeon, si effectivement celui-ci peut porter ces missives à qui va de droit, cela serait parfait !

La mélancolie l’assaille, la torture, elle tente d’y résister…Durs moments à vivre, à surmonter… Mère éloignée de son enfant, pour aider son époux à guérir, époux qui était absent… Son estomac se rappela à elle, émettant quelques gargouillis discrets…Proposition d’un repas qui vient à point nommé

- Dame, je serai ravie de prendre un repas, je vous avoue que le fumet de celui-ci m’est parvenu jusqu’à ma chambrée et m’a donné grande faim ! Le partageriez vous en ma compagnie ? Ainsi, je vous donnerai de plus amples nouvelles de ce cher Ethan …

Regard de nouveau vers la tablée… Ses yeux azurs teintée d’une certaine colère à présent se posèrent sur Angélique et Caturix…Elle réglerait cela ensuite… Elle interrogerait le normand pour connaître ses réelles intentions envers ce qui était encore une adolescente à ses yeux. Angélique était son écuyère, fait indéniable, cependant, elle voulait lui éviter encore quelques déceptions, et s’était juré de veiller sur elle comme s’il s’agissait de sa propre fille... Allait elle lui donner une bonne punition, lui tirer les oreilles ? Pour l’instant, elle les laisserait en paix pour se consacrer à la requête de son interlocutrice…

- Je vous suis chère Dame…
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Chevalier errant de l'Ordre de la Licorne

Nane94140

Nane attentive comme toujours aux besoins de ses pratiques installe la noble dame a une table un peu éloignée de celle du jeune couple.

Elle pose même l'assiette qu'elle a prise en passant de façon a ce qu'Akane tourne le dos aux deux jeunes gens. Puis retourne en cuisine chercher une part de tourte et la pose sur un tranchoir.

Voici de quoi vous permettre de patienter en attendant la suite. Permettez moi cependant d'aller de ce pas chercher Fendlabise afin qu'il délivre votre missive au plus vite.

Rapidement elle tourne les talons et file au pigeonnier quérir le messager à plumes. Quand elle revient quelques instants plus tard elle tient sur son épaule son pigeon blanc et dans sa main une missive qu'elle vient de trouver.

Voyez Dame quand on en parle... ce sont des nouvelles de mon frère. Il m'annonce son arrivé d'ici quelques jours.

Elle tend le pigeon à la belle dame et va chercher la suite du repas qui mijote tranquillement dans une grosse marmite dans l'âtre de la cuisine.
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Alchimiste1

Quelques jours après, longues absences et long voyage.

Elle était à Albi depuis voilà maintenant quelques jours, et pour une fois, aucun voyage de prévu, aucune intention de reprendre les chemins...Du moins pour l'instant. Les derniers évènements s'étaient enchainés d'une telle célérité qu'elle n'eut pas le temps de tout digérer. D'abord la disparition du chevalier qui la laissa prise de torpeur, anéantie et perdue; elle le considérait comme la lumière de sa vie, amour secret si noble et chaste, si profond. Il l'était toujours, même quand le jour dissimule la clarté de son étoile, il guide son chemin.
Elle ne s'en souvenait que trop bien, cette dernière nuit passée à cette auberge même; ou la lourde missive lui fit parvenir l'horrible nouvelle; depuis, que de nombreux déplacements, d'abord pour se retrouver, mais ensuite, l'appel du St-Esprit qui ne tarde jamais à retentir. Mobilisée en Bourbonnais Auvergne alors qu'elle séjournait même chez les bardons d'Usson, auprès de son grand maitre et de sa chère et tendre amie SIbella, sonna le danger que représentaient les brigands. Lasse et libérée finalement, elle comptait rentrer à Albi qu'elle avait quitté sans prévenir, au cœur de la nuit. Ce fut le cas en effet, mais pour une courte nuit, la Guyenne submergée déjà dans les conflits sollicita l'aide de tout volontaire.
Ce qui toutefois réconforta Alchie, était de voyager avec Zazous, maintenant sa sœur d'armes, puis de retrouver son frère aimé, Marc, qu'elle n'a revu depuis l'Orléans. C'était là tout le bonheur de son voyage, quelques jours à ses cotés.

