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[RP] Église Saint-Germain-l'Auxerrois

Breydel_charles


[La veille, dans une taverne]

Cela faisait plusieurs heures que Charles et Antoine buvaient dans une des tavernes de Paris, et irrémédiablement depuis un moment ils chantaient. Au début ils ne faisaient que chantonner mais au fil des verres d'alcool et des chopes de bière, le son était monté. Et alors que les cloches de Notre-Dame frappaient les douze coups de minuit, c'est toute l'assemblée de la Taverne qui chantait à tue-tête. Charles aimait ce genre de communion des êtres humains. Avec la nuit de noce et les échanges de promesses, la veille du mariage c'était ce qu'il adorait dans les mariages. Et il allait en profiter de ce mariage.

Quelques temps après, les chants s'étaient tus, la taverne presque vidée à part quelques vagabonds cuvant leur vin dans un coin. Charles paya la soirée au taverne, quittèrent le bâtiment et claudiquant maladroitement, bras dessus, bras dessous ils arrivèrent à l'hôtel où leur groupe était descendu. Ils se quittèrent et s'enfoncèrent chacun dans leur chambre.

[Le Matin du Mariage, dans la Chambre d'hôtel]

Charles dormi très bien cette nuit-là. Si l'angoisse du mariage submergeait son estomac, celui-ci était rempli d'alcool qui l'assomma pour toute la nuit. Le Géant fut réveillé par les premiers rayons de soleil. En s'effondrant sur son lit, il n'avait pas pris la peine de fermer les rideaux. Tant mieux.

Tokagero se réveilla avec un léger mal de crâne et la bouche pâteuse. Lendemain de la veille. Heureusement qu'il avait habité de nombreuses années en Flandres pour s'habituer aux bières et aux alcools. Il y a quelques années, il n'aurait pas supporter d'avoir ingurgiter autant.

Il se fit couler un bain chaud ainsi que quelques fruits et du vin. Le Baron profita de son petit-déjeuner frugale tandis que les courbatures du voyage et de la soirée se dissipèrent sous la chaleur du bain. Après une bonne heure de bain, il s'aspergea littéralement d'eau de Cologne. Il se devait d'être le plus parfait pour ce jour aux côtés de sa douce. Son mal de crâne disparu lorsqu'il fit entrer un peu d'air par la fenêtre tandis qu'il essayait de rendre ses cheveux moins batailleurs. Ce qu'il parvint à faire après avoir cassé deux peignes.

Charles s'habilla ensuite. Il avait du faire faire sa tenue en-dehors de Lectoure afin que sa compagne n'en sache rien. Le tisserand avait respecté à la ligne ses recommandations. Sobre et digne. Chacune des couleurs d'Encausse y étaient représentées.

Lorsqu'il fut prêt, une bonne frappa à la porte pour le prévenir que sa voiture était arrivée et que son témoin l'y attendait. Tokagero bu encore une gorgée de vin, quitta sa chambre et l'hôtel pour s'engouffrer dans la voiture qui allait le conduire ainsi qu'Antoine à l'Eglise Saint-Germain l'Auxerrois.
Kachina





Elle déboula comme une tornade dans la chambre d''hôtel, s'arrête net à la vue d'Hida, et resta bouche bée.

- Oh ! que tu es belle !! Oh la la, j'ai déjà envie de pleurer.....

Sortant de son baluchon, une fiole délicatement peinte à la main, elle la tendit à Hida.

- Tiens, Hida, mon cadeau, un parfum crée spécialement pour toi.
Roses et et magnolia, élégant et discret comme toi ma douce Hida. Quelques gouttes aux endroits où palpitent les veines et Toka va devenir fou .


Kachi sourit , d'un air malicieux......

- Oh, mais c'est pas le tout, je ne suis pas prête, moi, j'arrive à l'instant !
Vous n'auriez pas un peu d'armagnac pour moi car là, en te voyant Hida, je suis toute chamboulée, moi !!!

Bon, je vais m'habiller. J'ai cousu ma robe spécialement pour toi point par point au monastère . J'espère qu'elle fera son effêt !


