Navigius
Navigius sinstalla pour commencer la cérémonie, qui débuta sans plus attendre.
- Chers amis, frères et surs dans laristotélisme, nous voilà aujourdhui réunis afin de recommander à dieu un des nôtre qui fait preuve dune grande noblesse dans ses gestes, actes et pensées. Puisse le très Haut juger de la qualité de lHomme qui se présente devant nous, et le guider vers la destinée manifeste qui lattend.
Le diacre prit rapidement place devant l'autel, faisant révérence au très haut. Il prit le Livre des Vertus et l'ouvrit à l'endroit du passage qu'il avait pré-sélectionné. Il entamma donc la lecture, de sa voix chantante.
- Voici donc un extrait des écrits d'Ysupso d'Alexandrie, qui sont fort pertinents pour cette cérémonie...
Citation:
Mon rêve commença par une douce lumière blanche. Javais la sensation de me réveiller et, comme au petit matin, jémergeais petit à petit de mon état léthargique. La lumière apporta, au fur et à mesure de mon réveil imaginaire, son lot de nuances. Je finis par voir un groupe dêtre humains aux grandes ailes doiseaux, surmontés dun anneau lumineux. Ils resplendissaient damour et de douceur. Leurs regards étaient pleins de bonté et de tendresse.
Javais en face de moi tous les humains qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut danges. Sept dentre eux dépassaient leurs compagnons par la sensation de bien-être que je ressentais en leur présence. Je reconnus sans difficulté les sept archanges bénis de Dieu: Georges, patron de lamitié, Miguaël, patron du don de soi, Raphaëlle, patronne de la conviction, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadrielle, patronne de la conservation.
Derrière eux, je voyais de vastes paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie dy rester pour léternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels saffichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérais pouvoir les rejoindre.
Alors, jentendis une voix dure et sereine me dire: Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que Jai confiée à Aristote et à Christos. Mais sache que lavenir ne sera pas aussi radieux pour tous. Je compris que cétait Dieu Lui-même qui madressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. Regarde dans la flaque deau à tes pieds, me dit-Il.
Jy vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. Lagréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.
La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir, et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au coeur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait dactivité. Les artisans oeuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient léloge de leurs marchandises aux clients venant faire leur marché.
Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que lon versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre dhabitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe.
Javais en face de moi tous les humains qui, par leur sainte vie vertueuse, avaient accédé au statut danges. Sept dentre eux dépassaient leurs compagnons par la sensation de bien-être que je ressentais en leur présence. Je reconnus sans difficulté les sept archanges bénis de Dieu: Georges, patron de lamitié, Miguaël, patron du don de soi, Raphaëlle, patronne de la conviction, Gabriel, patron de la tempérance, Michel, patron de la justice, Sylphaël, patron du plaisir, et Galadrielle, patronne de la conservation.
Derrière eux, je voyais de vastes paysages idylliques. Tout resplendissait la beauté et donnait envie dy rester pour léternité. Mais cela semblait bien vide. Je pouvais admirer les innombrables élus, peuplant le Paradis, sur le visage desquels saffichait la béatitude. Voyant un tel bonheur emplir ceux qui avait vécu dans la vertu, je me réjouissais pour eux et espérais pouvoir les rejoindre.
Alors, jentendis une voix dure et sereine me dire: Ceux que tu vois ici sont ceux qui ont su gagner le Paradis, suivant la parole que Jai confiée à Aristote et à Christos. Mais sache que lavenir ne sera pas aussi radieux pour tous. Je compris que cétait Dieu Lui-même qui madressait ce divin message. Alors, les anges me laissèrent seul, en communion avec le Très Haut. Regarde dans la flaque deau à tes pieds, me dit-Il.
Jy vis alors un beau pays. La douce chaleur du soleil caressait les arbres des vergers, nourrissait les épis de blé, qui se dressaient, fiers, vers le ciel, et donnait tout son amour aux légumes, qui prospéraient. Plus loin, je pouvais voir les vaches paître placidement, accompagnées de moutons gardés par leur pâtre. Lagréable brise prêtait sa force au travail du meunier en faisant tourner les ailes du moulin.
La mer fournissait aux pêcheurs moult poissons, afin de les nourrir, et exhalait ses senteurs rustiques mais si agréables à ceux qui savaient les apprécier. Au coeur de cette paisible vie, une ville, ceinte de murailles, fourmillait dactivité. Les artisans oeuvraient afin de fournir à la population tout ce dont elle avait besoin et les commerçants faisaient léloge de leurs marchandises aux clients venant faire leur marché.
Les enfants jouaient, riant et courant le long des rues animées. Des tavernes sortaient des rires et des bruits de liquides que lon versait dans les chopes. Un petit groupe était attroupé autour du maire, qui écoutait leurs interrogations et y répondait. Les cloches se mirent à sonner et nombre dhabitants sortirent de leurs maisons pour se rendre à la messe.
- Car tel est le monde souhaité par Dieu, dans son amour éternel et sans borne. De ce monde tel qu'il est décrit, vous devrez en défendre une partie, par la force de votre foi, et avec l'aide des Anges du Ciel. Louons ensemble le Très-Haut, et implorons sa bienveillance sur Messire Tristan de Cassel, qui s'apprête à faire un pas vers le Tout-Puissant, et entrer dans la noblesse de coeur, de parole et d'esprit. Puisse la puissance céleste veiller sur lui, le conseiller dans les moments ardus, et loger en son cur les meilleurs sentiments.
Le diacre regarda Lilin, lui faisant signe que la prochaine portion de la cérémonie serait la sienne, afin qu'il remplisse les conditions officielles...