Elle avait croisé Nane et Sara, d'autres amis aussi à la taverne municipal, quelle joie avait-elle de les retrouver, alors que même sa tante l'avait à peine reconnu, à la silhouette maigrichonne maintenant, il lui faudra se goinfrer pour reprendre les quelques livres de chaire et de graisse qu'elle avait perdu...Oui, il le faut pensa-t-elle regardant son reflet sur la fenêtre de sa chambre. Après une bonne toilette, elle enfile la première robe qui lui tombe sous la main, et enfoui deux sacs de laine sous son habit, qui retombe au niveau de son ventre, ceint d'un long cordonnet bleu. Elle descend les quelques marches en bois, dont le grésillement lui écorchait l'oreille.

Nanouuuuuuuuuuuuuuuuuu!! crie-t-elle hilare,

Je veux que tu me cuisines de tes tartes délicieuses et exquises, au fruits de la saison...Je suis laide sans mes formes...affreusement laide avec ce corps de garçon affamé..
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Nane94140

A quelques frôlements discret, glissements de pieds, chaises bougées, elle sait que la chambre d'Alchie est de nouveau occupée. Elle s'en réjouit comme toujours sa fille de retour parmi eux est chaque fois une fête. Les trois enfants nichés dans ses jupes lui posent mille questions sur cette sœur et mère qu'ils voient si peu ?

- Elle va rester cette fois Maman ? Demande Nadège !
- Pourquoi elle est toute maigre Alchie ? Ça c'est une question de la chipie au long nez Agnès qui veut toujours tout savoir.
- Elle sait qu'on est la et qu'on l'attend Alchie, pour lui faire pleins de bisous pi jouer avec elle ? Questionne Tristan ?

Nane a bien de la peine a répondre à ces questions qui fusent elle s'accroupit à hauteur des enfants,

Ne croyez vous pas que c'est à elle qu'il faut demander ça ? Vous savez quelle est à l'Ordre du Saint esprit ! Ils peuvent l'appeler à tout moment pour servir notre roi ! Si elle repart ce n'est pas forcément parce qu'elle le souhaites mais parce qu'elle obéit aux ordres et ce n'est pas pour ça qu'elle vous aime moins ! Je vous propose d'aller jouer dehors jusqu'à son arrivée ou alors si vous le voulez de mettre la tables puisque je ne peux le faire encore d'une seule mains.

Pendant que Tristan et Agnes se pressent à installer la table l'aubergiste retient Nadège par le bras.

Que penserais tu ma puce de préparer une surprise à ta maman ? On lui prépare un gâteau crêpe aux pommes ? Il m'en reste dans le cellier ! Mais tu devras être mes mains !

Voila les deux complices en pleins préparatifs. La fillette s'applique en tirant la langue pour faire la surprise pour Maman Alchie et bientôt un délicieux parfume embaume la cuisine. C'est l'instant que choisit Alchie pour débouler dans la cuisine et réclamer de quoi reprendre ses formes harmonieuses.

Je veux que tu me cuisines de tes tartes délicieuses et exquises, au fruits de la saison...Je suis laide sans mes formes...affreusement laide avec ce corps de garçon affamé..

Tu tombes à pic ma jolie ! Regarde ce que t'as préparé ta fille ! C'est tout pour toi si tu parviens à tout engloutir !

La maman de remplacement lance un regard fier à l'enfant qui apporte d'un air concentré le gâteau crêpe à sa maman.
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--Firmin_maenx

[Maison de la veuve Quiclot - Bordeaux]

Profitant d’un moment de calme dans le tumulte de mon existence, je trouvai enfin le temps de prendre la plume afin de rendre compte de l’état de mes recherches.

Citation:

Dame Nane,

Je vous écris afin que vous ne vous inquiétiez point. Mon voyage se poursuit sans encombre…

Sans encombre, sans encombre…Mais sans un sou, aussi…

Citation:

Cependant, à peine arrivé à Cahors, un vieux camarade de régiment, rencontré pendant la guerre en Bretagne et avec qui j’ai conservé une relation épistolaire m’a contacté. Avisé de la mission que je mène pour votre compte, il souhaitait me mettre en relation avec un informateur breton, nouvellement installé à Bordeaux…

Un vieux camarade avec un regard enjôleur et coquin, un battement de cil irrésistible et des courbes à faire se damner un saint, croisée un soir dans une taverne. En plus, seule et désespérée, elle avait besoin d’un homme qui prenne sa détresse en main. Une mission pour moi…

Citation:

Nous sommes donc partis de Cahors jusqu’à Bordeaux. Mais le voyage ne fut pas des plus simples. La Guyenne est un Duché rongé par le chaos, la misère et la faim. La corruption y est monnaie courante, et le brigandage un fléau quotidien.