Sans plus de façon, Kachi se retrouva en sous vêtements et enfila sa robe. Une étoffe fluide aux reflets moirés, couleur violine, qui glissa sur sa peau, la faisant frissonner.
Le corsage ajusté moulait ses formes, la jupe ample s'évasait autour de ses hanches.
Un large ruban de satin blanc, soulignait sa taille.
Des manches longues élargies à la base recouvraient ses bras, cachant sa peau dorée par les travaux des champs , ce qui, elle le savait n'était pas apprécié à Paris, les belles dames évitant soigneusement le soleil.

Elle haussa les épaules en souriant, éviter le soleil !!!!

Elle releva ses cheveux en chignon , y piqua une magnifique rose blanche apportée de Lectoure.
Elle termina en enfilant de jolis escarpins assortis, fit la grimace en pensant qu'elle aurait mal aux pieds toute la journée....
S'approchant du grand miroir, elle eut une petite moue satisfaite, se pinça les joues pour leur donner des couleurs, se mordit les lèvres pour qu'elles deviennent rouges, puis redressa la tête fièrement et regarda ses amies.

- ça va ? je vais faire honneur à Lectoure ? je suis bien là ? Pas trop décolleté le corsage ?

Avec un petit rire, elle ajouta :

- Allez à toi Hida, il faut que tu sois la plus belle, et toi Noiraude, pas encore prête ? oh mais enfin, on se dépêche les filles, on se dépêche ...


Noiraude
Dans la a chambre de la future mariée régnait un mélange charmant de toilettes étalées sur le lit,de rubans tombés à terre,de fleurs découpées pour égayer la coiffure de la mariée,une pile de cadeaux déposés par les différents valets des familles nobles invités aux noces et de rires féminins.


Noiraude occupé à agrafer la robe de sa copine, essayait de la fermer sans trop écraser le ventre rebondit de la future maman.


Rha la la c'est juste, juste hein!
Je ne peux même pas te demander de rentrer ton ventre, et on peux dire adieu au corset!


Ca va tu arrives à respirer?

Noiraude regarda son amie, qu'elle était belle ainsi mise.

Alors ma copine , je suis présentable?

Elle lui répondit une boule dans la gorge

Tu es magni...fique.

rha tu vas me faire pleurer,pfffff moi pleurer tu te rend compte ma copine!

mais attends, il y a la touche finale à ta tenue.


La témoin fourragea sur le lit pour dénicher un écrin qui s'était perdu dans les soieries et autres étoffes.
Elle l'ouvrit devant sa copine.


Tiens ma copine,j'espère que tu aimera le porter à ton cou.
Thea_
Thea arriva enfin devant la porte de la chambre d’hôtel, un peu chargée et essoufflée, elle avait eu du mal a trouvé la chambre d’Hida.Elle était accompagnée de son compagnon Madinina, ils avaient fait le voyage ensemble et ils c’étaient bien amusés sur les chemins.
Elle entra et aperçu Hida Kachi et Noiraude , toutes resplendissantes.
Elle regarda Hida
-Ho la la ,Hida, waouuuu, tu es magnifique, rayonnante, sublime.

Elle déposa son cadeau près des autres, un joli vase qu’elle avait décoré et peint avec soin le soir après sa journée de travail.

-Hou la ,mais il faut que je me dépêche un peu, il faut encore que je me change moi.

Elle attrapa Madi et alla se changer dans une pièce a coté.

Elle se déshabilla sous le regarde coquin de son homme. Elle enfila une robe longue rouge décolletée, posa une étole pour cacher ses épaules dénudées. Rassembla ses cheveux en les attachant avec un ruban rouge.
Puis sorti un petit Gilet rouge pour Madi qu’elle avait juste eu le temps de terminer.
Elle le regarda le trouvant à croquer, l’embrassa avant d’aller rejoindre les autres.
Hidatsa


Alors qu'elle finissait de se préparer s'arrêtant de respirer pour que Noiraude puisse fermer le laçage de son bustier, elle vit entrer Kachina suivie de près par Thea. Elle rougit à leurs compliments ne se sentant pas très à l'aise dans sa robe très décolletée et ses bras dénudés. La robe lui moulait le ventre mais ne pouvant le cacher, autant le mettre en valeur. Bien qu'il n'était pas très conventionnel de se marier enceinte, elle était fière de porter cet enfant, issu d'un Amour sincère.

Oh les filles, vous êtes là !!


Elle prit le parfum tendu par Kachi, les yeux larmoyants, elle s'en mit un soupçon derrière les oreilles, sur les poignées et une petite goute dans le décolleté.

Merci...merci beaucoup Kachi, il sent vraiment très bon. Je pense que Toka ne pourra pas y résister cette nuit.

Elle lui fit un clin do'eil malicieux et essuya une larme qui venait de s'échapper.

Montre voir comment tu es belle ?
Wouah, biensûr que tu vas faire honneur à Lectoure et bien plus que ça encore ! Ta robe est magnifique et comme toujours, tu as un goût très sûre pour les couleurs.


Elle regarda ensuite thea qui s'était absentée et revint tout de rouge vêtu.

Le rouge te va à ravir Thea, il fait bien ressortir tes yeux vert émeraude. Tu ferais mieux de tenir à l'écart Madi sinon j'ai bien peur que tu n'arrives pas à l'Eglise.

Elle lui sourit alors que Noiraude lui tendit un écrin. Elle en sortit un magnifique collier qu'elle mit aussitôt à son cou.


Oh merci ma copine, il est splendide !!

L'émotion la submergea et des larmes coulèrent le long de ses joues.


Oh merci pour tout les filles, je vous adore.
Et croyez-moi, vous n'avez rien à envier aux parisiennes, vous êtes très élégantes et je suis vraiment touchée par tous vos cadeaux, votre attention et le principal : votre présence...


Elle essaya de reprendre ses esprits, se repoudre le visage pour cacher les rougeurs de ses yeux gonflés par les larmes.

Allez ma copine, il ne reste plus que toi, va vite te préparer, le cocher nous attend !
Archibaldane
[Dans une auberge modeste aux portes de la grande ville]

Archibaldane d'Ambroise, Dame de St-Julien, se prépare. Elle galopé avec frénésie et la poussière des chemins du Royaume lui colle aux bottes... Elle sourit au souvenir de la tête de l'aubergiste en voyant que ce "noble seigneur" qui descendait prestement de sa monture, et devant qui il s'inclinait, était une femme ! Qui plus est, lorsqu'elle lui a annoncé son nom "Dame de St-Julien..." ! Elle a bien cru qu'il en allait avaler son chapeau : une dame, à cheval, il en a vues, plutôt en amazone, mais en tenue de soldat, pas souvent... Enfin, il s'est vite repris en voyant la bourse pleine d'écus ! Le cheval emmené et pansé par l'un de ses palefreniers, le bonhomme lui a vite trouvé une chambre, un baquet d'eau chaude pour un bain et une servante pour la frictionner... Maintenant elle va se restaurer rapidement avant de passer sa tenue et de se rendre à St-Germain l'Axerrois pour les noces du baron d'Encausses. Elle s'adresse à la petite qui vient de la sécher.

- Merci mon enfant... je vais descendre pour manger. Le patron de l'auberge m'a dit qu'il préparerait mon repas avant que je ne descende car j'ai peu de temps; vous voulez bien voir si il s'est occupé de tout ?

La jeune fille sur une courte révérence, se retire le broc d'eau vide à la main et va aux nouvelles. Lorsqu'elle revient, Archibaldane a déjà passé sa robe... La gamine en reste bouche bée... Archie éclate de rire et donnant quelques pièces à la petite...

- Allons ma fille, reprenez-vous ! Ce n'est qu'une robe après tout... Mon repas est-il près ?

- Ouida ma dame...

- Alors, je descends...
Noiraude
Les amies de Lectoure se préparaient dans un joyeux brouhaha.
Bientôt elles furent toutes prêtes et se réunirent autour de Hidatsa.


Aller ma copine sèche tes larmes,les yeux bouffies pour une mariées c'est pas très beau ^^

Elle lui passe le collier en l'embrassant tendrement.Puis se tournent vers ses amis.

Toutes pour une et une pour toutes!