Cette partie contient une part de vérité. La fille semblait tellement affamée et assoiffée que les trois-quarts de la somme allouée pour l’exécution de ma mission étaient partis dans son entretien, fort dispendieux vous en conviendrez.

Citation:

Pour assombrir encore cet effroyable tableau, les alentours de Bordeaux sont occupés par les sbires d’un certain Falco Cartel. Arrivé lors du conflit entre la Guyenne et la Gascogne, ces redoutables guerriers assoiffés de sang et de richesses dépouillent sans scrupule le malheureux voyageur qui ose s’aventurer sur ce qu’ils appellent désormais leur territoire.

Le voyage en Guyenne aurait été une promenade de santé si le frère de cette si jolie jeune fille, un soudard de l’ost, n’avait eu vent de sa relation. On dit que l’ost est une grande famille, je peux le confirmer, c’est vrai. Je n’ai dû mon salut qu’à ma capacité à prendre la fuite en toute circonstance et à garder profil bas afin de ne pas être reconnu. Mais chaque ville a été un véritable guet-apens.

Citation:

Ma rencontre avec ce Seigneur de la Guerre se déroula une nuit sans lune aux abords de la capitale. Il était là, le visage entièrement recouvert de cicatrices de guerre. Quelques uns de ses fidèles lieutenants l’entouraient. Mais ma réputation m’avait précédé, même en ce chaotique Duché. Après un combat âpre et sans concession, éclairé par les seuls éclairs qui jaillissaient du choc de nos épées, il comprit qu’il n’aurait pas le dessus, et me laissa partir.

Dans ma hâte de fuir le frère de ma douce amie, j’avais totalement oublié que, les frontières guyennoises étant fermées, seul un laisser-passer me permettrait de circuler sans encombre. Mais la maréchaussée de Guyenne ne m’oublia pas, et trois jours de cachot furent le prix à payer pour cette omission.

Citation:

J’arrivai finalement à Bordeaux sain et sauf, pour apprendre que le breton détenteur de l’information avait quitté la ville deux jours avant mon arrivée. Ma quête se poursuit donc auprès de la Douane de cette ville, afin de connaître la direction qu’il a prise.

Je suis actuellement sans le sou dans une capitale qui, pour être sur la route des vins, n’en n’est pas moins d’un entretien fort onéreux.

Citation:

Mais soyez assurée, Dame Nane, que ce contretemps n’a aucunement entamé ma détermination, et que je mènerais à bien la mission que vous m’avez confiée.

Votre serviteur,

Firmin Maenx

P.S. : Mes dernières péripéties ayant quelque peu entamé le capital que vous m’aviez octroyé, je compte sur votre bon sens pour me transmettre par tout moyen que vous jugerez approprié la somme de 100 écus.

Toute la difficulté de demander de l’argent vient du moment opportun à saisir : trop tôt, vous devenez un parasite, trop tard, votre demande ne sea jamais entendue. C’est désormais un art dans lequel je suis passé maître.

Sinon, pour ceux que cela intéresse, je vais bien.

Alchimiste1

Que dire quand de nouveau retentissent les cris juvéniles des enfants dans l'auberge, insufflant un renouveau quotidien, une gaieté en hiver et en été, en temps de guerre comme en tant de paix. Alchie put écouter une partie de la discussion entre Nane et les trois mômes, un sourire, toutefois angéliques se dessina sur ses fines lèvres. Elle arrivait à rire de nouveau, et même répondre à cette question banale et itératives qu'on entend à chaque fois qu'on croise quelqu'un, "je vais merveilleusement bien". Elle a bien fait des progrès et a réussi à surmonter la ponte. Vivre et apprécier la vie encore et toujours.

Alors qu'elle essuyait machinalement une larme qui embrouillait sa vue, émue des moult questions innocentes des enfants; sa fille, Nadège, trotta timidement jusqu'à elle, un tarte mielleuse dans les petites mains. Elle lui reconnaissait cet air réservé, ces joues rosies, et sourit, larmes au bords des yeux; car ce comportement ne lui était pas étranger. Elle même avait ces drôles manières à la vue d'une personne chère mais guère familière. Oui, bien que sa fille savait que Nane n'était pas sa mère, du moins pas celle qui lui eut donné la vie, qu'Alchie l'était, elle se demandait pourquoi sa mère a elle était si souvent absente, changeante après chaque retour, parfois heureuse, trop souvent mélancolique. Oh...Alchie devinait bien les pensées qui pouvait animer cette petite tête, toute mignonne...Et parfois s'en voulait tellement...

Mon enfant, ma petite Nadège...Sa main descendit tout au long de la crinière blonde, ses yeux bleus, ce regard si innocent ne se détachait d'elle, d'un geste maladroit et brusque, Nadège tendit sa tarte...Et les jumeaux arrivèrent en courant vers elle, les bras grands ouverts, les mines enjoués...Les questions lui tombaient dessus comme un torrent au cœur de l'hiver...Nane comprenait bien son silence, la gorge qui se noue, Alchie crut s'effondrer à cet instant...

Est ce pour moi? le ventre de maman crie famine mon amour, elle s'accroupit, genoux à terre, et reçoit les enfants à pleins bras,

Mes poussins...mes chéris..Comme vous m'avez manqué...
Les embrassades furent chaleureux, émouvant, et ce n'est qu'après un bon moment qu'elle libéra son étreinte, et inspira, les entrainant avec elle, et les mettant un à un sur la table,

Vous avez grandit..

Restera tu encore? On ne veut plus que tu partes...Mais pourquoi disparait tu à chaque fois Alchie..Tristan semblait réfléchi et se contenta d'une unique question, Agnès l'assiégeait de toutes ses interrogations..Nadège souffla simplement..Ne pars plus môman...

Quelle joie, quel bonheur que d'écouter ce mot, les larmes coulaient, incapable de les retenir,
Je resterai cette fois ci...Et je ne partirai pl..pas, elle aurait tant voulu leur faire la promesse qu'ils espéraient entendre, cependant point de mensonge elle ne désirait formuler, n'était-elle pas assez mauvaise mère et sœur ainsi?
Nous irons nous baigner au lac mes choux, et je vous prendrai au travail avec moi, mais à une condition, de rester aussi sage que vous l'êtes maintenant,
On ira faire les courses avec Nanou, et embêter tante Sara au commissariat, qui sera sûrement en train de râler...elle nous collera un procès pensez vous? ..

Pourquoi es tu si maigre Alchie?
Elle s'interrompit d'un seul coup, qui venait de poser cette question? Agnès, désormais!
Euh..enfin..Il se trouve..comment le dire..j'étais très malade...et je me suis endormie plusieurs jours, sans manger..mais je divague!
Voilà ma chère...

Nane s'éclipsa alors qu'une chouette se posait sur le bord de la fenêtre, absorbée à lire son courrier, Alchie ne la quitta pas du regard, interrogée, et attendant qu'elle eut finis de parcourir le contenu du pigeon.
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Nane94140

Nane a reçu aperçu la chouette qui se pose sur le rebord de la fenêtre alors qu’elle ne s’y attendait quasiment pas, elle ouvre fébrilement le parchemin que porte l’oiseau et commence sa lecture, émaillée des ses réflexions intérieures.

Citation:

Dame Nane,

Tient bizarre j’étais la lors de l’entretien mais il me semblait que c’était Marcj qui l’avait engagé…

Intriguée elle poursuit sa lecture

Citation:

Je vous écris afin que vous ne vous inquiétiez point. Mon voyage se poursuit sans encombre…

Cependant, à peine arrivé à Cahors,

Arf deux lignes de « tout va bien » et patatras les ennuis commencent…

Citation:

Un vieux camarade de régiment, rencontré pendant la guerre en Bretagne et avec qui j’ai conservé une relation épistolaire m’a contacté.

Comme quoi les relations, ça peut servir.

Citation:

Avisé de la mission que je mène pour votre compte, il souhaitait me mettre en relation avec un informateur breton, nouvellement installé à Bordeaux…

ahhh !!! Enfin un début de piste…

Citation:

Arff !! Ça y est on y vient aux soucis de la route.