Seules les lectouroises pouvaient comprendre cette phrase.
Elles se prirent chacune la main, formant une ronde et levèrent les mains en geste de victoire, d'union ,d'amitié et de tendre complicité.
Antoineleroy
[La veille, arrivée à Paris]

Ah Paris... Grande ville magnifique et chargée d'histoire. Emprunte de spiritualité, de luxe, et de finesse.
Comment ne pas s'émerveiller de ces imposantes bâtisses? Comment ne pas s'émerveiller de cette vie qui grouille au milieu de Nobles et autres gens de la Cour? Comment ne pas s'émerveiller de ce silence magistral prompt à la médit...


" Bordel c'est super loin s'patelin! "

Aheum... Paris donc venait enfin d'apparaître dans l'horizon de la calèche du Vicomte. Le voyage avait été long, très très long, et le médicastre aurait donné un bras pour pouvoir plonger sa tête dans l'un des fûts d'Armagnac qu'il transportait à l'arrière de sa voiture. Oh, pas un grand plongeon, non, rien qu'un petit... juste de quoi tremper un peu ses lèvres déséchées!
Seulement... ses bras il risquait d'en avoir encore besoin par la suite, aussi peut-être valait-il mieux les garder pour l'instant.

Un péqueno... aheum... un paysan croisé au hasard de l'enchevêtrement des routes de campagne avait accepté de lui indiquer, contre obole, le chemin qui le conduirait à l'endroit convenu. A présent il se retrouvait au cœur de la ville, donc, et si ce n'étaient les kilomètres qui le séparaient de son Comté l'Armagnac et les Comminges, il n'était guère avancé...


" Arrêtez la voiture... Je vais demander mon chemin! "

Il descendit puis chercha une personne pour pouvoir le guider lorsqu'il entendit un bruit de sabots résonner sur les pavés de Paris... Antoineleroy se retourna et pu voir avec stupeur le carrosse s'en aller, le laissant déconfit et profondément hébété, la bouche béante sur une expression mêlée de colère et d'incrédulité.

" Je... Je crois que j'vais l'tuer! "

D'ailleurs il l'aurait fait s'il le pouvait... Non qu'un instinct aristotélicien l'en préserve mais la calèche était désormais trop loin pour y lancer un quelconque projectile: pierre, bout de bois, bout de pavé...
Alors comme ça il devrait chercher tout seul et se taper tout le chemin? Courir de rues et rues comme un lapin de garenne! De taverne en Taverne comme une grenouille... de bénitier.
M'enfin il irait au point de rendez-vous! Remarquez... il n'avait pas énormément le choix maintenant!



[La veille, dans une taverne]

Y'a pas à dire, c'était chaleureux une taverne parisienne... Et que de monde dans ces endroits ô combien importants dans la vie des Hommes! Les chopes s'entrechoquaient, la mousse volait à travers les tables, les rires fusaient et au fil des heures des connaissances se liaient et les vies étaient racontées

" Tavernier... C'que vous z'avez d'plus fort pour.. pour tout l'monde! Faut qu'sa s'fête un mori...ma...mariaze! *hips* "

Plus tard, le chemin vers l'hôtel parraissait moins droit et direct et il fut assez difficile de ne pas se prendre les pieds dans les interstices des pavés dans un tel état alcoolisé!


[Le Matin du Mariage, dans la Chambre d'hôtel]

Le Vicomte était affalé sur son lit, encore tout habillé et ses chausses aux pieds... Un filet de bave dégoulinant de sa bouche et un bruit sourd s'échappant de son nez -ronflements? Sans doute!-
Des coups toiques étaient frappés à la porte de sa chambre, ce qui le réveilla de mauvais poil d'ailleurs... Déjà qu'il avait mal à la tête


" Gné ke sé? "

La voix d'un valet se détacha alors

' Monseigneur, je suis chargé de vous réveiller pour que vos soyez à temps à la cérémonie! '

" Groumph... "

Antoineleroy enfonça sa tête dans le lit pour se rendormir mais l'homme continuait de tapper à la porte comme il lui avait été demandé de faire sans doute. Le médicastre dû alors se lever pour aller prendre un bain et s'habiller correctement. Ceci fait il ouvrit la porte et regarda le valet

" Alors? "

' Parfait Vicomte... '

Antoine sourit puis quitta sa chambre et l'hôtel pour s'engouffrer dans la voiture qui allait le conduire ainsi que Tokagero à l'Eglise Saint-Germain l'Auxerrois.
Isabel.
Bee toqua doucement à la porte, puis un peu plus fort pour couvrir les éclats de voix enjoués. Elle entrabailla la porte sur Hida, resplendissante dans une robe magnifique. Théa, qui se tenait près de Madi, Noiraude et Kachi étaient là aussi, plus ravissantes les unes que les autres.