Citation:

Et ben voila une deuxième couche pour le cas ou j’aurais pas compris sur qu’il va m’annoncer s’être fait dévaliser.

Citation:

ah non tient, que des exploits héroïques pour le coup

Citation:

J’arrivai finalement à Bordeaux sain et sauf, pour apprendre que le breton détenteur de l’information avait quitté la ville deux jours avant mon arrivée.

Pourquoi ça ne m’étonne pas ?

Citation:

Ma quête se poursuit donc auprès de la Douane de cette ville, afin de connaître la direction qu’il a prise.

Mais soyez assurée, Dame Nane, que ce contretemps n’a aucunement entamé ma détermination, et que je mènerais à bien la mission que vous m’avez confiée.

Punaise c’est pas vrai il a rien appris depuis tout ce temps qu’il est parti.

Elle a achevé de lire la lettre pourtant elle est déçue elle qui espérait que ca aille vite…. Son regard se porte vers le bas de la missive un gros soupire lui échappe, sous les salutations d’usage elle découvre :

Citation:

P.S. : Mes dernières péripéties ayant quelque peu entamé le capital que vous m’aviez octroyé, je compte sur votre bon sens pour me transmettre par tout moyen que vous jugerez approprié la somme de 100 écus.

En lisant ces mots elle repense à la bourse de 500 écus qu’elle a remis au personnage. Son regard s’affole : 500 écus c’est déjà une somme énorme…

A malin, malin et demi, ses yeux se mettent à pétiller.

Après tout il veut de l’argent en plus je vais lui en donner mais ça sera en déduction du pactole de 1000 écus qu’il devait toucher à la fin de sa mission. Et ca il ne le saura qu’au retour quand il m’apportera les résultats.

Toute guillerette maintenant elle observe Alchi et les enfants, charmant tableau de sa fille avec les trois plus grands de 8 ans dans les bras et le petit dernier Landry derrière, un peu intimidé par toutes ses embrassades. Les regards des deux femmes se croisent et Nane sans un mot tends la lettre à sa fille adoptive.

Tiens ! Lis !
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Alchimiste1

Sa mère marmonnait de temps à autre, quand elle relevait la tête comme pour saisir, appréhender ce que l’expéditeur insinuait, et voulait lui faire comprendre. Elle attendait donc patiemment, jusqu’à ce que Nane sort de sa méditation, pliant à nouveau la missive. Ce n’est que là, qu’elle se tourne vers Alchie, revenant vers elle, le bras en avant, main contenant le courrier,

Lis ! dit-elle finalement. Ce n’était pas à ça qu’elle s’attendait, cela se devinait au ton de sa voix, déçue elle était finalement.
Alchie ordonna aux enfants d’allers jouer dans la rue, ceux-ci obéirent à contre cœur, pensant que la balade dont elle leur venait de parler était pour ce jour même.
Une fois seule avec sa mère, Alchie parcourut minutieusement les lignes écrites. Ils avaient engagé un homme, mais ce dernier semblait quelque peu capricieux. Les nouvelles n’avançaient pas trop vite, le quête non plus, retardant encore plus les noces des deux épris.

Elle n’a su trouver les mots au début, étudiant le regard perdu de Nane, pensive, le rêve demeure inaccessible.
Nane, je sais que cela représente peu à tes attentes, mais..Cela viendra, et bientôt une autre lettre t’apporte ce que tu attends impatiemment. Marcj est à tes cotés, c’est ce qui compte le plus non ?

Ses mots se voulaient réconfortant, mais pour cela, il fallait l’avouer, elle n’était guère douée ; certes, elle ne comprenait que trop sa mère…Cependant…

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Marcj

Arrivé derrière la porte d’entrée, il entendit des voix…

Les sons venaient de la grande salle, il entendait bien les voix des petits, celle de Nane mais il y avait quelqu’un d’autre…

Poussant la porte, c’est avec surprise qu’il découvrit les enfants tous autour …d' Alchie !
Elle avait fort maigri, et les traits de son visage étaient tirés. Son voyage avait dû être fort long et difficile.
Il fit un pas vers elle pour la saluer, quand il s’aperçu qu’elle tenait dans ses mains un parchemin. Elle l’examinait avec attention, le visage figé, seul ses yeux décrivaient, d’un mouvement rapide, de petits vas et viens de gauche à droite, laissant ainsi deviner les lignes d’écriture sur la missive.
Il s’arrêta net, Que ce passait il encore ? Une mauvaise nouvelle ?