Elle courrut leur faire une grosse bise à toutes.

"Les filles, vous êtes... à tomber ! Superbes ! ça va moi aussi ?"

Elle désigna sa robe, couleur prune, qui recouvrait ses jambes jusqu'à terre, décolletée mais pas trop, et discrètement ceintrée par un ruban d'un blanc immaculé, aux reflets dorés.

Elle remonta un peu ses jupes pour pouvoir enjamber tout le bazard qui jonchait le sol jusqu'à la future mariée. Et lui fit un large sourire et lui tendit un petit sac en coton contenant une borche de belles perles nacrées.

"Je peux t'emprunter un bout de miroir au fait, je ne me suis pas encore coiffée ?"

Elle sourit en nattant ces longs cheveux châtains qu'elle enroula en chignon, laissant dépasser quelques boucles dorées.

"Humm, qu'est ce qui sent bon comme ça ?"

Elle se tourna vers Noiraude qui finissait de se préparer et les filles qui s'affairaient joyeusement...
Jossc
[Le matin dans une Auberge]

Jossc du Vivier avait mal dormit et c'est dans un de ces mauvais matin qu'elle se leva, il est vrai que depuis un certain temps sa santé allait en déclinant.

elle se prépara en sortant une jolie robe et coiffa ses long cheveux. Caroline sa servante avait tenue a faire le voyage avec elle, sachant sa maitresse mal en point prise de fièvre, elle ne voulait pas la laisser seule sur les routes.

Jossc était ravie de venir au mariage de ses amis. Le géant et la petite Hida, couple un peu dépareillé , mais ils avaient tellement l'air heureux ensemble, puis quand on pensait à l'un l'autre nom apparaissait comme par magie.
Elle se perdit un instant dans ses pensées, puis se ressaisit.

Allez direction l'église.
Demoiselleremoise
Dem accompagnée de sa sœur Mayouche venaient de faire un long voyage depuis Marmande afin de se rendre au mariage de Hida. Elles empestaient l'odeur de la transpiration et leurs corps étaient couverts de poussières collées à leurs peaux. Ce voyage avait été éprouvant et elles étaient complétement exténuées...une seule envie...trouver un endroit où elles pourraient se restaurer, se décrasser et surtout se reposer. L'une comme l'autre n'était jamais venue en cette ville de Paris et il leur fallait trouver une petite auberge toute simple dans toute cette étendue parsemée de demeures des plus somptueuses pour certaines, mais par endroits de petites bicoques entassées dans des petites ruelles à l'écart des regards...
Main dans la main et après quelques rues traversées, elles aperçurent une petite auberge...du moins c'est ce qui était inscrit sur une planche ballotant au vent au-dessus de la porte d'entrée. On ne pouvait pas deviner ce qui pouvait se passer à l'intérieur de cette auberge car les fenêtres étaient couvertes de poussière.

Regardant sa sœur...


C'est endroit me semble parfait et toi?
Navigius


Portant ses habits cérémoniaux, l'italien sortit de la sacristie de l'Église Saint-Germain l'Auxerrois, arrivant en trombe du Conseil des Feudataires au Louvres. Journée occupée, journée heureuse, il salua les différentes personnes présentes, avant de chercher Tokagero du regard. La cérémonie débuterait, bientôt, lorsque le marié serait devant, et la mariée, derrière.
Dird
Paris... Il y a encore quelques mois, Dird n'avait jamais été plus loin que la petite ferme familiale,et aujourd'hui il était à Paris. Tant de personnes,tant de bâtiments,tant de rues, d'échoppes. Il était complètement déboussolé et se sentait perdu.