Marcj, se tourna vers sa douce, avec un regard interrogateur.
La mine de sa douce avait une expression qu’il lui avait déjà vue, incertitude, réflexion ?
Il avança vers elle, prit ses deux mains dans les siennes, prenant garde de ne pas réveiller la blessure de sa main, et déposa un bref mais doux baiser sur ses lèvres.

Que ce passe t il ? Alchie a-t-elle des ennuies ?

Il avait presque murmuré, non pas pour qu’Alchie ne puisse l’entendre, mais plus pour que les bambins, eux, ne soient pas mêlés a la conversation si ces doutes s’avéraient justes.

Nane94140

Enfin il arrive, joie et soulagement se mêlent, une question passe dans son regard. Bien sur il a remarqué le parchemin que lui rend Alchi, bien sur il s’inquiète, le sort ne les a pas vraiment servit ces derniers temps. Pourtant il prend le temps de l’embrasser avec sa tendresse habituelle faisant taire son inquiétude pour savourer ses lèvres le temps d’un délicieux baiser, bien trop bref au gout de la tavernière amoureuse.

A peine leurs lèvres se sont-elles quittées que les mots fusent avec discrétion.

Que se passe t il ? Alchie a-t-elle des ennuis ?

Elle le reconnait bien la avec sa délicatesse ne pas blesser autrui jamais ne pas faire de peine… d’un geste elle appelle Barbe jamais très loin de ses pupilles et la charge de la surveillance de la petite classe expédiée jouer dehors par leur sœur et mère.

Prend garde à eux Barbe, ils sont la moitié de ma vie !

Est ce encore utile de le préciser à la vielle servante si particulière mais qui connait pourtant sa patronne sur le bout des ongles ? Non sans aucun doute mais la mère poule en Nane prend si facilement le dessus a la moindre inquiétude....

C’est seulement quand les trois adultes se retrouvent seuls qu’elle tend la missive à Marcj tout ce temps elle l’a tenue serrée dans sa main, la froissant malgré elle jusqu'à en rendre certains passage peu lisibles.

Lisez d’abord amour, vous me donnerez ensuite votre sentiment sur le contenu de ceci. Je vous avoue être passée de la joie à la fureur puis au découragement en le lisant. Je me demande si notre confiance fut bien placée.

Il a déjà les yeux qui déchiffrent la missive aussi clôt-elle son bec pour un instant.
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Marcj

Les enfants sortirent, et sa douce lui tendit le parchemin.
Il le prit et son regard découvrit aussitôt un texte aux mots finement tracés, avec des lettres liées de fort belle manière. Les lignes que formaient ces mots étaient parfaitement droites, et au premier coup d'œil, on s'apercevait immédiatement que la personne qui avait rédigée la missive n'en était pas a sa première.

Il releva la tête juste un instant aux mots de sa douce...

Je vous avoue être passée de la joie à la fureur puis au découragement en le lisant.
Je me demande si notre confiance fut bien placée.

Il fronça les sourcils et reprit sa lecture.
La lettre était adressée a sa douce, la fouine avait sans doute jugé qu'elle était plus simple a joindre que lui même, et là dessus il avait fait preuve, il faut bien l'admettre, d'une certaine perspicacité.

Dans sa missive, le mercenaire décrivait précisément toutes les péripéties de son voyage.
Et l'une d'elles fit ouvrir la bouche de Marcj si grande, que l'on aurait put croire que sa mâchoire allait tomber.
Il avait tenu tête a un seigneur de guerre !
A n'en point douter, cet homme devait avoir un aplomb exceptionnel. Osez rencontrer et combattre ainsi, alors que tout le donnait perdant et le lieu et le nombre des adversaires ...

Mais il referma très vite a bouche au chapitre suivant.

Il avait donc une piste !
Il semblait proche de rencontrer un informateur, qui serait a même de lui fournir des renseignements primordiaux pour la recherche de sa famille perdue.