Jamais il n'avait imaginé que tant de monde puisse vivre au même endroit, lui qui était habitué à la tranquillité de son paisible village.

Tout compte fait,il ne se sentait pas seulement perdu, il était réellement perdu. Comment se retrouver dans cette masse,dans ce labyrinthe géant?

Dird décida d'entrer dans une taverne. Une petite chope de bière,cela lui fera le plus grand bien. Il poussa la porte et quitta le vacarme de la rue pour entrer dans le brouhaha de l'échoppe. Il se fraya tant bien que mal un chemin jusqu'au comptoir en jouant des coudes, et attendit patiemment une bonne dizaine de minutes que le barman vienne prendre sa commande. Il attendit à peu près aussi longtemps pour être servi. Il vida sa chope cul sec, s'essuya la bouche avec la manche de son sa chemise qu'il avait lavé pour l'occasion. Il déposa l'écu à côté de la chope et quitta la taverne.

Cette ville ne lui réussisait pas. Il n'était pas dans son élément et se sentait mal à l'aise. Il fallait néanmoins qu'il retrouve ses esprit sinon il allait ratait le mariage. Ce serait bête étant donné qu'il s'est déplacé jusque ici pour cet évènement.

Il était heureux pour Hida et Toka. Enfin bon,il n'avait pas le temps de penser à tout ca,il en aurait tout le loisir pendant le mariage. Il voyait déja la scène,il imaginait déja quelques personnes les larmes aux yeux. Pleurerait-t-il? Il ne le pensait pas. Certes il serait très heureux,surement ému, mais les larmes ne lui montaient pas aussi facilement.

Il fallait maintenant retrouver son chemin,et cela commencait déja par se souvenir le nom de cette fichu église. Comment elle s'appellait déja? Saint Germain de quelque chose. Oui,mais de quoi? Plongé dans une réflexion intense pour se souvenir du nom de l'église,Dird heurta un mur.
Il leva les yeux et se frottant le crâne. Il était inscrit quelque chose sur le mur qui venait de lui laisser une bosse sur le crâne en guise de cadeau.
N'étant pas très doué en lecture, Dird prit quelques minutes pour déchiffrer.


Sa... Saint... Gepen...Non, Germ...Germain... rah j'y arrive pas.

Se maudissant de n'avoir jamais pu aller à l'école,Dird se tapa le front, et poussa un grognement de douleur. Il aavait tapé sur sa bosse naissante.
Quelqu'un lui tapa sur l'épaule. Il se retourna et se retrouva face à un homme. De vue,Dird lui donnait la quarantaine. Habillé élégemment,surêment un aristocrate.



-Besoin d'aide mon brave?
-Puisque vous proposez, auriez vous l'amabilité de me lire ce qui est inscrit sur ce mur?


L'homme tourna la tête vers l'inscription que Dird pointait du doigt.

Il est écrit: " église Saint-Germain-L'auxerrois" mon ami.

Dird sourit,et remercia l'homme qui continua son chemin. Il avait eu une chance inouie,il en était conscient. Tomber par hasard sur l'église qu'il cherchait dans une ville aussi immense, cela relevait quasiment du fantasme. Il gravit les quelques marches et franchit ainsi la porte.

Le vacarme de la ville cessa lorsqu'il referma,et se retrouva plongé dans un silence religieux,c'était le cas de le dire. Toujours mal à l'aise dans les maison de dieux,ne sachant comment se comporter, il salua de la tête le père Navigius avant de s'installer tout seul,assez près pour pouvoir admier la cérémonie.
Zender
C'est bien en retard que Zender avait lu l'invitation que lui avait envoyé Hida. Le messager avait eu bien du mal a le retrouver puisque celui-ci avait bien voyagé et disparu un moment en bourgogne pour y faire retraite. Par chance il reçu la nouvelle du mariage d'hidatsa et a sa plus grande surprise, de tokagero, son ancien parrain d'un époque bien révolu.
Lire le nom de son vieil ami sur cette invitation le fit penser aux Flandres et le rendit nostalgique, Zender avait encore en bouche le goût de la délicieuse bière Flamande. Ou peut-être était-il encore plus surpris par le fait que Hidatsa se marie, oh le pauvre homme, pensait-il en rigolant. Zender était bien placé pour savoir que son amie hida n'était pas de tout repos.

Lui qui croyait pouvoir repartir pour le maine, comme de toute façon il lui était interdit de rester en bourgogne, il se devait maintenant de faire un détour par Paris.
Sans perdre de temps, il avait donc quitté la bourgogne pour se diriger vers le lieu du mariage et en ce dimanche 20 septembre, il pu donc arriver dans les temps pour assister à la cérémonie. Il était bien soulagé de ne pas manquer le mariage de ses amis car connaissant la mariée, cela aurait pu lui être fatal.
Ayant pris une chambre dans une des nombreuses auberges de la villes pour y laisser sa monture et ses bagages.
Il se rendit ensuite directement à l'église dans un de ses habits élégants, de son temps de secrétaire d'état et Zender se dépêcha d'y prendre place pour attendre que le mariage commence.
Bien sagement assis seul à une place choisis au hasard, il se faisait tout de même discret et observait les gens autour qui prenaient place eux-aussi.
Leyah
Le pauvre Cyprien avait du se dépêcher pour parvenir a faire quelque chose de correct, de ce fichu canasson qui lui servait de monture. La jeune rousse tenait impérativement a cette carne, nulle calèche, ou autre voiture ne pourrait venir a bout de son vieux bougre d'âne bâté, communément appelé canasson, carne de son état, vieux bougre d'étalon très ... sympathique. Leyah, était loin d'être pomponnée ou autre, vu le nombre de lieues a avaler le plus rapidement possible pour espérer ne pas arriver a la fin de la cérémonie, c'est une tenue aisée qu'elle avait enfilé en toute hâte a la sortie de son bureau. Bien sur elle était passée par les bains.. le bout de nez noir de son inspection minière, aurait vraiment fait .. tache noire , dans la blancheur de noces.

Loin d'etre d'une timidité maladive, mais aussi loin d'être parfaitement a l'aise, la jeune rousse, avait forcé la main de sa nièce pour qu'elle l'accompagne, la sortant de sa chambre en toutes hâte, et soufflant sous le nez de son frère, qu'elle embarquait sa fille quelque part, là ou il n'avait rien a savoir.

Le regard du vieux majordome , juste avant leur départ en disait long. Elle lui fit signe de se taire, elle entendait déjà bien le 'Par les braies brulées de notre maitre Dragon ! Madame ! Diantre ! Vous ne pouvez partir attifée de la sorte, quelle honte ! " . Elle avait donc posé juste un index sur la bouche, lui intimant de se taire, et avait sourit en coin, emmenant sa nièce du coté des écuries.

Une longue route, peu paisible, il était encore de ces gens qui frémissaient a l'accent breton, et qui encore voyant que les bretons en question étaient des donzelles, pas trop mal frusquées, tentaient de leur barrer la route pour obtenir quelque écu. Arme préférée et ô combien surprenante de la commissaire au commerce de Bretagne, un balais ! Si si ! Objet étonnant, pouvant faire très mal et surtout surprenant les vilains qui osaient tenter quoique ce soit. Sa nièce bien armée quant à elle, élevée a la dureté miliaire du reste de la famille était parée pour ce genre de route.

Route longue, longue, longue, pour finir dans les rues de Paris, bien emmitouflées dans leurs capes, les deux jeunes femmes tentaient de cacher cet accent breton dérangeant a certaines oreilles pour demander leur chemin . Repérage effectué, elle purent se rendre dans une auberge, ou une chambrée par miracle était encore libre. Un brin de toilette, et un changement radical de fripes, cheveux noués savamment sur le haut du chef. Les deux jeunes femmes étaient fin pretes pour se rendre aux noces, ou la commissaire au commerce bretonne avait été conviée.

Invitation qui l'avait certes surprise, mais qu'elle ne put refuser, qui les mena, vers l'entrée de cette église. Plantée sur le perron, avec pour doute d'etre soit très en retard, ou encore très en avance, ou mime de mettre les pieds dans le plat en dérangeant l'entièreté de la cérémonie . Aussi les deux donzelles bretonnes, attendirent patiemment ...

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