Il arriva en bas du parchemin et releva la tête vers sa douce :

hé bien, quel homme courageux que notre mercenaire !
Et que de bonnes nouvelles !
Notre fouine progresse dans ces recherches, et bien qu'il n'ai encore rien trouvé, cela ne saurait tarder désormais ?

Son regard se faisait interrogateur, il cherchait dans celui de sa bien aimée, une approbation, une confirmation ...

N'ai-je point raison ?...... Non ?

Nane94140

Nane observe son tendre pendant qu'il lit la fameuse lettre.

Elle regarde son visage qui passe de l'admiration à la joie et même peut être ... du respect ??? Comment peut on en lisant la même lettre ressentir des choses aussi différentes ?

Elle se pose encore la question toute fois Marcj a l'air tellement satisfait qu'elle préfère conserver tous les doutes et les soupçons conçus lors de la lecture de la fameuse missive par devers elle. Simplement pour ne pas briser dans l'œuf les espoirs qu'il nourrit.

Citation:

Hé bien, quel homme courageux que notre mercenaire !
Et que de bonnes nouvelles !
Notre fouine progresse dans ces recherches, et bien qu'il n'ai encore rien trouvé, cela ne saurait tarder désormais ?

Un sourire tendre éclaire les traits de Nane quand elle entend les propos de Marcj. il est tellement touchant dans sa confiance en celui qu'ils ont eux même surnommé la fouine.

Elle acquiesce donc sans prononcer un mot. Cependant une chose reste en suspend : l'argent réclamé par le mercenaire aussi choisit elle ses mots avec soin afin de ne pas lui faire voir ses doutes.

Vous avez lu la fin de cette missive mon cœur ?
Dedans La Fouine nous y réclame 100 écus !
Je me demande ou sont passé les 500 écus que nous lui avons remis ?
Enfin... Nous devrions peut être prélever les sommes qu'il nous demande sur les fonds que nous avions mis de coté pour cette mission ?
Car bien que nous ayons prévu large notre bourse n'est pas inépuisable et j'ai peur que cette quête ne nous coute affreusement cher au point de ne pouvoir payer la noce après voir même que cela ne pose problème pour notre avenir !

Si vous êtes d'accord que nous lui envoyons les fonds je propose que nous accrochions une bourse à la patte de Volauvent. Lui aura la force de transporter 100 écus rapidement. Elle regarde Marcj d'un air de doute, pas en lui, mais en elle même.

Je n'ai tout de même pas omis de vous présenter mes oiseaux j'espère ? Volauvent vous savez bien mon hibou blanc ! J'ai toute confiance en l'intelligence de cet oiseau. Pourtant on dit que les oiseaux n'ont pas la cervelle plus grosse que les petits pois avec lequel on les cuisine.
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Marcj

Marcj sourit, les yeux plus pétillants que jamais.

Bien sure que je connais Volauvent, et je ne doute point qu'il soit capable d'accomplir a bien sa mission.

Quand a la somme demandée, vous avez raison, je me suis peut être laissé emporter par l'impatience d'entrevoir enfin des nouvelles de ma famille.
Il est vrai qu'il est légitime de se demander où les 500 écus de départ ont put passer.
Et je suis d'accord avec vous, sa requête doit être déduite de la somme finale, il faudrait pas qu'il abuse tout de même.

Il s'approcha de sa douce et lui prit sa main entre les siennes

Nous n'avons jamais été si prés de savoir....

Marcj sortit de sa poche une petite bourse en cuir de couleur claire.

J'ai fait quelques affaires, un ou deux braies de vendues, un chapeau et quelques bas.... cela ne suffira pas mais ..... prenez en faites lui parvenir.
Ce qui m'importe c'est que nous sachions ce qui est arrivé a ma famille, et que nous puissions enfin vivre sans ce poids qui nous oppresse.

Il posa la bourse dans le creux de la main de sa douce, et ses lèvres sur les siennes.

Haaaa..... si elle savait, son voeux le plus cher était d'en fin pouvoir faire sa demande.
Il savait qu'elle avait déjà pensé au mariage, ils en avait même parlé tous les deux, mais il tenait a faire les choses correctement. Pas un mariage a la vas vite.
Il devait tout d'abord se faire baptiser, et pour cela faire sa demande a celui qui lui servirait de parrain.
Puis une fois fait, effectuer sa véritable demande en mariage a sa douce.
Et enfin, enfin, pouvoir .... vivre heureux sans toujours cette idée en tête. Qu'est devenue ma femme? Ou sont mes enfants ?...

Mais il n'en dit rien , il se contenta de regarder le visage de sa douce, et lui sourit.

Nane94140

Mmmmmm !!!!! Ses lèvres sont toujours aussi exquises elles ont le pouvoir de lui faire tout oublier de la faire rêver de la transporter et de lui scier les jambes comme on dit. Elle s’alanguit dans ses bras oubliant totalement la bourse qu’il vient de poser dans sa main et qui glisse au sol dans un tintement d’écus qui la sort de sa délicieuse rêverie.

Un soupire lui échappe et elle se met aussitôt a la tache elle aussi a fortement envie de savoir afin de le sentir libéré de ce poids qui malgré toute la tendresse qu’il porte a cette épouse et ses enfants, l’oppresse et l’empêche de se sentir serein et d’avancer vers l’avenir

Citation:

Sieur Firmin

Je vous engage à vous rendre au plus vite sur les lieux qui vous ont été indiqués.
Vous trouverez avec cette missive la somme de 100 écus que vous me réclamez. Sachez cependant que notre bourse n’est pas inépuisable et que plus votre quête durera moins la somme que vous recevrez à la fin de votre mission sera élevée.

De plus je vous prierai de me renvoyer mon hibou avec l’évolution de votre voyage et de vos recherches !

Elle rédige ces quelques mots d’une plume rapide compte les 100 écus dans une petite bourse qu’elle accroche a la patte de Volauvent, jamais bien loin de sa maitresse.
Voila qui est fait ! Mon oiseau tu me trouve ce coco la et tu reviens au plus vite.
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--Rasmus

Toujours accompagné de son sombre compagnon, volant et croassant, Rasmus ne mit guere de temps a trouver l'Auberge des Amis... Tout le monde semblait la connaitre en Albi...Il vit la batisse et tambourina a la porte en hélant de sa voix grave et profonde:

Dame Nane, Dame Nane ! Je viens vous quérir de la part de Messire Eric, l'herboriste de l'Hospitalet ! Il a besoin de vous la bas ! Y a t il quelqu'un ? Hola !

Nane94140

Des cris a la porte un homme qu'elle n'a jamais vu se trouve la tambourinant.

Citation:

Dame Nane, Dame Nane ! Je viens vous quérir de la part de Messire Eric, l'herboriste de l'Hospitalet ! Il a besoin de vous la bas ! Y a t il quelqu'un ? Hola !

Entrez sieur et désaltérez vous après cette course. et maintenant expliquez moi en quoi Éric a besoin de mes service je ne peux pas me rendre à l'hospitalet sans l'équipement adéquat et ce sont vos explications qui me permettront de le rassembler éventuellement !

Pendant que l'homme s'approche du comptoir elle écoute ses propos et commence a rassembler son matériel.
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Eric.mrk

L'homme entra en baissant sa capuche, libérant sa crinière grisonnante en bataille... un bref instant un sourire se fit sur son visage toujours grave en voyant la délicieuse femme qui lui ouvrit et lui parla...

Dame, Messire Eric m'envoie vous chercher pour l'assister... Vous êtes médicastre et de ses amies semble t il... Il s'occupe actuellement du Messire D'Albignac qui a été sans doute victime d'une embuscade... L'aide médicale de l'Hospitalet semble s'etre bien occupé de lui, mais il leur faut maintenant remettre l'une des épaules du Messire qu'il s'est déboité...

Buvant un trait de la chopine proposé par Nane, il reprit apres s'être essuyé la bouché d'un revers de manche...

Merci, j'avais grand soif ! Je pense qu'Eric attend plus de vous une assistance et un soutien qu'une veritable intervention de votre part... Mais il craint sans doute de mal faire et il a bien besoin d'etre guidé par quelqu'un de plus expérimenté...

Il reprit une gorgée qui vida la chope et la reposant, il dit avec sa voix puissante mais contenue:

Je suis pret a vous y escorter à l'instant Dame ! Me suivrez vous ?
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[RP] A L'Albigeoise-Auberge des amis